communiquedepresse - Pays de l`Aire Urbaine

Transcription

communiquedepresse - Pays de l`Aire Urbaine
C O M M U N I Q U E
D E
P R E S S E
Après des mois de rebondissements, le réseau
de la Boucle locale haut débit de l’Aire urbaine (BLHD) est aujourd’hui activé dans
ses grandes fibres et les services afférents sont disponibles.
L’Aire urbaine passe véritablement à l’Aire numérique.
MALGRE LES DIFFICULTES, UN OBJECTIF
PRINCIPAL : TERMINER LE RESEAU
- 27 antennes WifiMax sont installées (sur 31
prévues), soit un taux d’avancement de 87 %.
- 54 ZA sont raccordées en fibre optique.
Après des mois de tensions entre le SMAU et son
délégataire, Alliance Connectic, les deux parties
ont convenu, au printemps 2010, de mettre leurs
différends momentanément de côté, en oeuvrant
en priorité à l’ouverture du réseau haut débit et
très haut débit.
Ainsi, le réseau syndical est aujourd’hui activé dans sa
quasi intégralité pour ce qui est du réseau linéaire
offrant par là-même de nombreux services en termes de
haut débit (2 Mbps) et de très haut débit (100 Mbps) :
- les 300 km de fibre optique prévus sont installés.
- tous les NRA de l’Aire urbaine sont dégroupés
avec au moins 2 opérateurs. Les 36 NRA sont
raccordés par le délégataire. Sur les 19 NRA non
dégroupés en 2010, 15 le sont depuis quelques
semaines enregistrant 3 250 abonnés en 4 mois,
soit environ 815 abonnés Triple play par mois.
-130 sites publics sont adductés. A la faveur des
travaux, d’autres sites ont pu être raccordés en
supplément.
Soit un taux global d’avancement de plus de 95 %.
LES SERVICES AUX PARTICULIERS ET
AUX ENTREPRISES SONT DISPONIBLES
Les utilisateurs - entreprises et habitants - peuvent à
présent prendre contact avec les opérateurs ou éventuellement, à titre de conseil, avec Alliance Connectic
pour avoir accès aux différents services.
Certains n’ont d’ailleurs pas attendus pour profiter pleinement des apports du réseau syndical : on compte en effet
plusieurs structures d’ores et déjà connectées au très haut
débit parmi lesquelles Faurecia et le Centre Hospitalier
Belfort-Montbéliard.
A TITRE D’INFORMATION :
> sur le NRA de Blamont, le nombre d’abonnés est
passé de 6 à 145 entre février et mars 2011;
> durant la même période, sur le NRA d’Héricourt qui compte par ailleurs le plus grand nombre
d’abonnés - le chiffre est passé de 198 à 682 ;
Une 40aine d’entreprises et structures publiques étudient
par ailleurs la possibilité d’une connexion très haut débit.
E S S E R P
E D
E U Q I N U M M O C
Côté WifiMax, la grande majorité des antennes est à
présent active et permet d’offrir une solution aux
ex-zones d’ombre et zones blanches principalement
situées dans les territoires périphériques des deux
agglomérations de Belfort et Montbéliard.
Le SMAU veillera tout particulièrement à
ce que l’objectif de départ, soit 99,76 %
des ménages éligibles à 2 Mbps
minimum, soit respecté. Cette exigence
constante est au coeur des préoccupations du SMAU.
Sur les 27 stations de base ouvertes aujourd’hui, les
bénéficiaires se réjouissent des débits assurés, non pas à
2 Mbps, mais jusqu’à 6 Mbps et ce, dès l’ouverture du
réseau et au même tarif (29,99 €).
Depuis un peu plus de 2 mois, Ozone - opérateur
WifiMax - enregistré plus de 300 abonnements, ce qui
dépasse les prévisions commerciales de départ.
Pour plus d’informations :
LE SMAU VEILLERA A LA BONNE REALISATION
DES AJUSTEMENTS NECESSAIRES
Comme ce fut le cas pour le passage à la TNT, et comme
on peut le constater dans tous les territoires impliqués
dans l’aménagement numérique, la réalité de la couverture, malgré tous les calculs théoriques, ne peut être
connue qu’une fois le réseau complètement ou en grande
partie activé.
Le SMAU a donc demandé à Alliance Connectic une
étude radio complémentaire pour couvrir l’ensemble des
difficultés résiduelles.
Les élus du SMAU seront extrêmement vigilants - c’est
une garantie que seule la puissance publique peut
apporter - à ce que tous les problèmes soient traités
dans les meilleures conditions possibles.
Rubrique BLHD du site internet du SMAU :
http://www.pays-aireurbaine.com/fr/blhd aire urbaine/
Contact : Foudil TEGUIA, Directeur du SMAU
03 81 91 32 41 - [email protected]
1
Boucle locale haut débit
LES F O ND EM ENTS
La Boucle locale haut débit de l’Aire urbaine
(BLHD) relève d’une longue réflexion qui a démarré dès le début des années 2000. Les
élus du Nord-Est Franche-Comté, sous l’égide du Syndicat mixte de l’Aire urbaine
Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle (SMAU), ont ainsi voulu donner corps à une nouvelle utopie concrète pour le territoire et ses habitants : celle d’un aménagement numérique équilibré, vecteur de développement économique et d’attractivité.
Il est rapidement apparu que les grands opérateurs
télécoms, et notamment l’opérateur historique, étaient peu
enclins à investir d’eux-mêmes à l’échelle d’un territoire
comme l’Aire urbaine, dont le potentiel était jugé trop
réduit en dehors des noyaux urbains. Hormis les 2 communautés d’agglomération qui auraient pu développer
chacune un coeur de réseau interne en fibre optique, les
territoires dits « périphériques », en réalité partie
intégrante de notre bassin de vie, risquaient d’être durablement exclus du déploiement numérique. Ce qui aurait
conduit à reproduire une fracture numérique à l’intérieur
même de l’Aire urbaine. La solidarité territoriale a donc
été, dès le départ, le maître mot de l’opération.
Le projet part du principe que les infrastructures numériques sont indispensables pour attirer de nouvelles entreprises créatrices d’activités innovantes notamment dans le
domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), mais aussi pour maintenir celles déjà en
place qui ne peuvent se passer d’accès performants aux
réseaux mondiaux. Cela est vrai aussi pour les particuliers
qui font de la connexion Internet
un critère majeur d’installation
dans les communes.
Une partie importante du projet
est ainsi directement tournée
vers le monde économique
avec l’apport du très haut débit
(100 Mbps).
L’un des objectifs prioritaires de la BLHD est la résorption
de toutes les zones d’ombre (là où le réseau est accessible mais les équipements trop éloignés pour fournir une
qualité de service convenable) et les zones blanches (non
desservies) de l’Aire urbaine grâce à la combinaison de
technologies complémentaires permettant de couvrir
l’ensemble des ménages de l’Aire urbaine avec au moins
2 Mbps.
Il existait dans l’Aire urbaine des situations de monopoles
de fait qui nuisaient à la concurrence et donc aux prix et
aux prestations proposés aux consommateurs (entreprises
et particuliers). Outre la réalisation de l’infrastructure haut
débit, le projet prévoit une « ouverture du réseau à
l’ensemble des opérateurs dans des conditions objectives, transparentes et non-discriminatoires ».
tibéd tuah elacol elcuoB
ST N E M E D N O F SE L
Ainsi, le réseau est loué à tous les fournisseurs d’accès
candidats (comme Orange, Free, Alice, Neuf, AOL, etc…)
qui proposent ensuite leurs offres commerciales aux particuliers et aux entreprises.
Cette mise en concurrence ouvre des perspectives
positives en termes de tarifs et de prestations avec la
possibilité d’offres dites « Triple play » (téléphonie, internet,
télévision) sans compter tous les services innovants qu’il
reste à inventer.
Le SMAU répond ainsi à une demande sociale sans pour
autant se substituer aux différents opérateurs qui exploitent le réseau.
Après que le SMAU se soit doté de la compétence haut
débit requise (au sens de l’arrêté inter préfectoral
n°2006-0468 du 25 juillet 2006), une délégation de
service publique (DSP) pour l’établissement et
l’exploitation d’un réseau de communications électroniques haut débit a été engagée.
Plusieurs éléments ont conduit le SMAU à confier le projet
à une entreprise spécialisée à travers une DSP :
- La complexité institutionnelle de l’Aire urbaine : 3
conseils généraux, 11 intercommunalités ayant
chacune une compétence dans les infrastructures
haut débit. Il fallait donc un maître d’ouvrage unique.
- Les caractéristiques du secteur des télécommunications, très risqué et en constante évolution, avec des
méthodes de commercialisation concurrentielle
éloignées de la culture du service public. La DSP
permet de transférer une partie des risques à des
entreprises à même d’y faire face.
- L’aspect financier : l’entreprise apporte plus de la
moitié des fonds de premier établissement, sans
compter les coûts de commercialisation et de maintenance.
1
Le projet de la BLHD a mobilisé toutes les collectivités de
l’Aire urbaine comme en témoigne son plan de financement. Sur un investissement total de près de 18 millions
d’€, les collectivités territoriales apportent près de 8
millions d’€, soit plus de 44 % :
État
Région
Conseils généraux
Autres collectivités (EPCI, communes isolées)
Total participation publique sollicitée
1 500 000 €
1 000 000 €
2 760 682 €
2 719 318 €
7 980 000 €
99,76 % : objectif de couverture à un minimum de 2 Mbps.
20 ans : durée de la DSP.
36 : nombre de NRA dégroupés.
54 : nombre de zones d’activités reliées à la fibre optique.
130 : nombre de sites publics reliés à la fibre optique.
31 : nombre de stations de base (BS) WifiMax auxquelles
pourraient se rajouter de nouvelles antennes en fonction
des besoins.
300 : nombre de km de fibre optique.
La BLHD permet d’apporter le haut débit à tous par le
biais essentiellement d’un réseau de fibre optique et d’un
réseau de stations de base WifiMax. Mais ce n’est pas
une fin en soi et la BLHD doit être considérée comme un
cœur de réseau sur lequel pourront se greffer ensuite des
programmes plus ambitieux. Il s’agit donc du premier
étage de la fusée « révolution numérique » pour apporter,
aujourd’hui et demain, tous
les services nécessaires aux
acteurs et habitants du
bassin de vie. Le support
en sera très probablement
la fibre optique.
2
Boucle locale haut débit
L E PA R CO U R S
La Boucle locale haut débit de l’Aire
urbaine (BLHD), premier projet sous pilotage du
Syndicat mixte de l’Aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle (SMAU), est un
dossier de longue haleine. Après une période de réflexion, d’étude et de traitement des
questions juridiques, une délégation de service public a été lancée en 2006 dont
l’aboutissement fût la signature du contrat de concession avec Alliance Connectic, le 15
mars 2008, passage à la concrétisation de l’ambition des élus. Depuis, des difficultés de
différentes natures, que l’on retrouve dans d’autres territoires, ont modifié la marche du
projet jusqu’à l’issue favorable, en termes de services, que l’on connait aujourd’hui.
Si les collectivités du Nord-Est Franche-Comté ont initié la
réflexion sur le haut débit à l’échelle de l’Aire urbaine dès
2000, ce n’est qu’à partir de 2002, date de sa création,
que le SMAU devient le chef de file du projet BLHD.
Parallèlement aux études, préalable essentiel au dimensionnement du projet, le SMAU s’engage dans un processus de prise de compétence « haut débit ». Ainsi, depuis
juin 2006, le SMAU détient, par délégation des 3
Conseils généraux, la compétence dite : « Construction
et gestion d’infrastructures de télécommunications ou de
communications électroniques porteuses de réseaux
ouverts au public ».
Le lancement à l’été 2006 de la procédure de délégation de service public (DSP) aboutit, le 15 mars 2008, à la
signature du contrat de concession avec Alliance
Connectic (AC).
Le réseau devait être achevé en 2009. Dans les mois qui
suivent la signature du contrat, le délégataire fait cependant savoir que les paramètres économiques de la délégation ont fortement évolué et demande au SMAU de
contribuer au rétablissement du plan d’affaires. Parallèlement, le délégataire rencontre des difficultés techniques
importantes pour déployer la fibre optique et le Wimax,
technologie hertzienne prévue initialement pour la
couverture des zones blanches.
Cette période de tension est close au printemps 2010
avec trois faits majeurs :
- une réunion publique le 23
avril où le SMAU et AC
affichent devant les Mairess
de l’Aire urbaine leur
ur
volonté d’aller au bout dess
travaux.
- l’adoption, le 27 mai, par
ar le Comité syndical du SMAU
d’une nouvelle technologie hertzienne en remplacement
du Wimax : le WifiMax, plus performant, plus facile à
déployer et moins couteux pour l’usager.
- l’ajournement des discussions financières, d’un commun
accord, dans l’attente de l’achèvement complet du
réseau.
tibéd tuah elacol elcuoB
S R U OC R AP E L
Dès lors, le SMAU et AC travaillent en bonne intelligence
pour finaliser les travaux un semestre plus tard et réceptionner le réseau optique en novembre 2010. Le
calibrage du réseau WifiMax, plus complexe, demande
encore quelques ajustements.
Dans les années 2006-2008, la BLHD a fait partie d’une
vague de projets publics (dits RIP pour « réseaux
d’initiative publique ») un peu partout en France avec le
même objectif : couvrir les zones blanches et préparer
l’arrivée du très haut débit avec la fibre optique.
Un bilan de ces projets met en évidence que l’accès à
internet est un sujet compliqué à traiter pour les collectivités territoriales, quelque soit le territoire concerné.
Secteur marchand par excellence, internet correspond à
une demande nouvelle, pressante et exigeante des habitants, cibles d’offres publicitaires alléchantes qui éludent la
diversité des situations et ses implications techniques :
l’ADSL n’est pas une solution universelle !
L’accès à internet s’apparente de plus en plus à un service
de première nécessité sans qu’existent pour autant des
réponses cohérentes avec des moyens financiers, et dans
certains cas législatifs, adaptés. La situation critique du
réseau cuivre (support du téléphone et de l’ADSL) appartenant encore à France Télécom, privatisée en 1998 mais
toujours en situation de monopole, en est l’exemple le plus
frappant.
2
D’une façon générale, la plupart des RIP relatifs au haut
débit ont été confrontés à des retards importants, à des
approximations dans l’évaluation des coûts de construction et d’exploitation, à l’évolution très rapide des technologies et des besoins, et à l’enchevêtrement des réseaux
et des acteurs. Charge aux collectivités d’arbitrer entre
leurs contraintes financières et le respect des objectifs
initiaux.
En ce qui concerne les technologies hertziennes, notamment le Wimax et le WifiMax, la difficulté réside plutôt
dans la modélisation des couvertures, les ondes étant
sensibles à de nombreux paramètres. Les études théoriques sont donc systématiquement prises en défaut par
la réalité du terrain nécessitant des adaptations après le
1er déploiement d’antennes.
En somme, les collectivités ont été pionnières sur un terrain
qui leur était peu familier, mêlant haute technicité et
concurrence exacerbée entre opérateurs, qui fait passer
parfois l’intérêt des usagers au second plan.
L’introduction (ou ré-introduction) de la notion de servicee
publique dans ce secteur ne se fait
f pas sans heurts mais
commence aujourd’hui à porter ses fruits.
ts.
3
Boucle locale haut débit
LE RESEAU OPTIQUE
N
LEPUIX
RIERVESCEMONT
LAMADELEINEVAL-DES-ANGES
6 km
VESCEMONT
ROUGEMONT-LE-CHATEAU
GIROMAGNY
AUXELLES-HAUT
LEVAL
ROUGEGOUTTE
ETUEFFONT
PETITEFONTAINE
PETITMAGNY
AUXELLES-BAS
ROMAGNY-SOUSROUGEMONT
CHAUX
LACHAPELLESOUS-ROUGEMONT
GROSMAGNY
BOURGSOUS-CHATELET
LACHAPELLE-SOUS-CHAUX
FELON
SAINT-GERMAINLE-CHATELET
ANJOUTEY
ANGEOT
LAGRANGE
EGUENIGUE
ELOIE
SERMAMAGNY
VAUTHIERMONT
BETHONVILLIERS
ROPPE
MENONCOURT
LARIVIERE
REPPE
VALDOIE
EVETTE-SALBERT
VETRIGNE
LACOLLONGE
FONTAINE
OFFEMONT
DENNEY
PHAFFANS
CRAVANCHE
FRAIS
BESSONCOURT
FOUSSEMAGNE
ETOBON
CHALONVILLARS
PEROUSE
ESSERT
CHEVREMONT
BELFORT
CHENEBIER
POP BELFORT
FONTENELLE
CHAGEY
MANDREVILLARS
BAVILLIERS
BUC
CUNELIERES
PETITCROIX
MONTREUXCHATEAU
DANJOUTIN
VEZELOIS
NOVILLARD
COURMONT
URCEREY
LUZE
ANDELNANS
ARGIESANS
ECHENANSSOUSMONT-VAUDOIS
BOTANS
CHAVANNESLES-GRANDS
BRETAGNE
AUTRECHENE
SEVENANS
BANVILLARS
CHAMPEY
MEROUX
CHAVANATTE
BREBOTTE
COUTHENANS
VELLESCOT
MOVAL
DORANS
SAULNOT
GROSNE
CHARMOIS
COISEVAUX
RECOUVRANCE
BERMONT
BREVILLIERS
SUARCE
VERLANS
TREMOINS
LE VERNOY
BOUROGNE
TREVENANS
HERICOURT
FROIDEFONTAINE
CHATENOISLES-FORGES
TAVEY
BORON
CHAVANNE
GRANDVILLARS
VYANSLE-VAL
LAIRE
AIBRE
BUSSUREL
VILLERSSUR-SAULNOT
SEMONDANS
RAYNANS
DESANDANS
ECHENANS
ISSANS
DAMPIERRELES-BOIS
ETUPES
DELLE
FLORIMONT
COURCELLES
BADEVEL
TAILLECOURT
BART
COURCELLESL-MTB ARBOUANS
POP NUMERICA
BAVANS
300 km de fibre optique
54 ZA et 130 sites
publics raccordés à la
fibre optique
RECHESY
THIANCOURT
FECHEL'EGLISE
EXINCOURT
MONTENOIS
opérateur)
JONCHEREY
SOCHAUX
SAINTE-MARIE
COURTELEVANT
MEZIRE
FESCHESLE-CHATEL
MONTBELIARD
SAINTESUZANNE
FAVEROIS
ALLENJOIE
BROGNARD
ALLONDANS
SAINT-JULIEN
LES-MONTBELIARD
DUNG
PRESENTEVILLERS
36 NRA dégroupés
2 POP (point de présence
MORVILLARS
VIEUXCHARMONT
ARCEY
LEPUIX-NEUF
DAMBENOIS
NOMMAY
BETHONCOURT
GRANDCHARMONT
AUDINCOURT
LEBETAIN
DASLE
BEAUCOURT
BRETIGNEY
MONTBOUTON
VOUJEAUCOURT
BEUTAL
LOUGRES
SAINT-DIZIER-L'EVEQUE
VALENTIGNEY
DAMPIERRE-SURLE-DOUBS
VILLARS-LE-SEC
BERCHE
VANDONCOURT
SELONCOURT
ETOUVANS
LONGEVELLE-SUR-DOUBS
CROIX
MATHAY
COLOMBIER-FONTAINE
MANDEURE
HERIMONCOURT
BONDEVAL
ECOT
ABBEVILLERS
THULAY
SAINT-MAURICECOLOMBIER
MESLIERES
VILLARS-SOUS-ECOT
ROCHESLES-BLAMONT
BOURGUIGNON
Légende
GLAY
ECURCEY
BLAMONT
PONT-DE-ROIDE
GOUX-LES-DAMBELIN
AUTECHAUXROIDE
DANNEMARIE
REMONDANSVAIVRE
PIERREFONTAINE-LES-BLAMONT
NEUCHATELURTIERE
VILLARS-SOUSDAMPJOUX
DAMBELIN
FEULE
VALONNE
VILLARS-LESBLAMONT
Réseau fibre optique
POP (Point de présence opérateur)
NOIREFONTAINE
SOLEMONT
Limite des départements
DAMPJOUX
Limite des EPCI
Limite du Pays de l'Aire urbaine
Sources :
NRA : Données AC et France Télécom
4
Boucle locale haut débit
LE RESEAU WIFIMAX
N
Couverture prévisionnelle en
attente des compléments nécessaires à une couverture intégrale :
LEPUIX
6 km
RIERVESCEMONT
LAMADELEINEVAL-DES-ANGES
VESCEMONT
ROUGEMONT-LE-CHATEAU
AUXELLES-HAUT
- 4 plaques
- 27 BS activées sur 31 prévues
- 3 BS supplémentaires à l’étude
GIROMAGNY
LEVAL
ROUGEGOUTTE
ROMAGNY-SOUSROUGEMONT
PETITMAGNY
CHAUX
LACHAPELLESOUS-ROUGEMONT
GROSMAGNY
BOURGSOUS-CHATELET
LACHAPELLE-SOUS-CHAUX
EGUENIGUE
ELOIE
VAUTHIERMONT
BETHONVILLIERS
LARIVIERE
MENONCOURT
VALDOIE
EVETTE-SALBERT
Plaque 2 - Bessoncourt
- Bessoncourt*
- Vezelois
- Belfort-Salbert
- Buc
- Grosmagny
- Chavannes les Grands
- Lepuix-Neuf
- Croix
- Brebotte (2)
ANGEOT
LAGRANGE
ROPPE
REPPE
VETRIGNE
LACOLLONGE
OFFEMONT
FONTAINE
PHAFFANS
DENNEY
CRAVANCHE
FRAIS
BESSONCOURT
BELFORT
ETOBON
FOUSSEMAGNE
PEROUSE
CHENEBIER
CHALONVILLARS
ESSERT
CHEVREMONT
CUNELIERES
PETITCROIX
FONTENELLE
BAVILLIERS
MANDREVILLARS BUC
CHAGEY
URCEREY
LUZE
CHAVANATTE
BREBOTTE
MOVAL
VELLESCOT
DORANS
COISEVAUX
GROSNE
CHARMOIS
BERMONT
SAULNOT
CHAVANNESLES-GRANDS
MEROUX
SEVENANS
COUTHENANS
BRETAGNE
AUTRECHENE
BOTANS
BANVILLARS
CHAMPEY
NOVILLARD
ANDELNANS
ARGIESANS
ECHENANSSOUSMONT-VAUDOIS
MONTREUXCHATEAU
DANJOUTIN
VEZELOIS
COURMONT
Après activation des 27
premières stations de base
(BS), il s’avère que plusieurs
secteurs du périmètre de l’Aire
urbaine demeurent en zone
blanche. la finalisation des 4
BS en cours de réalisation ne
comblerait pas ce vide.
FELON
SAINT-GERMAINLE-CHATELET
ANJOUTEY
SERMAMAGNY
Plaque 1 - Saulnot
- Saulnot
- Héricourt (Mont-Vaudois)
- Trémoins
- Bussurel
- Champey
- Laire
- Le Vernoy
PETITEFONTAINE
ETUEFFONT
AUXELLES-BAS
RECOUVRANCE
BREVILLIERS
HERICOURT
SUARCE
BOUROGNE
VERLANS
LE VERNOY
TREMOINS
CHAVANNE
VYANSLE-VAL
AIBRE
BORON
MORVILLARS
DAMBENOIS
BUSSUREL
LAIRE
VILLERSSUR-SAULNOT
LEPUIX-NEUF
GRANDVILLARS
FAVEROIS
NOMMAY
BETHONCOURT
SEMONDANS
GRANDCHARMONT
RAYNANS
ISSANS
SAINT-JULIEN
LES-MONTBELIARD
MEZIRE
RECHESY
BROGNARD
VIEUXCHARMONT
ALLONDANS
ECHENANS
MONTBELIARD
THIANCOURT
FESCHESLE-CHATEL
SOCHAUX
FECHEL'EGLISE
DAMPIERRELES-BOIS
ETUPES
SAINTESUZANNE
DUNG
FLORIMONT
DELLE
COURCELLES
BADEVEL
EXINCOURT
BART
PRESENTEVILLERS
SAINTE-MARIE
TAILLECOURT
LEBETAIN
COURCELLESL-MTB
ARBOUANS
MONTENOIS
AUDINCOURT
BAVANS
DASLE
BEAUCOURT
BRETIGNEY
MONTBOUTON
BEUTAL
DAMPIERRE-SURLE-DOUBS
LOUGRES
SAINT-DIZIER-L'EVEQUE
VOUJEAUCOURT
VALENTIGNEY
SELONCOURT
VANDONCOURT
BERCHE
VILLARS-LE-SEC
Le SMAU a donc demandé à
son délégataire de compléter
sa couverture théorique afin
d’atteindre l’objectif contractuel de 99,76 % de foyers de
l’Aire urbaine à un minimum de
2 Mbps.
COURTELEVANT
JONCHEREY
ALLENJOIE
DESANDANS
ARCEY
FROIDEFONTAINE
TREVENANS
CHATENOISLES-FORGES
TAVEY
Plaque 3 - Delle
- Delle
- Villars le Sec
- Boron
ETOUVANS
LONGEVELLE-SUR-DOUBS
CROIX
MATHAY
COLOMBIER-FONTAINE
MANDEURE
HERIMONCOURT
BONDEVAL
ECOT
ABBEVILLERS
THULAY
SAINT-MAURICECOLOMBIER
MESLIERES
VILLARS-SOUS-ECOT
ROCHESLES-BLAMONT
BOURGUIGNON
Légende
GLAY
Puits fibre
ECURCEY
GOUX-LES-DAMBELIN
PONT-DE-ROIDE
REMONDANSVAIVRE
AUTECHAUXROIDE
PIERREFONTAINE-LES-BLAMONT
NEUCHATELURTIERE
VILLARS-SOUSDAMPJOUX
DAMBELIN
FEULE
VALONNE
SOLEMONT
DANNEMARIE
BLAMONT
BS activée
VILLARS-LESBLAMONT
BS en cours de traitement
Rebond hertzien
NOIREFONTAINE
DAMPJOUX
Limite des départements
Limite des EPCI
Plaque 4 - Pont de Roide
- Dambelin
- Pont de Roide TDF*
- Remondans-Vaivre
- Pont de Roide les Salliers
- Ecot
- Montpreuvoir
- Saint-Maurice-Colombier
- Noirefontaine
- Beutal
- Valonne
- Lomont
Limite du Pays de l'Aire urbaine
Sources :
5
Boucle locale haut débit
COMMERCIALISATION
La Boucle locale haut débit de l’Aire urbaine
(BLHD) est d’ores et déjà entrée dans sa phase active de commercialisation et les
services sont disponibles pour tous les types d’utilisateurs, plusieurs structures ayant déjà
franchi le pas du haut, voire du très haut débit.
des opérateurs spécialisés ci-dessous (liste non-exhaustive
fournie par Alliance Connectic (AC), cette dernière
pouvant intervenir à titre de conseil : Patrick ZENTAR
[email protected] / tél. 01 41 32 81 58)
3 grands types de technologies permettent d’accéder au
haut et très haut débit dans l’Aire urbaine grâce à la
BLHD : la fibre optique, l’ADSL (ou SDSL pour les professionnels) et le WifiMax. Revue de détail.
Pour mémoire, le délégataire Alliance Connectic, chargé
de construire et d’exploiter le réseau, est un « opérateur
d’opérateurs ». Autrement dit, il met l’infrastructure à
disposition de façon neutre à des fournisseurs d’accès
spécialisés (FAI) selon les technologies concernées. Ce
sont ces FAI qui proposent librement des abonnements
aux clients finaux (particuliers, entreprises, administrations).
Raccordement des entreprises et administrations
par la fibre optique
54 zones d’activités (voir encart) et 130 sites publics sont
aujourd’hui raccordés en limite de parcelle. Les structures
situées à proximité des 300 km de fourreaux installés sont
également facilement raccordables.
Les entreprises et administrations qui souhaitent disposer
d’une connexion par la fibre optique doivent contacter
Completel : Chantal MUSER / tél. 03 69 22 40 10
SFR : Fabien LACOUR / tél. 04 37 25 43 27
Alsatis : Xavier PRISKER / tél. 08 11 95 59 12
RMI Adista : agence de Strasbourg / tél. 03 68 67 67 00
Trinaps : Florian FERY / tél. 03 39 03 40 42
Ces opérateurs, après avoir analysé les besoins du client,
feront eux-mêmes le nécessaire auprès d’AC pour s'informer de la proximité du réseau et du coût de raccordement. Les opérateurs formuleront alors une offre
d’abonnement en fonction de tous ces paramètres.
Liste des 54 zones d’activités raccordées en fibre optique
tibéd tuah elacol elcuoB
NOITASILAICREMMOC
5
Abonnements DSL (ADSL et SDSL)
Les centraux téléphoniques (ou NRA) de l’Aire urbaine
sont désormais tous dégroupés avec au moins 2 opérateurs. Les entreprises et internautes éligibles aux services
DSL peuvent donc s’adresser aux fournisseurs d’accès
habituels présents sur le NRA auquel ils sont raccordés.
Attention : le dégroupage n’augmente que marginalement les débits. Il permet essentiellement de faire baisser
le prix de l’abonnement et d’accéder au Triple play
(télévision) si la longueur de ligne et le débit le permettent.
WifiMax
Les internautes ne disposant pas d’un débit suffisant par
l’ADSL (seuil de 2 Mbps) peuvent se tourner vers le
WifiMax et les opérateurs spécialisés (Ozone : tél. 0973
01 1000).
Sur le réseau de 31 stations de base (BS) prévu, 27 sont
aujourd’hui opérationnelles :
Bessoncourt, Boron, Belfort-Salbert, Buc, Croix, Delle,
Grosmagny, Chavannes-les-Grands, Lepuix-Neuf, Vézelois-Chèvremont, Villars-le-Sec, Beutal, Bussurel, Champey, Dambelin, Héricourt (Mont-Vaudois), Ecot, Lomont,
Remondans-Vaivre, Montpreuvoir (Feule), Noirefontaine,
Pont-de-Roide (2 BS), Saint-Maurice-Colombier, Saulnot,
Trémoins, Valonne.
4 autres BS devraient être installées avant l’été : Laire, Le
Vernoy et Brebotte, cette dernière dépendant d’un relais
à installer dans le Bassin de la Bourbeuse.
Par la fibre optique
FAURECIA à Bavans et Audincourt a été la 1ère entreprise
à se connecter au très haut débit par la BLHD en 2009.
« Le très haut débit a été l’un des critères dans l’agrandissement du centre de
recherche de Bavans […] Sur les sites de R&D, le besoin d’une ligne à haut
débit est nécessaire de façon à assurer des échanges rapides de données
volumineuses ».
Extrait de la plaquette « Le haut débit dans l’Aire urbaine » éditée par AC, octobre 2010
Une fibre relie les 2 pôles du Centre Hospitalier BelfortMontbéliard depuis l’été 2010.
« Avec cette connexion à très haut débit, la communication entre nos 3 sites
hospitaliers de Belfort, de Montbéliard et du Mittan n’a quasiment plus de
limite technique et permet de les considérer comme un site virtuel unique. Ces
nouvelles technologies rendent possibles certaines pratiques comme la
télémédecine et la vidéo dans la prise en charge des patients ».
Extrait de la plaquette « Le haut débit dans l’Aire urbaine » éditée par AC, octobre 2010
Le Conseil Régional a fait savoir qu’il souhaitait connecter
les 12 lycées de l’Aire urbaine.
Plusieurs contrats sont en cours notamment avec General
Electric et Free, des contacts étant également bien avancés par exemple avec CITELE à Offemont ou la ville
d’Audincourt.
Par l’ADSL
On compte 3 250 abonnés sur 19 centraux téléphoniques dont 815 abonnés au Triple play. C’est le NRA
d’Héricourt qui compte le plus grand nombre d’abonnés
(680), suivi par celui d’Hérimoncourt (330) et de Pont-deRoide (280).
Par le WifiMax
300 ménages ont souscrit un abonnement WifiMax
après 2 mois de commercialisation.
A noter : le passage direct, au même tarif (29,99 €), à un
débit de 6 Mbps.
6
Boucle locale haut débit
G L O S S A I R E
Quelques termes explicités pour s’y retrouver dans
le vocabulaire technique de la Boucle locale haut débit de l’Aire urbaine (BLHD).
(Asymetric Digital Subscriber Line)
Technologie DSL la plus répandue
pour accéder au haut débit. Elle
permet d’avoir des connexions haut
débit avec un débit descendant
supérieur au débit montant, sans
garantie de débit plancher.
transformer une ligne téléphonique classique en ligne
ADSL permettant la transmission de données, et en particulier l'accès à Internet et au haut débit. La fonction du
DSLAM est de regrouper plusieurs lignes ADSL sur un seul
support, qui achemine les données en provenance et à
destination de ces lignes.
DSP
BLHD
Délégation de service public.
Boucle locale haut débit de l’Aire urbaine BelfortMontbéliard-Héricourt-Delle.
FTTx (Fiber To The x)
Dégroupage
Opération technique qui permet aux nouveaux opérateurs d’utiliser le réseau local de l’opérateur historique,
constitué de paires de fils de cuivre, pour desservir directement leurs abonnés. L’usage du réseau local de
l’opérateur historique, qui n’a plus le droit d’en refuser
l’accès, est néanmoins rémunéré par l’opérateur nouvel
entrant.
DSL (Digital Suscriber Line)
Technologie ayant pour objet de transmettre des débits
élevés sur la ligne de l’abonné, simultanément à une
communication téléphonique. Cette technologie permet
d’améliorer les performances des réseaux d’accès et en
particulier de la ligne d’abonné du réseau téléphonique
classique, constituée de fils de cuivre.
Consiste à amener la fibre optique au plus près de
l'utilisateur, afin d'augmenter la qualité de service (en
particulier le débit) dont celui-ci pourra bénéficier. La
technologie FTTx se divise en plusieurs catégories en fonction des usages prévus :
FTTh : Fiber To The Home (fibre jusqu’au domicile),
FTTB: Fiber To The Building (fibre jusqu’à l’immeuble),
FAI (Fournisseur d’Accès à Internet)
Société qui propose des abonnements Internet. Appelé
aussi opérateurs ou providers. Leurs sites proposent de
nombreux services : e-mail gratuit, actualité, sélection de
liens, etc.
Fibre optique
DSLAM
Support de transmission très fin constitué de silice revêtue
d’une protection qui permet de transférer des débits
numériques par signaux lumineux sur de grandes
distances sans amplification.
Situé sur le réseau de l'opérateur local, au niveau du
répartiteur, il fait partie des équipements utilisés pour
Mbps ou Mbit/s (Mégabits par seconde)
Vitesse de transmission sur les lignes spécialisées ou le
câble.
tibéd tuah elacol elcuoB
E R I A S S O L G
6
NRA (Noeud de raccordement des abonnés)
Wi-Fi / WifiMax / WiMax
Le répartiteur téléphonique (aussi appelé NRA, pour
Noeud de Raccordement Abonné) est le lieu situé dans le
central téléphonique où se font toutes les connexions
entre le réseau filaire desservant les clients d'un opérateur de télécommunications (la boucle locale) et les
grandes infrastructures. Le NRA est aussi le lieu du réseau
téléphonique où s’effectue le dégroupage par les opérateurs ADSL.
Le WifiMax est un dérivé « amélioré » et à longue portée
(5-6 km au lieu de 100 m autour des bornes Wi-Fi
classiques) de la norme Wi-Fi (IEEE 802.11), qui fonctionne
sur l’une des 2 fréquences possibles : 5,4 GHz (l’autre
étant 2,4 GHz). Par comparaison, le Wimax est une norme
complètement différente (IEEE 802.16) qui fonctionne en
France sur la fréquence 3,5 GHz.
ZO
POP
Point Of Presence - Point de présence opérateur - Point de
collecte régional. Il en existe 2 dans l’Aire urbaine : à
Numérica à Montbéliard et sur les hauts de Belfort.
RIP (Réseau d’Initiative Publique)
Un RIP est un réseau de communications électroniques
décidé et mis en oeuvre par une (ou des) collectivité(s)
territoriale(s).
SDSL (Symetric Digital Subscriber Line)
Technologie de la famille des DSL qui permet, par
l’association de paires de cuivre torsadées, d’obtenir un
débit symétrique. Cette offre est destinée aux professionnels.
SR
Sous Répartiteur.
TIC
Technologies de l’information et de la communication.
Triple Play
Offre commerciale dans laquelle un opérateur propose à
ses abonnés (à l'ADSL, au câble, ou à la fibre optique) un
ensemble de trois services dans le cadre d'un contrat
unique : l'accès à l'Internet, la téléphonie fixe et la télévision sans amplification.
Zone d’Ombre.