Grande histoire et petites histoires de l`Association des Amis de la

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Grande histoire et petites histoires de l`Association des Amis de la
Grande histoire et petites histoires de l’Association des Amis de la Radiesthésie
I : de sa création à la deuxième guerre mondiale
Deux événements semblent être les facteurs de déclenchement du renouveau du mouvement
sourcier ainsi que, par la suite, de la création de l’Association des Amis de la Radiesthésie.
En 1913, à Paris, a lieu un congrès de psychologie expérimentale auquel Henri Mager, géographe,
ingénieur hydrologue, qui connaissait les organisateurs put adjoindre quelques sourciers
expérimentés venus de nos provinces, tels messieurs Probst, Pelaprat, l’abbé Mermet...
A l’époque on considérait l’art des sourciers comme un phénomène inexplicable provenant sans doute
d’un don se rapprochant de ceux des voyants et des médiums.
Henri Mager confia à Armand Viré, docteur ès sciences, directeur du Laboratoire de Biologie
Souterraine au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, le soin d’organiser et de contrôler les
expériences confiées aux sourciers.
Scientifique, Armand Viré avait à l’égard des sourciers une certaine méfiance. Les expériences de
recherches d’eau, de cavités et de masses métalliques enfouies donnèrent des résultats concluants.
A la suite de ces résultats Henri Mager publia plusieurs volumes sur l’art des sourciers, dont « Les
Sourciers et leurs Procédés ». Devenu lui-même sourcier, il étudia cette science nouvelle et mit au
point une méthode de détection basée sur les couleurs.
Quant à Armand Viré, lui aussi se découvrit des dispositions telles qu’il deviendra quelques années
pus tard président de notre Association.
Et, la première guerre mondiale ayant arrêté toute activité, en 1926, les 17 et 18 juin, à l’Hôtel des
Sociétés Savantes à Paris, un congrès psychique international comprenant une section de sourciers.
Y assistèrent notamment Henri Mager, Armand viré, Henry de France père, le professeur Bosset,
professeur à l’école des ingénieurs de l’université de Lausanne, monsieur Darder Pericas, professeur
de géologie à l’institut de Tarragone, monsieur Jean Roger, sourcier venu des Pyrénées orientales, le
docteur Jules Régnault de Toulon amené à l’étude des procédés des sourciers par celle de la
méthode Abrams…
On s’aperçoit qu’avec ces manifestations, il existait un renouveau du mouvement sourcier et qu’un
désir de voir se créer une association s’imposait afin que les gens ne restent pas isolés et puissent
progresser. Cela se concrétisera à la fin de l’année 1929.
L’Association des Amis de la Radiesthésie a été créée à Lille le 29 décembre 1929 par l’abbé Alexis
Bouly, curé de Condette et d’Hardelot Plage, département du Pas de Calais, suite à la demande
d’amis lillois, et plus particulièrement de Léon Delattre et Théo Gravez qui assistaient à ses
conférences et demandaient la création d’une association pour l’étude et le développement de la
radiesthésie. Son siège social se situait 91 rue de l’Hôpital Militaire à Lille.
Des noms prestigieux figurent parmi ses membres fondateurs : Edouard Branly, inventeur de la TSF,
et d’Arsonval, membres de l’Institut; Deslandes, membre de l’Académie des Sciences, l’abbé Mermet,
« Prince des Sourciers », le vicomte Henry de France père, le docteur Foveau de Courmelles, doyen
des radiologues français, etc…
Président fondateur, l’abbé Bouly demanda à Henry de France père de venir présider la séance
d’inauguration qui eut lieu à l’hippodrome de Lille le 29 janvier 1930, où l’abbé fit une conférence
devant plus de 500 personnes, ce qui valut un afflux d’adhésions à l’association.
L’abbé Bouly, premier radiesthésiste de France, puisque inventeur, dans les années 1920, du mot
radiesthésie avec son ami l’abbé Bayard, était un sourcier très connu pour ses recherches d’eau.
C’est lui qui trouva de l’eau douce aux îles Canaries qui permit l’expansion de leurs cultures de
bananes et de primeurs, il se rendra trois fois dans ces îles. De même en 1918, le service de
déminage de l’armée lui demanda de détecter les obus non éclatés de la première guerre mondiale
sur le champ de bataille de Bailleul dans le Pas de Calais. Cela lui vaudra d’être décoré de la légion
d’honneur en 1950 pour services rendus à la nation.
Très pris par ses nombreuses activités, l’abbé Bouly abandonna la présidence de l’association
quelques semaines après cette réunion inaugurale. Il fit élire à sa place le vicomte Henry de France
père, qui fut le premier à publier une revue mensuelle de radiesthésie entre octobre 1930 et 1940 :
« la Chronique des Sourciers ». Suite à une conférence, il fut même chargé d’un cours de radiesthésie
à l’école militaire des officiers de Versailles. Lui-même habitant loin de Lille ne pouvait pas faire grand
chose pour le développement de l’association, il confia l’essentiel de sa gestion à son vice-président,
Léon Delattre et à son secrétaire général Gustave Frealle, ingénieur des mines.
Fin 1930, l’AAR compte 160 adhérents, et c’est en décembre que paraît le premier bulletin de
l’association. Enthousiaste, ayant un passé de journaliste, Henry de France trouve que le titre
Association des Amis de la Radiesthésie est très bon. Voici son opinion : «Radiesthésie, le mot
proposé par l’abbé Bouly et signifiant perception des radiations a la qualité d’englober tout ce dont
s’occupent les sourciers, eau, minerais, maladies et même pas mal d’autres choses … Quant aux
Amis, c’est une trouvaille, cela permet de faire appel à quantité de gens qui ne sont nullement
sourciers, mais qui s’intéressent d’une manière plus ou moins lointaine à notre art ».
En 1934, Armand Viré, ancien directeur du laboratoire de biologie souterraine du Muséum d’Histoire
Naturelle à Paris devient président. Très actif, il organisera de très nombreuses sorties et expériences
de terrain au sein de l’association. Géologue, spéléologue, il devint un sourcier réputé, découvrant un
atelier de faux monnayeurs datant de la Fronde. Pendant la première guerre mondiale, il repéra sur le
front de l’Artois, sous les obus, de nombreuses cavités qui permirent d’abriter les blessés; il trouva
même dans une de ces cavités un magot d’or caché par un marchand de vin venu fournir les poilus. Il
permit aussi la découverte de nombreuses salles inconnues dans les grottes de Lacave en compagnie
de l’abbé Mermet. Fin 1934, l’association compte 1850 adhérents,
L’abbé Alexis Mermet, « prince des sourciers », succède à Armand Viré pour l’année 1935,
l’assemblée générale de 1934 ayant décidé que les mandats deviendraient annuels. L’abbé Mermet
est alors au faîte de sa popularité, son livre « Comment j’opère » publié en 1932 en est déjà à sa
ème
troisième édition, il est connu et respecté dans le monde entier. L’objectif est d’atteindre le 2000
membre dans l’année. Le bulletin est tiré à 2000 exemplaires et est expédié dans 25 pays.
Tout comme l’abbé Bouly, l’abbé Mermet n’était pas très satisfait du mot radiesthésie pour désigner le
renouveau de cet art millénaire. Voici d’ailleurs ce qu’il en disait : « D’abord, ce mot prend place, par
ses deux premières syllabes, à côté d’une quantité d’autres mots qui commencent de la même
manière et qui ont comme racine les deux syllabes, radi, qui viennent du latin radius, rayon, tels :
radiographie, radiologie, etc… Puis on a cherché un mot qui traduise la perception du rayon et on l’a
trouvé dans la langue grecque, c’est aisthesis, qui veut dire sensibilité. Donc la Radiesthésie c’est la
faculté de percevoir les rayonnements des corps, et radiesthètes, ou radiesthésiens, ou encore
radiesthésistes, ceux qui possèdent cette sensibilité… J’avoue que le mot est un peu long et d’une
prononciation pas très facile, mais, faute de mieux pour le moment, l’on a du moins trouvé
l’expression adéquate qui répond à l’objet d’une science qui veut s’occuper des ondes et des
radiations des corps».
Ces années sont des années d’euphorie et de croissance exponentielle pour l’association qui voit en
peu de temps le nombre de ses adhérents passer de 130 à plus de 1800. Du fait de cet
accroissement d’adhérents, dont de nombreux parisiens, une permanence est ouverte 105 boulevard
ème
de Magenta, dans le 10
arrondissement, près de la gare du Nord à Paris dès 1932.
Les créations des sections se multiplient, et c’est l’époque des conférences dans toute la France et
même à l’étranger, Suisse, Belgique, Italie… Les congrès se suivent : 1932, 1933, 1934, 1935…
La presse s’empare du sujet, tous les grands périodiques et quotidiens publient des articles sur la
radiesthésie, ses applications s’étendent à tout, une section médicale regroupant plus de 200
médecins, pharmaciens, vétérinaires, et dentistes est créée au sein de l’AAR.
Un développement si rapide pose souvent quelques soucis de gestion, ce fut le cas pour l’AAR, les
tournées de conférences ainsi que l’édition du bulletin font que l’association manque cruellement de
trésorerie; en 1935, c’est en fait son président, l’abbé Mermet, qui, par ses avances de fonds permet à
l’AAR de se maintenir financièrement; il fera même un don de 5000 francs de l’époque à l’association
sur les sommes dues. Malgré ces difficultés, il est décidé rémunérer le secrétaire général.
C’est aussi l’époque des premières attaques contre la radiesthésie, en mars 1935, le docteur Rendu,
qui passera sa vie à organiser des expériences vouées à l’échec lui permettant d’affirmer que « la
radiesthésie est un art plus ou moins inconscient d’abuser de la crédulité humaine », fait appel aux
sourciers dans l’hebdomadaire la Vie Catholique, pour un concours relatif à la découverte de trésors
enfouis. Notre président, l’abbé Mermet, publiera immédiatement une mise en garde à l’encontre de
ce type d’expériences.
En 1936, c’est le docteur Foveau de Courmelles, doyen des radiologues de France, qui est élu
président. Le bureau décide réduire momentanément le train de vie de l’association en supprimant
les conférences en province. Malgré cela les difficultés s’accumulent, faute d’argent, seuls quatre
bulletins seront publiés au cours de cette année, en janvier, février, mars et avril. Le siège social est
transféré 105 boulevard de Magenta à Paris. A l’encontre des statuts, une activité commerciale privée
est créée dans les locaux de l’association, la « Librairie de la Radiesthésie ». Le président et son
bureau n’arrivent pas à inverser la tendance, certains adhérents ne renouvellent pas leur cotisation.
En janvier 1937, la crise éclate au grand jour, l’association est pratiquement en cessation de
paiement, on parle même de dissolution !! Afin de redresser la situation, il est fait appel à maître
Charles Brouard, avocat à la cour d’appel de Paris, radiesthésiste émérite et depuis plusieurs années
conseiller juridique de l’association. Il prend la présidence d’un nouveau bureau chargé de remettre
l’association sur ses rails en réduisant les frais et en comblant la dette. Sept bulletins seront publiés
au cours de cette année. Le 17 septembre, avec le décès de l’abbé Mermet, le monde de la
radiesthésie est en deuil.
L’assemblée générale de janvier 1938 fait ressortir un redressement de l’association, le nouveau
président, le colonel Ridoux, peut envisager l’avenir sereinement. Versé dans les recherches sur le
magnétisme et la lumière, il fut aussi l’inventeur d’une sorte de « pré-radar » qu’il dut détruire lors du
congrès de Liège, en 1939, à la veille de la guerre devant le trop grand intérêt que certains lui
portaient. Afin d’éviter les problèmes passés, de nouveaux statuts sont adoptés. L’association
organise en novembre un congrès de radiesthésie biologique présidé par Henry de France père,
réunissant nombreux médecins. Le bulletin paraît régulièrement. Un arrangement financier est trouvé
avec les héritiers de l’abbé Mermet.
Le colonel Ridoux est reconduit dans ses fonctions pour l’année 1939. Un nouveau siège social est
trouvé 10 rue de Lancry à Paris. Des sorties et des conférences régulières sont organisées. Un
congrès international à lieu à Liège en Belgique du 7 au 10 juillet 1939.
Les événements se précipitent, suite à l’invasion de la Pologne, la Grande Bretagne et la France
déclarent la guerre à l’Allemagne le 3 septembre. La revue cesse de paraître au numéro 62 d’aoûtseptembre 1939. Bientôt l’association se mettra en sommeil, mais ceci est une autre histoire…
II : de la deuxième guerre mondiale au XXIème siècle
Après un temps de flottement, et l’envahissement de la France en 1940, force est de constater que
l’AAR n’a plus de ressources par manque de la rentrée des cotisations, de plus ses dirigeants et
certains membres sachant qu’ils peuvent être requis ou arrêtés par l’ennemi, cessent toute activité et
quittent même la capitale. L’association se met en sommeil, ses adhérents entrent dans l’ombre.
Le 22 juin 1940, c’est l’armistice, la France est occupée. Pendant quelques mois, les parisiens se
retrouvent dans un coin isolé de la salle du café Barbotte que le patron leur réserve, loin des oreilles
indiscrètes.
Fin 1941, Charles Brouard fait part à quelques amis de son envie de recommencer à diffuser la
connaissance de la radiesthésie à travers des réunions privées, mais il ne sait pas comment faire.
Aussitôt, mademoiselle Jeanne Simond, secrétaire de l’association propose son appartement. C’est
ainsi que naît le « cours de radiesthésie de guerre ». Ces réunions clandestines eurent d’abord lieu le
vendredi après midi, puis le jeudi soir. Il y avait même des exercices pratiques effectués à l’extérieur
elle
pour prendre les radiations des obus. Malgré des menaces de dénonciation, M Simond tint bon et
les cours se poursuivirent jusqu’à la fin des hostilités. Cette ténacité lui vaudra d’être nommée
présidente honoraire.
La première assemblée générale suivant la fin de la guerre se tient le 23 février 1946, 125 membres
sont présents, il faut relancer l’association, et c’est de nouveau à Charles Brouard que l’on fait appel
comme président. Les statuts sont modifiés et grâce aux précautions prises par la trésorière, ainsi
qu’à l’aide apportée par Alfred Lambert gérant de la « Maison de la Radiesthésie », l’association se
trouve à jour de toutes ses dettes et avec un pécule pour redémarrer. Le siège de l’association est
elle
provisoirement maintenu chez M Simond, 2 place Gambetta
Le premier numéro d’après guerre de la revue paraît au mois de mai 1946, c’est le numéro 63 ; de
mensuelle, la revue devient bimestrielle.
A peine la radiesthésie renaît-elle, que déjà on l’attaque dans la presse et la radio, les organes
officiels veulent réglementer sa pratique (ordonnance du 24 septembre 1945, relative à l’exercice et à
l’organisation des professions médicales).
C’est aussi le début des divergences de vues entre les tenants de la radiesthésie scientifique et de la
radiesthésie mentale. Malgré cela, les conférences, les réunions et les sorties reprennent. Les
adhésions augmentent, mais jamais nous n’atteindrons les chiffres d’avant guerre, nous sommes aux
environs des 450 à 500 membres.
Un premier congrès de radiesthésie biologique organisé par l’association des médecins
radiesthésistes à lieu en octobre 1947 à Paris.
En juin 1952, un pèlerinage en souvenir de l’Abbé Mermet est organisé à Jussy et dans son village
natal des Ollières où une plaque sera posée sur sa maison familiale.
C’est la période des procès intentés contre les radiesthésistes médicaux, notre président en appelle à
la prudence et à la discrétion. Un Comité belge pour l’Investigation Scientifique des Phénomènes
réputés Paranormaux est créé, ses membres essayant de discréditer la radiesthésie, par dérision, les
radiesthésistes le surnommeront le comité Para. Le docteur Rendu continue ses démonstrations antiradiesthésie.
Il faudra attendre 1954 pour qu’un congrès international permette enfin à tous les radiesthésistes de
se réunir. Il a lieu à Paris sous la présidence de Gabriel Lesourd, pharmacien, radiesthésiste éminent,
membre de l’AAR et responsable du bulletin de l’association depuis 1946. Grâce à sa diplomatie,
l’affrontement entre scientifiques et mentalistes sera évité.
Cette année verra aussi la création du Syndicat National des Radiesthésistes dont nous trouvons
parmi les membres fondateurs le Père Jean Jurion et Jean Auscher.
L’association transfère son siège social 157 boulevard saint Germain à Paris.
En 1956, un congrès mondial de radiesthésie à lieu en Suisse à Locarno, sous la présidence du
docteur Casasopra, à l’issue de celui-ci, l’Union Mondiale des Radiesthésistes, U.M.RA. sera créée,
son premier président en sera le docteur Casasopra.
Notre association voit le docteur Paul Châtelain succéder à Charles Brouard comme président. C’est
un vétérinaire, ancien professeur à l’Ecole Vétérinaire de Hanoï, vice-président depuis 1946,
radiesthésiste respecté, à la fois poète et fabuliste, il est aussi président de l’association « La
Chanson Française », et organise des concerts et des spectacles auxquels il participe. Les
conférences et les sorties se poursuivent. Il devient aussi gérant du bulletin en remplacement de
Gabriel Lesourd. Le docteur Châtelain restera à la présidence jusqu’à fin 1971.
En 1972, monsieur Gaston Oudotte devient président pour une année, il est l’inventeur d’un appareil
de mesures biologiques appelé « Ondobiomètre » qui fut vendu pendant plusieurs années par la
Maison de la Radiesthésie.
En avril 1973, c’est le vicomte Henry de France fils qui est élu président de notre association.
Radiesthésiste mondialement connu, membre fondateur de l’AAR aux côtés de son père, officier de
radio de la marine marchande, journaliste, peintre, écrivain, auteur de nombreux livres dont son
dernier « Radiesthésie Théorique et Pratique » bien qu’épuisé est toujours d’actualité et se trouve
facilement en occasion.
Conférencier hors pair, il organise de nombreuses activités et des cours de radiesthésie, il met en
place un repas-conférence trimestriel qu’il appellera le « Dîner des Sourciers ».
ème
Le siège social passera au 12 rue du Terrage dans le 10
arrondissement puis à Parmain en 1982
er
et rue des Prouvaires dans le 1 arrondissement en 1985. C’est aussi à partir de l’année 1982 que
notre bulletin devient trimestriel.
Henry de France restera président jusqu’en mai 1992, date à laquelle il se retirera pour raisons de
santé. Du fait de ses très longs et très appréciés services, Henry de France est nommé président
d’honneur de l’association. Il décèdera en avril 1993. Le comité directeur portera alors madame
Henry de France à la présidence d’honneur.
C’est pendant cette période, que petit à petit, comme les activités et réunions sont centralisées sur
Paris et sa région, les adhérents de province diminuent et que notre association se « parisianise ». le
seul lien restant avec les provinciaux et les adhérents habitant à l’étranger étant le bulletin et
éventuellement l’assemblée générale annuelle.
En 1992, Henri Rullier, jusqu’alors vice-président, est élu à la présidence. Les 13 et 14 novembre
1993 le premier congrès européen de la radiesthésie, organisé par le Syndicat National des
Radiesthésistes, se tient à Paris, à l’hôtel Hilton.
Henri Rullier démissionnera pour raisons personnelles en mai 1994 après 19 ans passés dans
l’association, dont 14 années comme membre du comité, 4 ans comme vice-président et 3 comme
président. André Lafaye responsable de la communication assurera l’intérim pour quelques mois.
Notre association entre à nouveau dans une période agitée, et se retrouve en situation précaire, l’AAR
devra même faire reconnaître ses droits par la justice.
En 1995, monsieur René Lemarchand ancien secrétaire accepte le poste de président afin d’assainir
la situation. Son but : relancer l’étude de la radiesthésie et augmenter le nombre d’adhérents. Le siège
er
social est transféré au 163 rue Saint Honoré dans le 1 arrondissement. En 1996, l’association
compte 293 membres, c’est à cette époque que Bruno Allione devient membre du comité. En 1997, le
ème
siège social est transféré 20 rue Saint Nicolas dans le 12
arrondissement.
En 1998, Bruno Allione, architecte, géobiologue devient à son tour président, il mettra tout en œuvre
pour développer l’AAR et lui faire retrouver son rayonnement. Il s’entoure d’une nouvelle équipe
dynamique, dont François Ferval-Chanut secrétaire général. Il organise des sorties annuelles qui
permettent de regrouper tous les membres disponibles et à partir de 2004, une journée pour les
adhérents du Sud-Est a lieu à Cotignac dans le Var chez notre secrétaire général.
D’origine italienne, Bruno Allione noue des contacts avec l’association italienne de radiesthésie; il
écrira aussi plusieurs livres dont « le pendule de l’architecte ». L’association est relancée, les
adhérents sont en augmentation, malheureusement, il décédera subitement le 28 février 2006 laissant
l’AAR orpheline.
D’un commun accord, le bureau décide d’assumer collégialement la présidence jusqu’à l’assemblée
générale de 2007. Au mois de mai, Armand Rozenblum, ingénieur CEA, radiesthésiste reconnu pour
ses expériences sur la sauvegarde des abeilles et l’étude de l’O.L.O.M. (oscillateur à ondes multiples
Lakhovsky) est élu président. Homme de contact, lui aussi s’attache avec succès au rayonnement de
l’association en augmentant le nombre d’adhérents et en diffusant la connaissance de la radiesthésie.
Des cours d’initiation, des journées de formation, des sorties et des stages sont organisés en plus des
conférences toujours appréciées. Après plusieurs changements d’adresses, le siège social de
ème
arrondissement. Des contacts sont pris avec le
l’association est fixé au 9 rue Larrey dans le 5
syndicat national des radiesthésistes, et en juin 2007, l’AAR adhère à la COEMARA (Confédération
Européenne des Magnétiseurs et des Radiesthésistes). L’association dont le nombre d’adhérents est
en constante progression compte actuellement plus de 180 membres prêts à écrire une nouvelle page
de son histoire…
G. Bessi
Remerciements : Je tiens particulièrement à remercier 2 personnes dont j’ai pu faire la connaissance
grâce à notre secrétaire général François Ferval-Chanut : mesdames Jeannie Baurain, décédée en
février 2008, membre de l’AAR depuis 1948, et Simone Collange, qui fut l’élève de Charles Brouard
en 1937, qui ont bien voulu mettre leurs souvenirs et leurs documents à ma disposition. Sans elles
rien n’aurait été possible.

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