Mercredi 12 février 2014

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Mercredi 12 février 2014
Mercredi 12 février 2014
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Mercredi 12 février 2014
ÉDITORIAL
JONATHAN DUGUAY
Rédacteur en chef
Hausse des frais de scolarité : Pour quoi
payons-nous?
Le lundi de cette semaine a eu
lieu une marche silencieuse organisée
conjointement par la FÉÉCUM et
l’AÉÉIUM. Le slogan de cette activité
était : « On n’est pas des vaches à lait
». Dans cet esprit, les participants ont
arboré des costumes à l’effigie de ce
bovin pour protester contre la hausse
des frais de scolarité. Cette année
seulement, ces frais ont augmenté de
150 $ pour les étudiants canadiens
et de 1 000 $ pour les étudiants
internationaux.
Si certains pensent que cela ne
les concerne pas parce que la hausse
s’adresse surtout aux internationaux,
je me dois de leur rappeler que tout
changement
majeur
commence
d’abord par un pas… et que si on en
juge par la direction que prend celuilà, cela n’annonce rien de bon pour les
années qui suivent.
D’autre part, environ un
étudiant sur cinq vient d’un autre
pays. Être en contact avec une telle
diversité culturelle est certainement
un plus dans un monde touché de
plus en plus par la mondialisation.
Malheureusement,
avec
une
telle augmentation, cela ne me
surprendrait pas si ce nombre diminue
à l’avenir. Quand on sait qu’une des
valeurs approuvées par l’université est
l’« ouverture sur le monde », on peut
se permettre de se questionner sur
cette décision.
Le slogan de l’activité, « On n’est
pas des vaches à lait », démontre très
bien l’impression qu’ont les étudiants
de l’administration de l’université : Ce
ne sont pas des guides bienveillants qui
ont à cœur de nous fournir l’éducation
nécessaire pour s’engager dans le
monde de demain, mais des profiteurs
avares qui veulent nous soutirer le
plus d’argent possible pendant qu’ils
le peuvent. Une traduction extrémiste,
j’en conviens, mais est-elle si éloignée
de ce que pensent les étudiants?
Face aux coûts considérables
nécessaires pour étudier à l’université,
il est normal de se demander :
mais pour quoi payons-nous? Pour
apprendre? Certes, l’université est
un excellant moyen d’acquérir des
connaissances dans le domaine
de notre choix, mais ce n’est pas
le seul. Dans le monde moderne,
ces connaissances sont facilement
accessibles à tous en autant qu’on en
possède la volonté. Alors pour quoi?
La réponse qui me vient à l’esprit est
: pour que l’on reconnaisse qu’on
détient ces connaissances. C’est pour
recevoir cette reconnaissance, qui
vient d’abord sous la forme de crédits
et ensuite sous celle d’un diplôme,
que nous payons pour étudier. C’est
parce que cette reconnaissance est
tellement importante dans le monde
d’aujourd’hui que l’université peut se
permettre de demander autant pour
celle-ci. On peut alors se demander :
une simple reconnaissance vaut-elle
vraiment autant d’argent?
Le Front est à la recherche d’un rédacteur adjoint. Le poste consiste à écrire
deux articles par semaine. Aucune
expérience nécessaire. Une bourse de
750$ par semestre est offerte.
Intéressé(e)s, veuillez envoyer votre
curriculum vitae à
[email protected].
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Mercredi 12 février 2014
ACTUALITÉ
Manifestation étudiante
Une Semaine internationale sans les étudiants internationaux
Anthony DOIRON
L’Université de Moncton (U de M)
rompt avec la tradition cette année
en tenant son annuelle Semaine
internationale, sans la participation
de l’AÉÉIUM (Association des
étudiants et étudiantes de l’Université
de Moncton). En guise d’opposition
à l’augmentation radicale de 999 $
de leurs droits de scolarité adoptée
le 13 avril dernier, les étudiants
internationaux ont décidé de se
soustraire de l’événement pour
manifester leur mécontentement.
Plus d’une centaine d’étudiants ont
pris d’assaut le campus de Moncton
pour manifester contre la hausse
des frais de scolarité à l’U de M, le
lundi 10 février dernier. Coordonné
par l’AÉÉIUM, le coup d’envoi de la
manifestation a été donné au même
moment et au même endroit où se
déroulait l’ouverture officielle de la
Semaine internationale du campus de
Moncton.
Silencieusement, les manifestants
ont cerné la cafétéria du 63 au Centre
étudiant, où avait lieu le lancement
de la Semaine internationale, pour
y brandir leurs affiches. « Nous ne
sommes pas des vaches à lait »,
pouvait-on y lire. Certains d’entre eux
étaient même déguisés en vache.
Un lancement pris d’assaut
Plusieurs invités notables étaient
présents au lancement officiel de
la Semaine internationale, dont
la ministre de l’Éducation et du
Développement de la petite enfance,
Marie-Claude Blais, assise aux côtés
du recteur de l’U de M, Raymond
Théberge.
Lors des discours d’ouverture, le
président de la FÉÉCUM (Fédération
des étudiants et étudiantes du Centre
universitaire de Moncton) a dérogé de
la formule convenue pour s’adresser
directement aux gens dans la salle à
propos la manifestation en cours.
« L’U de M a perdu la confiance
des étudiants internationaux en
septembre dernier lorsqu’elle leur a
annoncé une hausse de [près de] 1000
$ à leurs droits de scolarité, dit-il. Nous
sommes présents aujourd’hui parce
que nous sommes inquiets face à une
potentielle hausse tout aussi imprévue
et catastrophique que la dernière ».
Rappelons-nous qu’en septembre
dernier, les étudiants internationaux
de premier cycle ont vu leur frais de
scolarité augmenter de 999 $ pour se
chiffrer à 9 971 $, soit 11,1 % de plus
que l’année 2012-2013 (8 972 $).
Kevin Arseneau s’est ensuite
adressé directement au recteur de l’U
de M, Raymond Théberge.
« Vous avez affaire à des gens et
non à des chiffres. Monsieur le recteur,
je vous demande aujourd’hui d’offrir
[aux étudiants] des garanties qui vont
les protéger de pareilles hausses à
l’avenir ».
Une éventuelle augmentation
Raymond Théberge a accordé une
brève entrevue au Front avant son
entrée au 63. Le Front a tenu à savoir
si une nouvelle augmentation des
droits de scolarité est à prévoir pour
l’année 2014-2015. Le recteur n’écarte
pas cette possibilité.
« Disons qu’on est présentement
dans le processus budgétaire et que
toutes les options sont sur la table »,
explique-t-il.
Raymond Théberge se dit sensible
aux revendications des étudiants,
mais souligne que l’U de M n’échappe
pas aux réalités économiques de la
province, et qu’elle est largement
tributaire du financement accordé aux
universités.
Les étudiants étaient près d’une centaine à avoir pris d’assaut le lancement officiel de la Semaine
internationale - Photo Anthony Doiron
« Les étudiants ont droit de
manifester comme ils veulent. C’est
un message annuel, c’est leur façon de
manifester. On entend le message et
on fait ce qu’on peut », dit-il.
L’AÉÉIUM n’entend pas baisser les
bras
Selon la présidente de l’AÉÉIUM,
Diane Gnonlonfin, cette incertitude
est inacceptable.
« Eux ils appellent ça la semaine
internationale, nous on appelle ça
la semaine de contestation, dit-elle.
On va profiter de cette semaine-là
pour [...] éveiller les consciences,
tant celle de l’université que celle du
gouvernement et des étudiants ».
Elle explique que selon les
discussions qu’elle a eues avec
l’administration universitaire, les
droits de scolarité ne devraient pas
augmenter d’autant que l’année
précédente. La présidente dit tout
de même craindre une augmentation
salée.
Le prochain budget de l’U de
M sera présenté au conseil des
gouverneurs en avril.
Kevin Arseneau n’a pas été tendre à l’égard de l’administration
de l’Université de Moncton – Photo Anthony Doiron
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Mercredi 12 février 2014
ACTUALITÉ
Forum de discussion : L’avenir de la télévision
Catherine
ROY COMEAU
Mardi le 3 février, le restaurant
63 a accueilli la chaîne TV Rogers
et la population étudiante dans le
cadre d’une discussion sur l’avenir
de la télévision. Plusieurs personnes
se sont assemblées afin d’écouter ou
prendre part à une discussion menée
par les étudiantes en informationcommunication, Catherine Dumas et
Véronique Leblanc. Cet événement
avait lieu dans le cadre d’un examen
d’un cours de journalisme télévisé,
pour lequel elles s’étaient préparées
le mois dernier. Cette discussion
d’environ deux heures était divisée en
trois blocs qui abordaient différents
aspects et usages de la télévision
de nos jours. Les organisatrices ont
préparé une mise en situation afin
d’introduire les divers aspects qui
seraient apportés, ainsi que pour
alimenter la discussion. Chaque
sujet était expliqué brièvement et
quelques questions étaient posées
par les animatrices afin de susciter les
opinions et les réactions du public.
De quelle manière vous informezvous?
Selon des sondages menés en
2005-2006, il est démontré qu’il y a
une diminution de l’utilisation des
journaux, de la radio et des magazines.
Ces statistiques seraient le résultat de
l’évolution des médias informatiques,
comme l’internet. En effet, une grande
partie de la population d’aujourd’hui a
changé leurs manières traditionnelles
pour réseaux sociaux. Par contre,
il semblerait que l’utilisation de la
télévision reste encore stable. De
plus, d’après quelques témoignages
survenus, elle reste encore un média
utilisé assez souvent pour s’informer.
L’importance de la télévision locale
et la diversité de celle-ci
Cette discussion était destinée à
demander aux gens ce qu’ils pensent
des postes locaux ainsi que de leurs
habitudes. Elle nous a aussi permis de
nous poser la question : « La télé estelle davantage pour se divertir ou pour
s’informer ? » Ainsi, pour permettre de
démontrer les divers aspects de ceci,
le public était invité à partager leurs
types d’émissions préférées, ainsi que
la langue dans laquelle il écoute la
télévision le plus souvent.
L’avenir de la télévision
Malgré
l’omniprésence
de
l’internet et des autres médias
découlant de celui-ci, la télévision ne
serait pas tout à fait en péril. Selon
les témoignages véhiculés lors du
forum, la télévision reste un lieu de
rassemblement, et elle ne fera que
s’adapter à la technologie.
De plus, il est important de
souligner que cette soirée est inspirée
d’une initiative prise auparavant par le
CRTC (Conseil de la radiodiffusion et
de la télécommunication). Catherine
Dumas nous explique : « Le CRTC a
déjà fait des forums un peu partout
au Canada sur le sujet de l’avenir
Photo Gérard Connolly
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de la télévision pour, au fond, offrir
de meilleurs services aux clients
canadiens. […] Au fond, c’est un projet
pour nous et aussi pour le CRTC […].
En prenant compte de l’opinion de la
clientèle canadienne, il est possible
d’adapter les services ainsi que les
produits ». Véronique Leblanc ajoute
: « On s’est basé, en partie, sur les
questions qu’ils se posaient pour
construire notre forum ».
Cette soirée s’est avérée un
succès. La grande participation a
permis de mettre en lumière bien
des opinions et aspects de cette
situation. Malgré la nervosité et le
stress que cela ait pu causer aux
animatrices, ce premier forum fut une
expérience enrichissante pour elles.
Finalement, pour ceux n’ayant pas pu
être présents, gardez l’œil ouvert, car
la version télévisée de cette discussion
sera bientôt diffusée et disponible
pour tous.
Mercredi 12 février 2014
ACTUALITÉ
Une radio étudiante silencieuse sur le campus
Silence radio…
Marie-Michèle
VIENNEAU
Après les élections du 22 janvier,
Samuele Acca, nouveau vice-président
de CKUM, relance le débat sur la nondiffusion de la radio étudiante sur le
campus.
En effet, depuis le début de
l’année, la nouvelle cafétéria, le restolounge 63, ne diffuse plus la radio
du campus. On se souvient tous de
l’ancienne cafétéria de Taillon, où
nous pouvions déguster notre repas
dans une belle ambiance créée par
notre radio étudiante. On est à se
poser la question de savoir pourquoi
au 63, tout comme tous les endroits
de rassemblement (par exemple, les
cantines des facultés) ne jouent pas ce
poste de radio.
« Je trouve inacceptable que la
radio ne soit pas transmise dans le
campus. Cela fait de CKUM une radio
fantôme. Je trouve que c’est un gros
manque de respect envers tous ceux
qui, chaque jour, prennent de leur
temps afin d’assurer la continuité de la
radio », témoigne Samuele Acca.
Problème d’argent?
À l’automne dernier, le 63 diffusait
la radio étudiante, mais en raison
d’argent, ce dernier a dû cesser cette
activité. Xavier Bauby, gestionnaire
du service alimentaire de l’Université
de Moncton, explique la situation : «
Avant les vacances de Noël, on diffusait
CKUM puis tout se passait bien ; ils
nous avaient dit que ça nous coûterait
90 $ par année pour la SOCAN. C’était
un coût qui était très acceptable,
donc on la diffusé. Puis au bout d’un
mois, on nous a fait savoir qu’en fait,
le coût était dix fois supérieur. […] On
n’avait pas le budget à ce moment-là
pour aller mettre plus de 1 000 $ dans
la SOCAN. » Depuis ce jour, le restolounge cherche toujours à régler ce
problème. En achetant des télévisions
pour en placer un peu partout dans
la cafétéria du Centre étudiant et en
contactant Rogers Communications,
monsieur Xavier Bauby pensait avoir
la solution : « On sait que Rogers
Communications a le CKUM, et c’est à
travers ça qu’on payerait avec le câble.
On serait capable de mettre CKUM,
et c’était notre plan […], on s’est dit
que ça allait marcher » témoigne
celui-ci. Cependant, lorsque l’équipe
de Rogers Communications est venue
sur place, les employés ont affirmé
qu’ils pouvaient seulement installer le
câble simple, dans lequel CKUM ne se
retrouvait pas.
Solution?
Malgré les difficultés de trouver
une solution satisfaisante pour tous,
Monsieur Bauby ne se dit pas vaincu
: « CKUM, on ne l’a pas abandonné,
c’est juste que pour l’instant, on est
en train d’essayer de chercher d’autres
solutions. L’option SOCAN existe
toujours, mais elle est chère, donc on
essaye de voir si on a une autre façon
de diffuser la radio étudiante. Ce n’est
pas qu’on ne veut pas CKUM, on le
voulait dès le début, mais il se trouve
qu’on chercher encore une façon de le
diffuser à un plus bas prix ».
Mais quand est-il des autres
facultés? Pourquoi ne font-elles pas
l’effort de soutenir l’accomplissement
des étudiants du campus? Et
l’Université, pourquoi ne tente-t-elle
pas d’arriver à un consensus avec
SOCAN? L’un des animateurs de la
radio, Gérard Connolly, témoigne sa
déception par rapport à cette situation
: « C’est dommage que l’on ait une
Gracieuseté Dillon Turpin
radio étudiante sur notre campus, qui
est en partie financée par l’Université,
mais qu’elle ne soit pas prête à
la promouvoir. […] Les étudiants
constituent la clientèle primaire de la
station. […] En cachant le bijou qu’est
notre radio pour les étudiants, on
a l’impression qu’elle n’est pas une
fierté pour l’Université », mentionne
celui-ci.
La radio de demain… ou aprèsdemain?
Ça fait depuis avant-Noël que
le 63 tente de trouver une solution,
mais n’a pas encore trouvé. Si on se
réfère aux valeurs de l’Université,
qui indique clairement que les
étudiants et les étudiantes sont au
centre de leurs préoccupations,
alors pourquoi empêcher une plus
grande participation des étudiants
à s’impliquer à la radio étudiante?
Comme on constate, le problème
d’argent est numéro un dans la liste.
Non seulement le 63 devrait agir plus
rapidement, mais aussi les autres
facultés pour bien représenter une
Université qui devrait agir en respect
de ses valeurs.
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Mercredi 12 février 2014
ACTUALITÉ
LE PROFESSEUR GERALD FILLION :
« C’est vraiment un super prof »
Makamissa
DIABAGATE
Ayant reçu le prix de « super
professeur » par le site Web américain
Faculty Row qui est « le plus prestigieux
réseau mondial d’universitaires listés
dans Education Dive’s Directory
» un site qui récompense des
professeurs qui, selon eux, ont une
bonne pédagogie et font des travaux
de recherche. C’est ainsi que le
professeur Gérard Fillion fait part de
ces derniers.
Diplômé de l’Université d’Harvard
à titre de docteur en système
d’information,
monsieur
Fillion
est
présentement professeur en
système d’information à l’Université
de Moncton et occupe également,
depuis trois ans, le poste de vicedoyen de la Faculté d’administration.
Auparavant, il a enseigné à l’Université
d’Harvard où pendant cinq ans il
a occupé le poste de directeur du
Département de comptabilité. Le prix
qu’il a reçu n’est pas à titre physique
mais une façon d’appartenir ou d’être
ajouté à une communauté de super
professeurs qui ont en commun une
façon particulière de se démarquer
des autres dans l’enseignement dans
la mesure où ils accordent beaucoup
d’importance aux étudiants qui les
sollicitent et ne seront satisfaits que
lorsque ces étudiants auront atteint
leurs objectifs. Généralement, ce sont
des professeurs qui ont une bonne
évaluation par leurs étudiants. L’esprit
de leadership est également l’un
des critères de sélection de ce site.
Le professeur Gérard Fillion remplit
ce critère car il a occupé différents
postes de responsabilités. Ajoutons à
cela une pléthore de prix qu’il a reçue
auparavant par d’autres structures
ou institutions qui prouvent que ce
professeur est acharné du travail bien
fait. Monsieur Gérard Fillion traduit sa
joie en ces termes « c’est toujours bien
de recevoir un prix, c’est un plus ».
Une étudiante ayant déjà suivi des
cours avec Monsieur Fillion témoigne :
« Je pense que monsieur Fillion mérite
son prix de « super prof » parce qu’il
est vraiment un super professeur. Pour
les cours que j’ai eus avec lui, Il a été
un professeur très dynamique, assez
accessible et qui explique très bien ses
cours. Il est toujours présent pour les
étudiants. Chaque fois qu’il a du temps
libre, il le met à la disposition de ceuxci pour les aider dans ce dont ils ont
besoin, que ce soit dans les cours qu’il
donne ou dans d’autres cours. Il est
toujours ouvert à offrir ses services,
donc je pense vraiment qu’il mérite
son prix. »
Le professeur Gérard Fillion accompagné de ses prix – Photo Makamissa Diabagate
« Do you speak English?! »
Özlem LAKATOS
L’anglais, langue de communication
par excellence, tend à s’imposer dans
la majorité des milieux professionnels.
L’Université de Moncton offre
bien entendu des cours d’anglais,
mais depuis 2012 celle-ci propose
également des « ateliers ». Ces ateliers
ont lieu à Jean-Cadieux, chaque
dimanche de 13 h 30 à 15 h 30. Ces
derniers sont l’occasion d’apprendre,
d’améliorer son anglais, dans une
ambiance conviviale et décontractée,
puisqu’il ne s’agit ici nullement de
faire des interrogations. À l’origine de
ces ateliers, nous retrouvons Gabbi
Batarash, ancienne enseignante de
langues au Nouveau-Brunswick et
au Québec. Cette retraitée, qui n’en
demeure pas moins particulièrement
active, a décidé de partager ses
compétences avec la communauté.
Passionnée de langues et de musique,
elle consacre alors une partie de son
temps à ses passions. C’est donc en
tant que bénévole que celle-ci donne
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des cours d’anglais, mais également
de piano. L’initiative de donner des
ateliers d’anglais à l’Université de
Moncton lui est venue en décembre
2011, lorsque, après la messe de Noël,
des étudiants lui ont manifesté leur
intérêt d’avoir des ateliers d’anglais.
Séduite par l’idée, elle a donc proposé
ses services à l’Université. Une fois
le local trouvé, les cours ont débuté
et n’ont pas cessé depuis lors. Ravie,
Gabbi pense continuer ses ateliers et
enregistre ce semestre une vingtaine
d’inscrits. Enjouée, celle-ci ajoute : «
L’atelier demeure ouvert à tous, et les
étudiants peuvent se joindre à nous à
tout moment de l’année! ». Ces ateliers
se manifestent sous plusieurs thèmes
et jeux, qui varient chaque semaine.
Une formule qui séduit les étudiants,
puisque ces derniers n’hésitent pas à
se rendre à l’Université un dimanche.
En ce sens, Théo Niktabe, étudiant en
administration, s’est joint à l’atelier
ce semestre. Il nous explique que la
formule de l’atelier lui a plu et qu’il
lui semblait adéquat d’améliorer son
anglais pour son avenir professionnel
et n’hésite pas à ajouter que «
c’est devenu un prérequis presque
indispensable dans le monde
professionnel d’aujourd’hui ».
Photo Özlem Lakatos
Mercredi 12 février 2014
ACTUALITÉ
De nouveaux divertissements pour les Soirées jeux au Coude !
Alice OLIVE
Tous les mardi soirs, dès 21 h, le
Coude accueille la Soirée jeux (entrée
libre). Les habitués s’y retrouvent pour
jouer aux jeux vidéo et aux jeux de
société.
Depuis mardi le 4 février, de
nouveaux jeux de société sont
disponibles. En effet, la Librairie
acadienne et la FÉÉCUM se sont
récemment associées pour les Soirées
jeux en laissant à la disposition des
étudiants quatre nouveaux jeux
de société : Les Colons de Catane,
l’extension des Colons de Catane,
Les Aventuriers du Rail et Dixit. Ces
nouveaux jeux promettent d’être
intéressants, les deux derniers ont
d’ailleurs reçu des prix tels que « Jeu
de l’année » ou encore « Meilleur jeu
de société ».
La semaine dernière, après avoir
joué au jeu vidéo Mario Kart, les
joueurs ont essayé le jeu Les Colons
de Catane. Celui-ci est devenu assez
populaire, à tel point que certains
joueurs y ont joué de nouveau
pendant la semaine! Le plan de jeu
est modulaire, permettant ainsi de
renouveler le jeu chaque partie. Au
début de chaque tour, un jet de dés
détermine quels joueurs reçoivent des
matières premières. Son succès peut
s’expliquer par la simplicité de ses
règles, alliée à une réelle profondeur
tactique et stratégique, ainsi qu’à une
dimension conviviale apportée par le
principe des échanges de ressources.
Catherine Comeau, étudiante
en 2e année de travail social, était
présente ce mardi 4 Février. « J’ai pas
souvent été aux Soirées jeux cette
année. En général, j’y vais pour le
plaisir, pour jouer à la Game Cube et
aux Loups-Garous de Thiercelieux.
Quand j’ai essayé Les Colons de
Catane, au début ça avait l’air un peu
compliqué parce que c’est stratégique,
mais les autres m’ont expliqué et
ça m’a vraiment plu. C’était le fun
de passer toute une soirée avec du
monde que je ne connaissais pas
forcément. La prochaine fois, ça me
tenterait bien d’y rejouer ou d’essayer
les autres nouveaux jeux. »
jouer à ce jeu. Il faut effectivement
un minimum de huit joueurs pour
commencer une partie, et jusqu’à
dix-huit personnes peuvent jouer
ensemble. Dans ce jeu de société
d’ambiance, chaque joueur incarne
un villageois ou un loup-garou. Le but
général consiste, pour les villageois,
à démasquer tous les loups-garous;
pour les loups-garous, à éliminer tous
les villageois. Selon l’expérience des
participants, les parties peuvent être
plus ou moins longues. « On ne sait
jamais à quelle heure ça va terminer.
C’est souvent jusqu’à 0 h 30, mais c’est
déjà arrivé jusqu’à 1 h 30 », confie Cyril
Kerboul, le coordinateur socioculturel
de la FÉÉCUM. C’est lui qui supervise
les Soirées jeux. Entre les débutants,
auxquels il faut expliquer les règles, et
les passionnés, redoutables dans leur
façon de jouer, les fous rires éclatent
facilement!
Des jeux pour tous les goûts !
Pour varier les plaisirs, il n’est pas
interdit d’apporter ses propres jeux de
société ou jeux vidéo. Des classiques
comme Risk et Monopoly attendent
que des curieux s’y intéressent un peu
plus et une Game Cube est également
en libre service avec des jeux vidéo
comme Mario Kart, Super Smash Bros
Melee et 007 Nightfire. Cyril rappelle
d’ailleurs qu’une Wii est disponible
dans son bureau si les étudiants
veulent emmener leurs jeux.
Les loups-garous sévissent au
Coude !
Avant l’apparition de ces nouveaux
jeux, on ne va pas se mentir : les
étudiants venaient surtout pour jouer
aux Loups-Garous de Thiercelieux.
Généralement, les premiers arrivés au
Coude jouent à Mario Kart sur Game
Cube (possibilité de jouer à quatre
en même temps) en attendant que
plus de monde se rassemble pour
Les participants en plein milieu d’une partie des Colons de Catane – Photo Alice Olive
Référendum de la FÉÉCUM
Anthony DOIRON
En plus de devoir voter de nouveaux
élus, les étudiants de l’Université de
Moncton auront à se prononcer sur
plusieurs questions référendaires les
24 et 25 février prochains. Au total, six
questions seront posées aux membres
de la FÉÉCUM (Fédération des
étudiants et étudiantes de l’Université
de Moncton).
Cinq questions référendaires
ont été adoptées dimanche dernier
par le Conseil d’administration de la
FÉÉCUM, dans l’optique de donner
plus de pouvoir à l’Assemblée générale
de la fédération étudiante, en plus
d’augmenter leurs fréquences. Les
étudiants devront, entre autres, se
prononcer sur la question de savoir
s’ils veulent permettre une période de
questions et de commentaires ouverte
lors des réunions régulières du Conseil
d’administration, ainsi que de retirer le
droit de vote aux membres du bureau
exécutif de la FÉÉCUM.
La sixième question référendaire
sur l’offre de Codiac Transpo doit être
votée lors de la prochaine réunion
du Conseil d’administration. Elle
permettra de savoir si les étudiants
souhaitent faire une cotisation de 100
$ de plus à la FÉÉCUM pour obtenir
une passe d’autobus, valide à longueur
d’année.
Au moins 20 % des membres
de la Fédération étudiante devront
exercer leur droit de vote, sans quoi
le référendum sera déclaré nul, et
un nouveau référendum devra être
appelé.
Les 5 questions référendaires de la FÉÉCUM :
1. Acceptez-vous que la FÉÉCUM clarifie et corrige sa constitution, avec le seul changement notable étant le
changement de son nom officiel de « Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton » à
« Fédération des étudiantes et étudiants du Campus universitaire de Moncton »?
2. Acceptez-vous que la FÉÉCUM fasse les changements suivants à sa constitution pour augmenter le pouvoir
démocratique de son Assemblée générale? Soit :
- Que l’Assemblée générale régulière ait le pouvoir de déterminer les orientations générales de la FÉÉCUM et de
définir ses priorités (au lieu du Conseil d’administration)
- Que trois Assemblées générales régulières aient lieu par année avec un quorum de 1,5 % des membres, ou 60
membres en plus de l’Assemblée générale administrative (quorum : 25 membres) restreinte aux pouvoirs de l’A.G.A
tels qu’ils existent déjà.
- Que soit réduit le nombre de signatures nécessaires pour convoquer une Assemblée générale spéciale de 8 %
des membres à 5 %.
3. Acceptez-vous que le Conseil d’administration de la FÉÉCUM incorpore une session de questions et
commentaires ouverte à tous les membres de la Fédération à l’intérieur de ses réunions?
4. Acceptez-vous qu’au Conseil d’administration de la FÉÉCUM, les vice-présidences n’aient ni droit de vote,
ni droit d’appui, seulement droit de proposition et d’amendement, et que la présidence, agissant aussi comme
présidence d’assemblée, n’ait que le droit de trancher en cas d’égalité?
5. Acceptez-vous que les membres du Comité exécutif de la FÉÉCUM (présidence et vice-présidences) puissent
devenir étudiant.e.s à temps partiel pendant leur mandat pour donner plus de leur temps à la Fédération?
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Mercredi 12 février 2014
ACTUALITÉ
Présentations interuniversitaires d’astronomie et de physique
Véronique LEBLANC
Cette année, Saint Mary’s
University, située à Halifax, a
accueilli environ 1000 étudiants du
baccalauréat et de la maîtrise ainsi
que des professeurs pour une série de
présentations concernant la physique,
l’astrophysique et l’astronomie. Il
s’agissait de l’Atlantic Universities
Physics and Astronomy Conference
2014 (l’AUPAC). Elle s’est déroulée du
31 janvier au 2 février.
Les universités qui ont participé à
l’AUPAC cette année sont : Saint Mary’s
University, l’Université de Moncton (U
de M), Dalhousie, Université de Saint
Francis Xavier, UPEI, Université Acadia
et MTA. Par ailleurs, l’Université de
Dalhousie a gagné la première place.
En égalité pour la deuxième place,
MTA et Dalhousie. En ce qui concerne
le prix du public, il a été décerné à une
étudiante de l’UPEI.
Présentations
Trois professeurs ont fait des
présentations pendant l’AUPAC. Aussi,
les participants qui présentaient, de
l’U de M, sont : trois étudiants en
physique, soit Jacques Thibodeau
(photonique), Patrick Cormier (couche
mince), Tracy Lavoie (astrophysique)
et un étudiant en mathématique,
Sébastien Lord (en collaboration avec
Rubin). Les exigences pour pouvoir
participer, c’était d’avoir travaillé sur
leur projet de recherche pendant l’été
et l’année scolaire, et d’étudier dans le
premier cycle du baccalauréat. Aussi,
un total de 14 étudiants de l’U de M
est allé assister à l’AUPAC.
Jacques Thibodeau, un des
participants, mentionne : « [les
participants de l’U de M] n’ont rien
gagné, mais nous avons fait de bonnes
présentations quand même. On avait
pratiqué nos présentations la semaine
dernière et pendant l’AUPAC on n’était
pas nerveux pendant la période des
questions ».
Aussi, les présentations devaient
se faire en anglais puisque toutes les
universités sauf l’U de M sont des
universités anglophones et le jury
était composé de professeurs de ces
universités. Un professeur de l’U de
M était un des membres du jury, soit
Viktor Khalack
Foire des étudiants : autrement
dit le « Grad Fair »
Il s’agit d’un moment donné où
les professeurs peuvent discuter avec
des étudiants de diverses universités
afin de se faire un réseau de contacts
et d’en apprendre davantage sur les
différents projets des professeurs pour
la maîtrise ou pour le doctorat.
Julien Légère, un étudiant en
maîtrise en physique à l’U de M affirme
: « Le Grad fair, c’était fun d’avoir
beaucoup de professeurs accueillants
prêts à nous guider pour notre carrière
future ». Il mentionne par la suite : «
les sorties sociales étaient une façon
fantastique de voir un peu comment
les étudiants dans le même domaine
que nous se sentent dans leurs
propres universités ». Ayant lui-même
organisé l’AUPAC l’année dernière, il
« apprécie comment d’effort et de
temps le comité organisateur a pris
pour rassembler tous les gens des
universités atlantiques pour un great
time ».
Patrick Cormier pour sa part
dit : « L’ AUPAC pour moi est très
amusant parce que ça donne la
chance au Département à mieux
se connaître et ainsi connaître de
nouvelles personnes en physique
d’autres universités ». Il mentionne
qu’il s’agit aussi d’une occasion pour
en apprendre davantage sur les
recherches de différents professeurs
: « Je pense que les conférences sont
une excellente façon de s’initier à la
présentation publique et d’apprendre
ce qui se passe en terme de recherche
en physique aux Maritimes. De plus,
le Grad fair est une opportunité pour
trouver des sujets et/ou professeurs
pour les maîtrises ou doctorats
possibles ».
Pour l’instant personne ne sait où
va se dérouler l’AUPAC 2015, mais d’ici
la fin du semestre d’hiver, l’université
qui va accueillir l’évènement devrait
être dévoilée.
Coopération entre universités
Makamissa
DIABAGATE
Ce mardi 4 février a eu lieu
à
la
Faculté
d’administration
la
présentation
de
l’Institut
d’administration des entreprises (IAE)
de l’Université de Lille 1 par Dominique
Besson, professeur de science de
gestion plus particulièrement de
management de ladite université.
En premier lieu, il y a eu la
présentation de l’Université de
Lille 1 qui propose une variété de
programmes et de spécialisations
allant de la licence au doctorat à
toutes les catégories d’étudiants et
surtout aux étudiants internationaux.
La ville de Lille est un lieu propice aux
études vu la richesse culturelle et le
cadre paisible qu’elle présente et les
moyens de transport très commodes
comme les trains à grande vitesse.
Les conditions d’admission sont très
simples et ne nécessitent aucun frais
dans le cadre de cette coopération.
Dans le cas contraire, l’étudiant
paierait des frais pour des cours qui ne
sont pas résignés dans le contrat pour
son apprentissage.
L’accord entre les universités
comprend également la mise en place
d’un développement qui consiste,
tous les ans, à l’organisation de
journées communes de recherche et
de développement socio- économique
entre IAE et la faculté de gestion de
l’Université de Moncton. Les premières
journées auront lieu à Moncton au
mois de mai, l’année prochaine à Lille
et le thème sera « l’entreprenariat
». L’ objectif de ces journées est de
faire en sorte que des chercheurs
et des acteurs économiques locaux
se rencontrent pour approfondir le
savoir sur la création d’entreprise et
le développement socio-économique
mais aussi faciliter ou catalyser le
développement de l’entreprenariat au
Nouveau- Brunswick, dans le nord de
la France et augmenter les relations
d’affaires et culturelles entre ces
deux régions. Cette présentation,
organisée par le Service de mobilité
internationale a vu la présence de
plusieurs étudiants, y compris ceux
de l’Université de Lille 1 résidant à
Moncton.
Dominique Besson, professeur à
l’université de Lille 1 – Photo Makamissa
Diabagate
Vous avez des talents artistiques? Le Front est justement à la
recherche d’un caricaturiste. Une bourse de 500 $ par
semestre est offerte.
Intéressé(e)s, veuillez envoyer votre curriculum vitae à
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8
Mercredi 12 février 2014
CULTURE
Les Jeux de science infirmière
Michael DEBLED
La troisième édition des Jeux de
science infirmière de l’Université de
Moncton s’est tenue samedi dernier
à l’école l’Odyssée et au Pavillon
Jacqueline-Bouchard. Inspirés des
Nursing Games, les étudiants du
programme de science infirmière
devaient former des équipes de quatre
ou cinq joueurs afin de s’affronter lors
d’activités sportives et académiques.
Chaque équipe avait à sa tête
un capitaine. Mélanie Bois menait
les « Winners », Chanèle LeBlanc les
« Ativans STAT », Jonathan Goguen
les « Ciiiiii ciiiiiiiii » et Katie Steeves
les « Painkillers ». L’objectif était de
remporter un maximum de point pour
chaque activité. À la fin de la journée,
un « certificat de victoire » et un kit
de survie pour le parfait soignant
(tampons d’alcool, pansements, balle
de stress, etc.) étaient remis aux
vainqueurs.
Une journée de compétition
les « Ciiiiii ciiiiiiiii ». Les « Painkillers »
sont au 3e rang, les « Winners » étant
les derniers. Le volet académique est
divisé en deux parties : laboratoire et
questionnaire. Les équipes viennent
de recevoir les indications concernant
le déroulement des activités et sont
prêtes à s’affronter.
C’est le moment pour les
intellectuels de prendre leur revanche
et de montrer aux autres que la
présence aux cours a été utile, ce qui
doit être vrai puisque les « Painkillers
» remontent à la 2e position pour
finalement gagner les Jeux de science
infirmière 2014.
L’équipe
gagnante
va-t-elle
participer aux Nursing Games du
Canada ?
Selon Émily Briand, VP externe,
« les Jeux de science infirmière ont
été créés en 2011. C’est parce que le
Conseil des étudiants et étudiantes
en science infirmière (CÉÉSI) n’était
pas en mesure de collecter les fonds
nécessaires pour participer aux
Le jour J est annoncé, il est 9 h 30
et les participants viennent d’arriver à
l’école l’Odyssée pour le premier volet
des compétitions, le volet sportif. Les
responsables informent les équipes
qu’elles devront s’affronter dans un
match de ballon prisonnier. Après une
série d’affrontements, les étudiants
en soin poursuivent les Jeux avec une
partie de Kin-Ball pour finalement
terminer avec une course à obstacles.
Après une pause bien méritée, la
deuxième partie de la compétition
reprend avec un volet académique.
Il est donc 11 h 45 et l’équipe des «
Ativant STAT » mène, suivie de près par
Nursing Games ». Celle-ci poursuit
en expliquant qu’il était essentiel
selon elle « que les étudiants puissent
participer à une telle activité sans être
bloqués par l’argent ou le temps (les
charges de cours lourdes parfois) ».
Toutefois, l’idée de participer
aux Jeux canadiens n’est pas exclue!
D’après les responsables, si dans un
avenir proche les étudiants veulent
y participer, la constitution rédigée
(mais qui n’a pas été adoptée de
manière officielle) pour le Comité
des Jeux de science infirmière (un
sous-comité du CÉÉSI) englobe le rôle
d’organiser ce voyage.
En ce qui concerne les
participants, la plupart d’entre
eux voient les Jeux comme une
possibilité d’attirer les étudiants
du programme et un entraînement
non-négligeable pour une future
participation canadienne. Pour ce qui
est des Jeux de science infirmière, les
commentaires sont assez positifs. Les
participants ont trouvé qu’il y a une
nette progression par rapport aux
années précédentes. Il y a de plus
en plus d’étudiants qui participent
à l’activité. Les activités sportives
sont également plus appréciées car
elles sont plus accessibles. D’après,
Stéphanie Savoie (3e année science
infirmière) alias Jalapaino, l’accent est
d’avantage mis sur la communication
et l’esprit d’équipe : « Les activités
demandent qu’il y ait une solidarité
au sein de l’équipe afin de gagner
». Et Marie-Pierre Doiron (3e année
science infirmière) alias Kurt Copain
poursuit : « Parce que finalement, le
Département est une grande famille,
on ne veut pas qu’il y ait de division au
sein des gens. »
Pour la responsable des Jeux
de science infirmière, Émily Briand,
l’activité semble s’être bien déroulée
à l’exception de la commande de
pizza qui était en retard. Toutefois,
elle rajoute : « Je suis contente,
les étudiants étaient tellement
compréhensifs.
Plusieurs
m’ont
remercié pour l’activité et m’ont fait
part de bons commentaires, et malgré
les retards, nous avons terminé avant
14 h 15, à l’heure prévue. »
Photo Roby Gauthier
Pré-Jeux de la communication : pas toujours facile
Véronique LEBLANC
Du 19 au 23 février auront lieu les
18e Jeux de la communication (JDLC)
à l’Université Concordia. Un total de
13 épreuves ont été « conçues pour
représenter des défis calqués sur la
réalité des professionnels du milieu »
selon le site Web des JDLC 2014, et un
total de neuf universités francophones
de l’est du Canada qui y participent.
L’Université de Moncton figure
parmi les neuf délégations des JDLC,
mais elle a dû surmonter beaucoup
de difficultés. Au début de l’année
universitaire, l’équipe était constituée
de plusieurs membres, mais plusieurs
d’entre eux l’ont quittée, emmenant
le nombre final de délégués à 18. Les
délégués font également partie de
différents programmes universitaires
et pas uniquement de communication
comparativement
aux
autres
universités des Jeux.
Par ailleurs, chaque université a
habituellement trois chefs, soit des
délégués qui ont les tâches d’aider
les membres de l’équipe avec leurs
épreuves, avec les campagnes de
souscription et de l’organisation du
groupe. Plusieurs épreuves débutent
au début du premier semestre pour se
terminer lors des JDLC. Toutefois, deux
des trois chefs de notre délégation ont
quitté et personne ne les a remplacés.
La campagne de financement
pose aussi un problème. Puisque la
délégation de l’U de M est petite, ils
doivent se trouver un grand nombre
de commanditaires et faire un plus
grand nombre de souscriptions pour
pouvoir payer le transport, l’hôtel,
la nourriture, l’inscription, etc. Par
ailleurs, ce ne sont pas toutes les
campagnes de financement qui
rapportent beaucoup.
L’unique chef actuel, Karina Langis,
affirme : « [Malgré les difficultés,] on
essaye de rehausser la réputation des
JDLC à l’université, mais c’est difficile.
Malgré tout on pratique fort, certaines
équipes visent des médailles, dit-elle.
On est des étudiants beaucoup plus
sérieux que les années précédentes,
je trouve, et c’est la relève qui va
continuer à améliorer les choses. »
Pendant la semaine de la SaintValentin, soit une semaine avant
les JDLC, les délégués vont préparer
une campagne de souscription pour
célébrer ou pour oublier la fête des
amoureux.
9
Mercredi 12 février 2014
Le Service des loisirs
Cimnpéus
Ca
et
Jeudi 13 14
vendredi
février Né quelque part
Genre : comédie dramatique Directeur : Mohamed Hamidi
Mettant en vedette : Tewfik Jallab, Jamel Debbouze, Fatsah
Pays : France Durée : 1h27
Farid, jeune Français de 26 ans, doit aller en Algérie pour sauver la maison
de son père. Découvrant ce pays où il n’a jamais mis les pieds, il tombe
sous le charme d’une galerie de personnages étonnants dont l’humour et
la simplicité vont profondément le toucher. Parmi eux, son cousin, un jeune
homme vif et débrouillard qui nourrit le rêve de pouvoir rejoindre la France...
Présentation spéciale dans le cadre de la Semaine internationale
Jeudi 13 février à 17h30 El Regreso (film espagnol) - 5 $ régulier et 2 $ étudiants
20 heures I Pavillon Jacqueline-Bouchard à l’Université de Moncton
Entrée : 5 $ étudiants 7 $ autres I Renseignements : 858-3738
Rendez-vous
de l’ONF en
Acadie
www.ca/
onf. -vous
rendez
ur tous !
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19
Bouchard
Tous les lundis à
villon Jacqueline-
ithéâtre du pa
Local 163, Amph
r 2014
17 févrie
À l’abRi
du temps
l’horloger Marc Ferland,
qui rêve de fabriquer la
plus belle montre qui soit.
Il s’envole donc vers la
Suisse, où l’accueille une
équipe de passionnés
comme lui. Entre Ottawa et
la vallée de Joux, le temps
est l’objet de soins infinis...
Stéphane Drolet 2000, 79 min
Trois chercheurs du Conseil
national de recherche du Canada
s’emploient à mesurer le temps :
leur « fontaine de césium » battra
un jour au rythme de 9 milliards de Précédé du court métrage
fois par seconde ! Une obsession d’animation Les horlogers
qui n’a d’égale que la passion de (Renaud Hallée, 2013, 4 min)
ue
Musiqonde...
du m
n
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r
e
m
Ca
20 février
Cécile
Doo-Kingué
Salle de spectacle Jeanne-de-Valois
8 $ étudiant, 15 $ régulier
Cécile Doo-Kingué nous entraîne sur scène comme sur
disque dans un univers musical ponctué de grooves divers,
et nous fait voyager jusqu’à la fin du monde, de la vie et de
l’amour. Ses textes et sa musique transpercent, transportent
et traversent. Son jeu de guitare ensorcelant est tout simplement inimitable, ainsi que sa voix profonde et suave. D’une
pièce à l’autre, son savoir-faire est manifeste : tandis qu’elle
dompte soigneusement son blues à grands coups de guitare,
elle fait de nombreux clins d’oeil à la soul des années 60 et
70 et aux rythmes afro.
Suivez-nous sur
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www.umoncton.ca/umcm-sls
www.facebook.com/slsmoncton
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Mercredi 12 février 2014
socioculturels présente...
13, 22 et 23
févRiER
Deuxième édition du festival de films en espagnol
Amphithéâtre 163, Jacqueline-Bouchard, Université de Moncton
Billet : 5 $ régulier I 2 $ étudiant Passe 5 films : 20 $ régulier I 8 $ étudiant
Les passes sont en vente à la billetterie du Centre étudiant et à la porte.
Les billets individuels seront en vente à la porte.
www.umoncton.ca/umcm-sls
Jeudi
13 février
17h30
El Regreso
www.facebook.com/Festivaldelcine
Samedi
22 février
18h Pa Negre
20h Infancia
Clandestina
Dimanche
23 février
17h30 Con mi
Corazón en Yambo
20h Después de Lucía
À partir de 22 h, Le COUDE
5$ Prévente 7$ à la porte
i
t
n
n
i
A
t
n
le
a
V
St
Soirée variée de
théâtre, poésie,
humour et musique
Le 14 février à 21h
Levée de fonds
Le COUDE, Centre étudiant
Billets 5$ étudiant • 7$ non étudiant
En vente à la porte seulement
Merci !
à nos collaborateurs
de la 40e saison
du département d’art dramatique
pour le festival international de
théâtre de Sibiu, Roumanie.
anciens • anciennes
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Mercredi 12 février 2014
CULTURE
Improvisation: quand l’inattendu devient art
Samuele ACCA
Si samedi vous êtes passé par le
Centre étudiant vous avez surement
remarqué les cris, les gémissements
et les rires provenant du Coude.
Ne vous inquiétez pas, ce n’étaient
pas des fous mais bien des artistes.
Oui, car le bar étudiant a été coloré
et animé par l’Improvisathon,
marathon d’improvisation organisé
par la Ligue d’improvisation du Centre
universitaire de Moncton (LICUM).
Un véritable marathon de midi à 22
h, qui a vu s’affronter une quinzaine
d’équipes. L’évènement était ouvert
à tous : des habitués du milieu aux
amateurs, jusqu’à ceux qui ne savaient
même pas comment écrire le mot
improvisation. Le tout s’est déroulé
dans une drôle d’ambiance sur un
fond étonnement professionnelle.
Si le but de l’improvisation c’est de
faire du n’importe quoi en suivant
une thématique quelconque il n’en a
pas été le cas pour l’organisation et la
règlementation des matchs. Rien n’a
été laissé au cas. En fait, le tout a été
organisé et géré de façon absolument
impeccable. Un ring occupait le
centre de la salle et les matchs, aussi
appelés batailles, ont été divisés en
deux périodes comprenant quatre
improvisations pour un total de une
heure chacune.
À cela se sont ajoutés des
véritables arbitres armés de sifflet et
t-shirt zébré. C’est en fait aux arbitres
de dicter les thèmes des épreuves
ainsi que de vérifier la présence
d’infractions punissables de pénalité
commises par les joueurs de chaque
équipe.
est aussi un outil de la survie au
quotidien. En fait, elle peut être une
façon de se défouler et de se découvrir
soi-même à travers ses propres
réactions et l’inconscient. Mais ce
n’est pas tout, car l’art d’improviser
peut être aussi le moyen de se sauver
des questions sans réponses, des
silences gênants et de la multitude
de situations embarrassantes qui
laissent pour la plupart du temps
bouche bée. En somme, c’est tout un
monde à découvrir, ne vous laissez pas
influencer par ce que les autres vous
disent, c’est vraiment une expérience
à faire.
Un moyen de s’amuser et de
découvrir quelque chose de nouveau
« On fait ça surtout pour le fun et
donner la chance à tout le monde de
découvrir et jouer de l’improvisation»
,affirme Martin Leger, arbitre et
membre de la LICUM. L’improvisation
reste un art méconnu à laquelle
l’on ne confie peut-être pas toute la
considération qu’elle mérite. Trop
souvent associée seulement à sa
connotation artistique, l’improvisation
Deux joueurs au milieu d’une bataille – Photo Samuele Acca
Le vernissage des peintures et photographies d’Émile Arthur Vautour
Michael DEBLED
Le 7 février a eu lieu l’ouverture
du vernissage des peintures et
photographies d’Émile Arthur Vautour
à la galerie Triangle du Pavillon des
Beaux-arts. Les photographies en
noir et blanc étaient regroupées
sous le thème « C’est mathématique
», tandis que les peintures étaient
rassemblées sous l’appellation « C’est
ma thématique ».
Émile Arthur Vautour vient d’une
famille pratiquante. Son enfance
a énormément influencé son art
et sa vie. En 1984, Émile décide
d’entrer à l’Université de Moncton
en arts visuels. Il découvre un monde
artistique qui le passionne. Toutefois,
atteint d’hypersensibilité, il choisit
alors l’isolement. À partir de ce
moment, il décide de se renfermer sur
lui-même et se forge une carapace de
manière définitive.
L’hypersensibilité
d’Émile
se
reflète dans son art. Tout s’exprime de
manière excessive mais aussi excédée.
D’après Émile, son talent est le produit
de son « intuition ». Elle lui « permet
de retourner aux origines et d’avoir un
meilleur contrôle de soi ». Elle le guide
donc à travers sa démarche artistique.
Très récemment, l’intuition lui a
permis de passer outre sa timidité pour
revenir à l’Université de Moncton. «
Ce fut un effort considérable pour moi
», dit-il.
Ce ne sont pas simplement des
œuvres qui sont exposées jusqu’au
21 février 2014 à la galerie Triangle
du Pavillon des Beaux-arts, mais
également un homme. Émile s’expose
par l’entremise de son art : la photo et
la peinture.
Fabio Pacheco, un étudiant
brésilien venu à Moncton en échange
universitaire, est figé devant les
peintures, pensif, intéressé. Il est
frappé par l’abondance de caractère
religieux et la force de la sexualité.
Désormais, nous sommes dans le
monde d’Émile : entre « opportunisme
ou pessimisme », à la fois « vulnérable
mais solide ». Des noms de tableaux
qui ne semblent pas avoir été choisis
au hasard. En fait, on explique par
l’image la vie d’Émile ce que les mots
ne peuvent faire. « Les supérieurs
ont autorité sur les inférieurs, c’està-dire les opprimés, ceux qui sont
sensibles aux autres et sont souvent
soumis aux plus forts », dit-il. Où
est l’opportunisme pour ces gens?
Sur quelles bases solides peuventils avancer puisqu’ils sont plutôt
vulnérables? Ce sont des questions
très profondes que l’artiste souhaite
exprimer dans son art.
DEVENIR ÉTUDIANT-MENTOR L’AN PROCHAIN!
DERNIÈRE CHANCE!
Les candidatures seront acceptées jusqu’à 16h30 le 17 février 2014.
Faire parvenir un CV et un TEXTE DÉCRIVANT SES MOTIVATIONS À
ÊTRE MENTOR à l’adresse [email protected]
Critères de selection des postes boursiers: www.umoncton.ca/umcm-reussite/mentorat
12
La notion de fragilité est observée
principalement dans son œuvre
photographique « C’est mathématique
». Sous les instructions du professeur
d’arts visuels Jaret Belliveau, Émile est
amené à suivre un homme qu’il croise
pour la première fois dans les rues
de Moncton jusque dans sa demeure
: « C’est un étranger dans ma vie ».
L’homme accepte cette intrusion.
Émile prend alors plusieurs clichés
dans différents lieux. Il s’agit d’un
vieil homme, pauvre, probablement
malade, qui souhaite se repentir.
C’est donc sous le regard curieux
de plusieurs étudiants, anciens
professeurs, acheteurs, amis, etc.
que le vernissage des peintures et
photographies d’Émile Arthur Vautour
a eu lieu. Un moment agréable et plein
de surprise pour chacun.
Mercredi 12 février 2014
CULTURE
Étienne Dano au Coude
Une soirée aux thèmes humoristique et musicale
animateur et auteur et remarqué
la chance de bien faire connaissance
Catherine
pour ses quelques parodies, Étienne
avec l’humoriste. Il a profité du petit
ROY COMEAU
en rajoute à sa carrière, grâce aux
nombre de personnes pour aller, table
Le mercredi 5 février, le Coude fut
l’hôte d’une belle soirée où humoriste
et chansonniers se sont succédé. Pour
la petite somme de 8 $, la population
étudiante pouvait aller relaxer et rire
des gags de l’humoriste québécois
Étienne Dano et, plus tard, écouter
la musique du groupe étudiant Cy,
gratuitement.
Le Coude a pris une ambiance de
salle de spectacle où étudiants et nonétudiants ont pu s’attabler avec une
bonne bière ou autre boisson, pour une
soirée où le rire était au rendez-vous.
Pour débuter, les gens présents ont eu
par table, se présenter et souhaiter
une bonne soirée à chacun. Ensuite,
dès 8 h, les amateurs d’humour ont pu
se délecter d’une série d’histoires, de
jeux de mots, de raps, et bien d’autres
numéros populaires de M. Dano.
Cette soirée, marquant la première
présentation au Nouveau Brunswick
de la tournée Excessif, fut marquée par
l’enthousiasme et l’énergie d’Étienne,
qui a d’ailleurs engendré l’intérêt et la
participation du public jusqu’à la fin.
Vous pouvez d’ailleurs suivre
Étienne Dano lors de sa tournée,
qui continuera un peu au Nouveau
Brunswick pour ensuite continuer au
Québec. S’étant fait connaître comme
nombreux spectacles qui s’en viennent
en 2014.
Et la soirée continue!
Peu de temps après le départ
de l’humoriste, Cy prend place sur
scène pour continuer la soirée.
Davantage de personnes se mettent
à arriver afin d’écouter la formation
harmonieuse, et ce, gratuitement.
Après l’interprétation d’ouverture de
l’Ave Marie Stella, le public pouvait
apprécier un mélange francophone et
anglophone de musique rock/folk. En
programmation : quelques-unes de
leurs récentes créations et quelques
réadaptations mettant en vedette
Harmonium, Joe Dassin, les Beatles
et bien d’autres. Le tout a continué
jusqu’à minuit.
Bien que la naissance du groupe
date de septembre dernier, la
formation Cy n’a pas chômé. Ils ont déjà
à leur effectif quelques spectacles et
ne cessent de devenir plus populaires.
La formation de quatre musiciens est
constituée ainsi : Jacques Boudreau
à la guitare, Jacques Blinn comme
musicien multifonctionnel, Guyaume
Boulianne à la guitare et Éric Dow
comme chanteur principal du groupe.
Malgré leur rôle spécifique, leurs
voix restent l’instrument principal.
L’harmonie créée par celles-ci ainsi que
leurs trois guitares les démarquent de
bien d’autres.
Soirée Party pitcher des étudiants en nutrition
Alice OLIVE
Cette soirée, qui a eu lieu jeudi
le 6 février à l’Igloo, était organisée
par les 27 participants des Jeux de la
diététique afin de récolter des fonds
pour leur voyage à Ottawa, où se
tiendra leur compétition « Menu 2014
» du 21 au 23 mars 2014. L’évènement
a remporté un franc succès, l’Igloo
était plein à craquer! Le band Angry
Candy était venu sur place pour animer
la soirée. De 22 h à 2 h du matin, la
chanteuse, le batteur, le guitariste et
le bassiste ont joué des morceaux de
différents styles avec une majorité de
rock.
L’an dernier, l’Université de
Moncton s’était classée 3e sur les
cinq universités participantes pour
les Jeux de la diététique. Cette année,
l’évènement prévoit un total d’environ
200 participants. La compétition est
présentée comme tel :
-
Une fin de semaine de
trois jours remplie de conférences,
de partys, d’activités académiques et
sportives
-
L’occasion de créer un
réseau de contacts entre futurs
professionnels à travers l’est du
Canada
-
L’occasion de renforcer le
sentiment d’appartenance à votre
université à travers une compétition
amicale.
-
La chance d’assister à des
conférences stimulantes pour enrichir
votre formation
Il y a un thème pour tout.
Des conférencières d’expérience
présenteront leur passion à travers
trois conférences : nutrition sportive
(Maude L’Écuyer), nutrigénomique
(Bénédicte
Fontaine-Bisson)
et
nutrition périnatale (Johanne Dubé).
Le thème du party du vendredi soir
étant « Village People » (célèbre
grâce à ses chansons « YMCA » et «
In the Navy »), chaque participant
devra se déguiser selon le personnage
attribué à son université et des points
seront alloués pour la participation et
l’originalité. L’Université de Moncton
s’est vue attribuer le rôle de l’ouvrier du
bâtiment. Avec le thème d’Hollywood,
le banquet de la soirée du samedi
« Menu Awards 2014 » aura lieu au
Musée canadien de la guerre. Afin de
gagner des points supplémentaires,
un défi vidéo de présentation avec
différents critères sera réalisé par
chaque université participante. La
compétition se terminera par la
remise de prix du dimanche matin qui
récompensera l’université gagnante
ayant accumulé le plus de points.
Vous souhaitez appuyer encore
plus les étudiants en nutrition pour
leur voyage? Profitez de leur vente de
cartes de Saint-Valentin et de sucettes
en forme de cœur ce mardi et mercredi
ainsi que de leur vente de « pâtisseries
santé » ce mercredi et jeudi! Ça se
passera aux pavillons Rémi Rossignol,
Jean Cadieux et Jacqueline Bouchard
de 11 h 15 à 12 h. Les étudiants en
nutrition vous remercient pour votre
aide!
13
Mercredi 12 février 2014
CULTURE
Compétitions de génies
Dix de l’U de M aux compétitions canadiennes
Véronique LEBLANC
Cette année l’Université de
Moncton (U de M) accueillait la
Compétition atlantique de génie 2014
du 24 au 26 janvier. Il s’agissait de la
30e édition de cette compétition.
Cet évènement est une compétition
interuniversitaire dans sept différentes
catégories reliées à l’ingénierie.
Environ 130 participants ont participé
aux différentes épreuves, dont 20
de l’U de M. Le comité organisateur
était composé de 23 bénévoles et
d’environ 20 juges. « C’était une
fin de semaine très intéressante et
occupée [...] ça c’est bien déroulé et
nous sommes fiers de notre travail »,
affirme Dominique Bordage, une des
membres du comité organisateur.
Elle affirme aussi que « les
premières et deuxièmes places de
chaque catégorie se qualifient pour la
compétition canadienne d’ingénierie
qui aura lieu en mars 2014 à Western
University, situé à London en Ontario.
Aussi, ils reçoivent en plus des prix
monétaires valant de quelques
centaines de dollars par équipe ».
Résultats et descriptions des
compétitions :
Les universités qui avaient des
délégués cette année sont entre
autres : UNB, Dalhousie, U de M,
UPEI, Memorial University (MUN),
l’Université Acadia et St Mary’s
University. Ils compétitionnaient entre
eux dans les catégories suivantes,
ainsi mentionnées sur le site Web de
l’évènement :
1.
Conception senior, l’équipe
formée d’un maximum de quatre
personnes
doit
construire
un
prototype, telle une voiture ou un
avion conception, « pour un problème
donné avec des ressources limitées
» (site Web). Dans cette catégorie,
l’équipe de l’Université de Moncton
composée de Maxime Thériault, IanOlivier Roy, Sean Casey et Benoît
LeBlanc s’est classée en 3e place, soit
derrière UNB et MUN, et une position
de moins pour pouvoir se rendre à la
compétition canadienne d’ingénierie.
2. Conception junior, le principe
est le même que la conception senior,
mais l’équipe est formée avec des
participants plus jeunes. Les deux
équipes de l’U de M se sont classées
14
au premier et au deuxième rang. Les
membres de l’équipe de la première
place sont : Jean-Luc Bordage, Jérémie
Bourque, Patrick Gaudet et Marc
Léger, et ceux de la deuxième position
: Guillaume Demers, Éric Léger, Jeffery
Nason, et de Kevin Vineault-Chiasson.
Dominique Bordage mentionne que
l’U de M s’est bien classée dans cette
compétition, « parmi onze équipes en
total »!
3.
Conception innovatrice,
L’équipe est également formée d’un
maximum de quatre personnes,
ils doivent présenter un « produit
innovateur
et
économiquement
viable à un problème de leur choix »
(site Web). Dalhousie et UNB se sont
classées respectivement en première
et deuxième position.
4. Réingénierie est une nouvelle
catégorie dans la compétition, il s’agit
d’une équipe constituée d’un ou deux
membres et ils doivent « trouver une
solution plus efficace et économique à
un système déjà existant » (site Web).
Jean-Richard Cormier et Justin LeBlanc
étaient le groupe de l’U de M et se
sont classés au 3e rang, soit derrière
MUN et Dalhousie.
5.
Génie-Conseil, une ou
deux personnes doivent trouver une
solution au problème réel qu’un client
expose à eux. UNB a gagné le premier
rang dans cette catégorie et s’est suivi
de Dalhousie pour la 2e et 3e place.
6.
Communication de
l’ingénierie, les participants doivent
expliquer un sujet technique de sorte
que le public puisse comprendre. Les
groupes sont constitués d’une ou deux
personnes, et pour l’équipe de l’U de
M Félix Dupuis et Jérémie Gautreau
ont remporté la 2e place, et MUN la
première.
7.
Débat, similaire au débat
parlementaire le groupe de deux
personnes doit débattre le sujet
qui leur a été « annoncé peu avant
la compétition » (site Web). Deux
équipes de UNB ont gagné la première
et deuxième place.
Selon Dominique Bordage, dans
les deux ou trois dernières années, «
l’Université de Moncton avait toujours
une équipe dans le design senior qui se
classait pour les nationaux, mais cette
année ce n’était malheureusement
pas le cas ». Par ailleurs, elle ajoute en
disant qu’il y a deux ans « l’Université
de Moncton avait gagné presque
toutes les première et deuxième
places de chaque catégorie lors de
la CAG à Dal University à Halifax ».
Elle soutient que l’U de M est bien
représentée chaque année « mais
[que] ça sera difficile de battre ce
qu’on avait accompli cette année-là ».
Sean Casey est l’un des
participants de l’équipe de conception
senior (3e rang), il mentionne qu’il
a participé à trois compétitions de
génies dont les deux premières
années il s’était classé pour se rendre
à la compétition canadienne. « Ce
qui m’a le plus marqué cette année
était l’environnement et les gens
à la compétition puisque c’était la
première fois que je participais à cette
compétition à Moncton, dans ma
propre faculté », dit-il.
Patrick Gaudet affirme pour sa
part que les Compétitions Atlantique
de génie sont « une bonne façon de
rencontrer du nouveau monde qui
représentent différentes universités
partout dans les quatre provinces de
l’Atlantique ».
Le comité organisateur pouvait
travailler avec un « budget d’environ
45 000 $ dont les commanditaires sont
affichés sur le Site web », mentionne
Dominique Bordage. Par ailleurs,
elle rajoute : « De la communauté
universitaire, nous avons reçu des
dons de : la FÉÉCUM, le SAÉÉ, le VR aux
affaires étudiantes et internationales
ainsi que la Faculté d’ingénierie ».
Équipe de conception senior en action - Gracieuseté comité organisateur
Mercredi 12 février 2014
CHRONIQUES
CHRONIQUE NUTRITION
L’introduction des solides au bébé
Emilie LEBLANC
L’introduction des solides chez les
bébés peut être un sujet assez délicat.
La vérité est qu’il faut s’en tenir aux
recommandations les plus simples.
La présente chronique tentera de
répondre aux diverses questions
associées à l’alimentation du bébé tout
en faisant référence aux recherches
les plus récentes à ce sujet. Notez que
ces pratiques ne sont peut-être pas les
mêmes que vous ou votre famille avez
utilisées, tout dépend de votre culture
et votre vécu. Il est à noter que les
différentes règles par rapport à l’âge
du bébé se fient au développement
d’un nourrisson en santé.
Il est recommandé d’allaiter
pendant au moins 6 mois, mais de plus
en plus on encourage les mamans à
allaiter jusqu’à ce que l’enfant ait 2 ans
(selon l’OMS, le ministère de la Santé
du N. B. et la Société canadienne de
pédiatrie). Cependant, il est sécuritaire
d’introduire le lait de vache à 9 mois.
En règle générale, le bébé est
prêt à recevoir de la nourriture solide
lorsqu’il peut s’asseoir seul et se tenir
droit. Habituellement, le bébé sera
âgé de 6 mois, mais cela pourrait
arriver plus tôt ou plus tard. Tout
dépend aussi de l’intérêt que votre
bébé exprime à essayer ce nouveau
jeu. Vous pouvez tenter de lui tendre
une cuillère pour bébé pour voir s’il
comprend et s’intéresse à ce concept,
puisqu’il doit apprendre comment
avaler les aliments solides.
Lorsque le bébé décide de
s’intéresser à la nourriture, il a jusqu’à
l’âge de 12 mois environ pour essayer
de nouvelles textures et saveurs, pour
ensuite consommer principalement
des solides (contrairement au
nourrisson, où la seule source
d’énergie est le lait). Il ne faut jamais
forcer le bébé à manger plus, il connaît
ses signes de faim et de satiété. Un
bébé qui commence à goûter aux
aliments mange très peu, quelques
cuillères à thé suffisent. Les parents
sont des experts en ce qui a trait aux
signes de faim, de douleurs et de
fatigue de leur bébé.
Il est important de laisser le bébé
jouer avec sa nourriture pour qu’il
apprécie ce qu’il mange, développe
ses muscles et sa confiance en lui.
Laissez-le manger avec ses mains ou
avec une cuillère s’il en est capable. Il
est important de rester patient même
s’il faut nettoyer souvent derrière le
bébé, ces techniques font partie de
son développement.
La meilleure façon de nourrir
votre bébé est de servir les mêmes
repas qu’à votre famille, mais en
changeant simplement la texture
pour qu’il soit en mesure de l’avaler.
Parfois, votre bébé peut refuser de
manger quelques aliments, mais ne
vous découragez pas. Introduisez à
nouveau l’aliment quelques jours plus
tard et plusieurs fois s’il le faut. Un
bébé doit parfois essayer un nouvel
aliment 20 fois avant de décider de
le manger. Essayez de ne pas rendre
l’expérience négative.
Ne mettez pas de céréales ou
d’autres aliments dans la bouteille
du bébé, cela pourrait provoquer
un étouffement et cela n’aide pas
le bébé à « mieux dormir la nuit »,
contrairement au mythe.
Les premiers aliments à donner au
bébé sont ceux riches en fer, comme
des céréales pour bébé enrichies en
fer, ainsi que de la viande. On introduit
par la suite les légumes et les fruits.
Les recommandations ne sont plus
aussi strictes qu’auparavant; on peut
introduire n’importe quoi, pourvu que
le bébé puisse avaler la texture et qu’il
n’y a pas de risque d’étouffement.
On
recommandait
auparavant
d’attendre jusqu’à l’âge de 2 ans pour
l’introduction des arachides. Ces
recommandations ont eu comme effet
d’augmenter l’incidence d’allergie aux
noix dans les dix dernières années.
Tous les bébés sont différents, mais
s’il est allergique aux noix à 9 mois, il
le sera aussi à 2 ans, alors à quoi bon
attendre?
jusqu’à l’obstruction fatale. Les
microplastiques accumulés à la
surface de l’eau bloquent les rayons
du soleil et nuisent ainsi aux algues
et au plancton, la base de la chaîne
alimentaire. Au total, près de 300
espèces marines seraient affectées
par cet amas de déchets; l’homme
étant indirectement touché par le
phénomène de bioaccumulation.
Sur les 300 millions de tonnes de
plastique produites chaque année,
près de 10 % finissent dans les océans.
Alors que le tiers navigue au gré des
courants, le reste coule et s’accumule
sur nos fonds marins. Dans 20 ans,
si aucune action n’est entreprise, ce
continent de déchets sera aussi grand
que l’Europe, avec les conséquences
que l’on peut deviner.
Ayons
toujours
nos
sacs
réutilisables avec nous, buvons l’eau
du robinet plutôt qu’embouteillée,
réduisons
le
suremballage
et
boycottons le plastique lorsque c’est
possible! Pour ceux qui souhaitent
en apprendre davantage sur cette
choquante réalité, visionnez le
documentaire « Plastic Paradise : the
Great Pacific Garbage Patch ».
CHRONIQUE SYMBIOSE
Un continent de plastique
Elisabelle HARDY
Loin des yeux, loin des pollueurs.
Au beau milieu des océans, des tonnes
de morceaux de plastique flottent,
rassemblés par les courants marins en
un immense « continent » de déchets.
C’est en 1997 que l’océanographe
Charles Moore a découvert ce
vortex de débris situé au nord du
Pacifique, entre Hawaï et la Californie.
Aujourd’hui, cette masse de plastique
est estimée à 7 millions de tonnes
et recouvre une superficie égale à 6
fois celle de la France. Situé dans des
eaux peu concernées par la navigation
marchande et le tourisme, le problème
n’intéresse que les écologistes et
les scientifiques; la communauté
internationale ne s’en soucie guère
pour l’instant. Bien que cette zone soit
la plus préoccupante par sa taille, on
retrouve maintenant 4 autres vortex
de déchets (une deuxième zone dans
le Pacifique, deux dans l’Atlantique et
une dans l’océan Indien).
Les conséquences écologiques
sont extrêmement lourdes et la chaîne
alimentaire entière en est perturbée.
Le problème est que le plastique est
virtuellement indestructible; au fil du
temps, les débris se désagrègent en
fines particules, mais ne disparaissent
pas. C’est ainsi que sont créées des
quantités colossales de « sable de
plastique » qui, pour les animaux,
ressemble à du plancton. Les
expéditions scientifiques se rendant
sur les lieux ont découvert des
morceaux de plastique dans des
centaines de cadavres de poissons,
méduses, tortues et oiseaux marins.
Impossibles à digérer et difficiles à
éliminer, les particules s’accumulent
ainsi dans leur système digestif
Le Front est à la recherche de
journalistes!
20$ est offert pour chaque
article. Nous organisons une
réunion chaque lundi vers 11h20 à nos locaux.
Bienvenue à tous!
15
Mercredi 12 février 2014
CHRONIQUES
CHRONIQUE POLITIQUE
LA DÉMOCRATIE EN AFRIQUE
Christian Stéphane
OUAKA
Les années 1990 sont pour le
continent africain une nouvelle
aire, qui marquera son entrée dans
une nouvelle phase de transition
démocratique. Ce processus, qui
est jugé le moins mauvais par les
philosophes de l’antiquité grecque
en raison de sa capacité à impliquer
le peuple dans la vie et la gestion de
sa société, a aboutit dans presque
tous les pays africains à l’adoption
et à l’instauration de nouvelles
constitutions
et
institutions,
consacrant ainsi un pouvoir et un
régime populaire dont la liberté,
l’égalité, les droits et la justice en sont
les fondements.
Aujourd’hui, force est de constater
que ce très beau récit a pris fin, car la
démocratie n’existe plus en Afrique
que de nom. Originalement définie
comme le pouvoir du peuple, c’est-àdire par le peuple et pour le peuple,
la situation en Afrique serait à ce jour
son contraire. Ce n’est plus qu’un
moyen pour les tenants du pouvoir
d’imposer leur volonté à un peuple qui
sombre dans son ignorance.
Chaque jour, l’Afrique se meurt
sous le fardeau de la misère des coups
d’État, de la légèreté de décisions
mal élaborées, des détournements
de deniers publics, de la cupidité
de dirigeants assoiffés d’un pouvoir
dont-ils ne connaissent pas le
contenu, d’une opposition (puisqu’il
ait malheureusement convenu de la
désigner ainsi) à peine visible, sans
idéologie concrète et cupide, etc. Des
oppositions dansant sous le rythme
endiablé de la douleur de ne pas
être au pouvoir, ce lieu où se partage
le « gâteau » qu’on vole à un peuple
miséreux et misérable. Il suffit d’ouvrir
les yeux pour les voir, car l’Afrique en
est remplie. Elles attendent leur tour.
Des progrès significatifs ont
certes été réalisés par de nombreux
pays africains, mais des obstacles
subsistent. Des élections mal
préparées ou manipulées débouchent
sur de la violence, qui bloque le
processus démocratique et le dialogue
entre les acteurs politiques. Pour se
maintenir au pouvoir, certains chefs
d’État modifient la Constitution
ou
instrumentalisent
certaines
institutions (notamment l’Assemblée
parlementaire), remettant ainsi en
cause le principe de la séparation des
pouvoirs. De même, la persistance des
conflits armés et la résurgence des
coups d’État dans certains pays minent
la transition démocratique. Le peuple
brimé et terrorisé ne peut que se taire
en voyant des dirigeants occuper le
fauteuil présidentiel pendant près d’un
demi-siècle, donnant ainsi l’exemple
de Muammar KHADAFI, ex-président
de la Lybie qui a été quarante et un
ans au pouvoir.
Il est clair, nous devons dire
que cinquante ans après la fin
de la décolonisation, les régimes
démocratiques restent en détricotage
progressif et minoritaire sur le
continent africain. Malgré la mise
en place de processus électoraux,
la plupart des États, sans être
forcément autoritaires ou répressifs,
ne respectent pas les préceptes de
l’État de droit et favorisent le maintien
au pouvoir d’une élite politique
ou économique bien souvent à
base ethnique. Ce constat des plus
malheureux restera d’actualité tant
que le peuple n’aura pas fait quelque
chose pour remédier à cette situation
inconfortable. Un peuple qui a eu la
conscience endormie là où l’activité
intellectuelle et morale devait
s’ériger en défenseur des convictions
politiques.
CHRONIQUE SANTÉ
Comportement face à l’hygiène des mains
On estime que tout le monde dans la société sait qu’il faut se laver les mains. Mais
qui le fait comme il le faut et quand il le faut?
Aissatou Cherif
DIALLO
Responsable de la campagne
« Mission mains propres »
L’hygiène des mains est considérée
comme la principale mesure nécessaire
pour réduire les infections dans notre
société. Bien que l’action de se laver
les mains soit simple, le manque de
respect des procédures, même par
les travailleurs de la santé, continue
d’être un problème de santé publique
dans le monde entier (Organisation
mondiale de la santé, 2009).
Le Défi national de l’hygiène des
mains s’est imposé au fil du temps
comme un mouvement d’envergure
pancanadien, bénéficiant de l’appui
des leaders de premier plan, des
professionnels de la santé, des
prestataires de soins de première ligne,
des professionnels paramédicaux du
personnel de soutien en santé et le
personnel en alimentation.
Bien qu’aux yeux de tous et
de toutes, l’hygiène des mains
puisse sembler simple et banale, sa
pratique relève presque de l’exploit.
Il n’empêche que ce simple geste
a le potentiel de devenir la pierre
angulaire d’un système de santé de
haute qualité.
Conseils pour le lavage des mains
Conseils pour l’entreposage des aliments
-
Toujours se laver les mains après avoir utilisé les
toilettes.
-
Toujours se laver les mains ou utiliser un
désinfectant après avoir utilisé les chariots dans les
supermarchés.
-
Toujours se laver les mains quand c’est possible
et quand les mains sont visiblement souillées. Les
désinfectants à mains ne peuvent pas remplacer le lavage
des mains à l’eau et au savon.
-
Il ne suffit pas de connaître les procédures de
lavage des mains, il faut aussi les mettre en pratique.
-
Toujours se laver les mains et nettoyer les
surfaces de travail et les ustensiles avant de manipuler
les aliments.
-
Toujours utiliser des planches à découper
différentes pour chaque type d’aliment. Une planche
pour les légumes et une autre pour les viandes.
-
Toujours s’assurer que la température du
réfrigérateur est réglée à 4°C ou moins.
-
Toujours décongeler les repas dans le
réfrigérateur, jamais sur le comptoir.
-
Toujours utiliser des blocs réfrigérants (ice packs)
dans les boîtes à repas ou garder les repas au frigo.
-
Toujours s’assurer que les boulettes de viande
(pour les non-végétariens) et les tofus (pour les
végétariens) sont bien cuits jusqu’au centre.
16
Mercredi 12 février 2014
STATISTIQUES
HOCKEY MASCULIN
Classement
HOCKEY FÉMININ
Classement Équipe
PJ
V
D
DP
BP BC
Pts
1
UNB
26
22
3
1
110 69
45
2
Acadia
26
20
3
3
113 64
3
Moncton
26
16
10
0
4
UPEI
26
14
9
5
STFX
26
11
6
Saint Mary’s
26
7
St. Tommas
8
Dalhousie
PJ
V
D
1 StFX
22
17
3
2
80 37
36
43
2 Saint Mary's
22
15
5
2
66 49
32
101 78
32
3 Moncton
23
13
9
1
51 41
27
3
81
71
31
4 St.Thomas
23
11
7
5
52 51
27
12
3
82
89
25
5 Mount Allison
22
10
12
0
45 70
20
12
14
0
96
88
24
6 UPEI
23
8
13
2
44 60
18
26
6
18
2
67 131
14
7 Dalhousie
23
5
15
3
48 78
13
26
3
22
1
60 120
7
Résultats
Équipe
DP BP BC
Pts
Résultats
Date
Adversaire
Lieu
Pointage
Date
Adversaire
Lieu
Pointage
1 février 2014
STFX
Domicile
V,4-­‐2
4 février 2014
Mount A
Extérieur
W,4-­‐0
7 février UPEI
Domicile
L,3-­‐1
7 février 2014
Dalhousie
Extérieur
W,4-­‐3
8 février
UNB
Extérieur
L,4-­‐0
8 février 2014
Mount Allison
Domicile
W,2-­‐0
Adversaire
Lieu
Heure
Horaire
Date
Horaire
Adversaire
Lieu
Heure
14 février 2014 Acadia
Extérieur
7:00 PM
15 février 2014 Dalhousie
Extérieur
7:00 PM
VOLLEYBALL FÉMININ
Classement
Équipe
MJ
V
D
SG
SP Pts
1
Dalhousie
16
12
4
41
14
24
2
Saint Mary's
15
10
5
37
27
20
3
UNB
16
7
9
24
33
14
4
Memorial
16
6
10
26
34
12
5
Moncton
16
6
10
30
34
12
6
Acadia
15
4
11
18
38
8
7
Cape Breton
16
0
16
2
48
0
LÉGENDE
PJ : Parties jouées
V : Victoires
DP : Défaites en prolongation
BC : Buts contre
SG : Sets gagnés
Date
15 février 2014 Saint Mary's
Extérieur
2:00 PM
Résultats
Date
Adversaire
Lieu
Pointage
7 février 2014
Acadia
Extérieur
W,3-­‐1
9 février 2014
UNB
Domicile
L,3-­‐1
Date
Adversaire
Lieu
Heure
14-­‐16 février 2014
Séries éliminatoires
Dalhousie À déterminer
Horaire
D : Défaites
BP : Buts pour
Pts : Points
SP : Sets perdus
Source : http://www.atlanticuniversitysport.com/ Dimanche 8 février 23h59
17
Mercredi 12 février 2014
SPORTS
Un manque d’effectif qui commence à faire mal
Catherine DUMAS
Après une série de quatre
victoires qui avaient permis aux Aigles
de s’éloigner de leur plus proche
rivale, soit les Panthers de University
of Prince Edward Island, les Aigles ont
subi deux défaites en fin de semaine
et sont maintenant à un point de
différence avec UPEI en troisième
position. Avec l’absence de Keven
Charland, Alex Quesnel, Jean-Marc
Léger, Rémy Blanchard et Maxime
Pilon, un manque d’effectif commence
à se faire sentir au sein de l’équipe.
Aigles vs Varsity Reds
En étant déjà assurées d’avoir
leur laisser-passer pour le premier
round des séries et avec une série de
11 victoires consécutives, les Varsity
Red de l’Université du NouveauBrunswick accueillaient nos Aigles
pour leur dernier affrontement de la
saison régulière.
Les Aigles ont su contenir
l’attaque de la machine rouge pendant
la première période où aucune des
deux équipes n’a trouvé le fond
du filet. En moitié de la deuxième
période, Philippe Halley a donné les
avances à UNB en déjouant Adrien
Lemay. Quelques minutes plus tard,
Chris Culligan profite d’une inconduite
des Aigles et marque un deuxième
pour le Varsity Reds.
En troisième période, Philippe
Halley compte son deuxième but de
la partie et installe confortablement
l’avance de UNB à 3-0. Les Varisity Reds
jouissent de trois autres avantages
numériques et Nick MacNeil complète
la marque à 4-0. Adrien Lemay a eu
une soirée chargée devant le filet en
effectuant 37 arrêts contre 18 pour
Charles Lavigne, qui s’est mérité son
deuxième blanchissage de l’année.
« On n’a pas si mal joué, mais
on n’a pas réussi à tirer avantage des
opportunités, a dit l’entraîneur Serge
Bourgeois. On a raté des chances,
parfois en raison du gardien Lavigne
et d’autres parce qu’on manquait
le filet. Les gars ont travaillé fort,
j’avais seulement trois lignes et un
gars à l’avant. Ils étaient fatigués. Il
faudra travailler fort la fin de semaine
prochaine pour sécuriser notre
troisième position au classement. »
Aigles Vs Panthers
C’est bientôt devenu une
routine pour nos Aigles d’affronter
les Panthers de University of Prince
Edward Island, leur 4e affrontement
en autant de semaines. En s’alternant
chacun leur tour les victoires et les
défaites, c’est les Panthers qui ont eu
le dernier mot, vendredi devant les
1200 spectateurs de l’aréna J. LouisLévesque.
Après deux longues périodes
sans but, où le gardien des Panthers
a arrêté 17 lancers et Adrien Lemay,
18, et où aucune des deux équipes
n’a su tirer avantage des nombreux
avantages numériques des deux
premières périodes, c’est Steve Lebel,
avec des passes de Chiasson et Faille,
qui a réussi le premier but au grand
plaisir des spectateurs à une minute
de la troisième. Travis McIsaac, assisté
de Desousa et Brenton, a égalisé le
pointage 1-1 un peu plus tard.
Les trois dernières minutes ont
été fatidiques pour les Aigles, car en
seulement une minute trente, Dana
Fraser s’échappe et déjoue Lemay, et
Reginaldo Traccito, lors d’un avantage
numérique, assure la victoire aux
Panthers 3-1.
« Je donne le crédit aux Panthers,
a dit l’entraîneur Serge Bourgeois. On
a eu une couple de blessures et des
gars ont manqué de jus, ils étaient
fatigués. On a pris trop de punitions. Il
faudra trouver un moyen de sortir de
cette boîte. On a été excellent à tuer
les punitions, mais cela a été dur sur
nous. On avait la chance de prendre le
3e rang, mais il faudra se reprendre.
On a raté trop de chances et on a
quand même bien joué. C’était du
hockey des séries et UPEI a mieux joué
que nous. Le jeu était plus défensif au
début parce qu’il a fallu tuer quatre
punitions et même un cinq contre
trois. Il faut jouer défensif lorsque
nous sommes dans la boîte. »
Les Aigles Bleus termineront
leur calendrier régulier en fin de
semaine lors de deux parties en
Nouvelle-Écosse. Ils affronteront
Acadia et Dalhousie. En ce moment,
le Bleu et Or a une priorité d’un point
sur les Panthers de UPEI, qui sont
quatrièmes. Les parties seront donc
importantes afin de conserver cette
avance.
Groulx et Émond qui s’approchent du but des Panthers - Gracieuseté Normand Léger
Athlétisme : bonnes performances
Catherine DUMAS
Les Championnats intérieurs
d’athlétisme du Nouveau-Brunswick
avaient lieu cette fin de semaine
à Oromocto et plusieurs de nos
athlètes ont fait bonne figure. Même
si l’Université de Moncton s’est
seulement classée 8e au classement
final avec 34 points, quelques athlètes
sont ressortis du lot pour atteindre la
deuxième position de leur épreuve.
Naomie Maltais est constante lors
18
des dernières compétitions et se
démarque une autre fois en terminant
deuxième au lancer du marteau. Pour
leur part, Miriook St-Arnaud-Hivon
et Monika LeBlanc ont également
obtenu la deuxième place, pour le
60 mètres pour St-Arnaud-Hivon,
et au saut en longueur et au triple
saut pour LeBlanc. Finalement,
chez les hommes, Julien Léger et
Aaron Leblanc se sont aussi classés
deuxièmes dans leur discipline, soit
au saut en longueur et au lancer du
marteau respectivement.
Voici
athlètes:
les
résultats
de
nos
Catégorie féminine
Miriook St-Arnaud-Hivon (UdeM
18 et 19 ans) 2e 60 m;
Monika LeBlanc (UdeM, 18 et
19 ans) 2e saut en longueur; 2e triple
saut;
Naomie Maltais (UdeM, 20 à 44
ans) 4e poids; 2e marteau.
Catégorie masculine
Stéphane Richard (UdeM, 20 à 44
ans) 5e 60 m; 3e 200 m;
Shayne Dobson (UdeM, 20 à 44
ans) pas fini 800 m;
Daniel Saucier (UdeM, 20 à 44
ans) 3e 1 500 m; 5e 3 000 m;
Julien Léger (UdeM, 18 et 19 ans)
2e saut en longueur;
Maxime Goupil (UdeM, 20 à 44
ans) 5e saut en longueur;
Aaron LeBlanc (UdeM, 20 à 34
ans) 3e poids; 2e marteau;
Steve LeBlanc (UdeM. 20 à 44
ans) 5e marteau.
Mercredi 12 février 2014
SPORTS
Une dernière partie crève-cœur, mais incroyable
Catherine DUMAS
La dernière partie de la saison
régulière des Aigles Bleues a pris
fin dimanche devant une foule
enthousiaste qui y a cru jusqu’au
bout au gymnase du CEPS Louis J.Robichaud. Le Bleu et Or, qui affrontait
les Varsity Reds de UNB, a vu ses
espoirs de finir 3e position s’effondrer
en subissant une défaite crève-cœur
de 3-1.
Ce n’était pas une domination
de UNB ni même de longs échanges
auxquels la foule a assisté, toutefois
cette partie a été quatre manches
pleines d’adrénaline pour les deux
équipes. Les Varsity Reds ont pris les
devants avec la première manche
27 à 25. Les Aigles ne se laissent pas
abattre et reviennent en force pour
gagner la deuxième 28 à 30. Une
troisième manche dépassant les 25
points habituels a eu lieu et ce sont
les Varsity Reds qui ont mis la main
sur celle-ci avec 31 à 29. Finalement,
la dernière manche a couronné la
victoire de UNB avec un set de 25 à
19. Quatre manches, même scénario
: UNB prend les devants dans les dix
premiers points, U de M reprend
l’avance, mais échappe la victoire à
toutes les fins de manches. C’était
tout de même tout un spectacle.
Dans cette défaite, Natasha
LeBlanc a eu 13 smashes et 12 digs et
Joline Richard était 14 smashes et 12
digs. Sigourney Stott a réussi 24 digs
en défensive.
« C’est une défaite difficile à
accepter, a dit l’entraîneuse Monette
Boudreau-Carroll. Les filles ont bataillé
fort. C’est surtout la troisième manche
qu’on aurait dû remporter. Les deux
équipes voulaient la victoire. On va
bien se préparer pour le championnat
Atlantique. »
Aigles vs Axewomen
Le Bleu et Or a aussi effectué sa
dernière partie sur la route à Wolfville
vendredi soir pour affronter les
Axewomen d’Acadia University. Cette
partie était également importante
pour le classement final, car l’équipe
d’Acadia avait deux points en moins
que Moncton, cependant celle-ci
possédait un match en main sur les
Aigles.
Le Bleu et Or a ramené la victoire
même si un départ plus lent leur a fait
échapper la première manche 21-25.
Les joueuses de Monette BoudreauCarroll ont toutefois démontré du
caractère et ont remporté les trois
manches suivantes respectivement 28
à 26, 25 à 18 et 25 à 23.
La capitaine, Joline Richard a été
nommée joueuse du match Subway
lors de cette rencontre grâce à ces 35
touches, 8 smashes, 4 aces et 11 digs.
Championnat SUA
cinquième rang du classement leur
permettant de participer aux séries
éliminatoires. Les Championnats SUA
se dérouleront à Dalhousie, à Halifax
cette fin de semaine. Dalhousie, hôte
du tournoi et première position, ainsi
que Saint Mary’s, deuxième position,
obtiennent un bye pour les demifinales.
Pour sa part, le Bleu et Or se
mesurera à Memorial University (4e
position) en quart de finale vendredi à
17 h. Acadia (6e) fera face à University
of New Brunswick (3e) dans l’autre
série, à 21 h. Les deux gagnants
avanceront à la demi-finale, samedi.
La finale aura lieu dimanche à 14 h, au
Dalplex.
Nous souhaitons la meilleure des
chances aux Aigles Bleues lors de ces
championnats !!! Go les Aigles !!!
Après cette fin de semaine, les
Aigles Bleues terminent la saison au
D’autres belles victoires pour nos Aigles bleues du
hockey féminin
Marie-Michèle
VIENNEAU
Samedi dernier, à l’aréna J.-LouisLevesque, marquait le dernier match
à domicile de nos joueuses du hockey
féminin, avec un pointage final de 2 à
0 pour nos Aigles contre les Mounties
de l’Université de Mount Allison.
Cette victoire indique non
seulement un 4e blanchissage de la
saison pour la nouvelle recrue, la no 31,
Gabrielle Forget, mais aussi une place
assurée, en 3e position du classement,
pour les séries éliminatoires plus tard
dans le mois. « Je suis contente de
ma victoire, a dit Gabrielle Forget. Il
fallait l’avoir cette victoire parce que la
troisième position est en jeux. Je suis
demeurée en focus toute la partie et
le désir de gagner était fort. Il y a eu
des arrêts difficiles et j’ai pu contrôler
des retours. Il y a eu des lancers
difficiles lors de nos désavantages
numériques. J’ai été chanceuse un
peu, mais c’était une victoire d’équipe.
C’est bien pour la confiance et cela va
continuer », mentionne la gardienne
de but, Gabrielle Forget.
Pendant la 1ère période, la no
22, Amélie Dion a su déjouer la
gardienne de but de l’équipe adverse
en marquant le premier but du match,
à l’aide de la no 21, Manon Lamarre.
Le 2e but des Aigles sera marqué en 3e
période par la no 7, Kaitlyn Gallaway
et aidé par la no 24, Jodie Dupéré.
Que des victoires!
Depuis le retour des vacances de
Noël, nos Aigles bleues ont démontré
qu’elles étaient plus que capables de
remonter la pente. En effet, vendredi
passé, nos joueuses se sont rendues
à Halifax pour affronter les Tigers
de l’Université de Dalhousie et ont
remporté la partie avec un score final
de 4 à 3.
C’est en 1ère période que nos
Aigles ont mené avec un pointage de
4 à 0. La no 9, Marie-Pier Arsenault
et Jodie Dupéré ont toutes les deux
réalisé deux buts chacun. Ce n’est
qu’en 3e période que les Tigers ont
marqué un total de 3 buts pour
tenter une remontée. Aucun but ne
sera fait pour la dernière période du
match. « On a complètement dominé
la première période, mais on a connu
de la difficulté en deuxième. On s’est
ensuite remis en troisième », affirme
l’entraîneur de l’équipe, Denis Ross.
Mardi le 4 février à Sackville,
nos Aigles bleues ont joué contre les
Mounties de l’Université de Mount
Allison, un match qui avait été
repoussé plus tôt en janvier en raison
du mauvais temps.
Un score final de 4 à 0 pour
notre équipe, ce qui amène un 1er
blanchissage pour la no 1, Émilie
Bouchard, son premier de carrière.
« Je flotte comme sur un nuage avec
mon premier jeu blanc en carrière
avec les Aigles bleues », témoigne
Émilie Bouchard.
Pour la 1re période, la no 7,
Kaitlyn Gallaway assisté par la no 20,
Karine Roy, marque le premier but
de la partie. Ce sera qu’à la dernière
période que nos Aigles marqueront
trois autres buts, soit par la no 8,
Natasha Bergeron, la no 10, Marika
Lacroix et par la no 9, Marie-Pier
Arsenault.
Prochain et dernier match avant
les séries éliminatoires sera samedi
prochain, le 15 février lorsque nos
Aigles affronteront les Huskies de
l’Université Saint-Mary d’Halifax.
Marika Lacroix et l’assistante, Manon
Lamarre; au hockey masculin,
l’assistant, Simon Lacroix, Éric Faille,
Maxime Pilon et Alex Quesnel et
finalement au volleyball, Joline
Richard, Natasha LeBlanc, Maxine
Alie Poirier, Sigourney Stott et Danyka
Bougie ont tous été remerciés pour
leur dévouement en tant qu’athlètesétudiants portant les couleurs du Bleu
et Or.
Merci à ces Aigles d’avoir été et
de toujours être aussi fidèles et bonne
fin de saison !
Onze athlètes honorés
Catherine DUMAS
En raison des dernières parties
à domicile de nos équipes des Aigles
Bleu(e)s, onze de nos athlètes ont été
honorés pour avoir fièrement porté
les couleurs des Aigles Bleus pendant
les quatre et cinq dernières années.
Marc Boudreau, Marie-Linda Lord et
les entraîneurs respectifs ont remis
leur chandail de match ou un sac des
Aigles selon l’année.
Au hockey féminin, la capitaine
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