Shadi Abosada se joue des ombres... Dans les entrailles

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Shadi Abosada se joue des ombres... Dans les entrailles
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Culture
mercredi 1er mai 2013
Shadi Abosada se joue des ombres... Dans les entrailles multicolores
Exposition À la galerie Artlab*, deux séries de toiles du peintre syrien du « Mirazozo »
Shadi Abosada, l’une réalisée en Syrie, l’autre au Liban où il réside
depuis un an, évoquent le passage de la terreur vers la liberté.
Installation Atterri tel un ovni, sur la place Ajami, sous l’ancien
immeuble de « L’Orient », voici le « Mirazozo », un labyrinthe de
couleurs, un voyage sensoriel réalisé par le collectif Architects of Air,
pour visiteurs en chaussettes.
Maya GHANDOUR HERT
Des ombres inquiétantes nimbent les huiles de 2009 (140 x 180
cm).
Zéna ZALZAL
Au pays de cet artiste, les
murs ont des oreilles et les
ombres y rodent menaçantes. Leur présence suspecte
se dessine partout, envahissante, inquiétante, maléfique.
Glissant le long de remparts
décatis, interférant entre deux
personnages, s’incrustant dans
des lieux vides, des espaces
désertés, suintant une atmosphère de malaise, de désolation et de peur, ces ombres
hantent les toiles de Shadi
Abosada. Ce peintre trentenaire, qui a quitté l’enfer syrien il y a un an, représentait
ainsi, entre 2009 et 2011, de
manière subreptice, ce sentiment oppressant, cette chape
écrasante qui dominait toute
une population !
Comme pour défier ces présences tapies partout, Shadi
Abosada les peignait sous
forme d’ombres folles. Surdimensionnées, toutes en faux
contours et directions contraires à la réalité... Et il les inscrivait, de manière récurrente,
voire obsessionnelle, dans ses
techniques mixtes (essentiellement un mélange d’huile
et de cendres) de grand format, traitées en camaïeu de
couleurs sourdes, grises et
jaunâtres.
Enveloppant, dans l’une de
ses toiles, la silhouette d’un
peintre devant son chevalet
(a priori son autoportrait) de
l’ombre, gigantesque, d’un
visage en profil. Dessinant,
dans une autre, un être fantomatique se réfléchissant sur
un mur auquel sont accolées
deux chaises vides séparées
par une petite table. Faisait
jaillir, d’une troisième, une
ombre roulant à bicyclette, le
long d’une enceinte décatie,
Shadi Abosada matérialisait
Des représentations plus joueuses dans les mixed-médias de
2013 (120 x 100 cm).
ainsi, dans ses peintures réalisées en Syrie, un désarroi diffus. Et exprimait un nihilisme
collectif sous-jacent...
Une période libanaise
plus détendue
Changement de ton, de registre et de palette de couleurs
dans la série de toiles peintes
au Liban (majoritairement en
2013). Comme si il s’en dégageait une « respiration » plus
détendue ! Car si le thème des
ombres reste omniprésent, il
est traité de manière plus légère, ludique et colorée. Et
pour cause, sur des fonds nettement plus lumineux, dominés par différentes nuances de
blanc, Shadi Abosada peint (à
l’acrylique rehaussée de matières diverses) des gambettes
de jeunes femmes gansées de
longs bas à rayures, hissées
sur un banc, sur la pointe des
pieds, comme pour épier par-
dessus un muret. Avec toujours leurs ombres – celles des
paires de jambes – posées à
leurs côtés.
Dans d’autres compositions,
il fait jouer les chats avec leurs
ombres, les chaises avec leurs
reflets, les cyclistes avec ceux
de leurs vélos...
Bref, dans sa période libanaise, la peinture de Shadi
Abosada semble s’affranchir
des ombres inquiétantes du
passé pour s’ouvrir à la fantaisie et se nimber d’un joli souffle de liberté...
Réunies sous l’intitulé « Shadow of a Shadow » (L’ombre
d’une ombre), ces deux séries
retracent ainsi le parcours d’un
artiste à découvrir... Jusqu’au
11 mai, chez Artlab.
*Gemmayzé, rue Gouraud.
Horaires d’ouverture : du mardi
au samedi, de 10h à 13h et de
15h à 19h. Tél. : 03/244577.
À tiers chemin entre une
sculpture, un gros ballon
gonflable et un luminarium,
le « Mirazozo » offre, à partir
d’aujourd’hui, un parcours lumineux et coloré aux passants
des Souks de Beyrouth. Un labyrinthe de toile, entièrement
conçu à la main, dans les ateliers de Nottingham, qui fait
voir à ses visiteurs de toutes les
couleurs. Des couleurs obtenues uniquement grâce à la lumière naturelle (pour le jour)
qui filtre à travers le vinyle très
fin et grâce à des projecteurs
la nuit car il est ouvert jusqu’à
22h.
Une vingtaine de modules
et cinq dômes colorés le composent. Il mesure 55 mètres de
long et 30 mètres de large. Sa
hauteur atteint les 10 mètres
au milieu. Il doit être dégonflé
chaque nuit pour être remonté
le lendemain.
L’architecte du « Mirazozo »
et fondateur de Architects of
Air, Alan Parkinson, a réalisé,
depuis 1992, 22 structures. Le
« Mirazozo » porte le numéro
18. Son nom est en référence
à sa fille Zoé. Parkinson ne
se considère pas comme un
artiste. « Mon travail se situe
plutôt dans le domaine de l’ingénierie esthétique. »
Il dit s’être lancé dans la
construction des structures
gonflables à la suite d’un travail réalisé avec des prisonniers
faisant des projets communautaires avec des handicapés
dans sa ville natale, Nottingham. « La structure gonflable sur laquelle on travaillait
avait besoin de rapiècement,
alors mes volontaires s’y sont
mis et c’est ainsi que les premières structures esthétiques
sont nées. Au fil du temps,
ces objets purement fonctionnels ou ludiques ont remporté
un succès de la part du grand
« Mirazozo », un ovni gonflable, un bête à multitêtes, place Ajami.
public. » Il s’est alors attelé à
explorer l’étendue des possibilités qu’offrent les pneumatiques pour optimiser la beauté
des couleurs et des lumières à
l’intérieur du luminarium.
Le visiteur (qui doit quand
même débourser 12 000LL
par adulte et 7 000 LL pour les
étudiants) est invité à retirer
ses chaussures avant d’être englouti par le « monstre ». Une
fois dedans, il peut déambuler
à sa guise, s’asseoir, s’allonger,
méditer, se faire photographier, baigné de la lumière
naturelle, changeant, au gré de
la procession, entre le bleu, le
rouge l’orange ou le vert et les
variations entre elles, offrant
des nuances de turquoise,
mauve, rose... À chaque dôme
ou tunnel, son univers, sa couleur. Un parcours poétique,
propice à la médiation, rythmé
par une musique zen composée par David Bickley.
Le Mirazozo est, selon son
auteur, d’inspiration orientale,
À l’intérieur du luminarium où la lumière éclate comme un
prisme multicolore. Photos Michel Sayegh
« j’avais en tête les souks en
Iran, avec leur structure modulaire », précise l’architecte
On y retrouve donc des éléments de l’architecture islamique, mais aussi des solides
d’Archimède et des cathédrales
gothiques, bien que l’intérieur
ressemble plus au ventre d’une
baleine ou à un vaisseau spatial et l’extérieur à un château
gonflable bondissant. Quoi
qu’il en soit, le Mirazozo qui a
été monté dans une trentaine
de pays, et visité par quelque 2
millions de curieux, est visible
à Beyrouth jusqu’au 9 mai, de
12h à 22h.
La nouvelle vague libanaise illumine les écrans
du Festival du film oriental de Genève
Cinéma Après une centaine de projections et la venue au bord du lac Léman d’une cinquantaine d’invités,
le Festival international du film oriental de Genève vient d’éteindre ses projecteurs. Au rang des bonnes
nouvelles pour le cinéma libanais, onze œuvres présentées à un public charmé par tant de découvertes
épicées et une mention spéciale remise à Joe Bou Eid pour « Tannoura Maxi ». Retour en images.
Pour sa 8e édition, qui s’est
déroulée du 12 au 21 avril,
le Festival international du
film oriental de Genève (Fifog) a présenté une centaine
de films à un public genevois
de plus en plus séduit par les
sonorités et les images reconstituant une culture multiple et
bariolée, l’Orient sous toutes
ses coutures. Ils étaient ainsi
plusieurs milliers à s’intéresser
aux thématiques du moment
qui se sont arrêtées sur la résistance par l’humour et par la
musique, ainsi que sur le rôle
des femmes dans les récentes
révolutions arabes.
Le Liban, onze fois
Mais cette édition 2013 a
Agenda
Cinéma
Premières visions
Pain and Gain de Michael Bay,
avec Mark Wahlberg et Dwayne Johnson. Un gang de bodybuilders, dopés
aux anabolisants, s'est rendu célèbre
entre décembre 1999 et janvier 2000
par ses multiples vols, enlèvements et
■
Pour connaître les horaires du
circuit Empire, appeler le 1 269.
Planète Abraj
01/292 192
PLANÈTE St-Élie
04/406 706
Grand Cinemas
ABC Achrafieh
01/209 109
Grand Cinemas
ABC Dbayeh 04/444 650
Grand Concorde 01/343 143
Grand Las Salinas 06/540 970
Grand Saïda Mall 07/723 026
CinemaCity
01/899 993
Métropolis Cinéma01/204 080
KASLIK
09/912 503
À voir absolument À voir
À voir à la rigueur
Ne pas se déranger
Pas vu
★★★
★★
★
❍
■
également bien vibré devant
les accents du cinéma libanais,
avantageusement placé sous
les feux de la rampe. « Le cinéma libanais produit de plus
en plus d’œuvres de qualité
et il était logique de lui faire
la part belle », explique Tahar
Houchi, directeur artistique
du festival. « En visionnant les
films, nous avons découvert
des œuvres particulièrement
abouties, commente Zahi
Haddad, directeur de l’agence
de relations publiques Z Link,
en charge du programme libanais pour la troisième année
consécutive. Nous accueillons
ainsi une nouvelle génération
de réalisateurs qui déboule sur
les écrans avec une étonnante
maturité : une technique maîtrisée associée à des sujets captivants, parfois inédits et toujours pleins d’espoir. »
Ainsi, onze documentaires,
courts et longs-métrages (voir
encadré) ont filmé tous les
thèmes pour offrir un pays en
pleine mutation : le quotidien,
les rêves d’avenir, l’innocence
exaltée, pour emmener le
spectateur à Beyrouth et sur les
routes du pays en quête d’identités. L’amour, la famille et la
mémoire étaient également de
la partie parce que, sans eux,
rien ne serait possible. Désincarnée, la guerre n’était, quant
à elle, plus une actrice, mais
une époque, une toile de fond
sur laquelle étaient projetés
des personnages qui se souviennent avec émotion de leur
enfance, de leurs parents, de
leur culture.
Sérieuse ou taquine, cette
sélection 2013 a parlé plusieurs langues, qu’il s’agisse de
la comédie, du drame, de la
recherche historique ou d’une
démarche plus personnelle.
Sans tabous, elle a essayé de
tout dire et posé les bonnes
questions à elle-même et à ses
contemporains. En ouvrant
les débats, elle s’est donné et
s’est émancipée pour s’envoler vers des horizons toujours
plus libérés. Décomplexés.
Pour présenter le Liban et un
travail artistique toujours plus
riches de leur variété et de
leurs différences. Et, à l’heure
des récompenses, Tannoura
Maxi, réalisé par Joe Bou Eid,
s’est vu décerner une mention
de soutien pour saluer « la liberté artistique dont il a fait
preuve ».
meurtres. Inspiré d’une vraie histoire,
le film est musclé. Grand Cinemas ABC
Salinas/Concorde/Saïda Mall, Planète Abraj/
City Complex Tripoli, Cinemall.
Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, CinemaCity,
Empire Dunes/Galaxy, Espace, Cinemall
En salle
■
Butler. Film d’action. Lorsque la
Maison-Blanche est assiégée par des
terroristes nord-coréens (ça change des
Arabes), que reste-il à faire ? CinemaCity,
Achrafieh/Dbayeh/Las Salinas/Concorde/
Saïda Mall, CinemaCity, Empire Dunes/
Première/Galaxy, Espace, Planète Abraj/City
Complex Tripoli, Cinemall
Scary Movie 5 de Malcolm D.
Lee, avec Ashley Tisdale. Un jeune
couple emménage avec son bébé
dans une maison où semblent se
manifester d’étranges phénomènes.
Selon le même principe ennuyeux.
❍
Planète Abraj/City Complex Tripoli, Grand
Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Las Salinas/
Concorde/Saïda Mall, CinemaCity, Empire
Dunes/Première/Galaxy, Espace, Cinemall
Stocker Film d’horreur de Park
Chan Wook, avec Nicole Kidman.
■
CinemaCity, Empire Dunes/Première/Galaxy,
Espace, Grand Cinemas ABC Achrafieh/
Dbayeh
The big wedding de Justin
Zackham, avec Robert de Niro et
Katherine Heigl. Don et Ellie ont
divorcé depuis longtemps mais, pour
le mariage de leur fils adoptif, ils sont
obligés de former un couple uni. Le
mariage s’annonce explosif. CinemaCity,
★
Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace,
Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Las
■
Abou Keyss Film libanais. Cinemall
★★★ Amour de Michael Haneke,
avec Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva. Quand deux octogénaires
font face à l’épreuve de l’amour. Un
très beau film, mais dur. Métroplis Empire
Sofil
Betroit Film libanais de Adel Serhan, avec Darine Hamzé et Christine
Solomon. L’histoire de trois couples
dont la vie se trouve imbriquée l’une
dans l’autre. Cinemall
★★ Blind IntersectionS (Ossit
sawani) de Lara Saba, avec Carole
el-Hajj et Alaa’ Hammoud. Il suffit de
quelques secondes pour que trois destins parallèles se rencontrent. Un bon
film libanais à ne pas rater. Métropolis
■
Empire Sofil
★★ Croods (3D) En sortant de
leur caverne, les Croods prennent
conscience que s’ils n’évoluent pas...
ils appartiendront à l’histoire. Un beau
film animé de Chris Sanders, avec
Nicolas Cage et Emma Stone. Grand
Evil Dead de Fede Alvarez, avec
Jane Levy. Mia se rend dans une cabane isolée en compagnie d’un groupe
d’amis. Là, la découverte d’un « Livre
des morts » les plonge dans l’horreur.
CinemaCity
GI Joe, Retaliation Film d’action
de John Chu, avec Bruce Willis. Comment rater un film de cet acteur même
s’il n’est pas transcendant ? Grand Saïda
■
Mall, CinemaCity, Empire Galaxy, Cinemall,
Planète Abraj
★★★ Jurassic Park (3D) de Steven
Spielberg, avec laura Dern et Jeff
Goldblum. Vingt ans après sa première
sortie en salle, il revient en 3D. Impressionnant. Planète Abraj
★★ Oblivion de Joseph Kosinski,
avec Tom Cruise et Morgan Freeman.
Sur une planète Terre devenue méconnaissable, la confrontation d’un
homme avec son passé va le mener
sur le chemin de la rédemption... Grand
Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/
Las Salinas, Planète Abraj, CinemaCity/Empire
Dunes/Première, Espace, Cinemall
★★ Olympus has fallen d’Antoine
Fuqua, avec Aaron Eckhart et Gerard
Table ronde
En marge de ce scénario
quasi idyllique, trois réalisateurs invités par le Fifog se sont
retrouvés, à la librairie arabe
L’Olivier, pour une rencontre
avec le public durant laquelle
ils ont témoigné des difficultés
qu’ils expérimentent dans leur
travail. Soulignant la vivacité
cinématographique libanaise,
Lara Saba (Le temps d’une
seconde), Joe Bou Eid (Tan-
Espace, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/
Concorde, Cinemall
The Call de Brad Anderson, avec
Halle Berry. Une opératrice d'un poste
de police reçoit un appel téléphonique d'une adolescente menacée par
un tueur... Grand Cinemas ABC Achrafieh/
❍
Dbayeh/Concorde, Planète Abraj, CinemaCity,
Cinemall
The Host Film de SF d’Andrew
Niccol, avec Saorise Ronan et Jake
Abel. L’amour pourra-t-il sauver un être
qui refuse d’être possédé par un esprit
maléfique ? Grand Saïda Mall, Planète Abraj/
noura Maxi) et Daniel Joseph
(Taxi Balad) ont ainsi déploré
le manque de fonds publics
et rappelé la course haletante
aux aides internationales et
au mécénat dans laquelle ils
doivent continuellement s’engager. Au-delà d’une censure
parfois incompréhensive mais
inévitablement modérée par
l’accès aux nouvelles technologies, ils ont également regretté
les effets de certaines mentalités : « Il arrive que l’on nous
coupe l’herbe sous les pieds en
considérant nos films comme
trop locaux ou en les mettant
en compétition avec les blockbusters américains. »
Mais la flamme demeure,
avec « une nouvelle génération
sa famille. CinemaCity, Empire Première/
Galaxy, Grand Concorde.
N.B. : Les programmes ci-dessus sont
donnés sous toute réserve.
CONCERT
AUB Spring concert : St-John
passion à l’AUB à 19h00 les 1er et 2
mai. Tél. : 01/350000.
CINé-CLUB
■
City Complex Tripoli
Contemporary Italian cinema :
Scialla (Easy) de Francesco Bruni
au Métropolis Sofil à 20h00. Tél. :
01/204080.
★★★ The Lebanese Rocket Society
Expos
Sofil
Luminarium Mirazozo à la Plateforme des Souks de Beyrouth jusqu’au 9
mai. Tél. : 76/936966
Georges Akl : Espoir à la galerie
Edouardo Daher Sahel Alma jusqu’au 10
mai. Tél. : 09/639128
Sadik Jaafar : Harmony of
light à la galerie Chahine près
cinéma Concorde jusqu’au 18 mai. Tél. :
Un documentaire de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige qui, tout en
relatant un fait réel ayant eu lieu dans
les années soixante, incite les Libanais
à accomplir leurs rêves. Métropolis Empire
★★ The Place Beyond The Pines de
Derek Cianfrance, avec Ryan Gosling
et Eva Mendes. Un cascadeur devient
braqueur de banques pour faire vivre
Les jeunes cinéastes libanais en compagnie de Zahi Haddad.
La sélection libanaise
Longs-métrages
– Le temps d’une seconde :
Lara Saba
– Tannoura Max : Joe Bou Eid
– Taxi Balad : Daniel Joseph
– Chaque jour est une fête :
Dima el-Horr.
Pascale Abou Jamra
– Saudade : Yasmine
Ghorayeb
– Derrière la fenêtre : Nagham
Abboud
– À Baalback : Samir Syriani
– Aftermath : Wissam Tanios.
Documentaires
– Marcedes : Hady Zaccak
– Jasad and the Queen of
Contradictions : Amanda
Homsi-Ottosson.
Mention spéciale
– Sous le drapeau, Esmaeel
Monsef.
Mentions de soutien à trois
films, dont Tannoura Maxi de
Joe Bou Eid, pour souligner la
liberté artistique dont ils ont
fait preuve.
Courts-métrages
– Derrière moi les oliviers :
de cinéphiles qui est en train
de naître », et encourage les
réalisateurs à poursuivre leur
démarche artistique, si salutaire pour eux-mêmes et tous
ceux qu’elle éclaire.
01/346522
Philippe Farhat : What Else à la
galerie Zamaan rue Sadate fin Hamra
jusqu’au 4 mai. Tél. : 01/745571
Fatat Bahmed : That is life à la
galerie d’art Orjowan imm. Nisreen rue
Safarat face à Mayadeen TV jusqu’au 15
mai. Tél. : 76/703572
Hoda Baalbaki : Paradis
d’ailleurs à la galerie Alwane Saifi
Village jusqu‘au 8 mai. Tél. : 01/975250
Malgorzata Pasko : Cœur de
nuit, clair de jour à la galerie
Alice Mogabgab imm. Karam Achrafieh
jusqu’au 18 mai. Tél. : 03/210424
Nawar Haedar et Yasmen Yousef
à la galerie Art on 56th Youssef Hayek
Gemmayzeh jusqu’au 11 mai. Tél. :
01/570331
Fadi Yazigi : Is it time to tell ? à
Smogallery rue Sénégal La Quarantaine
jusqu’au 17 mai. Tél. : 01/572202
Shadi Abosada : Shadow of a
shadow à Artlab rue Gouraud imm.
Rmeil jusqu’au 11 mai. Tél. : 03/244677
Pellicula à la galerie Janine Rubeiz
Raouché imm. Majdalani jusqu’au 12
mai. Tél. : 01/868290
Video Vintage 1963-1983 au Beirut
Art Center Jisr el-Wati Adlieh jusqu’au 27
juin. Tél. : 01/397018
Profiles : collecting art in
Lebanon à l’AUB Art Gallery jusqu’au
24 août. Tél. : 01/350000 ext. : 4345
Talal Aghbashian : Blind finds
à the Running Horse La Quarantaine
jusqu’au 4 mai. Tél. : 01/562778
Lamia Joreige : Records for
Uncertain Times à la galerie Art Factum jusqu’au 30 mai. Tél. : 01/443263
Ginane Makki Bacho : Afterimage à la galerie Ayyam rue Zeitouni
Beirut Tower jusqu’au 31 mai. Tél. :
01/374450
L’Insondable surface à l’Institut
français de Beyrouth jusqu’au 18 mai.
Tél. : 01/420205
Rayyane Tabet : The Shortest
distance between two points à
la galerie Sfeir Semler La Quarantaine
imm. Tannous jusqu’au 20 juillet. Tél.:
01/566550.
Théâtre
ossa kbiré à l’hôtel Monroe à
21h30. Tél. : 03/217062
Comedy Night au Playroom à
Zalka près Mobilitop à 21h30. Tél. :
70/757500.

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