Bulletin d`information n°15

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Bulletin d`information n°15
L’A.S.S.A.D. et Vous
Juin 2014 — N°15
Bulletin d’information
Madame, Monsieur ,
Voilà déjà le bulletin de Juin, celui de l’été !
Avec l’ensemble des administrateurs et la Direction, je souhaite qu’il soit pour vous
excellent, en formant le vœu que soleil et ciel bleu soient au rendez-vous !
Cette période est, vous le savez, celles des vacances et des congés.
Aussi les personnes qui se rendent régulièrement chez vous vont prendre un peu de repos bien
mérité.
Elles seront remplacées par d’autres salariées, que vous connaissez moins, voire pas du tout.
Nous vous remercions de leur réserver le meilleur accueil et d’être avec elles indulgentes si elles
ne faisaient pas le travail exactement comme les salariées titulaires.
Elle ont soyez-en assurés, la même volonté et le même engagement pour être à votre service et
réaliser leur travail comme il convient dans votre habitation. Elles
ont reçu les mêmes consignes sur la qualité du travail à réaliser.
Sommaire :
 L’Accident Vasculaire CéréSeulement elles n’ont pas l’expérience des titulaires et cela peut
bral
parfois provoquer quelques difficultés ou désagréments : n’hésitez
Pages 2 à 7 pas à communiquer avec elles sur ce sujet. Le dialogue, l’échange, sont souvent la meilleure solution aux problèmes.
 Jeux
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 Conseils et numéros utiles
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Feuillet supplémentaire : Le
Café Mémoire à Aire sur la lys
Je vous souhaite une bonne lecture de ce numéro, une nouvelle
fois riche en informations.
Etienne Alloyez
Président de l’A.S.S.A.D. Aire sur la Lys - Isbergues et Environs.
A.S.S.A.D. Rue Jean Monnet BP 11 62921 Aire sur la Lys. Tél: 03.21.95.42.52 Fax: 03.21.95.42.59
Site: http://www.assad-airsurlalys.fr
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Juin 2014 — N°15
L’Accident Vasculaire Cérébral (AVC)
Parfois nommé « attaque cérébrale », l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) correspond à
l’obstruction ou à la rupture d’un vaisseau qui transporte le sang dans le cerveau. Il s’agit d’une
urgence médicale absolue qui nécessite d’appeler le Samu (15) pour une prise en charge immédiate.
En France, on dénombre chaque année plus de 130 000 Accidents Vasculaires Cérébraux,
soit un toutes les quatre minutes. L’AVC représente la première cause de handicap acquis de
l’adulte, la deuxième cause de démence (après la maladie d’Alzheimer) et la deuxième cause
de mortalité (environ 10 % des décès).
-> Les différents types d’AVC
On distingue deux types d’Accidents Vasculaires Cérébraux : les infarctus cérébraux et les
hémorragies cérébrales ou méningées.

Les infarctus cérébraux (80 à 85 % des AVC) sont principalement la conséquence de l’occlusion d’une artère cérébrale par un caillot sanguin. Les maladies à l’origine des infarctus
cérébraux sont très nombreuses mais deux dominent par leur fréquence : l’arthérosclérose et
certaines maladies cardiaques qui favorisent la formation d’un caillot dans le cœur (qui peut
être entraîné dans le courant sanguin et se bloquer dans une artère cérébrale).

Les hémorragies cérébrales ou méningées (respectivement 15 % et 5 % des AVC) sont
quant à elles liées à la rupture d’une artère cérébrale. Cette rupture concerne le plus souvent
une artère de petit calibre, fragilisée par l’artériosclérose . La rupture d’une malformation vasculaire cérébrale préexistante ou un trouble de la coagulation (souvent lié à la prise de médicaments anticoagulants) peuvent également être à l’origine d’une hémorragie cérébrale.
-> Reconnaître les symptômes
Compte tenu de l’urgence médicale que constitue un AVC, il est très important d’en connaître les
symptômes. Ceux-ci sont extrêmement divers car ils dépendent de la localisation exacte de la
lésion, chaque partie du cerveau étant spécialisée dans des tâches particulières (mouvement,
sensibilité, vision, langage…). Cependant, certains signes très fréquents doivent donner l’alerte :
- une faiblesse musculaire, une paralysie d’un ou plusieurs membres ou du visage, le plus souvent d’un seul côté du corps (hémiplégie),
- une perte de sensibilité ou un engourdissement d’un ou plusieurs membres ou du visage,
- une perte de la vision d’un œil (cécité unilatérale) ou de la moitié du champ visuel pour chaque œil (hémianopsie), ou encore une vue double (diplopie),
- des difficultés à parler, soit en raison d’une difficulté à articuler (dysarthrie) et/ou à trouver ses
mots, soit en raison de l’utilisation de mots inintelligibles et/ou de difficultés à comprendre ce que
l’on entend (aphasie),
- des troubles de l’équilibre ou de la coordination des membres,
- des troubles de la vigilance pouvant aller jusqu’au coma,
- un mal de tête brutal, intense et inhabituel.
Face à de tels symptômes, appelez immédiatement le 15
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-> Mieux vaut appeler à tort que trop tard.
Une caractéristique des AVC est la survenue soudaine des symptômes. C’est pour
cela que l’on parle d’«attaque» cérébrale. Leur intensité peut-être d’emblée maximale,
ou s’accentuer sur quelques minutes voire quelques heures. Ils surviennent parfois
pendant le sommeil. La régression des signes au bout de quelques minutes ne doit en aucun
cas rassurer : les déficits neurologiques soudains régressant rapidement portent le nom d’Accident Ischémique Transitoire (AIT). Ils doivent eux aussi conduire à consulter immédiatement.
L’accident ischémique transitoire : un signal d’alarme à ne pas négliger
Lorsque l’obstruction d’une artère cérébrale se résorbe d’elle-même, on parle d’accident ischémique transitoire (AIT). Les symptômes sont les mêmes que ceux d’un AVC, mais ils ne durent
que quelques minutes. L’AIT peut donc passer inaperçu ou être confondu avec un simple malaise.
Il constitue pourtant un signe avant-coureur d’infarctus cérébral : le risque d’AVC est particulièrement élevé dans les heures et les jours qui suivent un AIT (risque de 5 % dans les 48 premières heures et d’environ 10 % à un mois). L’AIT est donc une circonstance privilégiée pour mettre
en œuvre une prévention de l’infarctus cérébral, via des traitements médicaux ou chirurgicaux.
C’est pourquoi un AIT doit absolument conduire à consulter en urgence.
-> Intervenir le plus rapidement possible
Les infarctus cérébraux provoquent des dommages parfois irréversibles au cerveau : les cellules nerveuses ne se renouvelant pas (ou très peu), leur mort par privation d’oxygène entraîne
des pertes fonctionnelles. L’objectif du traitement est donc avant tout de désobstruer l’artère
touchée - on parle de thrombolyse - et ceci le plus rapidement possible. La formule utilisée par
les médecins pour décrire cette urgence thérapeutique est « Time is brain » ce qui peut se traduire par « Le temps, c’est du cerveau ». Le délai pour intervenir est de quelques heures
avec les traitements actuellement disponibles. Tout doit donc être fait pour réduire le temps
écoulé entre les premiers signes de l’infarctus et la thrombolyse.
En pratique, les patients chez lesquels on suspecte un AVC sont admis dans une unité neurovasculaire (UNV). Ces structures de soins spécialisées permettent leur prise en charge diagnostique et thérapeutique 24h/24 et 7j/7, par un personnel expérimenté disposant d’un plateau
technique adapté.
Une première étape consiste à confirmer le diagnostic d’AVC et à préciser s’il s’agit d’un infarctus cérébral ou d’une hémorragie cérébrale, car les traitements sont radicalement différents.
Les progrès de l'imagerie ont considérablement modifié les conditions de ce diagnostic, permettant une intervention thérapeutique en urgence. Le scanner cérébral a constitué une avancée
importante pour distinguer une hémorragie cérébrale d’un infarctus cérébral. Mais c’est l’IRM
qui a révolutionné le diagnostic de l’infarctus cérébral : elle permet le diagnostic d’une ischémie
cérébrale aiguë dès les premières heures et fournit des éléments pronostiques.
La thrombolyse : Le traitement de base d’un infarctus cérébral consiste en l’administration par
voie veineuse d’une molécule capable de dissoudre le caillot sanguin obstruant l’artère. Ce traitement doit être administré dans les 4 heures et demie suivant l’AVC, le plus tôt étant le mieux.
Il augmente de 30 % le nombre de patients guéris ou ne présentant que des séquelles minimes.
Il comporte néanmoins un risque d’hémorragie cérébrale et son utilisation doit donc se faire
dans des conditions rigoureuses.
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Une seconde étape urgente est la recherche de la cause de l’AVC. Elle permet une mise en
route aussi rapide que possible des traitements visant à prévenir une récidive.
Autre apport important des UNV : le dépistage et la prise en charge des complications précoces
générales qui surviennent chez la moitié des patients victimes d’un AVC : complications infectieuses ou liées à l’alitement prolongé, complications neurologiques comme l’œdème cérébral
qui peut nécessiter une intervention neurochirurgicale... Le dépistage et le traitement de ces
complications expliquent en partie la réduction de la mortalité et de la morbidité observée dans
les UNV.
Les séquelles motrices et cognitives consécutives à un AVC font l’objet d’une rééducation.
La plasticité cérébrale (capacité des neurones à recréer des liens synaptiques) permet parfois
aux zones non atteintes du cerveau de suppléer aux fonctions perdues des régions nécrosées.
C’est aussi dans l’UNV que débute cette rééducation et s’organise le retour du patient à son domicile, ou son transfert dans un service de réadaptation.
Prévenir, la meilleure stratégie pour lutter contre les AVC.
La prévention du premier AVC (dite « prévention primaire ») est particulièrement importante
puisque ceux-ci représentent 75% des cas. Cette prévention repose principalement sur le
dépistage et le traitement des facteurs de risque vasculaires : le niveau de pression artérielle, l’excès de cholestérol, le diabète, l’obésité, la fibrillation auriculaire et des comportements à risque comme le tabagisme, une consommation d’alcool excessive et la sédentarité. Ces facteurs de risque sont à l’origine de la majorité des AVC et le plus puissant d’entre eux
est le niveau de pression artérielle. La prévention secondaire a quant à elle pour objectif de
prévenir une récidive après un premier AVC (voir plus loin).
-> Après un AVC : quelles séquelles, quels risques ?
La sévérité d’un AVC est variable, allant de l’accident ischémique transitoire qui régresse en
quelques minutes sans laisser de séquelle, à l’AVC gravissime conduisant au décès en quelques heures ou quelques jours, en passant par l’AVC qui laissera des séquelles définitives plus
ou moins lourdes.
Les séquelles les plus fréquentes et invalidantes sont l'hémiplégie et l’aphasie (trouble du langage oral et écrit, affectant l'expression et la compréhension). La majorité des patients récupère
leur capacité à marcher (plus ou moins « bien »), mais le contrôle de la motricité du bras et de la
main reste souvent altéré.
Par ailleurs, les patients qui ont été victimes d’un premier AVC doivent faire face à divers risques
de santé. Leur suivi est particulièrement important pour les prévenir ou les dépister à temps.
D’autres risques à dépister sont notamment :

La dépression, qui survient chez environ 30 % des patients dans l’année suivant un AVC.
Elle va non seulement altérer la qualité de vie du patient, mais aussi sa capacité à récupérer.

Le déclin cognitif (ou une démence), dont les risques sont augmentés après un AVC.

Des crises d’épilepsie liées à la cicatrice cérébrale de l’AVC. Ces crises sont en général faciles à contrôler par un traitement simple.
-> Perspectives thérapeutiques
A ce jour, la seule option thérapeutique d’urgence en cas d’infarctus cérébral est la thrombolyse : l’amélioration de sa sûreté et la disponibilité de thérapies complémentaires sont prioritaires.
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Une autre technique en cours d’évaluation est le retrait mécanique direct du thrombus
(thrombectomie) par voie artérielle, à l’aide de divers dispositifs.
La récupération neurologique après un AVC est également un champ dont le développement
potentiel est considérable.
-> Rôle de l’Aide Soignant face à l’Accident Vasculaire Cérébral
Prévention : Du fait de la proximité avec les personnes prises en charge, l’aide soignant à domicile peut-être amené à observer des signes de troubles cérébraux annonçant parfois un
AVC. Lors de la toilette, il doit savoir repérer ces signes :

Désorientation, attitude inhabituelle ;

Paralysie faciale, visage déformé par un rictus (bouche qui tombe d’un côté) ;

Incapacité à parler, difficulté à s’exprimer ;

Difficulté à se mobiliser ;

Indifférence (la personne a « l’air dans la lune »)
En effet, savoir repérer ces signes est primordial car c’est la prise en charge rapide de la
personne victime d’un AVC qui fera que cette personne aura le plus de chance de récupérer et
de limiter les éventuelles séquelles. Si certains patients récupèrent totalement leur autonomie
avec ou sans rééducation, la complication la plus fréquente suite à un AVC est l’hémiplégie.
Le soin chez la personne hémiplégique
La fonction la plus atteinte chez la personne hémiplégique (paralysie de la moitié du corps) est
la mobilité. C’est le travail du kiné de remettre la personne à la marche, mais l’aide-soignant
doit pouvoir solliciter celle-ci pour qu’elle se mobilise malgré une démarche parfois difficile et
instable.
Pour une rééducation réussie, la personne hémiplégique doit conserver de bonnes attitudes corporelles. Il faut donc prévenir les positions « vicieuses » et conserver les bonnes
postures, ainsi que surveiller les points d’appui pour éviter les escarres et pratiquer des effleurages de prévention.
Installations correctes au lit et au fauteuil

Toujours placer le corps dans l’alignement, la tête reposant sur l’oreiller, sans tomber en
avant ou trop en arrière (préserver la nuque) ;

Caler la personne avec un coussin ou un oreiller sous l’épaule et le bras pour éviter l’affaissement du côté paralysé ;

Surélever la main (éviter le gonflement) ;

Placer une boule de coton ou une compresse dans la main pour éviter une rétractation ;

Aligner les membres inférieurs en calant le membre paralysé avec un « sac boudin ou polochon » afin d’éviter la rotation du pied ;

Eviter l’équinisme (c’est le pied qui pointe et chute vers le bas) il faut pour cela caler le pied
à la perpendiculaire grâce à un coussin et soulager du poids des couvertures grâce à un
arceau de lit.
Pour tout le matériel, les ergothérapeutes de l’ASSAD peuvent vous conseiller.
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L’aide à la marche avec l’accord du médecin et de l’infirmière
 s’assurer d’abord que la personne soit bien ;
 l’aider en la soutenant du côté handicapé ;
 marcher lentement, encourager, faire remarquer les progrès ;
 utiliser une canne adaptée (genre tripode) .
Participation aux actes de la vie quotidienne
 encourager la personne à utiliser son bras handicapé dans la limite de ses possibilités et
prendre le relais quand cela devient trop difficile ;
 stimuler la personne pour sa toilette et ne pas faire à sa place ce qu’elle peut faire elle-même
 aider à la prise des repas par une installation adaptée et confortable en plaçant son nécessaire du côté valide.
La personne ayant été victime d’un AVC peut être devenue incontinente urinaire et fécale et devoir porter des changes ou une sonde urinaire. Face à une incontinence partielle ou temporaire,
une rééducation de la fonction d’élimination est envisageable. Il faudra donc favoriser celle-ci en
proposant le bassin ou la chaise percée au moment le plus favorable. La famille doit participer
à cette rééducation et surveiller l’élimination afin d’éviter la constipation.
L’hémiplégie est un handicap moteur et sensoriel, mais aussi intellectuel et psychologique,
c’est pourquoi la personne peut avoir une attitude émotionnelle qui peut entraîner des périodes
de découragement, pleurs, irritabilité…
Il se peut que la personne n’arrive plus à s’exprimer malgré ses efforts ou ne prononce que quelques mots, se fatigue vite et s’énerve de ne plus pouvoir se faire comprendre. L’aide-soignant
doit rester calme, patient et compréhensif, lui parler avec des mots simples et lui expliquer ses
actes (ex: je vais faire votre toilette, je vous mets le bassin…)
Dans certains cas, on peut proposer de communiquer par des gestes ou l’écriture quand
c’est possible, sur une ardoise effaçable par exemple.
Témoignage : Extrait de Regard en marche
AVC : A Vivre Courageusement
Un accident vasculaire cérébral (AVC) a conduit Sophie dans le coma. Malgré une lourde rééducation elle restera handicapée.
Il y a deux ans, David et Sophie passent la soirée chez eux quand Sophie ressent un très violent mal de tête
et perd connaissance. L’ambulance les conduit à l’hôpital où un accident vasculaire cérébral est diagnostiqué. Sophie ne reprend pas conscience, elle reste dans le coma plusieurs jours.
Le neurologue rencontre David et lui expose l’état de santé de son épouse : il n’est pas certain qu’elle se
réveille, elle est entièrement prise en charge par des appareils qui la maintiennent en vie. La question est :
« Faut-il continuer ou débrancher ces appareils ?» . David refuse, demande que l’on donne encore une
chance à Sophie. Quelques jours plus tard, son épouse sort du coma, mais elle ne peut ni parler, ni bouger.
Commence alors une épreuve tant physique que morale pour tous : Sophie gardera des séquelles et restera
handicapée.
Heureusement, les enfants et leur père se relaient pour redonner confiance, encourager chaque progrès :
remuer un doigt est un exploit. Peu à peu, Sophie peut bouger un bras, puis un côté redevient sensible. Il y
a des hauts et des bas, des périodes où il y a des progrès rapides et d’autres où tout semble stagner. Dans
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ces moments-là, chacun prie…
Sophie reste avec une sonde gastrique très longtemps. Il faut lui réapprendre à parler, à lire, à manger…
Vient le jour où le kinésithérapeute et l’ergothérapeute commencent la rééducation : le bout du tunnel est
encore loin, mais cela réconforte. De nouveaux efforts, un autre hôpital à Garches plus spécialisé avec des
séances de piscine qui permettent à Sophie de retrouver un peu de mobilité. Se mettre debout, marcher est
un autre challenge.
Il y a peu, David a acheté une maison mieux adaptée. Elle se situe près de Garches où Sophie ira en journée pour sa rééducation. Enfin une vie presque normale reprend pour eux.
Françoise Cordonnier
Jeux
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.
Pour soulager votre
quotidien :
Rebord d'assiette
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sur toute assiette plate standard.
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Son prix environ 2€50.
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handicap ayant besoin que les assiettes et couverts soient bien maintenus sur la
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qu'ils ne tombent pas à terre
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recommandée pour les personnes souffrant de troubles cognitifs comme la maladie d'Alzheimer.
Son prix environ 10€.
Assemblée Générale de
l’ASSAD
Les numéros utiles

S.M.U.R
15
Nous sommes très honorés de vous inviter à
participer aux Assemblées Générales de nos
quatre associations.
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Pompiers
18

Gendarmerie
17

Médecin de garde
03.21.71.33.33
Celles-ci se dérouleront le mardi 8 juillet
2014 à 16h dans les locaux de l’ASSAD.
En semaine de 19h30 jusqu’au lendemain 8h00,
le samedi de 12h jusqu’au lundi 8h00
A méditer :
Le bonheur, on ne le trouve pas, on le fait. Le bonheur ne dépend pas de ce qui nous manque, mais
de la façon dont nous nous servons de ce que nous
possédons.
Arnaud Desjardins
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Pharmacie de garde
08.25.74.20.30

Alzheimer : nous contacter 03.21.95.42.52

A.S.S.A.D.

Astreinte A.S.S.A.D. le week-end
03.21.95.42.52

S.O.S Mains
08.26.20.95.75
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Allô maltraitance
3977
03.21.95.42.52
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