La Lettre du Bénin n°1

Transcription

La Lettre du Bénin n°1
Publication mensuelle de l’Ambassade de France au Bénin – n° 1 / Septembre 2013
Sommaire
A la Une – p 2
L’actualité en images – p 3
Actualités – p 4 et 5
Programme de l’Institut Français – p 6
Bloc-notes et agenda – p 7
Avec la rentrée et les traditionnelles bonnes
résolutions qui l’accompagnent, c’est une
équipe renouvelée qui s’installe à l’Ambassade,
porteuse d’un regard neuf et de nouveaux
projets. Elle a éprouvé le besoin de mieux
partager avec vous l’actualité de son action au
Bénin et des partenaires français nombreux qui
y sont associés.
Ce qui m’a frappée en arrivant
au Bénin, c’est la densité des
relations entre nos deux pays.
J’ai rapidement constaté qu’elle
s’exprimait
tout
particulièrement à travers les
liens humains et de solidarité
très forts et multiformes qui lient les peuples
français et béninois. La célébration de la fête
nationale française m’en a fourni une bonne
illustration, où j’ai rencontré côte à côte de
hautes personnalités béninoises distinguées par
nos ordres nationaux et mobilisées pour
transmettre des idéaux communs, de jeunes
volontaires se consacrant –particulièrement en
cette période de congés scolaires – à des actions
de solidarité, des élus français porteurs de
projets de coopération avec leurs homologues
béninois, des franco-béninois actifs dans leur
pays mais également fortement investis dans la
vie communautaire en France, des artistes dont
le travail est un pont entre nos cultures, un
éminent représentant de la recherche
agronomique tropicale avec le nouveau PDG du
CIRAD effectuant sa première visite en Afrique,
des journalistes curieux des positions françaises,
des hommes d’affaires de nos deux pays et j’en
passe… sans oublier bien sûr tous ceux qui font
vivre notre relation au quotidien dans ses
dimensions politique, consulaire, culturelle et
de coopération. A l’Institut français, lors du bal
du 14 juillet, les musiques africaine et française
se sont mêlées dans un bel ensemble et la
Marseillaise a été entonnée en
cœur par un public venu de tous
horizon dans une ambiance à la
fois respectueuse et festive
autour d’une magnifique tour
Eiffel en nougatine, œuvre
spontanée d’un pâtissier local.
Ce sont ces instants partagés et
cette communion de valeurs et de cultures qui
font aussi l’harmonie de notre communauté et
de notre relation avec nos amis Béninois.
L’objectif de ce premier numéro mensuel de la
Lettre du Bénin vise à en refléter l’esprit et
l’actualité, en complément du site internet de
l’Ambassade. Nous espérons affiner le contenu
et enrichir la formule de cette publication au fil
des mois.
La rentrée de septembre s’annonce active pour
tous et les agendas sont déjà bien chargés, après
la traditionnelle rupture du mois d’août. Rendezvous au prochain numéro pour en savoir plus !
Photo : S. Exc. Mme l'Ambassadrice Kuster-Ménager
présente ses lettres de créance au Président Boni Yayi le 25
juin 2013
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Le 14 juillet 2013 placé sous le signe
du partenariat franco-béninois
Pour la fête nationale française, S. Exc. l’Ambassadrice de France Mme Aline KusterMénager et son époux, M. Jean-Louis Ménager ont organisé une réception officielle,
dans les jardins de la résidence de France à Cotonou, en présence de membres du
gouvernement béninois, des responsables de diverses institutions du pays ainsi que
des représentants du corps diplomatique et de la communauté française du Bénin.
Une occasion idéale pour Mme l’Ambassadrice, arrivée récemment au Bénin,
d’affirmer sa volonté de faire perdurer la forte relation entre les deux pays, unis par
une même langue, une histoire commune et des valeurs qui lui sont attachées. Les partenariats entre la France et
le Bénin sont nombreux et se déclinent dans de très nombreux domaines (santé, éducation, agriculture, énergie,
recherche scientifique, gouvernance, défense, sécurité, culture, etc.). Un nouveau document cadre de partenariat
fixant les priorités de la coopération franco-béninoise pour les trois ans à venir sera d’ailleurs prochainement
finalisé.
Mme l’Ambassadrice a surtout souligné la qualité et la densité des relations humaines entre
la France et le Bénin, du plus haut niveau de l’Etat – avec les échanges réguliers entre les
présidents Boni Yayi et François Hollande – jusqu’aux amitiés et à la proximité entre les
hommes et les femmes des deux pays.
Ce sont par exemple 53 collectivités territoriales françaises
qui sont impliquées au Bénin dans pas moins de 143 projets
de coopérations décentralisées, créant ainsi des liens
profonds et durables entre les communautés. De même, plus
de 1250 jeunes volontaires internationaux français travaillent dans tout le Bénin, au
plus près du terrain et de la population, dans de nombreux secteurs (animation,
formation et éducation, informatique et communication, environnement et
agriculture, santé et social, appui institutionnel, etc.).
Dans son intervention, Mme l’Ambassadrice a également salué le rôle actif joué par le Bénin
sous l’impulsion du Président Boni Yayi en matière de sécurité régionale. L’exemple le plus
illustratif étant l’engagement sans faille du président béninois dans la lutte contre le
terrorisme au cours de l’intervention militaire conjointe au Mali.
C’est dans ce cadre que les forces africaines de la Mission Internationale de Soutien au Mali
ont été mises à l’honneur sur les Champs-Elysées cette année. Ainsi, neuf soldats béninois
ont participé au défilé militaire, auprès de leurs camarades Français et de douze autres
nationalités.
Après s’être félicité de la qualité des relations de coopération entre la France et le Bénin, M. le Ministre des
Affaires Etrangères Arifari Bako a assuré l’entière disponibilité du Président de la République et de son
gouvernement à œuvrer aux côtés de la France à la réalisation de projets et de programmes d’intérêt commun.
Après quoi, Mme l’Ambassadrice et M. le Ministre ont coupé ensemble le gâteau partagé par les invités.
En marge de la cérémonie, Mme l’Ambassadrice a procédé au lancement de
l’antenne béninoise de la Société des Membres de la Légion d’Honneur en
présence du général Alain Picard, représentant de l’association à l’étranger. A
cette occasion, le général de brigade Biscotin Degan, ex-attaché de défense près
l’ambassade du Bénin à Paris, a reçu les insignes de chevalier dans l’Ordre National
du Mérite et le lieutenant-colonel Jean-François Royal, coopérant à la Direction
Générale de la Gendarmerie Nationale de PortoNovo, a été fait chevalier de la Légion d’Honneur.
Enfin, comme le veut la tradition, la fête s’est poursuivie par une soirée dansante à
l’Institut Français du Bénin, en partenariat avec les associations des français de
l’étranger.
Retrouvez le discours complet de l’Ambassadrice sur notre site : http://goo.gl/Do2rw
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4 juillet - L’Ambassadrice de France, S. Exc. Mme Aline KusterMénager, assiste à la cérémonie de remise de diplômes aux stagiaires
du Centre de perfectionnement aux actions post-conflictuelles de
déminage et de dépollution (CPADD) de Ouidah et remet un don de
matériel.
10 juillet - Arrivée au Bénin depuis peu, Mme l’Ambassadrice
Kuster-Ménager rencontre les journalistes béninois afin de
poser les bases d’une relation de confiance.
13 juillet - Le Général Alain Picard, représentant de la Société
des Membres de la Légion d’Honneur et Mme l’Ambassadrice
Kuster-Ménager sont reçus par le Chef de l’Etat, Dr Boni Yayi, qui
a accepté la présidence d’honneur de l’antenne béninoise de
l’association.
22 juillet – L’Ambassadrice est reçue par le maire de PortoNovo, M. Moukaram Océni, pour une visite de courtoisie.
L’occasion également de rencontrer le Roi Toffa IX et de
visiter le musée Honmè.
30 juillet - S. Exc. Mme l’ambassadrice reçoit M. Odon
Vallet accompagné de M. Moubarak Soumanou,
boursier de la Fondation Vallet et premier béninois à
être reçu à l’Ecole de Polytechnique de Paris, et de
M. Paul Loko, directeur du Conseil des Activités
Educatives du Bénin (CAEB), tête de pont de la
Fondation Vallet au Bénin. Créée en 1999, la Fondation
Vallet offre environ 1000 bourses par an à des étudiants
béninois défavorisés.
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Coopération universitaire :
appui au centre universitaire de Dassa-Zoumé
Dans le cadre de l’appui de la coopération française à l’enseignement
supérieur béninois, une formation à la bioinformatique et un atelier de
validation des offres de formation ont été organisés à Dassa-Zoumé du
8 au 13 juillet 2013.
Afin de soutenir l’extension de la carte universitaire béninoise et de
renforcer la pertinence des formations proposées, la coopération
française a décidé d’apporter un soutien qualitatif à plusieurs centres
universitaires. Le centre universitaire de Dassa-Zoumé héberge une
faculté des sciences et techniques (FAST), option « chimie-biologiegéologie » et vient d’achever sa première année d’existence.
Une formation intitulée « découverte de la bioinformatique et mise en application en génomique végétale » a été
proposée du 8 au 11 juillet à une quinzaine de participants, enseignants-chercheurs de la FAST Dassa et
doctorants. Elle a été assurée par M. François Sabot, chercheur à l’Institut de recherche pour le développement
(IRD) et membre de l’UMR DIADE (DIversity, Adaptation & Development) de Montpellier.
Un atelier de validation des offres de formation des licences professionnelles s’est ensuite déroulé les 12 et 13
juillet. Cet atelier a réuni une vingtaine de participants, enseignants-chercheurs de la FAST-Dassa et de l’Université
d’Abomey-Calavi, membre d’organismes internationaux de recherche (comme AfricaRice) et personnes ressources
(représentant de l’IRD au Bénin et acteurs du monde professionnel). Les échanges ont permis d’amender et de
valider les programmes et les syllabus de quatre licences professionnelles.
Coopération de sécurité intérieure :
« mission accomplie » pour Jacques Masson,
chef du Projet d’Appui au Renforcement de la Sécurité Intérieure au Bénin
Le Commandant Jacques Masson, conseiller chef du Projet d'Appui au Renforcement de la Sécurité Intérieure au
Bénin (PARSIB) depuis mars 2008, est arrivé au terme de sa mission au mois d’août 2013. Conseiller auprès des
Ministres de la Défense, de l'Intérieur, de l'Economie et des Finances, il a œuvré à la mise en place d’un Centre de
Documentation de Sécurité Publique (CDSP), installé à Sèmé-Kpodji, remis fin 2012 aux autorités béninoises.
Ce projet précurseur en Afrique dote la police, la gendarmerie, les douanes, la Justice et le Trésor béninois d’une
base de données informatique partagée, accessible depuis l’ensemble du territoire, permettant au gouvernement
de disposer d’indicateurs statistiques fiables et d’un instrument de lutte contre les grands trafics, le terrorisme, les
flux migratoires illégaux, etc., qui sont autant d’entraves au
développement.
L'importance de ces enjeux a été bien comprise au-delà des frontières
du Bénin et de la France : l'Union Européenne a récemment décidé, en
association avec INTERPOL et sous l'égide de la CEDEAO, de déployer un
projet assez similaire (WAPIS-SIPAO) sur l'ensemble de l'Afrique de
l'Ouest. Le Secrétaire Général d’Interpol Ronald Noble avait d’ailleurs
personnellement souligné la qualité du projet PARSIB lors de sa visite
en février 2012 (photo).
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Coopération scientifique :
première visite au Bénin du PDG du Centre de coopération internationale en recherche
agronomique pour le développement (CIRAD)
M. Michel Eddi, PDG du CIRAD, s'est rendu pour la première fois en Afrique subsaharienne dans le cadre de ses
fonctions pour rencontrer les partenaires de l’établissement. Au programme, le Bénin où Michel Eddi a rencontré
les responsables de l’Institut national de la recherche agronomique du Bénin (Inrab), de l’université Abomey Calavi
ainsi que de l’International Institute of Tropical Agriculture (IITA) et de l’Africa Rice Center. Ces partenaires du
CIRAD, de niveau national et international, sont membres du dispositif de recherche et d’enseignement Divecosys
(Diversité des systèmes de production et gestion agroécologique des bio-agresseurs en Afrique de l'Ouest) dont le
CIRAD est à l'origine. Accueilli par l’Ambassadrice de France, M. Eddi s’est également entretenu avec le Ministre
de l’Agriculture du Bénin M. Sabaï Katé.
Après cette visite, Michel Eddi a également participé à la 6e Semaine
africaine des sciences agricoles organisée par le Forum pour la
recherche agricole en Afrique (Fara), du 15 au 20 juillet 2013 à Accra au
Ghana. Il y a notamment rencontré six directeurs généraux des centres
nationaux de recherche agricole partenaires du Cirad. Il a également
participé au side event consacré à l’initiative de partenariat entre
l’Europe et l’Afrique, IntensAfrica, portée par le CIRAD et l’Université de
Wageningen (Pays-Bas).
Coopération décentralisée :
la communauté d’agglomération Seine-Eure aide Bohicon
à lutter contre les inondations
Du 12 au 19 juillet, une délégation de la communauté d’agglomération Seine-Eure (CASE, Haute-Normandie)
conduite par son vice-président M. Hubert Zoutu, s’est rendue à Bohicon pour évaluer l’avancée de la coopération
entre les deux collectivités. Le projet doit contribuer à l’amélioration du cadre de vie de la population de Bohicon
par la réalisation d’adduction d’eau potable et d’assainissement dans cinq villages de la Commune. En effet, le
département du Zou, dont Bohicon fait partie, correspond à un bassin versant, dont les communes situées en aval
font face à des problèmes récurrents d’inondation pendant la saison des pluies. Il s’agit donc d’étudier le bassin
versant afin d’identifier des solutions de régulation et d’aménagement. Ce projet contribue à préserver la santé
des habitants et à lutter contre la pauvreté. Il doit également permettre à la population locale de s’inscrire dans
un processus d’autonomie locale en s’appropriant ce projet de gouvernance. Enfin, par une gestion raisonnée et
concertée du partage de l’eau, ce projet se veut gage de paix, de solidarité,
de développement et d’autonomie locale.
Le partenariat entre la CASE et la commune de Bohicon, contractualisée par
la signature d’une charte d’amitié en 2009, n’est pas le fruit du hasard. M.
Zoutu, maire de Heudebouville, vice-président de la communauté
d’agglomération et membre fondateur de l’association Collectif Tiers
Monde des Cantons de Louviers - Val de Reuil, est lui-même natif de
Bohicon.
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Samedi 14 Septembre
Théâtre : MATHILDE, Kauris d’Afrik
20h30 | PAILLOTE
1 000 Fcfa adh / 2 000 Fcfa non-adh
Mathilde sort de prison après avoir purgé une
peine de trois mois pour détournement de
mineur. Elle, auteur, a trompé son mari Pierre,
cancérologue, avec un jeune homme de 14 ans.
Elle retourne au domicile conjugal. C’est son
mari Pierre qui l’accueille. Ils ne se sont pas vus
depuis le procès. Une discussion s’engage entre
eux. Une discussion franche, sans tabous et révélatrice de non
dits de 13 années de vie commune.
Vendredi 20 Septembre
Théâtre : SORTIR DE LA NUIT, Théâtre Kaïdara
20h30 | Théâtre de verdure
2 000 Fcfa adh / 3 000 Fcfa non-adh
Elle vient de sortir de prison et regagne la maison paternelle.
Mais ici, on ne l’attend pas. Aux yeux de la famille et malgré
sa peine, elle reste coupable d’un parjure qu’on ne pourrait
réparer que par la mort. D’ailleurs, on a sorti le fusil. Devant
l’arme qui tremble, la jeune femme replonge dans ses
souvenirs. Son amie, son père qui, en allant déposer cette
amie s’est laissé prendre à ses charmes, puis le mépris,
jusqu’au jour où, par suite d’une dispute, un accident survint
entre elles, provoquant la mort de l’amie.
Dans un récit tout en vers, le personnage de ce drame
interpelle sa mère, morte quelques années plus tôt, pour que,
dans l’au-delà, elle puisse intercéder en sa faveur, et orienter
dans le vide le coup de fusil que s’apprête à tirer son demifrère. Entre révolte, colère et émotion, le texte
dresse le portrait d’une jeunesse perdue,
accrochée à des bribes d’espoir que la dureté de
la vie rend si improbable. >
Samedi 21 Septembre
Théâtre : LE JOURNAL D’UN FOU
Théâtre gogol / Tola KOUKOUI
20h30 | PAILLOTE
2 000 Fcfa adh / 3 000 Fcfa non-adh
«Demain, à sept heures, il se produira un événement
étrange : la terre se posera sur la lune.», écrit Poprichtchine
dans son journal. Comment ce petit fonctionnaire du
ministère, qui taillait sagement des plumes pour son
Excellence, a-t-il pu sombrer dans la folie ?
Son coup de foudre pour la fille de son supérieur, dont la
voix du canari le bouleverse, semble annoncer son déclin.
Puis viennent les hallucinations auditives et visuelles sur la
conversation de deux petits chiens et les lettres qu’ils
échangent. Enfin sa conviction d’être Ferdinand
VIII, roi d’Espagne, le conduit tout droit à l’asile
d’aliénés.
Vendredi 27 Septembre
Théâtre : « Cahier d’un retour au pays natal »
d’Aimé Césaire par la Compagnie Persona
20h30 | PAILLOTE
1 000 Fcfa adh / 2 000 Fcfa non-adh
Cette création s’inscrit dans le projet «Césaire
autour du monde» pour saluer le 100e anniversaire d’Aimé
Césaire et rendre hommage au grand poète antillais.
Ce texte, saluée comme un texte fondamental dans
l’affirmation de l’égale dignité de tous les humains et de
toutes les cultures, permet de réunir différents langages
artistiques (théâtre, musique, chant, arts plastiques) autour
du partage de la langue française, portés par le poète au
plus haut degré de singularité et d’universalité.
Le poète convoque l’Histoire et la mémoire, non pour
accuser mais pour DIRE et donner à entendre le refus
déterminé de toute aliénation.
Samedi 28 Septembre
Concert de rentrée Jimi Hope
20h30 | Théâtre de verdure
2 000 Fcfa adh / 4 000 Fcfa non-adh
De son vrai nom Koffi Senaya, Jimi Hope, d’origine
togolaise, est un artiste musicien international, peintre et
sculpteur. Cet auteur-compositeur est également un maître
de la scène musicale de par ses prestations en concert-live
et sa capacité à faire chanter et à mouvoir les foules. Il est
aussi reconnu comme fervent défenseur d’une
Afrique libre. D’où son choix pour le Blues, un
genre musical dont le rythme vient de l’âme et
du cœur.
Considéré comme le « roi du rock’n roll » de
l’Afrique contemporaine, Jimmy Hope est aussi
très influencé par le Jazz. Un son qui déménage,
de l’énergie à revendre. Comme un poète, il se
sert de la philosophie populaire pour relater
certains faits sociaux.
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La rentrée a marqué l’arrivée de nouveaux chefs de service
à l’Ambassade de France au Bénin.
Une réception conviviale a été donnée cet été à la
Résidence de France à l’occasion du départ de Mme
Isabelle Edet, Premier Conseiller et de M. Yann Deret, chef
de la section consulaire.
Ils sont remplacés respectivement par Mme Chantal Bès,
précédemment Première Conseillère à Kigali (Rwanda), et
M. Didier Gaillot, jusqu’alors chef de la section consulaire à
Brazzaville (Congo).
M. Jules-Armand Aniambossou (au centre sur la
photo), nouvel ambassadeur du Bénin à Paris, a remis
ses lettres de créance à l’Elysée et pris ses fonctions le
11 juillet dernier, succédant à M. Albert Agossou.
Ce cinquantenaire franco-béninois, diplômé de l’école
des Mines et de l’ENA, a fait carrière dans le corps
préfectoral et exercé dans l’entreprise d’énergie
Poweo.
Souhaitant « donner du contenu et du sens à la
diplomatie du développement » du Bénin, il a exhorté
les 30 000 Béninois de France à œuvrer dans l’intérêt
de leur pays.
Du 7 au 15 septembre : VIIe édition des Jeux de la Francophonie à Nice
Quand la jeunesse, le sport et la culture s’allient pour témoigner de la solidarité
francophone, cela donne « les Jeux de la Francophonie ». Le Bénin y prend part avec
onze athlètes, dans cinq disciplines sportives, mais ne concourt pas dans les
disciplines culturelles. Le Bénin rééditera-t-il sa performance de 2005 au Niger (3
médailles d’or) ? Toutes les infos et les résultats sur www.jeux.francophonie.org
10 et 11 septembre : réunion du comité « Muskoka » sur la santé maternelle et infantile à Ouagadougou
Le comité technique du Fond de solidarité prioritaire pour la santé des mères et des enfants dit
« Muskoka » se réunira en présence de représentants de l’OMS, de l’UNICEF, du FNUAP et d’ONU Femmes.
Dans ce cadre, 500 millions d’euros ont été dégagés par la France au niveau mondial dont 15 millions pour
le Bénin, mis en œuvre par l’Agence Française de Développement. Il s’agit d’améliorer les conditions
d’accouchements et de soin des enfants en bas âge, ainsi que d’accès au planning familial.
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