Résumé « Une saison blanche et sèche », André Brink L

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Résumé « Une saison blanche et sèche », André Brink L
Résumé « Une saison blanche et sèche », André Brink
« Une saison blanche et sèche » de son titre original « White and Dry Season » est un
roman-reportage témoignant de l’Afrique du Sud sous le régime de l’apartheid. Il est écrit
par André Brink et publié en 1979. A sa parution, il a été interdit de publication en
Afrique du Sud, mais il est vite paru à Londres aux éditions WH Allen. Il a été traduit
d’abord en français en janvier 1980 aux éditions Stock, puis vers plusieurs autres langues.
La même année, il obtient le Prix Médicis étranger.
L’histoire tourne autour d’un professeur d’histoire-géographie qui enseigne
dans une école à Johannesburg à l’époque de l’apartheid durant les années 80. Celuici s’appelle « Ben Du Toit », un Afrikaner blanc qui est né en Afrique du Sud. C’est
un homme juste qui est marié et père de deux enfants. Il est aussi membre actif de
sa communauté religieuse, mais en dehors du cercle familial, religieux et de son
travail, il semble éloigné de tout ce qui se passe autour de lui.
Un jour, le gouvernement déclare l'état d'urgence suite à une émeute à Soweto,
des milliers de citoyens noirs sont arrêtés et torturés, même ceux qui n’ont que
onze ans ne sont pas épargnés. L’un des arrêtés, « Jonathan » est le fils de
« Gordon Ngubene », le jardinier de Ben avec qui il s’est lié d’amitié. L’adolescent
est torturé et assassiné. Cette mort inexpliquée éveille les doutes du père qui veut
suivre l’affaire pour connaître les causes de la mort de son fils. Il sollicite donc
l’aide de son ami Ben qui auparavant, s’était engagé à payer la scolarité de ce jeune
garçon qui était très intelligent.
Gordon est arrêté à son tour par la Section Spéciale à cause de sa persistance pour
trouver des réponses concernant la mort de son fils. Torturé jusqu'à la mort, la
police déclare qu’il s’est pendu. Au début, Ben croit à une « mort naturelle », pour
cela, il essaie de réconforter sa veuve « Emily », mais lorsqu’il a entendu à la radio
des nouvelles sur la mort de Gordon le qualifiant de terroriste, il commence à
comprendre ce qui se trame autour de ses concitoyens noirs, ce qui l’incite à
effectuer des recherches pour montrer les débordements du régime de l’apartheid.
Il commence d’abord par rassembler des informations susceptibles de l’aider dans
sa recherche, s’appuyant sur des témoins tels que « Stanley », un chauffeur noir et
ami de Gordon. Au fil des jours, il remarque des choses bizarres telles que la
disparition des témoins ou leur désistement. Pendant ce temps, Ben, convaincu de la
loyauté de la justice, établit un procès contre la Section Spéciale pour rendre
justice aux opprimés. Mais peu à peu, il sent des complots tissés de partout et
malgré, sa détention de preuves concrètes, beaucoup de personnes viennent
témoigner contre son ami « Gordon » ainsi que tous les opposants pour sauver
l’image du régime en place. Il comprend vite alors qu’il ne pourra rien faire contre
l’état.
A l’apogée de son désespoir, il rencontre une belle journaliste qui
s’appelle Mélanie ainsi que son père, Phil Bruwer. Il éprouve vite des sentiments
envers elle car cela arrive exactement au moment où la relation avec sa femme
Susan commence à se dégrader. Il compare les deux femmes et trouve la
différence entre elles : L’une est prête à rester à ses côtés pour défendre la cause
des noirs, l’autre qui est censée l’aider en ces moments difficiles, renonce à lui pour
continuer à vivre au sein de la communauté blanche et selon ses normes.
A la fin, le professeur devient la bête noire de la Section Spéciale qui veut se
débarrasser de lui à tout prix et malgré le support de la journaliste, de son père,
de l’avocat et de Stanley, Ben ne pourra jamais réparer la machine de la justice. Il
est abandonné par tout le monde à part son propre fils « Johan » car tous ceux qui
ont voulu l’aider ont été détruits. Emily se suicide en se jetant sous un train, l’autre
enfant de Gordon a été assassiné, Mélanie est constamment sous surveillance, son
père tombe gravement malade, Stanley disparaît à jamais. Même sa fille est contre
son camp. Celle-ci essaie à tout prix de lui voler les preuves qu’il détient pour les
remettre à la police. Heureusement, il arrive à les cacher où personne n’est capable
de les trouver.
Ben arrive à remettre ces documents de valeurs à temps à un ancien ami journaliste
qui est aussi le narrateur de cet ouvrage et grâce à qui nous sommes en train de lire
cette histoire qui montre l’atrocité du régime de l’apartheid. Quelques jours plus
tard, il est victime d’un horrible accident de voiture. Il est froidement assassiné à
l’instar de beaucoup d’autres concitoyens blancs qui ont dit « non » à la ségrégation
raciale.