SDIS 77 activités 2008 - SDIS Seine-et

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SDIS 77 activités 2008 - SDIS Seine-et
Service Départemental
d’Incendie et de Secours
CONSEIL GÉNÉRAL DE SEINE ET MARNE
SDIS 77
activités 2008
PRÉFECTURE DE LA SEINE-ET-MARNE
Garantir la sécurité
dans un département atypique
Pages 4 à 7
Sommaire
Accroître la performance
du SDIS 77 : compter sur sa richesse
humaine et s’incrire dans une démarche
d’amélioration continue
Pages 8 à 11
Optimiser les ressources
humaines : savoir compter sur des
personnels dévoués et compétents
Pages 12 à 15
Adapter les équipements aux missions
Pages 16 à 19
Développer une culture
de la sécurité civile :
animer, informer, porter
Pages 20 à 23
Le mot du Préfet de Seine-et-Marne
L’année 2008 témoigne encore d’une activité opérationnelle toujours dense et diversifiée. Les actions du SDIS
(Service Départemental d’Incendie et de Secours)
permettent de maintenir la qualité des secours sur
l’ensemble du territoire seine et marnais. Dans un
département où la potentialité du risque exceptionnel ne
peut être écartée, le SDIS doit se préparer à affronter des
situations de crise complexes.
La mission de protection des biens et des personnes est
primordiale. Prise dans sa globalité, en incluant les actions
de prévention et de prévision, elle conduit à ce que des
vies humaines soient sauvées, que des outils de production soient préservés, que l’activité économique locale se
poursuive, que l’environnement naturel soit protégé.
Michel Guillot
Préfet de Seine-et-Marne
Le mot du président du Conseil d'administration
Cette plaquette a l’ambition de présenter pour l’année
2008, les actions menées par le SDIS au titre de la
politique départementale de sécurité civile; et ainsi, au
regard des objectifs portés par le conseil d’administration
du SDIS, de mettre en lumière la performance et la
qualité du travail accompli.
Cette qualité des services et cette maitrise des coûts
auxquels sont légitimement attachées les administrateurs
du SDIS, témoignent de l’implication et de la détermination de l’ensemble des agents du SDIS qu’ils
soient sapeurs-pompiers ou personnels administratifs,
techniques et sociaux.
Jean-Louis Mouton
Président du Conseil d'administration
du Service départemental d'incendie et de secours
de Seine-et-Marne
Le mot du directeur départemental
2008, une nouvelle année riche d’enseignements. Elle a
été, bien sûr, marquée par l’activité opérationnelle,
mission première du corps départemental exercée sous
l’autorité du Préfet, mais également par toutes les actions
mises en œuvre dans les différentes entités de l’établissement pour garantir la réussite de l’acte opérationnel.
Le SDIS, avec ses groupements territoriaux et ses
centres de secours, constitue avant tout, la première
protection des populations dans le cadre d’une
politique de sécurité portée par le conseil général de
Seine-et-Marne et le Conseil d’administration du SDIS.
Colonel Richard Vignon
Directeur départemental
Chef de corps
4/5
Garantir la sécurité
dans un département atypique
G Maintenir la qualité des secours
sur l’ensemble du territoire
G Répondre aux risques
particuliers du département
G Se concentrer sur les missions
de secours aux personnes
G Agir avant le drame
plutôt qu’après
G Maintenir la qualité des secours
sur l’ensemble du territoire
Avec une légère baisse de 3,1% d’interventions, l’activité
opérationnelle reste soutenue : 92 600 interventions pour
300 000 demandes de secours. Cette diminution concerne les
activités liées aux incendies, aux accidents touchant à l’environnement, aux sorties pour faits d’animaux. Contrairement à
l’évolution constatée ces dernières années sur le secours à
personnes (+8 % par an), cette activité opérationnelle, sans
diminuer de façon significative, reste stable en 2008.
La sollicitation opérationnelle est directement liée à l’urbanisation comme le met en évidence la répartition des sorties de
véhicules de secours par groupements territoriaux, (voir à droite
la carte des sorties de véhicules).
SDIS 95, de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris et de
l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaule : plus de 30 000 m2 sont
préservés sur 45 000 m2. L’action des secours a permis la
survie de l’entreprise et la préservation d’un stock de sang.
La présence d’un employé, sapeur-pompier volontaire du
SDIS77, a été déterminante pour récuperer toutes les données
informatiques.
J Un épisode orageux traverse le département le jeudi 7 août
vers 6 heures du matin. Orages et tempêtes provoquent de
nombreux dégâts. Grâce à la reconnaissance aérienne réalisée
par un hélicoptère de la Sécurité Civile, les secteurs touchés
sont rapidement identifiés : Il s’agit des secteurs de Nemours,
Fontainebleau et Meaux. 500 opérations seront traitées dans la
journée par 45 véhicules et 110 sapeurs-pompiers : dégagements de voies publiques, assèchements de locaux et bâchages
de toitures.
J Le matin du samedi 23 août 2008, un accident d’autocar sur
l’autoroute A6 (collision contre une pile de pont) nécessite le
déclenchement du « Plan rouge ». Sur cette intervention 58
engins et 167 sapeurs-pompiers sont engagés. Les moyens du
Avec un centre d’incendie et de secours pour 95 km2
(61 centres d’incendie et de secours sur un territoire de
5 915 km2), le SDIS de Seine-et-Marne assure un maillage
territoriale permettant une réponse de qualité. En moyenne les
sapeurs-pompiers mettent 9 minutes et 34 secondes pour se
rendre sur une intervention.
G Répondre aux risques
particuliers du département
Avec un territoire couvrant la moitié de l’Ile-de-France, la Seineet-Marne est un département francilien atypique. Sa surface est
cinq fois plus grande que le Val d’Oise, trois fois plus que
l’Essonne et deux fois plus que les Yvelines. Il est aussi atypique
pour le nombre et la nature des risques particuliers (inondation,
activité industrielle, transports…), susceptibles de provoquer
une situation de crise.
En 2008, le département de Seine et Marne a connu trois
situations de crise.
J Un feu d’entrepôt de produits pharmaceutiques à Moussy-leNeuf, le mercredi 19 mars 2008. Sur cette intervention
75 véhicules sont engagés avec 180 sapeurs-pompiers
présents. Ces moyens proviennent du SDIS77 mais aussi du
SDIS 77 sont renforcés par les moyens du SDIS 91, du SAMU 77
et du SAMU 91. Dans le car qui transporte des supporters de
l’Olympique de Marseille, il est dénombré 2 décédés, 4 blessés
graves, 28 blessés légers et 13 personnes indemnes.
G Se concentrer sur les missions
de secours à personnes
Le système médical et de secours en France concerne la permanence des soins, le secours aux personnes et la médecine
d’urgence.
Dans un esprit de qualité des secours et de rapidité de prise en
charge, le SDIS 77 se concentre sur ses missions premières:
J Assurer la mise en sécurité des victimes des sinistres, c’est-àdire les soustraire à un danger immédiat ou un milieu hostile en
exerçant en tant que de besoin un sauvetage;
J Pratiquer les gestes de secourisme notamment dans le cadre
du prompt secours;
J Informer la régulation médicale du SAMU lorsqu’il s’agit d’une
situation d’urgence nécessitant la mise en œuvre de moyens
médicaux;
J Réaliser si nécessaire l’évacuation de la victime vers un lieu
d’accueil approprié.
La recherche d’une meilleure coordination entre les acteurs du
secours à personnes a fait l’objet en 2008 de conventions avec les
centres hospitaliers de Seine-et-Marne et d’une interconnexion
informatique entre le SAMU 77 et le SDIS 77.
G Agir avant le drame plutôt
qu’après
Le Préfet ayant arrêté, le 20 décembre 2007, la nouvelle version
du schéma départemental d’analyse et de couverture des
risques (SDACR), il convenait dès 2008 de prendre en considé-
Groupement Nord
22 628
sorties de véhicules
Groupement Ouest
30 648
sorties de véhicules
Groupement Centre
26 531
sorties de véhicules
Groupement Est
13 575
sorties de véhicules
Groupement Sud
14 180
sorties de véhicules
ration les préconisations d’amélioration. Parmi celles-ci,
l’évolution de l’organisation opérationnelle de la chaîne de
commandement a été réalisée:
J En optimisant la montée en puissance (mobiliser rapidement les
personnels nécessaires au commandement des opérations tout en
garantissant la couverture du risque courant);
J En renforçant la connaissance terrain, en privilégiant le départ de
personnels affectés sur le territoire siège du sinistre;
J En faisant de chaque groupement territorial la source de connaissances des risques du secteur;
J En améliorant la gestion d’événements exceptionnels par le
centre opérationnel départemental (CODIS).
Pour tester la mise en place de ces nouvelles mesures, des
exercices ont été organisés tout au long de l’année comme par
exemple: La manœuvre sur le site de Kuehne Nagel à Savigny-leTemple le 4 décembre 2008. Le thème retenu était un feu dans une
cellule de stockage de produits phytosanitaires suite à un accident
avec un transpalette. Cette manœuvre a permis de tester notamment l’activation du poste de commandement opérationnel à l’école
Sidonie Talabot.
Agir avant le drame plutôt qu’après c’est aussi, en matière de
prévention, l’analyse des risques des établissements recevant du
public (lycées, centres commerciaux, cinémas…) et la prescription
de mesures de mise en conformité. Les officiers préventionnistes ont
visité 1146 établissements en 2008 et réalisés 1450 études de
dossiers.
Total : 107 562
sorties de véhicules
300 000
demandes de secours
92 600
interventions
1,3 véhicule en moyenne
sur chaque intervention
9 minutes et 34 secondes
délai moyen pour se rendre sur les
lieux d’une intervention
6/7
Accroître la performance
du SDIS 77 : compter sur sa richesse
humaine et s’inscrire dans une démarche
d’amélioration continue
G Préserver la richesse principale du SDIS :
son capital humain
(1 232 SPP, 2 346 SPV et 334 PATS)
G S’appuyer sur les instances paritaires
G Moderniser les outils informatiques
et élaborer un schéma directeur
du système d’information
pour la période 2009-2012
G Accroître l’efficience
des groupements territoriaux
en agissant sur leur organisation
G S’inscrire dans une démarche
d’amélioration continue
8/9
G Préserver la richesse principale G S’appuyer sur les instances
du SDIS : son capital humain
paritaires
(1 232 SPP, 2 346 SPV et 334 PATS)
Le stress et les efforts physiques, parfois violents, liés à la
diversité des situations d’intervention, souvent réalisés dans
des milieux hostiles, de jour comme de nuit, rendent nécessaire
le maintien de la condition physique des sapeurs-pompiers tout
au long de leur carrière. Pour ce faire un plan d’actions a été
adopté en 2008, il vise à mieux organiser les activités physiques
et sportives.
Sa mise en place a conduit d’ores et déjà à une diminution de
près de 11,6 % de l’accidentologie et de 18,8 % du nombre de
journées d’arrêt de travail. Ce plan de prévention fait suite à un
travail national auquel le SDIS 77 s’est associé et qui a notamment étudiée l’accidentologie sportive chez les sapeurspompiers.
En 2008, à la suite des élections cantonales et municipales, le
Conseil d’Administration (CA) (18 conseillers généraux, 4 représentants de communes et 1 représentant des EPCI) et les
instances paritaires du SDIS ont été renouvelés. Le bureau du
CA est composé du président Jean-Louis Mouton, du 1er vice
président Jacky Laplace, du 2e vice président Jean Calvet, du
3e vice président Jean-Paul Bonvoisin et de monsieur
Jean-Jacques Hyest.
Nombre d’instances paritaires organisées : 13 commissions
administratives paritaires, 3 comités consultatifs départementaux des sapeurs-pompiers volontaires, 4 comités techniques
paritaires, 1 comité d’hygiène et de sécurité, 1 commission de
validation des acquis de l’expérience.
Par ailleurs, les personnels du SDIS qui rencontrent des
difficultés qu’elles relèvent de problèmes d’ordre personnel ou
liés aux interventions difficiles ou choquantes, sont accompagnées par le service de santé du SDIS ou par l’assistante
sociale (47 consultations et 90 prises en charge).
G Moderniser les outils
informatiques et élaborer un
schéma directeur du système
d’information pour la période
2009-2012
La modernisation du fonctionnement des services du SDIS s’est
traduite en 2008 par le nécessaire renouvellement de plusieurs
outils informatiques de gestion : ressources humaines et
formation, finances, suivi de l’accidentologie, gestion des
produits pharmaceutiques, biomédicaux et médico-secouristes,
gestion des stocks d’effets d’habillement.
L’ensemble de ces outils a permis de faciliter le travail quotidien
des gestionnaires et de disposer de données centralisées et
fiables.
Le schéma directeur du système d’information 2009-2012,
élaboré en 2008, prévoit les projets à mener pour favoriser la
transversalité et le partage d’informations à tous les niveaux de
structure dont les centres de secours.
Il souhaite que chaque agent identifie en quoi son action contribue à satisfaire aux enjeux du SDIS.
L’impact de la démarche d’amélioration continue est notable sur
le budget du SDIS. En effet les charges à caractère général ont
diminué de -1,1% par rapport à 2007, alors que le taux de
l’inflation était lui de +1,2% en 2008.
Reposant sur une architecture technique pérenne, sécurisée et
performante, le système d’information constituera notamment
un outil de pilotage et d’aide à la décision.
G Accroître l’efficience des groupements territoriaux en agissant
sur leur organisation
Budget 2008 du SDIS 77 - 159,6 M€
Dépenses liées au personnel
(dont logements,habillement
et formation) :
87,7 M€ - 53% du budget total
Dépenses
d’investissement :
36,8 M€
23% du budget total
10/11
Autres dépenses
de fonctionnement : 35,1 M€
24% du budget total
Les groupements territoriaux continuent d’adapter leur mode
d’organisation pour être plus réactifs, optimiser leurs moyens
et apporter plus de services aux centres de secours :
J Les entités « bâtiments » et « matériels » ont été souvent
fusionnées pour soutenir plus efficacement l’activité opérationnelle des centres d’incendie et de secours (navette, convoyage,
coordination entre les différentes entités : CIS, mécanique,
logistique et atelier départemental).
J les activités « opérations » et « prévision » ont été regroupées pour améliorer la connaissance par chaque sapeur-pompier
de son secteur et intégrer les nouvelles dispositions opérationnelles tactiques et matérielles.
J En parallèle du développement du centre de formation de
Gurcy, l’activité formation des groupements a pu aussi être
réorganisée.
G S’inscrire dans une démarche
d’amélioration continue
Le SDIS77 prend en compte l’évolution socio-économique du
département et met en concordance la qualité opérationnelle et
la stratégie de l’établissement. Par un apprentissage collectif, il
tisse les liens d’un dialogue de gestion porté par chacune des
entités de l’établissement.
Ces efforts ne manqueront pas d’être poursuivis comme prévu
dans la convention 2008-2010 entre le conseil général de Seine-etMarne et le SDIS 77.
Une entreprise de service,
forte de 3912 agents:
1 232 (SPP)
Sapeurs-Pompiers Professionnels
2 346
(SPV)
Sapeurs-Pompiers Volontaires
334
(PATS)
Personnels Administratifs
Techniques et Sociaux
12/13
Optimiser les ressources
humaines : savoir compter sur des
personnels dévoués et compétents
G S’appuyer sur une gestion
prévisionnelle des emplois
et des compétences
G Participer au développement
du BAC professionnel
« sécurité prévention »
G Garantir une formation
au service de la qualité
G Porter des valeurs et encourager
la vie sociale
G S’appuyer sur une gestion
prévisionnelle des emplois
et des compétences
Pour assurer ses missions de secours dans les meilleurs délais,
le service départemental d’incendie et de secours doit pouvoir
compter, dans ses 61 centres de secours, d’un effectif de garde
quotidien suffisant pour garantir un même niveau de sécurité à
l’ensemble de la population seine-et-marnaise.
Le rôle du nouveau bureau de la gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences est à ce titre déterminant :
J Il élabore les procédures relatives à la mobilité interne, aux
recrutements externes, à l’affectation des sapeurs issus des
formations initiales dans les centres de secours.
J Il construit des outils de pilotage adaptés, tels que les
graphiques de suivi de l’évolution des effectifs des personnels
permanents ou la cartographie des postes d’officiers.
Dans le même esprit, le SDIS 77 a aidé les agents qui le
souhaitaient, à obtenir le baccalauréat professionnel par validation
des acquis de l’expérience (VAE). Ainsi, pour la première fois en
France, un jury a validé, en mai 2008, le diplôme pour
17 sapeurs-pompiers de Seine-et-Marne (11 SPV et 6 SPP).
Pour ces personnels, avoir le BAC, c'est bien sûr obtenir une
juste reconnaissance mais aussi une opportunité pour
pouvoir reprendre ou poursuivre leurs études, ou encore
obtenir un emploi dans les métiers de la sécurité pour les
sapeurs-pompiers volontaires.
J Il recrute en exploitant 1 500 courriers de candidature, les
agents en fonction de besoins consécutifs aux créations de
postes, à la mobilité extra-départementale, aux départs à la
retraite (en 2008 : 159 agents recrutés soit 119 SPP et 40 PATS).
G Participer au développement
du BAC professionnel
« sécurité prévention »
En 2008, soucieux de faire partager sa culture de sécurité civile,
le SDIS 77 a poursuivi sa collaboration avec l’Éducation
Nationale dans la création du baccalauréat professionnel,
spécialité “sécurité-prévention”.
Expérimenté depuis la rentrée scolaire 2006 dans quatre lycées
français, notamment le lycée Joliot-Curie de Dammarie-lès-Lys,
ce cursus de formation permet de former, en deux ans, des
élèves motivés par les métiers de la sécurité et de la prévention.
Il s’agit d’une formation en alternance qui s’appuie sur un
enseignement général, des formations spécialisées “sécuritéprévention” et des stages pratiques en entreprises.
G Garantir une formation
au service de la qualité
La qualité des secours ainsi que la sécurité des personnels en
intervention nécessitent des formations adaptées. Elles doivent
permettre aux sapeurs-pompiers d’agir le plus efficacement
possible, à tout instant et en tout lieu du territoire seine-etmarnais et ce, quelle que soit la nature de la demande de
secours.
Cette formation, se déroule soit dans les structures adaptées
du centre de formation de Gurcy soit pour les formations moins
lourdes dans les unités territoriales. Elle a représenté en 2008
plus de 34 000 journées stagiaires.
Les actions de formation concernent notamment :
J La formation initiale des jeunes recrues (4 formations initiales
SPP organisées au centre de formation de Gurcy-le-Châtel et
19 sessions consacrées aux sapeurs-pompiers volontaires au
sein des groupements territoriaux)
J Des actions d’acquisition et de perfectionnement des
connaissances et des techniques opérationnelles.
Activités du centre de formation de Gurcy-le-Chatel
Nombre d’actions de formation : 197
Taux de réalisation du plan de formation : 89 %
Nombre de stagiaires : 2 912
Nombre de journées stagiaires : 13 253
14/15
G Porter des valeurs et encourager
la vie sociale
Les sapeurs-pompiers ont toujours su développer un contact
privilégié avec les populations, notamment au travers de leur
engagement associatif, comme par exemple:
J L’action de l’Union départementale en matière de formation
au secourisme de la population de Seine-et-Marne ;
J L’engagement des centres d’incendie et de secours et de
leurs amicales qui, dans un cadre associatif, ont développé
31 sections de jeunes sapeurs-pompiers, véritables viviers de la
profession. 621 jeunes seine-et-marnais suivent ainsi, tout au
long de l’année, une formation dispensée par 314 instructeurs.
J La participation habituelle des sapeurs-pompiers à la vie de la
cité, lors de commémorations et évènements festifs divers, de
manifestations sportives (cross départemental à Chenoise,
challenge de natation à Fontenay-Trésigny, finale départementale du parcours sportif et des épreuves athlétiques au centre de
formation de Gurcy-le-Châtel, ...), du Téléthon…
Recrutements :
448
(SPV)
Sapeurs-Pompiers Volontaires
119
(SPP)
Sapeurs-Pompiers Professionnels
40 (PATS)
Personnels Administratifs
et Sociaux
Formations :
Plus de 34 000
journées stagiaires
621
(JSP)
Jeunes sapeurs-pompiers
16/17
Adapter les équipements
aux missions
G Recréer, en toute sécurité, des
situations « réelles » d’intervention
G Adapter les tenues des
sapeurs-pompiers à leurs
missions de secours
G Optimiser le parc
de véhicules et de matériels
G Déployer ANTARES et créer
une plateforme commune
virtuelle 15/18 avec le SAMU
G Disposer de bâtiments
adaptés et fiables
G Recréer, en toute sécurité,
des situations « réelles » d’intervention pour former les agents
Pour permettre aux sapeurs-pompiers de mener, en toute
sécurité, leurs 92 000 interventions de natures très différentes,
la formation des sapeurs-pompiers est un enjeu majeur de
l’établissement public.
Elle doit s’appuyer sur un lieu de formation spécialisé et dédié
au développement des compétences.
C’est précisément ce cadre qu’offre dès aujourd’hui le centre de
formation de Gurcy-le-Châtel qui dispose de :
J 12 salles d’enseignement.
J 2 simulateurs d’embrasement généralisé éclair .
J 1 bâtiment dédié aux secours à personnes et à sa spécificité
d’enseignement .
G Adapter
les tenues des
sapeurs-pompiers
à leurs missions
de secours
Le SDIS de Seine-et-Marne
met à disposition de ses agents des
Équipements de Protection
Individuelle (EPI) vestimentaires
en rapport avec les risques
rencontrés en intervention.
En 2008, la dotation de polos favorisant les échanges thermiques a
contribué à améliorer le confort et la
sécurité des sapeurs-pompiers en intervention, en retardant le
stress thermique lors d’incendies.
G Optimiser le parc de véhicules
et de matériels
J 1 cellule d’entraînement au port de l’Appareil Respiratoire Isolant.
J 2 000 m2 de surfaces bâties pour les mises en situation
(reconstitution d’un quartier d’habitations, d’appartements…).
J 4 000 m2 d’aires de manœuvres extérieures.
J 1 site homologué pour l’utilisation de sources radioactives
non scellées.
J 1 parcours d’entraînement pour les équipes cynophiles.
Les plateaux techniques sont destinés à recréer un environnement et un contexte opérationnel proche de la réalité. Grâce à
ces outils, le SDIS de Seine-et-Marne peut par exemple réaliser
la formation relative à la cinétique des feux en vase clos.
En 2008 un second simulateur à double niveau a été mis en
service pour appréhender d’autres scénarios. Sa conception
offre la possibilité de reproduire des feux dits « sous ventilés » :
conditions d’intervention face auxquelles les sapeurs-pompiers
sont de plus en plus confrontés
Les sapeurs-pompiers de Seine-et-Marne disposent d’un parc
constitué de 944 engins dont la gestion est encadrée par un
plan pluriannuel d’équipement adopté chaque année par le
conseil d’administration.
En 2008, pour répondre aux orientations fixées par le SDACR, le
SDIS a déployé de nouveaux types de véhicules (Fourgons
Mousse Grande Puissance (2 FMOGP) et Fourgon Pompe Tonne
nouvelle génération (4 FPT)).
D’autres véhicules ont été livrés au cours de l’année 2008 :
J 12 VSAV (Véhicule de Secours et d’Assistance aux Victimes)
J 1 EPSA (Échelle Pivotante Semi-Automatique)
J 2 VLSM (Véhicule Léger de Secours Médical)
J 3 VSR (Véhicule de Secours Routier)
J 2 VEMA (Véhicule à Équipement Modulaire Amovible)
G Disposer de bâtiments adaptés
et fiables
En pleine propriété ou en locatif, les infrastructures de l’établissement public représentent 68 sites et près de 976 logements.
La surface construite des casernements représente près de
115 000 mètres carrés, répartis sur le territoire départemental
(hors centre de formation de Gurcy-Le-Châtel).
L’investissement annuel de 8 millions d’euros permet de maintenir
un renouvellement du parc “véhicules” dont la moyenne d’age est
de 5 ans.
Un plan pluriannuel de construction et de réhabilitation des
infrastructures, validé par l’assemblée délibérante, permet de
planifier l’extension ou la réhabilitation des centres de secours.
2008 a vu la mise en service opérationnel des CIS de Ferrièresen Brie, Rozay-en-Brie, Vaux-le-Pénil et Souppes-sur-Loing.
18/19
Parc matériel :
944 engins dont :
G Déployer ANTARES et créer
une plateforme commune
virtuelle 15/18 avec le SAMU
La mise en service, en octobre 2008, d’une interface informatique entre le SAMU et le CTA-CODIS a permis d’accélérer et de
fiabiliser les échanges entre les deux services. Préfigurant ainsi
une véritable plateforme virtuelle commune, cette modernisation des systèmes d’information renforce l’interopérabilité entre
les différents services d’urgence.
Initiée en 2007, la mise en œuvre du réseau ANTARES s’est
poursuivie en 2008. Cette deuxième phase a porté sur l’installation des matériels dans les véhicules non encore équipés.
À ce jour, la totalité des véhicules opérationnels est connectée
au réseau ANTARES. La Seine-et-Marne devient ainsi un des
premiers départements ayant déployé la solution ANTARES.
A l’avenir, cet équipement va faciliter la transmission des bilans
« secours à personnes » entre le CTA-CODIS et le SAMU.
99 (VSAV)
Véhicules d’ Asistance Aux Victimes
permettent d’assurer une réponse
en moins de 15 minutes pour 97 %
de la population
Infrastructures gérées :
68 sites pour une surface
construite de casernement de près
de 115 000 m2
976 logements
20/21
Développer une culture
de la sécurité civile :
animer, informer, porter
G Sensibiliser les élèves des
collèges aux risques de sécurité civile
et aux missions des services de secours
G Les sapeurs-pompiers et les risques
G Accueillir les journées
de la sécurité intérieure
G S’entraîner avec les autres
départements à faire face
à des scénarios catastrophes
G Représenter les sapeurs-pompiers
de France au défilé du 14 juillet
G Sensibiliser les élèves des
collèges aux risques de sécurité
civile et aux missions des services
de secours
De mars à mai 2008, le SDIS de Seine-et-Marne a expérimenté
au collège Albert Camus de Meaux la formation des personnels
et des élèves à la sensibilisation aux risques, aux missions de
secours et à l’apprentissage des premiers gestes de secours.
Le but de cette action était d’évaluer le dispositif de formation
pour apprécier les possibilités d’une généralisation de cette
formation dans l’ensemble des collèges de Seine-et-Marne.
Le plan de l’ouvrage est le suivant:
J Les risques : notions sur les risques, les risques en Seine-etMarne.
J Les acteurs des risques : les concepteurs et les aménageurs,
le monde de l’entreprise, les collectivités et les services publics.
J Un acteur particulier, le SDIS de Seine-et-Marne : un établissement public pour une organisation territoriale, des moyens
pour faire face aux risques, un partenariat à développer.
J Maîtrise des risques : des actions partagées, des connaissances à partager. De nombreuses fiches techniques présentent les différents dispositifs liés à l’urbanisme, à l’architecture,
à la sécurité, à la sauvegarde…
Cette action de sensibilisation, prévue par le code de
l’éducation, doit aborder les points suivants :
J Les accidents domestiques et les risques de la vie courante.
J Les risques majeurs naturels et technologiques.
J Les risques imprévus, émergents et inexplicables.
J L’apprentissage de l’alarme interne et de l’alerte des secours.
J La connaissance des bons comportements à adopter face à
une victime ou à un début de sinistre.
J L’accueil des secours.
J La mise en sureté et l’évacuation des occupants de l’établissement.
G Les sapeurs-pompiers
et les risques
2008 a vu la concrétisation d’un ouvrage intitulé « Les sapeurspompiers de Seine-et-Marne et les risques ». Il est le fruit d’une
collaboration de tous les acteurs socio-économiques du département.
Il présente les risques du département, les moyens du SDIS 77
pour les identifier, les analyser, y faire face et l’action de
l’ensemble des acteurs publics et privés.
Ce document accessible depuis le site internet du SDIS 77
(www.sdis77.fr) est à l’usage des élus, des décideurs des
services publics et privés, des entrepreneurs, des enseignants...
G Accueillir les journées de la
sécurité intérieure
Mieux faire connaître, aux Françaises et aux Français, les
hommes et les femmes qui ont choisi de consacrer leur vie au
service de leur sécurité : telle est l’ambition de ces premières
Journées de la Sécurité Intérieure voulues par madame Michèle
Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des
Collectivités Territoriales. Elles se sont déroulées, les 18 et
19 octobre 2008 sur tout le territoire national. En Seine-etMarne, à la demande du Préfet, cette manifestation a eu lieu
dans les locaux du SDIS 77. Sapeurs-pompiers, policiers,
gendarmes, personnels de la Sécurité Civile et des préfectures
protègent chaque jour, en tous lieux et en toutes circonstances,
les personnes et les biens, garantissent la paix publique,
assurent la sécurité routière, organisent secours et assistance
en cas d’accident ou de catastrophe naturelle. Ils étaient tous au
rendez-vous pour présenter leur savoir-faire.
G S’entraîner avec les autres
départements à faire face
à des scénarios catastrophes
G Représenter les sapeurspompiers de France au défilé
du 14 juillet
Un séisme d’une magnitude de 5,8 sur l’échelle de Richter et
d’une intensité de 8 (MSK) survient le lundi 24 novembre 2008
à 8 heures 30 dans le Sud-Est de la France. L’épicentre se situe
à 15 kilomètres de Brignoles dans le Var, vers Gareoult.
Pour la première fois, cent sept sapeurs-pompiers territoriaux
ont défilé à Paris sur les Champs-Élysées, le lundi du 14 juillet
2008. Après la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris, l’École
Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers, le
Président de la République a souhaité que les sapeurspompiers territoriaux soient désormais associés à cette
cérémonie nationale.
Les premières reconnaissances aériennes permettent d’identifier une zone très sinistrée touchant les communes de
Gareoult, Brignoles, Cuers et Belgentier. Les secours du Var
sollicitent les moyens zonaux et les renforts nationaux sont
déclenchés.
Deux sections Franciliennes sont dépêchées sur zone. Elles
comptent 90 personnes et 30 engins de secours. Pour sa part
la Seine-et-Marne engage 18 sapeurs-pompiers (15 sauveteurs
Pour 2008, ce sont les quatre départements de la grande
couronne parisienne qui devaient constituer le détachement.
La décision ayant été prise en mai, il ne restait plus beaucoup
de temps pour former l’ensemble des personnels à marcher
en ordre serré.
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déblayeurs, 2 spécialistes des interventions en milieux périlleux et un infirmier) avec 4 véhicules.
Du lundi 24 novembre à 14 heures au mercredi 26 novembre à
11 heures, les équipes se remplaceront toutes les 5 heures.
C’est le rythme de travail prévu pour ce type d’intervention :
5 heures de travail, suivi de 5 heures de repos et ainsi de suite…
Sur le site de cet exercice de grande ampleur ce sont
560 personnes (victimes comprises) qui ont été sollicitées.
Défi relevé, après plusieurs entraînements dans la cour de la
gendarmerie mobile à Melun, puis dans une rue de Vaux-le-Pénil
et enfin sur les pistes de l’aérodrome de Brétigny-sur-Orge,
c’est devant un public conquis que nos 45 sapeurs-pompiers
professionnels et volontaires ont descendu les Champs-Élysées
et sont passés fièrement devant la tribune officielle.
Pôle communication - édition Juin 2009
Service Départemental d’Incendie et de Secours de Seine-et-Marne
56 avenue de Corbeil
77001 Melun cedex
01 60 56 83 00
www.sdis77.fr