PASSATION DE TÉMOIN À L`ASLOCA MONTHEY

Transcription

PASSATION DE TÉMOIN À L`ASLOCA MONTHEY
VALAIS
PERMANENCE ASLOCA MONTHEY
Après plus de trente
ans de bons et loyaux
services, Adrien
Morisod, consultant émérite de l’ASLOCA Monthey et
Bas-Valais, a passé
le témoin à Florence
Baillif Métrailler, et
ce depuis le début du
mois d’août 2011.
NOUVELLISTE
PASSATION DE TÉMOIN
À L’ASLOCA MONTHEY
Pascal Perraudin
Avocat
Asloca Valais
L a défen s e de s lo c at a ires, initialement assumée,
de manière non structurée,
par le Mouvement populaire
des familles, a pris son essor
dans le Bas-Valais, en 1980,
sous l’impulsion de Willy
Monnier, Roland Coquoz et
André Vernay, bientôt rejoints
par Adrien Morisod, à l’occasion d’un litige personnel avec
son propre bailleur: «J’avais
reçu une hausse de loyer que j’ai
contestée. Nous nous sommes
alors retrouvés devant l’autorité
de conciliation. Cette dernière a
condamné mon bailleur à retirer
sa hausse et à me payer un café à
la sortie de la séance», s’amuse
encore Adrien Morisod. «De
retour chez moi, j’ai fait le
tour de mes voisins pour savoir
s’ils avaient également reçu
une hausse de loyer et je les ai
conseillés.» Et une vocation
était née.
Secondé par Geneviève
Morisod son épouse, l’homme
prend très vite en charge la
permanence de l’ASLOCA
Mont hey qu i s e t iend ra
pendant 30 ans dans l’arrière-salle du Café du Valais à
Monthey.
Adrien Morisod entouré, de Geneviève Morisod son épouse (à g.), et de Florence Baillif Métrailler.
«Au début les consultations
étaient collectives, mais, pour
des questions de confidentialité, nous avons décidé de fixer
des rendez-vous individuels»,
se souvient Adrien Morisod.
Grâce à l’appui juridique
de l’avocat Henri Carron puis
de son associé Olivier Derivaz,
la qualité des conseils et interventions du consultant de
l’ASLOCA fait bientôt référence en matière de bail à
loyer.
Les diverses crises du logement, renforcées par le fait
que la Commune de Monthey
ne connaissait pas de politique en la matière – la majorité des logements locatifs étant
gérés par les industries locales
(chimiques, pharmaceutiques,
construction) – ont fait que
le labeur n’a jamais manqué.
Jeune septuagénaire, le couple
a désormais décidé de profiter
d’une heureuse retraite.
Depuis le mois d’août,
l’avocate Florence Baillif
Métrailler a pris la relève.
14 — Droit au logement • Novembre 2011 n° 202
Plongée dès le début de sa carrière juridique dans le droit
du bail, elle a en effet effectué
son stage d’avocate au sein de
l’ASLOCA Genève, avec un
certain Carlo Sommaruga.
Elle travaillera ensuite
à l’Office des poursuites de
Genève puis dans le milieu
bancaire et assure pour encore
quelques semaines la fonction
de greffière au Tribunal de
district de Monthey.
«Dès le 1er janvier 2012, c’est
le grand saut, avoue-t-elle.
J’ouvre ma propre étude d’avocats, en association avec Michel
Dupuis, ancien président du
Tribunal de Monthey.»
En deux mois d’activité,
Florence Baillif Métrailler n’a
pas chômé: «J’assume d’ores et
déjà une douzaine de rendezvous par semaine, mes premières requêtes auprès de l’autorité
de conciliation ont été déposées
et j’ai comparu pour la première fois devant cette dernière le
8 novembre dernier.»
A n’en pas douter, les loca-
taires bas-valaisans restent
en de très bonnes mains.
L’ASLOC A se réjouit de
cette nouvelle collaboration
et remercie chaleureusement
Adrien et Genevière Morisod.
Sans eux, il est certain que
beaucoup de locataires de la
région de Monthey n’auraient
pas su si bien faire valoir leurs
droits.
À NOTER
La prise de fonction de
Florence Baillif Métrailler s’accompagne de quelques modifications pour la permanence de Monthey, notamment:
• Les consultations ont
désormais lieu le lundi à
18 h sur rendez-vous au
024 472 15 61, à la rue des
Tanneries 1 (bât. UBS)
• Une permanence téléphonique est active le mardi
et le jeudi de 8 h 30 à 11h
11 h 30
au même numéro.