Le graphique c`est chic ! Samsonite accélère Lacoste mise sur le

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Le graphique c`est chic ! Samsonite accélère Lacoste mise sur le
d e
l a
M A R O Q U I N E R I E
/ 70
Spécial Premiere Classe
2-5 septembre Paris Porte de Versailles
AUTOMNE-HIVER 2016/17
Le graphique
c’est chic !
MARQUES
Samsonite accélère
Lacoste mise
sur le partenariat
DÉTAILLANTS
Le Retail Expert Club (REC)
by Who’s Next
& Premiere Classe
www.lessentiel.com - N° 70 - Août 2016 / 11,50 euros / ISSN 1294-8772
SALON PREMIÈRE CLASSE
2-5 Sept. 2016
HALL 4 - STAND D135
© Samsonite 2016
(Samsonite Business et Hartmann)
Le Retail Expert Club
Créé à l’occasion de l’édition de janvier 2012, le Retail Expert Club
(REC) by Who’s Next & Premiere Classe a très vite rencontré son
public chez les acteurs du retail. Au cours de ses 9 premières
éditions, ce service qui mobilise
6 experts a initié 2 320 rendezvous individuels, 13 500
parcours personnalisés sur les
salons et 138 ateliers. Au total,
le REC a bénéficié à 16 886
marques et détaillants
multimarques. Le service évolue
dès septembre 2016 avec son
dédoublement en REC Conseils
et REC Solutions.
Sommaire
4 Éditorial
> Le centre-ville a un avenir si…
10 Actualité et Salons
> Une 15e manufacture en France pour Hermès - Un nouveau siège
pour CTC - Un film pour « faire découvrir » le cuir à tous les publics
- Loi Consommation : Entrée en vigueur de l’extension à 2 ans de
la garantie légale de conformité
12 Salons : Who’s Next et Premiere Classe réaménagés dans 3 halles
Tout l’accessoire de WSN Développement aux Tuileries
13 Le Retail Expert Club by Who’s Next & Premiere Classe
16 Mode
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Le graphique c’est chic !
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Figures de maroquiniers
>
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25
Tendances CTC Maroquinerie Ganterie pour le Printemps-Été 2017
Hiver 2016/17 : Le graphique c’est chic !
Accessoires : les 10 bests du mois
Les sacs de l’Hiver 2016/17 et de l’Été 2017
Produits
32 Distribution
> Figures de maroquiniers à Fougères (Ille-et-Vilaine)
33 La FNDMV instaure des réunions fabricants/détaillants
34 Actualité : Réforme des baux commerciaux : à qui profite la loi Pinel ?
Plus de sacs en plastique dans les commerces depuis le 1er juillet
Lancement de l’Observatoire du commerce dans les ZTI
Ventes de maroquinerie : Poids croissant des distributeurs de
vêtements et de chaussures
36 Magasins : Des ouvertures à Paris : Samsonite bd Saint-Germain
Ateliers Auguste rue de Turenne - Claritone rue de Vrillière
We Are Not rue Mahler
37 Internet & E-commerce
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Le Dictionnaire des Marques,
Lipault
> L’impact positif d’une boutique e-commerce sur un magasin physique
Service immobilier cherche commerçants
E-commerce Europe : un CA de 510 milliards d’euros prévu en 2016
38 Pratique
> Le calendrier des salons au 2e semestre 2016
40 Informatique : Le diagnostic des performances du point de vente :
le module analytique du logiciel
Notre couverture :
David Jones
Tél. : 01 49 92 88 88
Fax : 01 49 92 88 89
www.davidjones.fr
Mail : [email protected]
Portes ouvertes dans les
showrooms du 2 au 5 septembre,
182-188, avenue Paul Vaillant Couturier
93120 La Courneuve
42 Marques
> Samsonite accélère
43 Le Dictionnaire des Marques : Éternel - Lipault
46 Lacoste mise sur le partenariat
48 Série
> Glossaire du cuir et de la maroquinerie
49 Technique
> Le mot cuir, définition et usage
Service publicité : +33 (0)1 46 05 40 24
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Le prochain numéro de
l’Essentiel paraîtra en janvier 2017
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La vie est un sport magnifique
Édito
Le centre-ville a un avenir si…
Une enquête récente montre que même les jeunes aiment le centre-ville.
Mais ils en attendent plus qu’il ne leur donne aujourd’hui.
Philippe Gilles
[email protected]
L
e centre-ville commerçant inquiète.
On n’ose le concevoir sans
l’animation naturelle des commerces
qui font battre son cœur. Les cités pouvant
se prévaloir d’un patrimoine monumental
historique et autres particularités
touristiques se transformeraient en « ville
musée », sans attraction autre que leur
passé ; les sans-grade, elles, dépériraient
rapidement, à l’américaine. Le commerce
se concentrerait sur la périphérie et le Net.
Une telle évolution aurait pour
conséquence de réduire encore la consommation ; elle se ferait avec beaucoup de
modération puisque l’ennui, générant une
certaine indifférence, naît de l’uniformité.
C’est l’une des raisons qui incitent un
organisme comme Procos (1) à militer avec
constance en faveur d’un équilibre des
modes de consommation – et donc des territoires de consommation.
Cette inquiétude vis-à-vis de l’évolution
négative du centre-ville, surtout depuis
2008, amène les acteurs du commerce et
les observateurs à tirer la sonnette
d’alarme. Les pouvoirs publics se penchent
sur ses pathologies mais sans grande
conviction. Les effets d’annonce ne
peuvent cacher un certain détachement
puisque rien de vraiment fondamental ne
change. La loi Pinel du 18 juin 2014
relative à la réforme des baux commerciaux
est certes positive mais il faudra attendre
pour évaluer ses conséquences réelles sur
le comportement souvent irresponsable
des bailleurs.
Seules à ce jour les municipalités les plus
convaincues des enjeux et les plus
dynamiques agissent, avec toujours, dans
ce cas, un volet « commerce indépendant ».
Car si les « enseignes », c’est-à-dire les
chaînes ressortissant au grand commerce
spécialisé, ont bien sûr droit de cité dans le
cœur de ville, de même que les agences
bancaires, immobilières, etc. tout est
question d’équilibre. Et pour que celui-ci soit
respecté, le commerce indépendant doit
avoir toute sa place. Cet ensemble constitué
de commerces intégrés ou indépendants,
et de services crée un pôle d’attraction de
nature à offrir une alternative crédible aux
autres pôles commerciaux (dont le ecommerce). Certaines villes sont tout à fait
conscientes de l’importance d’un commerce
différenciant, singularisant leur offre.
Une ville centre ne peut s’opposer à la
constitution de pôles commerciaux à sa périphérie en vertu de la liberté d’installation,
mais elle peut contribuer par des mesures
adaptées à renforcer son cœur de ville pour
le pérenniser.
C
ellules commerciales vides de plus en
plus nombreuses et, parfois même,
artères commerçantes en déshérence
donnent une image déplorable de certains
centres de villes moyennes et petites, les
plus affectées par les mouvements en
cours. Devant ce phénomène inquiétant
les enquêtes et études se succèdent pour
tenter de sonder les consommateurs.
Quelles sont leur perception du centre-ville
et leurs intentions en tant que clients ?
Le centre-ville est-il condamné à terme ?
À l’occasion des 11es Assises nationales du
centre-ville qui se sont tenues à Rennes les
9 et 10 juin derniers, une enquête réalisée
par l’institut CSA(2) à la demande de l’association Centre-ville en mouvement et Clear
Channel apporte des éléments de réponse
et rassure… un peu. Que disent ses conclusions : en substance que, finalement, les
discours alarmistes gagneraient à être
nuancés.
Ainsi, près d’un Français sur deux
interrogés dit préférer vivre en ville (57 %
chez les 18-24 ans). Ils affirment aussi
fréquenter assidument les centres-villes.
Plus de 70 % déclarent s’y rendre au moins
une fois par semaine (86 % chez les 18-34
ans). Les deux tiers des sondés considèrent
leur centre-ville comme un lieu convivial, de
vie et de shopping (51 %, et même 60 %
chez les 18-24 ans). Pour eux, shopping
rime surtout avec services et loisirs (68 %),
achats cadeaux (64 %), mode et beautésanté (51 %). Contrairement à une idée
largement partagée chez les détaillants, le
e-commerce ne serait pas non plus un frein
et serait même complémentaire. 73 % des
gros acheteurs sur Internet (plus d’une fois
par mois) viennent chaque semaine en
centre-ville, une tendance en hausse pour
20 % d’entre eux.
Autre perception convenue à nuancer :
44 % des Français interrogés ont le
sentiment que le centre-ville qu’ils fréquentent est en développement (52 % chez les
18-34 ans). Un peu plus de la moitié d’entre
eux (55 %) avancent comme facteur décisif
de dynamisation la rénovation de l’espace
urbain et de l’habitat. On constate avec
surprise que ce sont les jeunes qui semblent
les plus enthousiastes. Peut-être un gage
d’avenir pour le centre-ville.
Cela étant dit, plus de 40 % des sondés
considèrent que l’accès au centre-ville a été
rendu plus difficile. Et surtout, l’enquête
met en évidence la différence de perception
que l’on peut avoir entre les villes de plus
de 100 000 habitants, qui s’en sortent globalement bien, et les autres. Près de 40 %
des habitants des villes de moins de
100 000 habitants jugent en effet leur
centre-ville en déclin. Là, le sondage rejoint
une idée communément admise par les
analystes du commerce fondée sur *
www.lessentiel.com / Août 2016
7
t
Édito
* des mesures statistiques. En conclusion,
pour 9 Français sur 10, la modernisation du
centre-ville devrait constituer un objectif
important pour les maires. Au travail
mesdames et messieurs les édiles !
Le centre-ville de demain devra donc
conjuguer simplicité d’accès et de stationnement, mobilité, richesse et diversité de
l’offre de commerces et de services.
L
a modernisation du centre-ville dont il
est question ci-dessus ne concerne
pas seulement l’espace urbain et
l’habitat ; elle passe aussi par la remise en
cause du commerce tel qu’il se présente
aujourd’hui. On évoque de plus en plus les
notions de magasin connecté, d’espace
chaleureux, d’expérience shopping… Mais
la modernisation de l’espace commercial
peut aller encore plus loin, en remettant en
cause la nature même de l’offre. Prenons le
cas de la maroquinerie. On voit bien qu’un
magasin dans sa configuration
traditionnelle (une offre réduite à la maroquinerie et à des accessoires) devient de
moins en moins attractive et viable. La
conjoncture économique, les dates de
soldes, le prix des loyers, etc. l’expliquent.
On oublie cependant un facteur plus décisif
encore, qui vient de loin : le moindre
intérêt des gens pour la mode. Certes, il
existera toujours des fous de mode et des
fashionistas qui continueront d’alimenter
des blogs et afficher un réel engouement
sur les réseaux sociaux. Mais c’est un
dynamisme en trompe-l’œil. La réalité est
que le budget des ménages n’augmentant
pas, les arbitrages des consommateurs
réduisent la part de certaines dépenses au
bénéfice de nouvelles : high tech, téléphonie, tourisme… C’est le cas des produits de
mode : prêt-à-porter, chaussures,
accessoires. Un rappel et un constat :
1/ la part des dépenses en habillementchaussures-accessoires dans leur budget
est passée de 11,8 % en 1960 à 4,3 % en
2014. Plus grave, le phénomène prend de
la vitesse. 2/ les Français achètent
désormais quand ils ont un coup de cœur,
sinon ils privilégient les soldes et Internet
pour bénéficier de meilleurs prix. La mode
reste un sujet d’étude passionnant pour les
bureaux de style et les sociologues, mais
son économie est en déclin.
À partir de là, continuer d’exercer le
commerce de la maroquinerie, en centreville ou ailleurs, implique une réflexion
approfondie et sans concession sur son
métier, laquelle réflexion devra mixer les
grandes évolutions de comportements
consuméristes et la réalité de sa zone de
chalandise.
(1) Fédération pour l’urbanisme et le développement du commerce spécialisé.
(2) L’enquête a été réalisée du 13 au 18 mai sur
un panel représentatif de 1 000 Français de 18
ans et plus.
La toute nouvelle Promenade Sainte-Catherine à Bordeaux.
Au cœur du centre historique de Bordeaux, jouxtant la rue Sainte-Catherine et la rue de la Porte-Dijeaux, Promenade Sainte-Catherine, véritable oasis urbaine, est idéalement
située puisque accessible directement des deux rues les plus commerçantes de Bordeaux. Elle est une manifestation du dynamisme de la ville qui profite au commerce.
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Août 2016 / www.lessentiel.com
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