L`extraordinaire destin d`un musicien juif dans le ghetto de Varsovie
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L`extraordinaire destin d`un musicien juif dans le ghetto de Varsovie
L'extraordinaire destin d'un musicien juif dans le ghetto de Varsovie En mai 1940, le quartier juif de Varsovie est officiellement déclaré par les Allemands « zone d’épidémie » et le 2 octobre 1940, le gouverneur du district de Varsovie, Ludwig Fischer, publie l’ordre de transplantation. Clos le 16 novembre 1940, le ghetto de Varsovie est en partie cerné d’un mur d’enceinte haut de trois mètres , recouvert de barbelés et de verre pilé. Étendu sur une superficie d’environ 300 hectares, le ghetto comptera plus de 400 000 habitants soit une personne pour 7m 2 . Il symbolise l’exclusion d’un peuple de l’espèce humaine avant son assassinat. La destruction du ghetto est exemplaire de la destruction des Juifs d’Europe. Notre témoin de ce « massacre » sera le musicien Wladyslaw Szpilman, pianiste le plus connu de Pologne, à l'époque. « Personne ne joue Chopin comme Szpilman.. » Wladyslaw Szpilman, de son surnom « Wladek », est né dans une famille juive le 5 décembre 1911 à Sosnowiec en Pologne, près de Varsovie. Il était pianiste, compositeur et auteur très connu à l'époque. Sa famille était juive mais non pratiquante. Wladyslaw était très bon violoniste, sa mère était ellemême pianiste mais une pianiste médiocre. En 1939, la Pologne est attaquée par les allemands nazis et « Wladek » et sa famille sont transférés de force dans le ghetto avant le mois d'octobre 1940. Dans le ghetto, sa famille vit l'inimaginable... Ils voient des enfants mourir, ils n'ont plus d'argent, voient des amis se faire humilier par les nazis et n'ont plus de quoi se nourrir. Plus tard, sa famille est déportée mais lui fut sauvé par un ami de la police juive qui s'occupait de gérer le ghetto. Il a pu vivre clandestinement hors du ghetto grâce à une admiratrice de son talent de pianiste qui l'a aidé à survivre contre l'oppression nazie. Mais par la suite, il se retrouvera seul face à son destin, et bien évidemment, face à la mort... Panneau réalisé par Baptiste Fall, Pierre Charrier et Paul Batardière. 1ère ES. Lycée Henri Bergson. Mai 2012 « Le ghetto de Varsovie, avant la chambre à gaz.. » Le ghetto de Varsovie est un endroit clos, séparé en deux par un tramway. Il y a le « petit ghetto » et le « grand ghetto ». Il existe des inégalités au sein même du ghetto. Celui-ci était géré par une police juive qui était engagée par les nazis. Les habitants du ghetto étaient sans arrêt en lutte contre la mort, la famine et les conditions de vie exécrables... Le soulèvement a commencé le 19 avril 1943 et a duré environ un mois. Il est déclenché par 400 insurgés de la ZZW (Union militaire juif). Durant les combats environ 7000 résidents du ghetto ont été tués, 600 ont été brûlés vifs ou gazés durant la destruction totale du quartier. Les allemands déportèrent les survivants dans le camp d'extermination de Treblinka et les camlps de travail de Poniatowa, de Trawniki et de Majdanek. La musique, un échappatoire pour Wladyslaw.. Une des premières formes de résistance pour les juifs était de survivre. Survivre face à l'oppression allemande, au manque de nourriture. Le refus de Szpilman d'intégrer la police juive contre de l'argent est également une forme de résistance car son manque d'argent était important. Beaucoup de personnes connaissaient « Wladek », c'est l'une des raisons pour lesquelles il a survécu, grâce à l'entraide, l'amitié et la solidarité de tous qui ne s'estompait pas malgré les circonstances dramatiques. Des valeurs essentielles s'imposent dans les périodes les plus troubles de l'Homme : l'amitié, la solidarité, l'abnégation sont les plus intenses lors de ces périodes riche en émotions. Ces valeurs sont des valeurs humaines, seules résistance possible à la persécution allemande qui visait à faire d'eux des êtres inférieurs. La liberté : c'est pour cela que les juifs se battront, et Wladyslaw se battra pour retrouver ses valeurs humaines. Enfin, l'égalité des hommes ressort de son autobiographie. En effet, on peut y voir un officier allemand accepter de lui sauver la vie (le cacher et le nourrir) dans une Varsovie dévastée par les combats durant l'été 44. A ce moment, il n'y avait pas un nazi et un juif, il y avait 2 hommes reliés par une passion : le piano