1 – 0 Amis 98a, Hier soir Eire–France, match de football très
Transcription
1 – 0 Amis 98a, Hier soir Eire–France, match de football très
1–0 Amis 98a, Hier soir Eire–France, match de football très aéronautique… On a gagné 1-0 grâce à un but de Titi Henri. Fais chier, si ça continue, on va se retrouver en coupe du monde et l’été 2006 va être beaucoup trop footbalistique à mon goût… Déjà qu’Armstrong va gagner le tour de France… Chiant au possible l’été prochain !!! Mais hier soir, un truc énorme s’est passé pendant la Marseillaise : tous les joueurs de l’équipe de France ont spontanément mis leur main droite sur leur cœur. On pensait que c’était là un signe de patriotisme, de détermination pour la victoire ou de cohésion forte dans cette nouvelle équipe de France. Rien de tout ça !!! En écoutant la radio ce matin on a appris que c’était tout simplement un canular de l’imitateur humoriste préféré de « rire et chansons », Gérald Dahan. Peu de temps avant le match, il a appelé Raymond Domenech et Zinedine Zidane sur leur portable. Il s’est fait passer pour Chirac souffrant sur son lit d’hôpital, et a motivé Zizou pour que l’équipe fasse ce geste pendant l’hymne national… Hier soir, 20h45 donc. Les premières mesures de la Marseille retentissent : « Allons enfants de la partie »… D’un commun accord les Bleus se mettent la main sur le cœur. Là, j’imagine mon p’tit Gérald devant son poste télé : plié en deux et seul français à se fendre la gueule à cet instant précis. Jouissance du gag pleinement réussi, jouissance qui a du atteindre son paroxysme quand Giladri a déclaré un truc du genre : « Vous avez une idée de la détermination de l’équipe de France, main droite sur le cœur ; je crois que c’est la première fois que je vois ça »… Alors, ce matin, certains éditorialistes radios n’ont pas hésiter à dénoncer ce gag, le qualifiant de débile : « Un peu de respect ; on ne doit pas jouer avec la santé du président ; ni avec le patriotisme d’ailleurs »… Ou autres âneries du genre... Pauvres cons... Pauvres cons, ouais, y’a pas d’autres mots. En fait, vous l’avez en travers de la gorge parce que vous n’étiez pas dans la confidence, parce que Gérald était seul à se fendre la gueule, à rigoler de son canular. Ouais, alors même si Gérald a déconné « sur des sentiments aussi important que le patriotisme », moi, ce matin, j’ai bien rigolé… à retardement certes, mais j’ai bien rigolé. Et puis, si on n’a plus le droit de se faire un p’tit plaisir personnel… Sur ce, j’aimerais rappeler cette merveilleuse phrase de Pierre Desproges : « On peu rire de tout mais pas avec n’importe qui ». Sacré Desproges, tu nous manques… Quant à la Starac n°5, ça n’est pas pour dévoiler certaines magouilles, mais c’est Maud qui va la gagner. A+ Votre d@hu préféré.