Quand le ciment, le clinker ou le laitier prennent la

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Quand le ciment, le clinker ou le laitier prennent la
Quand le ciment, le clinker ou le laitier
prennent la mer.
Le bateau fait partie des modes de transport
privilégiés pour les cargaisons d’origine du
nord de la France ou de la Belgique vers
l’ouest de la France. Mais le cabotage doit
faire face à une météo de plus en plus
capricieuse.
rentré de justesse au port des Sables-d’Olonne,
une heure avant l’échouage du cargo Artemis…
Le 11 décembre 2007, le Mingo a été pris dans
une tempête de force 9 avec 3.480 tonnes de
ciment à bord destinées au Havre : les contraintes
sur le navire ont été telles que 1.400 tonnes ont
été mouillées.
Entre décembre 2007 et mars 2008, ce ne sont
pas moins de six « coups de tabac » qu’ont dû
ainsi affronter les navires affrétés par le Groupe.
Rien n’est impossible, la mer demandera toujours
à relever des défis…
Le cabotage ou transport par la mer sur des
petites distances permet au dispositif FranceBelgique d’assurer plusieurs liaisons par la
Manche et l’océan, au départ des ports de Gand,
de Dunkerque, Le Havre, Caen, La Rochelle, Les
Sables-d’Olonne ou Bordeaux. Autant de liaisons
qui permettent de livrer des quantités régulières
de ciment, de clinker ou encore de laitier de
haut-fourneau pour les différents sites. Pour cela,
plusieurs navires de taille différente sont utilisés
avec des tonnages allant de 1.800 à 6.000 tonnes.
Ces cabotages exigent des rotations rapides
avec des délais très courts et une réactivité
importante.
Problème : les conditions météo de ces dernières
années se sont franchement aggravées sur l’océan
et la Manche. Le réchauffement climatique
pourrait expliquer cette multiplication des
ouragans qui sont rapidement passés de 16 à
40 par an. Lors de la forte tempête du 10 mars
2008 par exemple, le navire chargé de ciment est