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Transcription

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w w w. not 2 be. net
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I’m just married
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Musiques Pornographiques
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12 notes
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your
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projection
rêves
d’enfance
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not 2 be réunit Agnès de Cayeux _auteur multimédia et Olivier Chauvin_compositeur.
Ensemble, ils parcourent le réseau à travers une recherche sur la littérature sonore, visuelle, et
interactive.
[email protected]
[email protected]
06 17 96 78 87
06 24 48 87 87
24, rue de saintonge 75003 paris
2
I’m just married
http://www.justm.net
Pièce numérique_site internet
Soutenu par le DICREAM
réalisation : agnès de cayeux
espace sonore : olivier chauvin
conseiller littéraire : jacques cotin
voix : anthéa
programme vitesse : christophe hubert
news letter : antoine guichardon
enregistrement voix : laurent sellier, la muse en circuit
production : not to be - avec l’aide du dicream et le soutien des Editions Philippe Picquier
S'il est un territoire érotique possible à investir sur le web, il est nécessaire de le saisir en partie
de la charge émotionnelle portée par chacun de nous à travers l'expérience vécue ou à vivre de
la navigation. Ce territoire à explorer se fonde sur la dramaturgie du réseau et en extrait les
principes. Le réseau n'a pas besoin d'un objet de plus, il a besoin qu'on l'interroge.
Ainsi, l'objet à construire doit prendre corps dans une structure connue, il doit s'y confier et
s'emparer des propriétés existantes et invariantes; les déformations et transformations
possibles doivent être l'écho d'un système présent - il s'agit peut-être d'envisager l'objet comme
un être mathématique.
paysage
La seule activité d'observer un paysage est très ennuyeuse au-delà de quelques minutes. Et
tenter un territoire érotique témoigne de ce désir d'échapper radicalement à l'ennui des corps.
Le contexte dans lequel l'on me porte participe d'une expérience érotique quelle qu'elle soit. Ici,
le paysage est appréhendé comme un élément capable d'élaborer une unité de lieu : je suis
dans l'espace du corps vivant.
Et parfois le paysage doit perdre son statut simple dont l'objet est de s'adonner à l'observation.
C'est ici qu'il faut donner à la nature du vivant de s'y déchaîner. A la respiration calme et
régulière présente, déferle le halètement soudain et vif. Ces marques du vivant contenues par
le corps s'emparent alors de la narration croisée en d'autres lieux de l'écran.
écho
L'espace sonore parcourt celui de l'écran : nous sommes ici dans l'intimité du geste à émettre.
Les trajets musicaux sont dictés par l'internaute lui-même et rapportent la relation sensorielle à
l'objet visuel. Il s'agit de questionner le frôlement ou le franchissement d’une zone, d’en
déterminer l’intensité. Le geste provoque alors une diffusion de fréquences émotionnelles et
physiques, rythme parfois l'acte numérique, tandis qu’ailleurs le geste consacre l'immanquable
issue d’un cri. Cette opération musicale varie en puissance, et se fait l’écho d’une sensation
émise; elle compose le contre-chant d’un phonème mêlé de deux compositions qui
s'entrelacent. La voix, celle de la femme, demeure et traverse les lettres d’un alphabet à
reconstruire.
lettres
Ceux qui aiment ardemment les corps constituent - sans qu'ils le sachent - une société secrète
qui a sa grammaire, celle qui ordonne les figures de l'amour. Longtemps, cette grammaire fut
consignée au secret.
Dans la collection Le Pavillon des corps curieux, acteurs de kabuki et samouraïs, dames du
Palais du shogun et courtisanes arabes, moines et nonnes bouddhistes pervertis par le désir,
éphèbes grecs et vénitiens, jouvenceaux et jouvencelles de Bagdad, amateurs du foutre
révolutionnaire et espions équivoques, empereur Jaune et fille Candide conjoignent leurs corps
pour mettre à cru ce qui ne se dévoilait que dans des lieux réservés à la jouissance, pavillons et
palais de l'Asie extrême et de l'Orient proche ou boudoirs et bordels de l'Occident libertin.
Grammaires ou bréviaires d'une science pratique de l'amour, ces livres livrant les curieux
spectacles du plaisir prennent au miroir le désir. Jacques Cotin
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extraits
[A]
ADIEU (LE NAYK DE L'-). Avant qu'ils ne prennent congé l'un de l'autre, debout l'homme et la
femme s'étreignent. La femme s'accroche à l'homme, tend la main et lui prend le sexe. Elle
enduit celui-ci de salive et s'en fait pénétrer avec douceur. L'homme, entre-temps, lui caresse
les hanches, les seins et pour bien s'enfoncer en elle lui lève une jambe. C'est le nayk de
l'adieu. [Bréviaire arabe de l'amour, position debout, 1]
[B]
BROUETTE (LA). Pour exécuter cette manière de tirer un coup, il faut bien bander, avoir de
l'adresse, que la femme ait les reins solides, et que les deux fouteurs mettent de l'ensemble
dans leurs mouvements. J'entre en matière : il faut que le parquet, ou le plancher de votre
chambre, soit couvert d'un tapis ; vous aurez une roue légère, comme celle d'une brouette ; la
barre qui passera dans le moyeu, sera garnie en étoffe de chaque côté, de manière qu'on
puisse la tenir dans ses mains avec facilité. Vous vous mettrez nus tous les deux, ensuite la
femme se placera sur le ventre, et prenant la barre de la roue dans ses mains, vous saisirez
ses deux jambes, et vous vous placerez comme si vous alliez conduire une brouette. Votre vit
sera précisément à la hauteur du con, vous enfilerez la femme en marchant ; votre vit ira et
viendra, et vous n'aurez pas fait deux fois le tour de la chambre, que vous déchargerez en duo
avec délices, en faisant halte en route pour reprendre haleine. [Science pratique, 7.]
[C]
CASCADE DE SAINT-CLOUD (LA). Le tendre amant doit placer la femme sur une petite chaise
afin que sa poitrine se trouve à la hauteur de son membre. Il découvre alors ses seins qu'il
serre tendrement l'un contre l'autre. Cette vue le fait bander. Il écarte alors les deux tétons entre
lesquels il glisse son membre et explique à la femme que la rivière inonde la plaine et qu'il beau
de se promener sur les collines. Une liqueur chaude et épaisse ne tarde pas à arroser
agréablement la poitrine de la femme. Cette manière - qui est utile quand on craint d'être surpris
- se nomme La Cascade de Saint-Cloud. [Rhétorique des putains, 1794, 20.]
parcours
Agnès de Cayeux née le 25 janvier 1966 à paris.
Etudes de Lettre Modernes à la Sorbonne Nouvelle. Se forme seule aux outils de production
multimédia. Accompagne le metteur en scène Jean-François Peyret sur la Toile. Conçoit et
réalise le site 12 notes, le site Your-projection pour lequel elle reçoit une bourse d’aide à
l’écriture de la SCAM. Reçoit un prix NOOS pour la réalisation du site rêves d’enfance. Réalise
le site de la dramaturge Clyde Chabot autour de Hamlet Machine.
Olivier Chauvin né le 1er novembre 1968 à Los Angeles.
Musicien de formation classique, il compose et joue pour des groupes de rock alternatif, puis se
tourne vers la musique électro-acoutisque et compose les musiques des sites 12 notes, yourprojection et rêves d’enfance, ainsi que les environnements sonores des sites des designers
Nu-design et de la dramaturge Clyde Chabot.
Jacques Cotin, né le 28 avril 1931 à Epomanduodurum (Doubs).
Études de philosophie à Paris, puis de théologie à Rome.
En 1965, il rentre aux éditions Gallimard.
De 1965 à 1987, il est l'adjoint du directeur littéraire de la Bibliothèque de la Pléiade
Directeur littéraire de la Pléiade en 1987, poste qu'il occupe jusqu'en 1996.
Mai 1996 : il crée la collection " Le Pavillon des corps curieux ", aux éditions Philippe Picquier.
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PRESSE
Numériques Digitales Site/théâtre " La navigation des caresses "
Par Annick RIVOIRE Libération vendredi 21 février 2003
La meilleure façon de cliquer, selon Agnès de Cayeux, n'est pas la plus directe. Sa toute
nouvelle "pièce numérique" est encore plus spéciale que les précédents fragments libres dont
elle s'est fait une spécialité, entre mise en scène multimédia et saynètes librement adaptées
d'auteurs contemporains. Atypique, la frêle Agnès de Cayeux, qui connaît le Net comme sa
poche, scrute les petites habitudes de ceux qui y perdent beaucoup de temps, se passionne
pour l'intime, le secret, l'invisible, sentiments rarement abordés dans la création numérique. I'm
just married, sa dernière réalisation, contraint l'internaute à des agissements presque
inavouables, de ceux qu'on réserve généralement à l'intimité des alcôves.
Parfum suranné. La seule navigation possible dans l'image floutée qui s'affiche à l'écran, "ce
n'est pas le clic, mais le frôlement", prévient-elle d'entrée de jeu. Et frôler n'est pas tâtonner : là
où la plupart des sites masquent les zones interactives façon jeu de pistes, I'm just married
n'évolue qu'à la caresse, pour sortir des boucles sonores et visuelles. Le flouté se fait plus
précis, on devine derrière cette trame des formes féminines. Abandon, soumission, postures
sexuelles... Les images en fondu enchaîné (toutes issues de téléfilms roses et CD-Rom de cul)
se chevauchent, dessinent un paysage érotique jamais vulgaire. Impossible d'y trouver
référence à l'imagerie porno la plus répandue sur l'Internet, ni d'y voir le pendant numérique des
déballages crus d'Ovidie et autres Catherine Millet. C'est pourtant un peu à cause d'elles
qu'Agnès de Cayeux s'est lancée. Pour ajouter une contribution au débat sur la violence du
sexe à l'image ou la libération sexuelle enfin assumée des femmes. Après Koltès (Douze notes,
sa première mise en scène d'un texte pour le Net) ou Jean-François Peyret (qu'elle
accompagne dans ses créations théâtrales depuis quelques années), Agnès de Cayeux est
allée chercher du côté d'auteurs plus anciens. Avec l'aide de Jacques Cotin, éditeur passionné
de textes érotiques (il a créé en 1996 la collection "Le Pavillon des corps curieux", aux éditions
Philippe Picquier), elle s'est plongée dans son Dictionnaire des postures amoureuses, dont sont
tirées les définitions qui émaillent la navigation d'I'm just married. Des textes très crus, au
parfum suranné : "Foutre en levrette est une façon très jolie et très agréable de pratiquer
l'amour et nous ajouterons très utile et d'une grande ressource. Vous enfilez le con et vous
voyez les fesses et le cul (...)."
Clinique et suggestif. La voix féminine, qui énonce ces définitions, le fait d'un ton clinique et
suggestif à la fois. "Une voix d'alcôve, une voix de nuit, une voix de corps qui se font l'amour ou
qui se disent comment ils se vont le faire, l'amour", juge Jacques Cotin. S'ajoute la composition
musicale d'Olivier Chauvin, qui s'est, lui aussi, plié aux contraintes : gare aux "types qui
réagissent comme sur des sites de cul" et affolent un peu trop leur souris, prévient Agnès de sa
voix doucement feutrée, le volume, le brouhaha envahiront l'espace, les images tourneront en
boucle, si bien qu'ils n'en sortiront pas... "C'est un appel à l'intime", reconnaît-elle. Du sexe oui,
mais ni en cyber-combis, ni en porno trash. Juste une invite à l'effleurement numérique....
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Musiques Pornographiques
Abécédaire musical de postures amoureuses
composition : olivier chauvin
conseiller littéraire : jacques cotin
voix : anthéa
Musiques Pornographiques est un abécédaire musical composé par Olivier Chauvin, où
fragments de textes littéraires - Manuel de l’oreiller pour posséder les femmes, Haiku érotiques,
La putain errante... – composent un curieux paysage érotique. Ces textes ont été sélectionnés
avec l’aide de Jacques Cotin, directeur littéraire de la Pléiade de 1987 à 1996, et créateur de la
collection « Le Pavillon des corps curieux », aux éditions Philippe Picquier. L’ensemble des
Musiques Pornographiques est formé de 25 morceaux (les 26 lettres de l’alphabet moins le X).
Les Musiques pornographiques ont, dans un premier temps, été composées pour la pièce
interactive I’m just married et donnent lieu ici à un projet d’album.
Elles sont mixées dans divers lieux parisiens et attendent d’être produites par un label et de
pouvoir être jouées dans de nouvelles salles.
Les matériaux élaborés pour la pièce numérique I’m just married – les thèmes musicaux, les
fragments sonores et les voix - sont
aujourd’hui reconsidérés pour faire des Musiques
pornographiques les morceaux d’un album aux ambiances érotiques portées par une voix
féminine. Un dictionnaire des postures amoureuses qui ne contiendrait qu’une définition par
lettre et par plage, d’où émanerait une sophistication du verbe et un raffinement de sonorités,
loin d’un easy listening à entendre au coin du feu.
Si elle est au service du texte, la musique n’est pas prétexte à ambiances ; comme pour une
musique d’un film, elle le met en valeur, mais à son existence propre, elle lui insuffle sa
rythmique, il lui offre sa prosodie.
Il ne s’agit pas d’offrir une musique d’ambiance, mais des musiques excitantes, aux différents
sens du terme : nées d’une expérience visuelle, sonore et littéraire, l’expérimentation perdure
dans la composition des Musiques Pornographiques.
Comme les textes sont au nombre de 25, chaque morceau est relativement court, deux/trois
minutes environ. Une mélodie, une ambiance et le texte au centre de ce dub langoureux.
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12 notes
http://www.not2be.net
Pièce numérique_site internet
conception, développement : agnès de cayeux
texte : bernard-marie koltès
musique et sons : olivier chauvin
images capturées de mooding de diana drljacic S8 nb
The twelve visual, audio and interactive trajectories lead respectiveley to the twelve notes of the
text by Bernard-Marie Koltès. They invite the reader to intuitively grasp the images, signs and
words that, assembled in their diversity, accompany the attention up to the bare text. Letters
and words are curves, strokes to be extracted from a defined place within the written text - like
isolated parts of the body. They must be assaulted, traversed and abraded in order to grasp
their sense, or at the very least, their sonority. The phrase, that of Koltès which surges like a
sudden and inextinguishable desire, attempts here to establish a sensitive, carnal relationship
with the reader. There, where senses intertwine, the gaze falls on a nudity announced as
another new direction for the century. Here, the body interrogates the simple desires of
mankind.
12 trajets visuels, sonores et interactifs mènent respectivement aux 12 notes du texte de
Bernard-Marie Koltès. Ils invitent le lecteur à s'emparer intuitivement d'images, de signes et de
mots dont l'assemblage multiple accompagne le regard jusqu'au texte dénudé. La lettre, le mot
sont une courbe, un trait à extraire d'une place définie dans l'écrit - comme une partie de corps
isolé. Eux, doivent être violentés, traversés et frôlés, afin que l'on en saisisse leur sens ou du
moins leur sonorité. La phrase, celle précisément de Koltès, celle qui jaillit comme une envie
subite ne cessant de s'étendre, tente ici un rapport sensible et charnel au lecteur. Là, à cet
endroit où les sens se mêlent, le regard se porte sur une nudité se déclarant d'un autre tournant
de siècle. Ici le corps interroge le désir simple des hommes.
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PRESSE
JALOUSE
Février 2001
E-legance
L’adaptation internet sous la forme d’un très bel exercice de style. Douze propositions animées
par Agnès de Cayeux des Douze notes prises au nord, de Bernard-Marie Koltès.
Juin 2001
Les femmes du Net
Agnès de Cayeux crée des univers sur Internet. Ses sites sont sans effet ultravoyeurs, comme
c’est souvent le cas sur Internet. La finesse du graphisme et l’esprit littéraire qui se dégagent de
ses œuvres soulignent une écriture rebelle et délicate.
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your
projection
http://www.not2be.net
Pièce numérique_site internet
Soutenu par la SCAM
conception, développement : agnès de cayeux
musique et sons : olivier chauvin
Your
Un
projection
espace
vivant
est
et
une
proposition
fragmentaire
autour
visuelle,
de
sonore
la
et
représentation
interactive.
de
l'autre.
L'autre, c'est l'internaute, celui qui traverse l'espace donné, y perçoit les fragments de vie, s'y
attache parfois et répond à l'invitation d'y être lui-même inscrit.
Your projection proposes a living, fragmentary space around the representation of the Other.
This "other" is the internaut who crosses the space provided and perceives fragments of life,
occasionally becomes attached to them and responds to the proposition of becoming him or
herself part of the interaction.
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PRESSE
Libération
Vendredi 16 février 2001, page 43
Sélection digitale. Site.
Projection privée
LECHNER Marie
Par la porte entrouverte arrosée d'un halo de lumière, une silhouette diffuse traverse la
pénombre et invite à la suivre avant de s'évanouir dans l'obscurité. Your-projection.net, oeuvre
en ligne d'Agnès de Cayeux, est une déambulation à travers des fragments de vie, celle d'Ange,
d'Isabelle, d'Héléna et d'Ophélie, et peut-être bientôt des vôtres. Pour ce nouveau projet,
amorcé ce mois-ci et qui devrait se prolonger durant un an, l'artiste de 35 ans fait appel aux
contributions des internautes, invités à déposer sur un serveur dédié à cet effet, vidéo, son ou
images. Ce matériau brut est ensuite retraité par l'artiste pour créer un espace onirique, où
l'imaginaire, constamment sollicité, se nourrit des indices semés (images interlopes, séquences
vidéo, environnements sonores) pour réinventer des histoires. Une femme qui s'effeuille, une
caresse sur un visage, des danseuses évanescentes, un ventre nu, une bouche écarlate sur un
clavier murmurant des formules mystérieuses, derrière chaque prénom se cache une parcelle
d'intimité. L'auteure des Douze notes prises au nord (1), 12 trajectoires visuelles, sonores et
interactives qui s'appuient sur le texte méconnu de Koltès, continue avec ce projet à semer des
«objets intimes à regarder chez soi» où tout est frôlé, suggéré, esquissé pour que l'internaute
s'approprie l'oeuvre de façon intuitive et personnelle.
Radio / France Culture
Multipistes, Arnaud Delaporte
22 janvier 2001, retransmissions 2002
Radio / France Culture
Net + Ultra, Jean-Philippe Renoult
Décembre 2001, mars 2002, juillet 2002
TRANSFERT
Septembre 2001
Flash intime
Dans l’univers de la création numérique, le format Flash est actuellement en plein boom. Il est
rare de ne pas tomber sur un cartoon ou une animation de page d’accueil qui ne soit pas
réalisés dans ce format. Le monde des graphistes est pourtant très partagé sur la bonne
utilisation de la chose. Certains irréductibles, convaincus que la technologie ne fait pas tout,
cherchent à donner une nouvelle dimension au logiciel d’animation. C’est le cas, par exemple,
d’Agnès de Cayeux, qui, via son site, not2be.net, recrée un univers à partir d’éléments prélevés
sur le web. Faisant de la Toile sa seule matière première, elle offre un spectacle tant
visuel que sonore, et affirme, par là-même, que le format Flash peut servir à d’autres formes de
création. Son site est une galerie de séquences animées, plutôt préoccupées par la sphère de
l’intime et l’excès de sexe présent sur la Toile.
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nt
rêves
d’enfance
http://www.not2be.net
Pièce numérique_site internet
Lauréat du concours NOOS
conception, développement : agnès de cayeux
musique et sons : olivier chauvin
image paysage : jopo henri
Le paysage défile et l'enfant nous livre ses rêves. De ces larmes absurdes à ces fleurs si
réelles, l'enfant nous invite aux souvenirs de vues étranges. C'est un parcours de l'enfance qui
émerge là dans cet imaginaire lointain des pensées de la nuit. Un espace que l'on aime à se
rappeler, juste à ce moment du réveil. un espace libre de rencontres inattendues de couleurs,
de formes, de rires et de sons. C'est un trajet à suivre, une voix à deviner, un paysage à
découvrir.
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FESTIVALS - RENCONTRES
Project 101
paris
juin 2003
soirée mix musiques pornographiques
Espace public numérique
paris
février 2003
projection I’m just married
Les Cinémas de demain
au centre Georges Pompidou
29 novembre 2001
Internet au féminin
Centre d’Art MECAD à Barcelone
Festival Link_Age, 2001
12 notes
FIAC 2001, octobre
lauréat du concours d’art multimédia
noos
projection rêves d’enfance
Festival Zeppelin 2001
Centre de Culture contemporaine de Barcelone
projection 12 notes
Interférences 2000
Belfort
Festival International d’Art Multimédia Urbains
projection 12 notes
Imagina 2000, Monaco
sélection sites de création
12 notes
Soirée anomos interactive
décembre 1999
projection 12 notes
Lire en fête, octobre 1999
L’échangeur à Bagnolet
projection 12 notes
Lire en fête, octobre 1999
Web bar à paris
La littérature sur Internet
projection 12 notes
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