l`homme et son désir christophe colomb

Transcription

l`homme et son désir christophe colomb
SAISON 15/16
« Amériques » concert vision
L’HOMME ET SON DÉSIR
BALLET DE DARIUS MILHAUD (1892-1974)
sur un argument de Paul Claudel
composé entre 1917 et 1918 et créé le 6 juin 1921
CHRISTOPHE COLOMB
ODE-SYMPHONIE EN 4 PARTIES
livret de Méry, Chaubet et Sylvain Saint-Étienne et
créé le 7 mars 1847 au conservatoire de Paris
Direction musicale Jean Claude Malgoire
L’HOMME ET SON DÉSIR
Conception visuelle et scénographie
Jacky Lautem
MILHAUD
Juliette Raffin-Gay, soprano
Gwendoline Druesnes, mezzo-soprano
Antoine Bélanger, ténor
Marc Boucher, baryton-basse
CHRISTOPHE COLOMB
DAVID
Récitant Daniel Mesguich
Chœur Régional Nord-Pas de Calais
Vendredi 13 - Dimanche 15 NOVEMBRE 2015
TOURCOING - Théâtre Municipal R. Devos
(dir. Éric Deltour assisté de François Grenier)
Soprani Elsa Belliard, Catherine Bodet, Anne
Duhen-Sion, Céline Gouëllo-Fondeur, Éloïse
Guérin, Patricia Her, Ève Hoschede,
Catherine Lafon, Christine Picavez, MarieHélène Verstraete, Mélanie Wattrelos
Alti Nathalie Baudrin, Françoise Bonte,
Virginie Desmarets, Laurence Dubrulle,
Isabelle Gallet, Isabelle Hugot, Blandine
Jouni, Delphine Lecaille, Séverine Lobiau,
Sylvie Merviel, Évelyne Pecqueur, Anne
Zbiciak
Ténors 1 Arthur Egels, Laurent Jolis, André
Thomas
Ténors 2 Pascal Baglin, Xavier Dassonville,
Félix Demede, Jean-Pierre Guffroy, Christian
Lamidey, Emmanuel Lemarchand, François
Meyer, Patrick Sendral, Christophe
Vanheule, Pascal Vantomme
Barytons Thierry Caron, René Charlet, JeanMichel Dansette, Jacques Fichaux, Cyrille
Pradal, Sotirios Sideris
Basses Emmanuel Allioux, Jean-Pierre
Jadas, Jean-Pierre Mac Veigh, Yves Minet,
Michel Picavez, Patrick Tillie, Pierre
Verstraete, Jean-Marie Roger
Renfort ténors 1 Benjamin Aguirre-Zubiri,
Alfred Bironien, François Burie,
Denis Mignien
La Grande Écurie et la Chambre du Roy
Violon solo Philippe Couvert*
Violons I Élisabeth Desenclos,
François Gasnier, Philippe Jégoux*(violon II),
Andrée Mitermite, Sandrine Naudy,
Alain Pégeot, Clarisse Rinaldo
Violons II Maximilienne Caravassilis,
Guya Martinini, Hélène Lacroix,
Marie-Claude Lebey, Emmanuelle Barré,
Ariane Dellenbach
Altos Jean-Luc Thonnérieux*, Marie SaintLoubert-Bié, Juliette Danel, Hélène Couvert
Violoncelles Isabelle Veyrier,
Dominique Dujardin*, Jean-Christophe Marq,
Isabelle Saint-Yves
Contrebasses Luc Devanne, Tanguy Menez*
Flûtes Fleur Grüneissen*, Hélène Dusserre*
Hautbois Maryse Steiner*
Clarinette Gaëlle Burgelin*
Clarinette basse Véronique Fèvre*
Bassons François Charruyer, Gilles Daudin
Cors Emmanuel Padieu*, Cédric Muller
Cornet à piston André Feydy*(trompette en
Ut)
Trompettes naturelles Julia Boucaut,
Pierre Méliz
Trombones Guy Duverget, Frédéric Lucchi*
Ophicléide Maximilien Gallet
Harpe Frédérique Garnier*
Timbales/Percussions Guillaume Blaise*,
Bruno Grare*, Xavier Mertian*
Régie Éric Krins
*musiciens sur L’Homme et son Désir
Équipe technique de l’Atelier Lyrique de
Tourcoing
Animation images et montage vidéo
Alexis Noël
Effets spéciaux vidéo Guillaume Noël
Électricien Clément Morel
Régie musicale Fanny Cousin
2
En préambule à ce concert, découvrez le groupe de blues SKY KISSES
Comme un baiser venu du ciel… Un groupe… non juste un duo. Wanda au chant
et Jay à la guitare et à l’harmonica…Leur association n’est en rien dûe au hasard.
Ils ne se connaissent pas d’hier mais leurs routes ne se sont recroisées
musicalement il n’y a que trois ans. Leur univers musical nous fait suivre un itinéraire
des plus séduisants de la Seine jusqu’aux rives du Mississippi… Nous faisant vibrer
au son d’un blues « old school » : Skip James, Robert Johnson en passant par
Mississippi John Hurt et tant d’autres. Chacun, à ce moment-là, a redécouvert le
potentiel de l’autre… avec une seule envie, revisiter de vieux standards, leur faire
hommage en les faisant revivre.
Sous une apparence plutôt fragile, Wanda nous fait goûter une voix chaude,
forte, parfois ponctuée de légères fêlures qui donnent presque le frisson. Elle s'est
nourrie de ses voyages et laisse s'exprimer la flamme qui l'anime.
Quant à Jay, personnage attachant et séduisant, issu de la scène punk et du rock
alternatif, il prit une autre route, seul, un soir de blues. Il s'immergea dans l'univers
des bluesmen, du « slide », jusqu'à faire pleurer sa guitare et exorciser ses
démons… Exercice réussi.
Une belle rencontre, un beau projet.
Équipe technique du Théâtre Municipal de
Tourcoing
René Blairon, Robert Delnaisse, Patrick
Duquesnoy, Jean Gossot, Gilles Lescroart,
Gérald Peningue
Production La Grande Écurie et la
Chambre du Roy avec l’aide du Festival
Classica de Saint-Lambert (Québec).
Remerciements à La Virgule (centre de
création théâtrale transfrontalier TourcoingMouscron), Le Fresnoy Studio national des
arts contemporains, Lille3000.
Remerciements aux élèves des classes de
Formation Musicale du Conservatoire de
Tourcoing et à leurs enseignantes, Mmes
Florence Dubromer et Adeline Diette, pour
leur participation à L’Homme et son désir.
Élèves de la classe de Formation Musicale
du Conservatoire de Tourcoing
Cymbale A Ilyès Bounab
Castagnettes de fer Ilyès Belkoura
Grosse caisse A Jules-Roman Bruggemann
Tambour de basque Chafik Bounab
Tambourin provençal Guillaume Blaise*
Tambour sans timbre Xavier Mertian*
Fouet Gerick Demaecker
Triangle Mona Szalkwski
Caisse roulante Bruno Grare*
Grelots Lucie Demartis
Cymbales Gerick Demaecker
Machine à vent Emma Flinois
Marteau sur une planche Elisa Ferencz
Caisse claire avec timbre Amar Ait Larbi
Sifflet Lucie Demartis
Sifflet sirène Florence Dubromer
Tam-tam Elouan Dellea
Cymbales B Sidonie Delefirtrie
Castagnettes de bois Clara Arsalane
Grosse caisse B Marien de Bettignies
*musiciens de La Grande Écurie et la Chambre
du Roy
Wanda et Jay
Quelques mots sur le Delta Blues
Tourcoing, Théâtre Municipal R. Devos
vendredi 13 novembre 2015 20h
dimanche 15 novembre 2015 15h30
Le « Delta Blues » ou « Blues rural » vient du sud profond des États-Unis, baigné par
le Mississippi.
Style musical né dans les champs de coton à la fin du XIXe siècle, ses pères sont
des afro-américains descendants d'esclaves, portant en eux une culture métissée
aux racines africaines, une histoire riche à la fois douloureuse et chargée d'espoir.
Les textes parlent du quotidien de ces hommes et de ces femmes, de leurs
relations amoureuses, de leur quête de Dieu. C'est une musique humble et rude,
à l'image de la vie de ses auteurs, accompagnant un chant mélancolique et
lancinant la plupart du temps.
La guitare « Slide » jouée avec un goulot de bouteille au doigt « bottleneck »
permet de faire glisser les notes sur le manche de l'instrument et de donner ainsi
l'impression de faire pleurer la guitare.
durée du concert : 2h30 avec entracte
photo de couverture :
© Étienne Boucher-Cazabon pour le Festival
Classica, Saint-Lambert (Québec), 2015
Dimanche 15 novembre
Rencontre avec Juliette Raffin-Gay et
Gwendoline Druesnes dans le Foyer du
Théâtre à l’issue de la représentation.
Animée par Monsieur Maurice Burggraeve
3
4
À propos de L’Homme et son désir
L’Homme et son désir fut écrit à Rio de Janeiro en 1918. Darius Milhaud était alors
secrétaire de Paul Claudel nommé à cette époque « Ministre de la France » dans
l’ancienne capitale du Brésil.
Je cite Madeleine Milhaud qui, dans ses mémoires, relate : « c’est Claudel et
madame Audrey Parr, la femme du ministre d’Angleterre à Rio, qui l’avaient
conçue. En fait les idées étaient de Claudel. Darius a composé de la musique
spectacle et divisé les musiciens en quatre groupes… Tout à coup l’Homme était
entouré par l’Univers qui a toujours intrigué Darius ; les insectes, les animaux de la
forêt extrêmement bruyants…
Et la Femme apparaissait face à l’Homme, finissait par l’entraîner avec elle. En fait
le titre de L’Homme et son désir était tout à fait clair… »
«…des rythmes verbaux, correspondaient certainement aux rythmes de Darius…
À la fin de la journée Claudel allait se promener et demandait parfois à Darius de
l’accompagner. Darius était attiré par la forêt vierge dont certains arbres se
prolongeaient jusqu’aux jardins de la Légation… »
(Madeleine Milhaud : Mon XXe siècle, Paris, Bleu Nuit éditeur, 2002)
Le très beau poème de Paul Claudel qu’il intitule « Poème plastique » donne à
Milhaud l’occasion de mettre en pratique plusieurs de ses méthodes d’écriture
« spatialisation de la musique, polytonalité, instrumentations « extrême »… Darius
n’a jamais adhéré au dodécaphonisme (bien que très grand ami de Schönberg).
A propos de Christophe Colomb
Félicien David, grand voyageur, amoureux des grands espaces, curieux de toutes les
civilisations ne pouvait pas ne pas être attiré par ces Amériques et son découvreur. Son
« ode symphonique » que Berlioz admirait, nous offre dans ces quatre parties un véritable
délire instrumental et choral. De son illustre contemporain, Berlioz, il partage le sens de la
couleur des instruments de l’orchestre.
L’œuvre comprend quatre évocations du fantastique voyage de son héros.
Le départ : les caravelles sont amarrées au port de Séville. Des coups de canons (grosse
caisse) préviennent du départ. Un marin chante un « au revoir » poignant en duo avec sa
fiancée…
La nuit des tropiques : à l’instar d’Ulysse, les marins entendent les douces voix des Génies de
la mer… Enthousiasme.
La révolte : où sont les rives fortunées que Colomb nous promettait ? Les vents poussent à
nouveau les navires ! Vive Colomb !
Le Nouveau Monde : rencontre avec les « sauvages ». Danses. Berceuse d’une mère
Indienne chantée à son petit enfant.
Le retour triomphal. Gloire à toi chef immortel !
Jean Claude Malgoire, octobre 2015
1ère partie – LE DÉPART
Introduction
Air La brise qui se lève (baryton)
Solo et chœur Amis fidèles
Les adieux, duo Adieu ma belle, à toi toujours (soprano et ténor)
Le départ, symphonie, la prière, chœur Dieu de bonté, Dieu tutélaire
2e PARTIE – UNE NUIT DES TROPIQUES
« Darius avait rapporté du Brésil, des sambas, des tangos et des choses de ce
genre… » (Madeleine Milhaud).
Ce ne sont pas les seules influences que l’on entend dans L’Homme et son désir » ;
le rythme caractéristique du Cake walk est un souvenir de Debussy (que Darius
admirait énormément) Children’s corner et autres !...
On entendra au détour d’une partie de la pièce la chanson du Bœuf sur le Toit.
Autre souvenir parisien : Stravinsky avec une longue citation de la Danse de l’Élue
du Sacre du Printemps qu’il a entendu à Paris en 1913 lors de sa création.
Il n’oubliera pas non plus qu’il est provençal (né à Aix-en-Provence) avec
l’utilisation importante du tambourin provençal mêlé à un groupe hétéroclite de
percussions brésiliennes.
Jean Claude Malgoire, octobre 2015
Introduction et symphonie
Chanson du Mousse La mer est ma patrie (soprano)
Chœur des Génies de l’océan La douce voix des génies
Le Quart, rêverie Ô mer, où la nuit pleure (ténor)
Chœur bachique Oh ! qu’il fait bon près du timon
Ouragan symphonique et chœur
3e PARTIE – LA RÉVOLTE
Le calme plat symphonique et chœur
Air C’est un jour de gloire et de fête (baryton)
Chœur de la Révolte Où sont les rives fortunées
Air Attendez la nouvelle aurore (baryton)
Récit Voyez ! déjà la mer respire
Chœur Gloire à Colomb ! Dieu l’écoute
4e PARTIE – LE NOUVEAU MONDE
Introduction et symphonie
Danse de Sauvages, air de ballet
Chœur de sauvages Parés de beaux plumages
La mer indienne, berceuse Sur l’arbre solitaire
L’arrivée, symphonie, chœur final À toi, chef immortel
Félicien David naquit en 1810 dans un charmant village de Provence, à Cadenet, dans le
Vaucluse. Il fut un compositeur majeur de l’époque postrévolutionnaire française.
Il partagea avec Berlioz le goût des grandes messes chorales et instrumentales. Comme son
contemporain, il fit évoluer l’orchestre romantique grâce aux progrès de la lutherie,
spécialement pour les cuivres et les percussions. Ses œuvres principales sont de grandes
fresques historiques : Herculanum, Christophe Colomb et Le désert, œuvre qui fera de lui le
premier musicien orientaliste.
Dans ses trois œuvres principales, il adopta la forme du mélodrame et du poème
symphonique : un récitant qui nous propose le contenu historique et poétique, des solistes
chanteurs qui, sous forme d’airs, déclament le côté poétique et prophétique de l’œuvre et,
enfin, un orchestre et un grand chœur à l’image de l’ambition de l’œuvre.
5
6
LES INTERPRÈTES
7
LES INTERPRÈTES
Jean Claude Malgoire
Jacky Lautem
Juliette Raffin-Gay
Gwendoline Druesnes
direction musicale
conception visuelle et scénographie
soprano, Elvire
mezzo-soprano
Hautboïste et cor anglais à l’Orchestre de Paris,
pionnier de l’époque baroque, musicologue,
metteur en scène, le chef d’orchestre Jean
Claude Malgoire a exploré 1000 ans de
musique du Moyen Age au XXIe siècle.
Compagnon de route de l’Ensemble 2e2m, de
l’Ensemble
Européen
de
Musique
Contemporaine, fondateur de La Grande
Écurie et la Chambre du Roy, cet esprit curieux
et avide de recherches communique sa
passion et partage le fruit de ses investigations
au-delà des époques et des écoles, en
fournissant de nouvelles clés d’écoute.
Son profond respect pour l’œuvre originelle du
compositeur génère un important travail de
recherche qu’il poursuit depuis près de 50 ans.
Cette quête permet une relecture, une écoute
différente, une découverte voire une
redécouverte des compositions qu’il choisit
minutieusement. Ce pédagogue-né souhaite
éveiller
la
curiosité
et
transmettre
l’extraordinaire émotion que procure la
musique.
Directeur artistique de l’Atelier Lyrique de
Tourcoing depuis sa création en 1981, il en fait
une maison d’opéra différente au répertoire
très diversifié, un laboratoire d’épanouissement
de toutes les créations, originales et de qualité.
Autant d’expériences stimulent Jean Claude
Malgoire qui est un artisan du spectacle. Du
premier opéra L’Orfeo de Monteverdi à Mare
Nostrum de Kagel, en passant par la Trilogie
Mozart/Da Ponte ou encore l’Opéra de
quat’sous, des choix intéressants, étonnants,
parfois risqués, mais toujours des opportunités
de rencontres et de découvertes vecteurs
d’émotions. Missionnaire de la musique, Jean
Claude Malgoire initiateur et fédérateur
propose chaque saison une nouvelle
expédition, un autre défi, à travers les siècles,
les styles et les différentes expressions du
spectacle vivant.
Depuis la création de l’Atelier Lyrique de
Tourcoing,
Jacky
Lautem
collabore
régulièrement avec Jean-Claude Malgoire :
Xerxès, un opéra de Haendel ; Requiem pour
Amadeus, une fiction lyrique ; la trilogie des
Monteverdi ; il a mis en espace et réalisé la
partie image et éclairé le Requiem de Mozart
au Stade Couvert de Liévin ainsi que Mare
nostrum de M. Kagel au musée de la Piscine de
Roubaix et le Tribun sur le plateau de l’ONL à
Lille en 2013.
Il a réalisé, dans le cadre de l’année Verdi, la
mise en images d’un concert de musique
classique le Requiem de Verdi dirigé par Jean
Claude Malgoire, dans la grande nef du
Fresnoy à Tourcoing.
Il a mis en place, en tant que réalisateur, de
nombreux événements et a créé les lumières
de nombreux spectacles au théâtre ou à
l’opéra et entre autres la plupart de ceux mis
en scène par Gildas Bourdet.
Il a signé régulièrement au Studio national des
arts contemporains Le Fresnoy, où il est
directeur des productions, les éclairages et les
scénographies d’installations / expositions d’art
contemporain ou de performances vidéo ainsi
que des expositions dont le curateur est Alain
Fleischer : Dans la Nuit des images au Grand
Palais à Paris, Choses lues, Choses vues à la
Bibliothèque Nationale.
Après des études de piano et de chant au
conservatoire de Rouen, la soprano Juliette
Raffin-Gay intègre le CNSMDP dans la classe
d'Alain Buet, où elle poursuit actuellement sa
formation. Elle a bénéficié notamment de
l'enseignement de Sophie Aguessy, Luciana
Serra, Élisabeth Vidal et André Cognet.
Juliette affectionne tous les répertoires et se
produit essentiellement dans l'oratorio en soliste
avec différents chœurs de la région normande
dans le Gloria de Vivaldi, le Requiem et le Kyrie
de la Messe en ut de Mozart, la Messe en ut de
Beethoven, le Requiem de Gounod, la Petite
Messe solennelle de Rossini... Elle s’est
également produite en récital pour interpréter
des lieder de Schubert et de Schumann et
dans un programme d'airs de comédies
musicales américaines dans le cadre du
festival des Nocturnes de la cathédrale de
Rouen. Elle est aussi membre de l’ensemble
vocal Rouennais « Les Affinités Électives » qui
parcourt le répertoire de la renaissance à la
musique moderne.
Sur scène, elle a chanté dans King Arthur de
Purcell, lors du festival du Périgord noir, dans les
rôles de L'Honneur, une sirène et une bergère,
dirigé par Michel Laplénie et Yvon Repérant.
Dans le rôle de Lisa du Pays du sourire de Franz
Lehar au théâtre Charles Dullin. En Micaëla
dans Carmen de Georges Bizet, à Saint-Paul de
Vence dans le cadre du festival « Les nuits de la
Courtille ». À l'opéra de Rouen, dans le rôle du
Marchand de sable dans Hansel et Gretel de
Humperdinck.
Gwendoline Druesnes est une mezzo-soprano
colorature qui voit le jour le 23 avril 1988 à
Tournon-sur-Rhône en Ardèche.
Sa mère qui joue du piano en amateur lui
transmet très tôt sa passion pour la musique.
C'est ainsi qu'elle commence le piano à l'âge
de 5 ans, pour finalement choisir la clarinette à
7 ans, instrument dont elle apprécie le timbre
rond et chaud tout comme la virtuosité.
Elle obtient son prix en formation musicale et en
clarinette avec mention très bien puis
commence l'étude du chant encouragée par
ses professeurs, au CRD d'Angoulême, puis au
CRR de Lille dans la classe de Françoise
Semellaz où elle obtient le Diplôme National
d'Orientation Professionnelle.
Durant sa formation, elle participe à de
nombreux stages et master-classe en France et
en Allemagne afin de parfaire sa technique,
son jeu et sa diction.
En 2012, elle intègre les chœurs de l'opéra de
Lille et ceux de l'Atelier Lyrique de Tourcoing.
Au conservatoire, elle interprète Carmen sous
la direction de Jean-Sébastien Bereau, mais
c'est dans les rôles mozartiens, rossiniens, ou
encore dans le répertoire baroque du XVIIIe
siècle que l'on peut apprécier toutes ses
qualités vocales qui reprennent, dit-on, celles
de la clarinette, tant pour l'agilité que pour la
rondeur du son.
8
LES INTERPRÈTES
9
LES INTERPRÈTES
Antoine Bélanger
Marc Boucher
Daniel Mesguich
Tayeb Benamara
ténor, Fernand
baryton, Christophe Colomb
récitant
chorégraphe
Antoine Bélanger est récipiendaire du Prix de
Conservatoire de Musique de Montréal et
ancien membre de l’Atelier Lyrique de l’Opéra
de Montréal.
Il est invité régulièrement à l’Opéra de
Montréal ou il a interprété les rôles tels que –
Tybalt (Roméo et Juliette), Arturo (Lucia di
Lammermoor), Rinuccio (Gianni Schicchi),
Rodolfo (La Bohème), le rôle-titre dans Faust,
Ismaele (Nabucco) et dernièrement Pinkerton
(Madama Butterfly).
Il a aussi chanté à l’Opéra de Québec,
Vancouver Opera, Calgary Opera, Opera Lyra
Ottawa, Saskatoon Opera, Opéra Eclaté en
France ou ses rôles incluent – Rodolfo (La
Bohème), Pinkerton (Madama Butterfly),
Alfredo (La Traviata), Tybalt (Roméo et Juliette)
et Don José (Carmen).
Prochainement, il chantera dans Ode à
Christophe Colomb de Félicien David avec
l’Atelier Lyrique de Tourcoing sous la direction
de Jean Claude Malgoire, le Messie de
Haendel avec l’Orchestre de Chambre McGill
et Cassio (Otello) à l’Opéra de Montréal.
Il est invité en tant que soliste par des
ensembles et des orchestres dans des œuvres
tels que - La Grande Messe de Gilles Vigneault,
le Requiem de Verdi, Les Sept Paroles du Christ,
Carmina Burana, la Neuvième symphonie de
Beethoven, la Messa di Gloria de Puccini et la
Messe du Couronnement et le Requiem de
Mozart.
Depuis plus de 15 ans, le baryton canadien
Marc Boucher mène une carrière active tant à
l'opéra, au concert symphonique qu’au récital.
D'un océan à l'autre, les orchestres canadiens
les plus renommés l’invitent. On a pu l'entendre,
entre autres, dans le Requiem de Duruflé, la
Messe de Sainte-Cécile de Gounod, Carmina
Burana de Orff, le Requiem de Fauré.
À l'opéra, soulignons ses prestations à New York
et Mexico dans le rôle de Zurga dans Les
Pêcheurs de perles de Bizet, Pelléas dans
Pelléas et Mélisande de Debussy à l’Opéra de
Montréal, Escamillo dans Carmen à Dublin,
transmis sur l’Ireland's National Television and
Radio Broadcaster.
Avec Jean Claude Malgoire, il a chanté l’Ode
anglaise
de
Philidor,
la
Messe
du
couronnement de Mozart à la Chapelle Royale
de Versailles, la Passion selon Saint-Mathieu de
Bach (concert diffusé sur France-Musique) au
Théâtre des Champs-Élysée, Cithéron dans
Platée de Rameau au Megaron d’Athènes, le
Sacristain dans Tosca de Puccini à Reims, Brest
et Tourcoing, la Petite Messe Solennelle de
Rossini dans une mise en scène de JeanPhilippe Delavaut.
Il était en mars 2014 le Duc de Santa Fe dans la
première mondiale de l’opéra Aben-Hamet de
Théodore Dubois en France. Il tiendra à
l’automne 2015, en France, le rôle-titre dans
Christophe Colomb ou la découverte du
nouveau monde de Félicien David.
Depuis 2006, il partage avec le pianiste Olivier
Godin sa passion pour l’art de la mélodie
française et donne de nombreux concerts. En
novembre 2013, il était de l’intégrale des
mélodies de Francis Poulenc en concert à
Tours. En février 2014, ils se sont produits dans le
Nord Pas-de-Calais dans un récital autour de
Dubois, Poulenc et Chausson et récemment, ils
ont donné une série de récitals sur les
mélodistes du Canada français au temps de
Georges-Étienne Cartier.
Le Conseil des arts et des lettres du Québec lui
octroyait récemment deux bourses pour ses
recherches autour des œuvres composées sur
les textes du poète Pierre de Ronsard et Paul
Verlaine. Le Conseil québécois de la musique
décernait au baryton en janvier 2007 un prix
Opus pour le disque de l’année, catégorie
Musiques
classique,
romantique
et
postromantique. En 2009 il recevait le prix Opus
pour son « rayonnement à l’étranger ».
Depuis 2011, Marc Boucher assume les
fonctions de directeur général et artistique du
Festival Classica à Saint-Lambert, Québec.
Né à Alger, en 1952, Daniel Mesguich prend ses
premiers cours de théâtre à partir de 1966 au
Conservatoire national de la région de
Marseille, dans la classe d’Irène Lamberton.
En 1970, il suit des études de philosophie à la
faculté de Censier, à Paris.
En 1971, à dix-huit ans, il est admis au
Conservatoire
national
supérieur
d’Art
dramatique de Paris, où il suit les
enseignements d’Antoine Vitez et de Pierre
Debauche.
Metteur en scène, acteur, il dirige aussi le
Théâtre Gérard-Philipe de Saint Denis et le
Théâtre de (La Métaphore) à Lille.
Dès 1983, il revient au Conservatoire comme
professeur. De 2007 à octobre 2013, il en est le
directeur.
En trente-cinq ans, il a monté plus d'une
centaine de spectacles pour le théâtre
(Hamlet, Le Prince travesti, Andromaque, Dom
Juan...) et une quinzaine pour l'opéra (Le Ring,
Le Grand Macabre, La Flûte enchantée...), sur
les plus grandes scènes étrangères (Bruxelles,
Prague, Moscou, Budapest, Leipzig, Séoul,
Brazaville, Bologne, Pékin, Los Angeles...) et
françaises (Cour d'honneur du Festival
d'Avignon, Comédie-Française, Théâtre de
Chaillot, Odéon...).
Il a joué dans une quarantaine de films de
cinéma, signés, notamment Michel Deville
(Dossier 51), Costa-Gavras (Clair de femmes),
François Truffaut (L'Amour en fuite), Ariane
Mnouchkine (Molière), Francis Girod (La
Banquière), Alain Robbe-Grillet (La Belle
Captive), James Ivory (Quartet, Jefferson à
Paris, Le Divorce), Bernard Rapp (Tiré à part)...
Au théâtre, il a joué, notamment, dans ses
propres spectacles ou sous la direction de
Robert Hossein, Antoine Vitez, Jean-Pierre
Miquel... (Hamlet, Platonov, Meyerhold, Dom
Juan, Pascal, Descartes...).
Il enregistre des textes de grands auteurs
(Baudelaire, Proust, Mallarmé, Chateaubriand,
Kafka…) pour de nombreuses maisons de
disques ou pour la radio.
Il est invité fréquemment dans de diverses
manifestations littéraires (Marathon des mots à
Toulouse, Banquets de Lagrasse…) et comme
récitant : aux côtés de grands pianistes, tels
que Brigitte Engerer, Soo Park, Jean-Efflam
Bavouzet, Hélène Grimaud, Cyril Huvé,
ou sous la baguette de grands chefs, tels que
Kurt Masur, Jean-Claude Malgoire, Philippe
Bender, Jean-Christophe Spinosi, FrançoisXavier
Roth,
Jean-Claude
Casadesus,
Emmanuel Krivine, etc.
Tayeb Benamara, chorégraphe-danseur et
pédagogue depuis trente ans est considéré
comme l’un des précurseurs de la mouvance
hip-hop en France.
Il propose des master-class, en milieu scolaire et
universitaire, ainsi que des formations de
formateur en danse depuis 1995.
Tayeb danse et collabore avec des
chorégraphes, metteurs en scènes, musiciens
et vidéastes dans des spectacles de danses de
formes multiples Bâche de Koen Augustinen
(les Ballets C de la B), Diwan et Os de Jacky
Achar (PH7), Leçon de Ténèbres de François
Raffinot.
Avec Wes Howard, il crée des spectacles de
danses en France, en Italie et aux Açores.
Tayeb a chorégraphié entre autres pour
l’Opéra d’Avignon Fandango et Présence,
pour la Compagnie Union Dance Even of Earth.
Depuis vingt ans, il chorégraphie et met en
scène pour la compagnie Esope 12 opéras
d’enfant et comédies musicales.
Entre 1997 et 2000, il a co-animé des
laboratoires
de
recherche
Voix-CorpsMouvements pour la formation vocale « La
Capella Ducale di Venezia » de Livio Picotti.
Coaching artistique pour la Cie Malka sur
Regarde-moi 2007, Cie Mosaïk Traces 2008, Cie
Les associés Crew Le syndrome de l’exilé 2012.
Sa dernière création solo Là-bas a été
programmée dans le cadre du Festival
internationale CDC de Toulouse en 2012 et
jouée au CCN de Créteil (Mourad Merzouki). Il
a récemment collaboré avec des chercheurs
en intelligence artificielle du CNRS de Toulouse
(Laboratoire du L.A.A.S) et crée une
chorégraphie avec le robot humanoïde HRP2.
Il
a
également
participé
aux
films
documentaires Les ballets de-ci de-là (Alain
Platel) primé au Festival de Cannes en 2007 et
Espèce de corps, espèce d’espace (Frédéric
Jollivet) 2009.
Récemment, il a assuré le coaching danse à
l’Atelier Lyrique de Tourcoing (dir. Jean-Claude
Malgoire) pour les opéras Platée de Rameau
(2013) et Aben Hamet de Théodore Dubois
(2014) ; coréalisé le vidéo clip Pour devenir un
artiste 2014 (Cie Esope), collaboré avec Budo
Attitude (Centre de Tai Chi, karaté et Qi Gong)
de Romain Bussi (2014) ; dansé dans Expender
(Cie IGI de Sophiatou Kossoko 2014).
À l’occasion du congrès mondial de recherche
culturelle et scientifique de Qi Gong Santé en
août 2015, Tayeb a dansé avec Ke Wen cofondatrice des Temps du Corps.
10
LES INTERPRÈTES
Chœur Régional Nord-Pas de Calais
La Grande Écurie et la Chambre du Roy
Prochains rendez-vous de l’Atelier Lyrique de Tourcoing
C’est en 1966 que Jean Claude Malgoire soliste
à l’Orchestre de Paris fonde La Grande Écurie
et la Chambre du Roy. Cet ensemble
cosmopolite
constitué
d’instrumentistes
spécialisés est le plus ancien en France, encore
en activité, jouant sur instruments historiques. Si
la Grande Écurie s’est illustrée dans le style
baroque, son répertoire s’étend en réalité du
XVIe au XXIe siècle. De la résurrection de chefs
d’œuvre en passant par de grands classiques
jusqu’à la création contemporaine, cet
orchestre
novateur
de
renommée
internationale
réalise
de
nombreux
enregistrements intégraux et se voit décerner
de prestigieuses récompenses. De la
muséologie à la musicologie en passant par la
lutherie, l’activité de La Grande Écurie est
intense. Rendre hommage au compositeur en
restituant son œuvre telle qu’elle a été écrite
demeure sa particularité. A chaque période
correspond un son bien précis que les
instrumentistes s’évertuent à reproduire, les
obligeant
à
posséder
plusieurs
jeux
d’instruments (jusqu’à 7 ou 8 pour les vents)
qu’ils sont parfois amenés à fabriquer euxmêmes. Certains d’entre eux sont d’ailleurs
devenus facteurs. Outre l’investissement
financier, de longues recherches d’écrits et de
partitions originales sont entreprises, auxquelles
s’ajoute une étude minutieuse des textes.
Cette
quête
d’authenticité
engendre
également un travail rigoureux de formation
des chœurs et des chanteurs afin qu’une
symbiose s’opère entre l’interprétation vocale
et instrumentale. Depuis près de 50 ans cet
ensemble original compte plus de 3000
concerts sur les 5 continents, et plus de 100
enregistrements, mais d’autres aventures sont
déjà en projet puisque La Grande Écurie et la
Chambre du Roy envisage déjà les saisons à
venir.
19 - 24 - 28 novembre 2015
Fantaisies animalières
RONCQ, LYS-LEZ-LANNOY,
WERVICQ-SUD
—
4 & 6 mars 2016
Concert à Vienne avec Véronique Gens
Beethoven, Mozart, Schoenberg,
Mahler
TOURCOING, Théâtre R. Devos
—
25 novembre 2015
Les Mariés... / Le Tribun concert
Le groupe des Six, Cocteau, Kagel
ROUBAIX, Musée La Piscine
—
Création
15 – 17 – 18 mars 2016
Didon et Énée / Le Combat... opéra
Purcell, Monteverdi
TOURCOING, Théâtre R. Devos
—
12 & 13 décembre 2015
Zanni ! bouffonnerie polyphonique
TOURCOING, Conservatoire
—
26 avril 2016
Musique contemporaine concert
TOURCOING, MUba Eugène Leroy
—
21 janvier 2016
Soirée Neukomm musique sacrée
TOURCOING, Église Sainte-Christophe
—
Création
20 – 22 – 24 mai 2016
L’Italienne à Alger opéra
Rossini
TOURCOING, Théâtre R. Devos
—
dir. Éric Deltour
Créé en 1981, le Chœur Régional Nord-Pas de
Calais propose un répertoire choral exigeant et
varié : de la musique ancienne à la musique
contemporaine, en passant par l’opéra,
l’opérette, la musique de chambre, des chefs
d’œuvre de Bach, Mozart, Brahms ou Ravel,
comme ceux d’Ohana, Cavanna ou Tippett... S’il
s’affiche volontiers dans le genre de l’oratorio
symphonique, le Chœur sait faire la part belle à la
musique de chambre vocale et profane, voire au
répertoire lyrique. En 30 ans, c’est un répertoire
d’environ 200 œuvres qui a été construit.
Sous la direction de Jean Bacquet (†) puis d’Éric
Deltour, le Chœur a donné plus de 500 concerts.
Il se produit aussi bien seul, accompagné au
piano, à l’orgue ou a cappella, qu’avec d’autres
formations tels que l’Orchestre National de Lille
ou La Grande Écurie et la Chambre du Roy.
Couleur vocale et musicalité, réactivité,
souplesse d’interprétation, sont autant de ses
qualités appréciées par tous.
À travers son encadrement professionnel, il
apporte une formation rigoureuse ainsi qu’une
pratique de haut niveau aux 130 choristes actuels
de la région soucieux d’enrichir leur expérience
musicale, tous animés par la passion de la
musique vocale et les valeurs d’échange, de
générosité, de solidarité mais aussi d’effort et de
dépassement de soi…
Le Chœur Régional Nord-Pas de Calais bénéficie du soutien
financier du Conseil Régional Nord-Pas de Calais. Il est
également soutenu par les Conservatoires de Lille et d’Arras,
la Fondation d’entreprise Crédit Mutuel-Nord Europe, Expert
Juridique Santé et Mazars-Acéa.
Éric Deltour
directeur artistique et chef de chœur
Né dans le Nord en 1963, Éric Deltour a fait ses
études musicales au Conservatoire de Douai
(chant, art lyrique, écriture...). Agrégé de
musicologie, il est également admis à
l’unanimité au CNSM de Lyon dans la classe de
Bernard Tétu (direction de chœur).
Parallèlement, il mène une carrière de
chanteur soliste et récitant dans de
nombreuses productions lyriques et concerts.
Directeur assistant du Chœur Régional NordPas de Calais en 1988, il en prend la direction
musicale en 2005 et s’attache alors à élargir le
répertoire mais aussi à assurer une large
diffusion des concerts.
Son action pédagogique s’exerce également
au Conservatoire de Lille, où il a été
responsable des classes de chant choral et
d’orchestres de jeunes et dirige actuellement
l’Orchestre des Étudiants et Amateurs.
11
Orchestre subventionné par le Ministère de la Culture et de
la Communication/ Drac Nord-Pas de Calais.
2 & 4 février 2016
Tannhäuser opéra en concert vision
Wagner
TOURCOING, Théâtre R. Devos
—
17 juin 2016
Lully / Campra musique sacrée
TOURCOING, Église Sainte-Christophe
RENSEIGNEMENTS / RÉSERVATIONS
+33 (0)3 20 70 66 66
Nouveau billetterie en ligne
www.atelierlyriquedetourcoing.fr
Avec l’aide
de
www.atelierlyriquedetourcoing.fr
Atelier Lyrique de Tourcoing 82 bd Gambetta 59200 Tourcoing - tél 03 20 26 66 03 - fax 03 20 27 91 19 www.atelierlyriquedetourcoing.fr
Ville de Tourcoing, Région Nord-Pas de Calais, Ministère de la Culture et de la Communication/Drac, Département du Nord Licence 2-134374

Documents pareils

lien - Atelier Lyrique de Tourcoing

lien - Atelier Lyrique de Tourcoing redécouverte des compositions qu’il choisit minutieusement. Ce pédagogue-né souhaite éveiller la curiosité et transmettre l’extraordinaire émotion que procure la musique. Directeur artistique de l’...

Plus en détail