Les villes de demain - Site officiel de Corinne Guitteaud

SEQUENCE : LES VILLES DE DEMAIN
Objectif général : Étudier les différentes représentations de la ville dans les récits de Science-Fiction
SÉANCE 1 : PARIS DANS LE FILM « RENAISSANCE »
1- À LA DÉCOUVERTE DU FILM
Document 1 : Affiche du film
Document 2 : Synopsis
2054. Dans un Paris labyrinthique où chaque fait et geste est contrôlé et filmé,
Ilona Tasuiev, jeune scientifique jalousée par tous pour sa beauté et son intelligence, est kidnappée. Avalon, l’entreprise qui l’emploie fait pression sur Karas, policier controversé, spécialisé dans les affaires d’enlèvement, pour retrouver au
plus vite la disparue.
Karas sent rapidement une présence dans son sillage. Il n’est pas seul sur les
traces d’Ilona et ses poursuivants semblent prêts à tout pour le devancer.
Retrouver Ilona devient vital : la jeune femme est l’enjeu d’une guerre occulte qui
la dépasse. Elle est la clef d’un protocole mettant en cause le futur du genre humain.
Le protocole Renaissance….
(Source : Allocine.fr et site officiel du film)
1- Donnez une définition des mots en gras :
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2- Où et quand se passe l’histoire ?
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3- Qui sont les personnages principaux ?
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4- Qu’apprenons-nous à leur sujet ?
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5- Dans quelles circonstances se rencontrent-ils ?
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6- Relever les termes appartenant au champ lexical de l’enquête policière.
2 - LA PLACE DE PARIS DANS L’HISTOIRE
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2- LA PLACE DE PARIS DANS LE FILM
Document 3 : La parole est à l’équipe du film :
Alexandre de la Patellière (scénariste) : « Paris, comme décor principal et
personnage du film, s’est immédiatement imposé. C’était un défi pour nous tous
de créer un Paris fantasmé qui soit aussi fort que le Los Angeles de Blade Runner. Il fallait connaître la ville par cœur pour la réinventer, imaginer son avenir
sans trahir sa réalité d’aujourd’hui. Intégrer la technologie dans les hôtels particuliers du XVIIIe siècle, réfléchir à la circulation automobile dans une mégapole
du futur tout en prenant en compte l’urbanisme issu d’Haussmann et d’un siècle
de modernisation. Nous voulions à la fois ancrer l’histoire dans le futur, mais
aussi préserver des référents contemporains. Dans l’univers comme dans
l’histoire, il nous semblait essentiel que le spectateur soit en permanence ramené à son quotidien plus ou moins immédiat…»
Matthieu Delaporte (scénariste) : « Paris, comme cadre de la narration, nous
y a aidé. Nous avons donc très rapidement évacué la tentation d’une sciencefiction réinventant un système-monde : il nous a semblé plus fort de travailler
sur un futur immédiat, où la technologie serait très épurée. Nous voulions que
l’univers stimule l’imaginaire tout en étant cohérent et crédible. Si le résultat
semble couler de source aujourd’hui, c’est qu’il a fallu éviter les pièges d’une
ingénierie futuriste susceptible de se démoder très vite. D’autant plus que nous
avions conscience qu’avec la 3D noir et blanc, nous étions face à un objet cinématographique potentiellement intemporel…»
Christian Volckman (réalisateur) : « Je voulais sortir Paris de sa représentation habituelle. La ville a déjà été magnifiquement traitée par d’autres mais le
plus souvent elle ne correspondait pas à sa réalité contemporaine. Mettre de
côté sa dimension romantique pour faire remonter son aspect plus sombre et
détourner ses aspects les plus célèbres, comme Montmartre, la Tour Eiffel ou
Notre-Dame, pour décrire ce que risquerait de devenir Paris : une ville-musée,
fière de son passé et de son héritage, mais aussi une ville étouffante où l’on se
mélange de moins en moins… Dans RENAISSANCE, en 2054, les frontières de la
ville se sont figées. Paris a dû alors contenir son expansion en exploitant ses
entrailles, son sous-sol ayant ainsi été creusé sur des centaines de mètres…
Avec Alfred Frazzani, architecte qui a travaillé pendant de longs mois dans
l’équipe à l’élaboration précise des décors, nous nous sommes également penchés avec beaucoup d’attention sur les dessins d’Eiffel, de Guimard et des utopistes du XIXème siècle. Nous avons ainsi mis en place un univers résolument
ancré dans un hommage au patrimoine.»
(Source : Dossier de presse du film)
1- Soulignez dans les propos de chacun des intervenants les termes rappelant que l’histoire se passe dans
le futur.
2- Quelles sont les expressions qui indiquent que Paris
est le lieu où se passe toute l’histoire ?
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3- Comment l’équipe du film a-t-elle travaillé pour imaginer cette ville du futur ?
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4- Relevez les termes qui montrent les contradictions de
la ville imaginée par C. Volckman en 2054.
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5- À partir de quels monuments célèbres a-t-il travaillé ?
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6- Quels problèmes rencontre la ville dans le film ?
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3- LA VILLE EN IMAGE
A- LES DESSINS PRÉPARATOIRES
Objectif : Étudier les éléments architecturaux de Paris dans le film
1
3
2
4
1- À votre avis, quel est le rôle des dessins préparatoires dans la
conception d’un film ?
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1- Quel monument retrouve-t-on sur les dessins 1 et 2 ?
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2- Comment l’espace urbain s’organise-t-il ?
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3- Comment la ville a-t-elle fait face à son problème d’espace ?
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Boulevard Montmartre en 1863
4- Alexandre de la Patellière parle dans sa présentation de la ville
d’urbanisme issu d’Haussmann. La gravure ci-contre vous montre à
quel type d’architecture cela correspond. Décrivez-la.
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e
Au milieu du XIX siècle, Paris se présente à peu près sous le même aspect …………………………………………………...………………………………
qu'au Moyen Âge. Napoléon III veut une capitale aussi prestigieuse que son …………………………………………………...………………………………
Document 4 : Les grands travaux d’Haussmann
pouvoir, ce qui sera le point de démarrage de l'action du nouveau préfet
Georges Eugène Haussmann.
L'idée maîtresse des travaux est une meilleure circulation de l'air et des
hommes, en adéquation avec les théories hygiénistes qui sont alors en plein
essor, suite à l'avènement des « Lumières » au XVIIIe siècle et à l'épidémie
de choléra de 1832. La volonté d'entraver d'éventuels nouveaux soulèvements populaires, en souvenir de ceux de 1830 et 1848, entre aussi en jeu.
Le plan d’urbanisation d’Haussmann entraînera le percement de nombreux
grands boulevards (de Sébastopol, de Strasbourg, Magenta, Arago, Voltaire,
Diderot, Cours de Vincennes, Malesherbes, Saint-Germain, Saint-Michel),
avenues (Kléber, Foch, Victor Hugo, Carnot, Niel, Friedland, Iéna, George V)
et rues (Rivoli, Soufflot, Réaumur, du Quatre-Septembre, de Rennes, Turbigo, des Écoles) qui désengorgeront Paris. Les Grands Boulevards, ouverts
sous le règne de Louis XIV, seront considérablement élargies.
5- D’après le document 4, à quels soucis répondaient les travaux
dans Paris au milieu du XIXème siècle ?
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6- Selon les créateurs du film et les dessins 3 et 4, quel peut être
l’intérêt dans le futur des grandes artères haussmanniennes ?
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(Source : Wikipedia.fr et Insecula.com) …………………………………………………...………………………………
B- LA VILLE DANS LE FILM.
Objectif : Étudier les représentations de Paris dans le film à travers plusieurs extraits.
Extrait 1 : Découverte de la ville.
1- Comment s’ouvre la séquence du film ?
Par une publicité pour Avalon, montrant une femme qui rajeunit tandis qu’elle parle.
2- Que promet cette femme dans cette publicité ?
La jeunesse éternelle. Avalon vend probablement des produits cosmétiques ou anti-âges.
3- À votre avis, pourquoi le réalisateur a-t-il choisi d’ouvrir sa séquence de cette façon ?
Pour montrer qu’Avalon est omniprésent dans la ville et la contrôle. C’est aussi autour de cette entreprise que s’organise l’intrigue : Ilona Tasuiev travaille
pour Avalon.
4- La séquence se poursuit avec un travelling. Quelle définition pouvez-vous donner de ce terme ? Quel rôle peut-il jouer dans la mise en
scène ?
Un travelling est un mouvement de caméra. Ici, il est complété par un panoramique qui permet de découvrir la cité : on part du haut vers le bas, d’un
gros plan sur le panneau publicitaire à une vue de plus en plus large de la ville. Cela peut servir à montrer combien celle-ci est gigantesque. On découvre
aussi qu’elle est sur plusieurs niveaux (une péniche passe sur un canal suspendu, puis on descend dans les bas-fonds.) On descend jusqu’à découvrir une
jeune femme (Ilona ?) qui se dirige vers une boîte de nuit. C’est là-dessus que se termine le plan-séquence.
TE : Un plan-séquence est une séquence (ou éventuellement un morceau important de séquence) filmée en un seul plan, et restituée telle quelle dans le
film final, c'est-à-dire sans montage ou interruption de point de vue (sans plan de coupe, fondu, volet ni champ-contrechamp). Le plan-séquence a une
unité sur le plan narratif (c'est une séquence) et sur le plan technique (c'est un plan), d'où son nom.
Ici, le plan séquence insiste sur l’aspect tentaculaire de la ville. Dès les premières images, le contexte est posé : Paris est dominé par un consortium omniprésent, Avalon, dont les panneaux publicitaires sont partout (sur tous les toits)
Extrait 2 : Siège social d’Avalon :
1- Où se trouve le siège social d’Avalon ? Dans une immense arche. (Arche de la Défense revue et corrigée)
2- Décrivez le bureau de Dellenbach d’Avalon
Un bureau, un tableau derrière lui (représentant Ophélia). Il y a aussi l’hologramme d’une sculpture orientale qui flotte à droite du vice-président d’Avalon.
Deux sièges devant le bureau.
3- Que voit-on depuis ce bureau ?
On a une large vue (360° quasiment) de Paris.
3- Pourquoi Karas vient-il voir Dellenbach ?
Il veut des renseignements sur Ilona. Il semble soupçonner Dellenbach, car il lui demande si Ilona et lui étaient amants.
4- Comment interprétez-vous le travelling qui marque la fin de la séquence ?
Encore une fois, le réalisateur, en choisissant ce mouvement de caméra qui part du bureau du vice-président d’Avalon et s’éloigne, montre que l’entreprise
domine la ville (dans tous les sens du terme)
TE : Le siège social d’Avalon remplace la grande Arche de la Défense. C’est là que se rend Karas pour interroger le vice-président d’Avalon. Dans cette
scène, tout est important : le décor, sobre, avec néanmoins le grand tableau derrière le bureau du vice-président et l’hologramme de la statue orientale
qui montre que l’homme aime s’entourer de belles choses. Il y a aussi l’emplacement même de ce bureau, au centre de l’arche semi-circulaire, qui offre
une vue imprenable et dominatrice sur Paris.
Extrait 3 : Course Poursuite dans les rues de Paris.
1- Quel est le type de plan choisi pour l’ouverture de cette séquence ? Plan en contre-plongée, plongée, plan moyen ? Expliquez le choix de
ce type de plan.
Plan en plongée. Les sirènes nous indiquent que la course-poursuite est engagée. Le spectateur découvre la ville vue d’en-haut, sa grandeur est encore
accentuée. Ce plan crée aussi un effet d’attente, car on cherche le véhicule poursuivi.
2- Dans combien d’endroits se passent cette séquence ?
Le long des quais, au commissariat où les policiers suivent la poursuite et donnent des indications aux poursuivants, dans les rues de la ville (vers le
centre de Paris) et sur l’esplanade de Notre-Dame.
3- En combien d’étapes s’organise la course-poursuite ?
Étape 1 : les voitures de polices poursuivent la voiture suspecte
Étape 2 : Karas réussit à rattraper la voiture
Étape 3 : Les deux véhicules se coursent dans les rues de Paris jusqu’à l’esplanade de Notre-Dame
Étape 4 : La course-poursuite se termine à pieds et dans la Seine.
4- Encore une fois, qu’est-ce qui nous fait voir que la ville fait tout pour gagner en espace ?
Une partie des quais sont recouverts par de grandes verrières sur lesquelles les gens se promènent. On remarque aussi les ajouts d’étages plus modernes
sur les immeubles haussmanniens. Sous l’esplanade de Notre-Dame, on devine un centre commercial (plusieurs enseignes, comme celle pour un magasin
de vêtements près des marches où est assise la petite fille avec son ballon + les haut-parleurs qui diffusent des annonces + panneau indiquant qu’il y a
des soldes)
TE : En suivant la course poursuite dans laquelle se lance Karas, on découvre de nouveaux aspects de la ville. Le gain de place reste omniprésent, comme
le montre la galerie marchande aménagée sous l’esplanade de Notre-Dame. Pour gagner un niveau supplémentaire, on a construit une sorte de verrière
sur laquelle les gens peuvent marcher (nécessité d’avoir des zones piétonnes en plus)
DESSIN 1
DESSIN 2
DESSIN 3
DESSIN 4
CLASSE :
DATE :
NOM :
PRÉNOM :
NOTE /10
OBSERVATIONS :
CONTRÔLE
NOM :
PRÉNOM :
NOTE /10
CLASSE :
DATE :
OBSERVATIONS :
CONTRÔLE
1- Quand se passe l’histoire de Renaissance ? (0,5 pt)
1- Quand se passe l’histoire de Renaissance ? (0,5 pt)
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2- Quels monuments célèbres retrouve-t-on dans le film ? (1,5 pt)
2- Quels monuments célèbres retrouve-t-on dans le film ? (1,5 pt)
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3- Quel est la particularité de Paris dans cette histoire ? (2 pts)
3- Quel est la particularité de Paris dans cette histoire ? (2 pts)
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4- Qui était le baron Haussmann ? (1 pt)
4- Qui était le baron Haussmann ? (1 pt)
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5- Qu’appelle-t-on un travelling ? (1 pt)
5- Qu’appelle-t-on un travelling ? (1 pt)
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6- Qu’est-ce qui, dans le film, montre que la compagnie Avalon est
omniprésente ? (2 pts)
6- Qu’est-ce qui, dans le film, montre que la compagnie Avalon est
omniprésente ? (2 pts)
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7- Où se trouve le bureau de Dellenbach ? Comment se termine
l’extrait où Karas vient l’interroger ? (2 pts)
7- Où se trouve le bureau de Dellenbach ? Comment se termine
l’extrait où Karas vient l’interroger ? (2 pts)
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SÉANCE 2 : TOUTES LES VILLES DU FUTUR SE RESSEMBLENT-ELLES ?
Objectif : Analyser différents extraits de film de science-fiction pour en dégager les points communs et les différences.
Lancement : Distribuer la chronologie quelques-uns des grands films où les villes tiennent une place importante
a) Lesquels de ces films avez-vous vus ?
b) Avez-vous prêté attention à l’espace urbain et à sa place ?
c) Pouvez-vous citer d’autres films où la ville est importante ?
1926
Metropolis de F. Lang (Allemagne)
QUAND SE PASSE L’HISTOIRE
(SI PRÉCISÉE) ?
2026
1956
1984 de M. Anderson (Etats-Unis)
1984
1966
Farenheit 451 de F. Truffaut (France)
1970
THX 1138 de G. Lucas (Etats-Unis)
1971
Orange Mécanique de S. Kubrick (Royaume-Uni)
1973
Soleil Vert de R. Fleischer (Etats-Unis)
1974
Zardoz de J. Boorman (Royaume-Uni)
1976
L’Age de Cristal de M. Anderson (Etas-Unis)
2274
1981
New York, 1997 de J. Carpenter (Etats-Unis)
1997
1982
Blade Runner de R. Scott (Etats-Unis)
2019
1985
Brazil de T. Gillian (Etats-Unis)
1990
Total Recall de P. Verhoeven (Etats-Unis)
1993
Demolition Man de M. Brambilla (Etats-Unis)
2032
1995
Judge Dredd de D. Cannon (Etats-Unis)
2300
1997
Los Angeles 2013 de J. Carpenter (Etats-Unis)
2013
1997
Le Cinquième Elément de L. Besson (France)
2400
1998
Dark City d’A. Proyas (Etats-Unis)
DATE DU FILM
TITRE
2022
1- LA VILLE STRUCTURÉE :
MÉTROPOLIS (1927)
………………………………………….
BLADE RUNNER (1982)
………………………………………….
LE CINQUIÈME ÉLÉMENT
………………………………………….
Peut-on facilement identifier les différents quartiers
de la ville ?
Peut-on distinguer des édifices-clefs ? Lesquels ?
L’espace urbain est-il dominé par un groupe de
personnes ou une entreprise ?
Y a-t-il une division verticale de la ville ? Pourquoi ?
La division …………………………entre quartiers riches et quartiers pauvres dans la ville du présent apparaît souvent sous la forme d'une
………………………… verticale dans la ville futuriste. Cette opposition …………………………………………… se retrouve dans un grand nombre de
films (Métropolis, Blade Runner, etc...): en haut les riches et les maîtres de la cité, en bas les pauvres et les esclaves.
Dans Métropolis, …………………… où les fils des maîtres jouent, sont tout en haut de la ville alors que la cité des travailleurs est profondément enfouie.
Cela parait aller de soi, tant nous avons coutume de lier la domination sociale à ………………………….
Dans Blade Runner, une gigantesque ………………………… domine la cité : c'est la demeure de ………………, l'homme le plus important de la ville. À
l'opposé, en bas, une faune cosmopolite vit dans le bruit et la saleté. (F. Kaplan, Utopies filmées : la ville dans les films de Science-fiction, 2001)
2- LA VILLE SIMULACRE :
1- Dans Dark City, la ville se distingue-t-elle par une organisation particulière ?
Non, la ville ressemble à une ville actuelle, voire plus ancienne. On n’arrive pas à distinguer d’architecture particulière ou de quartiers bien distincts ?
2- L’organisation sociale est-elle strictement définie ?
Non et même au contraire ! Chaque nuit, les gens changent de place dans la société.
3- Le groupe qui domine la ville se manifeste-t-il dans l’espace urbain par des édifices particuliers ?
Non, ce groupe se cache même des habitants.
4- Quel rôle les habitants tiennent-ils dans cet espace urbain ?
Les habitants sont des sujets d’expériences qui servent à nourrir les mystérieux personnages qui manipulent la ville et leurs vies.
5- Pouvez-vous citer d’autres films se situant dans des villes simulacres où les habitants sont des objets aux yeux d’une puissance cachée ?
Dans Matrix, la ville n’existe pas, sinon dans un monde virtuel. Les habitants sont de simples générateurs d’énergie.
TE : Dans Dark City d’Axel Proyas et Matrix des frères Wachowski, les villes se distinguent des villes structurées des autres films étudiés par le fait qu’au
premier coup d’œil, elles ne ressemblent pas à des villes du futur. Dans Dark City, on retrouve plutôt l’ambiance d’une ville des années 50 (voir aussi les
vêtements des personnages). Dans Matrix, on a l’impression de se retrouver dans une grande ville américaine comme New York. Mais il s’agit dans les
deux cas de villes simulacres, construites pour tromper leurs habitants, objets d’expérience. Dans Dark City, la ville se réorganise chaque soir et avec elle,
les vies des citadins. Dans Matrix, la ville n’existe pas, elle est virtuelle, issue d’une simulation d’ordinateur.
3- EXERCICE : REPÉRER LES ÉLÉMENTS COMMUNS ENTRE BLADE RUNNER (1982) ET NATURAL CITY (2003).
a) Etude des synopsis :
NATURAL CITY
En 2080, coexiste deux espèces : les humains et les androïdes. R, un soldat de la troupe MP, assurant la sécurité de la mégalopole, s'est amouraché
d'une cyborg, Ria, dont la durée de vie n'est plus que de 3 jours. Pour la
sauver, R fait appel à un savant fou qui lui promet de sauver sa compagne
en l'échange d'argent, de puces d'intelligence cyborg, et d'un corps humain
hôte, acceptant la puce de Ria. R vient justement de trouver cette personne
mais un androïde déviant, libéré de l'esclavagisme humain, cherche lui aussi à tout prix à s'emparer de cet individu…
BLADE RUNNER
Los Angeles, 2019. La ville est une mégapole surpeuplée, polluée et battue par une pluie Les hommes cohabitent désormais avec les « répliquants
», androïdes d'apparence humaine utilisés sur des chantiers cosmiques.
Ancien policier, Deckard était il y a peu un redoutable « blade runner »
chargé d'éliminer les répliquants rebelles. Mais il est rappelé par son supérieur qui lui ordonne d'abattre un groupe de quatre répliquants : ces derniers se sont échappés de leur zone et ont déjà tué plusieurs humains.
Pour distinguer les androïdes, Deckard sait seulement qu'ils sont dénués
d'affectivité. C'est alors qu'il rencontre Rachel, répliquant d'un type sophistiqué qui semble animée de sentiments humains. Elle devient l'alliée de
Deckard.
Sous la forme d’un tableau, relevez les points communs entre les deux synopsis.
Dans les deux synopsis, on remarque les mêmes thèmes : le rapport entre humains et androïdes, l’histoire d’amour entre un policier et une androïde (Ria
ou Rachel) et la traque d’un ou de plusieurs « déviants. Les deux histoires se passent aussi dans une mégalopole et dans le futur (2080 et 2019)
b) Etude des extraits :
Extrait 1 :
1- Dans le premier extrait, où se passent les scènes ?
Dans un aéroport, au bord d’une plage et dans un complexe scientifique.
2- Lequel de ces lieux n’est pas réel :
Le bord de plage.
3- Qui sont les personnages mis en scène ?
Il y a Ria, R, deux policiers, l’androïde déviant et un savant.
4- Quel est le point commun entre les cyborgs du film et les replicants déviants de Blade Runner ?
Ce sont des créatures destinées à combattre.
Extrait 2 :
1- Comment le réalisateur montre-t-il dans la première séquence que Ria est en train de mourir ?
Il y a des « interférences » dans les images qui se brouillent de plus en plus.
2- Pour les réplicants aussi, les souvenirs sont importants. Savez-vous ce qu’ils collectionnent pour se construire une identité ?
Ils collectionnent des photos.
3- Quelle remarque pouvez-vous faire sur le dernier souvenir de Ria sur la plage ?
Il repasse progressivement en couleurs, car ce sont aussi les derniers souvenirs de R.
3- Décrivez la ville que l’on voit dans un des tous derniers plans
On voit une ligne de gratte-ciel, avec des immeubles assez hauts, qui ressemblent aux immeubles des villes actuelles.
4- Qu’est-ce qui passe au-dessus de la jeune fille ?
Un immense vaisseau.
5- En quoi est-ce un clin d’œil à Blade Runner ?
Dans la séquence de début, c’est aussi un immense vaisseau qui passe au-dessus de la ville.
TE : Le thème du cyborg est un des autres grands thèmes des films de Science-Fiction. Dans Blade Runner comme dans Natural City, ces créatures ont
une durée de vie limitée. Les deux films ont aussi en commun un même type de héros (un policier) et se passent tous deux dans des villes qui ont soit
subie un cataclysme (Natural City) ou qui a des conditions très difficiles (climat, pollution, surpopulation) comme dans Blade Runner