Mercredi 12 février 2014
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Mercredi 12 février 2014 1 Mercredi 12 février 2014 ÉDITORIAL JONATHAN DUGUAY Rédacteur en chef Hausse des frais de scolarité : Pour quoi payons-nous? Le lundi de cette semaine a eu lieu une marche silencieuse organisée conjointement par la FÉÉCUM et l’AÉÉIUM. Le slogan de cette activité était : « On n’est pas des vaches à lait ». Dans cet esprit, les participants ont arboré des costumes à l’effigie de ce bovin pour protester contre la hausse des frais de scolarité. Cette année seulement, ces frais ont augmenté de 150 $ pour les étudiants canadiens et de 1 000 $ pour les étudiants internationaux. Si certains pensent que cela ne les concerne pas parce que la hausse s’adresse surtout aux internationaux, je me dois de leur rappeler que tout changement majeur commence d’abord par un pas… et que si on en juge par la direction que prend celuilà, cela n’annonce rien de bon pour les années qui suivent. D’autre part, environ un étudiant sur cinq vient d’un autre pays. Être en contact avec une telle diversité culturelle est certainement un plus dans un monde touché de plus en plus par la mondialisation. Malheureusement, avec une telle augmentation, cela ne me surprendrait pas si ce nombre diminue à l’avenir. Quand on sait qu’une des valeurs approuvées par l’université est l’« ouverture sur le monde », on peut se permettre de se questionner sur cette décision. Le slogan de l’activité, « On n’est pas des vaches à lait », démontre très bien l’impression qu’ont les étudiants de l’administration de l’université : Ce ne sont pas des guides bienveillants qui ont à cœur de nous fournir l’éducation nécessaire pour s’engager dans le monde de demain, mais des profiteurs avares qui veulent nous soutirer le plus d’argent possible pendant qu’ils le peuvent. Une traduction extrémiste, j’en conviens, mais est-elle si éloignée de ce que pensent les étudiants? Face aux coûts considérables nécessaires pour étudier à l’université, il est normal de se demander : mais pour quoi payons-nous? Pour apprendre? Certes, l’université est un excellant moyen d’acquérir des connaissances dans le domaine de notre choix, mais ce n’est pas le seul. Dans le monde moderne, ces connaissances sont facilement accessibles à tous en autant qu’on en possède la volonté. Alors pour quoi? La réponse qui me vient à l’esprit est : pour que l’on reconnaisse qu’on détient ces connaissances. C’est pour recevoir cette reconnaissance, qui vient d’abord sous la forme de crédits et ensuite sous celle d’un diplôme, que nous payons pour étudier. C’est parce que cette reconnaissance est tellement importante dans le monde d’aujourd’hui que l’université peut se permettre de demander autant pour celle-ci. On peut alors se demander : une simple reconnaissance vaut-elle vraiment autant d’argent? Le Front est à la recherche d’un rédacteur adjoint. Le poste consiste à écrire deux articles par semaine. Aucune expérience nécessaire. Une bourse de 750$ par semestre est offerte. Intéressé(e)s, veuillez envoyer votre curriculum vitae à [email protected]. 2 Mercredi 12 février 2014 ACTUALITÉ Manifestation étudiante Une Semaine internationale sans les étudiants internationaux Anthony DOIRON L’Université de Moncton (U de M) rompt avec la tradition cette année en tenant son annuelle Semaine internationale, sans la participation de l’AÉÉIUM (Association des étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton). En guise d’opposition à l’augmentation radicale de 999 $ de leurs droits de scolarité adoptée le 13 avril dernier, les étudiants internationaux ont décidé de se soustraire de l’événement pour manifester leur mécontentement. Plus d’une centaine d’étudiants ont pris d’assaut le campus de Moncton pour manifester contre la hausse des frais de scolarité à l’U de M, le lundi 10 février dernier. Coordonné par l’AÉÉIUM, le coup d’envoi de la manifestation a été donné au même moment et au même endroit où se déroulait l’ouverture officielle de la Semaine internationale du campus de Moncton. Silencieusement, les manifestants ont cerné la cafétéria du 63 au Centre étudiant, où avait lieu le lancement de la Semaine internationale, pour y brandir leurs affiches. « Nous ne sommes pas des vaches à lait », pouvait-on y lire. Certains d’entre eux étaient même déguisés en vache. Un lancement pris d’assaut Plusieurs invités notables étaient présents au lancement officiel de la Semaine internationale, dont la ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Marie-Claude Blais, assise aux côtés du recteur de l’U de M, Raymond Théberge. Lors des discours d’ouverture, le président de la FÉÉCUM (Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton) a dérogé de la formule convenue pour s’adresser directement aux gens dans la salle à propos la manifestation en cours. « L’U de M a perdu la confiance des étudiants internationaux en septembre dernier lorsqu’elle leur a annoncé une hausse de [près de] 1000 $ à leurs droits de scolarité, dit-il. Nous sommes présents aujourd’hui parce que nous sommes inquiets face à une potentielle hausse tout aussi imprévue et catastrophique que la dernière ». Rappelons-nous qu’en septembre dernier, les étudiants internationaux de premier cycle ont vu leur frais de scolarité augmenter de 999 $ pour se chiffrer à 9 971 $, soit 11,1 % de plus que l’année 2012-2013 (8 972 $). Kevin Arseneau s’est ensuite adressé directement au recteur de l’U de M, Raymond Théberge. « Vous avez affaire à des gens et non à des chiffres. Monsieur le recteur, je vous demande aujourd’hui d’offrir [aux étudiants] des garanties qui vont les protéger de pareilles hausses à l’avenir ». Une éventuelle augmentation Raymond Théberge a accordé une brève entrevue au Front avant son entrée au 63. Le Front a tenu à savoir si une nouvelle augmentation des droits de scolarité est à prévoir pour l’année 2014-2015. Le recteur n’écarte pas cette possibilité. « Disons qu’on est présentement dans le processus budgétaire et que toutes les options sont sur la table », explique-t-il. Raymond Théberge se dit sensible aux revendications des étudiants, mais souligne que l’U de M n’échappe pas aux réalités économiques de la province, et qu’elle est largement tributaire du financement accordé aux universités. Les étudiants étaient près d’une centaine à avoir pris d’assaut le lancement officiel de la Semaine internationale - Photo Anthony Doiron « Les étudiants ont droit de manifester comme ils veulent. C’est un message annuel, c’est leur façon de manifester. On entend le message et on fait ce qu’on peut », dit-il. L’AÉÉIUM n’entend pas baisser les bras Selon la présidente de l’AÉÉIUM, Diane Gnonlonfin, cette incertitude est inacceptable. « Eux ils appellent ça la semaine internationale, nous on appelle ça la semaine de contestation, dit-elle. On va profiter de cette semaine-là pour [...] éveiller les consciences, tant celle de l’université que celle du gouvernement et des étudiants ». Elle explique que selon les discussions qu’elle a eues avec l’administration universitaire, les droits de scolarité ne devraient pas augmenter d’autant que l’année précédente. La présidente dit tout de même craindre une augmentation salée. Le prochain budget de l’U de M sera présenté au conseil des gouverneurs en avril. Kevin Arseneau n’a pas été tendre à l’égard de l’administration de l’Université de Moncton – Photo Anthony Doiron 3 Mercredi 12 février 2014 ACTUALITÉ Forum de discussion : L’avenir de la télévision Catherine ROY COMEAU Mardi le 3 février, le restaurant 63 a accueilli la chaîne TV Rogers et la population étudiante dans le cadre d’une discussion sur l’avenir de la télévision. Plusieurs personnes se sont assemblées afin d’écouter ou prendre part à une discussion menée par les étudiantes en informationcommunication, Catherine Dumas et Véronique Leblanc. Cet événement avait lieu dans le cadre d’un examen d’un cours de journalisme télévisé, pour lequel elles s’étaient préparées le mois dernier. Cette discussion d’environ deux heures était divisée en trois blocs qui abordaient différents aspects et usages de la télévision de nos jours. Les organisatrices ont préparé une mise en situation afin d’introduire les divers aspects qui seraient apportés, ainsi que pour alimenter la discussion. Chaque sujet était expliqué brièvement et quelques questions étaient posées par les animatrices afin de susciter les opinions et les réactions du public. De quelle manière vous informezvous? Selon des sondages menés en 2005-2006, il est démontré qu’il y a une diminution de l’utilisation des journaux, de la radio et des magazines. Ces statistiques seraient le résultat de l’évolution des médias informatiques, comme l’internet. En effet, une grande partie de la population d’aujourd’hui a changé leurs manières traditionnelles pour réseaux sociaux. Par contre, il semblerait que l’utilisation de la télévision reste encore stable. De plus, d’après quelques témoignages survenus, elle reste encore un média utilisé assez souvent pour s’informer. L’importance de la télévision locale et la diversité de celle-ci Cette discussion était destinée à demander aux gens ce qu’ils pensent des postes locaux ainsi que de leurs habitudes. Elle nous a aussi permis de nous poser la question : « La télé estelle davantage pour se divertir ou pour s’informer ? » Ainsi, pour permettre de démontrer les divers aspects de ceci, le public était invité à partager leurs types d’émissions préférées, ainsi que la langue dans laquelle il écoute la télévision le plus souvent. L’avenir de la télévision Malgré l’omniprésence de l’internet et des autres médias découlant de celui-ci, la télévision ne serait pas tout à fait en péril. Selon les témoignages véhiculés lors du forum, la télévision reste un lieu de rassemblement, et elle ne fera que s’adapter à la technologie. De plus, il est important de souligner que cette soirée est inspirée d’une initiative prise auparavant par le CRTC (Conseil de la radiodiffusion et de la télécommunication). Catherine Dumas nous explique : « Le CRTC a déjà fait des forums un peu partout au Canada sur le sujet de l’avenir Photo Gérard Connolly 4 de la télévision pour, au fond, offrir de meilleurs services aux clients canadiens. […] Au fond, c’est un projet pour nous et aussi pour le CRTC […]. En prenant compte de l’opinion de la clientèle canadienne, il est possible d’adapter les services ainsi que les produits ». Véronique Leblanc ajoute : « On s’est basé, en partie, sur les questions qu’ils se posaient pour construire notre forum ». Cette soirée s’est avérée un succès. La grande participation a permis de mettre en lumière bien des opinions et aspects de cette situation. Malgré la nervosité et le stress que cela ait pu causer aux animatrices, ce premier forum fut une expérience enrichissante pour elles. Finalement, pour ceux n’ayant pas pu être présents, gardez l’œil ouvert, car la version télévisée de cette discussion sera bientôt diffusée et disponible pour tous. Mercredi 12 février 2014 ACTUALITÉ Une radio étudiante silencieuse sur le campus Silence radio… Marie-Michèle VIENNEAU Après les élections du 22 janvier, Samuele Acca, nouveau vice-président de CKUM, relance le débat sur la nondiffusion de la radio étudiante sur le campus. En effet, depuis le début de l’année, la nouvelle cafétéria, le restolounge 63, ne diffuse plus la radio du campus. On se souvient tous de l’ancienne cafétéria de Taillon, où nous pouvions déguster notre repas dans une belle ambiance créée par notre radio étudiante. On est à se poser la question de savoir pourquoi au 63, tout comme tous les endroits de rassemblement (par exemple, les cantines des facultés) ne jouent pas ce poste de radio. « Je trouve inacceptable que la radio ne soit pas transmise dans le campus. Cela fait de CKUM une radio fantôme. Je trouve que c’est un gros manque de respect envers tous ceux qui, chaque jour, prennent de leur temps afin d’assurer la continuité de la radio », témoigne Samuele Acca. Problème d’argent? À l’automne dernier, le 63 diffusait la radio étudiante, mais en raison d’argent, ce dernier a dû cesser cette activité. Xavier Bauby, gestionnaire du service alimentaire de l’Université de Moncton, explique la situation : « Avant les vacances de Noël, on diffusait CKUM puis tout se passait bien ; ils nous avaient dit que ça nous coûterait 90 $ par année pour la SOCAN. C’était un coût qui était très acceptable, donc on la diffusé. Puis au bout d’un mois, on nous a fait savoir qu’en fait, le coût était dix fois supérieur. […] On n’avait pas le budget à ce moment-là pour aller mettre plus de 1 000 $ dans la SOCAN. » Depuis ce jour, le restolounge cherche toujours à régler ce problème. En achetant des télévisions pour en placer un peu partout dans la cafétéria du Centre étudiant et en contactant Rogers Communications, monsieur Xavier Bauby pensait avoir la solution : « On sait que Rogers Communications a le CKUM, et c’est à travers ça qu’on payerait avec le câble. On serait capable de mettre CKUM, et c’était notre plan […], on s’est dit que ça allait marcher » témoigne celui-ci. Cependant, lorsque l’équipe de Rogers Communications est venue sur place, les employés ont affirmé qu’ils pouvaient seulement installer le câble simple, dans lequel CKUM ne se retrouvait pas. Solution? Malgré les difficultés de trouver une solution satisfaisante pour tous, Monsieur Bauby ne se dit pas vaincu : « CKUM, on ne l’a pas abandonné, c’est juste que pour l’instant, on est en train d’essayer de chercher d’autres solutions. L’option SOCAN existe toujours, mais elle est chère, donc on essaye de voir si on a une autre façon de diffuser la radio étudiante. Ce n’est pas qu’on ne veut pas CKUM, on le voulait dès le début, mais il se trouve qu’on chercher encore une façon de le diffuser à un plus bas prix ». Mais quand est-il des autres facultés? Pourquoi ne font-elles pas l’effort de soutenir l’accomplissement des étudiants du campus? Et l’Université, pourquoi ne tente-t-elle pas d’arriver à un consensus avec SOCAN? L’un des animateurs de la radio, Gérard Connolly, témoigne sa déception par rapport à cette situation : « C’est dommage que l’on ait une Gracieuseté Dillon Turpin radio étudiante sur notre campus, qui est en partie financée par l’Université, mais qu’elle ne soit pas prête à la promouvoir. […] Les étudiants constituent la clientèle primaire de la station. […] En cachant le bijou qu’est notre radio pour les étudiants, on a l’impression qu’elle n’est pas une fierté pour l’Université », mentionne celui-ci. La radio de demain… ou aprèsdemain? Ça fait depuis avant-Noël que le 63 tente de trouver une solution, mais n’a pas encore trouvé. Si on se réfère aux valeurs de l’Université, qui indique clairement que les étudiants et les étudiantes sont au centre de leurs préoccupations, alors pourquoi empêcher une plus grande participation des étudiants à s’impliquer à la radio étudiante? Comme on constate, le problème d’argent est numéro un dans la liste. Non seulement le 63 devrait agir plus rapidement, mais aussi les autres facultés pour bien représenter une Université qui devrait agir en respect de ses valeurs. 5 Mercredi 12 février 2014 ACTUALITÉ LE PROFESSEUR GERALD FILLION : « C’est vraiment un super prof » Makamissa DIABAGATE Ayant reçu le prix de « super professeur » par le site Web américain Faculty Row qui est « le plus prestigieux réseau mondial d’universitaires listés dans Education Dive’s Directory » un site qui récompense des professeurs qui, selon eux, ont une bonne pédagogie et font des travaux de recherche. C’est ainsi que le professeur Gérard Fillion fait part de ces derniers. Diplômé de l’Université d’Harvard à titre de docteur en système d’information, monsieur Fillion est présentement professeur en système d’information à l’Université de Moncton et occupe également, depuis trois ans, le poste de vicedoyen de la Faculté d’administration. Auparavant, il a enseigné à l’Université d’Harvard où pendant cinq ans il a occupé le poste de directeur du Département de comptabilité. Le prix qu’il a reçu n’est pas à titre physique mais une façon d’appartenir ou d’être ajouté à une communauté de super professeurs qui ont en commun une façon particulière de se démarquer des autres dans l’enseignement dans la mesure où ils accordent beaucoup d’importance aux étudiants qui les sollicitent et ne seront satisfaits que lorsque ces étudiants auront atteint leurs objectifs. Généralement, ce sont des professeurs qui ont une bonne évaluation par leurs étudiants. L’esprit de leadership est également l’un des critères de sélection de ce site. Le professeur Gérard Fillion remplit ce critère car il a occupé différents postes de responsabilités. Ajoutons à cela une pléthore de prix qu’il a reçue auparavant par d’autres structures ou institutions qui prouvent que ce professeur est acharné du travail bien fait. Monsieur Gérard Fillion traduit sa joie en ces termes « c’est toujours bien de recevoir un prix, c’est un plus ». Une étudiante ayant déjà suivi des cours avec Monsieur Fillion témoigne : « Je pense que monsieur Fillion mérite son prix de « super prof » parce qu’il est vraiment un super professeur. Pour les cours que j’ai eus avec lui, Il a été un professeur très dynamique, assez accessible et qui explique très bien ses cours. Il est toujours présent pour les étudiants. Chaque fois qu’il a du temps libre, il le met à la disposition de ceuxci pour les aider dans ce dont ils ont besoin, que ce soit dans les cours qu’il donne ou dans d’autres cours. Il est toujours ouvert à offrir ses services, donc je pense vraiment qu’il mérite son prix. » Le professeur Gérard Fillion accompagné de ses prix – Photo Makamissa Diabagate « Do you speak English?! » Özlem LAKATOS L’anglais, langue de communication par excellence, tend à s’imposer dans la majorité des milieux professionnels. L’Université de Moncton offre bien entendu des cours d’anglais, mais depuis 2012 celle-ci propose également des « ateliers ». Ces ateliers ont lieu à Jean-Cadieux, chaque dimanche de 13 h 30 à 15 h 30. Ces derniers sont l’occasion d’apprendre, d’améliorer son anglais, dans une ambiance conviviale et décontractée, puisqu’il ne s’agit ici nullement de faire des interrogations. À l’origine de ces ateliers, nous retrouvons Gabbi Batarash, ancienne enseignante de langues au Nouveau-Brunswick et au Québec. Cette retraitée, qui n’en demeure pas moins particulièrement active, a décidé de partager ses compétences avec la communauté. Passionnée de langues et de musique, elle consacre alors une partie de son temps à ses passions. C’est donc en tant que bénévole que celle-ci donne 6 des cours d’anglais, mais également de piano. L’initiative de donner des ateliers d’anglais à l’Université de Moncton lui est venue en décembre 2011, lorsque, après la messe de Noël, des étudiants lui ont manifesté leur intérêt d’avoir des ateliers d’anglais. Séduite par l’idée, elle a donc proposé ses services à l’Université. Une fois le local trouvé, les cours ont débuté et n’ont pas cessé depuis lors. Ravie, Gabbi pense continuer ses ateliers et enregistre ce semestre une vingtaine d’inscrits. Enjouée, celle-ci ajoute : « L’atelier demeure ouvert à tous, et les étudiants peuvent se joindre à nous à tout moment de l’année! ». Ces ateliers se manifestent sous plusieurs thèmes et jeux, qui varient chaque semaine. Une formule qui séduit les étudiants, puisque ces derniers n’hésitent pas à se rendre à l’Université un dimanche. En ce sens, Théo Niktabe, étudiant en administration, s’est joint à l’atelier ce semestre. Il nous explique que la formule de l’atelier lui a plu et qu’il lui semblait adéquat d’améliorer son anglais pour son avenir professionnel et n’hésite pas à ajouter que « c’est devenu un prérequis presque indispensable dans le monde professionnel d’aujourd’hui ». Photo Özlem Lakatos Mercredi 12 février 2014 ACTUALITÉ De nouveaux divertissements pour les Soirées jeux au Coude ! Alice OLIVE Tous les mardi soirs, dès 21 h, le Coude accueille la Soirée jeux (entrée libre). Les habitués s’y retrouvent pour jouer aux jeux vidéo et aux jeux de société. Depuis mardi le 4 février, de nouveaux jeux de société sont disponibles. En effet, la Librairie acadienne et la FÉÉCUM se sont récemment associées pour les Soirées jeux en laissant à la disposition des étudiants quatre nouveaux jeux de société : Les Colons de Catane, l’extension des Colons de Catane, Les Aventuriers du Rail et Dixit. Ces nouveaux jeux promettent d’être intéressants, les deux derniers ont d’ailleurs reçu des prix tels que « Jeu de l’année » ou encore « Meilleur jeu de société ». La semaine dernière, après avoir joué au jeu vidéo Mario Kart, les joueurs ont essayé le jeu Les Colons de Catane. Celui-ci est devenu assez populaire, à tel point que certains joueurs y ont joué de nouveau pendant la semaine! Le plan de jeu est modulaire, permettant ainsi de renouveler le jeu chaque partie. Au début de chaque tour, un jet de dés détermine quels joueurs reçoivent des matières premières. Son succès peut s’expliquer par la simplicité de ses règles, alliée à une réelle profondeur tactique et stratégique, ainsi qu’à une dimension conviviale apportée par le principe des échanges de ressources. Catherine Comeau, étudiante en 2e année de travail social, était présente ce mardi 4 Février. « J’ai pas souvent été aux Soirées jeux cette année. En général, j’y vais pour le plaisir, pour jouer à la Game Cube et aux Loups-Garous de Thiercelieux. Quand j’ai essayé Les Colons de Catane, au début ça avait l’air un peu compliqué parce que c’est stratégique, mais les autres m’ont expliqué et ça m’a vraiment plu. C’était le fun de passer toute une soirée avec du monde que je ne connaissais pas forcément. La prochaine fois, ça me tenterait bien d’y rejouer ou d’essayer les autres nouveaux jeux. » jouer à ce jeu. Il faut effectivement un minimum de huit joueurs pour commencer une partie, et jusqu’à dix-huit personnes peuvent jouer ensemble. Dans ce jeu de société d’ambiance, chaque joueur incarne un villageois ou un loup-garou. Le but général consiste, pour les villageois, à démasquer tous les loups-garous; pour les loups-garous, à éliminer tous les villageois. Selon l’expérience des participants, les parties peuvent être plus ou moins longues. « On ne sait jamais à quelle heure ça va terminer. C’est souvent jusqu’à 0 h 30, mais c’est déjà arrivé jusqu’à 1 h 30 », confie Cyril Kerboul, le coordinateur socioculturel de la FÉÉCUM. C’est lui qui supervise les Soirées jeux. Entre les débutants, auxquels il faut expliquer les règles, et les passionnés, redoutables dans leur façon de jouer, les fous rires éclatent facilement! Des jeux pour tous les goûts ! Pour varier les plaisirs, il n’est pas interdit d’apporter ses propres jeux de société ou jeux vidéo. Des classiques comme Risk et Monopoly attendent que des curieux s’y intéressent un peu plus et une Game Cube est également en libre service avec des jeux vidéo comme Mario Kart, Super Smash Bros Melee et 007 Nightfire. Cyril rappelle d’ailleurs qu’une Wii est disponible dans son bureau si les étudiants veulent emmener leurs jeux. Les loups-garous sévissent au Coude ! Avant l’apparition de ces nouveaux jeux, on ne va pas se mentir : les étudiants venaient surtout pour jouer aux Loups-Garous de Thiercelieux. Généralement, les premiers arrivés au Coude jouent à Mario Kart sur Game Cube (possibilité de jouer à quatre en même temps) en attendant que plus de monde se rassemble pour Les participants en plein milieu d’une partie des Colons de Catane – Photo Alice Olive Référendum de la FÉÉCUM Anthony DOIRON En plus de devoir voter de nouveaux élus, les étudiants de l’Université de Moncton auront à se prononcer sur plusieurs questions référendaires les 24 et 25 février prochains. Au total, six questions seront posées aux membres de la FÉÉCUM (Fédération des étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton). Cinq questions référendaires ont été adoptées dimanche dernier par le Conseil d’administration de la FÉÉCUM, dans l’optique de donner plus de pouvoir à l’Assemblée générale de la fédération étudiante, en plus d’augmenter leurs fréquences. Les étudiants devront, entre autres, se prononcer sur la question de savoir s’ils veulent permettre une période de questions et de commentaires ouverte lors des réunions régulières du Conseil d’administration, ainsi que de retirer le droit de vote aux membres du bureau exécutif de la FÉÉCUM. La sixième question référendaire sur l’offre de Codiac Transpo doit être votée lors de la prochaine réunion du Conseil d’administration. Elle permettra de savoir si les étudiants souhaitent faire une cotisation de 100 $ de plus à la FÉÉCUM pour obtenir une passe d’autobus, valide à longueur d’année. Au moins 20 % des membres de la Fédération étudiante devront exercer leur droit de vote, sans quoi le référendum sera déclaré nul, et un nouveau référendum devra être appelé. Les 5 questions référendaires de la FÉÉCUM : 1. Acceptez-vous que la FÉÉCUM clarifie et corrige sa constitution, avec le seul changement notable étant le changement de son nom officiel de « Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton » à « Fédération des étudiantes et étudiants du Campus universitaire de Moncton »? 2. Acceptez-vous que la FÉÉCUM fasse les changements suivants à sa constitution pour augmenter le pouvoir démocratique de son Assemblée générale? Soit : - Que l’Assemblée générale régulière ait le pouvoir de déterminer les orientations générales de la FÉÉCUM et de définir ses priorités (au lieu du Conseil d’administration) - Que trois Assemblées générales régulières aient lieu par année avec un quorum de 1,5 % des membres, ou 60 membres en plus de l’Assemblée générale administrative (quorum : 25 membres) restreinte aux pouvoirs de l’A.G.A tels qu’ils existent déjà. - Que soit réduit le nombre de signatures nécessaires pour convoquer une Assemblée générale spéciale de 8 % des membres à 5 %. 3. Acceptez-vous que le Conseil d’administration de la FÉÉCUM incorpore une session de questions et commentaires ouverte à tous les membres de la Fédération à l’intérieur de ses réunions? 4. Acceptez-vous qu’au Conseil d’administration de la FÉÉCUM, les vice-présidences n’aient ni droit de vote, ni droit d’appui, seulement droit de proposition et d’amendement, et que la présidence, agissant aussi comme présidence d’assemblée, n’ait que le droit de trancher en cas d’égalité? 5. Acceptez-vous que les membres du Comité exécutif de la FÉÉCUM (présidence et vice-présidences) puissent devenir étudiant.e.s à temps partiel pendant leur mandat pour donner plus de leur temps à la Fédération? 7 Mercredi 12 février 2014 ACTUALITÉ Présentations interuniversitaires d’astronomie et de physique Véronique LEBLANC Cette année, Saint Mary’s University, située à Halifax, a accueilli environ 1000 étudiants du baccalauréat et de la maîtrise ainsi que des professeurs pour une série de présentations concernant la physique, l’astrophysique et l’astronomie. Il s’agissait de l’Atlantic Universities Physics and Astronomy Conference 2014 (l’AUPAC). Elle s’est déroulée du 31 janvier au 2 février. Les universités qui ont participé à l’AUPAC cette année sont : Saint Mary’s University, l’Université de Moncton (U de M), Dalhousie, Université de Saint Francis Xavier, UPEI, Université Acadia et MTA. Par ailleurs, l’Université de Dalhousie a gagné la première place. En égalité pour la deuxième place, MTA et Dalhousie. En ce qui concerne le prix du public, il a été décerné à une étudiante de l’UPEI. Présentations Trois professeurs ont fait des présentations pendant l’AUPAC. Aussi, les participants qui présentaient, de l’U de M, sont : trois étudiants en physique, soit Jacques Thibodeau (photonique), Patrick Cormier (couche mince), Tracy Lavoie (astrophysique) et un étudiant en mathématique, Sébastien Lord (en collaboration avec Rubin). Les exigences pour pouvoir participer, c’était d’avoir travaillé sur leur projet de recherche pendant l’été et l’année scolaire, et d’étudier dans le premier cycle du baccalauréat. Aussi, un total de 14 étudiants de l’U de M est allé assister à l’AUPAC. Jacques Thibodeau, un des participants, mentionne : « [les participants de l’U de M] n’ont rien gagné, mais nous avons fait de bonnes présentations quand même. On avait pratiqué nos présentations la semaine dernière et pendant l’AUPAC on n’était pas nerveux pendant la période des questions ». Aussi, les présentations devaient se faire en anglais puisque toutes les universités sauf l’U de M sont des universités anglophones et le jury était composé de professeurs de ces universités. Un professeur de l’U de M était un des membres du jury, soit Viktor Khalack Foire des étudiants : autrement dit le « Grad Fair » Il s’agit d’un moment donné où les professeurs peuvent discuter avec des étudiants de diverses universités afin de se faire un réseau de contacts et d’en apprendre davantage sur les différents projets des professeurs pour la maîtrise ou pour le doctorat. Julien Légère, un étudiant en maîtrise en physique à l’U de M affirme : « Le Grad fair, c’était fun d’avoir beaucoup de professeurs accueillants prêts à nous guider pour notre carrière future ». Il mentionne par la suite : « les sorties sociales étaient une façon fantastique de voir un peu comment les étudiants dans le même domaine que nous se sentent dans leurs propres universités ». Ayant lui-même organisé l’AUPAC l’année dernière, il « apprécie comment d’effort et de temps le comité organisateur a pris pour rassembler tous les gens des universités atlantiques pour un great time ». Patrick Cormier pour sa part dit : « L’ AUPAC pour moi est très amusant parce que ça donne la chance au Département à mieux se connaître et ainsi connaître de nouvelles personnes en physique d’autres universités ». Il mentionne qu’il s’agit aussi d’une occasion pour en apprendre davantage sur les recherches de différents professeurs : « Je pense que les conférences sont une excellente façon de s’initier à la présentation publique et d’apprendre ce qui se passe en terme de recherche en physique aux Maritimes. De plus, le Grad fair est une opportunité pour trouver des sujets et/ou professeurs pour les maîtrises ou doctorats possibles ». Pour l’instant personne ne sait où va se dérouler l’AUPAC 2015, mais d’ici la fin du semestre d’hiver, l’université qui va accueillir l’évènement devrait être dévoilée. Coopération entre universités Makamissa DIABAGATE Ce mardi 4 février a eu lieu à la Faculté d’administration la présentation de l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de l’Université de Lille 1 par Dominique Besson, professeur de science de gestion plus particulièrement de management de ladite université. En premier lieu, il y a eu la présentation de l’Université de Lille 1 qui propose une variété de programmes et de spécialisations allant de la licence au doctorat à toutes les catégories d’étudiants et surtout aux étudiants internationaux. La ville de Lille est un lieu propice aux études vu la richesse culturelle et le cadre paisible qu’elle présente et les moyens de transport très commodes comme les trains à grande vitesse. Les conditions d’admission sont très simples et ne nécessitent aucun frais dans le cadre de cette coopération. Dans le cas contraire, l’étudiant paierait des frais pour des cours qui ne sont pas résignés dans le contrat pour son apprentissage. L’accord entre les universités comprend également la mise en place d’un développement qui consiste, tous les ans, à l’organisation de journées communes de recherche et de développement socio- économique entre IAE et la faculté de gestion de l’Université de Moncton. Les premières journées auront lieu à Moncton au mois de mai, l’année prochaine à Lille et le thème sera « l’entreprenariat ». L’ objectif de ces journées est de faire en sorte que des chercheurs et des acteurs économiques locaux se rencontrent pour approfondir le savoir sur la création d’entreprise et le développement socio-économique mais aussi faciliter ou catalyser le développement de l’entreprenariat au Nouveau- Brunswick, dans le nord de la France et augmenter les relations d’affaires et culturelles entre ces deux régions. Cette présentation, organisée par le Service de mobilité internationale a vu la présence de plusieurs étudiants, y compris ceux de l’Université de Lille 1 résidant à Moncton. Dominique Besson, professeur à l’université de Lille 1 – Photo Makamissa Diabagate Vous avez des talents artistiques? Le Front est justement à la recherche d’un caricaturiste. Une bourse de 500 $ par semestre est offerte. Intéressé(e)s, veuillez envoyer votre curriculum vitae à [email protected]. 8 Mercredi 12 février 2014 CULTURE Les Jeux de science infirmière Michael DEBLED La troisième édition des Jeux de science infirmière de l’Université de Moncton s’est tenue samedi dernier à l’école l’Odyssée et au Pavillon Jacqueline-Bouchard. Inspirés des Nursing Games, les étudiants du programme de science infirmière devaient former des équipes de quatre ou cinq joueurs afin de s’affronter lors d’activités sportives et académiques. Chaque équipe avait à sa tête un capitaine. Mélanie Bois menait les « Winners », Chanèle LeBlanc les « Ativans STAT », Jonathan Goguen les « Ciiiiii ciiiiiiiii » et Katie Steeves les « Painkillers ». L’objectif était de remporter un maximum de point pour chaque activité. À la fin de la journée, un « certificat de victoire » et un kit de survie pour le parfait soignant (tampons d’alcool, pansements, balle de stress, etc.) étaient remis aux vainqueurs. Une journée de compétition les « Ciiiiii ciiiiiiiii ». Les « Painkillers » sont au 3e rang, les « Winners » étant les derniers. Le volet académique est divisé en deux parties : laboratoire et questionnaire. Les équipes viennent de recevoir les indications concernant le déroulement des activités et sont prêtes à s’affronter. C’est le moment pour les intellectuels de prendre leur revanche et de montrer aux autres que la présence aux cours a été utile, ce qui doit être vrai puisque les « Painkillers » remontent à la 2e position pour finalement gagner les Jeux de science infirmière 2014. L’équipe gagnante va-t-elle participer aux Nursing Games du Canada ? Selon Émily Briand, VP externe, « les Jeux de science infirmière ont été créés en 2011. C’est parce que le Conseil des étudiants et étudiantes en science infirmière (CÉÉSI) n’était pas en mesure de collecter les fonds nécessaires pour participer aux Le jour J est annoncé, il est 9 h 30 et les participants viennent d’arriver à l’école l’Odyssée pour le premier volet des compétitions, le volet sportif. Les responsables informent les équipes qu’elles devront s’affronter dans un match de ballon prisonnier. Après une série d’affrontements, les étudiants en soin poursuivent les Jeux avec une partie de Kin-Ball pour finalement terminer avec une course à obstacles. Après une pause bien méritée, la deuxième partie de la compétition reprend avec un volet académique. Il est donc 11 h 45 et l’équipe des « Ativant STAT » mène, suivie de près par Nursing Games ». Celle-ci poursuit en expliquant qu’il était essentiel selon elle « que les étudiants puissent participer à une telle activité sans être bloqués par l’argent ou le temps (les charges de cours lourdes parfois) ». Toutefois, l’idée de participer aux Jeux canadiens n’est pas exclue! D’après les responsables, si dans un avenir proche les étudiants veulent y participer, la constitution rédigée (mais qui n’a pas été adoptée de manière officielle) pour le Comité des Jeux de science infirmière (un sous-comité du CÉÉSI) englobe le rôle d’organiser ce voyage. En ce qui concerne les participants, la plupart d’entre eux voient les Jeux comme une possibilité d’attirer les étudiants du programme et un entraînement non-négligeable pour une future participation canadienne. Pour ce qui est des Jeux de science infirmière, les commentaires sont assez positifs. Les participants ont trouvé qu’il y a une nette progression par rapport aux années précédentes. Il y a de plus en plus d’étudiants qui participent à l’activité. Les activités sportives sont également plus appréciées car elles sont plus accessibles. D’après, Stéphanie Savoie (3e année science infirmière) alias Jalapaino, l’accent est d’avantage mis sur la communication et l’esprit d’équipe : « Les activités demandent qu’il y ait une solidarité au sein de l’équipe afin de gagner ». Et Marie-Pierre Doiron (3e année science infirmière) alias Kurt Copain poursuit : « Parce que finalement, le Département est une grande famille, on ne veut pas qu’il y ait de division au sein des gens. » Pour la responsable des Jeux de science infirmière, Émily Briand, l’activité semble s’être bien déroulée à l’exception de la commande de pizza qui était en retard. Toutefois, elle rajoute : « Je suis contente, les étudiants étaient tellement compréhensifs. Plusieurs m’ont remercié pour l’activité et m’ont fait part de bons commentaires, et malgré les retards, nous avons terminé avant 14 h 15, à l’heure prévue. » Photo Roby Gauthier Pré-Jeux de la communication : pas toujours facile Véronique LEBLANC Du 19 au 23 février auront lieu les 18e Jeux de la communication (JDLC) à l’Université Concordia. Un total de 13 épreuves ont été « conçues pour représenter des défis calqués sur la réalité des professionnels du milieu » selon le site Web des JDLC 2014, et un total de neuf universités francophones de l’est du Canada qui y participent. L’Université de Moncton figure parmi les neuf délégations des JDLC, mais elle a dû surmonter beaucoup de difficultés. Au début de l’année universitaire, l’équipe était constituée de plusieurs membres, mais plusieurs d’entre eux l’ont quittée, emmenant le nombre final de délégués à 18. Les délégués font également partie de différents programmes universitaires et pas uniquement de communication comparativement aux autres universités des Jeux. Par ailleurs, chaque université a habituellement trois chefs, soit des délégués qui ont les tâches d’aider les membres de l’équipe avec leurs épreuves, avec les campagnes de souscription et de l’organisation du groupe. Plusieurs épreuves débutent au début du premier semestre pour se terminer lors des JDLC. Toutefois, deux des trois chefs de notre délégation ont quitté et personne ne les a remplacés. La campagne de financement pose aussi un problème. Puisque la délégation de l’U de M est petite, ils doivent se trouver un grand nombre de commanditaires et faire un plus grand nombre de souscriptions pour pouvoir payer le transport, l’hôtel, la nourriture, l’inscription, etc. Par ailleurs, ce ne sont pas toutes les campagnes de financement qui rapportent beaucoup. L’unique chef actuel, Karina Langis, affirme : « [Malgré les difficultés,] on essaye de rehausser la réputation des JDLC à l’université, mais c’est difficile. Malgré tout on pratique fort, certaines équipes visent des médailles, dit-elle. On est des étudiants beaucoup plus sérieux que les années précédentes, je trouve, et c’est la relève qui va continuer à améliorer les choses. » Pendant la semaine de la SaintValentin, soit une semaine avant les JDLC, les délégués vont préparer une campagne de souscription pour célébrer ou pour oublier la fête des amoureux. 9 Mercredi 12 février 2014 Le Service des loisirs Cimnpéus Ca et Jeudi 13 14 vendredi février Né quelque part Genre : comédie dramatique Directeur : Mohamed Hamidi Mettant en vedette : Tewfik Jallab, Jamel Debbouze, Fatsah Pays : France Durée : 1h27 Farid, jeune Français de 26 ans, doit aller en Algérie pour sauver la maison de son père. Découvrant ce pays où il n’a jamais mis les pieds, il tombe sous le charme d’une galerie de personnages étonnants dont l’humour et la simplicité vont profondément le toucher. Parmi eux, son cousin, un jeune homme vif et débrouillard qui nourrit le rêve de pouvoir rejoindre la France... Présentation spéciale dans le cadre de la Semaine internationale Jeudi 13 février à 17h30 El Regreso (film espagnol) - 5 $ régulier et 2 $ étudiants 20 heures I Pavillon Jacqueline-Bouchard à l’Université de Moncton Entrée : 5 $ étudiants 7 $ autres I Renseignements : 858-3738 Rendez-vous de l’ONF en Acadie www.ca/ onf. -vous rendez ur tous ! o p it tu ra G h 19 Bouchard Tous les lundis à villon Jacqueline- ithéâtre du pa Local 163, Amph r 2014 17 févrie À l’abRi du temps l’horloger Marc Ferland, qui rêve de fabriquer la plus belle montre qui soit. Il s’envole donc vers la Suisse, où l’accueille une équipe de passionnés comme lui. Entre Ottawa et la vallée de Joux, le temps est l’objet de soins infinis... Stéphane Drolet 2000, 79 min Trois chercheurs du Conseil national de recherche du Canada s’emploient à mesurer le temps : leur « fontaine de césium » battra un jour au rythme de 9 milliards de Précédé du court métrage fois par seconde ! Une obsession d’animation Les horlogers qui n’a d’égale que la passion de (Renaud Hallée, 2013, 4 min) ue Musiqonde... du m n u o r e m Ca 20 février Cécile Doo-Kingué Salle de spectacle Jeanne-de-Valois 8 $ étudiant, 15 $ régulier Cécile Doo-Kingué nous entraîne sur scène comme sur disque dans un univers musical ponctué de grooves divers, et nous fait voyager jusqu’à la fin du monde, de la vie et de l’amour. Ses textes et sa musique transpercent, transportent et traversent. Son jeu de guitare ensorcelant est tout simplement inimitable, ainsi que sa voix profonde et suave. D’une pièce à l’autre, son savoir-faire est manifeste : tandis qu’elle dompte soigneusement son blues à grands coups de guitare, elle fait de nombreux clins d’oeil à la soul des années 60 et 70 et aux rythmes afro. Suivez-nous sur twitter@slsmoncton www.umoncton.ca/umcm-sls www.facebook.com/slsmoncton Facebook “f ” Logo CMYK / .eps 10 Facebook “f ” Logo CMYK / .eps Mercredi 12 février 2014 socioculturels présente... 13, 22 et 23 févRiER Deuxième édition du festival de films en espagnol Amphithéâtre 163, Jacqueline-Bouchard, Université de Moncton Billet : 5 $ régulier I 2 $ étudiant Passe 5 films : 20 $ régulier I 8 $ étudiant Les passes sont en vente à la billetterie du Centre étudiant et à la porte. Les billets individuels seront en vente à la porte. www.umoncton.ca/umcm-sls Jeudi 13 février 17h30 El Regreso www.facebook.com/Festivaldelcine Samedi 22 février 18h Pa Negre 20h Infancia Clandestina Dimanche 23 février 17h30 Con mi Corazón en Yambo 20h Después de Lucía À partir de 22 h, Le COUDE 5$ Prévente 7$ à la porte i t n n i A t n le a V St Soirée variée de théâtre, poésie, humour et musique Le 14 février à 21h Levée de fonds Le COUDE, Centre étudiant Billets 5$ étudiant • 7$ non étudiant En vente à la porte seulement Merci ! à nos collaborateurs de la 40e saison du département d’art dramatique pour le festival international de théâtre de Sibiu, Roumanie. anciens • anciennes 11 Mercredi 12 février 2014 CULTURE Improvisation: quand l’inattendu devient art Samuele ACCA Si samedi vous êtes passé par le Centre étudiant vous avez surement remarqué les cris, les gémissements et les rires provenant du Coude. Ne vous inquiétez pas, ce n’étaient pas des fous mais bien des artistes. Oui, car le bar étudiant a été coloré et animé par l’Improvisathon, marathon d’improvisation organisé par la Ligue d’improvisation du Centre universitaire de Moncton (LICUM). Un véritable marathon de midi à 22 h, qui a vu s’affronter une quinzaine d’équipes. L’évènement était ouvert à tous : des habitués du milieu aux amateurs, jusqu’à ceux qui ne savaient même pas comment écrire le mot improvisation. Le tout s’est déroulé dans une drôle d’ambiance sur un fond étonnement professionnelle. Si le but de l’improvisation c’est de faire du n’importe quoi en suivant une thématique quelconque il n’en a pas été le cas pour l’organisation et la règlementation des matchs. Rien n’a été laissé au cas. En fait, le tout a été organisé et géré de façon absolument impeccable. Un ring occupait le centre de la salle et les matchs, aussi appelés batailles, ont été divisés en deux périodes comprenant quatre improvisations pour un total de une heure chacune. À cela se sont ajoutés des véritables arbitres armés de sifflet et t-shirt zébré. C’est en fait aux arbitres de dicter les thèmes des épreuves ainsi que de vérifier la présence d’infractions punissables de pénalité commises par les joueurs de chaque équipe. est aussi un outil de la survie au quotidien. En fait, elle peut être une façon de se défouler et de se découvrir soi-même à travers ses propres réactions et l’inconscient. Mais ce n’est pas tout, car l’art d’improviser peut être aussi le moyen de se sauver des questions sans réponses, des silences gênants et de la multitude de situations embarrassantes qui laissent pour la plupart du temps bouche bée. En somme, c’est tout un monde à découvrir, ne vous laissez pas influencer par ce que les autres vous disent, c’est vraiment une expérience à faire. Un moyen de s’amuser et de découvrir quelque chose de nouveau « On fait ça surtout pour le fun et donner la chance à tout le monde de découvrir et jouer de l’improvisation» ,affirme Martin Leger, arbitre et membre de la LICUM. L’improvisation reste un art méconnu à laquelle l’on ne confie peut-être pas toute la considération qu’elle mérite. Trop souvent associée seulement à sa connotation artistique, l’improvisation Deux joueurs au milieu d’une bataille – Photo Samuele Acca Le vernissage des peintures et photographies d’Émile Arthur Vautour Michael DEBLED Le 7 février a eu lieu l’ouverture du vernissage des peintures et photographies d’Émile Arthur Vautour à la galerie Triangle du Pavillon des Beaux-arts. Les photographies en noir et blanc étaient regroupées sous le thème « C’est mathématique », tandis que les peintures étaient rassemblées sous l’appellation « C’est ma thématique ». Émile Arthur Vautour vient d’une famille pratiquante. Son enfance a énormément influencé son art et sa vie. En 1984, Émile décide d’entrer à l’Université de Moncton en arts visuels. Il découvre un monde artistique qui le passionne. Toutefois, atteint d’hypersensibilité, il choisit alors l’isolement. À partir de ce moment, il décide de se renfermer sur lui-même et se forge une carapace de manière définitive. L’hypersensibilité d’Émile se reflète dans son art. Tout s’exprime de manière excessive mais aussi excédée. D’après Émile, son talent est le produit de son « intuition ». Elle lui « permet de retourner aux origines et d’avoir un meilleur contrôle de soi ». Elle le guide donc à travers sa démarche artistique. Très récemment, l’intuition lui a permis de passer outre sa timidité pour revenir à l’Université de Moncton. « Ce fut un effort considérable pour moi », dit-il. Ce ne sont pas simplement des œuvres qui sont exposées jusqu’au 21 février 2014 à la galerie Triangle du Pavillon des Beaux-arts, mais également un homme. Émile s’expose par l’entremise de son art : la photo et la peinture. Fabio Pacheco, un étudiant brésilien venu à Moncton en échange universitaire, est figé devant les peintures, pensif, intéressé. Il est frappé par l’abondance de caractère religieux et la force de la sexualité. Désormais, nous sommes dans le monde d’Émile : entre « opportunisme ou pessimisme », à la fois « vulnérable mais solide ». Des noms de tableaux qui ne semblent pas avoir été choisis au hasard. En fait, on explique par l’image la vie d’Émile ce que les mots ne peuvent faire. « Les supérieurs ont autorité sur les inférieurs, c’està-dire les opprimés, ceux qui sont sensibles aux autres et sont souvent soumis aux plus forts », dit-il. Où est l’opportunisme pour ces gens? Sur quelles bases solides peuventils avancer puisqu’ils sont plutôt vulnérables? Ce sont des questions très profondes que l’artiste souhaite exprimer dans son art. DEVENIR ÉTUDIANT-MENTOR L’AN PROCHAIN! DERNIÈRE CHANCE! Les candidatures seront acceptées jusqu’à 16h30 le 17 février 2014. Faire parvenir un CV et un TEXTE DÉCRIVANT SES MOTIVATIONS À ÊTRE MENTOR à l’adresse [email protected] Critères de selection des postes boursiers: www.umoncton.ca/umcm-reussite/mentorat 12 La notion de fragilité est observée principalement dans son œuvre photographique « C’est mathématique ». Sous les instructions du professeur d’arts visuels Jaret Belliveau, Émile est amené à suivre un homme qu’il croise pour la première fois dans les rues de Moncton jusque dans sa demeure : « C’est un étranger dans ma vie ». L’homme accepte cette intrusion. Émile prend alors plusieurs clichés dans différents lieux. Il s’agit d’un vieil homme, pauvre, probablement malade, qui souhaite se repentir. C’est donc sous le regard curieux de plusieurs étudiants, anciens professeurs, acheteurs, amis, etc. que le vernissage des peintures et photographies d’Émile Arthur Vautour a eu lieu. Un moment agréable et plein de surprise pour chacun. Mercredi 12 février 2014 CULTURE Étienne Dano au Coude Une soirée aux thèmes humoristique et musicale animateur et auteur et remarqué la chance de bien faire connaissance Catherine pour ses quelques parodies, Étienne avec l’humoriste. Il a profité du petit ROY COMEAU en rajoute à sa carrière, grâce aux nombre de personnes pour aller, table Le mercredi 5 février, le Coude fut l’hôte d’une belle soirée où humoriste et chansonniers se sont succédé. Pour la petite somme de 8 $, la population étudiante pouvait aller relaxer et rire des gags de l’humoriste québécois Étienne Dano et, plus tard, écouter la musique du groupe étudiant Cy, gratuitement. Le Coude a pris une ambiance de salle de spectacle où étudiants et nonétudiants ont pu s’attabler avec une bonne bière ou autre boisson, pour une soirée où le rire était au rendez-vous. Pour débuter, les gens présents ont eu par table, se présenter et souhaiter une bonne soirée à chacun. Ensuite, dès 8 h, les amateurs d’humour ont pu se délecter d’une série d’histoires, de jeux de mots, de raps, et bien d’autres numéros populaires de M. Dano. Cette soirée, marquant la première présentation au Nouveau Brunswick de la tournée Excessif, fut marquée par l’enthousiasme et l’énergie d’Étienne, qui a d’ailleurs engendré l’intérêt et la participation du public jusqu’à la fin. Vous pouvez d’ailleurs suivre Étienne Dano lors de sa tournée, qui continuera un peu au Nouveau Brunswick pour ensuite continuer au Québec. S’étant fait connaître comme nombreux spectacles qui s’en viennent en 2014. Et la soirée continue! Peu de temps après le départ de l’humoriste, Cy prend place sur scène pour continuer la soirée. Davantage de personnes se mettent à arriver afin d’écouter la formation harmonieuse, et ce, gratuitement. Après l’interprétation d’ouverture de l’Ave Marie Stella, le public pouvait apprécier un mélange francophone et anglophone de musique rock/folk. En programmation : quelques-unes de leurs récentes créations et quelques réadaptations mettant en vedette Harmonium, Joe Dassin, les Beatles et bien d’autres. Le tout a continué jusqu’à minuit. Bien que la naissance du groupe date de septembre dernier, la formation Cy n’a pas chômé. Ils ont déjà à leur effectif quelques spectacles et ne cessent de devenir plus populaires. La formation de quatre musiciens est constituée ainsi : Jacques Boudreau à la guitare, Jacques Blinn comme musicien multifonctionnel, Guyaume Boulianne à la guitare et Éric Dow comme chanteur principal du groupe. Malgré leur rôle spécifique, leurs voix restent l’instrument principal. L’harmonie créée par celles-ci ainsi que leurs trois guitares les démarquent de bien d’autres. Soirée Party pitcher des étudiants en nutrition Alice OLIVE Cette soirée, qui a eu lieu jeudi le 6 février à l’Igloo, était organisée par les 27 participants des Jeux de la diététique afin de récolter des fonds pour leur voyage à Ottawa, où se tiendra leur compétition « Menu 2014 » du 21 au 23 mars 2014. L’évènement a remporté un franc succès, l’Igloo était plein à craquer! Le band Angry Candy était venu sur place pour animer la soirée. De 22 h à 2 h du matin, la chanteuse, le batteur, le guitariste et le bassiste ont joué des morceaux de différents styles avec une majorité de rock. L’an dernier, l’Université de Moncton s’était classée 3e sur les cinq universités participantes pour les Jeux de la diététique. Cette année, l’évènement prévoit un total d’environ 200 participants. La compétition est présentée comme tel : - Une fin de semaine de trois jours remplie de conférences, de partys, d’activités académiques et sportives - L’occasion de créer un réseau de contacts entre futurs professionnels à travers l’est du Canada - L’occasion de renforcer le sentiment d’appartenance à votre université à travers une compétition amicale. - La chance d’assister à des conférences stimulantes pour enrichir votre formation Il y a un thème pour tout. Des conférencières d’expérience présenteront leur passion à travers trois conférences : nutrition sportive (Maude L’Écuyer), nutrigénomique (Bénédicte Fontaine-Bisson) et nutrition périnatale (Johanne Dubé). Le thème du party du vendredi soir étant « Village People » (célèbre grâce à ses chansons « YMCA » et « In the Navy »), chaque participant devra se déguiser selon le personnage attribué à son université et des points seront alloués pour la participation et l’originalité. L’Université de Moncton s’est vue attribuer le rôle de l’ouvrier du bâtiment. Avec le thème d’Hollywood, le banquet de la soirée du samedi « Menu Awards 2014 » aura lieu au Musée canadien de la guerre. Afin de gagner des points supplémentaires, un défi vidéo de présentation avec différents critères sera réalisé par chaque université participante. La compétition se terminera par la remise de prix du dimanche matin qui récompensera l’université gagnante ayant accumulé le plus de points. Vous souhaitez appuyer encore plus les étudiants en nutrition pour leur voyage? Profitez de leur vente de cartes de Saint-Valentin et de sucettes en forme de cœur ce mardi et mercredi ainsi que de leur vente de « pâtisseries santé » ce mercredi et jeudi! Ça se passera aux pavillons Rémi Rossignol, Jean Cadieux et Jacqueline Bouchard de 11 h 15 à 12 h. Les étudiants en nutrition vous remercient pour votre aide! 13 Mercredi 12 février 2014 CULTURE Compétitions de génies Dix de l’U de M aux compétitions canadiennes Véronique LEBLANC Cette année l’Université de Moncton (U de M) accueillait la Compétition atlantique de génie 2014 du 24 au 26 janvier. Il s’agissait de la 30e édition de cette compétition. Cet évènement est une compétition interuniversitaire dans sept différentes catégories reliées à l’ingénierie. Environ 130 participants ont participé aux différentes épreuves, dont 20 de l’U de M. Le comité organisateur était composé de 23 bénévoles et d’environ 20 juges. « C’était une fin de semaine très intéressante et occupée [...] ça c’est bien déroulé et nous sommes fiers de notre travail », affirme Dominique Bordage, une des membres du comité organisateur. Elle affirme aussi que « les premières et deuxièmes places de chaque catégorie se qualifient pour la compétition canadienne d’ingénierie qui aura lieu en mars 2014 à Western University, situé à London en Ontario. Aussi, ils reçoivent en plus des prix monétaires valant de quelques centaines de dollars par équipe ». Résultats et descriptions des compétitions : Les universités qui avaient des délégués cette année sont entre autres : UNB, Dalhousie, U de M, UPEI, Memorial University (MUN), l’Université Acadia et St Mary’s University. Ils compétitionnaient entre eux dans les catégories suivantes, ainsi mentionnées sur le site Web de l’évènement : 1. Conception senior, l’équipe formée d’un maximum de quatre personnes doit construire un prototype, telle une voiture ou un avion conception, « pour un problème donné avec des ressources limitées » (site Web). Dans cette catégorie, l’équipe de l’Université de Moncton composée de Maxime Thériault, IanOlivier Roy, Sean Casey et Benoît LeBlanc s’est classée en 3e place, soit derrière UNB et MUN, et une position de moins pour pouvoir se rendre à la compétition canadienne d’ingénierie. 2. Conception junior, le principe est le même que la conception senior, mais l’équipe est formée avec des participants plus jeunes. Les deux équipes de l’U de M se sont classées 14 au premier et au deuxième rang. Les membres de l’équipe de la première place sont : Jean-Luc Bordage, Jérémie Bourque, Patrick Gaudet et Marc Léger, et ceux de la deuxième position : Guillaume Demers, Éric Léger, Jeffery Nason, et de Kevin Vineault-Chiasson. Dominique Bordage mentionne que l’U de M s’est bien classée dans cette compétition, « parmi onze équipes en total »! 3. Conception innovatrice, L’équipe est également formée d’un maximum de quatre personnes, ils doivent présenter un « produit innovateur et économiquement viable à un problème de leur choix » (site Web). Dalhousie et UNB se sont classées respectivement en première et deuxième position. 4. Réingénierie est une nouvelle catégorie dans la compétition, il s’agit d’une équipe constituée d’un ou deux membres et ils doivent « trouver une solution plus efficace et économique à un système déjà existant » (site Web). Jean-Richard Cormier et Justin LeBlanc étaient le groupe de l’U de M et se sont classés au 3e rang, soit derrière MUN et Dalhousie. 5. Génie-Conseil, une ou deux personnes doivent trouver une solution au problème réel qu’un client expose à eux. UNB a gagné le premier rang dans cette catégorie et s’est suivi de Dalhousie pour la 2e et 3e place. 6. Communication de l’ingénierie, les participants doivent expliquer un sujet technique de sorte que le public puisse comprendre. Les groupes sont constitués d’une ou deux personnes, et pour l’équipe de l’U de M Félix Dupuis et Jérémie Gautreau ont remporté la 2e place, et MUN la première. 7. Débat, similaire au débat parlementaire le groupe de deux personnes doit débattre le sujet qui leur a été « annoncé peu avant la compétition » (site Web). Deux équipes de UNB ont gagné la première et deuxième place. Selon Dominique Bordage, dans les deux ou trois dernières années, « l’Université de Moncton avait toujours une équipe dans le design senior qui se classait pour les nationaux, mais cette année ce n’était malheureusement pas le cas ». Par ailleurs, elle ajoute en disant qu’il y a deux ans « l’Université de Moncton avait gagné presque toutes les première et deuxième places de chaque catégorie lors de la CAG à Dal University à Halifax ». Elle soutient que l’U de M est bien représentée chaque année « mais [que] ça sera difficile de battre ce qu’on avait accompli cette année-là ». Sean Casey est l’un des participants de l’équipe de conception senior (3e rang), il mentionne qu’il a participé à trois compétitions de génies dont les deux premières années il s’était classé pour se rendre à la compétition canadienne. « Ce qui m’a le plus marqué cette année était l’environnement et les gens à la compétition puisque c’était la première fois que je participais à cette compétition à Moncton, dans ma propre faculté », dit-il. Patrick Gaudet affirme pour sa part que les Compétitions Atlantique de génie sont « une bonne façon de rencontrer du nouveau monde qui représentent différentes universités partout dans les quatre provinces de l’Atlantique ». Le comité organisateur pouvait travailler avec un « budget d’environ 45 000 $ dont les commanditaires sont affichés sur le Site web », mentionne Dominique Bordage. Par ailleurs, elle rajoute : « De la communauté universitaire, nous avons reçu des dons de : la FÉÉCUM, le SAÉÉ, le VR aux affaires étudiantes et internationales ainsi que la Faculté d’ingénierie ». Équipe de conception senior en action - Gracieuseté comité organisateur Mercredi 12 février 2014 CHRONIQUES CHRONIQUE NUTRITION L’introduction des solides au bébé Emilie LEBLANC L’introduction des solides chez les bébés peut être un sujet assez délicat. La vérité est qu’il faut s’en tenir aux recommandations les plus simples. La présente chronique tentera de répondre aux diverses questions associées à l’alimentation du bébé tout en faisant référence aux recherches les plus récentes à ce sujet. Notez que ces pratiques ne sont peut-être pas les mêmes que vous ou votre famille avez utilisées, tout dépend de votre culture et votre vécu. Il est à noter que les différentes règles par rapport à l’âge du bébé se fient au développement d’un nourrisson en santé. Il est recommandé d’allaiter pendant au moins 6 mois, mais de plus en plus on encourage les mamans à allaiter jusqu’à ce que l’enfant ait 2 ans (selon l’OMS, le ministère de la Santé du N. B. et la Société canadienne de pédiatrie). Cependant, il est sécuritaire d’introduire le lait de vache à 9 mois. En règle générale, le bébé est prêt à recevoir de la nourriture solide lorsqu’il peut s’asseoir seul et se tenir droit. Habituellement, le bébé sera âgé de 6 mois, mais cela pourrait arriver plus tôt ou plus tard. Tout dépend aussi de l’intérêt que votre bébé exprime à essayer ce nouveau jeu. Vous pouvez tenter de lui tendre une cuillère pour bébé pour voir s’il comprend et s’intéresse à ce concept, puisqu’il doit apprendre comment avaler les aliments solides. Lorsque le bébé décide de s’intéresser à la nourriture, il a jusqu’à l’âge de 12 mois environ pour essayer de nouvelles textures et saveurs, pour ensuite consommer principalement des solides (contrairement au nourrisson, où la seule source d’énergie est le lait). Il ne faut jamais forcer le bébé à manger plus, il connaît ses signes de faim et de satiété. Un bébé qui commence à goûter aux aliments mange très peu, quelques cuillères à thé suffisent. Les parents sont des experts en ce qui a trait aux signes de faim, de douleurs et de fatigue de leur bébé. Il est important de laisser le bébé jouer avec sa nourriture pour qu’il apprécie ce qu’il mange, développe ses muscles et sa confiance en lui. Laissez-le manger avec ses mains ou avec une cuillère s’il en est capable. Il est important de rester patient même s’il faut nettoyer souvent derrière le bébé, ces techniques font partie de son développement. La meilleure façon de nourrir votre bébé est de servir les mêmes repas qu’à votre famille, mais en changeant simplement la texture pour qu’il soit en mesure de l’avaler. Parfois, votre bébé peut refuser de manger quelques aliments, mais ne vous découragez pas. Introduisez à nouveau l’aliment quelques jours plus tard et plusieurs fois s’il le faut. Un bébé doit parfois essayer un nouvel aliment 20 fois avant de décider de le manger. Essayez de ne pas rendre l’expérience négative. Ne mettez pas de céréales ou d’autres aliments dans la bouteille du bébé, cela pourrait provoquer un étouffement et cela n’aide pas le bébé à « mieux dormir la nuit », contrairement au mythe. Les premiers aliments à donner au bébé sont ceux riches en fer, comme des céréales pour bébé enrichies en fer, ainsi que de la viande. On introduit par la suite les légumes et les fruits. Les recommandations ne sont plus aussi strictes qu’auparavant; on peut introduire n’importe quoi, pourvu que le bébé puisse avaler la texture et qu’il n’y a pas de risque d’étouffement. On recommandait auparavant d’attendre jusqu’à l’âge de 2 ans pour l’introduction des arachides. Ces recommandations ont eu comme effet d’augmenter l’incidence d’allergie aux noix dans les dix dernières années. Tous les bébés sont différents, mais s’il est allergique aux noix à 9 mois, il le sera aussi à 2 ans, alors à quoi bon attendre? jusqu’à l’obstruction fatale. Les microplastiques accumulés à la surface de l’eau bloquent les rayons du soleil et nuisent ainsi aux algues et au plancton, la base de la chaîne alimentaire. Au total, près de 300 espèces marines seraient affectées par cet amas de déchets; l’homme étant indirectement touché par le phénomène de bioaccumulation. Sur les 300 millions de tonnes de plastique produites chaque année, près de 10 % finissent dans les océans. Alors que le tiers navigue au gré des courants, le reste coule et s’accumule sur nos fonds marins. Dans 20 ans, si aucune action n’est entreprise, ce continent de déchets sera aussi grand que l’Europe, avec les conséquences que l’on peut deviner. Ayons toujours nos sacs réutilisables avec nous, buvons l’eau du robinet plutôt qu’embouteillée, réduisons le suremballage et boycottons le plastique lorsque c’est possible! Pour ceux qui souhaitent en apprendre davantage sur cette choquante réalité, visionnez le documentaire « Plastic Paradise : the Great Pacific Garbage Patch ». CHRONIQUE SYMBIOSE Un continent de plastique Elisabelle HARDY Loin des yeux, loin des pollueurs. Au beau milieu des océans, des tonnes de morceaux de plastique flottent, rassemblés par les courants marins en un immense « continent » de déchets. C’est en 1997 que l’océanographe Charles Moore a découvert ce vortex de débris situé au nord du Pacifique, entre Hawaï et la Californie. Aujourd’hui, cette masse de plastique est estimée à 7 millions de tonnes et recouvre une superficie égale à 6 fois celle de la France. Situé dans des eaux peu concernées par la navigation marchande et le tourisme, le problème n’intéresse que les écologistes et les scientifiques; la communauté internationale ne s’en soucie guère pour l’instant. Bien que cette zone soit la plus préoccupante par sa taille, on retrouve maintenant 4 autres vortex de déchets (une deuxième zone dans le Pacifique, deux dans l’Atlantique et une dans l’océan Indien). Les conséquences écologiques sont extrêmement lourdes et la chaîne alimentaire entière en est perturbée. Le problème est que le plastique est virtuellement indestructible; au fil du temps, les débris se désagrègent en fines particules, mais ne disparaissent pas. C’est ainsi que sont créées des quantités colossales de « sable de plastique » qui, pour les animaux, ressemble à du plancton. Les expéditions scientifiques se rendant sur les lieux ont découvert des morceaux de plastique dans des centaines de cadavres de poissons, méduses, tortues et oiseaux marins. Impossibles à digérer et difficiles à éliminer, les particules s’accumulent ainsi dans leur système digestif Le Front est à la recherche de journalistes! 20$ est offert pour chaque article. Nous organisons une réunion chaque lundi vers 11h20 à nos locaux. Bienvenue à tous! 15 Mercredi 12 février 2014 CHRONIQUES CHRONIQUE POLITIQUE LA DÉMOCRATIE EN AFRIQUE Christian Stéphane OUAKA Les années 1990 sont pour le continent africain une nouvelle aire, qui marquera son entrée dans une nouvelle phase de transition démocratique. Ce processus, qui est jugé le moins mauvais par les philosophes de l’antiquité grecque en raison de sa capacité à impliquer le peuple dans la vie et la gestion de sa société, a aboutit dans presque tous les pays africains à l’adoption et à l’instauration de nouvelles constitutions et institutions, consacrant ainsi un pouvoir et un régime populaire dont la liberté, l’égalité, les droits et la justice en sont les fondements. Aujourd’hui, force est de constater que ce très beau récit a pris fin, car la démocratie n’existe plus en Afrique que de nom. Originalement définie comme le pouvoir du peuple, c’est-àdire par le peuple et pour le peuple, la situation en Afrique serait à ce jour son contraire. Ce n’est plus qu’un moyen pour les tenants du pouvoir d’imposer leur volonté à un peuple qui sombre dans son ignorance. Chaque jour, l’Afrique se meurt sous le fardeau de la misère des coups d’État, de la légèreté de décisions mal élaborées, des détournements de deniers publics, de la cupidité de dirigeants assoiffés d’un pouvoir dont-ils ne connaissent pas le contenu, d’une opposition (puisqu’il ait malheureusement convenu de la désigner ainsi) à peine visible, sans idéologie concrète et cupide, etc. Des oppositions dansant sous le rythme endiablé de la douleur de ne pas être au pouvoir, ce lieu où se partage le « gâteau » qu’on vole à un peuple miséreux et misérable. Il suffit d’ouvrir les yeux pour les voir, car l’Afrique en est remplie. Elles attendent leur tour. Des progrès significatifs ont certes été réalisés par de nombreux pays africains, mais des obstacles subsistent. Des élections mal préparées ou manipulées débouchent sur de la violence, qui bloque le processus démocratique et le dialogue entre les acteurs politiques. Pour se maintenir au pouvoir, certains chefs d’État modifient la Constitution ou instrumentalisent certaines institutions (notamment l’Assemblée parlementaire), remettant ainsi en cause le principe de la séparation des pouvoirs. De même, la persistance des conflits armés et la résurgence des coups d’État dans certains pays minent la transition démocratique. Le peuple brimé et terrorisé ne peut que se taire en voyant des dirigeants occuper le fauteuil présidentiel pendant près d’un demi-siècle, donnant ainsi l’exemple de Muammar KHADAFI, ex-président de la Lybie qui a été quarante et un ans au pouvoir. Il est clair, nous devons dire que cinquante ans après la fin de la décolonisation, les régimes démocratiques restent en détricotage progressif et minoritaire sur le continent africain. Malgré la mise en place de processus électoraux, la plupart des États, sans être forcément autoritaires ou répressifs, ne respectent pas les préceptes de l’État de droit et favorisent le maintien au pouvoir d’une élite politique ou économique bien souvent à base ethnique. Ce constat des plus malheureux restera d’actualité tant que le peuple n’aura pas fait quelque chose pour remédier à cette situation inconfortable. Un peuple qui a eu la conscience endormie là où l’activité intellectuelle et morale devait s’ériger en défenseur des convictions politiques. CHRONIQUE SANTÉ Comportement face à l’hygiène des mains On estime que tout le monde dans la société sait qu’il faut se laver les mains. Mais qui le fait comme il le faut et quand il le faut? Aissatou Cherif DIALLO Responsable de la campagne « Mission mains propres » L’hygiène des mains est considérée comme la principale mesure nécessaire pour réduire les infections dans notre société. Bien que l’action de se laver les mains soit simple, le manque de respect des procédures, même par les travailleurs de la santé, continue d’être un problème de santé publique dans le monde entier (Organisation mondiale de la santé, 2009). Le Défi national de l’hygiène des mains s’est imposé au fil du temps comme un mouvement d’envergure pancanadien, bénéficiant de l’appui des leaders de premier plan, des professionnels de la santé, des prestataires de soins de première ligne, des professionnels paramédicaux du personnel de soutien en santé et le personnel en alimentation. Bien qu’aux yeux de tous et de toutes, l’hygiène des mains puisse sembler simple et banale, sa pratique relève presque de l’exploit. Il n’empêche que ce simple geste a le potentiel de devenir la pierre angulaire d’un système de santé de haute qualité. Conseils pour le lavage des mains Conseils pour l’entreposage des aliments - Toujours se laver les mains après avoir utilisé les toilettes. - Toujours se laver les mains ou utiliser un désinfectant après avoir utilisé les chariots dans les supermarchés. - Toujours se laver les mains quand c’est possible et quand les mains sont visiblement souillées. Les désinfectants à mains ne peuvent pas remplacer le lavage des mains à l’eau et au savon. - Il ne suffit pas de connaître les procédures de lavage des mains, il faut aussi les mettre en pratique. - Toujours se laver les mains et nettoyer les surfaces de travail et les ustensiles avant de manipuler les aliments. - Toujours utiliser des planches à découper différentes pour chaque type d’aliment. Une planche pour les légumes et une autre pour les viandes. - Toujours s’assurer que la température du réfrigérateur est réglée à 4°C ou moins. - Toujours décongeler les repas dans le réfrigérateur, jamais sur le comptoir. - Toujours utiliser des blocs réfrigérants (ice packs) dans les boîtes à repas ou garder les repas au frigo. - Toujours s’assurer que les boulettes de viande (pour les non-végétariens) et les tofus (pour les végétariens) sont bien cuits jusqu’au centre. 16 Mercredi 12 février 2014 STATISTIQUES HOCKEY MASCULIN Classement HOCKEY FÉMININ Classement Équipe PJ V D DP BP BC Pts 1 UNB 26 22 3 1 110 69 45 2 Acadia 26 20 3 3 113 64 3 Moncton 26 16 10 0 4 UPEI 26 14 9 5 STFX 26 11 6 Saint Mary’s 26 7 St. Tommas 8 Dalhousie PJ V D 1 StFX 22 17 3 2 80 37 36 43 2 Saint Mary's 22 15 5 2 66 49 32 101 78 32 3 Moncton 23 13 9 1 51 41 27 3 81 71 31 4 St.Thomas 23 11 7 5 52 51 27 12 3 82 89 25 5 Mount Allison 22 10 12 0 45 70 20 12 14 0 96 88 24 6 UPEI 23 8 13 2 44 60 18 26 6 18 2 67 131 14 7 Dalhousie 23 5 15 3 48 78 13 26 3 22 1 60 120 7 Résultats Équipe DP BP BC Pts Résultats Date Adversaire Lieu Pointage Date Adversaire Lieu Pointage 1 février 2014 STFX Domicile V,4-‐2 4 février 2014 Mount A Extérieur W,4-‐0 7 février UPEI Domicile L,3-‐1 7 février 2014 Dalhousie Extérieur W,4-‐3 8 février UNB Extérieur L,4-‐0 8 février 2014 Mount Allison Domicile W,2-‐0 Adversaire Lieu Heure Horaire Date Horaire Adversaire Lieu Heure 14 février 2014 Acadia Extérieur 7:00 PM 15 février 2014 Dalhousie Extérieur 7:00 PM VOLLEYBALL FÉMININ Classement Équipe MJ V D SG SP Pts 1 Dalhousie 16 12 4 41 14 24 2 Saint Mary's 15 10 5 37 27 20 3 UNB 16 7 9 24 33 14 4 Memorial 16 6 10 26 34 12 5 Moncton 16 6 10 30 34 12 6 Acadia 15 4 11 18 38 8 7 Cape Breton 16 0 16 2 48 0 LÉGENDE PJ : Parties jouées V : Victoires DP : Défaites en prolongation BC : Buts contre SG : Sets gagnés Date 15 février 2014 Saint Mary's Extérieur 2:00 PM Résultats Date Adversaire Lieu Pointage 7 février 2014 Acadia Extérieur W,3-‐1 9 février 2014 UNB Domicile L,3-‐1 Date Adversaire Lieu Heure 14-‐16 février 2014 Séries éliminatoires Dalhousie À déterminer Horaire D : Défaites BP : Buts pour Pts : Points SP : Sets perdus Source : http://www.atlanticuniversitysport.com/ Dimanche 8 février 23h59 17 Mercredi 12 février 2014 SPORTS Un manque d’effectif qui commence à faire mal Catherine DUMAS Après une série de quatre victoires qui avaient permis aux Aigles de s’éloigner de leur plus proche rivale, soit les Panthers de University of Prince Edward Island, les Aigles ont subi deux défaites en fin de semaine et sont maintenant à un point de différence avec UPEI en troisième position. Avec l’absence de Keven Charland, Alex Quesnel, Jean-Marc Léger, Rémy Blanchard et Maxime Pilon, un manque d’effectif commence à se faire sentir au sein de l’équipe. Aigles vs Varsity Reds En étant déjà assurées d’avoir leur laisser-passer pour le premier round des séries et avec une série de 11 victoires consécutives, les Varsity Red de l’Université du NouveauBrunswick accueillaient nos Aigles pour leur dernier affrontement de la saison régulière. Les Aigles ont su contenir l’attaque de la machine rouge pendant la première période où aucune des deux équipes n’a trouvé le fond du filet. En moitié de la deuxième période, Philippe Halley a donné les avances à UNB en déjouant Adrien Lemay. Quelques minutes plus tard, Chris Culligan profite d’une inconduite des Aigles et marque un deuxième pour le Varsity Reds. En troisième période, Philippe Halley compte son deuxième but de la partie et installe confortablement l’avance de UNB à 3-0. Les Varisity Reds jouissent de trois autres avantages numériques et Nick MacNeil complète la marque à 4-0. Adrien Lemay a eu une soirée chargée devant le filet en effectuant 37 arrêts contre 18 pour Charles Lavigne, qui s’est mérité son deuxième blanchissage de l’année. « On n’a pas si mal joué, mais on n’a pas réussi à tirer avantage des opportunités, a dit l’entraîneur Serge Bourgeois. On a raté des chances, parfois en raison du gardien Lavigne et d’autres parce qu’on manquait le filet. Les gars ont travaillé fort, j’avais seulement trois lignes et un gars à l’avant. Ils étaient fatigués. Il faudra travailler fort la fin de semaine prochaine pour sécuriser notre troisième position au classement. » Aigles Vs Panthers C’est bientôt devenu une routine pour nos Aigles d’affronter les Panthers de University of Prince Edward Island, leur 4e affrontement en autant de semaines. En s’alternant chacun leur tour les victoires et les défaites, c’est les Panthers qui ont eu le dernier mot, vendredi devant les 1200 spectateurs de l’aréna J. LouisLévesque. Après deux longues périodes sans but, où le gardien des Panthers a arrêté 17 lancers et Adrien Lemay, 18, et où aucune des deux équipes n’a su tirer avantage des nombreux avantages numériques des deux premières périodes, c’est Steve Lebel, avec des passes de Chiasson et Faille, qui a réussi le premier but au grand plaisir des spectateurs à une minute de la troisième. Travis McIsaac, assisté de Desousa et Brenton, a égalisé le pointage 1-1 un peu plus tard. Les trois dernières minutes ont été fatidiques pour les Aigles, car en seulement une minute trente, Dana Fraser s’échappe et déjoue Lemay, et Reginaldo Traccito, lors d’un avantage numérique, assure la victoire aux Panthers 3-1. « Je donne le crédit aux Panthers, a dit l’entraîneur Serge Bourgeois. On a eu une couple de blessures et des gars ont manqué de jus, ils étaient fatigués. On a pris trop de punitions. Il faudra trouver un moyen de sortir de cette boîte. On a été excellent à tuer les punitions, mais cela a été dur sur nous. On avait la chance de prendre le 3e rang, mais il faudra se reprendre. On a raté trop de chances et on a quand même bien joué. C’était du hockey des séries et UPEI a mieux joué que nous. Le jeu était plus défensif au début parce qu’il a fallu tuer quatre punitions et même un cinq contre trois. Il faut jouer défensif lorsque nous sommes dans la boîte. » Les Aigles Bleus termineront leur calendrier régulier en fin de semaine lors de deux parties en Nouvelle-Écosse. Ils affronteront Acadia et Dalhousie. En ce moment, le Bleu et Or a une priorité d’un point sur les Panthers de UPEI, qui sont quatrièmes. Les parties seront donc importantes afin de conserver cette avance. Groulx et Émond qui s’approchent du but des Panthers - Gracieuseté Normand Léger Athlétisme : bonnes performances Catherine DUMAS Les Championnats intérieurs d’athlétisme du Nouveau-Brunswick avaient lieu cette fin de semaine à Oromocto et plusieurs de nos athlètes ont fait bonne figure. Même si l’Université de Moncton s’est seulement classée 8e au classement final avec 34 points, quelques athlètes sont ressortis du lot pour atteindre la deuxième position de leur épreuve. Naomie Maltais est constante lors 18 des dernières compétitions et se démarque une autre fois en terminant deuxième au lancer du marteau. Pour leur part, Miriook St-Arnaud-Hivon et Monika LeBlanc ont également obtenu la deuxième place, pour le 60 mètres pour St-Arnaud-Hivon, et au saut en longueur et au triple saut pour LeBlanc. Finalement, chez les hommes, Julien Léger et Aaron Leblanc se sont aussi classés deuxièmes dans leur discipline, soit au saut en longueur et au lancer du marteau respectivement. Voici athlètes: les résultats de nos Catégorie féminine Miriook St-Arnaud-Hivon (UdeM 18 et 19 ans) 2e 60 m; Monika LeBlanc (UdeM, 18 et 19 ans) 2e saut en longueur; 2e triple saut; Naomie Maltais (UdeM, 20 à 44 ans) 4e poids; 2e marteau. Catégorie masculine Stéphane Richard (UdeM, 20 à 44 ans) 5e 60 m; 3e 200 m; Shayne Dobson (UdeM, 20 à 44 ans) pas fini 800 m; Daniel Saucier (UdeM, 20 à 44 ans) 3e 1 500 m; 5e 3 000 m; Julien Léger (UdeM, 18 et 19 ans) 2e saut en longueur; Maxime Goupil (UdeM, 20 à 44 ans) 5e saut en longueur; Aaron LeBlanc (UdeM, 20 à 34 ans) 3e poids; 2e marteau; Steve LeBlanc (UdeM. 20 à 44 ans) 5e marteau. Mercredi 12 février 2014 SPORTS Une dernière partie crève-cœur, mais incroyable Catherine DUMAS La dernière partie de la saison régulière des Aigles Bleues a pris fin dimanche devant une foule enthousiaste qui y a cru jusqu’au bout au gymnase du CEPS Louis J.Robichaud. Le Bleu et Or, qui affrontait les Varsity Reds de UNB, a vu ses espoirs de finir 3e position s’effondrer en subissant une défaite crève-cœur de 3-1. Ce n’était pas une domination de UNB ni même de longs échanges auxquels la foule a assisté, toutefois cette partie a été quatre manches pleines d’adrénaline pour les deux équipes. Les Varsity Reds ont pris les devants avec la première manche 27 à 25. Les Aigles ne se laissent pas abattre et reviennent en force pour gagner la deuxième 28 à 30. Une troisième manche dépassant les 25 points habituels a eu lieu et ce sont les Varsity Reds qui ont mis la main sur celle-ci avec 31 à 29. Finalement, la dernière manche a couronné la victoire de UNB avec un set de 25 à 19. Quatre manches, même scénario : UNB prend les devants dans les dix premiers points, U de M reprend l’avance, mais échappe la victoire à toutes les fins de manches. C’était tout de même tout un spectacle. Dans cette défaite, Natasha LeBlanc a eu 13 smashes et 12 digs et Joline Richard était 14 smashes et 12 digs. Sigourney Stott a réussi 24 digs en défensive. « C’est une défaite difficile à accepter, a dit l’entraîneuse Monette Boudreau-Carroll. Les filles ont bataillé fort. C’est surtout la troisième manche qu’on aurait dû remporter. Les deux équipes voulaient la victoire. On va bien se préparer pour le championnat Atlantique. » Aigles vs Axewomen Le Bleu et Or a aussi effectué sa dernière partie sur la route à Wolfville vendredi soir pour affronter les Axewomen d’Acadia University. Cette partie était également importante pour le classement final, car l’équipe d’Acadia avait deux points en moins que Moncton, cependant celle-ci possédait un match en main sur les Aigles. Le Bleu et Or a ramené la victoire même si un départ plus lent leur a fait échapper la première manche 21-25. Les joueuses de Monette BoudreauCarroll ont toutefois démontré du caractère et ont remporté les trois manches suivantes respectivement 28 à 26, 25 à 18 et 25 à 23. La capitaine, Joline Richard a été nommée joueuse du match Subway lors de cette rencontre grâce à ces 35 touches, 8 smashes, 4 aces et 11 digs. Championnat SUA cinquième rang du classement leur permettant de participer aux séries éliminatoires. Les Championnats SUA se dérouleront à Dalhousie, à Halifax cette fin de semaine. Dalhousie, hôte du tournoi et première position, ainsi que Saint Mary’s, deuxième position, obtiennent un bye pour les demifinales. Pour sa part, le Bleu et Or se mesurera à Memorial University (4e position) en quart de finale vendredi à 17 h. Acadia (6e) fera face à University of New Brunswick (3e) dans l’autre série, à 21 h. Les deux gagnants avanceront à la demi-finale, samedi. La finale aura lieu dimanche à 14 h, au Dalplex. Nous souhaitons la meilleure des chances aux Aigles Bleues lors de ces championnats !!! Go les Aigles !!! Après cette fin de semaine, les Aigles Bleues terminent la saison au D’autres belles victoires pour nos Aigles bleues du hockey féminin Marie-Michèle VIENNEAU Samedi dernier, à l’aréna J.-LouisLevesque, marquait le dernier match à domicile de nos joueuses du hockey féminin, avec un pointage final de 2 à 0 pour nos Aigles contre les Mounties de l’Université de Mount Allison. Cette victoire indique non seulement un 4e blanchissage de la saison pour la nouvelle recrue, la no 31, Gabrielle Forget, mais aussi une place assurée, en 3e position du classement, pour les séries éliminatoires plus tard dans le mois. « Je suis contente de ma victoire, a dit Gabrielle Forget. Il fallait l’avoir cette victoire parce que la troisième position est en jeux. Je suis demeurée en focus toute la partie et le désir de gagner était fort. Il y a eu des arrêts difficiles et j’ai pu contrôler des retours. Il y a eu des lancers difficiles lors de nos désavantages numériques. J’ai été chanceuse un peu, mais c’était une victoire d’équipe. C’est bien pour la confiance et cela va continuer », mentionne la gardienne de but, Gabrielle Forget. Pendant la 1ère période, la no 22, Amélie Dion a su déjouer la gardienne de but de l’équipe adverse en marquant le premier but du match, à l’aide de la no 21, Manon Lamarre. Le 2e but des Aigles sera marqué en 3e période par la no 7, Kaitlyn Gallaway et aidé par la no 24, Jodie Dupéré. Que des victoires! Depuis le retour des vacances de Noël, nos Aigles bleues ont démontré qu’elles étaient plus que capables de remonter la pente. En effet, vendredi passé, nos joueuses se sont rendues à Halifax pour affronter les Tigers de l’Université de Dalhousie et ont remporté la partie avec un score final de 4 à 3. C’est en 1ère période que nos Aigles ont mené avec un pointage de 4 à 0. La no 9, Marie-Pier Arsenault et Jodie Dupéré ont toutes les deux réalisé deux buts chacun. Ce n’est qu’en 3e période que les Tigers ont marqué un total de 3 buts pour tenter une remontée. Aucun but ne sera fait pour la dernière période du match. « On a complètement dominé la première période, mais on a connu de la difficulté en deuxième. On s’est ensuite remis en troisième », affirme l’entraîneur de l’équipe, Denis Ross. Mardi le 4 février à Sackville, nos Aigles bleues ont joué contre les Mounties de l’Université de Mount Allison, un match qui avait été repoussé plus tôt en janvier en raison du mauvais temps. Un score final de 4 à 0 pour notre équipe, ce qui amène un 1er blanchissage pour la no 1, Émilie Bouchard, son premier de carrière. « Je flotte comme sur un nuage avec mon premier jeu blanc en carrière avec les Aigles bleues », témoigne Émilie Bouchard. Pour la 1re période, la no 7, Kaitlyn Gallaway assisté par la no 20, Karine Roy, marque le premier but de la partie. Ce sera qu’à la dernière période que nos Aigles marqueront trois autres buts, soit par la no 8, Natasha Bergeron, la no 10, Marika Lacroix et par la no 9, Marie-Pier Arsenault. Prochain et dernier match avant les séries éliminatoires sera samedi prochain, le 15 février lorsque nos Aigles affronteront les Huskies de l’Université Saint-Mary d’Halifax. Marika Lacroix et l’assistante, Manon Lamarre; au hockey masculin, l’assistant, Simon Lacroix, Éric Faille, Maxime Pilon et Alex Quesnel et finalement au volleyball, Joline Richard, Natasha LeBlanc, Maxine Alie Poirier, Sigourney Stott et Danyka Bougie ont tous été remerciés pour leur dévouement en tant qu’athlètesétudiants portant les couleurs du Bleu et Or. Merci à ces Aigles d’avoir été et de toujours être aussi fidèles et bonne fin de saison ! Onze athlètes honorés Catherine DUMAS En raison des dernières parties à domicile de nos équipes des Aigles Bleu(e)s, onze de nos athlètes ont été honorés pour avoir fièrement porté les couleurs des Aigles Bleus pendant les quatre et cinq dernières années. Marc Boudreau, Marie-Linda Lord et les entraîneurs respectifs ont remis leur chandail de match ou un sac des Aigles selon l’année. Au hockey féminin, la capitaine 19 Mercredi 12 février 2014 20