coup double sur le diplôme

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coup double sur le diplôme
JOURNAL D’INFORMATION DE L’UNIVERSITÉ DE TECHNOLOGIE DE BELFORT-MONTBÉLIARD
08 JUIN 2009
97
> dossier
Au sommaire
DES ATOUTS POUR
LA RÉUSSITE PROFESSIONNELLE
¬ L’UTBM lance une formation d’ingénieur en logistique par apprentissage ¬ P. 6
¬ Filière énergie : à chaque ingénieur son approche ¬ P. 7
> édito
A la demande du Ministère, l’UTBM
vient de créer un bureau d’aide à
l’insertion professionnelle. En fait,
depuis longtemps l’établissement se
préoccupait de l’avenir des diplômés. Le
service des relations industrielles et, en
particulier, l’équipe qui gère la mobilité
étudiante sont en première ligne. Le
suivi des stages, l’aide à la rédaction
de CV, le soutien au Congrès industriel,
l’enquête annuelle sur les débouchés, et
bien d’autres activités permettent aux
ingénieurs UTBM de commencer leur
carrière avec le maximum d’atouts.
Il ne faut pas pour autant oublier que
l’atout principal reste la qualité de la
formation. L’ouverture, à la rentrée
2009, d’une nouvelle filière ingénieur
par apprentissage dans le domaine de
la logistique devrait à la fois élargir
notre offre et renforcer nos liens avec le
monde économique.
Pascal Fournier,
Directeur de l’UTBM
Pascal Fournier, Directeur de
l’UTBM, membre de l’Académie des Technologies, vient
d’être promu et nommé Chevalier dans l’Ordre National
du Mérite.
Décret du Président de la République
en date du 15 mai 2009.
> international
---
COUP DOUBLE SUR LE DIPLÔME
Didier Sarrelongue, directeur des projets internationaux de l’UTBM fait le point sur les
doubles diplômes mis en place en septembre 2009 et sur les partenariats avec des universités
étrangères.
« Le développement à l’international est une
fusée à 3 étages. Il faut d’abord développer
nos partenariats avec des universités enseignant en anglais, pour répondre aux attentes
des étudiants. C’est en cours grâce aux efforts
de tous. Cet effort cible principalement la
zone Erasmus, où les modalités sont simples
et le coût faible.»
Le deuxième étage est constitué par les doubles diplômes. Les modalités ne sont pas
exactement les mêmes pour tous les pays
mais l’intérêt de se former à l’étranger est
indéniable. « Etre titulaire d’un diplôme dans
le pays où l’on souhaite s’implanter donne
des ouvertures professionnelles évidentes
car les compétences sont immédiatement reconnues. », poursuit Didier Sarrelongue. Par
exemple au Canada, le diplôme valide des
compétences spécifiques indispensables
pour exercer certains emplois.
La troisième partie de cet ensemble, destiné
à ouvrir encore plus les ingénieurs UTBM
sur le vaste monde, consistera à augmenter l’accueil d’étudiants étrangers dans le
Nord Franche-Comté. Le brassage culturel,
véritable creuset à idées nouvelles sera ainsi
conforté dans l’établissement. « pour ce faire,
nous devons améliorer les conditions d’ac-
cueil. Cela passe par une augmentation de
notre offre utilisant des supports en anglais.
De même nous devons améliorer l’attractivité
de l’UTBM pour les doctorants internationaux
en rendant plus visible la recherche », conclut
Didier Sarrelongue.
> Les destinations « double diplôme »
A condition de comptabiliser trois semestres d’études à l’UTBM, les étudiants pourront partir pour un double diplôme en septembre 2009 à :
> l’Ecole de technologie Supérieure de
Montréal (ETS) au Canada,
> l’Université Polytechnique du Nord
Ouest de la Chine (NPU),
> Cranfield University en Angleterre.
Dès septembre 2010, s’ajouteront
> l’Illinois Institut of Technologie de Chicago (ITT) aux Etats-Unis,
> l’université de Brasov en Roumanie
> le Korea Advanced Institute of science of
technologie (KAIST) en Corée.
Contact > Didier Sarrelongue,
Directeur des projets internationaux
[email protected]
P2 > 08 JUIN 2009
97
> point de vue
«L’IMPLANTATION DE
L’UTBM A MONTBELIARD
EST UNE REUSSITE »
---
Par Pierre Moscovici,
Député du Doubs et Président de la Communauté
d’Agglomération du Pays de Montbéliard.
La création du département EDIM de l’UTBM sur le site des Portes du Jura contribue à la
mutation industrielle du Pays de Montbéliard. La recherche et les enseignements qui y sont
menés, en lien avec le pôle de compétitivité Véhicule du Futur et le tissu de PME, contribuent
à l’attractivité économique.
L’avenir de l’enseignement supérieur dans
une ville moyenne
Le plan Université 2000 lancé il y a 20 ans a
permis d’implanter des campus universitaires dans des villes moyennes. Il y a
aujourd’hui 7 000 étudiants dans l’Aire Urbaine dont 2 000 dans le Pays de Montbéliard. Grâce à son directeur Pascal Fournier,
l’implantation de l’UTBM dans le Pays de
Montbéliard est une belle réussite, essentielle pour l’équilibre social et l’attractivité
économique. Je ne crois pas qu’elle soit
menacée car les moyens restent conséquents. En dehors des grands campus, les
établissements d’enseignement supérieur
doivent développer une stratégie différente
qui passe par le développement de partenariats. Dans le cadre législatif actuel, le
patrimoine immobilier récent et de bonne
qualité de l’Aire Urbaine et du Pays de
Montbéliard en particulier est un point
positif.
L’innovation dans le Pays de Montbéliard
Tout d’abord, nous allons mettre en place
une plateforme technologique nouveaux
véhicules/nouvelles motorisations partagée entre le lycée Viette et l’UTBM. La
proximité, voire l’identité des sites et la
bonne connaissance des acteurs devrait
favoriser les coopérations pour la recherche
et développement de nouveaux prototypes
de véhicules, en lien avec le monde économique. Ensuite nous envisageons la création d’une école de radioprotection
médicale dotée de moyens à même de
mener des projets internationaux, autour
notamment de l’équipe de recherche « interaction rayonnement matière » de l’institut FEMTO-ST. Enfin nous poursuivrons
notre effort sur les nouvelles technologies
multimédia, une des spécificités du pôle
universitaire de Montbéliard, avec par
exemple le développement du web 3.0 ou
web sémantique.
L’UTBM dans le Pays de Montbéliard
Initialement et compte tenu de son
histoire, l’UTBM n’était implantée qu’à Sevenans et Belfort. Aujourd’hui, l’école est
présente à Montbéliard tant pour l’enseignement, avec le département EDIM en
plein développement, que pour la recherche
avec le laboratoire LERMPS et l’équipe ERCOS du laboratoire SeT. L’impact sur le Pays
de Montbéliard est significatif, notamment
en raison des partenariats noués avec des
industriels pour la recherche. Le désir de
diversification économique du Pays de
Montbéliard en sort renforcé. De plus, nous
souhaitons l’épanouissement des étudiants
pour lesquels la CAPM mène une politique
dynamique par la mise à disposition de locaux et le développement de chambres
universitaires de bonne qualité et bon
marché.
L’UTBM et son positionnement en
Franche-Comté dans dix ans
La dimension internationale de l’UTBM doit
se développer sur l’exemple du partenariat
avec la Haute Ecole ARC en Suisse. L’Université de Franche-Comté se rapproche de
l’Université de Bourgogne, tandis que l’Université de Haute-Alsace, très orientée
technologie, a des thématiques proches de
l’UTBM. L’Aire Urbaine peut devenir un trait
d’union indispensable entre ces différents
pôles.
Le développement de l’axe ergonomie, à
mener en lien avec le tissu industriel, me
semble important. Seuls trois professeurs
enseignent dans ce domaine dans l’hexagone et la présence d’une équipe de chercheurs dans le Pays de Montbéliard est un
plus évident. Le recrutement des étudiants
au département EDIM, au-delà des bassins
habituels de l’UTBM et avec une proportion
importante de filles est à conforter.
--- L’AE s’active sur le
campus de Montbéliard
Le nouveau bureau de l’Association des étudiants (AE) de
l’UTBM a pris ses fonctions
en mars. Le maître mot de
leur mandat : bien intégrer
les trois sites, en particulier
les 120 étudiants du département Ergonomie, design et
ingénierie mécanique (EDIM)
à Montbéliard. Car la récente implantation de l’UTBM
à Montbéliard a nécessité
au sein de l’Association des
Etudiants (AE) une nouvelle
organisation.
Trois vice-présidents supplémentaires ont été élus, chacun
ayant à sa charge l’organisation de la vie étudiante sur les
campus de Belfort, Sevenans
et Montbéliard. « Ils ont principalement à gérer les clés,
les salles, les conventions de
locaux, de prêt de matériel et
l’affichage », précise Samuel
Soubeyrand, président de l’AE.
Le site de Montbéliard est
d’ores et déjà largement pris
en compte lors de l’intégration
avec l’organisation d’une journée d’utilité publique et de la
soirée spécialités des régions.
D’autres évènements importants comme le Festival du
Film d’un Jour et la Convention
du Troll penché se déroulent
également à Montbéliard. Le
soutien de la Communauté
d’Agglomération du Pays de
Montbéliard à l’Association
des Etudiants de l’UTBM est un
plus évident pour permettre le
développement des activités.
En savoir plus sur ae.utbm.fr
P3 > 08 JUIN 2009
dossier
97
Arrivé à l’UTBM en Tronc commun, Joris Camponovo a choisi
le département Génie électrique et systèmes de commande
(GESC). « Au cours de mon premier stage, chez Segula, le sujet
traitait des courants porteurs
et des protocoles de communication dans les voitures. »
Des atouts pour la réussite
professionnelle
LES INGÉNIEURS SONT LES MIEUX ARMÉS
POU R AFFRONTER LA PÉRIODE DE CRISE
---
Trois questions à Annick Preux,
Responsable du centre APEC de Franche-Comté à Besançon.
> Comment se porte l’insertion professionnelle des ingénieurs en France ?
Les ingénieurs s’en sortent mieux que les
autres jeunes diplômés de l’enseignement
supérieur et sont en tête dans les recrutements. En ce moment, il y a une tertiarisation de l’emploi des cadres et la dynamique
demeure intéressante au niveau national.
D’après nos enquêtes, croisées avec d’autres
à l’échelon national et européen, les entrepreneurs envisagent une sortie de crise en
2013 avec une augmentation du recrutement des cadres de 16 %. Il serait logique
qu’ils recrutent aujourd’hui des jeunes afin
de les aguerrir pour la reprise du marché.
> Le marché de l’emploi des cadres est-il
bon en Franche-Comté ?
Depuis 20 ans, l’APEC décline chaque année
une enquête de conjoncture dans toutes
les régions. Pour la Franche-Comté,
300 entreprises font partie du panel. La
crise avait déjà débuté lors de la dernière
photographie de la situation en décembre
2008. Dans l’ensemble, le nombre de recrutements de cadres diminue dans la région.
Toutefois, le ratio des entreprises recrutant
des cadres et de celles qui en diminuent le
nombre est nettement meilleur en Fran-
che-Comté qu’en Bourgogne, Alsace ou
Rhône Alpes, ce qui est un point positif.
> Quels sont, selon vous, les atouts du profil
des ingénieurs de l’UTBM ?
Il y a une bonne nouvelle pour eux. Les recrutements ont tendance à se concentrer
dans les secteurs des études et de la recherche et développement (R&D). Or la logique veut que pour la R&D, les jeunes
diplômés soient privilégiés pour leur regard
neuf. C’est rassurant car cela montre que
les entreprises continuent à investir sur
l’avenir et les chiffres régionaux dans ce
domaine sont bien meilleurs qu’à l’échelon
national.
L’UTBM est une école réputée avec des ingénieurs bien formés qui s’intègrent bien
dans les entreprises. Les fonctions occupées
par les ingénieurs à spécialité industrielle
sont à 50 % dans la Recherche et Développement, à 23 % dans les services techniques
et à 13 % dans la production.
En savoir plus sur
http://jd.apec.fr
| PARCOURS |
--- 5 ans et 3 étapes - clés
pour réussir son insertion
professionnelle
Puis Joris Camponovo a intégré la filière «Energie et transport». Il a alors été chef de
projet pour le Challenge de
la Société des Ingénieurs de
l’Automobile (SIA). « Ce fut
une expérience très formatrice
qui comprend la gestion d’une
équipe, la communication,
la recherche du budget sans
oublier la partie technique sur
le prototype électrique Ion-e. »
Il a ensuite rejoint l’Institut de
transport avancé du Québec
(www.itaq.qc.ca), à Saint
Jérôme, pour son projet de fin
d’étude. Cette structure a mis
au point un véhicule d’essai,
modulaire et standardisé pour
la validation de composantes
de transport avancé. « J’ai travaillé sur un banc d’essais pour
moteur électrique et sur une
direction assistée. »
Diplômé en 2008, Joris
Camponovo est actuellement
chez Thalès où il travaille sur
les radars de surface. Il a créé,
avec quelques amis de l’UTBM,
une association baptisée NEW
(New Ecological Ways) qui a
pris contact avec le département GESC en vue de nouer un
partenariat. « Dans une démarche qui allie l’expérimentation
et la pédagogie, nous adaptons un combi VW à la traction
électrique que nous validerons
en concourant au challenge
Bibendum. »
Joris Camponovo,
ingénieur UTBM
en Génie électrique
et systèmes de
commande.
En savoir plus sur
www.new-association.org
P4 > 08 JUIN 2009
97
> dossier
JEUNES DIPLÔMÉS : ANTICIPER SON
INTÉGRATION DANS L’ENTREPRISE
---
--- Profil des ingénieurs
UTBM, chiffres clés 2009
> Situation des diplômés
2008 en mars 2009
Les enquêtes menées auprès des diplômés de l’UTBM permettent de suivre leurs parcours. La
diversité des carrières et des zones géographiques montre l’ouverture d’esprit qui est offerte
aux étudiants, par la diversité et la qualité des enseignements.
Les dix ans de l’UTBM, fêtés lors des portes
ouvertes de janvier 2009, ont été l’occasion
de réaliser une enquête complète sur le
devenir des jeunes ingénieurs. L’école située
dans l’Aire Urbaine Belfort-HéricourtMontbéliard, est marquée par la présence
d’industries dans le secteur de l’énergie et
de l’automobile et la participation au pôle
de compétitivité Véhicule du Futur. L’innovation y a une grande place, y compris pour
les étudiants, dans le cadre de projets de
recherche pour les entreprises.
83,5%
s’ils ne sont pas excellents en anglais. » Le
niveau des étudiants peut considérablement augmenter grâce à des UV spécifiques
d’anglais technique ou d’anglais pour la
communication. « Ces UV permettent d’aller
beaucoup plus loin dans la connaissance de
la langue ». Quel que soit le pays, l’anglais
est indispensable, « c’est la langue du
monde industriel », poursuit Heather Cooper. Pour la vie de tous les jours dans un
pays non francophone et non anglophone,
les étudiants ont un large de choix parmi
les 9 autres langues enseignées à l’UTBM.
9,5% 6%
1%
activité professionnelle
recherche d’emploi
poursuite d’études
autre situation
> Géographie
du 1er emploi
19,5% des diplômés
2006 - 2008 travaillent à
l’étranger
17% jeunes diplômés
débutent en FrancheComté
Une décennie d’évolution
Depuis 1999, l’école a beaucoup évolué. La
fusion de l’ENI de Belfort et de l’IPSé offrait
alors trois formations d’ingénieurs.
Aujourd’hui cinq départements et deux
formations par la voie de l’apprentissage
sont ouverts. Le nombre d’ingénieurs formé
est passé de 270 en 1998 à 474 en 2008, soit
une augmentation supérieure à 75 %, signe
de l’attractivité de l’UTBM. Depuis 1999,
Internet a pris une place considérable pour
la recherche d’emploi et de stage et se
classe au deuxième rang sur le critère de
l’efficacité dans ce domaine. Toutefois, le
moteur essentiel de l’insertion professionnelle se révèle d’année en année être le
stage de fin d’études. Ce dernier assurait
l’emploi de 26 % des diplômés en 1999
contre 39.5 % en 2009, soit une belle progression de 51 %. Les diplômés d’aujourd’hui
se tournent de plus en plus vers l’international, signe qu’ils en ont acquis la capacité
au cour de leur formation.
Indispensable formation en langue
Heather Cooper insiste sur l’importance
des langues dans la formation d’ingénieur.
« Les étudiants qui veulent s’expatrier au
début de leur carrière ne seront pas recrutés
A la direction des relations industrielles,
Heather Cooper aide les étudiants à trouver
un stage à l’étranger. Pour elle, faire un
stage ou un semestre d’étude à l’international est un point clé de la formation
d’ingénieur. « C’est très important qu’ils
puissent partir car cela ouvre des portes
dans leur esprit. Tout devient possible, ça les
libère pour aller plus loin ». A noter que
beaucoup d’étudiants restent dans le pays
d’accueil et participent ensuite à l’accueil
de nouveaux stagiaires de l’UTBM. « Cela
montre le lien fort qui unit ces ingénieurs
avec l’UTBM », conclut Heather Cooper.
> Délai moyen de
recherche d’emploi
• 0,7 mois pour les
diplômés 2008
> Rémunération brute
moyenne au 1er emploi
• 32,6 K€ pour les
diplômés 2008
> Secteurs d’activités qui
recrutent (%)
2
4,5
5
8,5
Entreprises, vous souhaitez
confier une mission à un
stagiaire ?
> ouvrier ( 1mois ) cet été 2009,
> assistant ingénieur ou ingénieur débutant (24 semaines) de
septembre 2009 à février 2010
Contact > [email protected]
BTP
2,5 Matériaux, métallurgie
9
Matériaux, métallurgie
Construction mécanique
Energies, environnement
Electronique, informatique
14,5
8
Automobile
Autres industries
2,5 Banques, assurances
2,5 Télécommunications
11,5
Etudes & conseil
21
9
SSII
Autres services
Source : Direction des relations
industrielles et des mobilités étudiantes
enquête emploi UTBM 2009, en ligne
sur www.utbm.fr
P5 > 08 JUIN 2009
> dossier
--- LE
BUREAU D’AIDE À L’INSERTION PROFESSIONNELLE :
UN ACCOMPAGNEMENT TOUT AU LONG DES ÉTUDES
Philippe Sulten, directeur des relations industrielles et des mobilités étudiantes donne
les clés pour se construire un parcours cohérent, alliant les cours, les stages et les activités
associatives.
L’UTBM offre l’opportunité à ses étudiants
de préparer leur avenir dès le premier jour.
Pour Philippe Sulten, directeur des relations
industrielles et des mobilités étudiantes,
« Se construire un parcours cohérent trace
une voie, visible sur un CV, en vue de son insertion professionnelle ». Le choix des UV
est à la base de toute une démarche validée
par des stages permettant de se confronter
à la réalité des entreprises.
Dès le début de la formation
Le Tronc commun permet de partir en stage
dès la première année après le Bac. Des
ateliers préparent à écrire un CV, des lettres
de motivation ou encore à se présenter lors
d’un entretien. « Ce premier stage est une
occasion unique pour ces futurs cadres,
d’observer la vie d’une entreprise du point de
vue d’un ouvrier. » Puis la présentation du
rapport de stage en travaux dirigés, offre
une belle opportunité d’expression orale en
public.
« Deux filières par apprentissage, ouvertes
aux étudiants de Tronc commun et aux
Bac+2 sont une autre voie d’insertion professionnelle a mentionner», selon Philippe
Sulten.
Construire un parcours cohérent
« Le choix fondamental est celui du département qui marque une première étape dans
la spécialisation du parcours ». Les deux semestres de cours sont coiffés par un stage
avant de se spécialiser dans une filière,
« qui constitue un avantage des Universités
de Technologie ». A l’issue de la scolarité, le
Projet de Fin d’Etudes permet de choisir
entre un centre de recherche ou une unité
de production et de vivre une expérience
interculturelle à l’étranger. « Le choix de ce
stage est extrêmement important car 40 %
des étudiants sont embauchés par leur entreprise d’accueil. »
Des opportunités nombreuses
L’UTBM offre à ses étudiants de nombreuses possibilités pour compléter leur parcours comme le semestre d’étude à
l’étranger, ou la participation à un séminaire sur la création d’entreprise organisé
par l’Université de Franche-Comté. En parallèle, la vie associative au sein de l’Association des Etudiants enrichit
considérablement le CV de ceux qui s’investissent. C’est ainsi que, tout au long de
son passage à l’UTBM, le futur ingénieur
dispose de toutes les clés pour réussir son
insertion professionnelle.
Contact > Philippe Sulten,
Directeur des relations industrielles
et des mobilités étudiantes
[email protected]
Tél. +33 (0)3.84.58.30.96
en savoir plus
---
BUREAU D’AIDE À L’INSERTION PROFESSIONNELLE
La personne ressource du BaIP est Marie-Noëlle Iste, chargée des relations
entreprises à la direction des relations industrielles et des mobilités étudiantes.
Elle organise par exemple le forum d’entreprises lors des soutenances du semestre
de printemps et soutient l’action des étudiants lors du Congrès Industriel en leur
apportant son aide pour les contacts entreprises. Une plateforme Internet, en cours de
construction simplifiera la diffusion des offres de stage, d’emploi ou d’apprentissage
et proposera de l’information générale sur l’insertion professionnelle à l’ensemble
des étudiants.
Contact > [email protected]
97
--- Hygiène et sécurité :
Une initiation de l’APAVE
avant le départ en stage
Etre formé aux normes d’hygiène et de sécurité est primordial pour l’insertion professionnelle et pour l’évolution
de carrière. Benoit Struck, chef
de l’unité formation et responsable de l’unité prévention
de l’agence APAVE de Belfort,
anime une initiation sur les
risques en entreprises, juste
avant le départ en stage des
étudiants. Cette sensibilisation, d’une durée d’une heure
trente, passe en revue l’ensemble des risques rencontrés.
Elle est très importante car
statistiquement, les accidents
sont plus fréquents chez les
stagiaires que chez les salariés
chevronnés.
Au-delà du stage, « Les ingénieurs seront des donneurs
d’ordre en tant que cadres
d’une entreprise. Ils seront
pénalement responsables de la
sécurité de leurs équipes ou des
entreprises sous-traitantes. »
Parfois, Benoit Struck retrouve
des ingénieurs UTBM quelques
années plus tard, lorsqu’il
forme les salariés d’entreprises comme General Electric.
« La petite sensibilisation dispensée pendant leur cursus à
l’UTBM les a mis en garde sur
des questions de sécurité et les
a invités à faire attention. Plus
les étudiants seront formés à la
prévention des risques et mieux
ce sera pour leur avenir. »
P6 > 08 JUIN 2009
97
> dossier
---
DES INGÉNIEURS RÉACTIFS ET ADAPTABLES
Apprentis, en stage ou recrutés dans une entreprise, les ingénieurs formés à l’UTBM sont confrontés au monde professionnel et ses
exigences. Trois entreprises présentes dans l’Aire Urbaine témoignent.
Une forte présence chez Usiduc
Usiduc, une PME familiale d’une vingtaine de salariés, basée à Faverois (90),
est spécialisée dans l’usinage. Son responsable de production, Jean-Yves Balduini est ingénieur UTBM en Ingénierie
et management de process (IMAP). L’entreprise emploie un second ingénieur
UTBM en CDI, un troisième en CDD et
accueille actuellement une étudiante en
projet de fin d’études. « Avoir des ingénieurs dans son effectif est important
pour une PME comme la nôtre qui travaille des produits très techniques. Notre
société est dynamique, en pleine croissance et a besoin de personnels capables
de d’évoluer. La formation de l’UTBM est
bien adaptée, car elle forme des ingénieurs polyvalents. Ils sont bons en informatique, conception et fabrication
assistée par ordinateur, ont un grand sens
pratique et savent s’entourer ».
Un profil apprécié chez VMC et Rapala
Les entreprises VMC-pêche, leader mondial de la fabrication d’hameçons triples
et Rapala France, leader mondial des
leurres artificiels, accueillent régulière-
ment des stagiaires de l’UTBM et ont
recruté dans leurs rangs deux ingénieurs
de l’école.
Stanislas de Castelnau, actuel Président
et Directeur Général de VMC Pêche,
considère que « leur degré d’implication
est très fort et leur compétence technique
de haut niveau. Ils ont un réseau de
connaissances et de relations entre eux
très développé, y compris localement, ce
qui contribue à leur dynamisme. Ces ingénieurs se montrent attachés au produit
et à l’entreprise. Ils sont très réactifs. C’est
important pour s’adapter à l’exigence
d’une PME où nous devons parfois travailler dans des délais très courts ».
Un apprenti ingénieur impliqué chez
PSA Peugeot Citroën
PSA Peugeot Citroën recrute chaque année entre 200 et 300 apprentis en formation Bac + 4 et Bac + 5 sur l’ensemble
de ses sites français. Pour Stéphane Kergaravat, responsable de ce recrutement,
« cela s’inscrit dans la politique sociale du
groupe, avec une volonté d’intégrer, également par ce biais, de la diversité dans le
recrutement. Les apprentis sont plongés
au cœur des préoccupations techniques
du groupe. L’apprentissage accélére à
l’intégration professionnelle et permet de
démarrer sa carrière dans d’excellentes
conditions ».
Mehmet Boyraz est apprenti sur le site
PSA Peugeot Citroën de Sochaux. Il fait
partie de la première promotion d’ingénieurs par apprentissage en génie électrique. Son tuteur, Claude Bourquin
estime que « son intégration au sein de
l’entreprise s’est très bien passée. C’est un
garçon agréable et ouvert qui s’implique
dans la vie de la société avec efficacité et
autonomie. Il s’implique dans la vie de la
société, est autonome, agréable et efficace. Nous avons orienté ses travaux vers
l’automatisme et l’électrotechnique au
sein de l’équipe des Méthode Automatismes centrale. Compte tenu de cette expérience positive, je suis tout à fait prêt à
être le tuteur d’un autre apprenti de
l’UTBM ».
En savoir plus sur www.utbm.fr
[email protected]
L’UTBM lance une formation d’ingénieur en logistique
par apprentissage
---
Le partenariat avec le CFAI du Nord Franche-Comté, l’UIMM et
l’Institut des Techniques d’Ingénieurs de l’Industrie (ITII) a conduit
à créer une nouvelle formation d’ingénieurs par apprentissage, la
seule en France consacrée à la logistique industrielle. « Cela porte à
sept le nombre de diplômes d’ingénieur délivrés à l’UTBM dont deux
par apprentissage », précise Pascal Fournier, directeur de l’établissement. Pour Bruno Lafon, délégué général de l’UIMM Franche-Comté,
« l’apprentissage permet de préparer un diplôme avec une expérience
professionnelle. La logistique prépare aux métiers d’avenir. Il faut lancer cette formation aujourd’hui, afin que les jeunes soient diplômés
pour la reprise ».
par an, lorsque les filières tourneront à plein, l’occasion est belle de
rapprocher l’UTBM des PME », a souligné Yves Bernard, responsable
ITTI de Franche-Comté.
Certaines sociétés de petite taille ont besoin d’un ingénieur mais
n’osent pas franchir le pas. « Avec 300 ingénieurs en apprentissage
En savoir plus sur www.utbm.fr
[email protected]
Christophe Decreuse, directeur du département IMAP explique
que cette formation se rapproche de la filière management et
logistique. La logistique concerne tous les flux, a détaillé Catherine
Fayolle, enseignant-chercheur en IMAP. « Cela passe par le produit,
de la matière première au recyclage, mais aussi par les flux financiers
et d’informations. » Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 juin
pour le premier jury d’admission.
P7 > 08 JUIN 2009
> formation
FILIÈRES ÉNERGIE : À CHAQUE INGÉNIEUR
SON APPROCHE
---
Mécanique et conception d’un côté, Génie électrique et systèmes de commande de l’autre, à
chaque ingénieur son approche de la filière énergie.
L’énergie est un domaine très vaste dans
lequel beaucoup de métiers s’exercent.
« Les industriels de ce secteur avec lesquels
nous dialoguons ont besoin d’ingénieurs
spécialisés en mécanique et conception ou
en génie électrique et systèmes de commande. C’est pourquoi l’UTBM a décidé de
développer plusieurs filières », explique
Pascal Fournier, directeur. Les ingénieurs
formés dans les deux départements exerceront pour les uns en amont dans la
conception mécanique et pour les autres
en aval dans la production d’énergie.
Pour Didier Klein, directeur du département
Mécanique et conception, « Nous proposons
une formation répondant à un besoin estimé
entre 1 000 et 1 200 ingénieurs par an dans
les dix prochaines années ». La filière com-
---
prendra tous les éléments nécessaires à la
conception de centrales de tous type
d’énergie, « avec l’intervention de professionnels du secteur à la fin du cursus, afin
que les étudiants sentent bien les orientations de l’industrie ».
Abdellatif Miraoui, directeur du département Génie électrique et systèmes de
commande, précise que l’assise recherche a
été développée avant la création du contenu pédagogique. « Notre plateforme technique très complète permet l’hybridation de
production énergétique avec des manipulations très pointues pour nos étudiants. » La
filière énergie et environnement comprendra des enseignements sur tous les secteurs
ayant trait à la production et au transport
de l’énergie.
L’INNOVATION EN FORMATION CONTINUE
L’UTBM et la Haute-Ecole de gestion Arc
proposent ensemble un certificat international d’université sur le thème «Innover en
entreprise». Il sera ouvert aux Bac+2 ou
équivalent à partir du mois de novembre
côté français et en janvier prochain côté
suisse. La formation durera 20 jours espacés dans l’année dont six binationaux.
Pour Fabienne Picard, maître de conférence
à l’UTBM et responsable française du certificat, « travailler avec la Suisse est aussi une
manière de regarder au-delà de notre horizon, de se confronter à d’autres environnements, d’autres publics et d’autres cultures
au cours de la formation ».
L’objectif de cette formation, est de montrer
qu’il existe des techniques de créativité.
« On peut facilement se trouver démunis
dans une entreprise lorsqu’il s’agit d’innover.
Utiliser des méthodes et avoir un certain
état d’esprit rend l’innovation accessible à
tous. Il n’y a pas que le génie inventif », explique Olivier Kubli, directeur de la HauteEcole de gestion Arc.
Les cours mélangeront la technique, l’économie, le marketing et d’autres domaines.
Cette formation se terminera par les 24
heures de l’innovation, à l’issue desquelles
un double certificat, français et suisse, sera
délivré.
Contact > Maud Tissot,
formation continue UTBM
Tél. 03.84.58.31.21
[email protected]
97
--- Deux bourses Eiffel
pour des étudiants
internationaux
Une étudiante colombienne,
Mademoiselle Diana Garzon
Moreno et un étudiant libanais, monsieur Mahmoud Dib,
recevront l’année prochaine
la bourse Eiffel. Ces trois dernières années, cinq bourses
Eiffel ont été attribuées à des
étudiants internationaux de
l’UTBM. Toutes ont été proposées par le Département
Informatique. Grâce au versement mensuel de 1181 euros,
qu’ils vont recevoir à partir du
mois de septembre, ces deux
étudiants pourront se concentrer sur leurs études afin de
poursuivre leur cursus dans les
meilleures conditions.
Ce programme de bourses a
été lancé en janvier 1999 par
le ministère des Affaires étrangères et européennes, afin
d’aider les universités française à recruter des étudiants
étrangers. Les établissements
proposent des candidats et
s’engagent à les inscrire ensuite dans la filière définie dans
le dossier. Tous les directeurs
de département peuvent proposer des étudiants pour cette
bourse.
P8 > 8 JUIN 2009
97
--- Festival du film d’un
jour 2009
Le rideau s’est fermé sur la quatrième édition du Festival du Film
d’Un Jour dimanche 24 mai 2009.
Cette édition de ce festival marathon «50 h pour faire un film» a
réuni plus de 90 étudiants venus
de toute la France pour scénariser, tourner et monter un film
de 7 minutes sur le thème : «Je
tourne en rond »
Le palmarès 2009 :
> Chronos d’or
BTS Audiovisuel du Lycée Viette à
Montbéliard - La dernière génération de la cancoillotte
> Meilleur scénario
Equipe mixte - Redtube Zouzou Paris, Annecy et Toulon.
> Prix spécial du jury
École nationale supérieure d’électrotechnique, d’électronique,
d’informatique, d’hydrolique et
des télécommunications - TVn7
- Toulouse
> Meilleure photographie et coup
de coeur du public
Equipe mixte - Babiroussa - Nancy
et UTBM
Retrouvez tous les films sur
ae.utbm.fr/ff1j/
> vie étudiante
---
L’I RRÉSISTI BLE SEMAI N E DES ARTS 2009
Impressionnante, novatrice et audacieuse,
sont les meilleurs qualificatifs que l’on
pourrait donner à cette semaine des arts qui a
transformé le campus de Sevenans en musée
le temps d’une Semaine.
Ce concept unique à l’UTBM a été développé
par deux membres actifs et créatifs de l’association des Etudiants, Clément Christmann et
Nicolas Grenier.
Au programme : expositions de photographies sur le light painting, conférence sur
l’architecture, installation de sculptures des
Bains-Douches, cinéma expérimental au
plafond et concert rock à la poudrière. Pierre
Fraenkel artiste invité de cette semaine a
réalisé le montage d’un photomaton géant
(3x4 m) visible à la Maison des Etudiants de
Sevenans.
Une grande bouffée d’art avant la fin du semestre et la période des examens. Rendez
vous en 2010 pour la seconde édition de la
semaine des arts à l’UTBM.
Ci-dessus - Vénusia, toile de Pierre Fraenkel,
artiste invité de la semaine des arts 2009
utbm 10 ans
--- ROBO-TIQUE ET LA COMPAGNIE
DES BAINS-DOUCHES
Pour la célébration des dix ans de l’UTBM,
une sculpture a été créée par la Compagnie
des Bains - Douches, association montbéliardaise dirigée par Claude Acquard. L’installation en bois est située à l’extérieur des locaux
de Sevenans, du côté de l’accueil. Claude Acquard s’est posé la question : « Comment
s’adresser à de futurs ingénieurs ? Le sérieux de
leurs cursus nous contraint à un contrepoint
ludique ».
Directeur de la publication : Pascal Fournier
Responsable de rédaction : Béatrice Bernard
Rédaction : Manuel Brun - Le Pays
Conception/mise en page : Aline Lusieux
Photographies : Marc Barral Baron, François Jouffroy.
Club Reflex / AE, Istockphoto, www.photo-libre.fr
Diffusion : Catherine Hauser
Impression : Estimprim - Montbéliard
18 000 exemplaires
Université de Technologie
de Belfort-Montbéliard
90010 Belfort cedex
tél. 03 84 58 30 00
[email protected]
www.utbm.fr
Pour la conception, l’artiste a pensé à Frédéric
Nietzsche qui a écrit dans Le gai savoir « La
maturité de l’homme c’est quand il a retrouvé
le sérieux qu’il avait au jeu quand il était enfant » et à Marie Shelley écrivant dans Frankenstein ou le Prométhée moderne « Combien
étrange est la nature de la connaissance ? Elle
s’accroche à l’esprit, lorsqu’elle s’en est saisie,
comme le lichen au rocher. »
La sculpture a été réalisée selon cinq axes de
travail et de recherche, proposés par Claude
Acquard : Frankenstein, la créature échappe à
son concepteur ; Pour atteindre à la connaissance, il faut s’entraider ; Ils viennent de partout et prennent la même direction ; Ceci
n’est pas un mât de cocagne et Il fallait bien
installer un point de rendez-vous.
Robo-tique, l’oeuvre des 10 ans de l’UTBM réalisée
par la compagnie des Bains-Douches à
Montbéliard

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