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Rapport d’activité
et de développement durable
2012
La vi(ll)e en commun
Sommaire
L’OPIEVOY :
BAILLEUR SOCIAL
DE RÉFÉRENCE
90 ans d’expertise
en logement social
p.
01
L’OPIEVOY
p.
02
LES ÉDITORIAUX
p.
04
LES FAITS MARQUANTS 2012
p.
06
ÊTRE UN ACTEUR RESPONSABLE
ET SOLIDAIRE
p.
14
1 certification ISO 9001
renouvelée depuis 13 ans
49 939 logements gérés,
dont 1 569 chambres foyers
dans 191 communes
des 8 départements
d’Île-de-France
180 000 Franciliens
et Franciliennes logés
42 % du parc
immobilier implantés en
Zone urbaine sensible (ZUS)
DÉVELOPPER UN PATRIMOINE DURABLE
p.
28
PRENDRE EN COMPTE LES ATTENTES
DE NOS LOCATAIRES
p.
40
S’APPUYER SUR LA RICHESSE
DES RESSOURCES HUMAINES
p.
48
PRÉSENTER NOTRE EXERCICE
FINANCIER 2012
p.
62
QUANTIFIER NOS ACTIONS RSE
2012 :
L’ANNÉE DES
GRANDS PROJETS
77,7 % de nos locataires satisfaits
22 projets de rénovation
urbaine en partenariat avec l’ANRU
68
375 logements neufs livrés
LES PERSPECTIVES
2 760 logements réhabilités
p.
718 logements résidentialisés
2 056 logements
en cours de construction,
dont 842 en résidences
étudiants et sociales
LES
ADMINISTRATEURS
MEMBRES
DU BUREAU
LES
ADMINISTRATEURS
ÉLUS PAR
LES LOCATAIRES
Catherine Bellocq,
administratrice désignée
par les caisses d’allocations
familiales de l’Essonne (91),
du Val-d’Oise (95) et des
Yvelines (78), présidente
de la caisse d’allocations
familiales des Yvelines.
Taïeb Abdelaziz
(Action pour tous)
Christiane Chauvet-Jacquet,
administratrice désignée
par l’Union départementale
des associations familiales,
vice-présidente de la Caisse
d’allocations familiales
du Val-d’Oise (95)
LA DIRECTION
GÉNÉRALE
LES VICEPRÉSIDENTS
Serge Aguilar, directeur
général
Raoul Journo, 1er viceprésident du conseil
d’administration de
l’Opievoy, administrateur
désigné au titre des
organisations syndicales
les plus représentatives du
département du siège (CFDT)
Christine Nassiet-David,
directrice générale adjointe,
pôle Gestion, Habitat
et Territoires
Christophe Foy, directeur
général adjoint, pôle
Développement patrimoine
LE PRÉSIDENT
Romain Colas, président
du conseil d’administration
de l’Opievoy, vice-président
du conseil général de
l’Essonne, maire de
Boussy-Saint-Antoine (91)
Danièle Larcher, 2nde
vice-présidente du conseil
d’administration de l’Opievoy,
administratrice désignée au
titre des associations dont
l’un des objets est l’insertion
ou le logement des personnes
défavorisées (association
Le Lien Yvelinois)
Guy Mainière, administrateur
représentant les locataires
(amicale de la Croix Ferrée)
Simone Mathieu,
administratrice désignée
par le conseil général
de l’Essonne, maire
de Viry-Châtillon (91)
LES
ADMINISTRATEURS
DÉSIGNÉS PAR
LES CONSEILS
GÉNÉRAUX
Rodolphe Jacottin
(Confédération de la
consommation, du logement
et du cadre de vie)
Jean-Claude Poisson
(Confédération nationale
du logement)
Loïc Romé (amicale
de la Croix Ferrée)
LES
ADMINISTRATEURS
PROPOSÉS PAR
DES ORGANISMES
PARTENAIRES
Jean-Albert Amoros,
directeur départemental
de Procilia Yvelines
(Action Logement)
Aïssatou Sissoko,
directrice de l’Association
des femmes africaines
du Val-d’Oise
Mohamed Boulkour (CGT)
YVELINES :
Annette Peulvast-Bergeal,
personne qualifiée
ESSONNE :
Daniel Capdeville,
personne qualifiée
Étienne Chaufour, conseiller
général de l’Essonne, maire
de Juvisy-sur-Orge (91)
LES ADMINISTRATEURS DÉMISSIONNAIRES EN 2012
Michel Vialay, président,
représentant le département
des Yvelines
Lionel Georgin, 1er viceprésident, représentant
le département du Val-d’Oise
Xavier Péricat, conseiller
général représentant
le département du Val-d’Oise
Jean-François Raynal,
conseiller général
représentant le département
des Yvelines
Philippe Cousin, personnalité
qualifiée représentant
le département du Val-d’Oise
Jean-Michel Royo,
personnalité qualifiée
représentant le département
des Yvelines
Patrick Barbe, personnalité
qualifiée représentant
le département du Val-d’Oise
P
remier office public de l’habitat de la couronne parisienne,
deuxième OPH français, le groupe Opievoy loge près
de 180 000 Franciliens et Franciliennes. Nous gérons
au quotidien près de 50 000 logements sociaux, répartis dans
600 résidences. Notre champ d’action concerne tous les
territoires d’Île-de-France, avec une implantation de
notre patrimoine dans huit départements.
Partenaire privilégié de l’État et des collectivités territoriales,
nous participons activement à la mise en œuvre des politiques
de logement social. Près de 1 000 collaborateurs, dont
700 affectés à notre réseau de proximité, se mobilisent chaque
jour pour déployer une offre locative sociale de qualité, adaptée
aux besoins de nos locataires et aux normes durables. En ce
sens, notre responsabilité est de garantir l’équilibre entre
développement social et développement économique, pour
tous et dans tous les territoires.
Notre intervention dans 191 communes franciliennes est déterminée
par un seul objectif : fournir à nos locataires une qualité de service
en amélioration continue, pour un logement social créateur de mieux
vivre ensemble.
Jean-Luc Duchemin,
personne qualifiée
À l’issue de la séance
du 22 novembre 2012,
sept administrateurs ont
démissionné du conseil
d’administration.
LE GROUPE OPIEVOY,
PARTENAIRE PRIVILÉGIÉ
DES TERRITOIRES
En accord avec M. le Préfet
des Yvelines, le conseil
d’administration, réuni
le 17 décembre 2012 sur
convocation de son 2nd viceprésident, a procédé à
l’élection de son nouveau
président et modifié la
composition du Bureau.
01
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
L’OPIEVOYI
TÉMOIGNAGE DE :
02
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
INTERVIEW DE :
Romain Colas,
président de l’Opievoy
Serge Aguilar,
directeur général
de l’Opievoy
LES ÉDITORIAUX
03
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
LES ÉDITORIAUXI
Une logique de consolidation et de
développement de la performance, au
service des locataires et des territoires.
P
our le groupe Opievoy, l’année 2012 a marqué
l’aboutissement d’un projet d’entreprise
conduit sur trois ans. Ce dernier a permis
à l’Office de renforcer sa capacité à répondre à
la diversité des besoins des territoires franciliens
en matière de logement social tout en améliorant
la qualité de sa gestion locative. Je partage avec
l’ensemble des membres du conseil d’administration
la fierté de piloter un bailleur social, responsable et
solidaire, engagé au service des locataires et des
projets urbains portés par les décideurs locaux.
Je souhaite d’ailleurs chaleureusement saluer ces
administrateurs qui ont été animés, au cours des
derniers mois, par la volonté de servir l’Office et
l’intérêt général.
Les 4,6 points gagnés dans l’enquête de satisfaction
conduite auprès de nos résidents, mais aussi le
volume de production neuve, de réhabilitations du
patrimoine ou encore des projets de renouvellement
urbain : ces résultats témoignent concrètement de
l’engagement de l’Opievoy. Ses 1 000 collaborateurs
ont été les acteurs mobilisés de ce travail de qualité,
sous la responsabilité de la direction générale.
Je tiens à les en remercier chaleureusement.
Résolument tourné vers l’avenir, l’Opievoy se place
désormais dans une logique de consolidation et
de développement de la performance, prenant
pleinement en compte le contexte nouveau dans
lequel évolue le mouvement Hlm, alors même que
l’État attend – à raison – qu’il contribue à résoudre
la crise du logement.
C’est donc dans le respect de trois axes
fondamentaux que l’Opievoy entend se projeter
dans les prochaines années : l’exemplarité de
la gestion locative et de la qualité de service ;
la production d’une offre nouvelle afin de contribuer
à l’effort national pour le logement ; la capacité à
apporter des réponses pertinentes et innovantes
aux besoins des territoires en partenariat étroit
avec les élus locaux.
À ce titre, je tiens particulièrement à la qualité du lien
qui doit exister entre l’Office et les élu(e)s. Celles et
ceux bien sûr des trois départements de rattachement
que sont l’Essonne, les Yvelines et le Val-d’Oise ;
mais aussi les représentant(e)s de l’ensemble
des collectivités de la région francilienne. Q
Comment qualifieriez-vous
l’année 2012 ?
Serge Aguilar – 2012 aura été une année
riche et dense, qui marque la fin d’un cycle
de trois ans, durant lequel l’Opievoy a
beaucoup avancé. L’événement phare en est
l’achèvement du projet d’entreprise qui, en
74 actions abouties sur les 83 programmées,
a posé les bases de notre reconstruction.
L’Opievoy, premier OPH de la couronne
parisienne et deuxième français, est
pleinement en ordre de marche pour assumer
sa mission d’intérêt général au service des
locataires et des territoires. C’est pourquoi
je suis très honoré de la confiance que m’a
témoignée le conseil d’administration en
me nommant directeur général de l’Office
en décembre, dans un contexte perturbé
par la démission d’un certain nombre
d’administrateurs. La mission qui m’a été
donnée est claire : assurer le fonctionnement
normal de l’Office, dans la poursuite de
sa dynamique d’amélioration continue.
Vous affirmez que l’Opievoy
est « en ordre de marche »,
c’est-à-dire ?
SA – Nous avons, en 2012, parachevé le projet
d’entreprise en travaillant toute l’année sur
l’optimisation de notre réseau de proximité,
et en accompagnant ce changement par
la réorganisation des services du siège. Ce
projet, lancé le 7 janvier dernier, est de très
grande envergure. À terme, il permettra
d’être réactif à tous les niveaux et d’améliorer
notre performance économique. Car seule
cette dernière peut, dans le contexte de crise
actuel, nous assurer la marge de manœuvre
nécessaire pour continuer à développer une
offre de logement social de qualité. C’est
également dans ce sens que nous avons
achevé en 2012 la mise en place de notre
Système de management intégrant la qualité
(SMI), un outil particulièrement efficace pour
piloter de façon cohérente tous les leviers de
performance.
Justement, que pouvez-vous plus
précisément dire de la situation
financière de l’Opievoy, dans
ce contexte économique incertain ?
SA – Trois organismes ont, en 2012, confirmé
que la situation financière de l’Opievoy est
saine : la Banque de France, qui a renouvelé sa
note B3+ pour la seconde année consécutive,
ainsi que la Chambre régionale des comptes
et la Fédération française des OPH, qui ont
toutes les deux procédé à un audit. Notre
annuité de remboursement des emprunts est
très significative, car elle se situe aujourd’hui
à neuf points en dessous de la moyenne des
offices français. Cela dit, le contexte actuel
conjugue d’un côté une augmentation massive
de la demande de logements, et de l’autre
la réduction des sources de financements.
Cette situation impose à l’Opievoy une double
exigence : assurer une gestion d’autant plus
fine de ses comptes (nos investissements
ont été multipliés par quatre depuis 2010) et
revisiter la feuille de route pour les années
à venir, sachant qu’il n’est pas pour autant
question de cesser d’investir. La crise du
logement, qui est particulièrement aiguë en
Île-de-France, ne le permet pas. Le PMT
(Plan financier à moyen terme) et le PSP
(Plan stratégique du patrimoine) ont été
retravaillés en conséquence ces derniers mois.
Qui dit fin d’un cycle dit lancement
d’un nouveau cycle. Le conseil
d’administration vous a demandé
de l’inscrire dans la continuité…
SA – Notre ambition reste la même, nous
réaffirmons ce que nous voulons être :
un acteur de référence du logement social
en Île-de-France, innovant, partenaire
privilégié des territoires. Pour y parvenir,
nous disposons d’un atout déterminant :
nos 1 000 collaborateurs, animés par les
mêmes valeurs d’intérêt général, de qualité
de service, d’utilité sociale… Notre autre
grande force réside dans notre ancrage
territorial, au cœur de 191 communes,
dans tous les départements franciliens.
Notre réseau de proximité s’y déploie
désormais grâce à nos huit antennes
et à nos neuf agences, dans trois directions
territoriales. Nos orientations stratégiques
2013-2015, déclinées en quatre axes
stratégiques et cinq principes d’action,
viendront guider le travail de toutes
nos équipes.
Qu’est-ce que les locataires
et les élus des territoires peuvent
attendre en 2013 ?
Le sens de notre mission est de favoriser
les cohésions sociale et urbaine. C’est
pourquoi nous répondons assurément aux
personnes les plus modestes qui peinent
à se loger sur le marché privé, en adaptant
et diversifiant notre offre. La résidence que
nous avons livrée en 2012 pour les gens du
voyage à Brétigny-sur-Orge en est un beau
symbole. C’est aussi la raison pour laquelle
nous sommes investis dans 22 projets de
renouvellement urbain, et dans de nombreux
quartiers où nous développons le lien
social, en partenariat avec les communes.
Avec l’achèvement de la plupart de ces
programmes, nous nous concentrons
désormais sur la gestion de proximité.
Ce sont tous ces engagements qui font de
nous un bailleur avant tout « social ». Q
04
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
Les faits
marquants 2012
05
LES FAITS
MARQUANTS
2012
06
05 Première certification
Qualitel BBC Effinergie
Les excellentes performances énergétiques et acoustiques de la résidence
de Saint-Germain-lès-Corbeil (91)
ont été certifiées Qualitel BBC
Effinergie et Habitat & Environnement.
Une première pour l’Opievoy. Q
06
01
02
01 Le projet d’entreprise
2010-2012
03
L’Opievoy s’est doté d’un système de
management intégré (SMI). Cet outil
de pilotage, très performant, permet
d’intégrer à la fois des indicateurs de
qualité, de santé, de sécurité au travail,
d’environnement, de compétitivité ou de
RSE dans l’évaluation de nos activités. Q
03 Un bilan carbone novateur
04
Conformément aux dispositions de
la loi Grenelle 2, nous avons présenté
en 2012 le bilan de nos émissions de gaz
à effet de serre (GES). Nous allons plus
loin que l’obligation en intégrant les
émissions indirectes, c’est-à-dire celles
produites par nos locataires. Q
08
11
de construction certifiées
« BBC »
09
Chacune de nos opérations de
construction et de réhabilitation est
labellisée ou certifiée (HPE, THPE,
BBC, HQE). Aujourd’hui, nous allons
plus loin grâce à des expérimentations
exemplaires, telles que la construction
neuve à ossature bois de Boussy-SaintAntoine (91). Q
L’enquête de satisfaction des
locataires réalisée en 2012
révèle une hausse de 4,6 points
par rapport à 2011 : 77,7 % des
personnes interrogées se disent
satisfaites de l’action menée (contre
73,1 % en 2011). Dans le parc hors
Zone urbaine sensible (ZUS), le taux
de satisfaction dépasse les 80 %. Q
12 Livraison d’une
résidence dédiée
aux gens du voyage
Les 27 logements de Brétignysur-Orge (91) ont été spécialement
conçus à l’intention d’une
communauté de gens du voyage
sédentarisée. Construites de plainpied, les maisons comprennent
deux à quatre pièces, disposent
d’un jardin privatif, d’un double
emplacement pour caravanes, et
de deux places de stationnement. Q
financière B3+
09 100 % de nos opérations
04 Lancement des formations
La livraison des 30 logements BBC à
Saint-Germain-lès-Corbeil (91) s’est
accompagnée d’une session de formation
à l’intention des collaborateurs de
proximité, afin qu’ils puissent à leur tour
présenter les installations aux locataires.
L’expérience a été reconduite en mai 2013
à Gonesse (95), où l’Opievoy a livré son
premier bâtiment passif. Q
plus satisfaits
08 Confirmation de la note
La Banque de France nous attribue
la note B3+ pour la seconde année
consécutive. Le B indique que nous
nous situons autour d’un chiffre
d’affaires supérieur à 150 M€ et
inférieur à 750 M€. Le 3+ signifie que
nous disposons d’une « très forte
capacité à honorer nos engagements
financiers ». Q
05
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
LES FAITSI
En lançant sa coopérative, l’Opievoy
s’engage à rendre la propriété plus
accessible à ses locataires. Coopievoy
proposera 200 logements à la vente
par an à partir de 2016. Q
07
9001 renouvelée
11 Nos locataires encore
07 Création de Coopievoy
02 Bienvenue au SMI
10 La certification ISO
La certification ISO 9001 version
2008 de l’Opievoy a été confirmée
à l’issue de l’audit annuel. Q
Chez Soi relooké
Le magazine des locataires a fait peau
neuve en 2012 : nouveau look, nouvelles
rubriques (dont une dédiée aux enfants),
textes plus dynamiques… Chez Soi a été
complètement repensé conformément
aux résultats de l’enquête de lectorat
menée en janvier et février. Q
En 2010, l’Opievoy s’est doté d’un projet
d’entreprise programmé sur trois ans.
Il privilégie, pour chacune des actions
envisagées en interne ou en externe,
l’intégration des dimensions sociales,
économiques et environnementales.
L’ensemble des collaborateurs a participé
à l’élaboration de 83 mesures concrètes,
aujourd’hui opérationnelles à 90 %.
C’est un Office profondément rénové
qui entame la période 2013-2015. Q
10
12
MARQUANTSI
2012I
07
06
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
Être un acteur
responsable
et solidaire
La qualité, la responsabilité et la solidarité sont les trois piliers
de notre démarche RSE. Ils soutiennent notre activité, ils sont associés
à chacune de nos actions, qu’elles soient liées à notre organisation
ou à notre relation avec les résidents. Notre parti pris : instaurer une
dynamique constante de progrès et permettre à tous de s’approprier
la notion de développement durable. Un nouveau système de
management, une enquête de satisfaction prometteuse, un bilan
carbone ambitieux, des outils permettant de limiter les consommations
énergétiques, des événements de sensibilisation aux gestes durables :
en interne ou en externe, 2012 a été une année riche en changements.
08
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
ÊTRE UN ACTEUR
COMPÉTITIVITÉ DURABLE :
Piloter différemment
avec le SMI
BILAN CARBONE :
Agir ensemble
pour demain
09
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
ÊTRE UN ACTEURI
RESPONSABLE
RESPONSABLEI
ET SOLIDAIRE
ET SOLIDAIREI
La volonté d’amélioration continue
de l’Opievoy remonte à plus d’une
décennie : nous avons en effet
obtenu notre première certification
ISO 9001 en 2000. Au fil du temps,
les évolutions de l’Office ont peu à peu
dépassé les possibilités du système
de management de la qualité, le SMQ,
qui portait jusqu’ici cette démarche.
En 2012, le SMI voit le jour.
Conformément aux dispositions de la loi
Grenelle 2, l’Opievoy a présenté en 2012
le bilan de ses émissions de gaz à effet
de serre (GES). Nous avons toutefois
choisi d’aller au-delà de l’obligation
légale en réalisant un bilan complet,
qui intègre les émissions de gaz à effet
de serre produites par nos locataires.
UN ENJEU INTERNE DE TAILLE
MIEUX RÉPONDRE À NOS OBJECTIFS
Le SMI, plus performant que le SMQ, intègre dans
notre démarche d’amélioration continue à la fois la
qualité, la santé, la sécurité au travail, l’environnement et la responsabilité sociétale de l’entreprise. Il
nous permet d’évaluer l’ensemble de nos activités :
actions, projets, investissements et risques de toutes
natures.
LISIBILITÉ, FLUIDITÉ ET TRANSVERSALITÉ
Conçu à partir de quatre référentiels (ISO 9001, 14001,
26000 et OHSAS 18001), le SMI prend en compte chacun des leviers de performance. Tableaux de bord, indicateurs, plans d’actions stratégiques ou description
des processus : il fournit tous les outils nécessaires
au pilotage de l’organisation. Sa cartographie nouvelle
apporte davantage de lisibilité, de fluidité et de transversalité. Pour une vision globale partagée et une appropriation de tous les collaborateurs, 87 groupes de
travail internes ont participé à sa construction. Au-delà
des progrès quotidiens, le SMI garantit la pérennité des
activités du Groupe.Q
La certification
ISO 9001
renouvelée
Coordonnée par un expert extérieur, la réalisation du
bilan carbone a mobilisé six collaborateurs. L’Opievoy
a choisi d’aller au-delà des obligations légales de reporting des émissions directes et indirectes liées aux
approvisionnements (« scopes » 1 et 2) puisque son bilan
inclut le « scope » 3, facultatif (émissions indirectes,
liées à l’utilisation du patrimoine par les locataires,
représentant près de 80 % de notre bilan carbone total). Le résultat met en lumière un impact carbone de
360 000 tonnes équivalent CO2 issu de l’exploitation et
de l’utilisation du parc locatif (86 %), de la construction
(11 %) et de la rénovation des bâtiments (1,5 %). Un total
qu’il faudra réduire de 75 % d’ici 2050 pour atteindre
l’objectif visé par la France : diviser ses émissions de
GES par quatre (selon l’objectif écologique « facteur 4 »).
RÉDUIRE LES DÉPLACEMENTS
Mars 2013 : la certification ISO 9001 version
2008 de l’Opievoy a été confirmée à l’issue de
l’audit annuel en 2012. L’organisme certificateur
DNV a souligné plusieurs points forts, comme
la volonté d’aller vers une meilleure gestion et
une optimisation des ressources, l’adhésion des
directeurs à la démarche SMI, ou encore la mise
en place d’un cahier de prescriptions techniques
avec une rubrique des points « à éviter ».
Les deux défis majeurs des 10 prochaines années sont
identifiés : limiter notre impact sur le changement climatique et lutter contre la précarité énergétique des
locataires. Collaborateurs, partenaires, collectivités
territoriales et locataires vont donc être sensibilisés
autour de deux grands thèmes : les réductions d’émissions liées au fonctionnement du parc locatif, et l’incitation à la réduction des déplacements « carbonés » des
collaborateurs et des locataires. La première mesure
est visible depuis 2012 puisque nous avons remplacé
100 % de notre parc automobile par des véhicules hybrides. Résultat attendu : une réduction de 30 % de nos
émissions.Q
10
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
SATISFACTION DES LOCATAIRES :
Mesurer pour progresser
11
011
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
ÊTRE UN ACTEUR
ÊTRE UN ACTEURI
RESPONSABLE
RESPONSABLEI
ET SOLIDAIRE
ET SOLIDAIREI
Nous mesurons chaque année
le taux de satisfaction de nos
locataires, à travers une enquête
réalisée par un institut indépendant.
Les bons résultats enregistrés
en 2012 ont été reçus comme un
encouragement : ils viennent saluer
les efforts menés par nos équipes
pour renforcer la qualité de service.
L
’enquête 2012 révèle une hausse de 4,6 points
de la satisfaction globale des locataires : 77,7 %
des personnes interrogées se disent satisfaites de l’action menée par l’Office (contre 73,1 % en
2011). Ce résultat contribue à renforcer la motivation
des collaborateurs, dont l’engagement au quotidien
est largement plébiscité. Dans le parc hors Zone urbaine sensible (ZUS), le taux de satisfaction dépasse
les 80 %, c’est-à-dire l’objectif global défini par notre
projet d’entreprise.
LA PROPRETÉ DES PARTIES COMMUNES :
UN PROGRÈS NOTABLE
Parmi les grands points remarqués : le fonctionnement des équipements des résidences, l’information
des locataires et les équipements du logement. L’enquête confirme aussi les deux axes prioritaires des
plans d’actions 2012 des agences : le traitement des
réclamations et la propreté des parties communes.
Sur ce dernier aspect, on enregistre une progression
de 9,2 points, liée aux efforts déployés après l’enquête 2011 : nouveaux contrats de nettoyage, nouvelle répartition des tâches entre les gardiens et les
entreprises prestataires, adaptation de la fréquence
de nettoyage et sensibilisation des locataires.
IDENTIFIER LES POINTS DE VIGILANCE
Véritable baromètre, l’enquête annuelle permet d’identifier les points de vigilance et de dysfonctionnement
tout en aidant à initier de nouvelles actions. Elle constitue donc à la fois un aboutissement, un point d’étape et
un nouveau départ. Par exemple, on note que si la question de la propreté des parties communes enregistre
une nette progression, elle demeure « un point positif
à renforcer ». Les efforts seront donc poursuivis, dans
un premier temps pour atteindre l’objectif des 80 %
de locataires satisfaits que s’est fixé l’Opievoy, puis
au-delà.
AMÉLIORER LE TRAITEMENT
DES RÉCLAMATIONS
Le taux de satisfaction concernant le traitement des
réclamations reste stable. Pour améliorer les délais
de réponses aux locataires, la procédure « Traitement des réclamations » est actuellement en cours
de réécriture. Aussi, l’Opievoy va s’attacher à réduire
les fortes disparités (8,9 points d’écart en 2011, ramenés à 6,6 en 2012) enregistrées entre les sites ZUS et
hors ZUS. L’optimisation du réseau de proximité, lancée début 2013, et l’avancement des grands chantiers
ANRU devraient y contribuer.Q
Satisfaction locataires :
les grands résultats 2012
Réalisée du 5 au 15 juin 2012, l’enquête de satisfaction annuelle « locataires présents » (baromètre)
a mobilisé une trentaine d’enquêteurs et un échantillon représentatif de 1 601 locataires.
La durée moyenne de ces entretiens téléphoniques était de 12 minutes. Les personnes interrogées
ont été invitées à exprimer leurs besoins et leurs attentes en matière de logement, d’accueil
et d’échanges avec les gardiens, d’interventions techniques, d’équipements et d’entretien
des résidences, d’échanges avec l’Opievoy, etc. La méthode des « quotas » a permis d’affiner
l’analyse et de faire apparaître les résultats par agence et par antenne.
> LOGEMENTS
Logement :
Équipements du logement :
Interventions techniques dans le logement :
76,2 %
74,5 %
78,9 %
+ 2,2 pts
+ 3,9 pts
- 2,9 pts
> PARTIES COMMUNES
Propreté des parties communes :
Équipements des parties communes :
Interventions techniques dans les parties communes* :
66,1 %
74,8 %
54,9 %
+ 9,2 pts
+ 5,2 pts
> ÉCHANGES
Échanges avec l’Opievoy :
Échanges avec le gardien :
Échanges avec l’agence/l’antenne :
67,6 %
73,2 %
60,6 %
+ 1,1 pt
- 1,5 pt
+ 2,3 pts
93,1 %
+ 3 pts
> INFORMATION DES LOCATAIRES
* En 2011, la question était posée à tous les locataires. En 2012, un indicateur mesurant le taux de dysfonctionnement et filtrant
les questions de satisfaction sur les interventions a été intégré. À titre indicatif, le score était de 64,7 %.
12
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
ÊTRE UN ACTEUR
RESPONSABLE
ET SOLIDAIRE
LE RÉSÔ* DES AMBASSADEURS :
LOCATAIRES :
Diagnostiquer
pour mieux
innover
Former
aux bonnes
pratiques
Les 32 Ambassadeurs du développement
durable et solidaire de l’Opievoy
ont multiplié les initiatives en 2012.
La constitution de groupes de travail
thématiques et le lancement de fiches
pédagogiques figurent parmi les
principales réalisations de l’année.
L’Opievoy entend participer
au déploiement des bonnes pratiques
écoresponsables. Si des opérations
ont lieu en interne, d’autres sont
destinées aux locataires. Animations,
expérimentations à la rencontre
des habitants : retour sur les grands
événements organisés en 2012,
et qui ont porté leurs fruits…
L
es Ambassadeurs du développement durable
et solidaire de l’Opievoy sont chargés, en interne, d’incarner et de porter l’engagement
sociétal de l’entreprise, notamment en sensibilisant
les collaborateurs. Le RÉSÔ dispose de plusieurs
outils : une charte définissant les différents engagements de l’Opievoy, un logo et une signalétique spécifiques accompagnant la communication des Ambassadeurs et leur assurant une bonne visibilité. Lancé
avec force en 2011 dans le cadre de l’application du
projet d’entreprise, le RÉSÔ a présenté en 2012 les
premiers résultats relatifs à l’eau, au recyclage et au
tri des déchets, ou encore aux dimensions économiques et sociales de la RSE.
UN DIAGNOSTIC
DE LA CONSOMMATION PAPIER
Problématique 2012 : réduire la consommation de
papier et améliorer les modes de tri et de collecte du
papier usagé.
* Résô : Responsable ensemble solidaire Opievoy.
En plus de la corbeille réservée au papier instaurée
dans chaque bureau, une expérimentation, en partenariat avec La Poste, a été menée par la direction territoriale Nord et dans deux agences de proximité. Chaque
collaborateur est invité à jeter le papier recyclable dans
une « Écobelle ». Trois jeudis par mois, un agent du
service de recyclage de La Poste collecte les conteneurs ; les déchets papiers sont ensuite valorisés par
une entreprise d’insertion professionnelle.
DES COMPTEURS D’EAU
À TÉLÉRELEVAGE INDIVIDUEL
En généralisant les compteurs d’eau avec télérelevage
individuel, l’Opievoy mesure plus aisément les consommations d’eau. Nous aidons ainsi nos résidents à réduire
le montant de leurs charges. Plus de 25 000 compteurs
ont été remplacés en 2012, portant le taux d’équipement
du parc à 70 %. Cette opération a été accompagnée
d’une sensibilisation au suivi régulier des consommations d’eau chaude et froide, et aux bonnes pratiques à
adopter. Car après le chauffage, la consommation d’eau
est le deuxième poste de dépenses dans le logement.
DES FICHES PÉDAGOGIQUES
COLLABORATEURS
L’Opievoy souhaite que les collaborateurs puissent
s’approprier facilement les notions liées au développement durable et solidaire. Un groupe de cinq
Ambassadrices a donc créé une collection de fiches
pédagogiques. Les deux premières ont été diffusées
en 2012 : « La Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) », en septembre, et « Bâtiment basse
consommation (BBC) », en décembre. Six fiches devraient être publiées chaque année.Q
ACCOMPAGNER LA LIVRAISON DES BBC
C’est avant tout le comportement des usagers qui détermine la réalisation d’économies d’énergie dans un
Bâtiment basse consommation (BBC). À l’occasion
de la livraison de la résidence de Saint-Germainlès-Corbeil (91), chargés de clientèle, responsables
techniques, gardiens ou directeurs d’agence ont reçu
une formation spéciale bonnes pratiques. Ils seront
chargés, à leur tour, d’assurer l’information et l’accompagnement des locataires. Cette initiative sera
dupliquée à Gonesse (95), où l’Opievoy livrera en
septembre 2013 son premier bâtiment passif.
PARTICIPATION À LA SEMAINE
DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
La 10e édition de la Semaine du développement durable
(1er au 7 avril 2012), sur le thème « En 2012, soyons tous
consom’acteurs », a été l’occasion de sensibiliser tous les
publics. Nous avons notamment incité les locataires à agir
en « éco-locataires » à l’intérieur de leur logement et au
sein de leur résidence. Des affiches consacrées aux étiquettes énergétiques, au tri et au recyclage des déchets
ou aux écolabels ont été accrochées dans les halls d’immeubles. Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs
résidences : par exemple, à Longjumeau (91), les habitants
ont testé l’écojardin aménagé en pied d’immeuble.
13
013
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
ÊTRE UN ACTEURI
RESPONSABLEI
ET SOLIDAIREI
EXPÉRIMENTATION DU RECYCLAGE DES D3E
Afin de mieux organiser le recyclage d’encombrants,
l’équipe des gardiens du square Albert-Camus à
Trappes (78), a décidé de réserver un local à la collecte
des D3E (déchets d’équipements électriques ou électroniques) : frigos, lave-linge, fours, téléviseurs, ordinateurs… Un flash info « spécial D3E », distribué dans
toutes les boîtes aux lettres, est venu encourager la
participation des locataires. Cette première expérimentation a apporté la preuve de son efficacité (7,35 tonnes
de déchets ont été collectées en six mois !), si bien
qu’elle est en cours de déploiement à Bezons (95),
Franconville (95) et Clichy-sous-Bois (93).Q
DU CÔTÉ DE L’USH
L’USH crée un institut HLM
de la RSE
Élaborer la stratégie d’action professionnelle en matière de RSE pour
le Mouvement Hlm et diffuser une culture de la RSE dans les organismes :
ce sont les principales missions assignées à l’Institut HLM de la RSE,
créé par l’Union sociale pour l’habitat en mars 2012. L’Institut s’appuiera sur une
plateforme d’échanges entre organismes, accessible via Internet :
recensement de la progression des pratiques RSE au sein des organismes
Hlm, valorisation des bonnes pratiques et communication sur la progression
des pratiques RSE au sein du secteur professionnel. En s’appropriant la
démarche RSE, le Mouvement Hlm souhaite réaffirmer ses valeurs (la solidarité,
le lien social avec les habitants) et repenser ses relations avec les différentes
parties prenantes (locataires, collectivités, salariés, associations).
14
RAPPORT
D’ACTIVITÉ
OPIEVOY 2012
014
14
15
RAPPORT
RAPPORT
D’ACTIVITÉ
ET
D’ACTIVITÉ
ET DE
DE
DÉVELOPPEMENT
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
DURABLE
OPIEVOY
2012
OPIEVOY 2012
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
ÊTRE UN ACTEUR
ÊTRE UN ACTEUR
RESPONSABLE
RESPONSABLE
ET SOLIDAIRE
ET SOLIDAIRE
ÊTRE UN ACTEURI
Développer
un patrimoine
durable
Acteur de l’innovation sociale, référence francilienne en matière d’habitat
collectif, l’Opievoy adapte chaque jour son offre locative aux besoins,
sans cesse renouvelés, de ses publics. Aujourd’hui, notre action va bien
au-delà des métiers traditionnels d’un bailleur social. En tant que
partenaire des politiques publiques locales de l’habitat, nous conjuguons
à la fois proximité, écoute et créativité dans nos réponses aux demandes
des collectivités. Ces solutions novatrices répondent toujours aux normes
architecturales et environnementales les plus élevées, car bâtir durable
c’est exiger la plus haute qualité pour tous.
RESPONSABLEI
ET SOLIDAIREI
16
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
RÉSIDENCES :
Repenser l’offre locative
17
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
DÉVELOPPER
DÉVELOPPERI
UN PATRIMOINE
UN PATRIMOINEI
DURABLE
DURABLEI
L’Opievoy accueille des publics venus
de multiples horizons, travaille en
partenariat avec des municipalités
aux cahiers des charges différents.
Nous décuplons donc notre expérience
et proposons des offres locatives
sur mesure, adaptées à toutes
les problématiques.
Le programme a obtenu la certification Habitat &
Environnement et le label « Très haute performance
énergétique » (THPE 2005). Notre innovation : se
concerter avec les futurs locataires sur l’articulation
des logements, et préparer avec eux l’entrée dans
les lieux. Nos collaborateurs ont ensuite assuré une
présence régulière sur le site.
RÉSIDENCE ÉTUDIANTS
À MASSY (91)
Les besoins en logements étudiants sont croissants en
Île-de-France. L’Opievoy accompagne les collectivités
qui développent ces types de projets sur leurs territoires.
La résidence Léonard-de-Vinci (Massy) a ainsi vu sa
première pierre posée en juillet 2012. Elle sera composée de cinq bâtiments, soit 180 logements (149 studios,
30 logements pour chercheurs, un logement gardien) et
50 places de stationnement en sous-sol. Elle comportera un espace laverie, un espace détente et des jardins
communs arborés. L’opération a reçu le label « Très
haute performance énergétique » (THPE 2005). Sa livraison est prévue au deuxième trimestre 2013.
USUFRUIT LOCATIF SOCIAL
AU PERREUX-SUR-MARNE (94)
ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE
À BRÉTIGNY-SUR-ORGE (91)
L’Opievoy a livré en 2012 à Brétigny-sur-Orge (91)
une résidence atypique constituée de 27 logements,
destinée à une communauté de gens du voyage sédentarisée. Construites de plain-pied, les maisons
de deux à quatre pièces disposent d’un jardin privatif, d’un double emplacement pour caravanes et de
deux places de stationnement. Le défi de cette opération, inscrite au Plan départemental d’action pour
le logement des personnes défavorisées (PDALPD),
a été de respecter les besoins spécifiques des futurs
locataires tout en appliquant les normes de développement durable.
L’Opievoy s’est porté acquéreur d’un usufruit locatif
social au Perreux-sur-Marne (94). L’opération, cofinancée par des investisseurs privés, se compose de
43 logements en VEFA, dont 14 logements locatifs
sociaux alloués à l’usufruit social. Elle sera livrée au
cours du quatrième trimestre 2013. Q
Coopievoy : l’accession à la propriété
Avec la création de sa coopérative en 2012,
l‘Opievoy s’engage à rendre la propriété plus
accessible à ses locataires. Nous répondons
également à la forte demande de mixité sociale
et urbaine des élus locaux. En prévision :
produire 200 logements par an à partir de 2016.
Le principe
Coopievoy est une coopérative de Hlm, filiale
du Groupe. Elle proposera des opportunités
d’achats de logements neufs de qualité, à des
prix inférieurs à ceux du marché. Elle favorisera
prioritairement le parcours résidentiel des
locataires de l’Opievoy.
L’accompagnement
Coopievoy suivra les futurs accédants durant
toute la procédure d’acquisition jusqu’à la
livraison du logement : aide à l’accomplissement
des démarches légales et offre de garanties
(garantie de rachat/relogement pendant 15 ans
et garantie de revente pendant 10 ans).
Les opportunités
Selon les programmes, les locataires pourront
acheter sur plan (VEFA) ou via le mécanisme
du prêt social location-acquisition (PSLA).
Plusieurs projets sont à l’étude en Île-de-France,
notamment au Blanc-Mesnil (93), à Meaux (77) et
à Saint-Ouen-l’Aumône (95). Les premières offres
d’acquisition seront proposées fin 2013.
CHANTIERS EN COURS
Ville
Adresse
Bussy-Saint-Georges
Avenue Marie-Curie
33
78
Ablis
Route de Boinville
14
78
Bougival
Rue Jomard / rue Kellner
20
78
Chatou
Allée des Marolles
99
78
Chevreuse
Rue Fabre-d’Églantine
32
78
Chevreuse
2, rue Dampierre
78
Hardricourt
19/21, rue des Petites-Fontaines
10
78
Houilles
120/122, avenue Henri-Barbusse
25
78
Houilles
Rue Daumesnil
12
78
La Celle-Saint-Cloud
13, avenue Edmond-Blanc
78
La Celle-Saint-Cloud
Avenue Pierre-Corneille
78
Le Vésinet
65, rue de la Princesse
78
Limay
Avenue de la Source
78
Maurepas
Boulevard Guy-Schuler / rocade
de Camarde (logements étudiants)
78
Noisy-le-Roi
115, rue André-le-Bourblanc
78
Saint-Illiers-la-Ville
Rue de Bréval
91
Évry
Centre-ville – Îlot Ty
91
Juvisy-sur-Orge
ZAC Bords de Seine-Amont – Résidence
sociale ALJT
91
Juvisy-sur-Orge
ZAC Bords de Seine-Amont – Îlot A
91
Massy
Rue Léonard-de-Vinci
(logements étudiants)
179
91
Orsay
Rue Guy-Môquet (logements étudiants)
118
91
Saint-Pierre-du-Perray
La Clef de Saint-Pierre
40
91
Villabé
Chemin d’Ambreville
35
91
Villebon-sur-Yvette
3, rue de la Basse-Roche
Nombre
de logements
91
Villiers-sur-Orge
Route de Chasse
21
18
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
DÉVELOPPER
UN PATRIMOINE
DURABLE
Logements neufs
LIVRAISONS
Département
Ville
Adresse
78
Saint-Martin-la-Garenne
Route de Mantes
78
Buchelay
Chemin des Meuniers
78
Neauphle-le-Château
21/26, rue Saint-Nicolas
91
Brétigny-sur-Orge
Chemin du Vieux-Pavé
91
Boussy-Saint-Antoine
194/196, rue Georges-Coubard
91
Boussy-Saint-Antoine
91
Nombre
de logements
Département
77
7
6
27
8
35
183
14
20
104
91
14
8
7
91
Viry-Châtillon
82/84, route Nationale 7
50
36
91
Wissous
Route d’Antony
44
8
92
Chaville
Îlot Stalingrad – Akeris
27
27
93
Bernes-sur-Oise
31, rue de Creil
20
8
93
Le Blanc-Mesnil
Rue Pasteur
38
Avenue Jean-Moulin
26
93
Le Blanc-Mesnil
Rue Surcouf – Bâtiments D1 et E2
43
Boussy-Saint-Antoine
Rue Marie-Antoinette-Clastres
35
93
Noisy-le-Sec
Rue Gay
91
Marolles-en-Hurepoix
Chemin du Château
22
93
Noisy-le-Sec
27, rue Pierre-Sémard
(logements étudiants)
91
Vauhallan
12/14, rue du 8-Mai-1945
12
93
Pierrefitte-sur-Seine
38, boulevard Charles-de-Gaulle
15
91
Monthléry
Rue Paul-Fort
15
93
Villepinte
La Pensée-Verte
43
91
Saint-Germain-lès-Corbeil
5, avenue du Général-Leclerc
30
93
Villepinte
191, boulevard Robert-Ballanger
31
91
Villiers-sur-Orge
Route de Chasse
30
93
Clichy-sous-Bois
Allée de Gagny
45
94
Créteil
Rue Thomas-Edison
(logements étudiants)
95
Auvers-sur-Oise
Rue François-Mitterrand
10
94
Le Perreux
Avenue Pierre-Brossolette
14
95
Eaubonne
Route de Margency
38
95
Gonesse
41
95
Saint-Ouen-l’Aumône
Zac de Liesse
26
Zac des Marronniers –
Îlot du Point-du-Jour
95
Le Plessis-Bouchard
Parcelle Nord – Boulevard de Boissy
54
95
L’Isle-Adam
Rue Knecht / avenue des Bonshommes
28
95
Marly-la-Ville
2 rue Roger-Salengro
28
95
Sarcelles
Rue Victor-Hugo
TOTAL
375
TOTAL
12
130
232
51
2 056
19
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
DÉVELOPPERI
UN PATRIMOINEI
DURABLEI
20
20
RAPPORT
RA
RAP
R
APPOR
AP
PP
PO
POR
ORT
OR
D’’’A
D’A
D
D’ACTIVITÉ
ACT
CT
CTI
TIIV
VIIT
VIT
ITÉ ET
ET DE
DE
DÉ
DÉV
D
DÉVELOPPEMENT
ÉV
ÉVE
ELO
EL
LOP
PPE
PP
PE
P
EM
MEN
ME
EN
E
NT
DUR
D
DU
DURABLE
UR
U
RA
AB
ABL
BLE
BL
OPI
OPI
OP
OPIEVOY
PIEV
EVO
E
VO
VOY 2012
2012
01
12
DÉVELOPPER
DÉ
ÉV
VEL
EL
E
LOPP
OP
O
PP
PER
PER
ER
UN
PATRIMOINE
UN PA
P
ATR
TRI
T
R
RIMOI
MO NE
MO
NE
DURABLE
DURAB
DU
AB
BL
LE
E
LES CHANTIERS
BBC
2012 a vu l’arrivée de
la première génération des programmes
BBC (Bâtiment basse
consommation) de
l’Opievoy avec la livraison de 30 logements
à Saint-Germainlès-Corbeil (91) et
de 21 logements à
Villiers-sur-Orge (91).
7 opérations sont déjà
en chantier tandis
que 20 projets sont à
l’étude. Pour l’année
2013, une vingtaine de
programmes BBC sont
prévus en livraison,
soit 155 logements.
CONSTRUCTIONS :
Exiger la qualité
architecturale et
environnementale
L’Opievoy associe les normes
techniques les plus avancées
à la conduite de ses projets de
construction. Bâtiments bien intégrés
dans leur environnement et économes
en énergie, chantiers à faibles
nuisances, matériaux et équipements
innovants : nous nous mobilisons
autour de la réalisation d’opérations
toujours plus durables.
E
ngagé depuis 2010 dans cette exigence de
qualité, l’Opievoy a obtenu des labellisations et
certifications (HPE, THPE, BBC et démarche
HQE) pour 100 % de ses opérations de construction
et de réhabilitation. Chaque programme améliore
le confort des locataires, limite la consommation
d’énergie et permet une maîtrise des charges. Dès la
phase de conception des projets, une vision durable
et responsable est privilégiée, favorisant les énergies
renouvelables : panneaux solaires, toitures végétalisées, pompes à chaleur géothermique, chaufferies à
bois, bornes enterrées pour le tri sélectif, etc.
OSSATURE BOIS À
BOUSSY-SAINT-ANTOINE (91)
La première résidence à ossature bois de l’Opievoy a
été livrée en 2012 à Boussy-Saint-Antoine (91). Le bâtiment, qui comprend huit logements, se compose de
deux volumes disposés autour d’escaliers extérieurs,
assurant tout à la fois confort, espace et luminosité.
Les avantages de la construction bois sont multiples :
réduction des déchets, des délais de construction, des
dépenses énergétiques, contribution au développement de la filière bois, etc. Une partie de l’eau chaude
sanitaire de la résidence est fournie par des panneaux
solaires fixés en toiture, tandis que les parties communes bénéficient d’un éclairage naturel.
PREMIER IMMEUBLE PASSIF À GONESSE (95)
À la fin du premier semestre 2013, l’Opievoy livrera à
Gonesse (95) son premier bâtiment à performance
« immeuble passif » (consommation de chauffage
inférieure à 15 kWh/m2/an). Ce programme de 41 logements contribue à l’aménagement de la Zac des
Marronniers. Tout a été conçu pour limiter les dépenses
énergétiques : utilisation du bois et isolation renforcée,
optimisation des menuiseries, triple vitrage, panneaux
solaires, toitures végétalisées, dispositifs de récupération des eaux pluviales et pieux géothermiques. Placés
dans les fondations, ces derniers, recueillant la chaleur naturelle du sol, participent au chauffage des bâtiments. Des réseaux d’eau glycolée (un antigel) sont
intégrés dans les pieux et acheminent les calories du
sol vers une pompe à chaleur. Q
La certification
Qualitel BBC
Effinergie
En septembre 2012, la première certification
« Qualitel BBC Effinergie » a été attribuée à
la résidence de Saint-Germain-lès-Corbeil (91).
Elle atteste que le bâtiment ne consommera pas
plus de 65 kWhep/m²/an. Avec 28 logements
collectifs et deux logements individuels en PLUS
(Prêt locatif à usage social), tout a été pensé
pour assurer le bien-être des locataires et la
maîtrise des charges : orientation, menuiseries
performantes, éclairage extérieur par détecteur
de mouvement, etc. Une formation aux bonnes
pratiques en matière de réduction de la
consommation d’énergie a été dispensée
aux locataires et aux gardiens.
RÉHABILITATIONS :
Un investissement
sans précédent
21
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
DÉVELOPPERI
UN PATRIMOINEI
DURABLEI
Les efforts entrepris depuis plusieurs
années pour rénover les résidences
continuent et s’intensifient, traduisant
notre volonté de livrer des logements
de qualité. L’Opievoy investit
aujourd’hui pour pérenniser ses
résidences et favoriser le lien social
au sein des quartiers.
RÉNOVATION À LAGNY-SUR-MARNE (77)
C’est la plus importante opération de réhabilitation
entreprise en 2012. Réalisés en seulement 13 mois,
les travaux comprenaient la rénovation complète des
pièces humides des 539 logements, la réfection des
halls d’entrées et des locaux communs, la requalification des façades et l’amélioration de l’accès pour
les personnes à mobilité réduite. Les quatre loges
existantes ont été remplacées par un accueil groupé.
LES LOCATAIRES IMPLIQUÉS
À SAINT-CYR-L’ÉCOLE (78)
À l’occasion de l’opération de résidentialisation de la
résidence Romain-Rolland, à Saint-Cyr-l’École (78),
les habitants ont pu participer à l’élaboration du programme de travaux par l’intermédiaire de l’amicale
des locataires. Les deux bâtiments (100 logements),
construits en 1959, ont bénéficié de travaux de gros
entretien : ravalement des façades, végétalisation,
changement des évacuations d’eau et des chaudières,
installation d’un nouveau système de ventilation, pose
d’une grille côté rue. Une démarche similaire a été entreprise aux Lochères, à Sarcelles (95). Un questionnaire a été distribué aux locataires pour qu’ils listent les
travaux à réaliser en priorité (hors plomberie et électricité). Au terme du processus, 60 % des questionnaires
ont été retournés ; les projets finaux ont été discutés et
décidés pendant des ateliers. Q
Le sens du détail…
RÉSIDENTIALISATION À LIMAY (78)
Construite en 1968, la résidence avait déjà fait l’objet
d’une réhabilitation complète certifiée « Patrimoine
Habitat et Environnement » en 2010. Composée de six
petits immeubles collectifs, la résidence Les Croms
dispose de 144 logements, de 41 garages, de 105 places
de stationnement, dont sept places réservées aux personnes à mobilité réduite. Les travaux ont notamment
concerné le remplacement des portes des halls et la
création d’accès par interphone, l’installation de luminaires avec détecteur de présence, ou la création de
locaux de tri sélectif.
L’expérimentation menée en 2012 à Sartrouville (78) a été baptisée « Le sens
du détail ». Son concept : instaurer un dialogue permanent entre les parties
prenantes à l’occasion du chantier de réhabilitation et d’aménagement des
espaces extérieurs des résidences Ronce et Liberté. Neuf réunions ont été
organisées en présence des intervenants du chantier, d’un représentant de
l’agence de proximité, de l’amicale des locataires, d’un élu de la ville, etc.
Elles ont permis d’exposer les différentes phases de travaux et d’entendre
les souhaits et les inquiétudes des habitants, jusqu’à la prise en compte de
leur expertise afin d’éviter les trop fréquentes déceptions liées à des détails
qui auraient pu être mieux pensés. L’initiative a été remarquée par l’USH lors
de la journée d’évaluation organisée en septembre. D’autres bailleurs sociaux
envisagent déjà de l’appliquer.
22
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
DÉVELOPPER
UN PATRIMOINE
Résidentialisations
Réhabilitations
23
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
LIVRAISONS
LIVRAISONS
DÉVELOPPERI
Nombre
de logements
Nombre
de logements
Département
Ville
Adresse
539
78
Les Mureaux
Léo-Lagrange
77
Le Haut
231
78
Les Mureaux
Paul-Curien
16
Les Marolles
184
78
Le Mesnil-le-Roi
Square Marceau
Les Mureaux
Paul-Curien
16
78
Limay
Les Croms
145
78
Les Mureaux
Léo-Lagrange
77
78
Trappes
Square Albert-Camus
318
78
Plaisir
Le Valibout
239
95
Cergy-Saint-Christophe
La Chamade
135
78
Le Mesnil-le-Roi
Square Marceau
TOTAL
718
78
Chanteloup-les-Vignes
La Noé-Coquille, Trident, 4-Vents
198
78
Limay
Les Croms
145
91
Grigny
La Grande-Borne
608
93
Clichy-sous-Bois
Le plateau Jean-Moulin,
bois de la Couronne / Le Rouaillier
496
Département
Ville
Adresse
77
Lagny-sur-Marne
Cité I et II
77
Thorigny-sur-Marne
78
Chatou
78
DURABLE
TOTAL
78
Ville
Chanteloup-les-Vignes
Adresse
Zac de la Noé – Cours Toujours /
Arcades / Ellipse
CHANTIERS EN COURS
Département
Ville
Adresse
Nombre
de logements
78
Chanteloup-les-Vignes
Zac de la Noé
143
Saint-Germain-en-Laye
75, rue Pereire
20
78
Sartrouville
Liberté-Ronce
68
91
Corbeil-Essonnes
Les Tarterêts
233
Nombre
de logements
91
Grigny
La Grande-Borne
290
93
Clichy-sous-Bois
Le Plateau
676
308
93
Le Blanc-Mesnil
Victor-Hugo
237
95
Eaubonne
Waldeck-Rousseau
145
95
Franconville
Montédour
394
95
Persan
Le Village
78
Saint-Germain-en-Laye
75, rue Pereire
20
78
Sartrouville
Liberté-Ronce
68
91
Corbeil-Essonnes
Montconseil / avenue Pierre-Brossolette
91
Évry
Les Pyramides
91
Grigny
La Grande-Borne
93
Le Blanc-Mesnil
Victor-Hugo
TOTAL
27
78
CHANTIERS EN COURS
Département
DURABLEI
27
2 760
194
TOTAL
71
1695
237
2 593
UN PATRIMOINEI
156
2 362
Démolitions
Nombre
de logements
Département
Ville
Adresse
78
Chanteloup-les-Vignes
La Noé
78
Chatou
Les Marolles
61
78
Les Mureaux
Les Musiciens – Rouget-de-Lisle
17
91
Grigny
La Grande-Borne
93
Clichy-sous-Bois
Le Plateau Vieux-Moulin
95
Gonesse
Allée Michel-Ange
TOTAL
6
86
108
92
370
24
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
DÉVELOPPER
PROGRAMMES ANRU :
Instaurer des dynamiques
de quartier
25
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
DÉVELOPPERI
UN PATRIMOINE
UN PATRIMOINEI
DURABLE
PROGRAMME
ANRU :
DES CLAUSES
SOCIALES
Le programme de
rénovation urbaine
prévoit des clauses
sociales, engageant
l’Opievoy à aider ses
locataires chômeurs
de longue durée.
L’objectif : réserver
5 % du temps total des
travaux réalisés aux
personnes en difficulté.
En 2012 :
• 58 666 heures de
travail effectuées
DURABLEI
Un engagement dans 22 programmes
de rénovation, plus de 500M€
d’investissement : l’Opievoy est l’un
des bailleurs sociaux franciliens les
plus impliqués dans le Plan national
de rénovation urbaine, piloté par
l’Agence nationale pour la rénovation
urbaine (ANRU). Notre approche
de chaque PRU : redynamiser les
quartiers en favorisant le mieux
vivre ensemble. Création de jardins
partagés ou projets globaux
d’accompagnement : toutes
les pistes sont explorées.
• 170 bénéficiaires
• 34 opérations, dont
13 réhabilitations,
8 résidentialisations,
8 constructions,
5 démolitions.
L
a rénovation des quartiers constitue un programme d’ensemble. Au-delà de la reconstruction des bâtiments, de la réfection des façades et de l’aménagement des espaces extérieurs,
l’enjeu est de parvenir à intégrer les quartiers à la
ville et d’encourager le développement de territoires
participatifs et solidaires.
UN ARBORETUM PÉDAGOGIQUE
À SAINT-OUEN-L’AUMÔNE (95)
L’Opievoy a décidé d’aménager et de sécuriser les
parkings semi-enterrés situés au cœur du quartier
Chennevières, à Saint-Ouen-l’Aumône (95). Notre
parti pris : transformer l’existant. L’éclairage des
deux étages a été renforcé, les sols et murs entièrement repeints. La dalle supérieure du bâtiment a
été transformée en un jardin de 3 000 m2, accessible
grâce à une passerelle. Cet espace vert, composé de
38 parcelles et conçu en concertation avec la ville, a
une vocation pédagogique : il constituera bientôt un
arboretum de fleurs et de végétaux que les enfants
des écoles pourront visiter toute l’année.
« PROJET DE GESTION DE SITE » :
ORGANISER L’APRÈS ANRU
La démarche « Projet de gestion de site » a été initiée en
2012 afin de pérenniser les équipements réalisés dans
le cadre des chantiers ANRU. Portée par les chargés de
développement social urbain (CDSU), accompagnés par
les équipes de proximité, elle a été expérimentée dans
quatre sites : Chanteloup-les-Vignes (78), Grigny (91),
Évry (91) et Clichy-sous-Bois (93). Ceux-là vont bénéficier d’un accompagnement renforcé, grâce à la mise
en place d’un plan d’actions global se décomposant en
quatre aspects : la gestion patrimoniale, les bâtiments,
les espaces extérieurs et l’interface avec l’espace urbain. Notre ambition : définir une méthode commune
afin d’appliquer ce concept à d’autres sites.
DES JARDINS PARTAGÉS À SARCELLES (95)
L’association Jardin partagé de Sarcelles a aménagé,
à la demande des habitants, 20 parcelles potagères
en pied d’immeuble, dans le quartier Pasteur. Nous
avons participé à ce projet en mettant gracieusement à disposition le terrain à cultiver. Les adhérents
de l’association peuvent se voir attribuer un lopin à
l’année à condition de s’engager à réaliser au moins
une journée par mois de travaux communs. Le jardin, ouvert à tous, respecte les préoccupations environnementales : l’utilisation des engrais chimiques
et des pesticides y est proscrite. L’installation d’un
récupérateur d’eau est par ailleurs prévue dans les
prochains mois. Face au succès de ce concept de jardin, un projet similaire est à l’étude aux Tarterêts, à
Corbeil-Essonnes (91), pour une ouverture en 2013.
RÉCEPTION DE LA RÉHABILITATION
DES PYRAMIDES, À ÉVRY (91)
La réhabilitation en site occupé des 101 logements du
quartier des Pyramides, à Évry (91), a nécessité deux
ans de travaux. Le projet comprenait la rénovation
des façades et des logements (menuiseries, pièces
humides), la réfection des halls, la création d’un local
pour l’association des locataires, et surtout le raccordement au chauffage urbain de la ville. Aucune augmentation de loyer n’a été appliquée au moment des
travaux. L’opération a été finalisée en 2012. Q
DU CÔTÉ DE L’USH :
Nouvelle qualité de l’habitat
dans les quartiers rénovés
Les projets de rénovation urbaine constituent
le cadre d’un travail sur l’habitat social portant
à la fois sur les logements, les bâtiments et leur
intégration urbaine. Ce travail prend appui sur
l’idée d’une réorganisation plus large, menant
à la création d’unités résidentielles et d’îlots
mutables dans les quartiers.
L’amélioration significative de la qualité de l’habitat
dans les quartiers rénovés a été dès l’origine au
centre des objectifs des projets de rénovation
urbaine. Bien sûr, la qualité de l’habitat ne peut pas
s’apprécier dans les strictes limites de l’emprise
d’immeubles : elle se lit dans un espace plus large,
qui va de l’espace public au logement.
Les projets de rénovation urbaine ont
progressivement rendu possible l’évolution
des formes architecturales, cassant le caractère
monolithique des quartiers Hlm et favorisant
la constitution d’un parc diversifié, proposant
des constructions aux échelles plus réduites et des
formes d’habitat individuel misant sur la densité.
Mixité sociale, attractivité retrouvée pour les
commerces et les services de proximité : une
nouvelle qualité urbaine a peu à peu émergé. Pensée
au bénéfice des habitants, cette qualité retrouvée doit
avant tout être reconnue comme telle par ceux qui
vivent dans les quartiers. Leur participation et leur
adhésion sont impératives, tant pour assurer la
réussite des projets que pour garantir leur pérennité.
26
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
DÉVELOPPER
Programmes de
rénovation urbaine
2013- 2017
27
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
DÉVELOPPERI
UN PATRIMOINE
UN PATRIMOINEI
DURABLE
DURABLEI
L’Opievoy a livré en 2012 de
nombreuses opérations, amplifiant
ses interventions dans certains sites,
comme celui de la Grande-Borne (91).
Nous poursuivons nos efforts sur
l’ensemble de nos territoires, avec
un programme d’investissements
2013-2017 ambitieux.
PRU DE PLAISIR (78)
Opération livrée. Les réhabilitations se poursuivent
hors ANRU sur le quartier du Valibout.
PRU DE TRAPPES (78)
Opérations sur site livrées. Reconstitution de l’offre
hors site en cours.
PRU DE CORBEIL-ESSONNES (91)
• Réhabilitation : 297 logements à livrer en 2013
• Résidentialisation : 210 logements à livrer en 2013
PRU DE MANTES-EN-YVELINES 2 (78)
Opérations sur site achevées. Le travail se poursuit
sur la reconstitution de l’offre locative hors site.
PRU DE CLICHY-SOUS-BOIS/
MONTFERMEIL (93)
Signature de l’avenant à la convention ANRU
initiale pour une amplification des interventions
de l’Opievoy : réhabilitations énergétiques, parkings
résidentiels, reconstitution de l’offre de 30 logements
et construction d’un pôle d’activités multiservices,
démolition complémentaire de 8 logements.
Clôture du PRU au premier semestre 2013.
Résidentialisation : 496 logements à livrer en 2013
Résidentialisation
• 233 logements à livrer en 2013
• 194 logements à livrer en 2014
Construction : 36 logements et 1 maison de santé
à livrer en 2014
PRU DE COURCOURONNES (91)
Réhabilitation
• 1 811 logements à livrer en 2013
• 49 logements à livrer en 2014
• 623 logements à livrer en 2015
PRU DES MUREAUX (78)
Réhabilitation
• 174 logements à livrer en 2014
• 200 logements à livrer en 2016
Résidentialisation
• 679 logements à livrer en 2014
• 200 logements à livrer en 2016
Construction
• 43 logements à livrer en 2016,
dont 10 en accession sociale
PRU D’ÉVRY, LES PYRAMIDES (91)
Réhabilitation : 71 logements (RPA) à livrer en 2013
PRU DE GONESSE/SAINT-BLIN (95)
Démolition : 90 logements à livrer en 2013
Construction : 41 logements à livrer en 2013
Réhabilitation énergétique : 744 logements à livrer
en 2015
PRU DE PERSAN, LE VILLAGE (95)
Résidentialisation
• 290 logements à livrer en 2013
• 937 logements à livrer en 2014
• 341 logements à livrer en 2015
Résidentialisation : 156 logements à livrer en 2013
Construction
• 30 logements à livrer en 2017
• 1 pôle d’activités multiservices à livrer en 2017
• 1 agence Opievoy à livrer en 2017
Les interventions sont pour l’essentiel terminées.
Néanmoins, une opération de 60 logements en
accession sociale reste à réaliser.
Résidentialisation : 151 logements à livrer en 2013
Un programme majeur jusqu’en 2016, avec des
chantiers croisés, notamment dans les quartiers
des Musiciens et de Bècheville.
PRU DE NEUILLY-SUR-MARNE,
LES FAUVETTES (93)
Résidentialisation : 270 logements à livrer en 2014
Réhabilitation : 194 logements à livrer en 2013
PRU DE CHANTELOUP-LES-VIGNES,
ZAC DE LA NOÉ (78)
PRU DE GRIGNY-VIRY,
LA GRANDE-BORNE (91)
PRU DE SAINT-OUEN-L’AUMÔNE,
CHENNEVIÈRES (95)
PRU DE SARCELLES, LOCHÈRES (95)
PRU DE VIRY-CHÂTILLON (91)
Construction : 50 logements à livrer en 2014
PRU DU BLANC-MESNIL (93)
Démarrage des constructions neuves pour
transformation du quartier.
• 43 logements à livrer en 2014
• 97 logements à livrer en 2015
• 27 logements à livrer en 2016
Premières réhabilitations et résidentialisations
prévues en 2013 (PRU Lochères 1).
Réhabilitation
• 178 logements à livrer en 2014
• 155 logements à livrer en 2015
Résidentialisation : 333 logements à livrer en 2014
28
RAPPORT
RAPPORT
D’ACTIVITÉ
ET
D’ACTIVITÉ
ET DE
DE
DÉVELOPPEMENT
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
DURABLE
OPIEVOY
2012
OPIEVOY 2012
PRENDRE EN COMPTE
29
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRENDRE EN COMPTEI
LES ATTENTES
DE NOS LOCATAIRES
LES ATTENTESI
DE NOS LOCATAIRESI
Prendre en compte
les attentes
de nos locataires
L’excellence et la qualité de service font partie de nos objectifs quotidiens.
Chaque année, nous maintenons notre haut niveau d’engagement.
En 2012, le groupe Opievoy a mis en œuvre de nombreuses actions,
tant à l’intérieur du parc immobilier qu’à l’extérieur, dans les quartiers,
au plus près des Franciliens. Connaître les locataires pour mieux les
comprendre, améliorer leur cadre de vie, les accompagner en cas de difficulté
et activer des liens sociaux sont des ambitions fortes. Des expériences,
des découvertes, des partenariats que nous comptons bien réitérer en 2013.
30
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRENDRE EN COMPTE
LES ATTENTES
DE NOS LOCATAIRES
LOGEMENTS :
Mener une politique
d’attributions
transparente
Au cours des 77 séances des
commissions d’attribution des
logements qui se sont tenues en 2012,
près de 5 600 dossiers ont été examinés,
dont 4 137 logements attribués. 87%
des attributions ont été décidées au
profit de demandeurs externes,
et 13% pour des mutations.
31
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRENDRE EN COMPTEI
LES ATTENTESI
DE NOS LOCATAIRESI
OPTIMISER LE FONCTIONNEMENT
DES COMMISSIONS D’ATTRIBUTION
Trois commissions dédiées attribuent les logements,
à raison d’une par direction territoriale (Nord, Sud et
Ouest). Elles se réunissent deux fois par mois. Ces
commissions d’attribution sont composées de représentants de l’Opievoy, de la collectivité accueillant les
logements, et des réservataires concernés. Ce sont
ces derniers qui présentent les dossiers, en fonction
de la vacance dans leur contingent de logements.
En 2012, pour la première fois, nous avons édité un
guide pratique, qui sera mis à jour chaque année.
Cette initiative a été lancée afin d’aider les présidents
des commissions à mener leur mission.
BILAN DES ATTRIBUTIONS
2012
DES CRITÈRES D’ATTRIBUTION
PRIORITAIRE
Certains publics sont prioritaires : personnes souffrant
d’un handicap, de mal-logement, de violences à l’intérieur du foyer, en hébergement temporaire ou en reprise d’activité après un chômage de longue durée. Les
candidats présentés dans le cadre de la loi DALO (Droit
au logement opposable), et répondant aux critères déterminés par les accords intercommunaux ou plans
départementaux de politique sociale, peuvent eux aussi
bénéficier de l’accessibilité prioritaire. Les commissions d’attribution ont également la charge de traiter
les demandes de mutation (changement de logement
à l’intérieur du patrimoine de l’Opievoy), considérées
comme prioritaires lorsque celles-ci sont motivées par
des raisons économiques, professionnelles, familiales
ou médicales. Q
DU CÔTÉ DE L’USH :
Combattre les idées reçues
87 %
Attributions externes
13
3%
Mutations
L’Union sociale pour l’habitat a recensé
10 idées reçues sur le logement social pour
mieux les réfuter, études et chiffres à l’appui.
La lecture de ce document nous incite à mieux
appréhender la réalité des Hlm, qui logent
aujourd’hui plus de 10 millions de Français.
Les Hlm seraient, pêle-mêle, des logements
au rabais, principalement situés dans des
tours, attribués à vie et coûtant cher aux
contribuables. À ces préjugés l’USH oppose
quelques éléments statistiques traduisant
la réalité d’aujourd’hui. Premier point : 81 %
des locataires Hlm se disent satisfaits de leur
logement, qui comprend 40 m2 par personne en
moyenne, soit une surface qui a presque doublé
en 30 ans. Autre élément : 72 % des logements
sont situés dans de petits immeubles qui
n’ont plus rien en commun avec les « barres »
d’antan. On compte par ailleurs 450 000
nouvelles attributions par an, tandis que 10 %
du parc se voit proposé à la location chaque
année par mobilité des locataires. Enfin, l’USH
rappelle que l’habitat social est financé à 74 %
par des emprunts, que les organismes Hlm
contractent auprès de la Caisse des dépôts
et consignations via les ressources provenant
du livret A.
32
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRENDRE EN COMPTE
LES ATTENTES
DE NOS LOCATAIRES
LOCATAIRES :
Proposer des solutions
adaptées à chaque
situation
Les locataires sont au cœur
des préoccupations de l’Opievoy.
Nous entendons leur fournir un
service client de qualité, fondé sur
l’identification précise de chaque
besoin et de chaque attente. Aussi,
conformément à la réglementation,
nous organisons tous les deux ans
l’enquête OPS (Occupation du parc
social), destinée à connaître
les caractéristiques socioéconomiques de nos occupants.
33
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRENDRE EN COMPTEI
LES ATTENTESI
DE NOS LOCATAIRESI
E
n 2012, 38 015 ménages ont répondu au questionnaire OPS, une étude qui porte sur la composition du foyer, les ressources, l’âge et la
nature de l’activité professionnelle. À partir de ces
données, nous pouvons ajuster notre offre locative,
proposer des solutions ad hoc et affiner nos actions
de proximité.
DES FAMILLES ET DES JEUNES
Parmi les personnes interrogées figurent notamment des familles (44 %) avec, dans sept cas sur dix,
un ou deux enfants. Autre indication : 40 % des locataires ont moins de 25 ans (contre 30 % dans la
population globale de l’habitat social français), et un
tiers est âgé de 25 à 49 ans. De leur côté, les retraités occupent seulement un logement sur dix. Enfin,
on constate que le nombre d’actifs a légèrement
progressé (61 %, contre 59 % en 2009). Parmi eux,
sept personnes sur dix occupent un emploi stable,
les autres se répartissant entre recherche d’emploi
et travail précaire.
UNE ENQUÊTE POUR
LES NOUVEAUX ENTRANTS
En 2012, l’Opievoy a mis en place une enquête de
satisfaction auprès des nouveaux entrants, réalisée chaque trimestre. Au cours du trimestre suivant
leur arrivée, ces derniers sont invités à répondre à
un questionnaire portant sur l’ensemble du processus d’accueil, depuis les étapes d’attribution du logement jusqu’à l’entrée dans les lieux. Les premiers
éléments recueillis indiquent que 87,6 % d’entre eux
se déclarent satisfaits de la première visite de leur
logement, 79,3 % du suivi de leur dossier, et 96,1 %
du déroulement de l’entretien en agence pour la signature de leur contrat. Par ailleurs, 87,5 % se disent
prêts à recommander l’Opievoy à un proche cherchant
un logement. Cette enquête permettra dès 2013 de
recueillir des données consolidées (pertinentes et représentatives après une année complète), et de comparer les résultats d’une année sur l’autre. Q
Accompagner
et soutenir
Une offre spéciale seniors ?
Si l’habitat constitue un facteur de santé
pendant les dernières années de vie, il apparaît
que les activités sociales, physiques et de
loisirs contribuent à augmenter la durée de vie.
L’Opievoy réfléchit donc à l’élaboration d’une
offre destinée aux seniors, favorisant tout à
la fois le maintien à domicile, la qualité de vie
au quotidien et l’insertion sociale. À l’automne
2012, deux rencontres ont ainsi été organisées
entre 35 collaborateurs de l’Opievoy et les
ergothérapeutes du cabinet Axergo, dont le
métier consiste à favoriser l’autonomie d’une
personne dans son environnement. Nous
sommes désormais en mesure de prévoir les
équipements les mieux appropriés aux besoins
des personnes atteintes de pathologies lourdes
ou de maladies évolutives. Ces informations
ont été relayées auprès des collaborateurs de
chaque agence.
L’aménagement en faveur
de la mobilité réduite
Installation de rampes d’accès, aménagement
de salles de bain ou fixation de barres d’appui :
depuis trois ans, plus de 500 logements (dont
344 pour la seule année 2012) et 50 parties
communes ont été réagencés. Une enquête
a montré que 97 % des personnes à mobilité
réduite ont bénéficié d’une amélioration de leur
qualité de vie.
Prévenir l’impayé
Soucieux de répondre aux préoccupations
et aux difficultés sociales des locataires,
les conseillers sociaux et gestionnaires
précontentieux travaillent en binômes sur
les questions de prévention de l’impayé.
La disponibilité et la proximité de ces
collaborateurs permettent d’apporter une
réponse personnalisée aux problématiques
des locataires. Les conseillers sociaux peuvent
intervenir en permanence sur site ou effectuer
des visites au domicile des résidents. Leur
approche territoriale assure la continuité
des prises en charge sociales en lien avec
l’ensemble des partenaires locaux.
34
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRENDRE EN COMPTE
RÉSIDENCES :
Renforcer la présence
de l’Opievoy au quotidien
LES ATTENTES
DE NOS LOCATAIRES
location, charges locatives, état des lieux, loyer, réalisations de travaux, etc. En 2012, le médiateur du locataire a traité 176 dossiers. Les réclamations techniques
(logement et parties communes) représentent le premier motif de saisine (23 %), suivies de près par les
contestations sur la dette et l’exécution du contrat (22 %).
UNE MISSION SÛRETÉ-PRÉVENTION
Être à l’écoute de tous, telle est
la ligne de conduite de l’Opievoy.
Au fil des années, nous avons
enrichi notre système de gestion des
résidences avec de multiples services.
Des outils de médiation, d’assistance
et de prévention ont amélioré notre
prise en charge de la tranquillité et
de la sécurité des locataires.
LE MÉDIATEUR DU LOCATAIRE
Afin de ne laisser aucune situation conflictuelle s’envenimer avec un locataire en désaccord avec l’Office,
l’Opievoy propose de régler les différends à l’amiable via
le médiateur du locataire. Cet intermédiaire est chargé
de trouver une solution et de proposer un règlement
définitif au litige, quelle que soit sa nature : contrat de
La garantie d’une meilleure qualité de vie pour tous
passe par la tranquillité. Créée en 2010, la mission
Sûreté-Prévention se charge de prévenir ou de régler les
incidents survenant au quotidien dans les résidences :
vandalisme, troubles du voisinage, petits actes de délinquance, etc. En collaboration avec les gardiens et les
équipes de proximité, un responsable et des chargés de
coordination interculturelle (CCI) veillent à la quiétude des
locataires. Ils organisent aussi la prévention des situations
à risques. En 2012, les détériorations ont représenté une
part importante des interventions, toutes directions territoriales confondues (en moyenne 16 % des interventions
totales) ; les squats viennent en deuxième position, représentant en moyenne 13 % des interventions dans les
directions territoriales Nord et Sud et 10 % en direction
territoriale Ouest.
LA GÉNÉRALISATION DES COMPTEURS
D’EAU EN TÉLÉRELÈVE
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRENDRE EN COMPTEI
LES ATTENTESI
DE NOS LOCATAIRESI
ASCENSEURS, UN PLAN ANTIPANNES
Les 515 ascenseurs ont fait l’objet d’un audit en 2012 :
1 212 pannes techniques ont été signalées sur six mois,
dont 50 % liées à une mauvaise utilisation des équipements. En réaction, nous avons conçu un plan structuré
en quatre axes d’intervention. Objectif 1 : nous réparons
plus rapidement les appareils défectueux, en renforçant nos exigences prestataires. Objectif 2 : nous intensifions l’information des locataires en organisant des
campagnes de communication pédagogiques dans les
résidences. Objectif 3 : nous améliorons notre gestion
des appareils. Dans ce cadre, un bureau d’assistance a
été créé en 2012, assurant la maintenance, les travaux
d’investissement et le suivi des appareils. Objectif 4 :
nous étudions la mise en place d’un système de télésurveillance contrôlant chaque ascenseur et évaluant
les risques liés aux usages ou au trafic. Q
Repenser les espaces
d’accueil dans
les résidences
ASSURER UNE ASSISTANCE 24H/24
L’Opievoy souhaitait procurer au locataire un interlocuteur en continu, en dehors des horaires d’ouverture des
loges ou des agences de proximité. C’est chose faite
depuis 2010 avec la mise en place du 08 20 89 10 10.
Grâce à un réseau d’entreprises spécialisées dans les
interventions d’urgence, Opievoy Assistance répond rapidement à n’importe quel incident technique s’étant
produit à l’intérieur du logement ou dans les parties
communes : plomberie, serrurerie, chauffage, etc. En
2012, 15 594 appels ont été traités, le plus souvent à propos du chauffage collectif ou de la chaudière (30 %), de la
plomberie, de la robinetterie (18 %) et du dégorgement
(17 %). Ces trois postes représentent près des deux tiers
des interventions effectuées.
35
Autre chantier : généraliser l’installation de compteurs
d’eau en télérelève individuelle à toutes les résidences
(70 % des bâtiments sont déjà équipés). Grâce à un petit
émetteur, les données sont envoyées à l’Opievoy quotidiennement, via un centre de traitement. Ce dispositif
comporte de nombreux avantages : accessibilité, fiabilité des relevés locataires, économies substantielles
grâce à la détection préventive des fuites, permettant
une intervention rapide des services techniques.
Bureaux d’accueil d’un nouveau genre, les
accueils groupés rassemblent plusieurs gardiens
au sein d’un même espace. Environ 40 accueils
groupés existent déjà sur l’ensemble du parc, et
leur installation sera encore développée au cours
des deux prochaines années.
Des horaires d’accueil étendus
Nous assurons une présence continue et
gagnons ainsi en proximité avec les locataires.
Cette mutualisation des moyens entraîne
une plus grande disponibilité des gardiens.
Pendant que l’un d’entre eux assure la fonction
d’accueil, les autres peuvent intervenir au sein
de la résidence : appels d’urgence, problèmes
techniques ou assistance aux entreprises
(communes et espaces verts).
Favoriser l’accessibilité
Une nouvelle organisation s’accompagne
de travaux d’aménagement : les anciennes
loges sont restructurées en lieux de dialogues
spacieux et conviviaux. En cas d’installation
dans un nouveau local, les critères sont très
précis : l’emplacement doit se trouver en rezde-chaussée, accessible à tous, notamment
aux personnes à mobilité réduite. La situation
doit aussi être centrale afin que l’accueil soit
immédiatement repérable.
Bureaux individuels et espaces de réunion
Les accueils groupés sont aussi des lieux de travail
et de rencontre. L’aménagement de bureaux
individuels permet aux conseillers sociaux,
gestionnaires précontentieux et responsables de
site d’organiser des rendez-vous au sein de la
résidence, tout en préservant la confidentialité des
entretiens. Enfin, certaines salles de réunion sont
mises à la disposition des amicales de locataires.
36
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRENDRE EN COMPTE
SOLIDARITÉ :
Promouvoir le mieux
vivre ensemble
EMPLOI :
Collaborer
avec l’Incubateur social
LES ATTENTES
37
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRENDRE EN COMPTEI
LES ATTENTESI
DE NOS LOCATAIRES
DE NOS LOCATAIRESI
L’Opievoy s’efforce d’accompagner
la transformation durable des
quartiers. Au-delà des projets urbains,
nous accordons une attention toute
particulière à l’environnement
et aux modes de fonctionnement
des quartiers.
Relooking de meubles, fabrication de produits ménagers, bricolage, cuisine antigaspillage, conseils en
image beauté et cosmétiques ont été abordés. L’appartement a accueilli plus de 200 visiteurs.
UN APPARTEMENT
PÉDAGOGIQUE ITINÉRANT
2012 a vu l’expérimentation d’une approche innovante,
grâce à l’initiative de l’association Les Fourmis Vertes,
de l’Opievoy et de trois autres bailleurs franciliens :
un appartement pédagogique itinérant. Un véhicule
sillonne les territoires, proposant aux habitants des
programmes de sensibilisation aux thématiques de
l’habitat, des économies d’énergie, des écogestes, des
équipements du logement et de la citoyenneté. 12 sites
de l’Opievoy ont été visités en 2012. 554 locataires, dont
192 enfants, ont pu bénéficier de cette sensibilisation.
AUTORÉHABILITATION
À SAINT-CYR-L’ÉCOLE (78)
Cette opération aide, chaque année, cinq familles en
difficulté à rénover ou à entretenir leur logement. L’association Réagir !, partenaire de l’Opievoy, participe à
la réalisation des travaux : peinture des murs, pose de
papier peint, nettoyage, etc. Afin d’impliquer la famille
dans le projet, une contribution financière réduite à 4 €
de l’heure (au lieu de 20) est demandée, le complément
étant pris en charge par l’association et l’Opievoy.
E
n 2012, nos chargés de développement social
urbain, en collaboration avec les agences, ont
déployé 160 actions de proximité en plus des
actions d’insertion menées avec l’ANRU.
UN APPARTEMENT PÉDAGOGIQUE
AU BLANC-MESNIL (93)
L’opération, menée à la cité Casanova du 21 octobre
au 17 décembre 2012, a mobilisé 12 partenaires parmi lesquels l’Opievoy, les assistantes sociales de la
Maison pour tous Jean-Jaurès et des associations locales. Le concept, initier aux bonnes pratiques à l’intérieur du logement, a dépassé le cadre traditionnel
de la sensibilisation aux économies d’eau et d’énergie.
L’Opievoy a conclu un partenariat avec
l’Incubateur social, une association
qui aide les locataires à lancer leur
propre activité professionnelle. Par ce
biais, nous souhaitons contribuer à la
création d’entreprises et d’activités,
au développement économique des
quartiers en proposant des opportunités
d’insertion économique durable.
COMMENT ÇA MARCHE ?
Les locataires de l’Opievoy désireux de créer leur
propre activité professionnelle ont également la possibilité de s’adresser à l’Incubateur social. Après une
première évaluation du marché ciblé, le dossier est
présenté devant un comité de validation composé de
trois décideurs : le directeur de l’Incubateur social, un
collaborateur de l’Opievoy et un chef d’entreprise. Si
l’avis est positif, le locataire bénéficie pendant un an
150 DOSSIERS EXAMINÉS
Depuis 2011, 150 personnes ont soumis un dossier à
l’Incubateur social. 43 ont choisi de ne pas donner suite,
20 ont été orientées vers une formation ou une recherche
d’emploi, 87 sont en phase de réalisation d’étude de marché ou de développement (dont 15 ont vu leur projet validé par le comité). Il est à noter que 60 % des porteurs
de projets sont des hommes, une tendance stable depuis le lancement du partenariat. En 2012, la répartition
des secteurs d’activités concernés s’établit de la façon
suivante : 33 % pour les services (aide aux personnes,
gardiennage, animation), 26 % pour les commerces (alimentation, habillement, vente sur les marchés), 15 %
pour le bâtiment (plomberie, carrelage, peinture, décoration), 12 % pour la restauration (sandwicherie, restauration généraliste ou thématique), 9 % pour la beauté et les soins du corps (coiffure, cosmétique) et 5 %
pour le social (accompagnement scolaire, laverie, maison
d’assistante maternelle). Q
Le FIL : soutenir les
associations locales
du cadre de vie, et la création de lien social. Si
les dépenses effectives sont financées par le FIL,
celles liées à l’investissement et au fonctionnement
restent à la charge de l’association.
Créé en 2010 par l’Opievoy, le Fonds d’initiatives
locales (FIL) apporte un soutien logistique et
financier aux associations qui contribuent à la
création de lien social ou à l’amélioration du
cadre de vie des locataires.
18 629 € en 2012
Sur les 40 projets examinés en 2012, 33 ont été
retenus, pour un montant global de 18 629 €.
Le niveau de la subvention accordée est établi
en fonction du projet proposé, et varie de 100
à 3 180 €. Les actions concernent principalement
des rencontres entre voisins, des animations
de fin d’année et l’animation d’ateliers de
loisirs créatifs. Les projets retenus en 2012 ont
concerné la végétalisation des espaces autour
des résidences, des ateliers consacrés au
jardinage, et la création d’œuvres lumineuses
dans les quartiers.
DES ATELIERS POUR LES ENFANTS
C’est la troisième année consécutive que l’association
Ateliers Arrosés organise l’événement « Lumières sur
Chennevières » à destination des 6 à 15 ans. Pendant
quelques heures, le jardin Dauphiné a été illuminé de
projections multicolores sur le thème de la géométrie.
L’association organise tout au long de l’année des cours
d’arts plastiques à Saint-Ouen-l’Aumône (95), dans un
local fourni par l’Opievoy. Les enfants se familiarisent
avec des pratiques artistiques comme le dessin, le graphisme, la vidéo, la sculpture ou la danse. Ils ont par
exemple, en 2012, réalisé une fresque dans le hall de la
résidence Picardie. Q
d’un accompagnement régulier, avec un rendez-vous
hebdomadaire de bilan sur tous les aspects de son
projet, administratifs, commerciaux et financiers.
Pour bénéficier du FIL, une association candidate
doit d’abord décrire l’action envisagée et présenter
un budget prévisionnel équilibré. Une commission,
composée de représentants des locataires de
l’Opievoy, se réunit ensuite pour juger du projet
selon trois critères : l’amélioration du cadre de
vie, la sensibilisation des locataires au respect
38
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRENDRE EN COMPTE
QUALITÉ DE SERVICE :
Dialoguer avec
nos locataires
39
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRENDRE EN COMPTEI
LES ATTENTES
LES ATTENTESI
DE NOS LOCATAIRES
DE NOS LOCATAIRESI
La qualité de service passe aussi par
l’information. Les outils de dialogue
avec les locataires font donc l’objet
d’une attention particulière. 2012 a vu
nombre de nouveautés en la matière,
parmi lesquelles un relooking total de
Chez Soi, le magazine des locataires
de l’Opievoy.
UN ESPACE PERSONNEL SÉCURISÉ
Nos locataires ont désormais la possibilité d’effectuer
leurs démarches administratives directement sur le
site www.opievoy.fr, via leur espace personnel. Payer
son loyer, fournir une pièce justificative, obtenir des documents par téléchargement ou louer un parking sont
autant d’opérations réalisables en ligne. Les données
liées à la gestion du logement sont également disponibles : solde du compte loyer, date d’anniversaire du
contrat d’assurance habitation ou coordonnées des
contacts de proximité.
LE MAGAZINE DES LOCATAIRES ENRICHI
À la suite d’une enquête de satisfaction menée au début de l’année 2012, le magazine Chez Soi a été entièrement repensé. Si 56 % des personnes interrogées
le lisaient entièrement et 82 % trouvaient les sujets
traités intéressants, la mise en page était jugée trop
classique. Une reformulation s’imposait donc. En septembre 2012, nos résidents ont découvert un nouveau
média : nouvelles rubriques, espace enfants, nouveau
graphisme. Chez Soi est disponible au format papier ou
en ligne sur notre site Internet.
DES AFFICHES POUR MIEUX INFORMER
OPIEVOY.FR : DES NOUVEAUTÉS
Le site Internet a été enrichi en 2012. Une carte interactive, disponible dès la page d’accueil, permet de
découvrir le patrimoine de l’Opievoy. Des annonces immobilières sont mises à la disposition des locataires :
appartements, pavillons ou places de parking disponibles à la location et à la vente. Un simulateur indique
si les ressources d’un primo accédant lui donnent droit
à l’attribution d’un logement social Opievoy.
32 affiches ont été mises à la disposition des gardiens
et des équipes Opievoy. Elles traitent de trois types de
sujets, identifiables à la couleur de l’en-tête : les informations pratiques (code couleur bleu), les dangers
(code couleur rouge) et la sensibilisation (code couleur vert). Enrichies de dessins, de messages visuels
explicites et de pictogrammes, les affiches, conçues
pour être immédiatement compréhensibles par tous,
signalent tous les événements de la vie quotidienne :
travaux sur les ascenseurs, fermeture temporaire de la
loge du gardien, coupure d’électricité ou organisation
d’une animation au sein de la résidence. Q
DU CÔTÉ DE L’USH :
La qualité de service,
une mobilisation permanente
La qualité de service est une préoccupation
constante du Mouvement Hlm, comme en
témoigne le plan d’actions « Qualité Service
2010-2015 » adopté lors du Congrès de 2009.
Ce plan prévoit la généralisation des enquêtes
triennales de satisfaction locataires, le renfort
de la concertation locative sur le service
au quotidien et le rapprochement avec les
associations de locataires. Si les opportunités de
contractualisation avec l’État et les collectivités
partenaires donnent tout leur sens à l’action
conduite par chaque organisme, l’USH rappelle
que, dans certains quartiers, la situation dépasse
le cadre d’une gestion de proximité classique.
Des progrès ne sont possibles qu’au prix
d’une mobilisation élargie à tous les acteurs :
collectivités, partenaires sociaux, services de
police et tissu associatif. Enfin, l’USH alerte sur
les généralisations abusives : tout ne peut pas être
identique sur tous les territoires en matière de
service à l’habitant.
41
40
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
S’appuyer
sur la richesse
des ressources
humaines
Rassemblés autour des questions de diversité, de solidarité, de qualité
de service et de proximité, les collaborateurs de l’Opievoy ont une haute
conscience de leur mission. Nous nous appuyons sur un réseau d‘équipes
compétentes, mobilisées pour accompagner nos projets et le développement
de nos différentes activités. Renforcer les expertises, favoriser l’évolution,
motiver la progression, lutter contre les discriminations sont autant de volets
de la politique menée par l’Opievoy en termes de ressources humaines.
Nos missions trouvent leur sens dans l’assemblage des compétences de tous.
42
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
S’APPUYER SUR
LA RICHESSE
DES RESSOURCES
HUMAINES
NOS EFFECTIFS
L’Opievoy totalise
plus d’une centaine
de métiers différents,
organisés en trois
grands pôles garantissant transversalité et
collaboration étroite de
toutes les directions.
Au 31 décembre 2012,
l’Office comptait :
• 1 006 collaborateurs
(917 CDI et 89 FPT),
dont 428 gardiens
• 18 contrats de
professionnalisation,
et 7 contrats
d’apprentissage
• 51 CDD
RH :
Valoriser
et renforcer
les compétences
L’Opievoy s’assure régulièrement
de disposer de nouvelles compétences
exigées par les évolutions des métiers
du logement social. Si le traitement
des candidatures externes est un
incontournable, nous encourageons
fortement la mobilité interne.
2012 : DES RECRUTEMENTS EXTERNES
Nous avons recruté 170 personnes en 2012 : 73 postes
ont été pourvus en CDI, essentiellement des postes de
gardiens (47, dont 19 via la mobilité interne), de collaborateurs en agence de proximité (responsables de
sites, chargés de clientèle, conseillers sociaux) et de
collaborateurs au siège (responsables de programmes,
collaborateurs financiers et comptables). Les recrutements sont bien répartis entre siège et proximité : 50 %
au siège et 50 % dans les directions territoriales et les
agences. Enfin, une trentaine de jeunes ont occupé des
jobs d’été, tandis que 14 nouveaux contrats en alternance ont été signés à la rentrée 2012.
PRIORITÉ À LA PROMOTION INTERNE
Tous métiers confondus, 33 postes ont été pourvus via
la mobilité interne en 2012, soit plus de 30 % des CDI
vacants. Première étape du processus : lorsqu’un poste
se libère, l’information est diffusée sur l’intranet, via la
rubrique « Mobilité ». Les postulants sont ensuite reçus
par la direction des Ressources humaines afin d’évoquer leur projet professionnel. Un point carrière est
réalisé, c’est-à-dire un bilan des compétences acquises
et de celles à développer. La motivation et le potentiel
des candidats sont également pris en compte. En cas
d’évolution vers un nouveau métier, les collaborateurs
bénéficient d’un parcours d’accompagnement personnalisé pouvant aller jusqu’à 48 jours de formation. Q
HANDICAP :
Proposer
des métiers
sur mesure
Les personnes reconnues travailleurs
handicapés représentent 4,45 %
des effectifs de l’Opievoy, une part
qui progresse régulièrement depuis
2010. Participer aux différents forums
spécialisés nous permet de promouvoir
certains de nos métiers susceptibles
d’être exercés par ces publics.
VALORISER LES MÉTIERS
DE L’OPIEVOY
En 2012, notre équipe recrutement a participé à trois forums spécialisés : le salon Autonomic à Paris, un Handicafé à Saint-Quentin-en-Yvelines, et le forum Emploi
handicap à l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Lors de ces manifestations, l’Opievoy fait connaître ses
activités et noue des premiers contacts avec des candidats qu’il sera ensuite susceptible de recruter.
UNE EMBAUCHE PÉRENNE
CHAQUE ANNÉE
En association avec trois autres bailleurs sociaux, l’Opievoy
a mis en place un partenariat avec l’Ugecam (Union pour
la gestion des établissements des caisses d’assurance
maladie) pour la reconversion des personnes reconnues
handicapées au métier de gardien d’immeuble. Organisée
sur une durée de 10 mois, la formation se déroule sous la
forme d’un contrat de professionnalisation alternant formation théorique et périodes de travail aux côtés d’un gardien confirmé, désigné comme tuteur. Nous procédons à
une embauche pérenne à l’issue de la formation. En 2012,
quatre stagiaires ont obtenu leur diplôme et l’un d’eux a rejoint l’Opievoy dans le cadre d’un CDI. Q
43
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
S’APPUYER SURI
LA RICHESSEI
DES RESSOURCESI
HUMAINESI
44
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
S’APPUYER SUR
FORMATION :
Poursuivre
nos efforts
LA RICHESSE
DES RESSOURCES
HUMAINES
UN NOUVEAU
PORTAIL
INTRANET
Dans le but de favoriser
et de renforcer la
communication et la
transversalité entre
les différentes équipes
du Groupe, nous avons
complètement refondu
notre portail intranet
en 2012. Conçu sur un
mode participatif, l’outil
est désormais plus
accessible, plus intuitif,
et permet une réactivité
dans la communication
interne. Des espaces
collaboratifs sont en
cours d’élaboration et
verront le jour en 2013,
afin de favoriser les
échanges d’informations
des groupes de travail
dédiés.
La formation est une chance,
pour le collaborateur, de s’adapter
aux mutations de son poste ou
de son environnement, et de
développer ses compétences.
La politique de l’Opievoy dans ce
domaine s’organise autour de trois
thèmes : l’adaptation au poste de
travail, l’évolution professionnelle
et la qualité du management.
D
epuis 2010, un effort particulier est fourni par
l’Opievoy en matière de formation des collaborateurs. Cette dynamique nouvelle s’est
encore accentuée en 2012 avec une augmentation
significative du nombre de bénéficiaires : 1 098 sessions de formation ont été suivies par nos salariés au
cours de l’année (contre 566 en 2011), pour un total
de 20 558 heures (contre 14 000 heures en 2011). La
transversalité et les objectifs liés à la RSE sont particulièrement privilégiés.
45
45
RAPPORT
RAPPORT
D’ACTIVITÉ
ET DE
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
DURABLE
OPIEVOY
2012
OPIEVOY 2012
ACCOMPAGNER LES CHANGEMENTS
D’OUTILS INFORMATIQUES
S’APPUYER SURI
S’APPUYER SURI
LA RICHESSEI
LA RICHESSEI
DES RESSOURCESI
DES RESSOURCESI
HUMAINESI
HUMAINESI
Une offre de formation interne « Outils informatiques »
fait désormais partie du parcours d’intégration des
nouveaux arrivants. Dès leur prise de poste, ces derniers suivent un cursus de formation sur les outils
informatiques dont ils auront besoin dans l’exercice
de leur activité. Notre intention est d’étendre cette
formation à l’ensemble des métiers du Groupe, puis
de développer des formations plus approfondies afin
d’affiner les expertises informatiques. Des didacticiels par filière métier sont également proposés sur
le portail intranet et peuvent être consultés par tous
les collaborateurs.
DES FORMATIONS À LA SÉCURITÉ
Conformément à la législation en vigueur, l’Opievoy
prend toutes les mesures nécessaires pour assurer la
sécurité et protéger la santé de chacun. Cette obligation générale fonde la démarche de prévention organisée au sein du Groupe, qui se doit d’agir au travers
d’actions de prévention, de formation et d’information,
ainsi que par la mise en place d’une organisation et de
moyens adaptés. Plusieurs formations sur la sécurité
ont eu lieu en 2012 : habilitation aux travaux en hauteur pour prévenir les risques de chute du personnel
« technique » amené à monter sur les toitures-terrasses
(31 personnes), gestes de nettoyage, bonnes postures
et utilisation des produits d’entretien écolabellisés
(50 personnes), sauvetage et secourisme du travail
(36 personnes), EPI/risques chimiques (30 personnes). CONSOLIDER LES ACQUIS DE L’EXPÉRIENCE
Plusieurs formations « métiers » ont été planifiées sur
le thème de la relation clients internes et externes (personnels liés à l’informatique et à la comptabilité fournisseurs), dans le but d’améliorer les relations avec
les parties prenantes, et donc de faire progresser la
qualité de service. Des sessions ont été proposées aux
nouveaux managers : fondamentaux du management
ou entretien annuel d’évaluation (voir encadré). Enfin,
des formations de deux jours sur la concertation locative ont réuni des collaborateurs de différents services
afin d’organiser le travail en commun. Les sessions se
poursuivront en 2013. DE LA SENSIBILISATION
AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Le développement durable et solidaire, fil rouge du projet d’entreprise de l’Opievoy, a fait l’objet d’une action
de sensibilisation/formation de l’ensemble des quelque
1 000 salariés. La formation s’est déroulée en deux
phases : le tronc commun d’apprentissage s’est achevé en janvier 2012, tandis que les ateliers par métier
étaient programmés jusqu’au mois de juin afin d’engager la réflexion sur les changements concrets envisageables. Les participants bénéficient d’une hotline
pendant 12 mois. Des supports pédagogiques et une
foire aux questions sont également accessibles sur un
site dédié. Q
100 managers
préparés aux EAE
L’entretien annuel d’évaluation (EAE) est un outil capital de management.
Il constitue un moment privilégié d’échange, au cours duquel plusieurs
thèmes sont abordés : la définition des objectifs (individuels, collectifs)
et des moyens à mettre en œuvre, les axes d’amélioration de la performance,
le renforcement des compétences et de la motivation du salarié.
Un module de formation à la conduite des EAE a été conçu à l’intention
des 100 managers de l’Opievoy, qui ont tous été réunis sur deux jours entre
décembre 2011 et janvier 2012. Illustrée par des jeux de rôle et abordant
plusieurs cas de figure, cette formation crée les conditions d’une
appréciation consensuelle et objective de l’action des collaborateurs.
Elle s’inscrit également dans une démarche favorisant la création
d’une culture managériale commune.
46
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
S’APPUYER SUR
LA RICHESSE
DES RESSOURCES
HUMAINES
GARDIENS :
Etre attentif
aux conditions
de travail
Depuis fin 2010, l’Opievoy s’est engagé
dans un programme d’aménagement
des postes de travail des gardiens.
Notre intention est de garantir leurs
conditions de travail au quotidien sans
pour autant augmenter les charges
locatives.
L
e plan d’actions « sécurité-prévention » défini
par le projet d’entreprise de l’Opievoy prévoit
l’amélioration des conditions de travail des
collaborateurs, et notamment des gardiens, exposés
au problème de la pénibilité. Dans une vingtaine de
résidences, des « incapacités matérielles » ont par
exemple été constatées quant à la manipulation des
conteneurs poubelles : les gardiens doivent emprunter des rampes d’accès inclinées pour acheminer
les conteneurs depuis un local situé en sous-sol
jusqu’au lieu de collecte, dans la rue. Pour éviter
d’avoir recours à des prestataires extérieurs, dont le
coût devra être répercuté sur le montant des charges
locatives, l’Opievoy envisage différentes solutions.
À la résidence Jules-Ferry de Juvisy-sur-Orge (91),
des abris de conteneurs ont été construits en extérieur. Dans les cas où ces travaux ne sont techniquement pas réalisables, l’Office envisage de s’équiper
de tracteurs tire-conteneurs, comme ceux testés à
Trappes (78). Q
OBJECTIF 2013 :
46
RAPPORT
D’ACTIVITÉ
OPIEVOY 2012
Renforcer notre réseau
de proximité
47
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
S’APPUYER SURI
LA RICHESSEI
DES RESSOURCESI
HUMAINESI
Avec la mise en place, en janvier 2013,
d’un réseau de proximité optimisé,
l’Opievoy se dote d’une organisation
plus à même d’accompagner son
développement. L’Office entend
ainsi répondre au mieux aux attentes
des élus locaux en offrant davantage
de proximité à ses locataires.
1. LES ANTENNES : sont chargées d’assurer au quotidien la qualité de l’habitat et du cadre de vie ; gèrent
chaque jour les relations de service avec les locataires.
2. LES AGENCES : sont dotées de responsabilités
élargies ; entretiennent le patrimoine et gèrent la mise
en location des logements ; organisent au quotidien
les relations avec les collectivités locales ; assurent la
gestion sociale, la qualité de service et le contrôle des
prestations.
3. LES DIRECTIONS TERRITORIALES : sont les
P
our accompagner le développement de son patrimoine, l’Opievoy met en place une organisation plus adaptée à la réalité du terrain. Nous
conservons un maillage de proximité important avec
20 implantations locales sur le territoire francilien :
3 directions territoriales, 9 agences et 8 antennes. Le
rôle de chacune de ces entités a été redéfini. interlocutrices privilégiées des élus locaux ; pilotent
les projets patrimoniaux et la performance globale du
territoire en termes de qualité de service rendu et de
résultats économiques. Au siège, les services sont repositionnés en support de la nouvelle organisation du
réseau de proximité. Q
49
48
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
Présenter
notre exercice
financier 2012
50
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRÉSENTER
NOTRE EXERCICE
FINANCIER 2012
Le nombre de logements
NOMBRE DE LOGEMENTS EN PROPRIÉTÉ
Situation au 1er janvier
Constructions neuves mises en service
Acquisitions patrimoine occupé (*)
Cessions
Reprises sur amortissements et provisions
2 012
2 011
2 010
2 009
48 457
47 646
40 902
41 080
375
378
153
80
0
585
6 908
-41
-78
-14
-7
Démolitions
-370
-84
-305
-251
Fins de bail
-59
(+ /-) Restructuration
Parc logements en propriété au 31 décembre
5
10
2
48 367
48 457
47 646
40 902
12,8
18,6
Autres produits de gestion courante
5,8
4,1
TOTAL PRODUITS D'EXPLOITATION
295,4
294,3
Achats non stockés
19,8
23,6
CONSOMMATION DE L'EXERCICE
19,8
23,6
Travaux relatifs à l'exploitation
44,2
43,8
Entretien et réparations courants
13,0
13,2
Gros entretien
17,4
17,6
PRÉSENTERI
Autres travaux d'entretien et réparations
1,1
0,9
Primes d'assurances
2,0
1,9
Personnel extérieur à la société
0,8
1,0
Rémunération d'intermédiaires et honoraires
3,8
4,6
Redevances
0,3
0,2
(*) Dont 5582 logements apportés par Orly-Parc lors de la transmission universelle de patrimoine au 31/12
NOMBRE DE LOGEMENTS GÉRÉS
Parc logements en propriété au 31 décembre
Logements gérés pour compte (*)
2 012
2 011
2 010
2 009
48 367
48 457
47 646
40 902
Autres
11,1
10,6
SERVICES EXTÉRIEURS
93,8
93,82
3
3
3
5 735
Total logements gérés
48 370
48 460
47 649
46 637
IMPÔTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILÉS
38,6
37,07
Nombre de logements total
48 370
48 460
47 649
46 637
CHARGES DE PERSONNEL
45,0
44,9
Dotations aux amortissements – immobilisations
57,7
46,5
(*) Dont 5732 logements gérés pour le compte d'Orly-Parc
NOMBRE DE LOGEMENTS ET ÉQUIVALENTS
Nombre de logements au 31 décembre
Foyers : équivalents logements
Nombre d'équivalents logements au 31 décembre
2 012
2 011
2 010
2 009
48 370
48 460
47 649
46 637
1 396
862
932
1 012
49 766
49 322
48 581
47 649
Dotations aux provisions – actif circulant
0,7
2,1
Provisions
8,0
3,5
66,4
52,1
DOTATION AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS
AUTRES CHARGES
TOTAL CHARGES D'EXPLOITATION
Résultat d'exploitation
Le compte de résultat
L’exercice 2012 présente un résultat net bénéficiaire de 14,1 M€, en réduction par rapport à 2011 en raison de :
• la diminution de l’excédent brut d’exploitation, conséquence de l’augmentation des amortissements (25,7 % des
loyers en 2012 contre 21,2 % en 2011) et des intérêts relatifs aux emprunts locatifs finançant la forte activité
d’investissement (10,7 % des loyers en 2012 contre 8,8 % en 2011) ;
• la reprise de provision pour gros entretien de 10,2 M€ effectuée exceptionnellement en 2011, suite à la mise en
place d’un nouveau composant (aménagements intérieurs).
COMPTE DE RÉSULTAT
Récupération des charges locatives
Loyers
Subventions d'exploitation
2012
2011
71,1
72,2
205,3
198,5
0,4
0,9
51
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
3,4
2,2
267,0
253,7
28,4
40,6
Autres intérêts et produits assimilés
4,1
2,1
TOTAL PRODUITS FINANCIERS
4,1
2,1
Dotations aux provisions
1,2
1,7
23,3
18,4
Intérêts et charges assimilés
TOTAL CHARGES FINANCIÈRES
24,5
20,1
-20,4
-18,0
Autres produits exceptionnels
29,8
39,7
TOTAL PRODUITS EXCEPTIONNELS
29,8
39,7
Autres charges exceptionnelles
22,7
22,3
Résultat financier
Dotations aux provisions pour risques et charges
TOTAL CHARGES EXCEPTIONNELLES
Résultat exceptionnel
RÉSULTAT NET
1,1
3,6
23,8
25,9
6,0
13,8
14,1
36,4
NOTRE EXERCICEI
FINANCIER 2012I
52
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRÉSENTER
NOTRE EXERCICE
FINANCIER 2012
LE RÉSULTAT D’EXPLOITATION
3 - L’effort de maintenance du patrimoine
L’Opievoy dégage un solde d’exploitation positif de 24,4 M€, représentant 11,9 % des loyers de l’exercice.
En parallèle de sa politique volontariste de réhabilitation, l’Opievoy a maintenu ses efforts de maintenance du patrimoine : entretien courant, gros entretien, dépenses d’investissement dans le renouvellement des composants.
1 - Les loyers
Une hausse de loyer unique de 1,89 % pour l’année 2012 a été décidée par le conseil d’administration du
13 octobre 2011, en application du plafonnement de l’indice IRL. Le produit total des loyers a quant à lui augmenté
de 3,4 % entre 2011 et 2012, en raison des nouvelles mises en service, soit :
• + 1,3 M€ liés aux mises en service des logements neufs ;
• + 3,8 M€ liés aux augmentations de loyers ;
• + 0,9 M€ liés à l’impact, en année pleine, des acquisitions de patrimoine 2011 ;
• + 0,5 M€ liés à l’augmentation du SLS.
Les charges d’exploitation non récupérables auprès des locataires s’élèvent à 180,7 M€. Elles ont augmenté de
7,9 M€ par rapport à 2011 (+4,6 %).
Évolution
2011/12
2012
2011
2010
2009
-39 161
-38 998
-36 083
-36 742
0,42 %
-8 674
-9 128
-6 946
-5 511
-4,97 %
Entretien courant
-12 757
-12 609
-11 222
-10 334
1,17 %
Gros entretien
-17 393
-17 582
-22 375
-15 755
-1,07 %
Taxes foncières
-26 759
-25 674
-23 649
-22 753
4,23 %
Amortissement
-57 662
-46 522
-44 078
-44 430
23,95 %
-736
-2 111
-3 628
-935
-65,14 %
Charges de personnel
Achats et sous-traitance générale
Provision impayés
Assurances, honoraires et redevances
2012
2011
2010
2009
48 370
48 460
47 649
46 637
NOTRE EXERCICEI
205 281
198 517
191 097
187 172
FINANCIER 2012I
Entretien courant (*)
12 757
12 609
11 222
10 334
Gros entretien
17 393
17 582
22 375
15 755
Total charges d'exploitation d'entretien
30 150
30 191
33 597
26 089
623
623
705
559
Composants en investissement
41 470
41 884
35 717
29 368
Total coûts d'entretien du patrimoine
71 620
72 075
69 314
55 457
Coût d'entretien au logement en €
1 481
1 487
1 455
1 189
PRÉSENTERI
Nombre de logements gérés au 31 décembre
Loyers
Charges d'entretien par logement (en €)
2 - Les charges d’exploitation
ANALYSE DES CHARGES D’EXPLOITATION
NON RÉCUPÉRABLES K€
POLITIQUE D’ENTRETIEN (CHIFFRES EN K€)
-5 158
-5 659
-9 607
-8 513
-8,85 %
Autres dépenses
-12 396
-14 561
-10 510
-9 821
-14,87 %
Total des dépenses
-180 696
-172 844
-168 098
-154 794
4,54%
53
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
(*) entretien courant + petite maintenance courante
4 - Les frais de personnel non récupérables
Les frais de personnel non récupérables sont stables en 2012, représentant 38,9 M€ contre 38,8 M€ en 2011.
CHIFFRES EN K€
2012
Masse salariale récupérable
Masse salariale non récupérable
2011
2010
8 929
8 974
8 720
4 540
38 916
38 763
35 961
36 625
MASSE SALARIALE
EN K€
Masse salariale
non récupérable
Masse salariale
récupérable
38 763
38 916
8 720
8 974
8 929
2010
2011
2012
35 961
36 625
4 540
2009
2009
54
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRÉSENTER
NOTRE EXERCICE
FINANCIER 2012
LE RÉSULTAT FINANCIER
Le résultat financier est directement impacté par la relance de l’activité. Le solde financier augmente de
2,4 M€, en conséquence de l’accroissement de l’activité soutenue en termes d’investissements.
FRAIS ET PRODUITS FINANCIERS (K€)
Frais financiers
Produits financiers
Solde financier
2012
2011
2010
2009
-24 491
-20 088
-17 574
-22 043
4 110
2 090
2 760
5 531
-20 381
-17 998
-14 814
-16 512
L’autofinancement
55
L’autofinancement de l’Opievoy s’élève à 23 M€, soit 11,2 % des loyers, en augmentation par rapport à 2011
(20,1 M€, soit 10 % des loyers). Avec un autofinancement net de 23 M€, l’Office se situe au-dessus de la moyenne
française (médiane 2011 DIS à 7,4 %). L’autofinancement dégagé par l’exploitation permet de poursuivre les objectifs ambitieux du plan à moyen terme en matière de construction neuve et de rénovation urbaine. Cela traduit la
bonne situation financière de l’Office.
AUTOFINANCEMENT NET EN K€
2012
2011
2010
2009
205 281
198 517
191 097
187 172
(+) Résultat net
14 069
36 368
19 936
26 607
(+) Amortissements
58 564
47 535
44 078
44 430
(+/-) Provisions
-6 682
-11 171
5 098
-4 620
(-) Subventions d'investissement
-9 150
-8 688
-8 853
-8 952
1 171
-5 484
-507
-439
57 972
58 560
59 752
57 026
Loyers
LE RÉSULTAT EXCEPTIONNEL
Les éléments exceptionnels résultent principalement :
• des cessions de patrimoine et sorties d’actifs suite aux remplacements de composants ;
• des activités de démolition (sites ANRU) ;
• des subventions CGLLS perçues dans le cadre de l’avenant au Plan de consolidation (ex Orly-Parc) ;
• de l’intégration comptable du produit des subventions d’investissements et de la prise en compte des autres
éléments hors exploitation courante.
(-) Cessions de patrimoine
Capacité d'autofinancement
(-) Intérêts compensateurs
CHARGES ET PRODUITS EXCEPTIONNELS (K€)
2012
2011
2010
-1 171
5 484
507
439
Sur démolitions
4 216
4 874
3 924
3 439
Subventions sur investissements
9 150
8 688
8 853
8 952
841
2 000
650
1 300
-619
-1 292
-1 067
-1 132
Subventions accordées aux associations
-1 249
-1 159
-805
-558
Autres
-1 121
-543
-302
-1 573
10 047
18 052
11 760
10 867
Sur cessions d'immobilisations
Subventions CGLLS
Sur sinistres
Solde des charges et produits exceptionnels
2009
(-) Remboursements d'emprunts
Autofinancement net
En % des loyers
-1 141
-1 697
-2 473
-860
-33 817
-36 721
-35 396
-33 207
23 014
20 142
21 883
22 959
11,21 %
10,15 %
11,45 %
12,27 %
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRÉSENTERI
NOTRE EXERCICEI
FINANCIER 2012I
56
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRÉSENTER
NOTRE EXERCICE
FINANCIER 2012
L’investissement
57
INVESTISSEMENTS
EN M€
Réhabilitations
LES DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Les dépenses consacrées au développement de l’offre nouvelle de logements ont progressé de plus de 47 %
(118,1 M€) par rapport à 2011 (80,3 M€), concrétisant ainsi la relance de la construction neuve demandée par le
conseil d’administration de l’Office.
INVESTISSEMENTS EN M€
2012
2011
2010
2009
Immobilisations incorporelles
1,3
1,7
0,9
0,6
2,5
8,9
9,1
3,8
Constructions neuves
38,9
25,3
29,1
11,4
VEFA
76,7
46,1
12,2
13,2
118,1
80,3
50,4
28,4
Remplacements
de composants
41,4
41,9
35,7
29,4
Réhabilitations et
résidentialisations
73,6
108,3
41,7
11,6
Développement
Terrains
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
Développement
150,2
118,1
Acquisitions
et conventionnement
115
PRÉSENTERI
NOTRE EXERCICEI
Autres
investissements
80,3
FINANCIER 2012I
77,4
63,4
55,6
50,4
Sous-total développement
Entretien
Sous-total entretien
patrimoine
28,4
6,9
0
115
150,2
77,4
41
0
63,4
55,6
0,2
Bâtiments administratifs
0,1
0,1
0,6
0
Acomptes
0,5
3,9
1,7
1,5
Autres immobilisations corporelles
0,3
0,6
0,4
0,4
Immobilisations financières
0,5
0,6
1,9
0,8
235,8
300,8
188,9
72,9
Acquisitions et conventionnement
41
5,5
2,7
0,2
2012
2011
2010
2009
235,8 M€
300,8 M€
188,9 M€
72,9 M€
3,3
L’ÉVOLUTION DES DETTES FINANCIÈRES
Total investissements de l’exercice
ÉVOLUTION DES DETTES FINANCIÈRES EN M€
2012
2011
2010
2009
Emprunts CDC
658,1
507,3
392,1
398,2
Participation à l'effort de construction
Autres emprunts
Dépôts de garantie des locataires
Autres dettes financières
Intérêts courus / compensateurs
Montant des réalisations d'emprunts de l'exercice
88,5
88,9
88,0
86,2
206,6
144,1
126,2
128,9
14,7
14,4
13,5
13,3
4,0
4,2
4,5
22,1
19,3
17,0
17,4
22,6
991,1
776,8
641,7
671,3
2012
2011
2010
2009
250,3
173,7
30,9
50,3
L’ÉVOLUTION DE LA DETTE À LONG TERME
L’ÉVOLUTION DE LA STRUCTURE FINANCIÈRE
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
Au 31 décembre 2012, les emprunts ont atteint 957 M€, contre 745 M€ fin 2011, soit une augmentation de 28 %.
367 M€ d’emprunts ont été contractés en 2012 et 250,3 M€ ont été mobilisés.
En raison des emprunts mobilisés en 2012, le fonds de roulement de 89,3 M€ a dépassé le niveau de 2010 (84,2 M€).
Les dettes à moins d’un an ont progressé de 65,6 M€ afin de différer le recours aux emprunts à long terme, et ainsi
limiter l’exposition au risque de prélèvement sur le potentiel comptable net.
PRÉSENTER
En 2012, la Banque de France a attribué à l’Opievoy la note « B3+ ». Cette cotation est réalisée pour les entreprises
françaises afin d’évaluer leur capacité financière à rembourser leurs crédits à un horizon de trois ans. Elle se
compose d’une cote d’activité (« B ») et d’une cote de crédit (« 3+ »). La cote « B » indique que l’Opievoy a réalisé un
chiffre d’affaires supérieur à 150 M€. La note « 3+ » signifie que nous disposons d’une « très forte capacité à honorer nos engagements financiers ». Elle vient en deuxième position sur une échelle de santé financière comportant
13 degrés. La cotation « B3+ » reconnaît donc notre très bonne santé financière ainsi que notre capacité à honorer
l’ensemble de nos engagements financiers sur les trois années à venir.
58
NOTRE EXERCICE
FINANCIER 2012
La notation financière de l’Opievoy
ÉVOLUTION STRUCTURE
BILANTIELLE EN M€
EMPLOIS
2012
2011
2010
2009
2008
-1 421,4
-1 250,7
-1 004,7
-865,8
-838,3
513,2
486,7
424,0
371,9
322,5
25,6
29,4
40,7
38,5
39,3
991,1
776,8
641,7
671,2
655,3
RESSOURCES
Capitaux propres
Provisions
Dettes financières
Intérêts compensateurs
-5,7
-6,8
-8,5
-11,0
-11,7
Intérêts courus
-13,5
-10,2
-8,9
-11,6
-11,3
FONDS DE ROULEMENT
89,3
25,2
84,2
193,3
155,7
Provisions
-25,6
-29,4
-40,7
-38,5
-39,3
Dépôts de garantie
-14,7
-14,4
-13,5
-13,3
-12,6
POTENTIEL COMPTABLE BRUT
Dettes à moins d'un an
POTENTIEL COMPTABLE NET
49,0
-18,5
30,1
141,5
103,8
-102,4
-36,8
-39,1
-37,6
-35,0
-53,4
-55,3
-9,0
103,9
68,8
59
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRÉSENTERI
NOTRE EXERCICEI
FINANCIER 2012I
LA GESTION DE LA TRÉSORERIE
L’optimisation de la gestion de la trésorerie a été poursuivie en 2012 par un arbitrage permanent entre le coût des
ressources à long terme – en moyenne à 2,85 % – et le taux des crédits à court terme, de 1,47 %. Ainsi, une enveloppe globale de ligne de crédit de 100M€ maximum a été mobilisée. L’économie des frais financiers en résultant
est estimée à 1,4 M€ en 2012. L’utilisation de la ligne de crédit à court terme a permis de différer la mobilisation de
142 M€ d’emprunts à fin 2012. Les prêts à long terme, en attente de garantie des collectivités, s’élèvent à 125 M€
à fin 2012.
60
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
PRÉSENTER
NOTRE EXERCICE
Le bilan
Le total net du bilan s’élève à 1 603,6 M€ en 2012, contre 1 436,3 M€ en 2011. L’actif immobilisé représente 88,6%
du total. Les capitaux propres (y compris les réserves et les subventions d’investissement) s’élèvent à 513,2 M€ : ils
augmentent de 5,4 % par rapport à 2011.
FINANCIER 2012
PASSIF
2012
2011
Dotations et réserves
253,5
217,2
Subventions d'investissement
245,6
233,1
Résultat de l'exercice
14,1
36,4
Total capitaux propres
513,2
486,7
NOTRE EXERCICEI
FINANCIER 2012I
PRÉSENTERI
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2012 EN M€
ACTIF
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles en cours
Immobilisations financières
2012
2011
3,2
2,9
1 127,5
1042,6
288,2
203,1
2,5
2,0
25,6
29,3
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
864,7
652,4
Emprunts et dettes financières divers
111,7
110,1
Dépôts de garantie reçus
14,7
14,3
Dettes fournisseurs
26,9
39,9
Dettes fiscales et sociales
Autres dettes
Total actif immobilisé
1 421,4
1 250,6
135,1
145,7
Total dettes
Créances d'exploitation
Comptes de régularisation
Autres créances
0,9
Disponibilités
Total actif circulant
Comptes de régularisation
TOTAL DE L'ACTIF
1,8
3,6
30,9
90,0
1 050,7
910,3
14,1
10,0
1 603,6
1 436,3
0,8
TOTAL DU PASSIF
Valeurs mobilières de placement
8,0
9,8
32,5
22,6
176,5
178,9
5,7
6,8
1 603,6
1 436,3
61
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
62
RAPPORT
RAPPORT
D’ACTIVITÉ
ET
D’ACTIVITÉ
ET DE
DE
DÉVELOPPEMENT
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
DURABLE
OPIEVOY
2012
OPIEVOY 2012
S’APPUYER SUR
LA RICHESSE
DES RESSOURCES
HUMAINES
62
RAPPORT
D’ACTIVITÉ
OPIEVOY 2012
63
62
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
RAPPORT
D’ACTIVITÉ
OPIEVOY 2012
Quantifier
nos actions RSE
S’APPUYER SURI
LA RICHESSEI
DES RESSOURCESI
Afin de permettre à toutes les organisations – quels que soient leur taille,
leur secteur ou leur localisation – d’exposer clairement leur démarche en termes
de développement durable, il était indispensable de disposer, à échelle mondiale,
d’un ensemble de concepts partagés, d’un langage cohérent et d’un même système
de mesure. C’est là tout l’objet de la GRI (Global Reporting Initiative), qui offre
un cadre fiable et crédible autorisant le reporting des actions de Responsabilité
sociétale de l’entreprise (RSE). Ces indicateurs compilent santé financière et
développement durable : économies d’énergies, données sociales en interne,
responsabilités du produit immobilier sur le locataire, ou santé et sécurité.
HUMAINESI
64
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
L’activité
Unité
GRI
G3.11
Voir
page
199 785
206 077
EC1
59
199 785
206 077
EC1
59
SO
EC1
59
2008
175 053
189 004
192 385
k€
151 408
164 178
167 534
23 645
24 826
24 851
SO
Groupe Opievoy
2009
2012
Unité
2010
2011
QUANTIFIER
NOS ACTIONS
Chiffre d'affaires*
RSE
Opievoy
Orly-Parc
Taux des subventions
reçues sur les
investissements
réalisés
État – Sur opérations
ANRU
%
6,49
9,11
13,32
21,32
2,3
EC4
54
Collectivités locales –
Sur ensemble des
investissements
%
11,10
8,33
7,63
6,27
7,8
EC4
54
*Le compte 703 – récupération des charges locatives – n’est pas pris en compte dans le chiffre d’affaires.
Emplois spécifiques
(CIE, CI-RMA, contrats
d'apprentissage, contrats
de professionnalisation,
contrats d'avenir…)
Travailleurs extérieurs
L’environnement
Unité
Énergie économisée grâce
à l'efficacité énergétique
liée aux investissements
techniques réalisés
Dispositif CEE
2008
GWh
cumac 2
69
2009
85
2010
2011
56
82
2012
141
GRI
G3.11
EN5
Voir
page
2008
2009
2010
2011
2012
GRI
G3.11
Voir
page
LA1
42
Contrats aidés (contrat
d'avenir, contrat
d'accompagnement
dans l'emploi,
contrat de
professionnalisation)
au 31 décembre
Nombre
Contrats
d'apprentissage
conclus dans l'année
Nombre
7
17
7
10
4
LA1
42
Nombre de stagiaires
présents dans l'année
(rémunérés et non
rémunérés)
Nombre
101
73
136
142
201
LA1
42
Nombre moyen
mensuel de
travailleurs
extérieurs
Moyenne
10
6
13
16
10
LA1
42
19
23
17
27
18
QUANTIFIERI
NOS ACTIONSI
RSEI
LA FORMATION
20
Total
Unité
2008
2009
2010
2011
2012
GRI
G3.11
Voir
page
Nombre
298
553
591
1270
1098
LA10
44
Employés, ouvriers,
gardiens, personnel
de service
206
370
341
340
537
LA10
44
Les données sociales
Agents de maîtrise
36
78
100
234
264
LA10
44
Cadres
56
105
150
696
297
LA10
44
L’EMPLOI
Total
3 359
12 111
18 901
12 882
20 571
LA10
44
Employés, ouvriers,
gardiens, personnel
de service
1 925
4 743
5 973
3 768
7 800
LA10
44
Agents de maîtrise
540
3 960
2 108
2 306
4 573
LA10
44
Cadres
894
3 408
10 820
6 808
8 198
LA10
44
Nombre de personnes
formées
Effectif total au
31 décembre de l'année
considérée
Salariés sous contrat
CDI OPH, agents de
la fonction publique
territoriale, contrats
de droit public présents
et rémunérés. Par zones
géographiques
Total
2008
2009
2010
2011
2012
GRI
G3.11
Voir
page
Nombre
870
906
933
1020
1006
LA1
42
Siège
Nombre
255
299
310
334
329
LA1
42
Directions régionales
Nombre
Nord :
23
Ouest :
19
Sud : 24
Nord :
26
Ouest :
19
Sud : 28
Nord :
28
Ouest :
21
Sud : 28
Nord :
27
Ouest :
21
Sud : 24
Nord :
25
Ouest :
20
Sud : 20
LA1
LA1
LA1
42
Nombre
Nord :
166
Ouest :
191
Sud :
192
Nord :
165
Ouest :
213
Sud :
156
Nord :
172
Ouest :
213
Sud :
161
Nord :
192
Ouest :
231
Sud :
191
Nord :
193
Ouest :
229
Sud :
190
LA1
LA1
LA1
42
870
906
933
1020
1006
LA1
42
Agences/Antennes
Ventilation des effectifs
par type de contrat de
travail
Unité
CDI - FPT - Contrats
de droit public
Nombre
CDD (hors contrat
d'apprentissage et
contrats aidés)
Nombre
Ventilation du volume
annuel de formation
par catégorie de salariés
Nombre
LE DÉVELOPPEMENT DES COLLABORATEURS
Personnes ayant eu
un entretien annuel
d'évaluation (EAE)*
Unité
2008
2009
2010
2011
2012
GRI
G3.11
Voir
page
%
n.d.
72
95
85
79
LA4
45
Taux de retour des
EAE à la DRH CDI
présents et rémunérés
au 31 décembre de
l'année considérée
(statut OPH et FPT)
* Tous les salariés sont couverts par une convention collective. L’indicateur le plus pertinent choisi pour traduire un état de relations entre la direction et les salariés
au sens de LA4 est pour l’Opievoy la couverture des entretiens annuels d’évaluation.
87
49
36
41
51
LA1
42
1
GRI G3.1 : lignes directrices pour le reporting de développement durable. 2 GWh cumac : GWh cumulés et actualisés.
1. GRI G3.1 : lignes directrices pour le reporting de développement durable. 2. GWh cumac : GWh cumulés et actualisés.
65
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
1. GRI G3.1 : lignes directrices pour le reporting de développement durable.
66
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
QUANTIFIER
NOS ACTIONS
RSE
La santé et la sécurité
La responsabilité du fait des produits
Unité
2008
2009
2010
2011
2012
GRI
G3.11
Voir
page
Nombre
1987
1962
1704
3313
1164
LA7
44
Unité
Absences liées aux
maladies professionnelles,
accidents du travail
et de trajet
Nombre
de journées
d'absence
Part des absences
liées aux maladies
professionnelles,
aux accidents
du travail
Maladies
professionnelles
%
1,90
1,37
0,04
0,44
5,50
LA7
44
Accidents
du travail
%
15,42
17,96
14,49
15,50
94,50
LA7
44
Nombre
42
72
65
58
61
LA7
44
Nombre
16,5
28,5
25,2
20,8
24,5
LA7
44
Nombre d’accidents
du travail et de trajet
avec arrêt
Taux de fréquence
accidents du travail
et de trajet
Nombre d'accidents
du travail et de trajet
avec arrêt pour
1 million d'heures
d'exposition
L’économie (impact induit sur l’économie locale)
LE MONTANT DES INVESTISSEMENTS RÉALISÉS – LES LOGEMENTS SOCIAUX FRANCILIENS
Développement
Terrains, constructions
neuves, VEFA
Entretien
Remplacement
de composants,
réhabilitation et
résidentialisation
Unité
2008
2009
2010
2011
2012
GRI
G3.11
M€
16,9
28,4
50,4
80,3
118,6
SO1
M€
36,7
67
(protection et satisfaction des locataires)
42,5
79,1
150,2
115
SO1
Voir
page
16
22
2008
2009
2010
2011
2012
GRI
G3.11
Voir
page
Étapes du cycle de vie où sont évalués, en vue de leur amélioration, les impacts des produits et des services sur la santé
et la sécurité ; pourcentage de catégories de produits et de services significatives soumises à ces procédures.
Opérations
de constructions
engagées dans une
démarche de certification
CERQUAL Habitat et
Environnement*
Opérations sur les
réhabilitations engagées
dans une démarche de
certification CERQUAL
Patrimoine certifiées
a minima « Patrimoine
Habitat »*
Types d'informations sur
les produits et les services
requis par les procédures ;
pourcentage de produits
et de services significatifs
soumis à ces exigences
d'informations : exigences
légales et contractuelles
lors de mise en location
des logements
Résultats des enquêtes
de satisfaction menées
auprès des locataires
Unité
2008
2009
2010
2011
2012
GRI
G3.11
Voir
page
Développement
Terrains, constructions
neuves, VEFA
%
31,50
40,10
38,90
34,80
50,8
SO1
16
Entretien
Remplacement
de composants,
réhabilitation et
résidentialisation
%
68,50
59,90
61,10
65,20
49,2
SO1
22
QUANTIFIERI
NOS ACTIONSI
RSEI
BBC
%
n.d.
n.d.
9
26,80
59,20
PR1
20
THPE
%
n.d.
n.d.
39,30
39,10
21,20
PR1
20
HPE
%
n.d.
n.d.
47,70
29,20
19,60
PR1
20
Label CERQUAL
%
n.d.
n.d.
96,10
95,10
100
PR1
20
Patrimoine Habitat
%
n.d.
n.d.
94,80
63
91
PR1
22
Patrimoine Habitat
et Environnement
%
n.d.
n.d.
5,20
57
9
PR1
22
Label CERQUAL
%
n.d.
n.d.
100
97
100
PR1
22
Contrat de location à
usage d'habitation :
conditions générales
particulières**
%
100
100
100
100
100
PR1
29
Satisfaction globale
des locataires
%
78,20
75,10
75,60
73,10
77,70
PR1
11
Niveau de prescription
(recommandation de
l'Opievoy à un proche)
%
80,20
79
79,30
78,20
77,20
PR1
11
1. GRI G3.1 : lignes directrices pour le reporting de développement durable.
LA PART DES INVESTISSEMENTS RÉALISÉS – LOGEMENTS SOCIAUX FRANCILIENS
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
* Opérations livrées et démarrées (OS délivrée) dans l’année considérée.
** Contrat de bail : conditions générales et particulières/ règlement intérieur/ décompte de surface (corrigée ou utile)/ Diagnostic de performance énergétique (DPE)/
état des risques naturels et technologiques/ état des lieux d’entrée. Puis, en fonction des situations, pièces à joindre également : constat de risque d’exposition au plomb
(immeubles construits avant 1949)/ extrait du règlement de copropriété relatif à la destination de l’immeuble/ jouissance et usage des parties communes et privatives/
quote-part attenante au lot loué de chacune des catégories de charges/ copie de l’accord collectif local éventuel conclu sur la résidence/ copie du Dossier de consultation
des locataires (DCL) si programme de réhabilitation approuvé/ garantie éventuelle de loyer (Locapass/FSL).
68
RAPPORT
D’ACTIVITÉ ET DE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
OPIEVOY 2012
LES PERSPECTIVES
Confirmer nos orientations
stratégiques 2013-2015
CONSOLIDER NOS ACQUIS
Il s’agit désormais pour l’Opievoy de consolider ses acquis, d’en tirer tous les bénéfices attendus en termes de
performances économiques, et de répondre à l’ensemble
des engagements pris avec les territoires et d’améliorer
de manière continue la qualité des services rendus aux
locataires.
DÉPLOYER NOTRE NOUVELLE
ORGANISATION
L’enjeu principal pour l’année 2013 consiste prioritairement à installer l’équilibre et l’efficacité de la
nouvelle organisation du réseau de proximité. D’importants moyens d’accompagnement ont été programmés dans ce sens, à commencer par un effort
d’investissement exceptionnel pour la formation des
collaborateurs. Le SMI doit, pour sa part, entrer dans
sa phase pratique d’appropriation par l’ensemble
des directions, qui pourront ainsi assurer le pilotage
et le suivi, précis et partagés, de leurs plans d’actions respectifs.
NOS QUATRE AXES STRATÉGIQUES
Le développement
• Penser globalement les stratégies d’investissement,
de gestion locative et financière.
• Innover pour concevoir le logement du futur,
expérimenter les innovations techniques.
• Garantir durablement les équilibres financiers.
L’organisation
Donner sa maturité à la nouvelle organisation
transversale déployée depuis le mois de janvier,
du terrain jusqu’au siège.
Le management
Renforcer notre efficacité en adossant notre
management à tous les niveaux sur trois valeurs :
responsabilité, solidarité, exemplarité.
Le pilotage
Mettre en place un système unique d’indicateurs
de l’activité de l’Office.
ASSURER UN DÉVELOPPEMENT ÉQUILIBRÉ
SOCIALEMENT ET ÉCONOMIQUEMENT
NOS CINQ PRINCIPES D’ACTION
Le désengagement des départements du Val-d’Oise et
des Yvelines en termes de garanties d’emprunts et de
droits à construire devra être compensé. Des territoires
« partenaires » seront définis autour de nos agences
pour renforcer les liens contractuels avec les agglomérations et les collecteurs d’Action Logement.
La responsabilité
Fondée sur l’engagement et la rigueur professionnelle
de chacun, au service de l’intérêt général.
ORIENTATIONS STRATÉGIQUES 2013-2015
L’ambition de l’Opievoy est réaffirmée : être un bailleur
social de référence, innovant, et partenaire privilégié
des territoires. Quatre axes stratégiques et cinq priorités d’action ont été définis, permettant à l’ensemble
des directions d’animer collectivement leurs plans
d’actions, en s’appuyant largement sur le SMI pour le
contrôle et le suivi des activités ainsi que le partage des
données et des objectifs. Q
Le dialogue et la transversalité
Un enjeu fondamental pour créer du lien entre
nos métiers et donner sa cohérence à un organisme
tel que le nôtre.
Le partage des ambitions
Pour mieux développer les synergies et l’efficacité
collective.
L’amélioration continue
À travers notre système de management intégrant
la qualité, la sécurité, l’environnement mais aussi
notre responsabilité sociale.
Le contrôle et le suivi
De tout ce que nous faisons en interne ou en externe
avec nos prestataires.
Opievoy : 145-147, rue Yves-Le-Coz, RP 1124, 78011 Versailles CEDEX • Site Internet : www.opievoy.fr • Tél. : 01 30 84 23 00
• Conception, rédaction, mise en pages : agence
avec les services de l’Opievoy • Crédits photos : Vincent Krieger :
pages 0/2/3/4/12/17/20/28/31/33 ; Frédéric Achdou : pages 6/7/14/15/16/21/34/36/47/62 ; Ivan Mathie : pages 4/25/35/40 ; Jean Larive :
pages 5/16 ; David Templier : page 11 ; Didier Raux : page 13 ; Opievoy/SL : pages 4/26/27/32/46 ; Teymour/JC Attal : pages 44/45 ;
AAU Mastrandreas : pages 18/19 ; Thinkstock ; Fotolia • Impression : vpv prod/Gilbert Clarey imprimeur • Dépôt légal : juillet 2013
www.opievoy.fr

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