le crédit agricole de normandie-seine le développement durable

Le Crédit Agricole de Normandie-Seine
&
le Développement Durable
Dossier de presse
Le 12 mai 2010
Dossier de presse
« On exerce son métier de banquier comme son métier d’homme »
• MUTUALISME ET DÉVELOPpEMENT DURABLE •
Historiquement, banquier du logement et de l’agriculture, le Crédit Agricole a développé au
cours des années, des valeurs de solidarité, de proximité et de responsabilité qui caractérisent
le mutualisme. La démarche du Crédit Agricole présente la particularité d’être précurseur
en matière de développement durable. Au XIXème siècle déjà, le Crédit Agricole, banque
coopérative mutualiste, contribua à la réparation des dégâts sociaux de l’exode rural et de
la révolution industrielle. La banque faisait alors du développement durable sans le savoir.
En 2007, le Crédit Agricole est élu au niveau mondial « Banque de l’année » par le magazine
The Banker pour sa politique de Responsabilité Sociale et Environnementale. La banque
s’est en effet engagée sur le plan international en faveur d’une économie solidaire (Fondation
Grameen Crédit Agricole).
La même année, c’est assez naturellement qu’en région, le Crédit Agricole de Normandie-Seine
prit en compte la dimension Développement Durable dans son projet d’entreprise, élaboré
avec la participation de 600 de ses collaborateurs. Les préoccupations environnementales,
économiques et éthiques se révélèrent comme légitimes car inscrites en quelque sorte
« dans les gènes » d’une banque différente au regard des banques traditionnelles. Engagé
dans une politique volontariste sur l’ensemble des thématiques propres au développement
durable, le Crédit Agricole de Normandie-Seine prolonge aujourd’hui son rôle d’entreprise
mutualiste en Haute-Normandie en conciliant réalisme économique et éthique citoyenne.
Les différentes actions environnementales, sociétales et économiques initiées par la Caisse
régionale de Normandie-Seine depuis 2007 démontrent la compatibilité de ces différents
secteurs. Le socle de valeurs mutualistes fortes, les convictions communes de la direction
de l’entreprise et des équipes permettent d’associer l’utilité économique et sociale en faveur
de plus de solidarité au service de l’homme et de son territoire.
Si les préoccupations environnementales, économiques et éthiques sont l’occasion de faire
acte de citoyenneté, elles vont également dans le sens d’une maîtrise des dépenses et par
conséquent d’un développement rentable de la banque.
Première banque de la région mais aussi son premier financeur, l’entreprise CA de
Normandie-Seine applique une politique salariale d’engagement social sur le territoire, avec
1800 collaborateurs. Intégré au Développement Durable, le volet social n’est pas oublié.
Ainsi, sur une période de 5 ans, 100 nouveaux collaborateurs ont été recrutés chaque année ;
8% de la masse salariale est consacrée à la formation. Pour 2010, l’objectif de la « mission
handicap » est d’atteindre 6% des effectifs.
• GENESE DE LA DEMARCHE DEVELOPPEMENT DURABLE •
En 2007, la réalisation d’un « bilan carbone » fait apparaître des émissions globales de 12 000
tonnes de CO2. Après réflexion, le constat de cette empreinte amène la Direction générale du
Crédit Agricole de Normandie-Seine à s’engager, cette année là, dans une démarche globale
de développement durable dont les trois dimensions sont déclinées selon les couplages
suivants : banque / économique, mutualiste / sociétale et verte / environnementale.
Cet acte fondateur débouche sur la mise en place d’indicateurs avec un fonctionnement en
mode projet mobilisant les 1800 collaborateurs sur les dossiers jugés prioritaires : énergie,
transport et papier. Largement diffusée et commentée au sein des équipes, une charte écocitoyenne, validée par l’ADEME, est élaborée.
En 2008, un projet d’entreprise global intitulé « Réussir ensemble », prévu jusque fin 2012,
intègre un programme Développement Durable associant toutes les compétences de
l’entreprise sur les questions du transport, de la consommation de papier et de l’énergie
électrique. De manière transversale, tous les services sont mobilisés, de l’informatique à
la logistique, des ressources humaines à l’animation mutualiste, en passant par la force
commerciale et la communication.
•
Les moyens mis en oeuvre
Pour atteindre l’objectif d’un changement en trois ans, un cadre est dédié au dossier
Développement Durable et un comité de pilotage se réunit mensuellement sous la présidence
du Directeur Général adjoint. Par ailleurs, un réseau de correspondants Développement
Durable est constitué au sein du réseau Normandie-Seine avec l’objectif de faire vivre la
démarche au sein de la Caisse régionale.
Pour une meilleure appropriation des gestes quotidiens, un relevé des indicateurs rend lisible
les euros dépensés, les kilomètres parcourus, les kilowatts ou kilogrammes consommés.
Leur évolution est communiquée par affichage et intranet. Cela à partir du principe que ce
qui se mesure s’améliore. Sur 2 ans, 250.000 € ont été économisés, soit l’équivalent de cinq
emplois/an.
Engagé sur une période de 3 ans, un programme se matérialise notamment par la rénovation
des sièges administratifs d’Évreux et Bois Guillaume, soit 15 000 m2. Le réseau des agences
est également traité dans une approche environnementale. Ainsi, en 2008, l’ouverture d’une
première «agence verte» à Gravigny entame le début d’une série. Depuis lors, 12 nouvelles
agences ont été ouvertes avec des solutions respectueuses de l’environnement et 20 autres
rénovées dans le même esprit.
• UN BOUQUET D’ACTIONS AU QUOTIDIEN •
•
Consommation du papier
Une diffusion de consignes simples a permis déjà un premier recul de la consommation
passant de 198.000 tonnes de ramette papier à 180.000 tonnes en 2009. Ou encore, de 110
kg par an et par salarié en 2007, celle-ci est passée à 100 kg en 2008. Au quotidien, cela
se concrétise assez simplement par l’impression recto-verso ou encore la numérisation des
documents internes. Quant au produit lui-même, il est naturellement labellisé aux normes
environnementales en privilégiant non plus le moins disant mais le mieux disant. Pour les
clients, le relevé de compte électronique est proposé depuis l’été 2009. On comptait 16.000
souscripteurs fin avril 2010.
•Transport
En ce qui concerne les déplacements, une petite dizaine de salariés empruntent régulièrement
une navette quotidienne mise en place pour relier les deux sièges de Bois-Guillaume et
d’Evreux. Signalons également un site web de covoiturage. Par ailleurs, les recours à la
visioconférence ou à la web-conférence sont vivement encouragés (comités de direction,
comités de fonctionnement).
•Energie
Aujourd’hui, un système de coupure automatique, la nuit et les week-ends, des postes
informatiques et des imprimantes dans les 160 agences du réseau a permis l’économie
d’un million de kWh/an soit 100.000 €. En 2008, naissait la première agence verte (HQE) à
Gravigny dans l’Eure. Elle affiche une consommation de 70 Kwh/m2/an.
De même, le remplacement des imprimantes et photocopieurs énergivores contribue à
réduire la facture. Ces efforts étant systématisés lors de la rénovation des sièges et agences.
Malgré un léger surcoût, un prestataire alternatif a été choisi, pour la fourniture d’électricité à
base d’énergie renouvelable pour les différentes agences.
•E-relevé
Lancé en juillet 2009, un relevé de compte électronique, le e-relevé, est proposé gratuitement
à la clientèle. Par souscription, 1 € est reversé à une action humanitaire.
Ainsi, depuis juillet 2009, 9000 € ont déjà été récoltés. Cette somme a été versée en mars
2010 à l’Association des Papillons blancs pour la réhabilitation d’un prieuré dans l’Eure, lieu
d’accueil de personnes polyhandicapées et déficients mentaux.
Pour la période 2010-2012, une convention à été signée, le 5 mai 2010, avec Handisup pour
l’accompagnement d’étudiants haut-normands souffrant d’un handicap. Cela afin de faciliter
leurs déplacements à l’étranger, notamment du programme d’études d’Erasmus.
•
Financement des économies d’énergie
Sur ce marché, le Crédit Agricole de Normandie-Seine occupe 50 % de parts de marché.
En juin 2009 : une formule Eco-prêt à 0% pour un bouquet de travaux d’amélioration (au
moins deux actions) permettant d’obtenir une amélioration de la performance énergétique
globale, via une étude thermique. Depuis sa commercialisation, il y a moins d’un an, 423
Eco-prêts à 0% ont été accordés. Près de 150 dossiers sont à ce jour en cours d’étude.
Depuis 2009 : le prêt « Economie d’Energie Habitat » répond à une liste de travaux éligibles
plus large que l’Eco-prêt. Montant des prêts : 1,4 millions d’€ pour la résidence principale du
bénéficiaire.
Prêt vert : Il a été spécialement conçu pour les personnes voulant investir dans des
équipements écologiques dans un objectif d’économie d’énergie. 447 millions d’euros ont été
attribués en prêts économie d’énergie en 1 an.
•
L’Investissement Socialement Responsable
L’Investissement Socialement Responsable (ISR) s’impose comme une nouvelle approche de
la gestion de l’épargne financière. C’est en quelque sorte la traduction financière du concept
de Développement Durable. Le Crédit Agricole propose une gamme complète de produits
ISR qui concilient performance financière et considérations éthiques.
•
Les micro- crédits
Professionnel : en 2009, une convention avec l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative
Economique), favorise le micro-crédit aux très petites entreprises. Il permet d’offrir une
chance aux exclus haut-normands. « Avec le Crédit Agricole de Normandie-Seine, nous nous
sentons totalement en phase, car nos histoires se ressemblent et votre culture mutualiste
nous rapproche » affirme Maria Novak, Présidente de l’ADIE.
Personnel : depuis 2009, en partenariat avec l’UDAF 76 et la mission locale du Talou, ce
type de micro-crédit permet un accompagnement des personnes en difficulté. Il concerne
toute personne n’ayant pas accès au crédit bancaire classique : financement d’un permis de
conduire, achat d’une première voiture,... le coup de pouce qui permet de trouver du travail.
•
Le programme d’aménagement de huit nouvelles agences vertes
Un principe de base a tout d’abord consisté à remplacer toutes les chaudières au fioul du
réseau par des pompes à chaleur.
En 2008, le Crédit Agricole Normandie-Seine ouvrait sa première agence verte à Gravigny.
Depuis, sept nouvelles agences ont vu le jour, avec un objectif d’optimisation des surfaces
et d’automatisation des bâtiments. Pendant les travaux, le tri sélectif et le recyclage des
déchets ont été mis en place, afin de suivre le fil rouge du Développement Durable.
•
Le « dispositif passerelle »
Avec un volet social et un autre économique, ce dispositif d’écoute et de médiation s’inscrit
dans le cadre d’un savoir-faire bancaire et financier. Il est créé avec l’objectif de lutter contre
l’exclusion de personnes accidentées en leur apportant un soutien financier et humain pour
traverser une période difficile.
•
Charte de la diversité
Le 6 mai 2010 a été signée une charte de la diversité au profit de l’équilibre des ressources
humaines : diversité et non discrimination sur les critères de sexe, d’âge, de handicap et
d’origines ethniques.
Au sein des équipes, 70 % du personnel est féminin. De 29 % en 2005, la part des femmes
cadres est arrivée à 38 % en 2009. Sur le plan de l’emploi des travailleurs handicapés le
pourcentage était de 4,4% en 2009, avec l’objectif d’atteindre le seuil des 6% fin 2010.
•
Les énergies vertes
Financement par le Crédit Agricole de Normandie-Seine de la première grande ferme
photovoltaïque de l’Eure (Bouchevilliers) : un bâtiment d’élevage transformé en centrale
solaire avec 600 m2 du toit d’un bâtiment agricole comprenant 450 panneaux photovoltaïques.
La production atteint plus de 70 000 kwh soit la consommation moyenne de 30 foyers.
Emmanuel Broux, éleveur de vaches laitières est désormais fournisseur d’EDF avec un
revenu annuel supplémentaire de 40 000€. Son financement s’élève à 400 000€ sur 15 ans.
• LA REHABILITATION DES SIEGES DE BOIS-GUILLAUME ET EVREUX •
Habituellement, les entreprises privilégient la construction d’un nouveau bâtiment plutôt
qu’une restauration de fond en comble. Le choix du Crédit Agricole de Normandie-Seine
a été totalement différent afin d’éviter le déplacement du personnel (360 salariés à BoisGuillaume et 250 à Evreux). Sur une période de 3 ans, le projet de rénovation des sièges
porte sur 15.000 m2 . Entamés en avril 2008, les deux chantiers devraient s’achever en
décembre 2010. A Evreux la construction datait de 1968 et celle de Bois-Guillaume de 1971.
• Quelques éléments techniques des chantiers
• Changement de toutes les façades extérieures en Aluminium avec des
équipements dont la durée de vie est estimée à 200 ans. Pour réaliser
des économies d’énergie, un système de double vitrage permet à la fois
de protéger du soleil et du froid grâce à un système de rupture de pans
thermiques (ou climatisation réversible).
• Gestion automatisée de l’éclairage avec un niveau de 300 lux par poste
de travail. L’éclairage bénéficie d’une mise en marche automatique par
détection de présence. Cette détection se fait grâce au paramétrage d’un
logiciel de gestion.
• Le mobilier acheté est composé d’au minimum 30 % de matériaux recyclés
et de bois en provenance de forêts européennes.
• Les systèmes d’eau sont également gérés de manière automatisée
(ouverture des robinets par exemple) avec un limitateur de débit à 5 litres/
minute.
• Les cloisons des espaces bureaux sont amovibles et contiennent du chanvre
pour une meilleure isolation, plus naturelle.
• Chauffage : un système de paramétrages anticipe l’arrêt du chauffage en
soirée et le rallume le matin. Suppression de tous les espaces climatisés,
le rafraîchissement s’opérant à présent uniquement par sur-ventilation. La
gestion du bâtiment est pensée afin d’équilibrer confort et économie.
• Economie d’espace : à Evreux, les travaux ont permis un gain de place de
3000m2 soit 1/3 de la surface.
Pour la Caisse régionale de Normandie-Seine,
l’objectif consiste à concilier création de valeur et partage de valeurs.
Contact presse : Éric TALBOT
06 07 45 90 37
[email protected]