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Rapport d’activité et de développement durable 2012 La vi(ll)e en commun Sommaire L’OPIEVOY : BAILLEUR SOCIAL DE RÉFÉRENCE 90 ans d’expertise en logement social p. 01 L’OPIEVOY p. 02 LES ÉDITORIAUX p. 04 LES FAITS MARQUANTS 2012 p. 06 ÊTRE UN ACTEUR RESPONSABLE ET SOLIDAIRE p. 14 1 certification ISO 9001 renouvelée depuis 13 ans 49 939 logements gérés, dont 1 569 chambres foyers dans 191 communes des 8 départements d’Île-de-France 180 000 Franciliens et Franciliennes logés 42 % du parc immobilier implantés en Zone urbaine sensible (ZUS) DÉVELOPPER UN PATRIMOINE DURABLE p. 28 PRENDRE EN COMPTE LES ATTENTES DE NOS LOCATAIRES p. 40 S’APPUYER SUR LA RICHESSE DES RESSOURCES HUMAINES p. 48 PRÉSENTER NOTRE EXERCICE FINANCIER 2012 p. 62 QUANTIFIER NOS ACTIONS RSE 2012 : L’ANNÉE DES GRANDS PROJETS 77,7 % de nos locataires satisfaits 22 projets de rénovation urbaine en partenariat avec l’ANRU 68 375 logements neufs livrés LES PERSPECTIVES 2 760 logements réhabilités p. 718 logements résidentialisés 2 056 logements en cours de construction, dont 842 en résidences étudiants et sociales LES ADMINISTRATEURS MEMBRES DU BUREAU LES ADMINISTRATEURS ÉLUS PAR LES LOCATAIRES Catherine Bellocq, administratrice désignée par les caisses d’allocations familiales de l’Essonne (91), du Val-d’Oise (95) et des Yvelines (78), présidente de la caisse d’allocations familiales des Yvelines. Taïeb Abdelaziz (Action pour tous) Christiane Chauvet-Jacquet, administratrice désignée par l’Union départementale des associations familiales, vice-présidente de la Caisse d’allocations familiales du Val-d’Oise (95) LA DIRECTION GÉNÉRALE LES VICEPRÉSIDENTS Serge Aguilar, directeur général Raoul Journo, 1er viceprésident du conseil d’administration de l’Opievoy, administrateur désigné au titre des organisations syndicales les plus représentatives du département du siège (CFDT) Christine Nassiet-David, directrice générale adjointe, pôle Gestion, Habitat et Territoires Christophe Foy, directeur général adjoint, pôle Développement patrimoine LE PRÉSIDENT Romain Colas, président du conseil d’administration de l’Opievoy, vice-président du conseil général de l’Essonne, maire de Boussy-Saint-Antoine (91) Danièle Larcher, 2nde vice-présidente du conseil d’administration de l’Opievoy, administratrice désignée au titre des associations dont l’un des objets est l’insertion ou le logement des personnes défavorisées (association Le Lien Yvelinois) Guy Mainière, administrateur représentant les locataires (amicale de la Croix Ferrée) Simone Mathieu, administratrice désignée par le conseil général de l’Essonne, maire de Viry-Châtillon (91) LES ADMINISTRATEURS DÉSIGNÉS PAR LES CONSEILS GÉNÉRAUX Rodolphe Jacottin (Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie) Jean-Claude Poisson (Confédération nationale du logement) Loïc Romé (amicale de la Croix Ferrée) LES ADMINISTRATEURS PROPOSÉS PAR DES ORGANISMES PARTENAIRES Jean-Albert Amoros, directeur départemental de Procilia Yvelines (Action Logement) Aïssatou Sissoko, directrice de l’Association des femmes africaines du Val-d’Oise Mohamed Boulkour (CGT) YVELINES : Annette Peulvast-Bergeal, personne qualifiée ESSONNE : Daniel Capdeville, personne qualifiée Étienne Chaufour, conseiller général de l’Essonne, maire de Juvisy-sur-Orge (91) LES ADMINISTRATEURS DÉMISSIONNAIRES EN 2012 Michel Vialay, président, représentant le département des Yvelines Lionel Georgin, 1er viceprésident, représentant le département du Val-d’Oise Xavier Péricat, conseiller général représentant le département du Val-d’Oise Jean-François Raynal, conseiller général représentant le département des Yvelines Philippe Cousin, personnalité qualifiée représentant le département du Val-d’Oise Jean-Michel Royo, personnalité qualifiée représentant le département des Yvelines Patrick Barbe, personnalité qualifiée représentant le département du Val-d’Oise P remier office public de l’habitat de la couronne parisienne, deuxième OPH français, le groupe Opievoy loge près de 180 000 Franciliens et Franciliennes. Nous gérons au quotidien près de 50 000 logements sociaux, répartis dans 600 résidences. Notre champ d’action concerne tous les territoires d’Île-de-France, avec une implantation de notre patrimoine dans huit départements. Partenaire privilégié de l’État et des collectivités territoriales, nous participons activement à la mise en œuvre des politiques de logement social. Près de 1 000 collaborateurs, dont 700 affectés à notre réseau de proximité, se mobilisent chaque jour pour déployer une offre locative sociale de qualité, adaptée aux besoins de nos locataires et aux normes durables. En ce sens, notre responsabilité est de garantir l’équilibre entre développement social et développement économique, pour tous et dans tous les territoires. Notre intervention dans 191 communes franciliennes est déterminée par un seul objectif : fournir à nos locataires une qualité de service en amélioration continue, pour un logement social créateur de mieux vivre ensemble. Jean-Luc Duchemin, personne qualifiée À l’issue de la séance du 22 novembre 2012, sept administrateurs ont démissionné du conseil d’administration. LE GROUPE OPIEVOY, PARTENAIRE PRIVILÉGIÉ DES TERRITOIRES En accord avec M. le Préfet des Yvelines, le conseil d’administration, réuni le 17 décembre 2012 sur convocation de son 2nd viceprésident, a procédé à l’élection de son nouveau président et modifié la composition du Bureau. 01 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 L’OPIEVOYI TÉMOIGNAGE DE : 02 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 INTERVIEW DE : Romain Colas, président de l’Opievoy Serge Aguilar, directeur général de l’Opievoy LES ÉDITORIAUX 03 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 LES ÉDITORIAUXI Une logique de consolidation et de développement de la performance, au service des locataires et des territoires. P our le groupe Opievoy, l’année 2012 a marqué l’aboutissement d’un projet d’entreprise conduit sur trois ans. Ce dernier a permis à l’Office de renforcer sa capacité à répondre à la diversité des besoins des territoires franciliens en matière de logement social tout en améliorant la qualité de sa gestion locative. Je partage avec l’ensemble des membres du conseil d’administration la fierté de piloter un bailleur social, responsable et solidaire, engagé au service des locataires et des projets urbains portés par les décideurs locaux. Je souhaite d’ailleurs chaleureusement saluer ces administrateurs qui ont été animés, au cours des derniers mois, par la volonté de servir l’Office et l’intérêt général. Les 4,6 points gagnés dans l’enquête de satisfaction conduite auprès de nos résidents, mais aussi le volume de production neuve, de réhabilitations du patrimoine ou encore des projets de renouvellement urbain : ces résultats témoignent concrètement de l’engagement de l’Opievoy. Ses 1 000 collaborateurs ont été les acteurs mobilisés de ce travail de qualité, sous la responsabilité de la direction générale. Je tiens à les en remercier chaleureusement. Résolument tourné vers l’avenir, l’Opievoy se place désormais dans une logique de consolidation et de développement de la performance, prenant pleinement en compte le contexte nouveau dans lequel évolue le mouvement Hlm, alors même que l’État attend – à raison – qu’il contribue à résoudre la crise du logement. C’est donc dans le respect de trois axes fondamentaux que l’Opievoy entend se projeter dans les prochaines années : l’exemplarité de la gestion locative et de la qualité de service ; la production d’une offre nouvelle afin de contribuer à l’effort national pour le logement ; la capacité à apporter des réponses pertinentes et innovantes aux besoins des territoires en partenariat étroit avec les élus locaux. À ce titre, je tiens particulièrement à la qualité du lien qui doit exister entre l’Office et les élu(e)s. Celles et ceux bien sûr des trois départements de rattachement que sont l’Essonne, les Yvelines et le Val-d’Oise ; mais aussi les représentant(e)s de l’ensemble des collectivités de la région francilienne. Q Comment qualifieriez-vous l’année 2012 ? Serge Aguilar – 2012 aura été une année riche et dense, qui marque la fin d’un cycle de trois ans, durant lequel l’Opievoy a beaucoup avancé. L’événement phare en est l’achèvement du projet d’entreprise qui, en 74 actions abouties sur les 83 programmées, a posé les bases de notre reconstruction. L’Opievoy, premier OPH de la couronne parisienne et deuxième français, est pleinement en ordre de marche pour assumer sa mission d’intérêt général au service des locataires et des territoires. C’est pourquoi je suis très honoré de la confiance que m’a témoignée le conseil d’administration en me nommant directeur général de l’Office en décembre, dans un contexte perturbé par la démission d’un certain nombre d’administrateurs. La mission qui m’a été donnée est claire : assurer le fonctionnement normal de l’Office, dans la poursuite de sa dynamique d’amélioration continue. Vous affirmez que l’Opievoy est « en ordre de marche », c’est-à-dire ? SA – Nous avons, en 2012, parachevé le projet d’entreprise en travaillant toute l’année sur l’optimisation de notre réseau de proximité, et en accompagnant ce changement par la réorganisation des services du siège. Ce projet, lancé le 7 janvier dernier, est de très grande envergure. À terme, il permettra d’être réactif à tous les niveaux et d’améliorer notre performance économique. Car seule cette dernière peut, dans le contexte de crise actuel, nous assurer la marge de manœuvre nécessaire pour continuer à développer une offre de logement social de qualité. C’est également dans ce sens que nous avons achevé en 2012 la mise en place de notre Système de management intégrant la qualité (SMI), un outil particulièrement efficace pour piloter de façon cohérente tous les leviers de performance. Justement, que pouvez-vous plus précisément dire de la situation financière de l’Opievoy, dans ce contexte économique incertain ? SA – Trois organismes ont, en 2012, confirmé que la situation financière de l’Opievoy est saine : la Banque de France, qui a renouvelé sa note B3+ pour la seconde année consécutive, ainsi que la Chambre régionale des comptes et la Fédération française des OPH, qui ont toutes les deux procédé à un audit. Notre annuité de remboursement des emprunts est très significative, car elle se situe aujourd’hui à neuf points en dessous de la moyenne des offices français. Cela dit, le contexte actuel conjugue d’un côté une augmentation massive de la demande de logements, et de l’autre la réduction des sources de financements. Cette situation impose à l’Opievoy une double exigence : assurer une gestion d’autant plus fine de ses comptes (nos investissements ont été multipliés par quatre depuis 2010) et revisiter la feuille de route pour les années à venir, sachant qu’il n’est pas pour autant question de cesser d’investir. La crise du logement, qui est particulièrement aiguë en Île-de-France, ne le permet pas. Le PMT (Plan financier à moyen terme) et le PSP (Plan stratégique du patrimoine) ont été retravaillés en conséquence ces derniers mois. Qui dit fin d’un cycle dit lancement d’un nouveau cycle. Le conseil d’administration vous a demandé de l’inscrire dans la continuité… SA – Notre ambition reste la même, nous réaffirmons ce que nous voulons être : un acteur de référence du logement social en Île-de-France, innovant, partenaire privilégié des territoires. Pour y parvenir, nous disposons d’un atout déterminant : nos 1 000 collaborateurs, animés par les mêmes valeurs d’intérêt général, de qualité de service, d’utilité sociale… Notre autre grande force réside dans notre ancrage territorial, au cœur de 191 communes, dans tous les départements franciliens. Notre réseau de proximité s’y déploie désormais grâce à nos huit antennes et à nos neuf agences, dans trois directions territoriales. Nos orientations stratégiques 2013-2015, déclinées en quatre axes stratégiques et cinq principes d’action, viendront guider le travail de toutes nos équipes. Qu’est-ce que les locataires et les élus des territoires peuvent attendre en 2013 ? Le sens de notre mission est de favoriser les cohésions sociale et urbaine. C’est pourquoi nous répondons assurément aux personnes les plus modestes qui peinent à se loger sur le marché privé, en adaptant et diversifiant notre offre. La résidence que nous avons livrée en 2012 pour les gens du voyage à Brétigny-sur-Orge en est un beau symbole. C’est aussi la raison pour laquelle nous sommes investis dans 22 projets de renouvellement urbain, et dans de nombreux quartiers où nous développons le lien social, en partenariat avec les communes. Avec l’achèvement de la plupart de ces programmes, nous nous concentrons désormais sur la gestion de proximité. Ce sont tous ces engagements qui font de nous un bailleur avant tout « social ». Q 04 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 Les faits marquants 2012 05 LES FAITS MARQUANTS 2012 06 05 Première certification Qualitel BBC Effinergie Les excellentes performances énergétiques et acoustiques de la résidence de Saint-Germain-lès-Corbeil (91) ont été certifiées Qualitel BBC Effinergie et Habitat & Environnement. Une première pour l’Opievoy. Q 06 01 02 01 Le projet d’entreprise 2010-2012 03 L’Opievoy s’est doté d’un système de management intégré (SMI). Cet outil de pilotage, très performant, permet d’intégrer à la fois des indicateurs de qualité, de santé, de sécurité au travail, d’environnement, de compétitivité ou de RSE dans l’évaluation de nos activités. Q 03 Un bilan carbone novateur 04 Conformément aux dispositions de la loi Grenelle 2, nous avons présenté en 2012 le bilan de nos émissions de gaz à effet de serre (GES). Nous allons plus loin que l’obligation en intégrant les émissions indirectes, c’est-à-dire celles produites par nos locataires. Q 08 11 de construction certifiées « BBC » 09 Chacune de nos opérations de construction et de réhabilitation est labellisée ou certifiée (HPE, THPE, BBC, HQE). Aujourd’hui, nous allons plus loin grâce à des expérimentations exemplaires, telles que la construction neuve à ossature bois de Boussy-SaintAntoine (91). Q L’enquête de satisfaction des locataires réalisée en 2012 révèle une hausse de 4,6 points par rapport à 2011 : 77,7 % des personnes interrogées se disent satisfaites de l’action menée (contre 73,1 % en 2011). Dans le parc hors Zone urbaine sensible (ZUS), le taux de satisfaction dépasse les 80 %. Q 12 Livraison d’une résidence dédiée aux gens du voyage Les 27 logements de Brétignysur-Orge (91) ont été spécialement conçus à l’intention d’une communauté de gens du voyage sédentarisée. Construites de plainpied, les maisons comprennent deux à quatre pièces, disposent d’un jardin privatif, d’un double emplacement pour caravanes, et de deux places de stationnement. Q financière B3+ 09 100 % de nos opérations 04 Lancement des formations La livraison des 30 logements BBC à Saint-Germain-lès-Corbeil (91) s’est accompagnée d’une session de formation à l’intention des collaborateurs de proximité, afin qu’ils puissent à leur tour présenter les installations aux locataires. L’expérience a été reconduite en mai 2013 à Gonesse (95), où l’Opievoy a livré son premier bâtiment passif. Q plus satisfaits 08 Confirmation de la note La Banque de France nous attribue la note B3+ pour la seconde année consécutive. Le B indique que nous nous situons autour d’un chiffre d’affaires supérieur à 150 M€ et inférieur à 750 M€. Le 3+ signifie que nous disposons d’une « très forte capacité à honorer nos engagements financiers ». Q 05 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 LES FAITSI En lançant sa coopérative, l’Opievoy s’engage à rendre la propriété plus accessible à ses locataires. Coopievoy proposera 200 logements à la vente par an à partir de 2016. Q 07 9001 renouvelée 11 Nos locataires encore 07 Création de Coopievoy 02 Bienvenue au SMI 10 La certification ISO La certification ISO 9001 version 2008 de l’Opievoy a été confirmée à l’issue de l’audit annuel. Q Chez Soi relooké Le magazine des locataires a fait peau neuve en 2012 : nouveau look, nouvelles rubriques (dont une dédiée aux enfants), textes plus dynamiques… Chez Soi a été complètement repensé conformément aux résultats de l’enquête de lectorat menée en janvier et février. Q En 2010, l’Opievoy s’est doté d’un projet d’entreprise programmé sur trois ans. Il privilégie, pour chacune des actions envisagées en interne ou en externe, l’intégration des dimensions sociales, économiques et environnementales. L’ensemble des collaborateurs a participé à l’élaboration de 83 mesures concrètes, aujourd’hui opérationnelles à 90 %. C’est un Office profondément rénové qui entame la période 2013-2015. Q 10 12 MARQUANTSI 2012I 07 06 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 Être un acteur responsable et solidaire La qualité, la responsabilité et la solidarité sont les trois piliers de notre démarche RSE. Ils soutiennent notre activité, ils sont associés à chacune de nos actions, qu’elles soient liées à notre organisation ou à notre relation avec les résidents. Notre parti pris : instaurer une dynamique constante de progrès et permettre à tous de s’approprier la notion de développement durable. Un nouveau système de management, une enquête de satisfaction prometteuse, un bilan carbone ambitieux, des outils permettant de limiter les consommations énergétiques, des événements de sensibilisation aux gestes durables : en interne ou en externe, 2012 a été une année riche en changements. 08 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 ÊTRE UN ACTEUR COMPÉTITIVITÉ DURABLE : Piloter différemment avec le SMI BILAN CARBONE : Agir ensemble pour demain 09 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 ÊTRE UN ACTEURI RESPONSABLE RESPONSABLEI ET SOLIDAIRE ET SOLIDAIREI La volonté d’amélioration continue de l’Opievoy remonte à plus d’une décennie : nous avons en effet obtenu notre première certification ISO 9001 en 2000. Au fil du temps, les évolutions de l’Office ont peu à peu dépassé les possibilités du système de management de la qualité, le SMQ, qui portait jusqu’ici cette démarche. En 2012, le SMI voit le jour. Conformément aux dispositions de la loi Grenelle 2, l’Opievoy a présenté en 2012 le bilan de ses émissions de gaz à effet de serre (GES). Nous avons toutefois choisi d’aller au-delà de l’obligation légale en réalisant un bilan complet, qui intègre les émissions de gaz à effet de serre produites par nos locataires. UN ENJEU INTERNE DE TAILLE MIEUX RÉPONDRE À NOS OBJECTIFS Le SMI, plus performant que le SMQ, intègre dans notre démarche d’amélioration continue à la fois la qualité, la santé, la sécurité au travail, l’environnement et la responsabilité sociétale de l’entreprise. Il nous permet d’évaluer l’ensemble de nos activités : actions, projets, investissements et risques de toutes natures. LISIBILITÉ, FLUIDITÉ ET TRANSVERSALITÉ Conçu à partir de quatre référentiels (ISO 9001, 14001, 26000 et OHSAS 18001), le SMI prend en compte chacun des leviers de performance. Tableaux de bord, indicateurs, plans d’actions stratégiques ou description des processus : il fournit tous les outils nécessaires au pilotage de l’organisation. Sa cartographie nouvelle apporte davantage de lisibilité, de fluidité et de transversalité. Pour une vision globale partagée et une appropriation de tous les collaborateurs, 87 groupes de travail internes ont participé à sa construction. Au-delà des progrès quotidiens, le SMI garantit la pérennité des activités du Groupe.Q La certification ISO 9001 renouvelée Coordonnée par un expert extérieur, la réalisation du bilan carbone a mobilisé six collaborateurs. L’Opievoy a choisi d’aller au-delà des obligations légales de reporting des émissions directes et indirectes liées aux approvisionnements (« scopes » 1 et 2) puisque son bilan inclut le « scope » 3, facultatif (émissions indirectes, liées à l’utilisation du patrimoine par les locataires, représentant près de 80 % de notre bilan carbone total). Le résultat met en lumière un impact carbone de 360 000 tonnes équivalent CO2 issu de l’exploitation et de l’utilisation du parc locatif (86 %), de la construction (11 %) et de la rénovation des bâtiments (1,5 %). Un total qu’il faudra réduire de 75 % d’ici 2050 pour atteindre l’objectif visé par la France : diviser ses émissions de GES par quatre (selon l’objectif écologique « facteur 4 »). RÉDUIRE LES DÉPLACEMENTS Mars 2013 : la certification ISO 9001 version 2008 de l’Opievoy a été confirmée à l’issue de l’audit annuel en 2012. L’organisme certificateur DNV a souligné plusieurs points forts, comme la volonté d’aller vers une meilleure gestion et une optimisation des ressources, l’adhésion des directeurs à la démarche SMI, ou encore la mise en place d’un cahier de prescriptions techniques avec une rubrique des points « à éviter ». Les deux défis majeurs des 10 prochaines années sont identifiés : limiter notre impact sur le changement climatique et lutter contre la précarité énergétique des locataires. Collaborateurs, partenaires, collectivités territoriales et locataires vont donc être sensibilisés autour de deux grands thèmes : les réductions d’émissions liées au fonctionnement du parc locatif, et l’incitation à la réduction des déplacements « carbonés » des collaborateurs et des locataires. La première mesure est visible depuis 2012 puisque nous avons remplacé 100 % de notre parc automobile par des véhicules hybrides. Résultat attendu : une réduction de 30 % de nos émissions.Q 10 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 SATISFACTION DES LOCATAIRES : Mesurer pour progresser 11 011 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 ÊTRE UN ACTEUR ÊTRE UN ACTEURI RESPONSABLE RESPONSABLEI ET SOLIDAIRE ET SOLIDAIREI Nous mesurons chaque année le taux de satisfaction de nos locataires, à travers une enquête réalisée par un institut indépendant. Les bons résultats enregistrés en 2012 ont été reçus comme un encouragement : ils viennent saluer les efforts menés par nos équipes pour renforcer la qualité de service. L ’enquête 2012 révèle une hausse de 4,6 points de la satisfaction globale des locataires : 77,7 % des personnes interrogées se disent satisfaites de l’action menée par l’Office (contre 73,1 % en 2011). Ce résultat contribue à renforcer la motivation des collaborateurs, dont l’engagement au quotidien est largement plébiscité. Dans le parc hors Zone urbaine sensible (ZUS), le taux de satisfaction dépasse les 80 %, c’est-à-dire l’objectif global défini par notre projet d’entreprise. LA PROPRETÉ DES PARTIES COMMUNES : UN PROGRÈS NOTABLE Parmi les grands points remarqués : le fonctionnement des équipements des résidences, l’information des locataires et les équipements du logement. L’enquête confirme aussi les deux axes prioritaires des plans d’actions 2012 des agences : le traitement des réclamations et la propreté des parties communes. Sur ce dernier aspect, on enregistre une progression de 9,2 points, liée aux efforts déployés après l’enquête 2011 : nouveaux contrats de nettoyage, nouvelle répartition des tâches entre les gardiens et les entreprises prestataires, adaptation de la fréquence de nettoyage et sensibilisation des locataires. IDENTIFIER LES POINTS DE VIGILANCE Véritable baromètre, l’enquête annuelle permet d’identifier les points de vigilance et de dysfonctionnement tout en aidant à initier de nouvelles actions. Elle constitue donc à la fois un aboutissement, un point d’étape et un nouveau départ. Par exemple, on note que si la question de la propreté des parties communes enregistre une nette progression, elle demeure « un point positif à renforcer ». Les efforts seront donc poursuivis, dans un premier temps pour atteindre l’objectif des 80 % de locataires satisfaits que s’est fixé l’Opievoy, puis au-delà. AMÉLIORER LE TRAITEMENT DES RÉCLAMATIONS Le taux de satisfaction concernant le traitement des réclamations reste stable. Pour améliorer les délais de réponses aux locataires, la procédure « Traitement des réclamations » est actuellement en cours de réécriture. Aussi, l’Opievoy va s’attacher à réduire les fortes disparités (8,9 points d’écart en 2011, ramenés à 6,6 en 2012) enregistrées entre les sites ZUS et hors ZUS. L’optimisation du réseau de proximité, lancée début 2013, et l’avancement des grands chantiers ANRU devraient y contribuer.Q Satisfaction locataires : les grands résultats 2012 Réalisée du 5 au 15 juin 2012, l’enquête de satisfaction annuelle « locataires présents » (baromètre) a mobilisé une trentaine d’enquêteurs et un échantillon représentatif de 1 601 locataires. La durée moyenne de ces entretiens téléphoniques était de 12 minutes. Les personnes interrogées ont été invitées à exprimer leurs besoins et leurs attentes en matière de logement, d’accueil et d’échanges avec les gardiens, d’interventions techniques, d’équipements et d’entretien des résidences, d’échanges avec l’Opievoy, etc. La méthode des « quotas » a permis d’affiner l’analyse et de faire apparaître les résultats par agence et par antenne. > LOGEMENTS Logement : Équipements du logement : Interventions techniques dans le logement : 76,2 % 74,5 % 78,9 % + 2,2 pts + 3,9 pts - 2,9 pts > PARTIES COMMUNES Propreté des parties communes : Équipements des parties communes : Interventions techniques dans les parties communes* : 66,1 % 74,8 % 54,9 % + 9,2 pts + 5,2 pts > ÉCHANGES Échanges avec l’Opievoy : Échanges avec le gardien : Échanges avec l’agence/l’antenne : 67,6 % 73,2 % 60,6 % + 1,1 pt - 1,5 pt + 2,3 pts 93,1 % + 3 pts > INFORMATION DES LOCATAIRES * En 2011, la question était posée à tous les locataires. En 2012, un indicateur mesurant le taux de dysfonctionnement et filtrant les questions de satisfaction sur les interventions a été intégré. À titre indicatif, le score était de 64,7 %. 12 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 ÊTRE UN ACTEUR RESPONSABLE ET SOLIDAIRE LE RÉSÔ* DES AMBASSADEURS : LOCATAIRES : Diagnostiquer pour mieux innover Former aux bonnes pratiques Les 32 Ambassadeurs du développement durable et solidaire de l’Opievoy ont multiplié les initiatives en 2012. La constitution de groupes de travail thématiques et le lancement de fiches pédagogiques figurent parmi les principales réalisations de l’année. L’Opievoy entend participer au déploiement des bonnes pratiques écoresponsables. Si des opérations ont lieu en interne, d’autres sont destinées aux locataires. Animations, expérimentations à la rencontre des habitants : retour sur les grands événements organisés en 2012, et qui ont porté leurs fruits… L es Ambassadeurs du développement durable et solidaire de l’Opievoy sont chargés, en interne, d’incarner et de porter l’engagement sociétal de l’entreprise, notamment en sensibilisant les collaborateurs. Le RÉSÔ dispose de plusieurs outils : une charte définissant les différents engagements de l’Opievoy, un logo et une signalétique spécifiques accompagnant la communication des Ambassadeurs et leur assurant une bonne visibilité. Lancé avec force en 2011 dans le cadre de l’application du projet d’entreprise, le RÉSÔ a présenté en 2012 les premiers résultats relatifs à l’eau, au recyclage et au tri des déchets, ou encore aux dimensions économiques et sociales de la RSE. UN DIAGNOSTIC DE LA CONSOMMATION PAPIER Problématique 2012 : réduire la consommation de papier et améliorer les modes de tri et de collecte du papier usagé. * Résô : Responsable ensemble solidaire Opievoy. En plus de la corbeille réservée au papier instaurée dans chaque bureau, une expérimentation, en partenariat avec La Poste, a été menée par la direction territoriale Nord et dans deux agences de proximité. Chaque collaborateur est invité à jeter le papier recyclable dans une « Écobelle ». Trois jeudis par mois, un agent du service de recyclage de La Poste collecte les conteneurs ; les déchets papiers sont ensuite valorisés par une entreprise d’insertion professionnelle. DES COMPTEURS D’EAU À TÉLÉRELEVAGE INDIVIDUEL En généralisant les compteurs d’eau avec télérelevage individuel, l’Opievoy mesure plus aisément les consommations d’eau. Nous aidons ainsi nos résidents à réduire le montant de leurs charges. Plus de 25 000 compteurs ont été remplacés en 2012, portant le taux d’équipement du parc à 70 %. Cette opération a été accompagnée d’une sensibilisation au suivi régulier des consommations d’eau chaude et froide, et aux bonnes pratiques à adopter. Car après le chauffage, la consommation d’eau est le deuxième poste de dépenses dans le logement. DES FICHES PÉDAGOGIQUES COLLABORATEURS L’Opievoy souhaite que les collaborateurs puissent s’approprier facilement les notions liées au développement durable et solidaire. Un groupe de cinq Ambassadrices a donc créé une collection de fiches pédagogiques. Les deux premières ont été diffusées en 2012 : « La Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) », en septembre, et « Bâtiment basse consommation (BBC) », en décembre. Six fiches devraient être publiées chaque année.Q ACCOMPAGNER LA LIVRAISON DES BBC C’est avant tout le comportement des usagers qui détermine la réalisation d’économies d’énergie dans un Bâtiment basse consommation (BBC). À l’occasion de la livraison de la résidence de Saint-Germainlès-Corbeil (91), chargés de clientèle, responsables techniques, gardiens ou directeurs d’agence ont reçu une formation spéciale bonnes pratiques. Ils seront chargés, à leur tour, d’assurer l’information et l’accompagnement des locataires. Cette initiative sera dupliquée à Gonesse (95), où l’Opievoy livrera en septembre 2013 son premier bâtiment passif. PARTICIPATION À LA SEMAINE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE La 10e édition de la Semaine du développement durable (1er au 7 avril 2012), sur le thème « En 2012, soyons tous consom’acteurs », a été l’occasion de sensibiliser tous les publics. Nous avons notamment incité les locataires à agir en « éco-locataires » à l’intérieur de leur logement et au sein de leur résidence. Des affiches consacrées aux étiquettes énergétiques, au tri et au recyclage des déchets ou aux écolabels ont été accrochées dans les halls d’immeubles. Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs résidences : par exemple, à Longjumeau (91), les habitants ont testé l’écojardin aménagé en pied d’immeuble. 13 013 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 ÊTRE UN ACTEURI RESPONSABLEI ET SOLIDAIREI EXPÉRIMENTATION DU RECYCLAGE DES D3E Afin de mieux organiser le recyclage d’encombrants, l’équipe des gardiens du square Albert-Camus à Trappes (78), a décidé de réserver un local à la collecte des D3E (déchets d’équipements électriques ou électroniques) : frigos, lave-linge, fours, téléviseurs, ordinateurs… Un flash info « spécial D3E », distribué dans toutes les boîtes aux lettres, est venu encourager la participation des locataires. Cette première expérimentation a apporté la preuve de son efficacité (7,35 tonnes de déchets ont été collectées en six mois !), si bien qu’elle est en cours de déploiement à Bezons (95), Franconville (95) et Clichy-sous-Bois (93).Q DU CÔTÉ DE L’USH L’USH crée un institut HLM de la RSE Élaborer la stratégie d’action professionnelle en matière de RSE pour le Mouvement Hlm et diffuser une culture de la RSE dans les organismes : ce sont les principales missions assignées à l’Institut HLM de la RSE, créé par l’Union sociale pour l’habitat en mars 2012. L’Institut s’appuiera sur une plateforme d’échanges entre organismes, accessible via Internet : recensement de la progression des pratiques RSE au sein des organismes Hlm, valorisation des bonnes pratiques et communication sur la progression des pratiques RSE au sein du secteur professionnel. En s’appropriant la démarche RSE, le Mouvement Hlm souhaite réaffirmer ses valeurs (la solidarité, le lien social avec les habitants) et repenser ses relations avec les différentes parties prenantes (locataires, collectivités, salariés, associations). 14 RAPPORT D’ACTIVITÉ OPIEVOY 2012 014 14 15 RAPPORT RAPPORT D’ACTIVITÉ ET D’ACTIVITÉ ET DE DE DÉVELOPPEMENT DÉVELOPPEMENT DURABLE DURABLE OPIEVOY 2012 OPIEVOY 2012 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 ÊTRE UN ACTEUR ÊTRE UN ACTEUR RESPONSABLE RESPONSABLE ET SOLIDAIRE ET SOLIDAIRE ÊTRE UN ACTEURI Développer un patrimoine durable Acteur de l’innovation sociale, référence francilienne en matière d’habitat collectif, l’Opievoy adapte chaque jour son offre locative aux besoins, sans cesse renouvelés, de ses publics. Aujourd’hui, notre action va bien au-delà des métiers traditionnels d’un bailleur social. En tant que partenaire des politiques publiques locales de l’habitat, nous conjuguons à la fois proximité, écoute et créativité dans nos réponses aux demandes des collectivités. Ces solutions novatrices répondent toujours aux normes architecturales et environnementales les plus élevées, car bâtir durable c’est exiger la plus haute qualité pour tous. RESPONSABLEI ET SOLIDAIREI 16 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 RÉSIDENCES : Repenser l’offre locative 17 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 DÉVELOPPER DÉVELOPPERI UN PATRIMOINE UN PATRIMOINEI DURABLE DURABLEI L’Opievoy accueille des publics venus de multiples horizons, travaille en partenariat avec des municipalités aux cahiers des charges différents. Nous décuplons donc notre expérience et proposons des offres locatives sur mesure, adaptées à toutes les problématiques. Le programme a obtenu la certification Habitat & Environnement et le label « Très haute performance énergétique » (THPE 2005). Notre innovation : se concerter avec les futurs locataires sur l’articulation des logements, et préparer avec eux l’entrée dans les lieux. Nos collaborateurs ont ensuite assuré une présence régulière sur le site. RÉSIDENCE ÉTUDIANTS À MASSY (91) Les besoins en logements étudiants sont croissants en Île-de-France. L’Opievoy accompagne les collectivités qui développent ces types de projets sur leurs territoires. La résidence Léonard-de-Vinci (Massy) a ainsi vu sa première pierre posée en juillet 2012. Elle sera composée de cinq bâtiments, soit 180 logements (149 studios, 30 logements pour chercheurs, un logement gardien) et 50 places de stationnement en sous-sol. Elle comportera un espace laverie, un espace détente et des jardins communs arborés. L’opération a reçu le label « Très haute performance énergétique » (THPE 2005). Sa livraison est prévue au deuxième trimestre 2013. USUFRUIT LOCATIF SOCIAL AU PERREUX-SUR-MARNE (94) ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE À BRÉTIGNY-SUR-ORGE (91) L’Opievoy a livré en 2012 à Brétigny-sur-Orge (91) une résidence atypique constituée de 27 logements, destinée à une communauté de gens du voyage sédentarisée. Construites de plain-pied, les maisons de deux à quatre pièces disposent d’un jardin privatif, d’un double emplacement pour caravanes et de deux places de stationnement. Le défi de cette opération, inscrite au Plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées (PDALPD), a été de respecter les besoins spécifiques des futurs locataires tout en appliquant les normes de développement durable. L’Opievoy s’est porté acquéreur d’un usufruit locatif social au Perreux-sur-Marne (94). L’opération, cofinancée par des investisseurs privés, se compose de 43 logements en VEFA, dont 14 logements locatifs sociaux alloués à l’usufruit social. Elle sera livrée au cours du quatrième trimestre 2013. Q Coopievoy : l’accession à la propriété Avec la création de sa coopérative en 2012, l‘Opievoy s’engage à rendre la propriété plus accessible à ses locataires. Nous répondons également à la forte demande de mixité sociale et urbaine des élus locaux. En prévision : produire 200 logements par an à partir de 2016. Le principe Coopievoy est une coopérative de Hlm, filiale du Groupe. Elle proposera des opportunités d’achats de logements neufs de qualité, à des prix inférieurs à ceux du marché. Elle favorisera prioritairement le parcours résidentiel des locataires de l’Opievoy. L’accompagnement Coopievoy suivra les futurs accédants durant toute la procédure d’acquisition jusqu’à la livraison du logement : aide à l’accomplissement des démarches légales et offre de garanties (garantie de rachat/relogement pendant 15 ans et garantie de revente pendant 10 ans). Les opportunités Selon les programmes, les locataires pourront acheter sur plan (VEFA) ou via le mécanisme du prêt social location-acquisition (PSLA). Plusieurs projets sont à l’étude en Île-de-France, notamment au Blanc-Mesnil (93), à Meaux (77) et à Saint-Ouen-l’Aumône (95). Les premières offres d’acquisition seront proposées fin 2013. CHANTIERS EN COURS Ville Adresse Bussy-Saint-Georges Avenue Marie-Curie 33 78 Ablis Route de Boinville 14 78 Bougival Rue Jomard / rue Kellner 20 78 Chatou Allée des Marolles 99 78 Chevreuse Rue Fabre-d’Églantine 32 78 Chevreuse 2, rue Dampierre 78 Hardricourt 19/21, rue des Petites-Fontaines 10 78 Houilles 120/122, avenue Henri-Barbusse 25 78 Houilles Rue Daumesnil 12 78 La Celle-Saint-Cloud 13, avenue Edmond-Blanc 78 La Celle-Saint-Cloud Avenue Pierre-Corneille 78 Le Vésinet 65, rue de la Princesse 78 Limay Avenue de la Source 78 Maurepas Boulevard Guy-Schuler / rocade de Camarde (logements étudiants) 78 Noisy-le-Roi 115, rue André-le-Bourblanc 78 Saint-Illiers-la-Ville Rue de Bréval 91 Évry Centre-ville – Îlot Ty 91 Juvisy-sur-Orge ZAC Bords de Seine-Amont – Résidence sociale ALJT 91 Juvisy-sur-Orge ZAC Bords de Seine-Amont – Îlot A 91 Massy Rue Léonard-de-Vinci (logements étudiants) 179 91 Orsay Rue Guy-Môquet (logements étudiants) 118 91 Saint-Pierre-du-Perray La Clef de Saint-Pierre 40 91 Villabé Chemin d’Ambreville 35 91 Villebon-sur-Yvette 3, rue de la Basse-Roche Nombre de logements 91 Villiers-sur-Orge Route de Chasse 21 18 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 DÉVELOPPER UN PATRIMOINE DURABLE Logements neufs LIVRAISONS Département Ville Adresse 78 Saint-Martin-la-Garenne Route de Mantes 78 Buchelay Chemin des Meuniers 78 Neauphle-le-Château 21/26, rue Saint-Nicolas 91 Brétigny-sur-Orge Chemin du Vieux-Pavé 91 Boussy-Saint-Antoine 194/196, rue Georges-Coubard 91 Boussy-Saint-Antoine 91 Nombre de logements Département 77 7 6 27 8 35 183 14 20 104 91 14 8 7 91 Viry-Châtillon 82/84, route Nationale 7 50 36 91 Wissous Route d’Antony 44 8 92 Chaville Îlot Stalingrad – Akeris 27 27 93 Bernes-sur-Oise 31, rue de Creil 20 8 93 Le Blanc-Mesnil Rue Pasteur 38 Avenue Jean-Moulin 26 93 Le Blanc-Mesnil Rue Surcouf – Bâtiments D1 et E2 43 Boussy-Saint-Antoine Rue Marie-Antoinette-Clastres 35 93 Noisy-le-Sec Rue Gay 91 Marolles-en-Hurepoix Chemin du Château 22 93 Noisy-le-Sec 27, rue Pierre-Sémard (logements étudiants) 91 Vauhallan 12/14, rue du 8-Mai-1945 12 93 Pierrefitte-sur-Seine 38, boulevard Charles-de-Gaulle 15 91 Monthléry Rue Paul-Fort 15 93 Villepinte La Pensée-Verte 43 91 Saint-Germain-lès-Corbeil 5, avenue du Général-Leclerc 30 93 Villepinte 191, boulevard Robert-Ballanger 31 91 Villiers-sur-Orge Route de Chasse 30 93 Clichy-sous-Bois Allée de Gagny 45 94 Créteil Rue Thomas-Edison (logements étudiants) 95 Auvers-sur-Oise Rue François-Mitterrand 10 94 Le Perreux Avenue Pierre-Brossolette 14 95 Eaubonne Route de Margency 38 95 Gonesse 41 95 Saint-Ouen-l’Aumône Zac de Liesse 26 Zac des Marronniers – Îlot du Point-du-Jour 95 Le Plessis-Bouchard Parcelle Nord – Boulevard de Boissy 54 95 L’Isle-Adam Rue Knecht / avenue des Bonshommes 28 95 Marly-la-Ville 2 rue Roger-Salengro 28 95 Sarcelles Rue Victor-Hugo TOTAL 375 TOTAL 12 130 232 51 2 056 19 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 DÉVELOPPERI UN PATRIMOINEI DURABLEI 20 20 RAPPORT RA RAP R APPOR AP PP PO POR ORT OR D’’’A D’A D D’ACTIVITÉ ACT CT CTI TIIV VIIT VIT ITÉ ET ET DE DE DÉ DÉV D DÉVELOPPEMENT ÉV ÉVE ELO EL LOP PPE PP PE P EM MEN ME EN E NT DUR D DU DURABLE UR U RA AB ABL BLE BL OPI OPI OP OPIEVOY PIEV EVO E VO VOY 2012 2012 01 12 DÉVELOPPER DÉ ÉV VEL EL E LOPP OP O PP PER PER ER UN PATRIMOINE UN PA P ATR TRI T R RIMOI MO NE MO NE DURABLE DURAB DU AB BL LE E LES CHANTIERS BBC 2012 a vu l’arrivée de la première génération des programmes BBC (Bâtiment basse consommation) de l’Opievoy avec la livraison de 30 logements à Saint-Germainlès-Corbeil (91) et de 21 logements à Villiers-sur-Orge (91). 7 opérations sont déjà en chantier tandis que 20 projets sont à l’étude. Pour l’année 2013, une vingtaine de programmes BBC sont prévus en livraison, soit 155 logements. CONSTRUCTIONS : Exiger la qualité architecturale et environnementale L’Opievoy associe les normes techniques les plus avancées à la conduite de ses projets de construction. Bâtiments bien intégrés dans leur environnement et économes en énergie, chantiers à faibles nuisances, matériaux et équipements innovants : nous nous mobilisons autour de la réalisation d’opérations toujours plus durables. E ngagé depuis 2010 dans cette exigence de qualité, l’Opievoy a obtenu des labellisations et certifications (HPE, THPE, BBC et démarche HQE) pour 100 % de ses opérations de construction et de réhabilitation. Chaque programme améliore le confort des locataires, limite la consommation d’énergie et permet une maîtrise des charges. Dès la phase de conception des projets, une vision durable et responsable est privilégiée, favorisant les énergies renouvelables : panneaux solaires, toitures végétalisées, pompes à chaleur géothermique, chaufferies à bois, bornes enterrées pour le tri sélectif, etc. OSSATURE BOIS À BOUSSY-SAINT-ANTOINE (91) La première résidence à ossature bois de l’Opievoy a été livrée en 2012 à Boussy-Saint-Antoine (91). Le bâtiment, qui comprend huit logements, se compose de deux volumes disposés autour d’escaliers extérieurs, assurant tout à la fois confort, espace et luminosité. Les avantages de la construction bois sont multiples : réduction des déchets, des délais de construction, des dépenses énergétiques, contribution au développement de la filière bois, etc. Une partie de l’eau chaude sanitaire de la résidence est fournie par des panneaux solaires fixés en toiture, tandis que les parties communes bénéficient d’un éclairage naturel. PREMIER IMMEUBLE PASSIF À GONESSE (95) À la fin du premier semestre 2013, l’Opievoy livrera à Gonesse (95) son premier bâtiment à performance « immeuble passif » (consommation de chauffage inférieure à 15 kWh/m2/an). Ce programme de 41 logements contribue à l’aménagement de la Zac des Marronniers. Tout a été conçu pour limiter les dépenses énergétiques : utilisation du bois et isolation renforcée, optimisation des menuiseries, triple vitrage, panneaux solaires, toitures végétalisées, dispositifs de récupération des eaux pluviales et pieux géothermiques. Placés dans les fondations, ces derniers, recueillant la chaleur naturelle du sol, participent au chauffage des bâtiments. Des réseaux d’eau glycolée (un antigel) sont intégrés dans les pieux et acheminent les calories du sol vers une pompe à chaleur. Q La certification Qualitel BBC Effinergie En septembre 2012, la première certification « Qualitel BBC Effinergie » a été attribuée à la résidence de Saint-Germain-lès-Corbeil (91). Elle atteste que le bâtiment ne consommera pas plus de 65 kWhep/m²/an. Avec 28 logements collectifs et deux logements individuels en PLUS (Prêt locatif à usage social), tout a été pensé pour assurer le bien-être des locataires et la maîtrise des charges : orientation, menuiseries performantes, éclairage extérieur par détecteur de mouvement, etc. Une formation aux bonnes pratiques en matière de réduction de la consommation d’énergie a été dispensée aux locataires et aux gardiens. RÉHABILITATIONS : Un investissement sans précédent 21 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 DÉVELOPPERI UN PATRIMOINEI DURABLEI Les efforts entrepris depuis plusieurs années pour rénover les résidences continuent et s’intensifient, traduisant notre volonté de livrer des logements de qualité. L’Opievoy investit aujourd’hui pour pérenniser ses résidences et favoriser le lien social au sein des quartiers. RÉNOVATION À LAGNY-SUR-MARNE (77) C’est la plus importante opération de réhabilitation entreprise en 2012. Réalisés en seulement 13 mois, les travaux comprenaient la rénovation complète des pièces humides des 539 logements, la réfection des halls d’entrées et des locaux communs, la requalification des façades et l’amélioration de l’accès pour les personnes à mobilité réduite. Les quatre loges existantes ont été remplacées par un accueil groupé. LES LOCATAIRES IMPLIQUÉS À SAINT-CYR-L’ÉCOLE (78) À l’occasion de l’opération de résidentialisation de la résidence Romain-Rolland, à Saint-Cyr-l’École (78), les habitants ont pu participer à l’élaboration du programme de travaux par l’intermédiaire de l’amicale des locataires. Les deux bâtiments (100 logements), construits en 1959, ont bénéficié de travaux de gros entretien : ravalement des façades, végétalisation, changement des évacuations d’eau et des chaudières, installation d’un nouveau système de ventilation, pose d’une grille côté rue. Une démarche similaire a été entreprise aux Lochères, à Sarcelles (95). Un questionnaire a été distribué aux locataires pour qu’ils listent les travaux à réaliser en priorité (hors plomberie et électricité). Au terme du processus, 60 % des questionnaires ont été retournés ; les projets finaux ont été discutés et décidés pendant des ateliers. Q Le sens du détail… RÉSIDENTIALISATION À LIMAY (78) Construite en 1968, la résidence avait déjà fait l’objet d’une réhabilitation complète certifiée « Patrimoine Habitat et Environnement » en 2010. Composée de six petits immeubles collectifs, la résidence Les Croms dispose de 144 logements, de 41 garages, de 105 places de stationnement, dont sept places réservées aux personnes à mobilité réduite. Les travaux ont notamment concerné le remplacement des portes des halls et la création d’accès par interphone, l’installation de luminaires avec détecteur de présence, ou la création de locaux de tri sélectif. L’expérimentation menée en 2012 à Sartrouville (78) a été baptisée « Le sens du détail ». Son concept : instaurer un dialogue permanent entre les parties prenantes à l’occasion du chantier de réhabilitation et d’aménagement des espaces extérieurs des résidences Ronce et Liberté. Neuf réunions ont été organisées en présence des intervenants du chantier, d’un représentant de l’agence de proximité, de l’amicale des locataires, d’un élu de la ville, etc. Elles ont permis d’exposer les différentes phases de travaux et d’entendre les souhaits et les inquiétudes des habitants, jusqu’à la prise en compte de leur expertise afin d’éviter les trop fréquentes déceptions liées à des détails qui auraient pu être mieux pensés. L’initiative a été remarquée par l’USH lors de la journée d’évaluation organisée en septembre. D’autres bailleurs sociaux envisagent déjà de l’appliquer. 22 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 DÉVELOPPER UN PATRIMOINE Résidentialisations Réhabilitations 23 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 LIVRAISONS LIVRAISONS DÉVELOPPERI Nombre de logements Nombre de logements Département Ville Adresse 539 78 Les Mureaux Léo-Lagrange 77 Le Haut 231 78 Les Mureaux Paul-Curien 16 Les Marolles 184 78 Le Mesnil-le-Roi Square Marceau Les Mureaux Paul-Curien 16 78 Limay Les Croms 145 78 Les Mureaux Léo-Lagrange 77 78 Trappes Square Albert-Camus 318 78 Plaisir Le Valibout 239 95 Cergy-Saint-Christophe La Chamade 135 78 Le Mesnil-le-Roi Square Marceau TOTAL 718 78 Chanteloup-les-Vignes La Noé-Coquille, Trident, 4-Vents 198 78 Limay Les Croms 145 91 Grigny La Grande-Borne 608 93 Clichy-sous-Bois Le plateau Jean-Moulin, bois de la Couronne / Le Rouaillier 496 Département Ville Adresse 77 Lagny-sur-Marne Cité I et II 77 Thorigny-sur-Marne 78 Chatou 78 DURABLE TOTAL 78 Ville Chanteloup-les-Vignes Adresse Zac de la Noé – Cours Toujours / Arcades / Ellipse CHANTIERS EN COURS Département Ville Adresse Nombre de logements 78 Chanteloup-les-Vignes Zac de la Noé 143 Saint-Germain-en-Laye 75, rue Pereire 20 78 Sartrouville Liberté-Ronce 68 91 Corbeil-Essonnes Les Tarterêts 233 Nombre de logements 91 Grigny La Grande-Borne 290 93 Clichy-sous-Bois Le Plateau 676 308 93 Le Blanc-Mesnil Victor-Hugo 237 95 Eaubonne Waldeck-Rousseau 145 95 Franconville Montédour 394 95 Persan Le Village 78 Saint-Germain-en-Laye 75, rue Pereire 20 78 Sartrouville Liberté-Ronce 68 91 Corbeil-Essonnes Montconseil / avenue Pierre-Brossolette 91 Évry Les Pyramides 91 Grigny La Grande-Borne 93 Le Blanc-Mesnil Victor-Hugo TOTAL 27 78 CHANTIERS EN COURS Département DURABLEI 27 2 760 194 TOTAL 71 1695 237 2 593 UN PATRIMOINEI 156 2 362 Démolitions Nombre de logements Département Ville Adresse 78 Chanteloup-les-Vignes La Noé 78 Chatou Les Marolles 61 78 Les Mureaux Les Musiciens – Rouget-de-Lisle 17 91 Grigny La Grande-Borne 93 Clichy-sous-Bois Le Plateau Vieux-Moulin 95 Gonesse Allée Michel-Ange TOTAL 6 86 108 92 370 24 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 DÉVELOPPER PROGRAMMES ANRU : Instaurer des dynamiques de quartier 25 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 DÉVELOPPERI UN PATRIMOINE UN PATRIMOINEI DURABLE PROGRAMME ANRU : DES CLAUSES SOCIALES Le programme de rénovation urbaine prévoit des clauses sociales, engageant l’Opievoy à aider ses locataires chômeurs de longue durée. L’objectif : réserver 5 % du temps total des travaux réalisés aux personnes en difficulté. En 2012 : • 58 666 heures de travail effectuées DURABLEI Un engagement dans 22 programmes de rénovation, plus de 500M€ d’investissement : l’Opievoy est l’un des bailleurs sociaux franciliens les plus impliqués dans le Plan national de rénovation urbaine, piloté par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). Notre approche de chaque PRU : redynamiser les quartiers en favorisant le mieux vivre ensemble. Création de jardins partagés ou projets globaux d’accompagnement : toutes les pistes sont explorées. • 170 bénéficiaires • 34 opérations, dont 13 réhabilitations, 8 résidentialisations, 8 constructions, 5 démolitions. L a rénovation des quartiers constitue un programme d’ensemble. Au-delà de la reconstruction des bâtiments, de la réfection des façades et de l’aménagement des espaces extérieurs, l’enjeu est de parvenir à intégrer les quartiers à la ville et d’encourager le développement de territoires participatifs et solidaires. UN ARBORETUM PÉDAGOGIQUE À SAINT-OUEN-L’AUMÔNE (95) L’Opievoy a décidé d’aménager et de sécuriser les parkings semi-enterrés situés au cœur du quartier Chennevières, à Saint-Ouen-l’Aumône (95). Notre parti pris : transformer l’existant. L’éclairage des deux étages a été renforcé, les sols et murs entièrement repeints. La dalle supérieure du bâtiment a été transformée en un jardin de 3 000 m2, accessible grâce à une passerelle. Cet espace vert, composé de 38 parcelles et conçu en concertation avec la ville, a une vocation pédagogique : il constituera bientôt un arboretum de fleurs et de végétaux que les enfants des écoles pourront visiter toute l’année. « PROJET DE GESTION DE SITE » : ORGANISER L’APRÈS ANRU La démarche « Projet de gestion de site » a été initiée en 2012 afin de pérenniser les équipements réalisés dans le cadre des chantiers ANRU. Portée par les chargés de développement social urbain (CDSU), accompagnés par les équipes de proximité, elle a été expérimentée dans quatre sites : Chanteloup-les-Vignes (78), Grigny (91), Évry (91) et Clichy-sous-Bois (93). Ceux-là vont bénéficier d’un accompagnement renforcé, grâce à la mise en place d’un plan d’actions global se décomposant en quatre aspects : la gestion patrimoniale, les bâtiments, les espaces extérieurs et l’interface avec l’espace urbain. Notre ambition : définir une méthode commune afin d’appliquer ce concept à d’autres sites. DES JARDINS PARTAGÉS À SARCELLES (95) L’association Jardin partagé de Sarcelles a aménagé, à la demande des habitants, 20 parcelles potagères en pied d’immeuble, dans le quartier Pasteur. Nous avons participé à ce projet en mettant gracieusement à disposition le terrain à cultiver. Les adhérents de l’association peuvent se voir attribuer un lopin à l’année à condition de s’engager à réaliser au moins une journée par mois de travaux communs. Le jardin, ouvert à tous, respecte les préoccupations environnementales : l’utilisation des engrais chimiques et des pesticides y est proscrite. L’installation d’un récupérateur d’eau est par ailleurs prévue dans les prochains mois. Face au succès de ce concept de jardin, un projet similaire est à l’étude aux Tarterêts, à Corbeil-Essonnes (91), pour une ouverture en 2013. RÉCEPTION DE LA RÉHABILITATION DES PYRAMIDES, À ÉVRY (91) La réhabilitation en site occupé des 101 logements du quartier des Pyramides, à Évry (91), a nécessité deux ans de travaux. Le projet comprenait la rénovation des façades et des logements (menuiseries, pièces humides), la réfection des halls, la création d’un local pour l’association des locataires, et surtout le raccordement au chauffage urbain de la ville. Aucune augmentation de loyer n’a été appliquée au moment des travaux. L’opération a été finalisée en 2012. Q DU CÔTÉ DE L’USH : Nouvelle qualité de l’habitat dans les quartiers rénovés Les projets de rénovation urbaine constituent le cadre d’un travail sur l’habitat social portant à la fois sur les logements, les bâtiments et leur intégration urbaine. Ce travail prend appui sur l’idée d’une réorganisation plus large, menant à la création d’unités résidentielles et d’îlots mutables dans les quartiers. L’amélioration significative de la qualité de l’habitat dans les quartiers rénovés a été dès l’origine au centre des objectifs des projets de rénovation urbaine. Bien sûr, la qualité de l’habitat ne peut pas s’apprécier dans les strictes limites de l’emprise d’immeubles : elle se lit dans un espace plus large, qui va de l’espace public au logement. Les projets de rénovation urbaine ont progressivement rendu possible l’évolution des formes architecturales, cassant le caractère monolithique des quartiers Hlm et favorisant la constitution d’un parc diversifié, proposant des constructions aux échelles plus réduites et des formes d’habitat individuel misant sur la densité. Mixité sociale, attractivité retrouvée pour les commerces et les services de proximité : une nouvelle qualité urbaine a peu à peu émergé. Pensée au bénéfice des habitants, cette qualité retrouvée doit avant tout être reconnue comme telle par ceux qui vivent dans les quartiers. Leur participation et leur adhésion sont impératives, tant pour assurer la réussite des projets que pour garantir leur pérennité. 26 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 DÉVELOPPER Programmes de rénovation urbaine 2013- 2017 27 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 DÉVELOPPERI UN PATRIMOINE UN PATRIMOINEI DURABLE DURABLEI L’Opievoy a livré en 2012 de nombreuses opérations, amplifiant ses interventions dans certains sites, comme celui de la Grande-Borne (91). Nous poursuivons nos efforts sur l’ensemble de nos territoires, avec un programme d’investissements 2013-2017 ambitieux. PRU DE PLAISIR (78) Opération livrée. Les réhabilitations se poursuivent hors ANRU sur le quartier du Valibout. PRU DE TRAPPES (78) Opérations sur site livrées. Reconstitution de l’offre hors site en cours. PRU DE CORBEIL-ESSONNES (91) • Réhabilitation : 297 logements à livrer en 2013 • Résidentialisation : 210 logements à livrer en 2013 PRU DE MANTES-EN-YVELINES 2 (78) Opérations sur site achevées. Le travail se poursuit sur la reconstitution de l’offre locative hors site. PRU DE CLICHY-SOUS-BOIS/ MONTFERMEIL (93) Signature de l’avenant à la convention ANRU initiale pour une amplification des interventions de l’Opievoy : réhabilitations énergétiques, parkings résidentiels, reconstitution de l’offre de 30 logements et construction d’un pôle d’activités multiservices, démolition complémentaire de 8 logements. Clôture du PRU au premier semestre 2013. Résidentialisation : 496 logements à livrer en 2013 Résidentialisation • 233 logements à livrer en 2013 • 194 logements à livrer en 2014 Construction : 36 logements et 1 maison de santé à livrer en 2014 PRU DE COURCOURONNES (91) Réhabilitation • 1 811 logements à livrer en 2013 • 49 logements à livrer en 2014 • 623 logements à livrer en 2015 PRU DES MUREAUX (78) Réhabilitation • 174 logements à livrer en 2014 • 200 logements à livrer en 2016 Résidentialisation • 679 logements à livrer en 2014 • 200 logements à livrer en 2016 Construction • 43 logements à livrer en 2016, dont 10 en accession sociale PRU D’ÉVRY, LES PYRAMIDES (91) Réhabilitation : 71 logements (RPA) à livrer en 2013 PRU DE GONESSE/SAINT-BLIN (95) Démolition : 90 logements à livrer en 2013 Construction : 41 logements à livrer en 2013 Réhabilitation énergétique : 744 logements à livrer en 2015 PRU DE PERSAN, LE VILLAGE (95) Résidentialisation • 290 logements à livrer en 2013 • 937 logements à livrer en 2014 • 341 logements à livrer en 2015 Résidentialisation : 156 logements à livrer en 2013 Construction • 30 logements à livrer en 2017 • 1 pôle d’activités multiservices à livrer en 2017 • 1 agence Opievoy à livrer en 2017 Les interventions sont pour l’essentiel terminées. Néanmoins, une opération de 60 logements en accession sociale reste à réaliser. Résidentialisation : 151 logements à livrer en 2013 Un programme majeur jusqu’en 2016, avec des chantiers croisés, notamment dans les quartiers des Musiciens et de Bècheville. PRU DE NEUILLY-SUR-MARNE, LES FAUVETTES (93) Résidentialisation : 270 logements à livrer en 2014 Réhabilitation : 194 logements à livrer en 2013 PRU DE CHANTELOUP-LES-VIGNES, ZAC DE LA NOÉ (78) PRU DE GRIGNY-VIRY, LA GRANDE-BORNE (91) PRU DE SAINT-OUEN-L’AUMÔNE, CHENNEVIÈRES (95) PRU DE SARCELLES, LOCHÈRES (95) PRU DE VIRY-CHÂTILLON (91) Construction : 50 logements à livrer en 2014 PRU DU BLANC-MESNIL (93) Démarrage des constructions neuves pour transformation du quartier. • 43 logements à livrer en 2014 • 97 logements à livrer en 2015 • 27 logements à livrer en 2016 Premières réhabilitations et résidentialisations prévues en 2013 (PRU Lochères 1). Réhabilitation • 178 logements à livrer en 2014 • 155 logements à livrer en 2015 Résidentialisation : 333 logements à livrer en 2014 28 RAPPORT RAPPORT D’ACTIVITÉ ET D’ACTIVITÉ ET DE DE DÉVELOPPEMENT DÉVELOPPEMENT DURABLE DURABLE OPIEVOY 2012 OPIEVOY 2012 PRENDRE EN COMPTE 29 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRENDRE EN COMPTEI LES ATTENTES DE NOS LOCATAIRES LES ATTENTESI DE NOS LOCATAIRESI Prendre en compte les attentes de nos locataires L’excellence et la qualité de service font partie de nos objectifs quotidiens. Chaque année, nous maintenons notre haut niveau d’engagement. En 2012, le groupe Opievoy a mis en œuvre de nombreuses actions, tant à l’intérieur du parc immobilier qu’à l’extérieur, dans les quartiers, au plus près des Franciliens. Connaître les locataires pour mieux les comprendre, améliorer leur cadre de vie, les accompagner en cas de difficulté et activer des liens sociaux sont des ambitions fortes. Des expériences, des découvertes, des partenariats que nous comptons bien réitérer en 2013. 30 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRENDRE EN COMPTE LES ATTENTES DE NOS LOCATAIRES LOGEMENTS : Mener une politique d’attributions transparente Au cours des 77 séances des commissions d’attribution des logements qui se sont tenues en 2012, près de 5 600 dossiers ont été examinés, dont 4 137 logements attribués. 87% des attributions ont été décidées au profit de demandeurs externes, et 13% pour des mutations. 31 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRENDRE EN COMPTEI LES ATTENTESI DE NOS LOCATAIRESI OPTIMISER LE FONCTIONNEMENT DES COMMISSIONS D’ATTRIBUTION Trois commissions dédiées attribuent les logements, à raison d’une par direction territoriale (Nord, Sud et Ouest). Elles se réunissent deux fois par mois. Ces commissions d’attribution sont composées de représentants de l’Opievoy, de la collectivité accueillant les logements, et des réservataires concernés. Ce sont ces derniers qui présentent les dossiers, en fonction de la vacance dans leur contingent de logements. En 2012, pour la première fois, nous avons édité un guide pratique, qui sera mis à jour chaque année. Cette initiative a été lancée afin d’aider les présidents des commissions à mener leur mission. BILAN DES ATTRIBUTIONS 2012 DES CRITÈRES D’ATTRIBUTION PRIORITAIRE Certains publics sont prioritaires : personnes souffrant d’un handicap, de mal-logement, de violences à l’intérieur du foyer, en hébergement temporaire ou en reprise d’activité après un chômage de longue durée. Les candidats présentés dans le cadre de la loi DALO (Droit au logement opposable), et répondant aux critères déterminés par les accords intercommunaux ou plans départementaux de politique sociale, peuvent eux aussi bénéficier de l’accessibilité prioritaire. Les commissions d’attribution ont également la charge de traiter les demandes de mutation (changement de logement à l’intérieur du patrimoine de l’Opievoy), considérées comme prioritaires lorsque celles-ci sont motivées par des raisons économiques, professionnelles, familiales ou médicales. Q DU CÔTÉ DE L’USH : Combattre les idées reçues 87 % Attributions externes 13 3% Mutations L’Union sociale pour l’habitat a recensé 10 idées reçues sur le logement social pour mieux les réfuter, études et chiffres à l’appui. La lecture de ce document nous incite à mieux appréhender la réalité des Hlm, qui logent aujourd’hui plus de 10 millions de Français. Les Hlm seraient, pêle-mêle, des logements au rabais, principalement situés dans des tours, attribués à vie et coûtant cher aux contribuables. À ces préjugés l’USH oppose quelques éléments statistiques traduisant la réalité d’aujourd’hui. Premier point : 81 % des locataires Hlm se disent satisfaits de leur logement, qui comprend 40 m2 par personne en moyenne, soit une surface qui a presque doublé en 30 ans. Autre élément : 72 % des logements sont situés dans de petits immeubles qui n’ont plus rien en commun avec les « barres » d’antan. On compte par ailleurs 450 000 nouvelles attributions par an, tandis que 10 % du parc se voit proposé à la location chaque année par mobilité des locataires. Enfin, l’USH rappelle que l’habitat social est financé à 74 % par des emprunts, que les organismes Hlm contractent auprès de la Caisse des dépôts et consignations via les ressources provenant du livret A. 32 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRENDRE EN COMPTE LES ATTENTES DE NOS LOCATAIRES LOCATAIRES : Proposer des solutions adaptées à chaque situation Les locataires sont au cœur des préoccupations de l’Opievoy. Nous entendons leur fournir un service client de qualité, fondé sur l’identification précise de chaque besoin et de chaque attente. Aussi, conformément à la réglementation, nous organisons tous les deux ans l’enquête OPS (Occupation du parc social), destinée à connaître les caractéristiques socioéconomiques de nos occupants. 33 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRENDRE EN COMPTEI LES ATTENTESI DE NOS LOCATAIRESI E n 2012, 38 015 ménages ont répondu au questionnaire OPS, une étude qui porte sur la composition du foyer, les ressources, l’âge et la nature de l’activité professionnelle. À partir de ces données, nous pouvons ajuster notre offre locative, proposer des solutions ad hoc et affiner nos actions de proximité. DES FAMILLES ET DES JEUNES Parmi les personnes interrogées figurent notamment des familles (44 %) avec, dans sept cas sur dix, un ou deux enfants. Autre indication : 40 % des locataires ont moins de 25 ans (contre 30 % dans la population globale de l’habitat social français), et un tiers est âgé de 25 à 49 ans. De leur côté, les retraités occupent seulement un logement sur dix. Enfin, on constate que le nombre d’actifs a légèrement progressé (61 %, contre 59 % en 2009). Parmi eux, sept personnes sur dix occupent un emploi stable, les autres se répartissant entre recherche d’emploi et travail précaire. UNE ENQUÊTE POUR LES NOUVEAUX ENTRANTS En 2012, l’Opievoy a mis en place une enquête de satisfaction auprès des nouveaux entrants, réalisée chaque trimestre. Au cours du trimestre suivant leur arrivée, ces derniers sont invités à répondre à un questionnaire portant sur l’ensemble du processus d’accueil, depuis les étapes d’attribution du logement jusqu’à l’entrée dans les lieux. Les premiers éléments recueillis indiquent que 87,6 % d’entre eux se déclarent satisfaits de la première visite de leur logement, 79,3 % du suivi de leur dossier, et 96,1 % du déroulement de l’entretien en agence pour la signature de leur contrat. Par ailleurs, 87,5 % se disent prêts à recommander l’Opievoy à un proche cherchant un logement. Cette enquête permettra dès 2013 de recueillir des données consolidées (pertinentes et représentatives après une année complète), et de comparer les résultats d’une année sur l’autre. Q Accompagner et soutenir Une offre spéciale seniors ? Si l’habitat constitue un facteur de santé pendant les dernières années de vie, il apparaît que les activités sociales, physiques et de loisirs contribuent à augmenter la durée de vie. L’Opievoy réfléchit donc à l’élaboration d’une offre destinée aux seniors, favorisant tout à la fois le maintien à domicile, la qualité de vie au quotidien et l’insertion sociale. À l’automne 2012, deux rencontres ont ainsi été organisées entre 35 collaborateurs de l’Opievoy et les ergothérapeutes du cabinet Axergo, dont le métier consiste à favoriser l’autonomie d’une personne dans son environnement. Nous sommes désormais en mesure de prévoir les équipements les mieux appropriés aux besoins des personnes atteintes de pathologies lourdes ou de maladies évolutives. Ces informations ont été relayées auprès des collaborateurs de chaque agence. L’aménagement en faveur de la mobilité réduite Installation de rampes d’accès, aménagement de salles de bain ou fixation de barres d’appui : depuis trois ans, plus de 500 logements (dont 344 pour la seule année 2012) et 50 parties communes ont été réagencés. Une enquête a montré que 97 % des personnes à mobilité réduite ont bénéficié d’une amélioration de leur qualité de vie. Prévenir l’impayé Soucieux de répondre aux préoccupations et aux difficultés sociales des locataires, les conseillers sociaux et gestionnaires précontentieux travaillent en binômes sur les questions de prévention de l’impayé. La disponibilité et la proximité de ces collaborateurs permettent d’apporter une réponse personnalisée aux problématiques des locataires. Les conseillers sociaux peuvent intervenir en permanence sur site ou effectuer des visites au domicile des résidents. Leur approche territoriale assure la continuité des prises en charge sociales en lien avec l’ensemble des partenaires locaux. 34 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRENDRE EN COMPTE RÉSIDENCES : Renforcer la présence de l’Opievoy au quotidien LES ATTENTES DE NOS LOCATAIRES location, charges locatives, état des lieux, loyer, réalisations de travaux, etc. En 2012, le médiateur du locataire a traité 176 dossiers. Les réclamations techniques (logement et parties communes) représentent le premier motif de saisine (23 %), suivies de près par les contestations sur la dette et l’exécution du contrat (22 %). UNE MISSION SÛRETÉ-PRÉVENTION Être à l’écoute de tous, telle est la ligne de conduite de l’Opievoy. Au fil des années, nous avons enrichi notre système de gestion des résidences avec de multiples services. Des outils de médiation, d’assistance et de prévention ont amélioré notre prise en charge de la tranquillité et de la sécurité des locataires. LE MÉDIATEUR DU LOCATAIRE Afin de ne laisser aucune situation conflictuelle s’envenimer avec un locataire en désaccord avec l’Office, l’Opievoy propose de régler les différends à l’amiable via le médiateur du locataire. Cet intermédiaire est chargé de trouver une solution et de proposer un règlement définitif au litige, quelle que soit sa nature : contrat de La garantie d’une meilleure qualité de vie pour tous passe par la tranquillité. Créée en 2010, la mission Sûreté-Prévention se charge de prévenir ou de régler les incidents survenant au quotidien dans les résidences : vandalisme, troubles du voisinage, petits actes de délinquance, etc. En collaboration avec les gardiens et les équipes de proximité, un responsable et des chargés de coordination interculturelle (CCI) veillent à la quiétude des locataires. Ils organisent aussi la prévention des situations à risques. En 2012, les détériorations ont représenté une part importante des interventions, toutes directions territoriales confondues (en moyenne 16 % des interventions totales) ; les squats viennent en deuxième position, représentant en moyenne 13 % des interventions dans les directions territoriales Nord et Sud et 10 % en direction territoriale Ouest. LA GÉNÉRALISATION DES COMPTEURS D’EAU EN TÉLÉRELÈVE RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRENDRE EN COMPTEI LES ATTENTESI DE NOS LOCATAIRESI ASCENSEURS, UN PLAN ANTIPANNES Les 515 ascenseurs ont fait l’objet d’un audit en 2012 : 1 212 pannes techniques ont été signalées sur six mois, dont 50 % liées à une mauvaise utilisation des équipements. En réaction, nous avons conçu un plan structuré en quatre axes d’intervention. Objectif 1 : nous réparons plus rapidement les appareils défectueux, en renforçant nos exigences prestataires. Objectif 2 : nous intensifions l’information des locataires en organisant des campagnes de communication pédagogiques dans les résidences. Objectif 3 : nous améliorons notre gestion des appareils. Dans ce cadre, un bureau d’assistance a été créé en 2012, assurant la maintenance, les travaux d’investissement et le suivi des appareils. Objectif 4 : nous étudions la mise en place d’un système de télésurveillance contrôlant chaque ascenseur et évaluant les risques liés aux usages ou au trafic. Q Repenser les espaces d’accueil dans les résidences ASSURER UNE ASSISTANCE 24H/24 L’Opievoy souhaitait procurer au locataire un interlocuteur en continu, en dehors des horaires d’ouverture des loges ou des agences de proximité. C’est chose faite depuis 2010 avec la mise en place du 08 20 89 10 10. Grâce à un réseau d’entreprises spécialisées dans les interventions d’urgence, Opievoy Assistance répond rapidement à n’importe quel incident technique s’étant produit à l’intérieur du logement ou dans les parties communes : plomberie, serrurerie, chauffage, etc. En 2012, 15 594 appels ont été traités, le plus souvent à propos du chauffage collectif ou de la chaudière (30 %), de la plomberie, de la robinetterie (18 %) et du dégorgement (17 %). Ces trois postes représentent près des deux tiers des interventions effectuées. 35 Autre chantier : généraliser l’installation de compteurs d’eau en télérelève individuelle à toutes les résidences (70 % des bâtiments sont déjà équipés). Grâce à un petit émetteur, les données sont envoyées à l’Opievoy quotidiennement, via un centre de traitement. Ce dispositif comporte de nombreux avantages : accessibilité, fiabilité des relevés locataires, économies substantielles grâce à la détection préventive des fuites, permettant une intervention rapide des services techniques. Bureaux d’accueil d’un nouveau genre, les accueils groupés rassemblent plusieurs gardiens au sein d’un même espace. Environ 40 accueils groupés existent déjà sur l’ensemble du parc, et leur installation sera encore développée au cours des deux prochaines années. Des horaires d’accueil étendus Nous assurons une présence continue et gagnons ainsi en proximité avec les locataires. Cette mutualisation des moyens entraîne une plus grande disponibilité des gardiens. Pendant que l’un d’entre eux assure la fonction d’accueil, les autres peuvent intervenir au sein de la résidence : appels d’urgence, problèmes techniques ou assistance aux entreprises (communes et espaces verts). Favoriser l’accessibilité Une nouvelle organisation s’accompagne de travaux d’aménagement : les anciennes loges sont restructurées en lieux de dialogues spacieux et conviviaux. En cas d’installation dans un nouveau local, les critères sont très précis : l’emplacement doit se trouver en rezde-chaussée, accessible à tous, notamment aux personnes à mobilité réduite. La situation doit aussi être centrale afin que l’accueil soit immédiatement repérable. Bureaux individuels et espaces de réunion Les accueils groupés sont aussi des lieux de travail et de rencontre. L’aménagement de bureaux individuels permet aux conseillers sociaux, gestionnaires précontentieux et responsables de site d’organiser des rendez-vous au sein de la résidence, tout en préservant la confidentialité des entretiens. Enfin, certaines salles de réunion sont mises à la disposition des amicales de locataires. 36 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRENDRE EN COMPTE SOLIDARITÉ : Promouvoir le mieux vivre ensemble EMPLOI : Collaborer avec l’Incubateur social LES ATTENTES 37 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRENDRE EN COMPTEI LES ATTENTESI DE NOS LOCATAIRES DE NOS LOCATAIRESI L’Opievoy s’efforce d’accompagner la transformation durable des quartiers. Au-delà des projets urbains, nous accordons une attention toute particulière à l’environnement et aux modes de fonctionnement des quartiers. Relooking de meubles, fabrication de produits ménagers, bricolage, cuisine antigaspillage, conseils en image beauté et cosmétiques ont été abordés. L’appartement a accueilli plus de 200 visiteurs. UN APPARTEMENT PÉDAGOGIQUE ITINÉRANT 2012 a vu l’expérimentation d’une approche innovante, grâce à l’initiative de l’association Les Fourmis Vertes, de l’Opievoy et de trois autres bailleurs franciliens : un appartement pédagogique itinérant. Un véhicule sillonne les territoires, proposant aux habitants des programmes de sensibilisation aux thématiques de l’habitat, des économies d’énergie, des écogestes, des équipements du logement et de la citoyenneté. 12 sites de l’Opievoy ont été visités en 2012. 554 locataires, dont 192 enfants, ont pu bénéficier de cette sensibilisation. AUTORÉHABILITATION À SAINT-CYR-L’ÉCOLE (78) Cette opération aide, chaque année, cinq familles en difficulté à rénover ou à entretenir leur logement. L’association Réagir !, partenaire de l’Opievoy, participe à la réalisation des travaux : peinture des murs, pose de papier peint, nettoyage, etc. Afin d’impliquer la famille dans le projet, une contribution financière réduite à 4 € de l’heure (au lieu de 20) est demandée, le complément étant pris en charge par l’association et l’Opievoy. E n 2012, nos chargés de développement social urbain, en collaboration avec les agences, ont déployé 160 actions de proximité en plus des actions d’insertion menées avec l’ANRU. UN APPARTEMENT PÉDAGOGIQUE AU BLANC-MESNIL (93) L’opération, menée à la cité Casanova du 21 octobre au 17 décembre 2012, a mobilisé 12 partenaires parmi lesquels l’Opievoy, les assistantes sociales de la Maison pour tous Jean-Jaurès et des associations locales. Le concept, initier aux bonnes pratiques à l’intérieur du logement, a dépassé le cadre traditionnel de la sensibilisation aux économies d’eau et d’énergie. L’Opievoy a conclu un partenariat avec l’Incubateur social, une association qui aide les locataires à lancer leur propre activité professionnelle. Par ce biais, nous souhaitons contribuer à la création d’entreprises et d’activités, au développement économique des quartiers en proposant des opportunités d’insertion économique durable. COMMENT ÇA MARCHE ? Les locataires de l’Opievoy désireux de créer leur propre activité professionnelle ont également la possibilité de s’adresser à l’Incubateur social. Après une première évaluation du marché ciblé, le dossier est présenté devant un comité de validation composé de trois décideurs : le directeur de l’Incubateur social, un collaborateur de l’Opievoy et un chef d’entreprise. Si l’avis est positif, le locataire bénéficie pendant un an 150 DOSSIERS EXAMINÉS Depuis 2011, 150 personnes ont soumis un dossier à l’Incubateur social. 43 ont choisi de ne pas donner suite, 20 ont été orientées vers une formation ou une recherche d’emploi, 87 sont en phase de réalisation d’étude de marché ou de développement (dont 15 ont vu leur projet validé par le comité). Il est à noter que 60 % des porteurs de projets sont des hommes, une tendance stable depuis le lancement du partenariat. En 2012, la répartition des secteurs d’activités concernés s’établit de la façon suivante : 33 % pour les services (aide aux personnes, gardiennage, animation), 26 % pour les commerces (alimentation, habillement, vente sur les marchés), 15 % pour le bâtiment (plomberie, carrelage, peinture, décoration), 12 % pour la restauration (sandwicherie, restauration généraliste ou thématique), 9 % pour la beauté et les soins du corps (coiffure, cosmétique) et 5 % pour le social (accompagnement scolaire, laverie, maison d’assistante maternelle). Q Le FIL : soutenir les associations locales du cadre de vie, et la création de lien social. Si les dépenses effectives sont financées par le FIL, celles liées à l’investissement et au fonctionnement restent à la charge de l’association. Créé en 2010 par l’Opievoy, le Fonds d’initiatives locales (FIL) apporte un soutien logistique et financier aux associations qui contribuent à la création de lien social ou à l’amélioration du cadre de vie des locataires. 18 629 € en 2012 Sur les 40 projets examinés en 2012, 33 ont été retenus, pour un montant global de 18 629 €. Le niveau de la subvention accordée est établi en fonction du projet proposé, et varie de 100 à 3 180 €. Les actions concernent principalement des rencontres entre voisins, des animations de fin d’année et l’animation d’ateliers de loisirs créatifs. Les projets retenus en 2012 ont concerné la végétalisation des espaces autour des résidences, des ateliers consacrés au jardinage, et la création d’œuvres lumineuses dans les quartiers. DES ATELIERS POUR LES ENFANTS C’est la troisième année consécutive que l’association Ateliers Arrosés organise l’événement « Lumières sur Chennevières » à destination des 6 à 15 ans. Pendant quelques heures, le jardin Dauphiné a été illuminé de projections multicolores sur le thème de la géométrie. L’association organise tout au long de l’année des cours d’arts plastiques à Saint-Ouen-l’Aumône (95), dans un local fourni par l’Opievoy. Les enfants se familiarisent avec des pratiques artistiques comme le dessin, le graphisme, la vidéo, la sculpture ou la danse. Ils ont par exemple, en 2012, réalisé une fresque dans le hall de la résidence Picardie. Q d’un accompagnement régulier, avec un rendez-vous hebdomadaire de bilan sur tous les aspects de son projet, administratifs, commerciaux et financiers. Pour bénéficier du FIL, une association candidate doit d’abord décrire l’action envisagée et présenter un budget prévisionnel équilibré. Une commission, composée de représentants des locataires de l’Opievoy, se réunit ensuite pour juger du projet selon trois critères : l’amélioration du cadre de vie, la sensibilisation des locataires au respect 38 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRENDRE EN COMPTE QUALITÉ DE SERVICE : Dialoguer avec nos locataires 39 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRENDRE EN COMPTEI LES ATTENTES LES ATTENTESI DE NOS LOCATAIRES DE NOS LOCATAIRESI La qualité de service passe aussi par l’information. Les outils de dialogue avec les locataires font donc l’objet d’une attention particulière. 2012 a vu nombre de nouveautés en la matière, parmi lesquelles un relooking total de Chez Soi, le magazine des locataires de l’Opievoy. UN ESPACE PERSONNEL SÉCURISÉ Nos locataires ont désormais la possibilité d’effectuer leurs démarches administratives directement sur le site www.opievoy.fr, via leur espace personnel. Payer son loyer, fournir une pièce justificative, obtenir des documents par téléchargement ou louer un parking sont autant d’opérations réalisables en ligne. Les données liées à la gestion du logement sont également disponibles : solde du compte loyer, date d’anniversaire du contrat d’assurance habitation ou coordonnées des contacts de proximité. LE MAGAZINE DES LOCATAIRES ENRICHI À la suite d’une enquête de satisfaction menée au début de l’année 2012, le magazine Chez Soi a été entièrement repensé. Si 56 % des personnes interrogées le lisaient entièrement et 82 % trouvaient les sujets traités intéressants, la mise en page était jugée trop classique. Une reformulation s’imposait donc. En septembre 2012, nos résidents ont découvert un nouveau média : nouvelles rubriques, espace enfants, nouveau graphisme. Chez Soi est disponible au format papier ou en ligne sur notre site Internet. DES AFFICHES POUR MIEUX INFORMER OPIEVOY.FR : DES NOUVEAUTÉS Le site Internet a été enrichi en 2012. Une carte interactive, disponible dès la page d’accueil, permet de découvrir le patrimoine de l’Opievoy. Des annonces immobilières sont mises à la disposition des locataires : appartements, pavillons ou places de parking disponibles à la location et à la vente. Un simulateur indique si les ressources d’un primo accédant lui donnent droit à l’attribution d’un logement social Opievoy. 32 affiches ont été mises à la disposition des gardiens et des équipes Opievoy. Elles traitent de trois types de sujets, identifiables à la couleur de l’en-tête : les informations pratiques (code couleur bleu), les dangers (code couleur rouge) et la sensibilisation (code couleur vert). Enrichies de dessins, de messages visuels explicites et de pictogrammes, les affiches, conçues pour être immédiatement compréhensibles par tous, signalent tous les événements de la vie quotidienne : travaux sur les ascenseurs, fermeture temporaire de la loge du gardien, coupure d’électricité ou organisation d’une animation au sein de la résidence. Q DU CÔTÉ DE L’USH : La qualité de service, une mobilisation permanente La qualité de service est une préoccupation constante du Mouvement Hlm, comme en témoigne le plan d’actions « Qualité Service 2010-2015 » adopté lors du Congrès de 2009. Ce plan prévoit la généralisation des enquêtes triennales de satisfaction locataires, le renfort de la concertation locative sur le service au quotidien et le rapprochement avec les associations de locataires. Si les opportunités de contractualisation avec l’État et les collectivités partenaires donnent tout leur sens à l’action conduite par chaque organisme, l’USH rappelle que, dans certains quartiers, la situation dépasse le cadre d’une gestion de proximité classique. Des progrès ne sont possibles qu’au prix d’une mobilisation élargie à tous les acteurs : collectivités, partenaires sociaux, services de police et tissu associatif. Enfin, l’USH alerte sur les généralisations abusives : tout ne peut pas être identique sur tous les territoires en matière de service à l’habitant. 41 40 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 S’appuyer sur la richesse des ressources humaines Rassemblés autour des questions de diversité, de solidarité, de qualité de service et de proximité, les collaborateurs de l’Opievoy ont une haute conscience de leur mission. Nous nous appuyons sur un réseau d‘équipes compétentes, mobilisées pour accompagner nos projets et le développement de nos différentes activités. Renforcer les expertises, favoriser l’évolution, motiver la progression, lutter contre les discriminations sont autant de volets de la politique menée par l’Opievoy en termes de ressources humaines. Nos missions trouvent leur sens dans l’assemblage des compétences de tous. 42 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 S’APPUYER SUR LA RICHESSE DES RESSOURCES HUMAINES NOS EFFECTIFS L’Opievoy totalise plus d’une centaine de métiers différents, organisés en trois grands pôles garantissant transversalité et collaboration étroite de toutes les directions. Au 31 décembre 2012, l’Office comptait : • 1 006 collaborateurs (917 CDI et 89 FPT), dont 428 gardiens • 18 contrats de professionnalisation, et 7 contrats d’apprentissage • 51 CDD RH : Valoriser et renforcer les compétences L’Opievoy s’assure régulièrement de disposer de nouvelles compétences exigées par les évolutions des métiers du logement social. Si le traitement des candidatures externes est un incontournable, nous encourageons fortement la mobilité interne. 2012 : DES RECRUTEMENTS EXTERNES Nous avons recruté 170 personnes en 2012 : 73 postes ont été pourvus en CDI, essentiellement des postes de gardiens (47, dont 19 via la mobilité interne), de collaborateurs en agence de proximité (responsables de sites, chargés de clientèle, conseillers sociaux) et de collaborateurs au siège (responsables de programmes, collaborateurs financiers et comptables). Les recrutements sont bien répartis entre siège et proximité : 50 % au siège et 50 % dans les directions territoriales et les agences. Enfin, une trentaine de jeunes ont occupé des jobs d’été, tandis que 14 nouveaux contrats en alternance ont été signés à la rentrée 2012. PRIORITÉ À LA PROMOTION INTERNE Tous métiers confondus, 33 postes ont été pourvus via la mobilité interne en 2012, soit plus de 30 % des CDI vacants. Première étape du processus : lorsqu’un poste se libère, l’information est diffusée sur l’intranet, via la rubrique « Mobilité ». Les postulants sont ensuite reçus par la direction des Ressources humaines afin d’évoquer leur projet professionnel. Un point carrière est réalisé, c’est-à-dire un bilan des compétences acquises et de celles à développer. La motivation et le potentiel des candidats sont également pris en compte. En cas d’évolution vers un nouveau métier, les collaborateurs bénéficient d’un parcours d’accompagnement personnalisé pouvant aller jusqu’à 48 jours de formation. Q HANDICAP : Proposer des métiers sur mesure Les personnes reconnues travailleurs handicapés représentent 4,45 % des effectifs de l’Opievoy, une part qui progresse régulièrement depuis 2010. Participer aux différents forums spécialisés nous permet de promouvoir certains de nos métiers susceptibles d’être exercés par ces publics. VALORISER LES MÉTIERS DE L’OPIEVOY En 2012, notre équipe recrutement a participé à trois forums spécialisés : le salon Autonomic à Paris, un Handicafé à Saint-Quentin-en-Yvelines, et le forum Emploi handicap à l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines. Lors de ces manifestations, l’Opievoy fait connaître ses activités et noue des premiers contacts avec des candidats qu’il sera ensuite susceptible de recruter. UNE EMBAUCHE PÉRENNE CHAQUE ANNÉE En association avec trois autres bailleurs sociaux, l’Opievoy a mis en place un partenariat avec l’Ugecam (Union pour la gestion des établissements des caisses d’assurance maladie) pour la reconversion des personnes reconnues handicapées au métier de gardien d’immeuble. Organisée sur une durée de 10 mois, la formation se déroule sous la forme d’un contrat de professionnalisation alternant formation théorique et périodes de travail aux côtés d’un gardien confirmé, désigné comme tuteur. Nous procédons à une embauche pérenne à l’issue de la formation. En 2012, quatre stagiaires ont obtenu leur diplôme et l’un d’eux a rejoint l’Opievoy dans le cadre d’un CDI. Q 43 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 S’APPUYER SURI LA RICHESSEI DES RESSOURCESI HUMAINESI 44 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 S’APPUYER SUR FORMATION : Poursuivre nos efforts LA RICHESSE DES RESSOURCES HUMAINES UN NOUVEAU PORTAIL INTRANET Dans le but de favoriser et de renforcer la communication et la transversalité entre les différentes équipes du Groupe, nous avons complètement refondu notre portail intranet en 2012. Conçu sur un mode participatif, l’outil est désormais plus accessible, plus intuitif, et permet une réactivité dans la communication interne. Des espaces collaboratifs sont en cours d’élaboration et verront le jour en 2013, afin de favoriser les échanges d’informations des groupes de travail dédiés. La formation est une chance, pour le collaborateur, de s’adapter aux mutations de son poste ou de son environnement, et de développer ses compétences. La politique de l’Opievoy dans ce domaine s’organise autour de trois thèmes : l’adaptation au poste de travail, l’évolution professionnelle et la qualité du management. D epuis 2010, un effort particulier est fourni par l’Opievoy en matière de formation des collaborateurs. Cette dynamique nouvelle s’est encore accentuée en 2012 avec une augmentation significative du nombre de bénéficiaires : 1 098 sessions de formation ont été suivies par nos salariés au cours de l’année (contre 566 en 2011), pour un total de 20 558 heures (contre 14 000 heures en 2011). La transversalité et les objectifs liés à la RSE sont particulièrement privilégiés. 45 45 RAPPORT RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DÉVELOPPEMENT DURABLE DURABLE OPIEVOY 2012 OPIEVOY 2012 ACCOMPAGNER LES CHANGEMENTS D’OUTILS INFORMATIQUES S’APPUYER SURI S’APPUYER SURI LA RICHESSEI LA RICHESSEI DES RESSOURCESI DES RESSOURCESI HUMAINESI HUMAINESI Une offre de formation interne « Outils informatiques » fait désormais partie du parcours d’intégration des nouveaux arrivants. Dès leur prise de poste, ces derniers suivent un cursus de formation sur les outils informatiques dont ils auront besoin dans l’exercice de leur activité. Notre intention est d’étendre cette formation à l’ensemble des métiers du Groupe, puis de développer des formations plus approfondies afin d’affiner les expertises informatiques. Des didacticiels par filière métier sont également proposés sur le portail intranet et peuvent être consultés par tous les collaborateurs. DES FORMATIONS À LA SÉCURITÉ Conformément à la législation en vigueur, l’Opievoy prend toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé de chacun. Cette obligation générale fonde la démarche de prévention organisée au sein du Groupe, qui se doit d’agir au travers d’actions de prévention, de formation et d’information, ainsi que par la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés. Plusieurs formations sur la sécurité ont eu lieu en 2012 : habilitation aux travaux en hauteur pour prévenir les risques de chute du personnel « technique » amené à monter sur les toitures-terrasses (31 personnes), gestes de nettoyage, bonnes postures et utilisation des produits d’entretien écolabellisés (50 personnes), sauvetage et secourisme du travail (36 personnes), EPI/risques chimiques (30 personnes). CONSOLIDER LES ACQUIS DE L’EXPÉRIENCE Plusieurs formations « métiers » ont été planifiées sur le thème de la relation clients internes et externes (personnels liés à l’informatique et à la comptabilité fournisseurs), dans le but d’améliorer les relations avec les parties prenantes, et donc de faire progresser la qualité de service. Des sessions ont été proposées aux nouveaux managers : fondamentaux du management ou entretien annuel d’évaluation (voir encadré). Enfin, des formations de deux jours sur la concertation locative ont réuni des collaborateurs de différents services afin d’organiser le travail en commun. Les sessions se poursuivront en 2013. DE LA SENSIBILISATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE Le développement durable et solidaire, fil rouge du projet d’entreprise de l’Opievoy, a fait l’objet d’une action de sensibilisation/formation de l’ensemble des quelque 1 000 salariés. La formation s’est déroulée en deux phases : le tronc commun d’apprentissage s’est achevé en janvier 2012, tandis que les ateliers par métier étaient programmés jusqu’au mois de juin afin d’engager la réflexion sur les changements concrets envisageables. Les participants bénéficient d’une hotline pendant 12 mois. Des supports pédagogiques et une foire aux questions sont également accessibles sur un site dédié. Q 100 managers préparés aux EAE L’entretien annuel d’évaluation (EAE) est un outil capital de management. Il constitue un moment privilégié d’échange, au cours duquel plusieurs thèmes sont abordés : la définition des objectifs (individuels, collectifs) et des moyens à mettre en œuvre, les axes d’amélioration de la performance, le renforcement des compétences et de la motivation du salarié. Un module de formation à la conduite des EAE a été conçu à l’intention des 100 managers de l’Opievoy, qui ont tous été réunis sur deux jours entre décembre 2011 et janvier 2012. Illustrée par des jeux de rôle et abordant plusieurs cas de figure, cette formation crée les conditions d’une appréciation consensuelle et objective de l’action des collaborateurs. Elle s’inscrit également dans une démarche favorisant la création d’une culture managériale commune. 46 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 S’APPUYER SUR LA RICHESSE DES RESSOURCES HUMAINES GARDIENS : Etre attentif aux conditions de travail Depuis fin 2010, l’Opievoy s’est engagé dans un programme d’aménagement des postes de travail des gardiens. Notre intention est de garantir leurs conditions de travail au quotidien sans pour autant augmenter les charges locatives. L e plan d’actions « sécurité-prévention » défini par le projet d’entreprise de l’Opievoy prévoit l’amélioration des conditions de travail des collaborateurs, et notamment des gardiens, exposés au problème de la pénibilité. Dans une vingtaine de résidences, des « incapacités matérielles » ont par exemple été constatées quant à la manipulation des conteneurs poubelles : les gardiens doivent emprunter des rampes d’accès inclinées pour acheminer les conteneurs depuis un local situé en sous-sol jusqu’au lieu de collecte, dans la rue. Pour éviter d’avoir recours à des prestataires extérieurs, dont le coût devra être répercuté sur le montant des charges locatives, l’Opievoy envisage différentes solutions. À la résidence Jules-Ferry de Juvisy-sur-Orge (91), des abris de conteneurs ont été construits en extérieur. Dans les cas où ces travaux ne sont techniquement pas réalisables, l’Office envisage de s’équiper de tracteurs tire-conteneurs, comme ceux testés à Trappes (78). Q OBJECTIF 2013 : 46 RAPPORT D’ACTIVITÉ OPIEVOY 2012 Renforcer notre réseau de proximité 47 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 S’APPUYER SURI LA RICHESSEI DES RESSOURCESI HUMAINESI Avec la mise en place, en janvier 2013, d’un réseau de proximité optimisé, l’Opievoy se dote d’une organisation plus à même d’accompagner son développement. L’Office entend ainsi répondre au mieux aux attentes des élus locaux en offrant davantage de proximité à ses locataires. 1. LES ANTENNES : sont chargées d’assurer au quotidien la qualité de l’habitat et du cadre de vie ; gèrent chaque jour les relations de service avec les locataires. 2. LES AGENCES : sont dotées de responsabilités élargies ; entretiennent le patrimoine et gèrent la mise en location des logements ; organisent au quotidien les relations avec les collectivités locales ; assurent la gestion sociale, la qualité de service et le contrôle des prestations. 3. LES DIRECTIONS TERRITORIALES : sont les P our accompagner le développement de son patrimoine, l’Opievoy met en place une organisation plus adaptée à la réalité du terrain. Nous conservons un maillage de proximité important avec 20 implantations locales sur le territoire francilien : 3 directions territoriales, 9 agences et 8 antennes. Le rôle de chacune de ces entités a été redéfini. interlocutrices privilégiées des élus locaux ; pilotent les projets patrimoniaux et la performance globale du territoire en termes de qualité de service rendu et de résultats économiques. Au siège, les services sont repositionnés en support de la nouvelle organisation du réseau de proximité. Q 49 48 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 Présenter notre exercice financier 2012 50 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRÉSENTER NOTRE EXERCICE FINANCIER 2012 Le nombre de logements NOMBRE DE LOGEMENTS EN PROPRIÉTÉ Situation au 1er janvier Constructions neuves mises en service Acquisitions patrimoine occupé (*) Cessions Reprises sur amortissements et provisions 2 012 2 011 2 010 2 009 48 457 47 646 40 902 41 080 375 378 153 80 0 585 6 908 -41 -78 -14 -7 Démolitions -370 -84 -305 -251 Fins de bail -59 (+ /-) Restructuration Parc logements en propriété au 31 décembre 5 10 2 48 367 48 457 47 646 40 902 12,8 18,6 Autres produits de gestion courante 5,8 4,1 TOTAL PRODUITS D'EXPLOITATION 295,4 294,3 Achats non stockés 19,8 23,6 CONSOMMATION DE L'EXERCICE 19,8 23,6 Travaux relatifs à l'exploitation 44,2 43,8 Entretien et réparations courants 13,0 13,2 Gros entretien 17,4 17,6 PRÉSENTERI Autres travaux d'entretien et réparations 1,1 0,9 Primes d'assurances 2,0 1,9 Personnel extérieur à la société 0,8 1,0 Rémunération d'intermédiaires et honoraires 3,8 4,6 Redevances 0,3 0,2 (*) Dont 5582 logements apportés par Orly-Parc lors de la transmission universelle de patrimoine au 31/12 NOMBRE DE LOGEMENTS GÉRÉS Parc logements en propriété au 31 décembre Logements gérés pour compte (*) 2 012 2 011 2 010 2 009 48 367 48 457 47 646 40 902 Autres 11,1 10,6 SERVICES EXTÉRIEURS 93,8 93,82 3 3 3 5 735 Total logements gérés 48 370 48 460 47 649 46 637 IMPÔTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILÉS 38,6 37,07 Nombre de logements total 48 370 48 460 47 649 46 637 CHARGES DE PERSONNEL 45,0 44,9 Dotations aux amortissements – immobilisations 57,7 46,5 (*) Dont 5732 logements gérés pour le compte d'Orly-Parc NOMBRE DE LOGEMENTS ET ÉQUIVALENTS Nombre de logements au 31 décembre Foyers : équivalents logements Nombre d'équivalents logements au 31 décembre 2 012 2 011 2 010 2 009 48 370 48 460 47 649 46 637 1 396 862 932 1 012 49 766 49 322 48 581 47 649 Dotations aux provisions – actif circulant 0,7 2,1 Provisions 8,0 3,5 66,4 52,1 DOTATION AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS AUTRES CHARGES TOTAL CHARGES D'EXPLOITATION Résultat d'exploitation Le compte de résultat L’exercice 2012 présente un résultat net bénéficiaire de 14,1 M€, en réduction par rapport à 2011 en raison de : • la diminution de l’excédent brut d’exploitation, conséquence de l’augmentation des amortissements (25,7 % des loyers en 2012 contre 21,2 % en 2011) et des intérêts relatifs aux emprunts locatifs finançant la forte activité d’investissement (10,7 % des loyers en 2012 contre 8,8 % en 2011) ; • la reprise de provision pour gros entretien de 10,2 M€ effectuée exceptionnellement en 2011, suite à la mise en place d’un nouveau composant (aménagements intérieurs). COMPTE DE RÉSULTAT Récupération des charges locatives Loyers Subventions d'exploitation 2012 2011 71,1 72,2 205,3 198,5 0,4 0,9 51 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 3,4 2,2 267,0 253,7 28,4 40,6 Autres intérêts et produits assimilés 4,1 2,1 TOTAL PRODUITS FINANCIERS 4,1 2,1 Dotations aux provisions 1,2 1,7 23,3 18,4 Intérêts et charges assimilés TOTAL CHARGES FINANCIÈRES 24,5 20,1 -20,4 -18,0 Autres produits exceptionnels 29,8 39,7 TOTAL PRODUITS EXCEPTIONNELS 29,8 39,7 Autres charges exceptionnelles 22,7 22,3 Résultat financier Dotations aux provisions pour risques et charges TOTAL CHARGES EXCEPTIONNELLES Résultat exceptionnel RÉSULTAT NET 1,1 3,6 23,8 25,9 6,0 13,8 14,1 36,4 NOTRE EXERCICEI FINANCIER 2012I 52 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRÉSENTER NOTRE EXERCICE FINANCIER 2012 LE RÉSULTAT D’EXPLOITATION 3 - L’effort de maintenance du patrimoine L’Opievoy dégage un solde d’exploitation positif de 24,4 M€, représentant 11,9 % des loyers de l’exercice. En parallèle de sa politique volontariste de réhabilitation, l’Opievoy a maintenu ses efforts de maintenance du patrimoine : entretien courant, gros entretien, dépenses d’investissement dans le renouvellement des composants. 1 - Les loyers Une hausse de loyer unique de 1,89 % pour l’année 2012 a été décidée par le conseil d’administration du 13 octobre 2011, en application du plafonnement de l’indice IRL. Le produit total des loyers a quant à lui augmenté de 3,4 % entre 2011 et 2012, en raison des nouvelles mises en service, soit : • + 1,3 M€ liés aux mises en service des logements neufs ; • + 3,8 M€ liés aux augmentations de loyers ; • + 0,9 M€ liés à l’impact, en année pleine, des acquisitions de patrimoine 2011 ; • + 0,5 M€ liés à l’augmentation du SLS. Les charges d’exploitation non récupérables auprès des locataires s’élèvent à 180,7 M€. Elles ont augmenté de 7,9 M€ par rapport à 2011 (+4,6 %). Évolution 2011/12 2012 2011 2010 2009 -39 161 -38 998 -36 083 -36 742 0,42 % -8 674 -9 128 -6 946 -5 511 -4,97 % Entretien courant -12 757 -12 609 -11 222 -10 334 1,17 % Gros entretien -17 393 -17 582 -22 375 -15 755 -1,07 % Taxes foncières -26 759 -25 674 -23 649 -22 753 4,23 % Amortissement -57 662 -46 522 -44 078 -44 430 23,95 % -736 -2 111 -3 628 -935 -65,14 % Charges de personnel Achats et sous-traitance générale Provision impayés Assurances, honoraires et redevances 2012 2011 2010 2009 48 370 48 460 47 649 46 637 NOTRE EXERCICEI 205 281 198 517 191 097 187 172 FINANCIER 2012I Entretien courant (*) 12 757 12 609 11 222 10 334 Gros entretien 17 393 17 582 22 375 15 755 Total charges d'exploitation d'entretien 30 150 30 191 33 597 26 089 623 623 705 559 Composants en investissement 41 470 41 884 35 717 29 368 Total coûts d'entretien du patrimoine 71 620 72 075 69 314 55 457 Coût d'entretien au logement en € 1 481 1 487 1 455 1 189 PRÉSENTERI Nombre de logements gérés au 31 décembre Loyers Charges d'entretien par logement (en €) 2 - Les charges d’exploitation ANALYSE DES CHARGES D’EXPLOITATION NON RÉCUPÉRABLES K€ POLITIQUE D’ENTRETIEN (CHIFFRES EN K€) -5 158 -5 659 -9 607 -8 513 -8,85 % Autres dépenses -12 396 -14 561 -10 510 -9 821 -14,87 % Total des dépenses -180 696 -172 844 -168 098 -154 794 4,54% 53 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 (*) entretien courant + petite maintenance courante 4 - Les frais de personnel non récupérables Les frais de personnel non récupérables sont stables en 2012, représentant 38,9 M€ contre 38,8 M€ en 2011. CHIFFRES EN K€ 2012 Masse salariale récupérable Masse salariale non récupérable 2011 2010 8 929 8 974 8 720 4 540 38 916 38 763 35 961 36 625 MASSE SALARIALE EN K€ Masse salariale non récupérable Masse salariale récupérable 38 763 38 916 8 720 8 974 8 929 2010 2011 2012 35 961 36 625 4 540 2009 2009 54 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRÉSENTER NOTRE EXERCICE FINANCIER 2012 LE RÉSULTAT FINANCIER Le résultat financier est directement impacté par la relance de l’activité. Le solde financier augmente de 2,4 M€, en conséquence de l’accroissement de l’activité soutenue en termes d’investissements. FRAIS ET PRODUITS FINANCIERS (K€) Frais financiers Produits financiers Solde financier 2012 2011 2010 2009 -24 491 -20 088 -17 574 -22 043 4 110 2 090 2 760 5 531 -20 381 -17 998 -14 814 -16 512 L’autofinancement 55 L’autofinancement de l’Opievoy s’élève à 23 M€, soit 11,2 % des loyers, en augmentation par rapport à 2011 (20,1 M€, soit 10 % des loyers). Avec un autofinancement net de 23 M€, l’Office se situe au-dessus de la moyenne française (médiane 2011 DIS à 7,4 %). L’autofinancement dégagé par l’exploitation permet de poursuivre les objectifs ambitieux du plan à moyen terme en matière de construction neuve et de rénovation urbaine. Cela traduit la bonne situation financière de l’Office. AUTOFINANCEMENT NET EN K€ 2012 2011 2010 2009 205 281 198 517 191 097 187 172 (+) Résultat net 14 069 36 368 19 936 26 607 (+) Amortissements 58 564 47 535 44 078 44 430 (+/-) Provisions -6 682 -11 171 5 098 -4 620 (-) Subventions d'investissement -9 150 -8 688 -8 853 -8 952 1 171 -5 484 -507 -439 57 972 58 560 59 752 57 026 Loyers LE RÉSULTAT EXCEPTIONNEL Les éléments exceptionnels résultent principalement : • des cessions de patrimoine et sorties d’actifs suite aux remplacements de composants ; • des activités de démolition (sites ANRU) ; • des subventions CGLLS perçues dans le cadre de l’avenant au Plan de consolidation (ex Orly-Parc) ; • de l’intégration comptable du produit des subventions d’investissements et de la prise en compte des autres éléments hors exploitation courante. (-) Cessions de patrimoine Capacité d'autofinancement (-) Intérêts compensateurs CHARGES ET PRODUITS EXCEPTIONNELS (K€) 2012 2011 2010 -1 171 5 484 507 439 Sur démolitions 4 216 4 874 3 924 3 439 Subventions sur investissements 9 150 8 688 8 853 8 952 841 2 000 650 1 300 -619 -1 292 -1 067 -1 132 Subventions accordées aux associations -1 249 -1 159 -805 -558 Autres -1 121 -543 -302 -1 573 10 047 18 052 11 760 10 867 Sur cessions d'immobilisations Subventions CGLLS Sur sinistres Solde des charges et produits exceptionnels 2009 (-) Remboursements d'emprunts Autofinancement net En % des loyers -1 141 -1 697 -2 473 -860 -33 817 -36 721 -35 396 -33 207 23 014 20 142 21 883 22 959 11,21 % 10,15 % 11,45 % 12,27 % RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRÉSENTERI NOTRE EXERCICEI FINANCIER 2012I 56 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRÉSENTER NOTRE EXERCICE FINANCIER 2012 L’investissement 57 INVESTISSEMENTS EN M€ Réhabilitations LES DÉPENSES D’INVESTISSEMENT Les dépenses consacrées au développement de l’offre nouvelle de logements ont progressé de plus de 47 % (118,1 M€) par rapport à 2011 (80,3 M€), concrétisant ainsi la relance de la construction neuve demandée par le conseil d’administration de l’Office. INVESTISSEMENTS EN M€ 2012 2011 2010 2009 Immobilisations incorporelles 1,3 1,7 0,9 0,6 2,5 8,9 9,1 3,8 Constructions neuves 38,9 25,3 29,1 11,4 VEFA 76,7 46,1 12,2 13,2 118,1 80,3 50,4 28,4 Remplacements de composants 41,4 41,9 35,7 29,4 Réhabilitations et résidentialisations 73,6 108,3 41,7 11,6 Développement Terrains RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 Développement 150,2 118,1 Acquisitions et conventionnement 115 PRÉSENTERI NOTRE EXERCICEI Autres investissements 80,3 FINANCIER 2012I 77,4 63,4 55,6 50,4 Sous-total développement Entretien Sous-total entretien patrimoine 28,4 6,9 0 115 150,2 77,4 41 0 63,4 55,6 0,2 Bâtiments administratifs 0,1 0,1 0,6 0 Acomptes 0,5 3,9 1,7 1,5 Autres immobilisations corporelles 0,3 0,6 0,4 0,4 Immobilisations financières 0,5 0,6 1,9 0,8 235,8 300,8 188,9 72,9 Acquisitions et conventionnement 41 5,5 2,7 0,2 2012 2011 2010 2009 235,8 M€ 300,8 M€ 188,9 M€ 72,9 M€ 3,3 L’ÉVOLUTION DES DETTES FINANCIÈRES Total investissements de l’exercice ÉVOLUTION DES DETTES FINANCIÈRES EN M€ 2012 2011 2010 2009 Emprunts CDC 658,1 507,3 392,1 398,2 Participation à l'effort de construction Autres emprunts Dépôts de garantie des locataires Autres dettes financières Intérêts courus / compensateurs Montant des réalisations d'emprunts de l'exercice 88,5 88,9 88,0 86,2 206,6 144,1 126,2 128,9 14,7 14,4 13,5 13,3 4,0 4,2 4,5 22,1 19,3 17,0 17,4 22,6 991,1 776,8 641,7 671,3 2012 2011 2010 2009 250,3 173,7 30,9 50,3 L’ÉVOLUTION DE LA DETTE À LONG TERME L’ÉVOLUTION DE LA STRUCTURE FINANCIÈRE RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 Au 31 décembre 2012, les emprunts ont atteint 957 M€, contre 745 M€ fin 2011, soit une augmentation de 28 %. 367 M€ d’emprunts ont été contractés en 2012 et 250,3 M€ ont été mobilisés. En raison des emprunts mobilisés en 2012, le fonds de roulement de 89,3 M€ a dépassé le niveau de 2010 (84,2 M€). Les dettes à moins d’un an ont progressé de 65,6 M€ afin de différer le recours aux emprunts à long terme, et ainsi limiter l’exposition au risque de prélèvement sur le potentiel comptable net. PRÉSENTER En 2012, la Banque de France a attribué à l’Opievoy la note « B3+ ». Cette cotation est réalisée pour les entreprises françaises afin d’évaluer leur capacité financière à rembourser leurs crédits à un horizon de trois ans. Elle se compose d’une cote d’activité (« B ») et d’une cote de crédit (« 3+ »). La cote « B » indique que l’Opievoy a réalisé un chiffre d’affaires supérieur à 150 M€. La note « 3+ » signifie que nous disposons d’une « très forte capacité à honorer nos engagements financiers ». Elle vient en deuxième position sur une échelle de santé financière comportant 13 degrés. La cotation « B3+ » reconnaît donc notre très bonne santé financière ainsi que notre capacité à honorer l’ensemble de nos engagements financiers sur les trois années à venir. 58 NOTRE EXERCICE FINANCIER 2012 La notation financière de l’Opievoy ÉVOLUTION STRUCTURE BILANTIELLE EN M€ EMPLOIS 2012 2011 2010 2009 2008 -1 421,4 -1 250,7 -1 004,7 -865,8 -838,3 513,2 486,7 424,0 371,9 322,5 25,6 29,4 40,7 38,5 39,3 991,1 776,8 641,7 671,2 655,3 RESSOURCES Capitaux propres Provisions Dettes financières Intérêts compensateurs -5,7 -6,8 -8,5 -11,0 -11,7 Intérêts courus -13,5 -10,2 -8,9 -11,6 -11,3 FONDS DE ROULEMENT 89,3 25,2 84,2 193,3 155,7 Provisions -25,6 -29,4 -40,7 -38,5 -39,3 Dépôts de garantie -14,7 -14,4 -13,5 -13,3 -12,6 POTENTIEL COMPTABLE BRUT Dettes à moins d'un an POTENTIEL COMPTABLE NET 49,0 -18,5 30,1 141,5 103,8 -102,4 -36,8 -39,1 -37,6 -35,0 -53,4 -55,3 -9,0 103,9 68,8 59 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRÉSENTERI NOTRE EXERCICEI FINANCIER 2012I LA GESTION DE LA TRÉSORERIE L’optimisation de la gestion de la trésorerie a été poursuivie en 2012 par un arbitrage permanent entre le coût des ressources à long terme – en moyenne à 2,85 % – et le taux des crédits à court terme, de 1,47 %. Ainsi, une enveloppe globale de ligne de crédit de 100M€ maximum a été mobilisée. L’économie des frais financiers en résultant est estimée à 1,4 M€ en 2012. L’utilisation de la ligne de crédit à court terme a permis de différer la mobilisation de 142 M€ d’emprunts à fin 2012. Les prêts à long terme, en attente de garantie des collectivités, s’élèvent à 125 M€ à fin 2012. 60 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 PRÉSENTER NOTRE EXERCICE Le bilan Le total net du bilan s’élève à 1 603,6 M€ en 2012, contre 1 436,3 M€ en 2011. L’actif immobilisé représente 88,6% du total. Les capitaux propres (y compris les réserves et les subventions d’investissement) s’élèvent à 513,2 M€ : ils augmentent de 5,4 % par rapport à 2011. FINANCIER 2012 PASSIF 2012 2011 Dotations et réserves 253,5 217,2 Subventions d'investissement 245,6 233,1 Résultat de l'exercice 14,1 36,4 Total capitaux propres 513,2 486,7 NOTRE EXERCICEI FINANCIER 2012I PRÉSENTERI PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2012 EN M€ ACTIF Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Immobilisations corporelles en cours Immobilisations financières 2012 2011 3,2 2,9 1 127,5 1042,6 288,2 203,1 2,5 2,0 25,6 29,3 Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 864,7 652,4 Emprunts et dettes financières divers 111,7 110,1 Dépôts de garantie reçus 14,7 14,3 Dettes fournisseurs 26,9 39,9 Dettes fiscales et sociales Autres dettes Total actif immobilisé 1 421,4 1 250,6 135,1 145,7 Total dettes Créances d'exploitation Comptes de régularisation Autres créances 0,9 Disponibilités Total actif circulant Comptes de régularisation TOTAL DE L'ACTIF 1,8 3,6 30,9 90,0 1 050,7 910,3 14,1 10,0 1 603,6 1 436,3 0,8 TOTAL DU PASSIF Valeurs mobilières de placement 8,0 9,8 32,5 22,6 176,5 178,9 5,7 6,8 1 603,6 1 436,3 61 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 62 RAPPORT RAPPORT D’ACTIVITÉ ET D’ACTIVITÉ ET DE DE DÉVELOPPEMENT DÉVELOPPEMENT DURABLE DURABLE OPIEVOY 2012 OPIEVOY 2012 S’APPUYER SUR LA RICHESSE DES RESSOURCES HUMAINES 62 RAPPORT D’ACTIVITÉ OPIEVOY 2012 63 62 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 RAPPORT D’ACTIVITÉ OPIEVOY 2012 Quantifier nos actions RSE S’APPUYER SURI LA RICHESSEI DES RESSOURCESI Afin de permettre à toutes les organisations – quels que soient leur taille, leur secteur ou leur localisation – d’exposer clairement leur démarche en termes de développement durable, il était indispensable de disposer, à échelle mondiale, d’un ensemble de concepts partagés, d’un langage cohérent et d’un même système de mesure. C’est là tout l’objet de la GRI (Global Reporting Initiative), qui offre un cadre fiable et crédible autorisant le reporting des actions de Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE). Ces indicateurs compilent santé financière et développement durable : économies d’énergies, données sociales en interne, responsabilités du produit immobilier sur le locataire, ou santé et sécurité. HUMAINESI 64 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 L’activité Unité GRI G3.11 Voir page 199 785 206 077 EC1 59 199 785 206 077 EC1 59 SO EC1 59 2008 175 053 189 004 192 385 k€ 151 408 164 178 167 534 23 645 24 826 24 851 SO Groupe Opievoy 2009 2012 Unité 2010 2011 QUANTIFIER NOS ACTIONS Chiffre d'affaires* RSE Opievoy Orly-Parc Taux des subventions reçues sur les investissements réalisés État – Sur opérations ANRU % 6,49 9,11 13,32 21,32 2,3 EC4 54 Collectivités locales – Sur ensemble des investissements % 11,10 8,33 7,63 6,27 7,8 EC4 54 *Le compte 703 – récupération des charges locatives – n’est pas pris en compte dans le chiffre d’affaires. Emplois spécifiques (CIE, CI-RMA, contrats d'apprentissage, contrats de professionnalisation, contrats d'avenir…) Travailleurs extérieurs L’environnement Unité Énergie économisée grâce à l'efficacité énergétique liée aux investissements techniques réalisés Dispositif CEE 2008 GWh cumac 2 69 2009 85 2010 2011 56 82 2012 141 GRI G3.11 EN5 Voir page 2008 2009 2010 2011 2012 GRI G3.11 Voir page LA1 42 Contrats aidés (contrat d'avenir, contrat d'accompagnement dans l'emploi, contrat de professionnalisation) au 31 décembre Nombre Contrats d'apprentissage conclus dans l'année Nombre 7 17 7 10 4 LA1 42 Nombre de stagiaires présents dans l'année (rémunérés et non rémunérés) Nombre 101 73 136 142 201 LA1 42 Nombre moyen mensuel de travailleurs extérieurs Moyenne 10 6 13 16 10 LA1 42 19 23 17 27 18 QUANTIFIERI NOS ACTIONSI RSEI LA FORMATION 20 Total Unité 2008 2009 2010 2011 2012 GRI G3.11 Voir page Nombre 298 553 591 1270 1098 LA10 44 Employés, ouvriers, gardiens, personnel de service 206 370 341 340 537 LA10 44 Les données sociales Agents de maîtrise 36 78 100 234 264 LA10 44 Cadres 56 105 150 696 297 LA10 44 L’EMPLOI Total 3 359 12 111 18 901 12 882 20 571 LA10 44 Employés, ouvriers, gardiens, personnel de service 1 925 4 743 5 973 3 768 7 800 LA10 44 Agents de maîtrise 540 3 960 2 108 2 306 4 573 LA10 44 Cadres 894 3 408 10 820 6 808 8 198 LA10 44 Nombre de personnes formées Effectif total au 31 décembre de l'année considérée Salariés sous contrat CDI OPH, agents de la fonction publique territoriale, contrats de droit public présents et rémunérés. Par zones géographiques Total 2008 2009 2010 2011 2012 GRI G3.11 Voir page Nombre 870 906 933 1020 1006 LA1 42 Siège Nombre 255 299 310 334 329 LA1 42 Directions régionales Nombre Nord : 23 Ouest : 19 Sud : 24 Nord : 26 Ouest : 19 Sud : 28 Nord : 28 Ouest : 21 Sud : 28 Nord : 27 Ouest : 21 Sud : 24 Nord : 25 Ouest : 20 Sud : 20 LA1 LA1 LA1 42 Nombre Nord : 166 Ouest : 191 Sud : 192 Nord : 165 Ouest : 213 Sud : 156 Nord : 172 Ouest : 213 Sud : 161 Nord : 192 Ouest : 231 Sud : 191 Nord : 193 Ouest : 229 Sud : 190 LA1 LA1 LA1 42 870 906 933 1020 1006 LA1 42 Agences/Antennes Ventilation des effectifs par type de contrat de travail Unité CDI - FPT - Contrats de droit public Nombre CDD (hors contrat d'apprentissage et contrats aidés) Nombre Ventilation du volume annuel de formation par catégorie de salariés Nombre LE DÉVELOPPEMENT DES COLLABORATEURS Personnes ayant eu un entretien annuel d'évaluation (EAE)* Unité 2008 2009 2010 2011 2012 GRI G3.11 Voir page % n.d. 72 95 85 79 LA4 45 Taux de retour des EAE à la DRH CDI présents et rémunérés au 31 décembre de l'année considérée (statut OPH et FPT) * Tous les salariés sont couverts par une convention collective. L’indicateur le plus pertinent choisi pour traduire un état de relations entre la direction et les salariés au sens de LA4 est pour l’Opievoy la couverture des entretiens annuels d’évaluation. 87 49 36 41 51 LA1 42 1 GRI G3.1 : lignes directrices pour le reporting de développement durable. 2 GWh cumac : GWh cumulés et actualisés. 1. GRI G3.1 : lignes directrices pour le reporting de développement durable. 2. GWh cumac : GWh cumulés et actualisés. 65 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 1. GRI G3.1 : lignes directrices pour le reporting de développement durable. 66 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 QUANTIFIER NOS ACTIONS RSE La santé et la sécurité La responsabilité du fait des produits Unité 2008 2009 2010 2011 2012 GRI G3.11 Voir page Nombre 1987 1962 1704 3313 1164 LA7 44 Unité Absences liées aux maladies professionnelles, accidents du travail et de trajet Nombre de journées d'absence Part des absences liées aux maladies professionnelles, aux accidents du travail Maladies professionnelles % 1,90 1,37 0,04 0,44 5,50 LA7 44 Accidents du travail % 15,42 17,96 14,49 15,50 94,50 LA7 44 Nombre 42 72 65 58 61 LA7 44 Nombre 16,5 28,5 25,2 20,8 24,5 LA7 44 Nombre d’accidents du travail et de trajet avec arrêt Taux de fréquence accidents du travail et de trajet Nombre d'accidents du travail et de trajet avec arrêt pour 1 million d'heures d'exposition L’économie (impact induit sur l’économie locale) LE MONTANT DES INVESTISSEMENTS RÉALISÉS – LES LOGEMENTS SOCIAUX FRANCILIENS Développement Terrains, constructions neuves, VEFA Entretien Remplacement de composants, réhabilitation et résidentialisation Unité 2008 2009 2010 2011 2012 GRI G3.11 M€ 16,9 28,4 50,4 80,3 118,6 SO1 M€ 36,7 67 (protection et satisfaction des locataires) 42,5 79,1 150,2 115 SO1 Voir page 16 22 2008 2009 2010 2011 2012 GRI G3.11 Voir page Étapes du cycle de vie où sont évalués, en vue de leur amélioration, les impacts des produits et des services sur la santé et la sécurité ; pourcentage de catégories de produits et de services significatives soumises à ces procédures. Opérations de constructions engagées dans une démarche de certification CERQUAL Habitat et Environnement* Opérations sur les réhabilitations engagées dans une démarche de certification CERQUAL Patrimoine certifiées a minima « Patrimoine Habitat »* Types d'informations sur les produits et les services requis par les procédures ; pourcentage de produits et de services significatifs soumis à ces exigences d'informations : exigences légales et contractuelles lors de mise en location des logements Résultats des enquêtes de satisfaction menées auprès des locataires Unité 2008 2009 2010 2011 2012 GRI G3.11 Voir page Développement Terrains, constructions neuves, VEFA % 31,50 40,10 38,90 34,80 50,8 SO1 16 Entretien Remplacement de composants, réhabilitation et résidentialisation % 68,50 59,90 61,10 65,20 49,2 SO1 22 QUANTIFIERI NOS ACTIONSI RSEI BBC % n.d. n.d. 9 26,80 59,20 PR1 20 THPE % n.d. n.d. 39,30 39,10 21,20 PR1 20 HPE % n.d. n.d. 47,70 29,20 19,60 PR1 20 Label CERQUAL % n.d. n.d. 96,10 95,10 100 PR1 20 Patrimoine Habitat % n.d. n.d. 94,80 63 91 PR1 22 Patrimoine Habitat et Environnement % n.d. n.d. 5,20 57 9 PR1 22 Label CERQUAL % n.d. n.d. 100 97 100 PR1 22 Contrat de location à usage d'habitation : conditions générales particulières** % 100 100 100 100 100 PR1 29 Satisfaction globale des locataires % 78,20 75,10 75,60 73,10 77,70 PR1 11 Niveau de prescription (recommandation de l'Opievoy à un proche) % 80,20 79 79,30 78,20 77,20 PR1 11 1. GRI G3.1 : lignes directrices pour le reporting de développement durable. LA PART DES INVESTISSEMENTS RÉALISÉS – LOGEMENTS SOCIAUX FRANCILIENS RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 * Opérations livrées et démarrées (OS délivrée) dans l’année considérée. ** Contrat de bail : conditions générales et particulières/ règlement intérieur/ décompte de surface (corrigée ou utile)/ Diagnostic de performance énergétique (DPE)/ état des risques naturels et technologiques/ état des lieux d’entrée. Puis, en fonction des situations, pièces à joindre également : constat de risque d’exposition au plomb (immeubles construits avant 1949)/ extrait du règlement de copropriété relatif à la destination de l’immeuble/ jouissance et usage des parties communes et privatives/ quote-part attenante au lot loué de chacune des catégories de charges/ copie de l’accord collectif local éventuel conclu sur la résidence/ copie du Dossier de consultation des locataires (DCL) si programme de réhabilitation approuvé/ garantie éventuelle de loyer (Locapass/FSL). 68 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE OPIEVOY 2012 LES PERSPECTIVES Confirmer nos orientations stratégiques 2013-2015 CONSOLIDER NOS ACQUIS Il s’agit désormais pour l’Opievoy de consolider ses acquis, d’en tirer tous les bénéfices attendus en termes de performances économiques, et de répondre à l’ensemble des engagements pris avec les territoires et d’améliorer de manière continue la qualité des services rendus aux locataires. DÉPLOYER NOTRE NOUVELLE ORGANISATION L’enjeu principal pour l’année 2013 consiste prioritairement à installer l’équilibre et l’efficacité de la nouvelle organisation du réseau de proximité. D’importants moyens d’accompagnement ont été programmés dans ce sens, à commencer par un effort d’investissement exceptionnel pour la formation des collaborateurs. Le SMI doit, pour sa part, entrer dans sa phase pratique d’appropriation par l’ensemble des directions, qui pourront ainsi assurer le pilotage et le suivi, précis et partagés, de leurs plans d’actions respectifs. NOS QUATRE AXES STRATÉGIQUES Le développement • Penser globalement les stratégies d’investissement, de gestion locative et financière. • Innover pour concevoir le logement du futur, expérimenter les innovations techniques. • Garantir durablement les équilibres financiers. L’organisation Donner sa maturité à la nouvelle organisation transversale déployée depuis le mois de janvier, du terrain jusqu’au siège. Le management Renforcer notre efficacité en adossant notre management à tous les niveaux sur trois valeurs : responsabilité, solidarité, exemplarité. Le pilotage Mettre en place un système unique d’indicateurs de l’activité de l’Office. ASSURER UN DÉVELOPPEMENT ÉQUILIBRÉ SOCIALEMENT ET ÉCONOMIQUEMENT NOS CINQ PRINCIPES D’ACTION Le désengagement des départements du Val-d’Oise et des Yvelines en termes de garanties d’emprunts et de droits à construire devra être compensé. Des territoires « partenaires » seront définis autour de nos agences pour renforcer les liens contractuels avec les agglomérations et les collecteurs d’Action Logement. La responsabilité Fondée sur l’engagement et la rigueur professionnelle de chacun, au service de l’intérêt général. ORIENTATIONS STRATÉGIQUES 2013-2015 L’ambition de l’Opievoy est réaffirmée : être un bailleur social de référence, innovant, et partenaire privilégié des territoires. Quatre axes stratégiques et cinq priorités d’action ont été définis, permettant à l’ensemble des directions d’animer collectivement leurs plans d’actions, en s’appuyant largement sur le SMI pour le contrôle et le suivi des activités ainsi que le partage des données et des objectifs. Q Le dialogue et la transversalité Un enjeu fondamental pour créer du lien entre nos métiers et donner sa cohérence à un organisme tel que le nôtre. Le partage des ambitions Pour mieux développer les synergies et l’efficacité collective. L’amélioration continue À travers notre système de management intégrant la qualité, la sécurité, l’environnement mais aussi notre responsabilité sociale. Le contrôle et le suivi De tout ce que nous faisons en interne ou en externe avec nos prestataires. Opievoy : 145-147, rue Yves-Le-Coz, RP 1124, 78011 Versailles CEDEX • Site Internet : www.opievoy.fr • Tél. : 01 30 84 23 00 • Conception, rédaction, mise en pages : agence avec les services de l’Opievoy • Crédits photos : Vincent Krieger : pages 0/2/3/4/12/17/20/28/31/33 ; Frédéric Achdou : pages 6/7/14/15/16/21/34/36/47/62 ; Ivan Mathie : pages 4/25/35/40 ; Jean Larive : pages 5/16 ; David Templier : page 11 ; Didier Raux : page 13 ; Opievoy/SL : pages 4/26/27/32/46 ; Teymour/JC Attal : pages 44/45 ; AAU Mastrandreas : pages 18/19 ; Thinkstock ; Fotolia • Impression : vpv prod/Gilbert Clarey imprimeur • Dépôt légal : juillet 2013 www.opievoy.fr