La chute du foot féminin
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La chute du foot féminin
La chute du foot féminin Les joueuses du Racing, montées en D2 la saison dernière, accumulent les contre-performances. Leurs espoirs de maintien s’éloignent au gré des défaites. p.6 N°1071 1,00 € Du 10 au 16 février 2016 Uniformes rue Riant C’est au numéro 7 de cette petite artère du centre-ville que la police municipale, les gardes de l’environnement et les ASVP viennent de s’installer. Au total, 109 personnes dédiées à la tranquillité publique travaillent dans ces locaux rénovés. p.3 Yann mambert Le rugby a été le premier hôte du Stade de France depuis les attentats du 13 novembre 2015. Dans les tribunes et aux abords, la sécurité renforcée n’a pas empêché l’ambiance. J’enfume, tu enfumes… L ors d’une réunion organisée récemment à la bourse du travail, une intervenante dans la salle se demandait si le débat à répétition sur la déchéance de nationalité n’avait pas aussi pour but de faire passer comme une lettre à la poste l’inscription de l’état d’urgence dans la Constitution. Dans quelques semaines, après moult allers et retours entre l’Assemblée et le Sénat, cette Dionysienne jugera sur pièce de la véracité de son soupçon de diversion d’État. Dans un tout autre domaine, une tentative d’enfumage est à l’œuvre : alors que la réforme à venir du collège continue de susciter un fort mouvement de rejet, que celle des rythmes scolaires donne à voir les inégalités entre communes que ses détracteurs redoutaient ; alors qu’à l’approche des vacances de printemps de nombreux élèves n’ont pas d’enseignants, voilà que ressurgit la vieille lune de la réforme de l’orthographe et les querelles essentielles sur l’accent circonflexe ou l’opportunité de remplacer le ph de certains mots par un f moins piégeant. Performance chez HCE p.11 À Fratellini, « 5es Hurlants » pour 5 artistes p.11 Jean-Michel Castagné, artiste dionysien, peint ses toiles en public, dans la galerie qui les accueillera pour sa nouvelle exposition intitulée « T où ? ». Jêrôme Vila Au coin de la Une Inventaire des besoins à Bel-Air et Franc-Moisin p.4 Yann mambert La fête sous contrôle p.5 ACTUALITÉS ACTUALITÉS La semaine du 10 février 2016 propriétaires confrontés à des problèmes ou en quête de conseils, des permanences sont mises en place par le Collectif CSSB (Conseils syndicaux et syndics bénévoles) de Saint-Denis. Les premières se tiendront de 18 h 30 à 20 h 30, vendredi 12 février, et jeudi 10 mars et 14 avril. Au 15, rue Catulienne (3e étage, salle 311). Mail : [email protected] des syndics, bilan des rencontres avec les élus, points sur les « actions » en cours,etc. Copropriétés (2) Le Collectif des conseils syndicaux de copropriétés tient sa prochaine réunion mardi 16 février à 19 h, au 15, rue Catulienne. À l’ordre du jour, évaluation ZAD à Saint-Denis Un comité de soutien à la lutte contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes se constitue à SaintDenis. Pour s’informer de l’état de cette lutte et « imaginer comment soutenir cette résistance », réunion publique vendredi 12 février à 19 h, au local de la Dionyversité (4, place Paul-Langevin). Droit à la santé jeudi 11 février, la Belle Étoile (14, rue Saint-Just) accueille une nouvelle réunion débat des Amis du Monde diplomatique. Paul Cesbron, de la coordination nationale des hôpitaux et maternités de proximité, Stéphane Degl’innocenti, délégué syndicat SUD hôpitaux de Saint-Denis, et Christophe Prudhomme, porteparole de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF), discuteront de la santé, « un droit pour tous ». Terrain Voltaire. Les suites politiques d’une descente de police Raid Marylène lenfant Les policiers de la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) ont perquisitionné le campement rom du terrain Voltaire, route de La Courneuve, mardi 2 février. Plusieurs personnes soupçonnées d’avoir organisé un réseau de prostitution ont été interpellées. L’aménagement de cet espace par la Ville en 2012, en partenariat avec l’État, s’est traduit par l’installation d’une quarantaine de structures pour accueillir les familles, avec la volonté de les accompagner dans leur insertion. La descente de la BRP prend localement un tour politique. Les co-présidents du groupe des élus socialistes au conseil municipal interpellent le maire dans un courrier daté du 4 février. Adrien Delacroix et Maud Lelièvre se demandent « comment expliquer qu’un tel réseau ait pu s’installer dans un village géré par la Ville ? » et réclament « un bilan du projet en termes de relogements, d’insertion professionnelle, de scolarisation, du respect du règlement intérieur ». Contacté par le JSD, Didier Paillard souligne que « l’accompagnement social de personnes en très grande précarité est un travail de longue haleine », et précise qu’il « veillera personnellement à prendre les dispositions qui s’imposent quand les services de police seront en mesure de [lui] transmettre des informations fiables ». Il juge « indécentes les tentatives d’instrumentalisation ou de récupération des élus socialistes ». D.Sz À Bel-Air. 33 nouveaux appartements en location REZVAN ZANDIEH D.R. Choix d’Iran Amicale des Bretons. Loto solidaire à la Légion L’Amicale des Bretons de Saint-Denis ne s’occupe pas seulement de diffuser la culture Breizh en cuisinant des galettes et en écoutant le son du biniou. Ouverte aux autres et soucieuse du vivre ensemble, cette association, l’une des plus active sur la ville, a aussi vocation à développer l’entraide et la solidarité pour tous. D’où l’idée d’organiser chaque année, à partir de celle-ci, un grand loto au profit d’une association d’aide aux plus démunis. La première édition a lieu samedi 13février, à partir de 18 h, dans la salle de la Légion d’honneur. En plus de s’amuser pour la bonne cause en garnissant les cartons de loto, les participants pourront manger des galettes et des crêpes (bien) préparées par les bénévoles de l’Amicale. Les gagnants repartiront avec des lots offerts par des commerçants solidaires, sédentaires ou du marché, dont la liste complète sera divulguée lors de la soirée… Où sera aussi divulgué le nom de l’association bénéficiaire. D.Sz Internautes et lecteurs du Journal de Saint-Denis, réagissez aux articles sur www.lejsd.com JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Fax : 01 55 87 26 88 ; Mail : [email protected] Directeur de la publication Gilles Henique, [email protected] Directeur, directeur de la rédaction Dominique Sanchez : 01 77 35 73 12 ; [email protected] Rédactrice en chef adjointe, secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro : 01 77 35 73 11, [email protected] Maquettiste Véronique Le Coustumer : 01 77 35 73 07, [email protected] Rédacteurs Benoît Lagarrigue : 01 77 35 73 08, [email protected] ; Marylène Lenfant : 01 77 35 73 06, [email protected] ; Sébastien Banse : 01 77 35 73 09, [email protected] ; Linda Maziz : [email protected] Photographe Yann Mambert : 01 77 35 73 10, [email protected] Pré-presse, édition, impression PSD Diffusion Établissement Petit, 0 1 7 5 3 4 6 9 8 3 , p e t i t . d i s t r i b @ g m a i l . c o m Publicité Martine De Sax, 01 42 43 12 12 Tirage 51 000 ex. (sur papier recyclé). N° de commission paritaire en cours. Abonnement annuel 70 € (chèque à l’ordre de Communiquer à Saint-Denis). Comédienne. Son métier, Saint-Denis, la ville où elle vit à présent, son engagement politique : la jeune femme, grandie dans un pays liberticide, a la volonté chevillée au corps de prendre en main son destin. PORTRAIT Par Benoît Lagarrigue Photo Yann Mambert Un sourire lumineux, un regard et une chevelure de jais, Rezvan Zandieh est comédienne et a un petit rôle dans le beau film de Sepideh Farsi, Red Rose, vu récemment à l’Écran. Elle habite à Saint-Denis depuis cinq ans et est arrivée en France depuis six. Auparavant, elle vivait en Iran, là où elle a grandi. « Je suis née après la révolution, pendant la guerre avec l’Irak », indique-t-elle. À Karaj, petite ville non loin de Téhéran, même si les souvenirs de la guerre restent vivaces, la situation était relativement calme. Toute jeune, Rezvan voulait devenir médecin. Mais lors d’une sortie avec son lycée, elle assiste à une représentation théâtrale. Ce fut pour elle un choc. Elle a 16 ans et décide alors que ce sera sa voie. « J’ai toujours aimé la littérature, la poésie, l’écriture », précise-t-elle. Même si de nombreux ouvrages sont interdits, elle réussit à ass o u v i r s o n p l a i s i r. « M a m è re e s t croyante mais ouverte. Elle m’a toujours soutenue dans mes choix et je me suis toujours sentie libre dans ma famille », se souvient-elle. Au-dehors, c’est autre chose. Avec le recul, Rezvan a une vision très précise des choses. « La stratégie du pouvoir religieux est simple. Un temps, il supprime les libertés individuelles, un temps, il lâche quelque peu la bride, pour éviter les soulèvements, puis il se durcit à nouveau. C’est un va-et-vient, mais au fond rien ne change et il y a toujours autant de prisonniers politiques. De plus, comme l’opposition n’est pas structurée, les voix des opposants, tues par les médias, ne parviennent pas à se faire entendre. » En 2008, étudiante à Téhéran en master de théâtre et scénographie, Rezvan participe au Mouvement Vert qui a suivi les élections présidentielles contestées. Elle va aux manifesta- « Je me suis toujours sentie libre dans ma famille. » «Quelles suites donner à 2015, année la plus chaude de l’histoire et de la COP21» ? C’est le thème de la 6e rencontre des Sentinelles du climat organisée par l’Agence de l’énergie et du climat (ALEC) de Plaine Commune. Mardi 16février de 18 h à 21 h, à la Ligne 13 (12, place de la Résistance). Mail : m.sa [email protected] Côté commerce Qu’on se le dise : quiconque est le bienvenu au N’Café et au Gourmet Bar du tout récent Novotel (1, place de la Porte-de-Paris) ! C’est en substance le message que tiennent à faire passer aux Dionysiens Nicolas Quichaud, le responsable de restauration, et Matthieu Menal, le directeur. Lequel insiste : « Nous voulons qu’ils n’aient pas peur de venir.» Il est vrai que la chaîne hôtelière présente un certain standing avec des tarifs afférents. Nicolas Quichaud rassure : « Au N’Café », le restaurant séparé de l’hôtel proprement dit, « nous avons une formule“sur le pouce” à 12,90€,plat (pita mozzarella et pesto,frites,salade ou penne carbonara par exemple) et café ou thé gourmand (madelinettes, mille-feuille et verrine de fruits, autre exemple) qui change toutes les semaines.Et un menu deux plats à 21€.» Très accessible au vu de la qualité de l’offre « 100% fait maison,100% produits frais ». Une cuisine de tradition française, présentée à l’ardoise et revisitée par le chef Mathieu. Au bas de l’hôtel, le très bel espace du Gourmet Bar, par son volume et son design – grands canapés voluptueux, luminaires stylés, objets de déco soignés. Ici œuvre Abdoul, expert en mixologie, comprendre en cocktails. « À partir de quelques questions, il cerne vos goûts et vous confectionne un mélange personnalisé. » Et Abdoul a déjà ses aficionados parmi les Dionysiens, se réjouit M. Quichaud, tout comme M. Ménal : « On commence à avoir une clientèle locale.» 8,50€ le cocktail, 7,50€ en happy hour et pinxos (tapas chauds ou froids, 15€ l’assiette, 12€ en HH), l’offre est tout à fait correcte. D’ailleurs, « ceux qui passent la porte reviennent », assure M. Quichaud. P.D.S.C. Pour les fans de sport : l’immense écran du Gourmet Bar diffuse tous les matches de football et les rencontres de l’équipe de France de rugby. Pour les amoureux : un menu spécial Saint-Valentin est proposé samedi 13 février au N’Café (39 €).Voir le détail et suivre les soirées à venir sur les pages facebook (Gourmet BAR – ou N’Café – by Novotel Paris SaintDenis). N’Café ouvert 12 h/14 h 30 (sauf dimanche), 19 h/22 h 30 ; Gourmet Bar non-stop 6 h 30/minuit. du quartier Floréal organise un vide grenier de Saint-Valentin, lundi 22 février, de 9 h à 16 h, devant la Maison de quartier Floréal (3, promenade de la Basilique). Renseignement : 06 61 23 91 95 ou 01 83 72 20 60. [email protected] La tranquillité publique dans ses nouveaux murs Climat Recensement N’ Café et Gourmet bar tions, à l’instar du personnage principal de Red Rose, subit la forte répression qui s’abat sur les opposants au régime. Peu de temps après, à 26 ans, elle décide de partir en France. « Je voulais poursuivre mes études dans ce grand pays de littérature et de théâtre. En Iran, j’avais pu lire Genet, Beckett, Ionesco en français. Et le TGP est un théâtre bien connu là-bas… » Elle avait même joué Les Nègres, de Genet, à l’université. Accueillie par la diaspora iranienne à Paris qui soutenait le Mouvement Vert, elle continue à man i f e s t e r, c r é e d e s p e r f o r m a n c e s, monte sur scène. « C’est dans une manif que j’ai rencontré Sepideh Farsi. Et c’est comme ça qu’elle m’a proposé de jouer dans son film. » Une bien belle expérience. « C’est un film de résistance », souligne-t-elle. Aujourd’hui, Rezvan sait ce qu’elle veut, plus que jamais. « J’ai vraiment envie de continuer. » Elle parle de théâtre, de réaliser un cour t métrage, d’écrire… Et elle se plaît à Saint-Denis, « cette ville populaire, où il y a beaucoup de personnes engagées », où elle travaille comme CPE au collège Elsa-Triolet. Elle a bien sûr gardé des liens étroits avec l’Iran, grâce à Internet et sa mère vient la voir régulièrement. Rezvan se veut optimiste. « Bien sûr, sinon on ne fait rien ! Le sens réel de la vie c’est résister. » La voix est douce mais le regard de feu toujours plus déterminé. Vide grenier L’amicale des locataires CNL Formation réputée avec 97 % de réussite à l’examen final, la section BTS audiovisuel du lycée Suger ouvre ses portes samedi 13 février, de 9 h à 16 h. Au 6, avenue Leroy-des-Barres. été inauguré le mercredi 3 février, sur la ZAC Bel-Air. Baptisé Villa BelAir, c’est un ensemble de 33 logements financé par Action Logement, construit par Immobilière de France, et proposé à la location par la Foncière Logement. S’il était livré en décembre, seules six familles y ont emménagé à ce jour. Comme le signalait son directeur général, le bailleur préfère prendre son temps plutôt que de transiger sur les critères d’attribution. Lesquels sont les mêmes que sur l’ensemble du marché libre. Soit des revenus équivalents à trois fois le montant du loyer. Du T2 de 42 m2 au T5 de 117 m2, ils s’échelonnent de 810 à 1 400 euros charges comprises. Si le quartier n’est pas des plus attractifs aux yeux des familles de la classe moyenne, attendues ici pour plus de « mixité sociale », le bailleur dispose d’un bon argument pour les convaincre, la qualité architecturale. Pour s’accorder avec les maisonnettes de sa voisine, la Villa Thierry, Jacques Soucheyre a diversifié les accès et étagé les volumes. Au rez-de-chaussée, chaque appartement dispose d’une entrée indépendante sur rue. À partir du 1er étage, c’est une vaste cour intérieure, plantée, qui dessert deux corps de bâtiment situés de part et d’autre. En duplex (pour quatre d’entre eux) ou sur un seul niveau, chaque appartement bénéficie d’une double, voire d’une triple exposition, et se prolonge par une terrasse (de 6 à 15 m2) dont on peut jouir sans aucun vis-à-vis. M.L. GourMet bar by novotel Paris st-Denis Dans le bidonville Coignet, des familles Rom vivent toujours dans des conditions déplorables. Françoise Gourdon, de l’amicale des locataires du quartier, continue d’interpeller les pouvoirs publics : « Nous comprenons que ces personnes vivent mal, mais ce n’est pas aux Dionysiens de subir les manquements de l’État. Je renouvelle donc ma demande à ce qu’une solution humaine pour tout le monde soit trouvée de manière urgente. » S.B. sans-papiers, vendredi 12 février, de 18 h 30 à 19 h 30, devant l’hôtel de ville, avec le soutien de RESF 93, CPPI, ACO, Pastorale des migrants, Sud Poste 93, CCFD, Secours catholique, EVT, Apeis, Pastorale de St-Denis, Mrap, Coordination 93 de lutte pour les sans-papiers, Mouvement de la paix et LDH St-Denis. BTS audiovisuel À l’arrière de la médiathèque Ulysse, un nouveau programme a Urgence Coignet Un homme, enfermé dimanche 7février avec son fils de 4 mois dans son appartement de la rue David-Siqueiros, a menacé de mettre fin à ses jours. Le Raid est intervenu, mais c’est finalement un ami qui a réussi à convaincre le père de famille en suivi psychiatrique de se rendre. Le bébé est sain et sauf, le père a été hospitalisé. L’adjoint au maire Stéphane Peu, qui était sur place au moment des faits, va rencontrer la famille pour trouver une solution pérenne. 85e Cercle de silence en solidarité avec les 3 Le recensement de la population est en cours jusqu’au 27février. Les habitants concernés ont reçu un courrier du maire pour les en informer. Les recenseurs sont munis d’une carte officielle. Vélo Découvrir le nouveau visage des quartiers nord de Paris. L’invitation est lancée par l’associationVélo à Saint-Denis pour sa prochaine balade, dimanche 14février : visite du CentQuatre, et traversée de ce coin du 19e, du Jardin d’Éole et la Halle Pajol jusqu’à la gare Rosa-Parks et la «forêt linéaire». Retour par les berges du canal. Rendezvous (avec son gilet fluo) à 14 h, devant la basilique. Fralib La coopérative Andines accueille Scop Ti, société coopérative ouvrière montée par les salariés de Fralib, pour commercialiser les thés et infusions bio 1336. Au programme, rencontre (15 h 15), avant la projection du doc sur cette lutte pour sauver leurs emplois, 1336 jours,des hauts,débats, mais debout, en présence du réalisateur, Claude Hirsch (16 h), débat sur le thème «prenons nos affaires en main» (17 h), apéro dînatoire (18 h). Samedi 13février, de 15 h à 19 h, au 5, rue de la Poterie. Tél. : 01 48 20 48 60. yann MaMbert À noter cette semaine Copropriétés (1) Pour orienter les Le 4 février, les nouveaux locaux de la DTP recevaient encore quelques derniers aménagements. 7, rue Riant. Les policiers municipaux, les gardes de l’environnement, les agents de surveillance de la voie publique et les personnels administratifs ont emménagé sur quelque 1 050 m2 répartis sur quatre niveaux. « On avait visité les locaux en mai2013 avec Francis Langlade», se souvient Florence Haye, l’ancienne maire adjointe à la tranquillité publique. C’est alors loué par le groupe scolaire Jean-Baptiste de la Salle - Notre Dame de la Compassion. « Mais il y avait des problèmes importants d’humidité.» À la fin 2014, c’est un collectif d’artistes qui investit le bâtiment pour créer un lieu dédié au hip-hop. Il en a été délogé en avril 2015, et les travaux ont commencé. « On a effacé quelques belles peintures murales », sourit l’un des architectes du cabinet IKA qui a réaménagé les 1 050 m2. Depuis lundi 8 février, la direction de la tranquillité publique (DTP) de la Ville de Saint-Denis s’est installée dans de nouveaux locaux, au n° 7 de la rue Riant, une voie qui relie le boulevard Marcel-Sembat à la place de la Résistance-et-dela-Déportation. Les anciens locaux étaient devenus trop étroits : depuis le 1 er février, la police municipale a reçu les derniers de ses 18 renforts, portant le nombre de ses agents à 55. Avec les 23 gardes de l’environnement et les 17 agents de surveillance de la voie publique (ASVP) et les personnels administratifs, au total ce sont 109 personnes qui vont occuper les quatre niveaux du bâtiment de la rue Riant. Un compacteur pour détruire les biens saisis Au rez-de-chaussée, on trouve la salle d’attente et l’accueil pour les objets trouvés, la fourrière, ainsi que des bureaux pour les chefs de poste et de brigade. Au sous-sol, il y a une chambre forte, où est entreposé l’équipement, les locaux techniques, et un grand vestiaire pour les hommes. Au premier étage, les vestiaires des femmes, des postes de travail, et une salle de visionnage des images de vidéosurveillance de l’espace public. L’installation des caméras a commencé yann MaMbert 2 N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016 N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016 « Une salle est dédiée au visionnage des images de vidéosurveillance de l’espace public. L’installation de 27 caméras en centre-ville et 2 à FrancMoisin devrait se terminer début avril », détaille Slimane Rabahallah. ce mois-ci. Selon Slimane Rabahallah, maire adjoint en charge de la tranquillité publique, le déploiement de la première tranche (27 caméras en centre-ville et 2 à Franc-Moisin) devrait se terminer début avril. La seconde tranche, après l’été. Au dernier étage, ce sont les quartiers de l’administration, la comptabilité, et une grande salle de réunion, qui faisait défaut aux anciens locaux du boulevard Jules-Guesde. Enfin, à l’extérieur, une cour de 400 m 2 avec des boxes déjà existants pour garer les véhicules. Un compacteur va être installé pour détruire les biens saisis. La parcelle qui jouxte le bâtiment de la DTP appartient à la Soreqa, société publique d’aménagement, qui va détruire ce qu’il s’y trouve. Le terrain pourrait alors être racheté en cas de projet d’extension. Au total, le montant de travaux, répartis en onze lots, s’élève à environ 1,5 million d’euros, dont un surcoût de 77 910 € lié à des aléas divers (désamiantage supplémentaire, décision d’installer le poste de visionnage de la vidéosurveillance, etc.) « Il n’y a rien à redire sur les locaux, vu ce qu’on avait avant, approuve un policier. Pour la localisation, on est un peu plus loin du quartier Gare, où on intervient souvent, mais on reste proche de la Porte de Paris, on est tout près de la place de la Résistance, c’est bien. On a une petite inquiétude sur la circulation, car la rue Riant est à sens unique. On espère qu’il y aura bientôt une autre sortie pour les véhicules côté rue Auber. » Sébastien Banse ACTUALITÉS Vendredi 12 février, à 19 h, les sociologues Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon seront à la bourse du travail, en compagnie d’Oliver Besancenot, à l’invitation de Sciences Pop, pour répondre à la question « pourquoi les riches nous coûtent cher ? ». Médecines douces 93 Prochain atelier jeudi 11 février à la Maison de la jeunesse (12, place de la Résistance) de 18 h 30 à 20 h 30. Au programme : respirations et émotions grâce aux huiles essentielles et à l’enfant intérieur avec Anaïs Lala, naturopathe, et Geneviève Bartoli, art-thérapeute. Sur réservation : [email protected] Le rendez-vous des retraités L’université Paris 8 ouvre ses portes samedi 13 février de 13 h 30 à 17 h 30. Au programme, informations générales et présentations des licences en direction des lycéens et informations sur les poursuites d’études et les alternances pour les étudiants. L’inventaire des besoins de Bel-Air/ Franc-Moisin ANRU-NPNRU. Mercredi 3 février à la médiathèque Ulysse, le maire adjoint à l’urbanisme et au logement invitait les habitants à s’exprimer en vue de la concertation annoncée pour les mois à venir. l’État, cette fois, c’est zéro ! », soulignait Stéphane Peu, devant plus de soixante personnes massées, ce mercredi 3 février, dans une salle de la médiathèque Ulysse. Mais pour le maire adjoint à l’urbanisme et au logement, le propos ce soir-là n’était pas tant de dénoncer l’assèchement de la manne public, que d’inviter chacun à l’inventaire des besoins en vue de la concertation annoncée pour les mois à venir. En 2005, le quartier Franc- yann mambert Moisin/Bel-Air avait décroché, comme quatre autres à Saint-Denis, une subvention de l’ANRU, Agence nationale de rénovation urbaine. La somme assez rondelette, 14,3 millions d’euros, a permis de financer une dizaine de réalisations. Citons pour les plus importantes l’aménagement du parc urbain, et surtout la ZAC BelAir, dont sont sortis plus de deux cents logements et la médiathèque Ulysse. En décembre2014, ce quartier de 13 000 habitants s’est vu promettre une nouvelle rallonge, au titre du NPNRU, Nouveau programme national de renouvellement urbain (1), mais d’un montant plus modeste. Soit « 5 millions d’euros qui seront ponctionnés pour 96 % sur le 1 % logement (ou Action Logement), versé par les entreprises. Plus un emprunt à taux bonifié sur le livret A. La contribution de « Ne rien s’interdire dans la réflexion » Au préalable, et pour le dernier reliquat de financement de l’ANRU 1, vont être lancés « dès avril les travaux de reprise de l’ensemble des halls de PCH », indiquait l’élu, également président de cet organisme, principal bailleur social du quartier. Aujourd’hui vides pour la plupart, les rez-de-chaussée de cinq bâtiments vont être ainsi restructurés pour la remise en location de 13 logements, les uns pour des handicapés, des familles nombreuses, les autres pour des associations et entreprises. Également annoncée l’implantation de colonnes enterrées pour les déchets. Pour la suite, « on ne va rien s’interdire dans la réflexion », lancera M. Peu, qui signalera néanmoins quelques « 5 M€ seront ponctionnés pour 96 % sur le 1 % logement versé par les entreprises. Plus un emprunt à taux bonifié sur le livret A. La contribution de l’État, cette fois, c’est zéro ! », soulignait M. Peu. pistes obligées, dont la création d’une voirie pour la traversée de Franc-Moisin, une cité close : « on en fait le tour, on n’y rentre pas ». Les habitants, eux, réclament de toute urgence des aménagements contre le stationnement sauvage « dangereux pour tout le monde ». Autre préoccupation, la place de services publics, aujourd’hui inexistants. Quoi qu’il en soit, la Ville a déjà prévu d’agrandir la Maison de quartier, livrée en 2013 mais sous-dimensionnée, en réorganisant ses services. Des interventions plus lourdes sont à envisager au sud de la cité, d’abord sur la parcelle acquise par Plaine Commune après la fermeture des Charcuteries gourmandes. Dans sa proximité, l’immeuble d’activités de l’Espace Bel-Air, à présent quasi désert, pourrait être démoli. D’autant que les entreprises encore en place pourraient intégrer les rezde-chaussée de PCH. Au nord, dans le quartier BelAir, un vieux projet refait surface, la réhabilitation du Marché du Muguet, en tant qu’«espace de socialisation ». Au rang des équipements à revoir, Stéphane Peu se dit préoccupé des « dysfonctionnements » du petit pôle commercial de la rue Danielle-Casanova. Et plusieurs voix dans la salle s’émeuvent des piètres locaux de l’antenne jeunesse. Un espace pour le 3e âge, des berges de canal aménagées… Les idées ne manquent pas. Les réunions se succéderont jusqu’à l’automne. La signature de la convention qui scellera l’engagement de l’ANRU devrait intervenir à la fin mars. Marylène Lenfant (1) Autres quartiers bénéficiaires Floréal-Saussaie-Courtille et le centre-ville. Un nouveau quartier universitaire international de 5 000 logements à SaintDenis. Missionnée sur la préfiguration de ce projet lancé en 2011 dans le cadre du Grand Paris, l’établissement public d’aménagement Plaine de France y a travaillé avec les étudiants des écoles d’architectes Paris LaVillette et Malaquais, de l’École d’urbanisme de Paris et du Centre Michel Serres. Leurs réflexions sur les modes de vie des étudiants et leur relation à la ville feront l’objet d’une rencontre à l’initiative de Plaine Commune, sur le thème «Étudiants : acteurs de la vie locale», vendredi 12février à 18 h, à l’Atelier, au 6b (6-10, quai de Seine, 1er étage). La Plaine Initialement prévue le 14novembre, la première «foire artisanale 100% fait main» de l’association Kwéasyon Ek Kilti (Création et culture) a lieu ce samedi 13février, de 14 h à 20 h. Basée rue du Landy, la jeune association antillaise compte cinq créateurs, Corinne, tricoteuse, Agnès, couturière, Lusty et David, pyrograveurs, et Grenn Peyi pour des bijoux faits de graines du pays. Maison de quartier : 5, rue Saint-Just. Pour en savoir plus,Tél. : 06 87 89 79 67. Mail : kwea [email protected] Franc-Moisin/ Bel-Air/SDF La Maison de quartier présente son bilan d’étape du projet social, le jeudi 11 février entre 17 h 30 et 20 h. Au 16, cours du Rude-Montfort. Infos au 01 83 72 22 43. Floréal-Saussaie-Courtille Le samedi 13février à 10 h, inscriptions pour les sorties de vacances de février (Exploradrome deVitry, jeux géants de Gonesse) et ateliers proposés durant cette période par la Maison de quartier (programme complet disponible sur place). Au 3, promenade de la Basilique. Tél. : 01 83 72 20 60. Véronique le Coustumer 4e Forum de la vie associative. « La force politique des associations » Rue de la République. Joseph, 8 ans, s’est fait renverser dans un secteur censé être protecteur. Les parents choqués et l’association Vélo à Saint-Denis veulent que ça change. C’est un mardi. Il est 19 h 45. Joseph, sur son vélo, suit son père qui marche à pied. Ils empruntent la rue de la République après avoir quitté le conservatoire de musique de la rue Catulienne. Ce 26 janvier, tout va bien. Puis tout bascule. Deux scooters remontent à toute blinde l’artère piétonne et à hauteur du n° 83 l’un des conducteurs perd le contrôle de l’engin, percute violemment l’enfant de 8 ans avant de chuter. Le gamin est en sang, il a la mâchoire en mille morceaux, plusieurs dents cassées, l’os du nez et le haut de la boîte crânienne fracturés, comme le diagnostiqueront les toubibs de l’hôpital Necker. Les deux jeunes scooteristes restent un moment sur place, sont agressifs avec les passants attroupés. L’un disparaît avec le deux-roues endommagé, Près de cent cinquante représentants des associations dionysiennes se sont retrouvés le 6février à la bourse du travail pour le 4e Forum de la vie associative autour du thème choisi et fixé par les membres du conseil consultatif de la vie associative (CCVA) : «Mutations sociétales, mutations associatives». Après le mot d’accueil du maire Didier Paillard, rappelant l’attachement de la Ville à son tissu associatif, une introduction de Zaïa Boughilas, conseillère municipale déléguée à la vie associative, insiste sur le lien avec le plus grand nombre, de tous âges, de toutes origines et en prise avec les plus démunis et salue le personnel de la Maison de la vie associative et du secteur. « Il est temps de faire valoir la force politique des associations », lance, dans son intervention, Katie Bournine, membre du CCVA, avant de laisser la parole à Viviane Tchernonog, chercheuse au CNRS et économiste à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Les travaux de l’universitaire montrent que la stabilité du nombre d’associations et leurs activités reposent de plus en plus sur les usagers. Dans ces conditions, « Comment va-t-on faire, alors qu’ici le public est de plus en plus précarisé ? », s’inquiète-t-on dans la salle. Divisée en quatre ateliers, les participants débattent ensuite de quatre thématiques. Un résumé des échanges est ensuite partagé par tous avant des retrouvailles autour d’un repas entre associatifs avides de débats et de partage. V.L.C. Quartier Une rencontre sur le projet de régie de quartier, en chantier depuis un an à Floréal-Saussaie-Courtille, se tiendra le mardi 16février, à l’intention de tous les habitants du quartier. À 18 h, Maison de quartier Floréal (3, promenade de la Basilique). sans doute pour aller le cacher pense le père, et l’autre se volatilise avant l’arrivée de la police et des pompiers. Aucun des deux n’a pour le moment été identifié. « On était très choqués de voir notre fils dans ce sale état », confient des parents qui clament leur volonté « que cela ne reste pas lettre morte ». Ha b i t a n t e t t ra va i l l a n t à Saint-Denis, le couple qui a quatre enfants est en colère et interroge : « Comment vivre en sérénité quand l’environnement est dangereux, même dans une rue piétonne ? » L’association Vélo à Saint-Denis a adressé une lettre ouverte au maire (1) après ce qui aurait pu constituer un drame plus terrible encore. Elle « dénonce l’insécurité dans l’espace public et l’absence de mesures pour pacifier la ville et faire respecter la liberté et la tranquillité des plus faibles ». Et questionne : « Jusqu’à quand acceptera-t-on que le soi-disant espace piéton du centre-ville soit, en réalité, une jungle où règne la loi du plus motorisé et du plus menaçant ? » D.Sz Rue Paul-Éluard. Derniers jours pour 46 platanes Ils ne sont plus tous jeunes. Une soixantaine d’années. Et sont fragilisés par des plaies chancreuses dues à une maladie dont ils ne guériront pas. C’est le Phellin tacheté, ou Phellinus punctatus, qu’avaient identifié sur ces platanes de la rue Paul-Éluard les spécialistes de l’unité voirie. Le diagnostic porté voilà quatre ans a été confirmé en octobre dernier par le laboratoire Phyconseil. « On est obligé de les abattre », déclarait Chantal Delahousse, à la réunion de concertation organisée à ce sujet par la Ville le mardi 2 février à l’école Jules-Vallès. Parmi la dizaine de riverains présents ce soir-là, aucune protestation. Alignés de part et d’autre de la rue Éluard, entre les carrefours avec le boulevard Jules-Guesde et avec la rue BriseÉchalas, les 46 platanes ont beau avoir encore fière allure, ils peuvent être dangereux. Chacun s’en souvient : le 24 août dernier, un vent violent a fait chuter une grosse branche qui a endommagé une voiture en stationnement. Pour remplacer ces arbres par de nouveaux sujets, sans perturber les oiseaux qui nidifient au printemps, « il faudra que tout soit fait avant la fin mars », indiquait Mme Delahousse. Autrement dit, et compte tenu des deux semaines nécessaires à l’abattage, les riverains ont été invités à se prononcer au plus tôt sur les trois essences qui verdiront la rue, parmi les sept qui leur étaient proposées. C’était l’objet de la deuxième réunion qui se tenait ce mardi 9 février. M.L. Plus que quelques jours pour répondre à l’appel aux dons lancé par la Maison des parents en pleine préparation de l’après-midi solidaire baptisé « Dons et échanges » qui se tiendra le 18 février de 13 h 30 à 17 h dans la salle de la Légion d’honneur. Pour que cette manifestation résolument placée sous le signe de la gratuité, de l’entraide et du partage, soit un succès, les organisateurs sont toujours en quête de jeux, livres, jouets, poussettes, chauffebiberons ou encore siège-auto, sans oublier les vêtements et les chaussures (enfants et adultes), qu’il est possible de venir déposer (propres et en bon état) jusqu’au 16 février dans leurs locaux au 29, rue Gabriel-Péri ou dans ceux de la résidence Basilique, 2/3 rue du Pont-Godet, également partenaire, avec la municipalité, de cet événement. L.M. Le stade d’après Parc Valbon La prochaine réunion du Collectif pour la défense et l’extension du parc de La Courneuve se tiendra jeudi 11 février à 18 h 30 à la bourse du travail (9, rue Génin). Fête de LO La Fête de Lutte Ouvrière a lieu samedi 20février, de 16 h à 24 h, salle de la Légion d’honneur. Nathalie Arthaud, porte-parole de l’organisation, fera une allocution à 19 h. Avant, jeux, débats, musique et expositions sont au programme de la journée qui se terminera par le traditionnel banquet. Plus d’infos : Agnès Renaud au 06 60 83 42 98 ou agnes [email protected] Pour la participation au banquet, réservation avant le 18février. Collèges en grève Maison des parents. Aprèsmidi dons et échanges à 14 h 30. Inscriptions le 11 février de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h. Participation 4,50 € et 6,10 € pour les non Dionysiens. Après-midi quiz résidence Basilique (4, rue du Pont-Godet) mercredi 17 février. Entrée libre. Des ateliers d’écriture, des conversations pour coucher des idées sur le papier… Des Dionysien(ne)s, déjà à l’initiative « galettes des rois rue du Corbillon » deux mois après l’assaut du Raid, travaillent à l’écriture d’une chanson sur SaintDenis. La musique est déjà composée et les paroles en train de germer. Pour l’été, tout devrait être bouclé. (1) L’intégralité de la lettre de Vélo à Saint-Denis et la réponse du maire Didier Paillard sur www.lejsd.com Jeudi 4 février, les collèges De Geyter, Barbusse et Triolet étaient en grève. Les enseignants, avec des parents d’élèves, se sont rassemblés à 12 h 30 sur la place Victor-Hugo pour protester contre la réforme à venir du collège, et pour exiger un véritable plan de rattrapage en faveur de leurs établissements. S.B. des Boucheries) avec la participation du Centre départemental de dépistage et de la prévention sanitaire du 93. Inscriptions au 01 49 33 68 34. Entrée gratuite. Concours de loto à la résidence Dionysia (2, rue Eugène-Fournière) vendredi 4 mars En chanson Hanotin (1) marylène lenfant yann mambert L’aménagement du parc urbain a été financé par l’ANRU 1. Ville étudiante Plouich) mardi 16 février à 15 h 30 avec Anne Riou, intervenante musicale de l’association Déclic. www.associationdeclic.org Tuberculose prévention et dépistage mardi 16 février à 14 h 30 à la Maison des seniors (6, rue Un enfant violemment heurté par un scooter Aït Ahmed L’association APCV invite les originaires et ami-es de l’Algérie à rendre un hommage à Hocine Aït Ahmed, fondateur du Front des forces socialistes (FFS) décédé le 23décembre 2015 à l’âge de 89 ans à Lausanne (Suisse). Samedi 13février à 14 h, à la mairie (salle de la Résistance). Réservation obligatoire dans la limite des places disponibles par mail : apcv.memoires@ gmail.com ou par SMS : 06 20 34 00 36. Karaoké à la Médiathèque Gulliver (7, rue du 5 Le député Hanotin a écrit le 5février à la ministre de l’Éducation nationale Vallaud-Belkacem à propos d’une situation «fragile» dans les écoles de sa circonscription. Le député demande à connaître les mesures prévues à la rentrée prochaine pour «garantir la présence d’un enseignant devant chaque élève». Hanotin (2) Le député PS a voté le premier article du projet de loi de révision constitutionnelle visant à inscrire dans la Constitution le recours à l’état d’urgence. Élus avec Moussa «Free Moussa»…Jeudi 4février, cinq élus (Madjid Messaoudène, Patrick Braouezec, Julien Colas, Mathilde Caroly et Philippe Caro) ont brandi ce slogan sur les marches de la mairie en solidarité avec Moussa IbnYacoub, jeune humanitaire détenu au Bangladesh depuis le 22décembre 2015. Yann MaMbert Pinçon-Charlot et Besancenot Samedi 6 février, les abords du SDF ont retrouvé l’animation et les buvettes des jours de match. Réouverture. Enfin le Stade de France a repris vie, en accueillant ce samedi son premier événement depuis les attentats du 13 novembre 2015. par les moyens déployés. Et comme annoncé, ils sont d’importance. Exceptionnels même. Pas moins de trois cents policiers et un millier d’agents de sécurité ont été mobilisés pour assurer les contrôles. Impossible d’y échapper, des barrages filtrent tous les accès, dans un périmètre élargi à environ cinquante mètres des grilles actuelles. Dans ces circonstances, difficile pour les 60 000 spectateurs venus suivre le match de ne pas avoir une pensée pour la funeste soirée du 13 novembre, mais, dans les allées, rares sont ceux qui disent avoir hésité à prendre un billet. « Non, pour nous, pas d’appréhension particulière », assure Sandra, drapeau tricolore en écharpe et maquillage assorti, venue de l’Ain avec son groupe d’amis. « Être là, c’est la meilleure façon de dire aux terroristes qu’on n’a pas peur», estime encore cette trentenaire. De la foule, de la fête et du sport. Presque trois mois après les attentats, le Stade de France a enfin repris ses droits, en accueillant ce samedi 6 février après-midi le match France-Italie, en ouverture du Tournoi des 6 Nations. Une rencontre évidemment placée sous le signe de la sécurité, puisqu’il s’agissait du tout premier événement organisé dans l’enceinte dionysienne depuis que trois kamikazes sont venus se faire exploser ce 13 novembre 2015 à proximité directe du stade, causant la mort d’une personne et en blessant plusieurs dizaines d’autres. Avec cette reprise, difficile de parler d’un retour à la normale, tant le visage du stade a changé. « C’est devenu pire qu’à l’aéroport», remarque un supporter du XV de France, en subissant sa deuxième fouille au corps en moins de cinq minutes. Loin de s’en contrarier, il se dit rassuré « On l’attendait tellement ce moment » Au fil des échanges avec les supporters, les réactions se suivent et se ressemblent, témoignant d’une même envie « d’aller de l’avant», de «ne pas s’empêcher de vivre»et «de continuer à faire la Yann MaMbert À noter cette semaine ACTUALITÉS La semaine du 10 février 2016 SébaStien banSe 4 N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016 N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016 « Il n’y a vraiment que le soir du 29 mars avec le match de foot France-Russie qu’on pourra se rendre compte si la donne a changé », analyse Romain Bricot, directeur de l’Events. fête ». S’il y en a pour se montrer particulièrement sensibles à ce type d’attitudes et de discours, ce sont bien les brasseurs de l’avenue Jules-Rimet qui, pour la première fois depuis les attentats, ont ressorti les buvettes, les tireuses à bière et tout l’attirail de fête, non sans une certaine émotion. Car c’est bien dans ce joyeux décor qu’ils ont été confrontés à l’horreur. « Moi je n’étais qu’à quelques mètres du premier kamikaze. J’ai même croisé son regard juste avant qu’il actionne sa ceinture explosive », témoigne un serveur, qui a pris son service la boule au ventre. Mais pour lui comme pour ses collègues, ces retrouvailles avec l’effervescence populaire semblent être la meilleure des thérapies. « On l’attendait tellement ce moment », jubile Romain Bricot, le directeur de l’Events, ô combien soulagé de voir à nouveau le quartier s’animer. Si certains trouvent l’ambiance un peu mollassonne, lui n’est pas de cet avis. « C’est normal que ça ne soit pas la folie. On est sur une petite affiche et sur un match de l’après-midi. Il n’y a vraiment que le soir du 29 mars avec le match de foot France-Russie qu’on pourra se rendre compte si la donne a changé. » Pour lui, s’il faut tirer une leçon de cet événement, c’est au niveau du dispositif de sécurité, qui tant du côté des spectateurs que des restaurateurs semble avoir fait l’unanimité. « Les gens sont rassurés et nous, on peut continuer à travailler. Ça prouve donc bien que le mur que veut nous imposer l’UEFA pour l’Euro 2016 n’est pas justifié. » Linda Maziz N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016 SPORTS Saint-Denis US Nationale 3 masculine Sdus/Saint-Quentin : 67-58. Saint-Denis est 11e avec 18 pts. Athlétisme Saint-Denis Émotion Football Samedi 13 février, championnats de France FFA en salle cadets et juniors à Nantes (44) - 1re journée, championnats d’Île-de-France FFA en salle Masters à Eaubonne (95) - 1re journée et Meeting en salle LIFA à Eaubonne (95). Dimanche 14 février, championnats de France FFA en salle cadets et juniors à Nantes (44) - 2e journée, championnats d’Île-deFrance F FA en salle Masters à Eaubonne (95) - 2e journée et championnats d’Île-de-France de cross country à Chamarande (91). Saint-Denis US Coupe 93 Sdus/Le Bourget FC : 1-5. Saint-Denis est 1er de senior DSR avec 41 pts. Cosmos FC Coupe 93 Bobigny AF/Cosmos FC : 2-1. Saint-Denis est 3e de 1re div. 93 avec 38 pts. Football américain Les Monarques du Sdus Les Monarques/Strikers : 14-14. Classement D3 Saint-Denis est 2e de D3 avec 5 pts. Basket-ball Saint-Denis US Nationale 3 masculine Football féminin Samedi 13 février, à 20 h, Neuilly-sur-Marne/Sdus. RC Saint-Denis D2 Cyclotourisme Saint-Denis/Hénin-Beaumont : 0-4. Saint-Denis est 9e avec 25 pts. Saint-Denis US Tous les mercredis, sortie du temps libre, rendez-vous au parc des sports Auguste-Delaune à 8 h 30. Samedi 13 février après-midi, mécanique au local de la section à partir de 14 h 30. Dimanche 14 février, route – sorties club, 80 km, 40 km, rendez-vous à 8 h 30 au parc des sports. À la recherche de Francis, rendezvous au parc des sports à 7 h 15. Futsal Saint-Denis AB Excellence AB Saint-Denis/Noisy-le-Grand : 3-3. AB Saint-Denis/Aubervilliers : 5-5. Saint-Denis est 6e avec 26 pts. Handball La Dionysienne Pré-nationale Football Saint-Denis US Senior DSR La Dionysienne/Thérouanne : 28-28. Saint-Denis est 5e avec 28 pts. Cosmos FC 1re division 93 Saint-Denis US Tournoi de la jeunesse du DJKT à Tremblay-en-France Dimanche 14 février, à 15 h à Delaune, Sdus/Poissy AF. Judo Dimanche 14 février, à 15 h, Sevran FC 2/Cosmos FC. Guermache Z. 1er, Guermache M. 2e, Blackon A. 1re, Oukake S. 2e, Oukake M. 3e, Guedes I. 3e, Guedes M. 3e, Dancourt I. 1er, Mazari K. 3e, Marie T. 1er, Marie L. 2e, Dersy-Anbriel T. 2e, Chiarore Gi.3e, Blackon L. 3e. Handball Les Verts Sentiers Samedi 13 février, Rando Santé, de Herblay à Conflans-Fin-d’Oise, 7,5 km. Bords de Seine, confluent de l’Oise et de la Seine. Rendez-vous 8 h 20 métro Porte de Paris devant les guichets, pour aller à St-Lazare prendre le train J YOLA dir. Boissyl’Aillerie de 8 h 57. Arrivée 9 h 22, durée du trajet : 49 mn. Retour par le RER A, prévu vers 13 h. Noëlle Jouini : 06 84 53 00 87. Tennis de table Sdus Vendredi 12 février, championnat départemental par équipes. Samedi 13 février, championnat régional et national par équipes. N2 dames : Sdus/La Romagne. Dimanche 14 février, championnat des jeunes. Volley-ball Avant-Garde Saint-Denis Régionale féminine Samedi 13 février, à 19 h 30 au gymnase de l’Abbé-Joly, AGSD/ Entente Sportive Massy. Pré-nationale masculine Dimanche 14 février, à 14 h, Tremblay Athlétique Club/AGSD. Résultats Athlétisme Saint-Denis Émotion Championnats d’Île-de-France FFA en salle espoirs et seniors à Eaubonne (95) Les 6 et 7 février, S.Berhaem (SEM) 4e du saut à la perche avec 4 m 95. W. Tie (CAF) 1re du 60 m en 7”72. F. Bamba (SEF) 4e du concours de triple saut avec 11 m 75. A. Soufflet (ESM) 4e du concours du triple saut avec 14 m 28. B. Faleyra (ESM) 3e du concours de triple saut avec 14 m 59. C. Lim (SEF) 3e du concours du saut à la perche avec 3 m 60. E. Cambrone (SEF) 3e du concours de longueur avec 5 m 51. AlexAndre rAbiA La Dionysienne Pré-nationale Randonnée pédestre Athlétisme Recherche équipements sportifs Dimanche 7 février au stade Auguste-Delaune, lors de la rencontre avec Hénin-Beaumont, Éric Akoun coache ses joueuses du Racing. Football féminin Il faudra un miracle RC Saint-Denis 0 Hénin-Beaumont 4 En chutant lourdement à domicile le week-end dernier contre Hénin-Beaumont, le Racing a sans doute enterré ses derniers espoirs de maintien en D2 féminines. De nombreux changements sont attendus à l’intersaison. « Il n’y a rien à tirer d’une rencontre comme celle-là, il va falloir se poser les bonnes questions. » Le match est terminé depuis déjà une dizaine de minutes. Seul dans le long couloir du stade Auguste-Delaune, Éric Akoun tente de digérer la nouvelle défaite de son équipe en championnat. Déjà la neuvième de la saison en seulement treize journées… « Elles sont nombreuses à ne pas avoir percuté la chance qu’elles ont de jouer en D2, souffle l’entraîneur dionysien, dépité. C’est une erreur de casting, je la prends pour moi car c’est moi qui ai effec- tué le recrutement. Elles n’ont pas le niveau et elles l’ont encore prouvé aujourd’hui. » Car au terme d’une rencontre médiocre, où tous les ingrédients du haut niveau ont manqué, les filles du Racing ont encaissé un cinglant 4 à 0 sur leur terrain, face à une équipe nordiste pourtant moins bien classée au coup d’envoi. «C’est toujours dur de perdre à domicile, surtout avec un tel écart, lâche Kheira, qui a déjà goûté à la D1 dans le passé. Certaines découvrent la D2 donc ce n’est pas facile pour elles. Le problème, c’est qu’au moindre but elles baissent la tête. Mais il faut encore y croire, il reste des matches.» Un remaniement à prévoir Abattu au coup de sifflet final, le président Paul Mert ne se voulait pas aussi optimiste.«C’est terminé par rapport aux six descentes. Il faut être réaliste, on ne finira jamais dans la première partie de tableau. Cette réforme nous a plombés dès le début. » Mais l’homme ne veut pas se cacher ÉCLAIRAGE La réserve du Racing sauve les apparences Seule éclaircie dans le ciel dionysien, la saison pour le moment presque parfaite de l’équipe 2. Après onze journées, la réserve du Racing est première de Promotion Ligue, avec dix victoires et un nul. Le week-end dernier, les filles ont d’ailleurs étrillé Cergy-Pontoise 8 à 0 à domicile. « On va essayer de les faire monter en PH, car si elles étaient à un meilleur niveau, j’aurais pu avoir un peu plus de réserve pour l’équipe une, concède Éric Akoun. Ces filles font une bonne saison, et l’intérêt principal est de resserrer le niveau entre les deux équipes du club. » Talonnée au classement par Épinay Académie, la réserve jouera sa finale du championnat à domicile lors du dernier match de la saison contre l’équipe de Seine-Saint-Denis. A.R. derrière la décision de la fédération. Pour lui, les premières fautives sont ses joueuses. « Elles n’arrivent pas à jouer ! Je me retrouve avec des filles qui n’ont pas envie, et je n’ai pas l’habitude à Saint-Denis de voir des gens qui ne se battent pas. Elles ne se rendent pas compte qu’il faut travailler beaucoup plus, et que la D2 n’a rien à voir avec la DH. Je mettrai beaucoup de rigueur l’an prochain et je ne ferai pas les mêmes erreurs.» Un grand ménage est donc attendu dès le mois de juin, afin de repartir du bon pied en DH. Mais avec qui aux commandes ? « Si je dois rester, je repartirai avec une bonne partie de cet effectif car malgré tout, le potentiel est là, explique Éric, toujours concerné malgré les mauvais résultats. Il faudrait aussi restructurer le club au niveau des jeunes. On en discutera avec le bureau, mais si je pars la vie ne s’arrête pas. J’espère que les membres du Racing feront tout pour remonter l’équipe, et j’ose espérer qu’ils le feront, avec ou sans moi.» Alexandre Rabia Plus d’images du match sur www.lejsd.com Tennis Saint-Denis US Eq.1/Air France : 3-0. Eq.4/Fête le mur La Courneuve : 1-2. Eq.2/JA de Drancy : 1-2. Tennis de table Saint-Denis US Championnat de France féminin Nationale 1 Élite A : A. Mattenet - 3e Élite B : P. Pavade - 1re / C. Silva - 3e D1 seniors dames : R. Drane - 2e Championnat de France masculin Nationale 1 messieurs Élite B : N. Givone - 8e de finale / J.Pauly - 16e de finale Régionale 2 juniors R. Zenou - 1er Départementale D1 benjamins : E. Cagnon - 3e D1 juniors : Maxime Atonde - 4e Saint-Denis est 5e de Pro B dames avec 15 pts. Saint-Denis est 3e de Pro B messieurs avec 25 pts. Tir à l’arc Les Archers du Sdus Concours Départemental à Gagny Argent CFCL : R. Duflos, 2 , 494 pts. Bronze MFCL : M. Milosavljevic, 3e avec 498 points. Bronze JFCL : O. Boucher, 3e, 333 pts. MHCL : B. Derozin, 9e, 475 pts. CHCL : T. Lalande, 9e, 393 pts. CHCL : L. Fouassier, 15e, 264 pts. JHCL : A. Thouron, 8e, 183 pts. SFCL : V. Boudine, 17e, 415 pts. SFCL : A. Lefèvre, 25e, 362 pts. SHCL : R. Barbare, 4e, 494 pts. SHCL : T. Lafaye, 21e, 465 pts. SHCL : T. Gautier, 29e, 422 pts. VHCL : G. Fromage, 21e, 418 pts. VHCL : Q. Jegat, 22e, 382 pts. VHCL : O. Hotangs, 25e, 289 pts. SVHCL : J.-P. Barbare, 10e, 375 pts. Scratch Femmes arc nu : 4e, 366 pts. nde Volley-ball Avant-Garde Saint-Denis Pré-nationale masculine AGSD/Torcy Marne-la-Vallée : 2-3. Saint-Denis est dernier de pré-Nationale. Solidarité Sociétaire de Saint-Denis Émotion et du Saint-Denis union sports, Abdoulaye Dembele est un athlète spécialisé dans le 400 mètres plat, mais il a aussi la fibre solidaire. Il est à la tête du projet humanitaire de grande envergure « Moi, je partage mon athlétisme ». Cela fait trois ans qu’il se rend régulièrement au Mali. Entre le village familial situé dans la région de Kayes et Bamako, la capitale, où il s’entraîne parfois, Abdoulaye prend connaissance de la difficile situation des athlètes maliens trop souvent sous-équipés. Lors d’échanges avec l’entraîneur Ibrahim Maiga, ancien coureur international du 400 m haies, l’idée lui vient de monter une collecte d’équipements sportifs. Aujourd’hui seul aux commandes de ce projet, Ab- doulaye bénéficie néanmoins du soutien humain et solidaire de Ladji Doukouré, champion du monde du 110 m haies et du relais 4x100 m en 2005 à Helsinki. « Ladji est le premier à avoir fait des dons. Il a mis des affiches à l’Insep et relaie mon travail », raconte Abdoulaye, reconnaissant. Ce Dionysien de 29 ans fait appel à présent à la générosité de ses concitoyens qui auront jusqu’au 15 juin pour réaliser des dons. En attendant, Abdoulaye Dembele a déjà récolté quelques articles. « J’ai reçu des cuissardes, des chaussettes, des textiles, des pointes (chaussures de course) », assure-t-il. Si le projet rencontre l e succès escompté, l’expérience pourrait bien être reconduite dans un autre pays l’an prochain, « pourquoi pas au Maroc, en Zambie ou au Brésil ? ». M.Lo Plus de services sur www.lejsd.com Futsal Le Barça en demi-teinte Excellence « Nous sommes une bonne équipe dans ce championnat, mais nous avons nos limites dans la concentration. » C’est par ces mots qu’Arnaud Chér o n , p r é s i d e n t d u Ba r ç a d e Saint-Denis (Saint-Denis AB) dresse le bilan en demi-teinte de son club. Son équipe première qui évolue en division Excellence est aujourd’hui dans le ventre mou du classement et paie ses « erreurs com- Tennis de table Sdus qui rit, Sdus qui pleure Destins opposés pour les équipes pro du Sdus le mardi 2 février à La Raquette. L’équipe masculine a concédé un second revers consécutif en tombant face au leader Roanne, toujours invaincu (1-4). Une défaite qui compromet les espoirs de montée, bien que le club reste 3e au classement, à 2 points de Villeneuve. « On s’attendait à un match compliqué face au favori pour la montée. On laisse des points importants à cause d’un manque d’expérience. Nous devons nous remobiliser pour retrouver la victoire, si on finit 3es ou 4es ce sera une très bonne saison », concédait le coach Sébastien Jover à l’issue du match. La soirée fut plus belle pour les filles, victorieuses de Paris 13 (4-2), 2e au classement, malgré quelques frayeurs en fin de match. Un succès rassurant qui permet d’envisager une fin de saison sereine. « On a fait le plus dur en menant 3-0, mais j’ai bouillonné quand on a perdu deux matches très vite après la pause. Heureusement, Audrey Mattenet (deux matches gagnés) était euphorique et nous a permis de conclure. C’est une victoire qui fait du bien ! », a commenté l’entraîneur Stevan Perovic. C.R. mises lors des matches de haut de tableau ». Quant aux objectifs affichés en début de saison, Arnaud Chéron ne semble plus se faire d’illusion. « La montée au niveau régional semble compromise, avoue-t-il. Ensuite nous avons du mal à trouver un gardien typiquement futsal et constamment présent. » Le Saint-Denis AB sort de deux matches nuls en championnat mais espère rebondir avec la réception du CSC Villetaneuse le 20 février. M.Lo Football Plus de Dionysiens à la Coupe 93 Senior DSR yann MaMbert/archives Basket-ball Calendrier Samedi 13 février, à 20 h 30 au gymnase Maurice-Baquet, La Dionysienne/Torcy Marnela-Vallée Handball 2. SPORTS Tous les résultats sur www.lejsd.com 7 MaxiMe longuet/archives 6 N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016 Alors qu’elle brille en DSR, l’équipe première du Sdus foot a été éliminée ce week-end par Le Bourget en Coupe du 93 sur un score sévère de 5 buts à 1. Les hommes de Lacina Karamoko, toujours premiers au classement en championnat, se consoleront peut-être d imanche prochain lors de la rencontre avec Poissy AS 2, la lan- terne rouge de la poule. Quant au Cosmos, il n’est malheureusement pas venu à bout de l’AF Bobigny (club de DH) et s’est incliné dimanche dernier sur un score honorable de 2 buts à 1. Il sort de la Coupe de Seine-SaintDenis la tête haute. M.Lo SERVICES NUMÉROS UTILES : MAIRIEplace Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr ;PLAINE COMMUNE21, av. Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr ;HÔPITAL01 42 35 61 40 ;SAMU15 ; COMMISSARIAT17 ou 01 49 71 80 00 ; POLICE MUNICIPALE01 49 33 63 06, 28, bd Jules-Guesde (lundi au vendredi 9 h/12 h et 13 h/17 h) ; POMPIERS 18 ou 01 48 13 85 28 ; CENTRE ANTIPOISON 01 40 05 48 48 ; SIDA INFO SERVICE (24 h/24 h) : 08 00 84 08 00; DROGUES ALCOOL TABAC INFO SERVICE (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 ; ALCOOLIQUES ANONYMES (24 h/24 h) 09 69 39 40 20 ; MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT01 55 84 05 30 ; ALLO AGGLO !(propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts, assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) ;OFFICE DE TOURISME1, rue de la République, 01 55 87 08 70 ; TAXISÉglise neuve 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 ; DÉPANNAGE SOIR ET WEEK-END EDF 0 810 333 192 GDF 0 810 433 192 EAU ; LA POSTE 3631 ; MÉDECINS DE GARDE SUR Tél. : 15 ;PHARMACIES DE GARDEdimanche 14février :Promenade, 5 promenade de la Basilique, ST-DENIS, 01 48 27 11 20 ; Kham Khoeup, 14 rue de Paris, PIERREFITTE, 01 48 26 50 02. Infos sur les gardes des médecins et pharmaciens : appelez le commissariat au 01 49 71 80 00. Menus écoles Demandes centres de loisirs d’emploi MERCREDI 10 FÉVRIER salade verte, rôti de veau sauce aux oignons, brocolis, reblochon (AOC), fruit issu de l’agriculture raisonnée. JEUDI 11 FÉVRIER fonds d’artichauts vinaigrette, filet de lieu sauce crème, purée de patate douce, saint-paulin, fruit. VENDREDI 12 FÉVRIER œuf dur mayonnaise sur salade, sauté de porc (BBC) sauce forestière, coquillettes au râpé, petit suisse aromatisé, pomme cuite au chocolat. LUNDI 15 FÉVRIER salade de betteraves, sauté de veau sauce chasseur, pommes de terre vapeur, tomme noire, fruit issu de l’agriculture raisonnée. MARDI 16 FÉVRIER maïs vinaigrette, omelette au fromage, poêlée romanesco, Cœur cendré, ananas au sirop. MERCREDI 17 FÉVRIER potage, rôti de dinde, gratin de chou-fleur, fromage blanc aromatisé, fruit. JEUDI 18 FÉVRIER À table pour ma planète : salade de pâtes langues d’oiseaux, oignons rings, courgettes sauce curry (BIO), comté (AOC), cookie tout chocolat (BIO). La viande de bœuf proposée dans les plats est d’origine française, animaux nés, élevés et abattus en France. La direction de la restauration se réserve le droit de modifier le menu à tout moment en raison des fluctuations des marchés et des effectifs. Homme d’origine britannique, bac +3 en commerce international, donne cours d’anglais à Saint-Denis. 07 82 55 88 58. Professeur de mathématiques propose du soutien de la 4e collège à la licence de maths et informatique (réduction 50 % de remise d’impôt de sommes dépensées). 06 66 49 16 52 ou [email protected] Cherche heures de ménage. 06 03 41 32 69. Femme sérieuse, avec de l’expérience, cherche heures de ménage et garde d’enfants pendant le week-end. 06 34 56 23 70. Jeune fille cherche heures de ménage, de repassage, sortie d’école. 06 20 43 61 38. Jeune femme expérimentée propose passage dans les maisons de retraite ou chez particulier pour ménage à domicile. 06 21 89 63 07. Assistante maternelle agréée expérimentée, dans une maison sans animaux et non fumeur dispose de deux places libres pour accueillir enfants. 06 69 49 38 67. Nous gardons vos enfants, Vous gardez votre sérénité. Ventes achats Vds congélateur + réfrigérateur, en bon état de marche, 70 € (dim, H : 55 cm, L : 55 cm, P : 56 cm). 01 83 74 36 85 ou 06 99 66 08 21. pour la Saint Valentin* Vds 1 tuner Denon, 1 tuner Marantz, 1 lecteur CD Kenwood, 40 € l’ensemble ; BD Astérix, 2 € ; 1 écran d’ordinateur, 10 €. 06 32 42 61 35. Vds poussette jumeaux (l’un derrière l’autre), gris noir, 90 € ; lit bébé à barreaux en bois, 50 € ; lit bébé à barreaux blanc avec des roulettes, 70 € ; chaise haute en bois, 10 € ; transat bébé, 5 € ; vêtements bébé et adultes de 1 € à 50 €. 01 48 29 08 56. Petites annonces… GRATUITES : recherche d’emploi, offre de services, achat et vente d’objets divers… Les déposer ou les envoyer sur papier libre au Journal de Saint-Denis, 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis, ou par mail : [email protected] PAYANTES : véhicules et immobilier (vente, achat, location). S’adresser à PSD, 121, rue Gabriel-Péri à Saint-Denis. Tél. : 01 42 43 12 12. Les annonces sont publiées sous l’entière responsabilité de leurs auteurs. Le JSD rappelle à ses lecteurs l’obligation qui leur est faite de respecter la légalité en matière d’emploi, notamment celle d’employer ou de travailler en étant déclaré. 17, Saint-Denis 17,rue rueGabriel-Péri Gabriel Peri - Saint Denis saint-denis.kangouroukids.fr 06 12 50 00 82 Garde d’enfants à domicile... pour parents exigeants ! * offre valable dans l’agence Kangourou Kids St-Denis pour tout contrat signé entre le 8 et le 14 février 2016 Cultures N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016 9 La semaine du 10 au 16 février 2016 Agenda 59, boulevard Jules-Guesde Tél. : 01 48 13 70 00 Roberto Zucco Mise en scène par Richard Brunel, la pièce de Bernard-Marie Koltès, apparaît ici comme un opéra funèbre qui se déploie dans une splendide scénographie en trois dimensions. Un spectacle porté par de formidables comédiens, dont bien sûr Pio Marmaï dans le rôle-titre. Jusqu’au 20 février, salle Roger-Blin, du lundi au samedi à 20 h, dimanche à 15 h 30, relâche le mardi. Durée : 1 h 40. Tarifs : de 6 à 23 €. Réservations : www.theatregerardphi lipe.com ; 01 48 13 70 00. Quand j’étais Charles Charles est animateur de karaoké, fan d’Aznavour, amoureux quitté et désespéré. Le spectacle est émouvant, drôle, sans être jamais cruel car l’auteur et metteur en scène (Fabrice Melquiot) et le comédien (excellent Vincent Garanger) maintiennent à Charles sa dignité. Jusqu’au 14 février, salle Jean-Marie Serreau, du lundi au samedi à 20 h 30, dimanche à 16 h, relâche le mardi. Durée : 1 h 25. Tarifs : de 6 à 23 €. Réservations : www.thea tregerardphilipe.com ; 01 48 13 70 00 Et moi alors ? Dans le cadre de ses séances pour le jeune public Et moi alors ?, la compagnie italienne Teatro Gioco Vita présente Le Ciel des ours. Un spectacle de théâtre d’ombres très poétique, avec deux danseurs, qui évoque la vie et la disparition. Mercredi 10 février à 15 h et samedi 13 à 16 h, salle Mehmet Ulusoy. Durée : 50 mn. À partir de 3 ans. Tarifs Et moi alors ? : adultes 7 €, enfants -12 ans : 5 €, carte famille Et moi alors ? : 6 places, 30 € (parents et enfants). Tél. : 01 48 13 70 00. Théâtre de la Belle Étoile 14, rue Saint-Just Tél. : 01 49 98 39 20 Parole de mutins ! La compagnie Jolie Môme propose une fois par mois son fameux dîner spectacle dont le succès se renouvelle à chaque édition. Au menu, chansons nouvelles et anciennes des comédiens, musiciens et chanteurs de la compagnie mêlant révolte, ironie, humour ravageur et dénonciations des injustices. Vendredi 12 février à 19 h. Tarif unique : 25 €, repas compris (vin non compris). Réservation indispensable. Mercredi 17 février à 14 h 30, dédicace à 16 h 30. Inscription obligatoire pour l’atelier. nécropole. Une œuvre magnifique, qui fait écho au monument et à la ville de Saint-Denis, où il vit et travaille. Jusqu’au 10 juin, de 10 h à 17 h 15, dimanche de 12 h à 17 h 15. Tarifs : 8,50 et 6,50 € (gratuit pour les –18 ans et les 1ers dimanches du mois). Exposition Musée d’art et d’histoire Théâtre 22 bis, rue Gabriel-Péri Tél. : 01 42 43 05 10 Folies d’encre Exposition de bois gravés Toujours en lien avec les commémorations de la Grande Guerre, le musée propose une exposition de 16 images sur bois gravés réalisées par André Deslignères lorsqu’il était au front. Jusqu’au 30 juin. Éluard/Picasso La compagnie du Carrosse d’or présente Ulysse ou la fidélité contrariée, de Pablo Cueco. Le héros grec est ici raconté par les sept femmes de sa vie : Pénélope, Athéna, Circée, Anticléa, Calypso, Nausicaa, Euryclée. Ces sept femmes donnent leurs témoignages de ce qu’elles connaissent d’Ulysse, s’écartant parfois de l’histoire officielle mais jamais contredites par Homère et son Odyssée. Le spectacle est présenté dans sa version musicale pour deux voix (Francesca Congiu et Xavier Legasa) et deux percussions (Mirtha Pozzi et Pablo Cueco). B.L. Samedi 13 février à 19 h 30. 14, place du Caquet. Tél. : 01 48 09 25 12. Entrée libre mais réservation indispensable par mail : [email protected] Basilique Saint-Denis Le musée présente des œuvres illustrant la relation entre les deux artistes et leurs liens avec les cercles artistiques et littéraires d’avant-garde. Jusqu’au 30 juin. Les lundis, mercredis, vendredis de 10 h à 17 h 30, le jeudi jusqu’à 20 h, les samedis et dimanches de 14 h à 18 h 30. Tarif : 5 et 3 €. 1, rue de la Légiond’honneur Tél. : 01 49 21 14 87 Librairie Folies d’encre En lien avec les Journées cinématographiques dionysiennes à l’Écran sur le thème de la censure, Henri Bokilo présente dix affiches que vous avez failli ne pas voir… Jusqu’au 22 février. Entrée libre. 14, place du Caquet Tél. : 01 48 09 25 12 Conservatoire Les Grandes robes royales de Lamyne M. L’artiste styliste Lamyne M. expose ses grandes robes créées en lien avec les gisants de la Café du marché 1, passage de l’Aqueduc Exposition concert expérimental autour de la musique contemporaine, avec les ateliers vocaux et instrumentaux, les classes de flûte traversière, guitare, hautbois, piano, violon et musique de chambre. Mercredi 10 février à 19 h, salle Bizet. Entrée libre. 7, rue du Plouich Tél. : 01 71 86 34 60 La Dionyversité propose une conférence avec Marie Morelle, professeure à Paris 1 sur le thème : à quoi sert la géographie sociale pour penser les rapports de pouvoir ? Lundi 15 février à 18 h, salle Henri-Krasucki. Entrée libre. 120, avenue du Président-Wilson Tél. : 01 55 93 48 70 1, rue de la République Tél. : 01 55 870 870 Exposition Atelier et signature Conférence musicale Bourse du travail Médiathèque Don Quichotte Office de tourisme 4, place de la Légiond’honneur Tél. : 01 49 33 92 40 Fabien Cailleteau, professeur au conservatoire, propose une conférence musicale ponctuée d’extraits audio et vidéo sur Haydn. Samedi 13 février à 16 h. Entrée libre. Conférence Florian Allaire et Florence Goguel. Mercredi 10 février à 17 h 30. Médiathèque du centre-ville L’Office de tourisme présente une exposition de photographies sur le thème du street art intitulée Graff it is 93 ? – L’art résiste à Saint-Denis. Les photos réalisées sur le territoire de Plaine Commune sont signées Willy Vainqueur et l’association Graff’Art. Jusqu’au 1er mars. Entrée libre. 9, rue Génin Michou Jacquet TGP Médiathèque Gulliver Projection En collaboration avec l’Écran, la médiathèque propose la projection de Dady Cool, de Maya Forbes. Mardi 16 février à 19 h. Café culturel Ateliers Le Café culturel propose un atelier radio à la Maison de quartier Floréal du 22 au 26 février et un atelier vidéo à La Fabrik (15, rue Gisquet) du 29 février au 4 mars. Une réunion d’infirmation est prévue samedi 13 février à 14 h 30 à La Fabrik. Tél. : 01 42 43 96 11 ou [email protected] En partenariat avec le Salon du livre et de la presse jeunesse, la médiathèque de la Plaine accueille une exposition de Gwen Le Gac, Pour de vrai, pour de faux : ma vie imaginaire. Jusqu’au 29 février. Entrée libre. Flamenco art et mémoire Ateliers dim), 21 h 50 (sauf dim) + dim : 11 h, 19 h 15, 20 h 25, 22 h 25. mar : 13 h 40, 16 h 40, 18 h 45, 20 h 45 ; dim : 19 h, 21 h 20. Les Premiers, les derniers Point break Zootopie Exposition Régis Boitier propose une exposition d’art brut, gravures et peintures. Jusqu’au 14 février. 15, rue Catulienne Tél. : 01 83 72 20 45 Concert Le conservatoire propose Modes de jeu, Ligne 13 12, place de la Résistance Tél. : 01 83 72 20 90 Festi’canailles Le festival destiné aux enfants de 2 à 7 ans propose Boucle d’O, poème musical de et avec Luna Granada, auteure de Le Chant de l’arbre, publié aux éditions l’Avant-courrier (lire p. 10) anime un atelier gravure sur gomme et pochoirs pour enfants de 8 à 12 ans, suivi d’une séance de dédicace. L’association Flamenco art et mémoire propose un atelier de perfectionnement en danses sévillanes samedi 13 février de 17 h à 18 h à la Maison de la jeunesse (12, place de la Résistance) et un atelier de percussions flamencas dimanche 14 février de 10 h à 13 h à l’espace jeunesse centre-ville (30, rue Jean-Jaurès). Renseignements et inscriptions à flamenco.art.memoire@ gmail.com Mots et Regards Stages L’association Mots et Regards propose deux stages pour les enfants à partir de 8 ans. Le premier, Haïkus, tankas et musique aura lieu du 22 au 26 février et le second, Mouv’ de mots, du 29 février au 4 mars. Tous deux se dérouleront salle Choisel (16, rue de Strasbourg). Renseignements et inscriptions au 09 72 43 50 38 ou à mots [email protected] Cherche bénévoles L’association Mots et Regards recherche pour la sixième édition de son festival Mots à croquer, qui aura lieu du 11 au 17 mars, des bénévoles pour accompagner les artistes ou recevoir des spectacles à domicile. Contact : motset [email protected] ou au 09 72 43 50 38. Stains Concert L’espace Paul-Éluard (place Marcel-Pointet) accueille Jean Guidoni avec, en première partie, Pierre Lebelâge. Jeudi 18 février à 20 h. Tarifs : 12, 8 et 4 €. Réservations au 01 49 71 82 18 ou à [email protected] Cinéma 8 rue du Mondial-1998. Tarif plein 10,40€ (adulte); Tarifs réduits*: 4€ (–14 ans); 8,60 € (étudiants, lycéens, collégiens); 8,80€ (+de 60 ans); +2€ pour les séances en 3D et +1€ pour l’achat des lunettes 3D. Tarif Imagine R du lundi au jeudi: 6,50€, Imagine R du vendredi au dimanche: 7,50€. Matin avant 12h: 7,40€. Carte 39,50€(5 places valable tous les jours partout en France pendant 3 mois; maximum 3 places par séance). Info: 0892 696696 code #193/ 0,34€/mn. * Sur présentation d’un justificatif. La tour 2 contrôle infernale VF, 1 h 29 TLJ (sauf dim) : 13 h 20, 15 h 45, 18 h, 20 h 05, 22 h 05 ; dim : 10 h 30, 12 h 25, 14 h 20, 16 h 10, 18 h 35, 20 h 30, 22 h 25. Deadpool VF, 1 h 44, int. –12 ans TLJ : 13 h 30 (sauf dim), 15 h 15 (sauf dim), 17 h 35 (sauf dim), 19 h 55 (sauf dim), 22 h 15 + dim : 12 h 45, 16 h 20, 20 h. Chair de poule VF, 1 h 43 mer, sam : 13 h 30 ; dim : 11 h 15, 12 h 35 ; en relief (3D) : mer, sam : 15 h 40, 18 h 05 ; dim : 14 h 45, 16 h 55. The Monkey King 2 VOSTF, 2 h, en relief (3D) TLJ (sauf dim) : 13 h 50, 16 h 20, 18 h 50, 21 h 25 ; dim : 11 h, 13 h 30, 18 h 40, 21 h 10. Chocolat VF, 1 h 59 TLJ : 14 h, 16 h 30, 19 h, 21 h 30 + dim : 11 h. Dirty papy VF, 1 h 41 mer, sam : 20 h, 22 h 10 ; jeu, ven, lun, mar : 14 h, 16 h 10, 18 h 30, 21 h 40 ; dim : 22 h 10. Les Tuche 2 - le rêve américain VF, 1 h 37 TLJ : 13 h 20, 15 h 25, 17 h 30, 19 h 45 (sauf VF, 1 h 53 TLJ : 13 h 50 (sauf dim), 16 h 15 (sauf dim), 19 h 40, 22 h 05 + dim : 11 h 15, 13 h 40. VF, 1 h 40, avant-première, en relief (3D) dim : 10 h 30, 16 h. Alvin et les Chipmunks À fond la caisse Place du Caquet. Répondeurprogramme: 0149336677. Site: www.lecranstdenis.org Tarifs: 7€, 6€(réduit), 4, 50€(abonnés), 4€ (–14 ans), 3,50€ (films «f»). VF, 1 h 32 mer, sam : 13 h 25, 15 h 30, 17 h 45 ; dim : 10 h 30, 12 h 30, 14 h 30, 16 h 30, 18 h 30. The Boy VF, 1 h 37, int. – 12 ans TLJ : 13 h 40, 15 h 50, 17 h 55, 20 h 20 (sauf dim), 22 h 25 (sauf dim) + dim : 20 h, 21 h 50. Creed l’héritage de Rocky Balboa VF, 2 h 13 mer, sam : 18 h 45, 21 h 30 ; jeu, ven, lun, L’Écran L’Étreinte du serpent Le film de la semaine Le Garçon et la bête Karamakate, un chaman amazonien, dernier survivant de son peuple, vit dans les profondeurs de la jungle. Des décennies de solitude ont fait de lui un chullachaqui, un humain dépourvu de souvenirs et d’émotions. Sa vie est bouleversée par l’arrivée d’Evans, un ethnobotaniste américain à la recherche de la Yakruna, une plante sacrée très puissante. Ils entreprennent ensemble un voyage jusqu’au cœur de la forêt amazonienne… L’Étreinte du serpent, de Ciro Guerra, mêle deux trajets : celui d’un ethnologue allemand vers 1910 et celui qu’entreprend, quelques décennies plus tard, un Américain, sur les traces du premier. Voyage vers un monde irrémédiablement disparu, filmé dans un magnifique noir et blanc, L’Étreinte du serpent est aussi un grand film d’aventures. C.H. de Mamoru Hosoda, Japon, 2015, 1 h 58, VF, à partir de 8 ans, animation mer : 14 h ; sam : 16 h 30 ; dim : 14 h 30. Peur de rien D.R. Gaumont de Danielle Arbid, France, 2015, 2 h mer : 14 h 15, 16 h 15, 20 h 30 ; ven : 12 h, 14 h 15, 18 h 30 ; sam : 14 h, 20 h 45 ; dim : 16 h 45 ; lun : 14 h, 18 h 30 ; mar : 18 h 15, 20 h 30. de Bouli Lanners, France/Belgique, 2015, 1 h 38 mer : 18 h 30 ; ven : 12 h 15, 16 h 30, 20 h 45 ; sam : 14 h 15, 18 h 45 ; dim : 19 h ; lun : 16 h 30, 20 h 45 ; mar : 20 h 45. Scandale à Paris de Douglas Sirk, ÉtatsUnis, 1946, NB, VOSTF ven : 20 h 30 ; lun : 18 h 15 ; mar : 18 h 30. L’Étreinte du serpent de Ciro Guerra, Colombie/ Vénézuela/Argentine, 2015, NB, 2 h 05, VOSTF mer : 16 h 30 ; ven : 14 h 30 ; sam : 16 h 15 ; dim : 18 h 30 ; lun : 20 h 30. Mistress America de Noah Baumbach, États-Unis, 2015, 1 h 24, VOSTF mer : 18 h 45 ; ven : 18 h 45 ; sam : 20 h 30 ; dim : 16 h 30 ; lun : 14 h 15. Pauline s’arrache d’Émilie Brisavoine, France, 2015, 1 h 28 mer : 20 h 45 ; ven : 16 h 45 ; sam : 18 h 30 ; dim : 14 h 45 ; lun : 16 h 15. N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016 N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016 CULTURES Plus d’images sur www.lejsd.com Le titre de son spectacle, 5es Au hasard des berges mercredi Hurlants, fait penser aux grosses mers du sud et leurs formidables tempêtes légendaires des 40es rugissants ou des 50es… hurlants. « Oui. Dans le cirque, il y a aussi une notion de quelque chose d’insurmontable qui, quand on y parvient par le courage et la détermination, donne un sentiment de liberté extrême », confirme Raphaëlle Boitel, conceptrice et metteure en scène de cette création qui sera sous le grand chapiteau de l’académie Fratellini du 11 au 14 février. Quoi de plus naturel quand on sait que les cinq artistes qu’elle a choisis sont tous issus de l’académie ? Tout part de 2014, lorsque Valérie Fratellini demande à Raphaëlle Boitel de 17 février à 14 h et samedi 20 à 15 h au théâtre de la Belle Étoile (14, rue Saint-Just). Tarifs : 5 € (adultes) et 3 € (enfants). Réservations au 06 63 77 53 40 ou sur [email protected] Luna Granada, Julie Dumetz et le premier livre qu’elles ont édité en commun. Elles sont deux, Dionysiennes pleines d’enthousiasme, et se sont lancées dans une bien étrange aventure : créer et faire vivre une maison d’édition à Saint-Denis, l’Avant-courrier. Pourquoi ce nom ? « L’avantcourrier est celui qui, au cirque, est chargé de préparer et d’annoncer le spectacle avant son arrivée dans une ville ou un village », explique Julie Dumetz, l’une de deux éditrices. « Ce qui me plaît, c’est l’idée de précéder, d’apporter une nouvelle présence sur un territoire », ajoute-t-elle. Un premier volume était paru, à l’automne 2014, Petite histoire intime du jazz, d’Olivier Boisson. Et c’est à la Foire des savoir-faire de cette année-là que Julie Dumetz a rencontré l’auteure illustratrice Luna Granada, l’autre roue du tandem. Après avoir été ingénieure paysagiste, Julie Dumetz est aujourd’hui éducatrice spécialisée à l’IME de Saint-Denis, en section horticulture. Quant à Luna Granada, elle a d’abord travaillé dans la production cinématographique, puis a arrêté pour poursuivre ses projets d’écriture (elle a remporté le concours de nouvelle de Mots et Regards en 2011 pour Midi ennemi) et de gravure, avec, déjà, l’envie de monter une maison d’édition. Il était donc évident qu’elles se rejoignent. suivant. « C’est notre première pierre, et nous souhaitons en priorité publier des livres en lien avec Saint-Denis, avec des collaborations d’auteurs, d’illustrateurs, ou sur des thématiques sensibles sur ce territoire », indique Julie Dumetz, qui annonce aussitôt la volonté de l’Avant-courrier de suivre trois axes de publications. « Une collection s’appellera la Tête ailleurs et accueillera des autoportraits de gens d’ici venus d’ailleurs. » C’est Luna Granada, qui fut longtemps écrivain public à Mots et Regards, qui s’y attellera. « Je rencontre les gens, qui se racontent, puis je restitue un texte au plus près de leurs paroles, à la première personne du singulier, et en y ajoutant des illustrations », dit-elle. Le premier volume, Tête nue, dans lequel s’exprime un Haïtien, est prévu au printemps. Des portraits de villes, de quartiers Premier résultat de cette union, un fort joli livre, écrit et illustré par Luna Granada, Le Chant de l’arbre. L’histoire d’un arbre désolé de perdre, l’hiver venu, ses feuilles et ses couleurs… jusqu’au printemps Luna Granada L’Avant-courrier. Deux Dionysiennes ont choisi de créer et faire vivre une maison d’édition dans leur ville. Avec une collection de portraits de gens d’ici venus d’ailleurs ou des livres jeunesse en résonance avec le territoire. Premier résultat de l’union des deux éditrices, « Le Chant de l’arbre », écrit et illustré par Luna Granada. L’histoire d’un arbre désolé de perdre, l’hiver venu, ses feuilles et ses couleurs… Le deuxième axe de l’Avantcourrier s’intitule Carnets sensibles. «Il s’agit de portraits de villes, de quartiers, avec là aussi des éléments graphiques, une constante dans notre travail. Le premier carnet paraîtra à la rentrée 2016 et sera consacré au quartier Barbès », annonce Julie Dumetz. Enfin, troisième collection mais pas la moindre, le livre jeunesse, dont Le Chant de l’arbre est un beau début. Un deuxième volume est en préparation, toujours signé Luna Granada, prévu lui aussi pour septembre. « Si chaque projet est unique, nous voudrions, avec ces livres, créer un univers », ajoute Julie Dumetz en insistant sur le prix accessible de chaque volume et en précisant : « Nos livres sont imprimés en France sur du papier issu de forêts gérées durablement. Et c’est un vrai choix !» Pour se faire mieux connaître, l’Avant-Courrier propose des ateliers autour de ces collections, comme celui qui aura lieu à l’Office de tourisme merc re d i 1 7 f é v r i e r, a n i m é p a r Luna Granada qui dédicacera aussi son livre. « Ce qu’on veut, c’est travailler avec les gens de Saint-Denis ! », lancent-elles de concert. � Benoît Lagarrigue Le Chant de l’arbre, de Luna Granada, 44 pages, 15 €. El Watan à l’Écran Mercredi 3 février, à l’issue de Contre-pouvoirs, passionnant film de Malek Bensmaïl consacré à la rédaction du quotidien algérien (francophone) El Watan, le réalisateur était présent à l’Écran avec Mustapha Benfodi, journaliste et dramaturge, pour évoquer les défis de la presse et de la société algériennes. S.B. Carmen Leroy Censures Carmen Leroy Création L’édition à la maison Coup de jeune Censures Les Journées cinématographiques dionysiennes, avec cette édition consacrée à la censure, ont attiré plus de 4 000 spectateurs en une semaine. C’est certes un peu moins que l’an dernier, qui avait établi un record d’affluence, mais voilà un bilan qui satisfait le directeur de l’Écran Boris Spire. « D’autant que nous avons accueilli un public plus jeune et étudiant, notamment venu de Paris 8 », se réjouit-il. Plusieurs mo- ments forts sont à retenir : le focus sur le cinéma iranien qui a fait salle plus que comble ; l’hommage à Vautier qui a permis à une nouvelle génération de découvrir ce cinéaste disparu il y a un an ; enfin, la Nuit du porno interdit a elle aussi attiré un nombreux public, « jeune, féminin et en couple ! », souligne Boris Spire. À noter que les deux tables rondes organisées sur la censure en Iran et sur la censure en France seront mises en ligne sur le site de l’Écran à partir de la semaine prochaine. B.L. Cirque Union circassienne Académie Fratellini. Raphaëlle Boitel a conçu et mis en scène « 5es Hurlants », une création qui réunit cinq artistes de pays et de cultures différents. yann mambert Il s’en passe de drôles au bord du canal de l’Ourcq ! Une femme qui promenait ses chiens a vu un petit garçon poussé dans le canal par sa sœur pour voir s’il n’y avait pas de crocodiles… Il ne s’agit pas d’un fait divers sordide mais du sujet d’un spectacle, Au hasard des berges, créé par la compagnie Sonnets, basée à SaintDenis, au théâtre de la Belle Étoile du 17 au 20 février avec plusieurs représentations scolaires et deux pour tout public annoncées. « C’est une nouvelle très poétique écrite par Rosine Trow Gueugniaud », indique la comédienne Yvette Caldas, qui joue la récitante de l’histoire. Adaptée et mise en scène par Fred Fresson, celle-ci est devenue un conte, mêlé de théâtre d’ombres et de marionnettes et de musique en trois parties. « La passante raconte ce qu’elle a vu, la chute du petit garçon ; puis la même scène est revue à la manière d’un conte onirique, avec ombres et les marionnettes ; enfin, les chiens de la dame, eux aussi témoins de la scène, donnent un autre point de vue… Ce sont en fait trois regards différents sur une même histoire, dans un récit qui raconte l’Afrique et la banlieue », témoigne Yvette Caldas. Griot et musicien participent à la dimension poétique recherchée. B.L. 11 créer une petite forme avec trois apprentis pour le festival Les Impromptus. Ce fut Consolation ou interdiction de passer par-dessus bord. «Et ce fut un coup de cœur !», s’écrie Raphaëlle Boitel. Deux autres ont rejoint les trois pour cette nouvelle aventure qui est devenue un véritable spectacle, monté en moins d’un an, ce qui est rare dans le cirque, mais ce qui, à ses yeux, a permis de conserver une belle spontanéité. Sept fois à terre, huit fois debout « Je voulais parler de la ténacité, de la volonté, avec ces cinq artistes venus de pays et de cultures différents. Ils se retrouvent là pour un projet commun et quoi de mieux que le cirque pour illustrer cette double notion de rencontre et de persévérance ? Je m’inspire d’un proverbe japonais qui dit : sept fois à terre, huit fois debout. » Ses cinq interprètes (Aloïse Sauvage, acrobate au sol ; Julieta Salz, cerceaux aériens ; Salvatore Cappello, sangles ; Alejandro Esco- bedo, jonglage ; Loïc Leviel, fil de fer) évoluent dans un univers tout en clair-obscur, voire en noir et blanc. « C’est ma patte », souritelle, en soulignant l’importance du travail scénographique de Tristan Baudoin. La musique a aussi pour elle une importance particulière, aussi bien celle d’Arthur Bison, qui a composé spécialement pour ce spectacle, que la musique classique, très présente. « En fait, c’est très chorégraphique », souligne-t-elle. Ces 5es Hurlants s’annoncent à la fois comme un spectacle fort et une manière d’envol pour ces cinq jeunes artistes qui évolueront ici sur les lieux mêmes de leur apprentissage. Comme une affirmation que, une fois les tempêtes surmontées, on peut naviguer loin. B.L. 5es Hurlants jeudi 11 et vendredi 12 février à 19 h 30, dimanche 14 à 16 h à l’académie Fratellini (1/9, rue des Cheminots, Grand chapiteau). Tarifs : de 4 à 10 €. Tél. : 01 72 59 40 30. www.academie-fratellini.com JérôMe ViLa Théâtre de la Belle Étoile d.r. Un conte, trois versions CULTURES 5es Hurlants, spectacle conçu et mis en scène par Raphaëlle Boitel. Exposition-performance Jean-Michel Castagné, artiste à l’œuvre Galerie HCE. Ce Dionysien de longue date propose d’assister à la naissance de ses toiles tous les après-midi jusqu’au 13 février avant qu’il n’expose à partir du 21. Ses toiles sont posées à terre, encore vierges ou presque. Il les surplombe, se penche sur l’une d’elles, saisit un large pinceau, trace un premier trait. Puis avec une éponge, il l’étale. Jean-Michel Castagné prépare, in situ, sa prochaine exposition, à la galerie HCE. Une exposition qui naît donc d’une performance puisque tout un chacun peut assister à la naissance de l’œuvre. « Ce que je veux, c’est montrer du frais. Tout ce que l’on verra aura été créé entre le 20 janvier et le 18 février », lance-t-il. Il a choisi un thème, T où ?, en référence au monde virtuel qui nous entoure. « Je veux transposer cela en peinture en mariant les toiles et la vision que l’on a d’elles. J’utilise Benoît Lagarrigue 10 À la galerie HCE, Jean-Michel Castagné prépare, in situ, sa prochaine exposition. pour cela un QRcode permettant d’aller vers un texte, ou un détail, se référant à chacune. C’est-à-dire que mes toiles sont présentes physiquement dans ce lieu, bien sûr, mais on pourra aussi voir leur expos ailleurs, différemment… » Jean-Michel Castagné aime surprendre, et ça se voit. Il faut dire que l’homme, dionysien de longue date, a, comme on dit, un vécu. Après des études d’architecture à Strasbourg, il se tourne vers la scénographie et travaille aussi bien à l’opéra de Paris que dans les ateliers de feu la SFP ou encore avec Richard Peduzzi et Patrice Chéreau au théâtre des Amandiers à Nanterre. Mais peindre reste sa passion pre- mière. « Ce que j’aime avant tout c’est la matière. Pour moi, la peinture c’est de la matière et de la couleur. Et travailler la matière donne du volume », dit-il, en indiquant laisser une part belle au hasard. «Voilà pourquoi je travaille à plat. Les volumes naissent de la peinture qui chemine sur la toile. C’est cette part de hasard qui nourrit mon imagination. » Jean-Michel Castagné revendique son goût du jeu, du trompe-l’œil, de l’humour aussi… Il tourne autour de ses toiles, dont la plus grande s’accrochera, une fois terminée, sur le haut mur de la galerie, qui semble l’attendre. « Son érection sera un grand moment », lance-t-il avec un petit sourire en coin. D’ici là, il invite tous ceux qui le souhaitent à suivre l’évolution de son travail tous les jours jusqu’au 13 février de 14 h à 17 h 30 à la galerie HCE. L’exposition proprement dite, elle, aura lieu du 21 février au 5 mars avec un vernissage jeudi 18 février à 19 h B.L. T où ? à la galerie HCE (7, rue Gibault). Exposition sur rendez-vous au 06 81 94 63 06 ou au 06 20 78 91 54. Entrée libre.