La chute du foot féminin

Transcription

La chute du foot féminin
La chute du foot féminin
Les joueuses du Racing, montées en D2 la saison dernière,
accumulent les contre-performances. Leurs espoirs
de maintien s’éloignent au gré des défaites. p.6
N°1071 1,00 €
Du 10 au 16 février 2016
Uniformes
rue Riant
C’est au numéro 7 de cette petite artère du
centre-ville que la police municipale, les gardes de
l’environnement et les ASVP viennent de s’installer.
Au total, 109 personnes dédiées à la tranquillité
publique travaillent dans ces locaux rénovés. p.3
Yann mambert
Le rugby a été le premier hôte
du Stade de France depuis les
attentats du 13 novembre 2015.
Dans les tribunes et aux abords,
la sécurité renforcée n’a pas
empêché l’ambiance.
J’enfume, tu enfumes…
L
ors d’une réunion organisée récemment à la bourse du travail, une intervenante dans la salle se demandait si
le débat à répétition sur la déchéance de
nationalité n’avait pas aussi pour but de faire
passer comme une lettre à la poste l’inscription de l’état d’urgence dans la Constitution.
Dans quelques semaines, après moult allers
et retours entre l’Assemblée et le Sénat, cette
Dionysienne jugera sur pièce de la véracité
de son soupçon de diversion d’État.
Dans un tout autre domaine, une tentative
d’enfumage est à l’œuvre : alors que la réforme
à venir du collège continue de susciter
un fort mouvement de rejet, que celle des
rythmes scolaires donne à voir les inégalités
entre communes que ses détracteurs redoutaient ; alors qu’à l’approche des vacances
de printemps de nombreux élèves n’ont pas
d’enseignants, voilà que ressurgit la vieille
lune de la réforme de l’orthographe et les
querelles essentielles sur l’accent circonflexe
ou l’opportunité de remplacer le ph
de certains mots par un f moins piégeant.
Performance
chez HCE p.11
À Fratellini, « 5es
Hurlants » pour
5 artistes p.11
Jean-Michel Castagné, artiste
dionysien, peint ses toiles
en public, dans la galerie qui
les accueillera pour sa nouvelle
exposition intitulée « T où ? ».
Jêrôme Vila
Au coin de la Une
Inventaire des
besoins à Bel-Air
et Franc-Moisin p.4
Yann mambert
La fête sous
contrôle p.5
ACTUALITÉS
ACTUALITÉS
La semaine du 10 février 2016
propriétaires confrontés à des problèmes ou
en quête de conseils, des permanences sont
mises en place par le Collectif CSSB (Conseils
syndicaux et syndics bénévoles) de Saint-Denis.
Les premières se tiendront de 18 h 30 à 20 h 30,
vendredi 12 février, et jeudi 10 mars et 14 avril.
Au 15, rue Catulienne (3e étage, salle 311).
Mail : [email protected]
des syndics, bilan des rencontres avec les élus,
points sur les « actions » en cours,etc.
Copropriétés (2) Le Collectif des
conseils syndicaux de copropriétés tient sa
prochaine réunion mardi 16 février à 19 h, au
15, rue Catulienne. À l’ordre du jour, évaluation
ZAD à Saint-Denis Un comité de
soutien à la lutte contre le projet d’aéroport
à Notre-Dame-des-Landes se constitue à SaintDenis. Pour s’informer de l’état de cette lutte
et « imaginer comment soutenir cette résistance »,
réunion publique vendredi 12 février à 19 h, au local
de la Dionyversité (4, place Paul-Langevin).
Droit à la santé jeudi 11 février, la Belle
Étoile (14, rue Saint-Just) accueille une nouvelle
réunion débat des Amis du Monde diplomatique.
Paul Cesbron, de la coordination nationale
des hôpitaux et maternités de proximité, Stéphane
Degl’innocenti, délégué syndicat SUD hôpitaux
de Saint-Denis, et Christophe Prudhomme, porteparole de l’Association des médecins urgentistes
de France (AMUF), discuteront de la santé, « un droit
pour tous ».
Terrain Voltaire. Les suites
politiques d’une descente
de police
Raid
Marylène lenfant
Les policiers de la Brigade de répression du proxénétisme (BRP)
ont perquisitionné le campement rom du terrain Voltaire, route de La
Courneuve, mardi 2 février. Plusieurs personnes soupçonnées d’avoir
organisé un réseau de prostitution ont été interpellées. L’aménagement de cet espace par la Ville en 2012, en partenariat avec l’État, s’est
traduit par l’installation d’une quarantaine de structures pour accueillir les familles, avec la volonté de les accompagner dans leur insertion. La descente de la BRP prend localement un tour politique.
Les co-présidents du groupe des élus socialistes au conseil municipal
interpellent le maire dans un courrier daté du 4 février. Adrien Delacroix et Maud Lelièvre se demandent « comment expliquer qu’un tel
réseau ait pu s’installer dans un village géré par la Ville ? » et réclament
« un bilan du projet en termes de relogements, d’insertion professionnelle, de scolarisation, du respect du règlement intérieur ». Contacté
par le JSD, Didier Paillard souligne que « l’accompagnement social de
personnes en très grande précarité est un travail de longue haleine », et
précise qu’il « veillera personnellement à prendre les dispositions qui
s’imposent quand les services de police seront en mesure de [lui] transmettre des informations fiables ». Il juge « indécentes les tentatives
d’instrumentalisation ou de récupération des élus socialistes ». D.Sz
À Bel-Air. 33 nouveaux
appartements en location
REZVAN ZANDIEH
D.R.
Choix d’Iran
Amicale des Bretons.
Loto solidaire à la Légion
L’Amicale des Bretons de Saint-Denis ne s’occupe pas seulement
de diffuser la culture Breizh en cuisinant des galettes et en écoutant
le son du biniou. Ouverte aux autres et soucieuse du vivre ensemble,
cette association, l’une des plus active sur la ville, a aussi vocation à
développer l’entraide et la solidarité pour tous. D’où l’idée d’organiser chaque année, à partir de celle-ci, un grand loto au profit d’une association d’aide aux plus démunis. La première édition a lieu samedi
13février, à partir de 18 h, dans la salle de la Légion d’honneur. En
plus de s’amuser pour la bonne cause en garnissant les cartons de loto,
les participants pourront manger des galettes et des crêpes (bien)
préparées par les bénévoles de l’Amicale. Les gagnants repartiront
avec des lots offerts par des commerçants solidaires, sédentaires ou
du marché, dont la liste complète sera divulguée lors de la soirée…
Où sera aussi divulgué le nom de l’association bénéficiaire. D.Sz
Internautes et lecteurs du Journal
de Saint-Denis, réagissez aux articles
sur www.lejsd.com
JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Fax : 01 55 87 26 88 ;
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Linda Maziz : [email protected] Photographe Yann Mambert : 01 77 35 73 10,
[email protected] Pré-presse, édition, impression PSD Diffusion Établissement Petit,
0 1 7 5 3 4 6 9 8 3 , p e t i t . d i s t r i b @ g m a i l . c o m Publicité Martine De Sax, 01 42 43 12 12
Tirage 51 000 ex. (sur papier recyclé). N° de commission paritaire en cours. Abonnement annuel
70 € (chèque à l’ordre de Communiquer à Saint-Denis).
Comédienne. Son métier,
Saint-Denis, la ville
où elle vit à présent, son
engagement politique :
la jeune femme, grandie
dans un pays liberticide,
a la volonté chevillée
au corps de prendre
en main son destin.
PORTRAIT
Par Benoît Lagarrigue
Photo Yann Mambert
Un sourire lumineux, un regard et
une chevelure de jais, Rezvan Zandieh
est comédienne et a un petit rôle dans
le beau film de Sepideh Farsi, Red
Rose, vu récemment à l’Écran. Elle habite à Saint-Denis depuis cinq ans et
est arrivée en France depuis six. Auparavant, elle vivait en Iran, là où elle a
grandi. « Je suis née après la révolution,
pendant la guerre avec l’Irak », indique-t-elle. À Karaj, petite ville non
loin de Téhéran, même si les souvenirs de la guerre restent vivaces, la situation était relativement calme.
Toute jeune, Rezvan voulait devenir
médecin. Mais lors d’une sortie avec
son lycée, elle assiste à une représentation théâtrale. Ce fut pour elle un
choc. Elle a 16 ans et décide alors que
ce sera sa voie. « J’ai toujours aimé la
littérature, la poésie, l’écriture », précise-t-elle. Même si de nombreux ouvrages sont interdits, elle réussit à ass o u v i r s o n p l a i s i r. « M a m è re e s t
croyante mais ouverte. Elle m’a toujours soutenue dans mes choix et je me
suis toujours sentie libre dans ma famille », se souvient-elle.
Au-dehors, c’est autre chose. Avec
le recul, Rezvan a une vision très précise des choses. « La stratégie du pouvoir religieux est simple. Un temps, il
supprime les libertés individuelles, un
temps, il lâche quelque peu la bride,
pour éviter les soulèvements, puis il se
durcit à nouveau. C’est un va-et-vient,
mais au fond rien ne change et il y a toujours autant de prisonniers politiques.
De plus, comme l’opposition n’est pas
structurée, les voix des opposants, tues
par les médias, ne parviennent pas à se
faire entendre. »
En 2008, étudiante à Téhéran en
master de théâtre et scénographie,
Rezvan participe au Mouvement Vert
qui a suivi les élections présidentielles
contestées. Elle va aux manifesta-
« Je me suis
toujours sentie libre
dans ma famille. »
«Quelles suites donner
à 2015, année la plus
chaude de l’histoire et de la
COP21» ? C’est le thème de
la 6e rencontre des Sentinelles du climat organisée
par l’Agence de l’énergie et
du climat (ALEC) de Plaine
Commune. Mardi
16février de 18 h à 21 h,
à la Ligne 13 (12, place de
la Résistance). Mail : m.sa
[email protected]
Côté commerce
Qu’on se le dise : quiconque est le
bienvenu au N’Café et au Gourmet Bar du tout récent Novotel
(1, place de la Porte-de-Paris) !
C’est en substance le message
que tiennent à faire passer aux
Dionysiens Nicolas Quichaud,
le responsable de restauration,
et Matthieu Menal, le directeur.
Lequel insiste : « Nous voulons
qu’ils n’aient pas peur de venir.»
Il est vrai que la chaîne hôtelière
présente un certain standing
avec des tarifs afférents.
Nicolas Quichaud rassure : « Au
N’Café », le restaurant séparé
de l’hôtel proprement dit, « nous
avons une formule“sur le pouce”
à 12,90€,plat (pita mozzarella et
pesto,frites,salade ou penne
carbonara par exemple) et café
ou thé gourmand (madelinettes,
mille-feuille et verrine de fruits,
autre exemple) qui change toutes
les semaines.Et un menu deux
plats à 21€.» Très accessible au
vu de la qualité de l’offre « 100%
fait maison,100% produits
frais ». Une cuisine de tradition
française, présentée à l’ardoise
et revisitée par le chef Mathieu.
Au bas de l’hôtel, le très bel espace du Gourmet Bar, par son
volume et son design – grands
canapés voluptueux, luminaires
stylés, objets de déco soignés. Ici
œuvre Abdoul, expert en mixologie, comprendre en cocktails.
« À partir de quelques questions,
il cerne vos goûts et vous confectionne un mélange personnalisé. » Et Abdoul a déjà ses aficionados parmi les Dionysiens,
se réjouit M. Quichaud, tout
comme M. Ménal : « On
commence à avoir une clientèle
locale.» 8,50€ le cocktail, 7,50€
en happy hour et pinxos (tapas
chauds ou froids, 15€ l’assiette,
12€ en HH), l’offre est tout à fait
correcte. D’ailleurs, « ceux qui
passent la porte reviennent »,
assure M. Quichaud. P.D.S.C.
Pour les fans de sport : l’immense
écran du Gourmet Bar diffuse tous
les matches de football et les rencontres de l’équipe de France de rugby.
Pour les amoureux : un menu spécial Saint-Valentin est proposé samedi 13 février au N’Café (39 €).Voir
le détail et suivre les soirées à venir
sur les pages facebook (Gourmet BAR
– ou N’Café – by Novotel Paris SaintDenis). N’Café ouvert 12 h/14 h 30
(sauf dimanche), 19 h/22 h 30 ;
Gourmet Bar non-stop 6 h 30/minuit.
du quartier Floréal organise un vide grenier
de Saint-Valentin, lundi 22 février, de 9 h à 16 h,
devant la Maison de quartier Floréal (3, promenade
de la Basilique). Renseignement : 06 61 23 91 95
ou 01 83 72 20 60. [email protected]
La tranquillité
publique dans
ses nouveaux murs
Climat
Recensement
N’ Café et Gourmet bar
tions, à l’instar du personnage principal de Red Rose, subit la forte répression qui s’abat sur les opposants au régime. Peu de temps après, à 26 ans, elle
décide de partir en France. « Je voulais
poursuivre mes études dans ce grand
pays de littérature et de théâtre. En
Iran, j’avais pu lire Genet, Beckett, Ionesco en français. Et le TGP est un théâtre bien connu là-bas… » Elle avait
même joué Les Nègres, de Genet, à
l’université. Accueillie par la diaspora
iranienne à Paris qui soutenait le
Mouvement Vert, elle continue à man i f e s t e r, c r é e d e s p e r f o r m a n c e s,
monte sur scène. « C’est dans une manif que j’ai rencontré Sepideh Farsi. Et
c’est comme ça qu’elle m’a proposé de
jouer dans son film. » Une bien belle
expérience. « C’est un film de résistance », souligne-t-elle.
Aujourd’hui, Rezvan sait ce qu’elle
veut, plus que jamais. « J’ai vraiment
envie de continuer. » Elle parle de théâtre, de réaliser un cour t métrage,
d’écrire… Et elle se plaît à Saint-Denis,
« cette ville populaire, où il y a beaucoup
de personnes engagées », où elle travaille comme CPE au collège Elsa-Triolet. Elle a bien sûr gardé des liens étroits
avec l’Iran, grâce à Internet et sa mère
vient la voir régulièrement. Rezvan se
veut optimiste. « Bien sûr, sinon on ne
fait rien ! Le sens réel de la vie c’est résister. » La voix est douce mais le regard de
feu toujours plus déterminé. Vide grenier L’amicale des locataires CNL
Formation réputée
avec 97 % de réussite à l’examen final,
la section BTS
audiovisuel du lycée
Suger ouvre
ses portes samedi
13 février, de 9 h
à 16 h. Au 6, avenue
Leroy-des-Barres.
été inauguré le mercredi 3 février, sur la ZAC Bel-Air. Baptisé Villa BelAir, c’est un ensemble de 33 logements financé par Action Logement,
construit par Immobilière de France, et proposé à la location par
la Foncière Logement. S’il était livré en décembre, seules six familles
y ont emménagé à ce jour. Comme le signalait son directeur général,
le bailleur préfère prendre son temps plutôt que de transiger sur les
critères d’attribution. Lesquels sont les mêmes que sur l’ensemble
du marché libre. Soit des revenus équivalents à trois fois le montant
du loyer. Du T2 de 42 m2 au T5 de 117 m2, ils s’échelonnent de 810
à 1 400 euros charges comprises. Si le quartier n’est pas des plus
attractifs aux yeux des familles de la classe moyenne, attendues ici
pour plus de « mixité sociale », le bailleur dispose d’un bon argument
pour les convaincre, la qualité architecturale. Pour s’accorder avec
les maisonnettes de sa voisine, la Villa Thierry, Jacques Soucheyre a
diversifié les accès et étagé les volumes. Au rez-de-chaussée, chaque
appartement dispose d’une entrée indépendante sur rue. À partir
du 1er étage, c’est une vaste cour intérieure, plantée, qui dessert deux
corps de bâtiment situés de part et d’autre. En duplex (pour quatre
d’entre eux) ou sur un seul niveau, chaque appartement bénéficie
d’une double, voire d’une triple exposition, et se prolonge par une
terrasse (de 6 à 15 m2) dont on peut jouir sans aucun vis-à-vis. M.L.
GourMet bar by novotel Paris st-Denis
Dans le bidonville Coignet, des familles Rom vivent toujours dans
des conditions déplorables. Françoise Gourdon, de l’amicale des
locataires du quartier, continue d’interpeller les pouvoirs publics :
« Nous comprenons que ces personnes vivent mal, mais ce
n’est pas aux Dionysiens de subir les manquements de l’État.
Je renouvelle donc ma demande à ce qu’une solution humaine
pour tout le monde soit trouvée de manière urgente. » S.B.
sans-papiers, vendredi 12 février, de 18 h 30 à 19 h 30,
devant l’hôtel de ville, avec le soutien de RESF 93,
CPPI, ACO, Pastorale des migrants, Sud Poste 93, CCFD,
Secours catholique, EVT, Apeis, Pastorale de St-Denis,
Mrap, Coordination 93 de lutte pour les sans-papiers,
Mouvement de la paix et LDH St-Denis.
BTS audiovisuel
À l’arrière de la médiathèque Ulysse, un nouveau programme a
Urgence Coignet
Un homme, enfermé
dimanche 7février avec
son fils de 4 mois dans son
appartement de la rue
David-Siqueiros, a menacé
de mettre fin à ses jours.
Le Raid est intervenu, mais
c’est finalement un ami
qui a réussi à convaincre le
père de famille en suivi psychiatrique de se rendre. Le
bébé est sain et sauf, le père
a été hospitalisé. L’adjoint
au maire Stéphane Peu, qui
était sur place au moment
des faits, va rencontrer
la famille pour trouver
une solution pérenne.
85e Cercle de silence en solidarité avec les
3
Le recensement de la
population est en cours
jusqu’au 27février. Les
habitants concernés ont
reçu un courrier du maire
pour les en informer.
Les recenseurs sont munis
d’une carte officielle.
Vélo
Découvrir le nouveau
visage des quartiers nord de
Paris. L’invitation est lancée
par l’associationVélo
à Saint-Denis pour sa prochaine balade, dimanche
14février : visite du CentQuatre, et traversée de ce
coin du 19e, du Jardin d’Éole
et la Halle Pajol jusqu’à la
gare Rosa-Parks et la «forêt
linéaire». Retour par les
berges du canal. Rendezvous (avec son gilet fluo)
à 14 h, devant la basilique.
Fralib
La coopérative Andines accueille Scop Ti, société coopérative ouvrière montée
par les salariés de Fralib,
pour commercialiser les
thés et infusions bio 1336.
Au programme, rencontre
(15 h 15), avant la projection du doc sur cette lutte
pour sauver leurs emplois,
1336 jours,des hauts,débats, mais debout, en présence du réalisateur,
Claude Hirsch (16 h), débat
sur le thème «prenons nos
affaires en main» (17 h),
apéro dînatoire (18 h).
Samedi 13février, de 15 h à
19 h, au 5, rue de la Poterie.
Tél. : 01 48 20 48 60.
yann MaMbert
À noter
cette semaine
Copropriétés (1) Pour orienter les
Le 4 février, les nouveaux locaux de la DTP recevaient encore quelques derniers aménagements.
7, rue Riant. Les
policiers municipaux,
les gardes de l’environnement, les agents
de surveillance de
la voie publique et les
personnels administratifs ont emménagé
sur quelque 1 050 m2
répartis sur quatre
niveaux.
« On avait visité les locaux en
mai2013 avec Francis Langlade»,
se souvient Florence Haye, l’ancienne maire adjointe à la tranquillité publique. C’est alors loué
par le groupe scolaire Jean-Baptiste de la Salle - Notre Dame de la
Compassion. « Mais il y avait des
problèmes importants d’humidité.» À la fin 2014, c’est un collectif d’artistes qui investit le bâtiment pour créer un lieu dédié au
hip-hop. Il en a été délogé en
avril 2015, et les travaux ont commencé. « On a effacé quelques
belles peintures murales », sourit
l’un des architectes du cabinet
IKA qui a réaménagé les 1 050 m2.
Depuis lundi 8 février, la direction de la tranquillité publique (DTP) de la Ville de
Saint-Denis s’est installée dans
de nouveaux locaux, au n° 7 de
la rue Riant, une voie qui relie le
boulevard Marcel-Sembat à la
place de la Résistance-et-dela-Déportation. Les anciens locaux étaient devenus trop
étroits : depuis le 1 er février, la
police municipale a reçu les
derniers de ses 18 renforts, portant le nombre de ses agents à
55. Avec les 23 gardes de l’environnement et les 17 agents de
surveillance de la voie publique (ASVP) et les personnels
administratifs, au total ce sont
109 personnes qui vont occuper les quatre niveaux du bâtiment de la rue Riant.
Un compacteur pour
détruire les biens saisis
Au rez-de-chaussée, on
trouve la salle d’attente et l’accueil pour les objets trouvés, la
fourrière, ainsi que des bureaux
pour les chefs de poste et de brigade. Au sous-sol, il y a une chambre forte, où est entreposé l’équipement, les locaux techniques, et
un grand vestiaire pour les
hommes. Au premier étage, les
vestiaires des femmes, des postes
de travail, et une salle de visionnage des images de vidéosurveillance de l’espace public. L’installation des caméras a commencé
yann MaMbert
2
N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016
N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016
« Une salle est dédiée au
visionnage des images
de vidéosurveillance de
l’espace public. L’installation de 27 caméras en
centre-ville et 2 à FrancMoisin devrait se terminer début avril », détaille
Slimane Rabahallah.
ce mois-ci. Selon Slimane Rabahallah, maire adjoint en charge
de la tranquillité publique, le déploiement de la première tranche
(27 caméras en centre-ville et 2 à
Franc-Moisin) devrait se terminer début avril. La seconde
tranche, après l’été.
Au dernier étage, ce sont les
quartiers de l’administration, la
comptabilité, et une grande
salle de réunion, qui faisait défaut aux anciens locaux du boulevard Jules-Guesde. Enfin, à
l’extérieur, une cour de 400 m 2
avec des boxes déjà existants
pour garer les véhicules. Un
compacteur va être installé pour
détruire les biens saisis. La parcelle qui jouxte le bâtiment de la
DTP appartient à la Soreqa, société publique d’aménagement, qui va détruire ce qu’il s’y
trouve. Le terrain pourrait alors
être racheté en cas de projet
d’extension. Au total, le montant de travaux, répartis en onze
lots, s’élève à environ 1,5 million
d’euros, dont un surcoût de
77 910 € lié à des aléas divers
(désamiantage supplémentaire, décision d’installer le
poste de visionnage de la vidéosurveillance, etc.)
« Il n’y a rien à redire sur les locaux, vu ce qu’on avait avant,
approuve un policier. Pour la localisation, on est un peu plus
loin du quartier Gare, où on intervient souvent, mais on reste
proche de la Porte de Paris, on est
tout près de la place de la Résistance, c’est bien. On a une petite
inquiétude sur la circulation,
car la rue Riant est à sens unique.
On espère qu’il y aura bientôt
une autre sortie pour les véhicules côté rue Auber. » Sébastien Banse
ACTUALITÉS
Vendredi 12 février, à 19 h, les sociologues Monique
Pinçon-Charlot et Michel Pinçon seront à la bourse
du travail, en compagnie d’Oliver Besancenot,
à l’invitation de Sciences Pop, pour répondre à la
question « pourquoi les riches nous coûtent cher ? ».
Médecines douces 93 Prochain atelier
jeudi 11 février à la Maison de la jeunesse (12, place
de la Résistance) de 18 h 30 à 20 h 30. Au programme :
respirations et émotions grâce aux huiles
essentielles et à l’enfant intérieur avec Anaïs Lala,
naturopathe, et Geneviève Bartoli, art-thérapeute.
Sur réservation : [email protected]
Le rendez-vous
des retraités
L’université Paris 8 ouvre ses portes
samedi 13 février de 13 h 30 à 17 h 30. Au
programme, informations générales et présentations
des licences en direction des lycéens et informations
sur les poursuites d’études et les alternances
pour les étudiants.
L’inventaire des
besoins de Bel-Air/
Franc-Moisin
ANRU-NPNRU.
Mercredi 3 février
à la médiathèque
Ulysse, le maire
adjoint à l’urbanisme
et au logement invitait
les habitants à
s’exprimer en vue de la
concertation annoncée
pour les mois à venir.
l’État, cette fois, c’est zéro ! », soulignait Stéphane Peu, devant plus
de soixante personnes massées,
ce mercredi 3 février, dans une
salle de la médiathèque Ulysse.
Mais pour le maire adjoint à l’urbanisme et au logement, le propos ce soir-là n’était pas tant de
dénoncer l’assèchement de la
manne public, que d’inviter chacun à l’inventaire des besoins en
vue de la concertation annoncée
pour les mois à venir.
En 2005, le quartier Franc-
yann mambert
Moisin/Bel-Air avait décroché,
comme quatre autres à Saint-Denis, une subvention de l’ANRU,
Agence nationale de rénovation
urbaine. La somme assez rondelette, 14,3 millions d’euros, a permis de financer une dizaine de
réalisations. Citons pour les plus
importantes l’aménagement du
parc urbain, et surtout la ZAC BelAir, dont sont sortis plus de deux
cents logements et la médiathèque Ulysse. En décembre2014, ce quartier de 13 000 habitants s’est vu promettre une
nouvelle rallonge, au titre du
NPNRU, Nouveau programme
national de renouvellement urbain (1), mais d’un montant plus
modeste. Soit « 5 millions d’euros
qui seront ponctionnés pour 96 %
sur le 1 % logement (ou Action Logement), versé par les entreprises.
Plus un emprunt à taux bonifié
sur le livret A. La contribution de
« Ne rien s’interdire
dans la réflexion »
Au préalable, et pour le dernier reliquat de financement de
l’ANRU 1, vont être lancés « dès
avril les travaux de reprise de
l’ensemble des halls de PCH », indiquait l’élu, également président de cet organisme, principal
bailleur social du quartier. Aujourd’hui vides pour la plupart,
les rez-de-chaussée de cinq bâtiments vont être ainsi restructurés pour la remise en location
de 13 logements, les uns pour
des handicapés, des familles
nombreuses, les autres pour des
associations et entreprises. Également annoncée l’implantation de colonnes enterrées pour
les déchets. Pour la suite, « on ne
va rien s’interdire dans la réflexion », lancera M. Peu, qui signalera néanmoins quelques
« 5 M€ seront ponctionnés pour 96 % sur le 1 %
logement versé par les
entreprises. Plus un
emprunt à taux bonifié
sur le livret A. La
contribution de l’État,
cette fois, c’est zéro ! »,
soulignait M. Peu.
pistes obligées, dont la création
d’une voirie pour la traversée de
Franc-Moisin, une cité close :
« on en fait le tour, on n’y rentre
pas ». Les habitants, eux, réclament de toute urgence des aménagements contre le stationnement sauvage « dangereux pour
tout le monde ».
Autre préoccupation, la place
de services publics, aujourd’hui
inexistants. Quoi qu’il en soit, la
Ville a déjà prévu d’agrandir la
Maison de quartier, livrée en 2013
mais sous-dimensionnée, en réorganisant ses services. Des interventions plus lourdes sont à
envisager au sud de la cité,
d’abord sur la parcelle acquise
par Plaine Commune après la fermeture des Charcuteries gourmandes. Dans sa proximité, l’immeuble d’activités de l’Espace
Bel-Air, à présent quasi désert,
pourrait être démoli. D’autant
que les entreprises encore en
place pourraient intégrer les rezde-chaussée de PCH.
Au nord, dans le quartier BelAir, un vieux projet refait surface,
la réhabilitation du Marché du
Muguet, en tant qu’«espace de socialisation ». Au rang des équipements à revoir, Stéphane Peu se
dit préoccupé des « dysfonctionnements » du petit pôle commercial de la rue Danielle-Casanova.
Et plusieurs voix dans la salle
s’émeuvent des piètres locaux de
l’antenne jeunesse. Un espace
pour le 3e âge, des berges de canal
aménagées… Les idées ne manquent pas. Les réunions se succéderont jusqu’à l’automne. La signature de la convention qui
scellera l’engagement de l’ANRU
devrait intervenir à la fin mars. Marylène Lenfant
(1) Autres quartiers bénéficiaires
Floréal-Saussaie-Courtille
et le centre-ville.
Un nouveau quartier
universitaire international
de 5 000 logements à SaintDenis. Missionnée sur la
préfiguration de ce projet
lancé en 2011 dans le cadre
du Grand Paris, l’établissement public d’aménagement Plaine de France y a
travaillé avec les étudiants
des écoles d’architectes
Paris LaVillette et
Malaquais, de l’École
d’urbanisme de Paris et du
Centre Michel Serres. Leurs
réflexions sur les modes de
vie des étudiants et leur relation à la ville feront l’objet
d’une rencontre à l’initiative de Plaine Commune,
sur le thème «Étudiants :
acteurs de la vie locale»,
vendredi 12février à 18 h,
à l’Atelier, au 6b (6-10,
quai de Seine, 1er étage).
La Plaine
Initialement prévue le
14novembre, la première
«foire artisanale 100%
fait main» de l’association
Kwéasyon Ek Kilti (Création et culture) a lieu ce
samedi 13février, de 14 h
à 20 h. Basée rue du Landy,
la jeune association
antillaise compte cinq
créateurs, Corinne, tricoteuse, Agnès, couturière,
Lusty et David, pyrograveurs, et Grenn Peyi pour
des bijoux faits de graines
du pays. Maison de quartier : 5, rue Saint-Just.
Pour en savoir plus,Tél. :
06 87 89 79 67. Mail : kwea
[email protected]
Franc-Moisin/
Bel-Air/SDF
La Maison de
quartier présente
son bilan d’étape
du projet social,
le jeudi 11 février
entre 17 h 30 et 20 h.
Au 16, cours du Rude-Montfort. Infos
au 01 83 72 22 43.
Floréal-Saussaie-Courtille
Le samedi 13février à 10 h,
inscriptions pour les
sorties de vacances de
février (Exploradrome
deVitry, jeux géants de
Gonesse) et ateliers proposés durant cette période
par la Maison de quartier
(programme complet
disponible sur place). Au 3,
promenade de la Basilique.
Tél. : 01 83 72 20 60.
Véronique le Coustumer
4e Forum de la vie
associative. « La force
politique des associations »
Rue de la République.
Joseph, 8 ans, s’est fait
renverser dans un
secteur censé être protecteur. Les parents
choqués et l’association Vélo à Saint-Denis
veulent que ça change.
C’est un mardi. Il est 19 h 45.
Joseph, sur son vélo, suit son père
qui marche à pied. Ils empruntent la rue de la République après
avoir quitté le conservatoire de
musique de la rue Catulienne. Ce
26 janvier, tout va bien. Puis tout
bascule. Deux scooters remontent à toute blinde l’artère piétonne et à hauteur du n° 83 l’un
des conducteurs perd le contrôle
de l’engin, percute violemment
l’enfant de 8 ans avant de chuter.
Le gamin est en sang, il a la mâchoire en mille morceaux, plusieurs dents cassées, l’os du nez et
le haut de la boîte crânienne fracturés, comme le diagnostiqueront les toubibs de l’hôpital
Necker. Les deux jeunes scooteristes restent un moment sur
place, sont agressifs avec les passants attroupés. L’un disparaît
avec le deux-roues endommagé,
Près de cent cinquante représentants des associations
dionysiennes se sont retrouvés le 6février à la bourse du travail pour
le 4e Forum de la vie associative autour du thème choisi et fixé par
les membres du conseil consultatif de la vie associative (CCVA) :
«Mutations sociétales, mutations associatives». Après le mot
d’accueil du maire Didier Paillard, rappelant l’attachement de la Ville
à son tissu associatif, une introduction de Zaïa Boughilas, conseillère
municipale déléguée à la vie associative, insiste sur le lien avec le plus
grand nombre, de tous âges, de toutes origines et en prise avec les
plus démunis et salue le personnel de la Maison de la vie associative
et du secteur. « Il est temps de faire valoir la force politique des
associations », lance, dans son intervention, Katie Bournine, membre
du CCVA, avant de laisser la parole à Viviane Tchernonog, chercheuse
au CNRS et économiste à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Les travaux
de l’universitaire montrent que la stabilité du nombre d’associations
et leurs activités reposent de plus en plus sur les usagers. Dans
ces conditions, « Comment va-t-on faire, alors qu’ici le public
est de plus en plus précarisé ? », s’inquiète-t-on dans la salle. Divisée
en quatre ateliers, les participants débattent ensuite de quatre
thématiques. Un résumé des échanges est ensuite partagé par tous
avant des retrouvailles autour d’un repas entre associatifs avides
de débats et de partage. V.L.C.
Quartier
Une rencontre sur le projet
de régie de quartier, en
chantier depuis un an à
Floréal-Saussaie-Courtille,
se tiendra le mardi 16février, à l’intention de tous
les habitants du quartier.
À 18 h, Maison de quartier
Floréal (3, promenade
de la Basilique).
sans doute pour aller le cacher
pense le père, et l’autre se volatilise avant l’arrivée de la police et
des pompiers. Aucun des deux
n’a pour le moment été identifié.
« On était très choqués de voir notre fils dans ce sale état », confient
des parents qui clament leur volonté « que cela ne reste pas lettre
morte ».
Ha b i t a n t e t t ra va i l l a n t à
Saint-Denis, le couple qui a
quatre enfants est en colère et
interroge : « Comment vivre en
sérénité quand l’environnement
est dangereux, même dans une
rue piétonne ? » L’association
Vélo à Saint-Denis a adressé
une lettre ouverte au maire (1)
après ce qui aurait pu constituer un drame plus terrible encore. Elle « dénonce l’insécurité
dans l’espace public et l’absence
de mesures pour pacifier la ville
et faire respecter la liberté et la
tranquillité des plus faibles ». Et
questionne : « Jusqu’à quand acceptera-t-on que le soi-disant
espace piéton du centre-ville
soit, en réalité, une jungle où
règne la loi du plus motorisé et
du plus menaçant ? » D.Sz
Rue Paul-Éluard. Derniers
jours pour 46 platanes
Ils ne sont plus tous jeunes. Une soixantaine d’années. Et sont
fragilisés par des plaies chancreuses dues à une maladie dont
ils ne guériront pas. C’est le Phellin tacheté, ou Phellinus punctatus,
qu’avaient identifié sur ces platanes de la rue Paul-Éluard les
spécialistes de l’unité voirie. Le diagnostic porté voilà quatre ans a été
confirmé en octobre dernier par le laboratoire Phyconseil. « On est
obligé de les abattre », déclarait Chantal Delahousse, à la réunion de
concertation organisée à ce sujet par la Ville le mardi 2 février
à l’école Jules-Vallès. Parmi la dizaine de riverains présents ce soir-là,
aucune protestation. Alignés de part et d’autre de la rue Éluard, entre
les carrefours avec le boulevard Jules-Guesde et avec la rue BriseÉchalas, les 46 platanes ont beau avoir encore fière allure, ils peuvent
être dangereux. Chacun s’en souvient : le 24 août dernier, un vent
violent a fait chuter une grosse branche qui a endommagé une voiture
en stationnement. Pour remplacer ces arbres par de nouveaux sujets,
sans perturber les oiseaux qui nidifient au printemps, « il faudra que
tout soit fait avant la fin mars », indiquait Mme Delahousse. Autrement
dit, et compte tenu des deux semaines nécessaires à l’abattage, les riverains ont été invités à se prononcer au plus tôt sur les trois essences
qui verdiront la rue, parmi les sept qui leur étaient proposées. C’était
l’objet de la deuxième réunion qui se tenait ce mardi 9 février. M.L.
Plus que quelques jours pour répondre à l’appel aux dons lancé
par la Maison des parents en pleine préparation de l’après-midi
solidaire baptisé « Dons et échanges » qui se tiendra le 18 février
de 13 h 30 à 17 h dans la salle de la Légion d’honneur. Pour que
cette manifestation résolument placée sous le signe de la gratuité,
de l’entraide et du partage, soit un succès, les organisateurs sont
toujours en quête de jeux, livres, jouets, poussettes, chauffebiberons ou encore siège-auto, sans oublier les vêtements
et les chaussures (enfants et adultes), qu’il est possible de venir
déposer (propres et en bon état) jusqu’au 16 février dans leurs
locaux au 29, rue Gabriel-Péri ou dans ceux de la résidence
Basilique, 2/3 rue du Pont-Godet, également partenaire, avec
la municipalité, de cet événement. L.M.
Le stade d’après
Parc Valbon
La prochaine
réunion du Collectif
pour la défense et
l’extension du parc
de La Courneuve
se tiendra jeudi
11 février à 18 h 30 à
la bourse du travail
(9, rue Génin).
Fête de LO
La Fête de Lutte Ouvrière
a lieu samedi 20février,
de 16 h à 24 h, salle de la
Légion d’honneur. Nathalie
Arthaud, porte-parole de
l’organisation, fera une
allocution à 19 h. Avant,
jeux, débats, musique
et expositions sont au
programme de la journée
qui se terminera par le
traditionnel banquet. Plus
d’infos : Agnès Renaud
au 06 60 83 42 98 ou agnes
[email protected]
Pour la participation
au banquet, réservation
avant le 18février.
Collèges en grève
Maison des parents. Aprèsmidi dons et échanges
à 14 h 30. Inscriptions le 11 février de 10 h à 12 h
et de 14 h à 16 h. Participation 4,50 € et 6,10 €
pour les non Dionysiens.
Après-midi quiz résidence Basilique
(4, rue du Pont-Godet) mercredi 17 février.
Entrée libre.
Des ateliers d’écriture,
des conversations pour
coucher des idées sur le papier… Des Dionysien(ne)s,
déjà à l’initiative « galettes
des rois rue du Corbillon »
deux mois après l’assaut du
Raid, travaillent à l’écriture
d’une chanson sur SaintDenis. La musique est déjà
composée et les paroles en
train de germer. Pour l’été,
tout devrait être bouclé.
(1) L’intégralité de la lettre de Vélo
à Saint-Denis et la réponse du maire
Didier Paillard sur www.lejsd.com
Jeudi 4 février, les collèges De Geyter, Barbusse et Triolet étaient
en grève. Les enseignants, avec des parents d’élèves, se sont
rassemblés à 12 h 30 sur la place Victor-Hugo pour protester
contre la réforme à venir du collège, et pour exiger un véritable
plan de rattrapage en faveur de leurs établissements. S.B.
des Boucheries) avec la participation du Centre
départemental de dépistage et de la prévention
sanitaire du 93. Inscriptions au 01 49 33 68 34.
Entrée gratuite.
Concours de loto à la résidence Dionysia
(2, rue Eugène-Fournière) vendredi 4 mars
En chanson
Hanotin (1)
marylène lenfant
yann mambert
L’aménagement du parc urbain a été financé par l’ANRU 1.
Ville étudiante
Plouich) mardi 16 février à 15 h 30 avec Anne Riou,
intervenante musicale de l’association Déclic.
www.associationdeclic.org
Tuberculose prévention et dépistage mardi
16 février à 14 h 30 à la Maison des seniors (6, rue
Un enfant
violemment heurté
par un scooter
Aït Ahmed
L’association APCV invite
les originaires et ami-es de
l’Algérie à rendre un hommage à Hocine Aït Ahmed,
fondateur du Front des
forces socialistes (FFS) décédé le 23décembre 2015 à
l’âge de 89 ans à Lausanne
(Suisse). Samedi 13février
à 14 h, à la mairie (salle de la
Résistance). Réservation
obligatoire dans la limite
des places disponibles par
mail : apcv.memoires@
gmail.com ou par SMS :
06 20 34 00 36.
Karaoké à la Médiathèque Gulliver (7, rue du
5
Le député Hanotin a écrit
le 5février à la ministre
de l’Éducation nationale
Vallaud-Belkacem
à propos d’une situation
«fragile» dans les écoles
de sa circonscription. Le
député demande à connaître les mesures prévues
à la rentrée prochaine
pour «garantir la présence
d’un enseignant devant
chaque élève».
Hanotin (2)
Le député PS a voté le
premier article du projet
de loi de révision constitutionnelle visant à inscrire
dans la Constitution le
recours à l’état d’urgence.
Élus avec
Moussa
«Free Moussa»…Jeudi
4février, cinq élus (Madjid
Messaoudène, Patrick
Braouezec, Julien Colas,
Mathilde Caroly et Philippe
Caro) ont brandi ce slogan
sur les marches de la mairie
en solidarité avec Moussa
IbnYacoub, jeune humanitaire détenu au Bangladesh
depuis le 22décembre 2015.
Yann MaMbert
Pinçon-Charlot et Besancenot
Samedi 6 février, les abords du SDF ont retrouvé l’animation et les buvettes des jours de match.
Réouverture. Enfin
le Stade de France
a repris vie, en accueillant ce samedi son
premier événement
depuis les attentats
du 13 novembre 2015.
par les moyens déployés. Et
comme annoncé, ils sont d’importance. Exceptionnels même.
Pas moins de trois cents policiers
et un millier d’agents de sécurité
ont été mobilisés pour assurer les
contrôles. Impossible d’y échapper, des barrages filtrent tous les
accès, dans un périmètre élargi à
environ cinquante mètres des
grilles actuelles. Dans ces circonstances, difficile pour les
60 000 spectateurs venus suivre
le match de ne pas avoir une pensée pour la funeste soirée du
13 novembre, mais, dans les allées, rares sont ceux qui disent
avoir hésité à prendre un billet.
« Non, pour nous, pas d’appréhension particulière », assure
Sandra, drapeau tricolore en
écharpe et maquillage assorti,
venue de l’Ain avec son groupe
d’amis. « Être là, c’est la meilleure
façon de dire aux terroristes qu’on
n’a pas peur», estime encore cette
trentenaire.
De la foule, de la fête et du
sport. Presque trois mois après
les attentats, le Stade de France a
enfin repris ses droits, en accueillant ce samedi 6 février
après-midi le match France-Italie, en ouverture du Tournoi des
6 Nations. Une rencontre évidemment placée sous le signe
de la sécurité, puisqu’il s’agissait du tout premier événement
organisé dans l’enceinte dionysienne depuis que trois kamikazes sont venus se faire exploser ce 13 novembre 2015 à proximité directe du stade, causant la
mort d’une personne et en blessant plusieurs dizaines d’autres.
Avec cette reprise, difficile de
parler d’un retour à la normale,
tant le visage du stade a changé.
« C’est devenu pire qu’à l’aéroport», remarque un supporter du
XV de France, en subissant sa
deuxième fouille au corps en
moins de cinq minutes. Loin de
s’en contrarier, il se dit rassuré
« On l’attendait
tellement ce moment »
Au fil des échanges avec les
supporters, les réactions se suivent et se ressemblent, témoignant d’une même envie « d’aller
de l’avant», de «ne pas s’empêcher
de vivre»et «de continuer à faire la
Yann MaMbert
À noter
cette semaine
ACTUALITÉS
La semaine du 10 février 2016
SébaStien banSe
4
N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016
N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016
« Il n’y a vraiment
que le soir du 29 mars
avec le match de foot
France-Russie
qu’on pourra se rendre
compte si la donne
a changé », analyse
Romain Bricot,
directeur de l’Events.
fête ». S’il y en a pour se montrer
particulièrement sensibles à ce
type d’attitudes et de discours, ce
sont bien les brasseurs de l’avenue Jules-Rimet qui, pour la première fois depuis les attentats,
ont ressorti les buvettes, les tireuses à bière et tout l’attirail de
fête, non sans une certaine émotion. Car c’est bien dans ce joyeux
décor qu’ils ont été confrontés à
l’horreur. « Moi je n’étais qu’à
quelques mètres du premier kamikaze. J’ai même croisé son regard juste avant qu’il actionne sa
ceinture explosive », témoigne un
serveur, qui a pris son service la
boule au ventre. Mais pour lui
comme pour ses collègues, ces
retrouvailles avec l’effervescence
populaire semblent être la meilleure des thérapies.
« On l’attendait tellement ce
moment », jubile Romain Bricot, le directeur de l’Events, ô
combien soulagé de voir à nouveau le quartier s’animer. Si certains trouvent l’ambiance un
peu mollassonne, lui n’est pas
de cet avis. « C’est normal que ça
ne soit pas la folie. On est sur une
petite affiche et sur un match de
l’après-midi. Il n’y a vraiment
que le soir du 29 mars avec le
match de foot France-Russie
qu’on pourra se rendre compte si
la donne a changé. » Pour lui, s’il
faut tirer une leçon de cet événement, c’est au niveau du dispositif de sécurité, qui tant du
côté des spectateurs que des
restaurateurs semble avoir fait
l’unanimité. « Les gens sont rassurés et nous, on peut continuer
à travailler. Ça prouve donc bien
que le mur que veut nous imposer l’UEFA pour l’Euro 2016 n’est
pas justifié. » Linda Maziz
N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016
SPORTS
Saint-Denis US
Nationale 3 masculine
Sdus/Saint-Quentin : 67-58.
Saint-Denis est 11e avec 18 pts.
Athlétisme
Saint-Denis Émotion
Football
Samedi 13 février, championnats de
France FFA en salle cadets et juniors à
Nantes (44) - 1re journée, championnats d’Île-de-France FFA en salle
Masters à Eaubonne (95) - 1re journée et Meeting en salle LIFA à Eaubonne (95). Dimanche 14 février,
championnats de France FFA en salle
cadets et juniors à Nantes (44) - 2e
journée, championnats d’Île-deFrance F FA en salle Masters à Eaubonne (95) - 2e journée et championnats d’Île-de-France de cross country à Chamarande (91).
Saint-Denis US
Coupe 93
Sdus/Le Bourget FC : 1-5.
Saint-Denis est 1er de senior DSR
avec 41 pts.
Cosmos FC
Coupe 93
Bobigny AF/Cosmos FC : 2-1.
Saint-Denis est 3e de 1re div. 93
avec 38 pts.
Football américain
Les Monarques du Sdus
Les Monarques/Strikers : 14-14.
Classement D3
Saint-Denis est 2e de D3 avec 5 pts.
Basket-ball
Saint-Denis US
Nationale 3 masculine
Football féminin
Samedi 13 février, à 20 h,
Neuilly-sur-Marne/Sdus.
RC Saint-Denis
D2
Cyclotourisme
Saint-Denis/Hénin-Beaumont : 0-4.
Saint-Denis est 9e avec 25 pts.
Saint-Denis US
Tous les mercredis, sortie du temps
libre, rendez-vous au parc des sports
Auguste-Delaune à 8 h 30. Samedi
13 février après-midi, mécanique au
local de la section à partir de 14 h 30.
Dimanche 14 février, route – sorties
club, 80 km, 40 km, rendez-vous
à 8 h 30 au parc des sports.
À la recherche de Francis, rendezvous au parc des sports à 7 h 15.
Futsal
Saint-Denis AB
Excellence
AB Saint-Denis/Noisy-le-Grand : 3-3.
AB Saint-Denis/Aubervilliers : 5-5.
Saint-Denis est 6e avec 26 pts.
Handball
La Dionysienne
Pré-nationale
Football
Saint-Denis US
Senior DSR
La Dionysienne/Thérouanne : 28-28.
Saint-Denis est 5e avec 28 pts.
Cosmos FC
1re division 93
Saint-Denis US
Tournoi de la jeunesse du
DJKT à Tremblay-en-France
Dimanche 14 février, à 15 h
à Delaune, Sdus/Poissy AF.
Judo
Dimanche 14 février, à 15 h,
Sevran FC 2/Cosmos FC.
Guermache Z. 1er, Guermache M. 2e,
Blackon A. 1re, Oukake S. 2e, Oukake
M. 3e, Guedes I. 3e, Guedes M. 3e,
Dancourt I. 1er, Mazari K. 3e, Marie
T. 1er, Marie L. 2e, Dersy-Anbriel
T. 2e, Chiarore Gi.3e, Blackon L. 3e.
Handball
Les Verts Sentiers
Samedi 13 février, Rando Santé,
de Herblay à Conflans-Fin-d’Oise,
7,5 km. Bords de Seine, confluent
de l’Oise et de la Seine. Rendez-vous
8 h 20 métro Porte de Paris devant
les guichets, pour aller à St-Lazare
prendre le train J YOLA dir. Boissyl’Aillerie de 8 h 57. Arrivée 9 h 22,
durée du trajet : 49 mn. Retour
par le RER A, prévu vers 13 h.
Noëlle Jouini : 06 84 53 00 87.
Tennis de table
Sdus
Vendredi 12 février, championnat
départemental par équipes.
Samedi 13 février, championnat
régional et national par équipes.
N2 dames : Sdus/La Romagne.
Dimanche 14 février, championnat
des jeunes.
Volley-ball
Avant-Garde Saint-Denis
Régionale féminine
Samedi 13 février, à 19 h 30
au gymnase de l’Abbé-Joly, AGSD/
Entente Sportive Massy.
Pré-nationale masculine
Dimanche 14 février, à 14 h,
Tremblay Athlétique Club/AGSD.
Résultats
Athlétisme
Saint-Denis Émotion
Championnats d’Île-de-France
FFA en salle espoirs
et seniors à Eaubonne (95)
Les 6 et 7 février, S.Berhaem (SEM)
4e du saut à la perche avec 4 m 95.
W. Tie (CAF) 1re du 60 m en 7”72.
F. Bamba (SEF) 4e du concours de
triple saut avec 11 m 75. A. Soufflet
(ESM) 4e du concours du triple saut
avec 14 m 28. B. Faleyra (ESM) 3e
du concours de triple saut avec 14 m
59. C. Lim (SEF) 3e du concours
du saut à la perche avec 3 m 60.
E. Cambrone (SEF) 3e du concours
de longueur avec 5 m 51.
AlexAndre rAbiA
La Dionysienne
Pré-nationale
Randonnée pédestre
Athlétisme
Recherche
équipements
sportifs
Dimanche 7 février au stade Auguste-Delaune, lors de la rencontre avec Hénin-Beaumont, Éric Akoun coache ses joueuses du Racing.
Football féminin
Il faudra un miracle
RC Saint-Denis
0
Hénin-Beaumont 4
En chutant lourdement à domicile
le week-end dernier
contre Hénin-Beaumont, le Racing a sans
doute enterré ses derniers espoirs de maintien en D2 féminines.
De nombreux changements sont attendus
à l’intersaison.
« Il n’y a rien à tirer d’une rencontre comme celle-là, il va falloir
se poser les bonnes questions. » Le
match est terminé depuis déjà
une dizaine de minutes. Seul
dans le long couloir du stade Auguste-Delaune, Éric Akoun tente
de digérer la nouvelle défaite de
son équipe en championnat.
Déjà la neuvième de la saison en
seulement treize journées…
« Elles sont nombreuses à ne pas
avoir percuté la chance qu’elles
ont de jouer en D2, souffle l’entraîneur dionysien, dépité. C’est
une erreur de casting, je la prends
pour moi car c’est moi qui ai effec-
tué le recrutement. Elles n’ont pas
le niveau et elles l’ont encore
prouvé aujourd’hui. » Car au
terme d’une rencontre médiocre,
où tous les ingrédients du haut
niveau ont manqué, les filles du
Racing ont encaissé un cinglant 4
à 0 sur leur terrain, face à une
équipe nordiste pourtant moins
bien classée au coup d’envoi.
«C’est toujours dur de perdre à domicile, surtout avec un tel écart,
lâche Kheira, qui a déjà goûté à la
D1 dans le passé. Certaines découvrent la D2 donc ce n’est pas facile pour elles. Le problème, c’est
qu’au moindre but elles baissent
la tête. Mais il faut encore y croire,
il reste des matches.»
Un remaniement
à prévoir
Abattu au coup de sifflet final,
le président Paul Mert ne se voulait pas aussi optimiste.«C’est terminé par rapport aux six descentes. Il faut être réaliste, on ne finira jamais dans la première partie de tableau. Cette réforme nous
a plombés dès le début. » Mais
l’homme ne veut pas se cacher
ÉCLAIRAGE
La réserve du Racing
sauve les apparences
Seule éclaircie dans le ciel dionysien, la saison pour le moment
presque parfaite de l’équipe 2. Après onze journées, la réserve du Racing est première de Promotion Ligue, avec dix victoires et un nul. Le
week-end dernier, les filles ont d’ailleurs étrillé Cergy-Pontoise 8 à 0
à domicile. « On va essayer de les faire monter en PH, car si elles étaient
à un meilleur niveau, j’aurais pu avoir un peu plus de réserve pour
l’équipe une, concède Éric Akoun. Ces filles font une bonne saison, et
l’intérêt principal est de resserrer le niveau entre les deux équipes du
club. » Talonnée au classement par Épinay Académie, la réserve
jouera sa finale du championnat à domicile lors du dernier match de
la saison contre l’équipe de Seine-Saint-Denis. A.R.
derrière la décision de la fédération. Pour lui, les premières fautives sont ses joueuses. « Elles
n’arrivent pas à jouer ! Je me retrouve avec des filles qui n’ont pas
envie, et je n’ai pas l’habitude à
Saint-Denis de voir des gens qui
ne se battent pas. Elles ne se rendent pas compte qu’il faut travailler beaucoup plus, et que la D2 n’a
rien à voir avec la DH. Je mettrai
beaucoup de rigueur l’an prochain et je ne ferai pas les mêmes
erreurs.»
Un grand ménage est donc attendu dès le mois de juin, afin de
repartir du bon pied en DH. Mais
avec qui aux commandes ? « Si je
dois rester, je repartirai avec une
bonne partie de cet effectif car
malgré tout, le potentiel est là, explique Éric, toujours concerné
malgré les mauvais résultats. Il
faudrait aussi restructurer le club
au niveau des jeunes. On en discutera avec le bureau, mais si je
pars la vie ne s’arrête pas. J’espère
que les membres du Racing feront
tout pour remonter l’équipe, et
j’ose espérer qu’ils le feront, avec
ou sans moi.» Alexandre Rabia
Plus d’images
du match sur
www.lejsd.com
Tennis
Saint-Denis US
Eq.1/Air France : 3-0.
Eq.4/Fête le mur La Courneuve : 1-2.
Eq.2/JA de Drancy : 1-2.
Tennis de table
Saint-Denis US
Championnat de France
féminin
Nationale 1
Élite A : A. Mattenet - 3e
Élite B : P. Pavade - 1re / C. Silva - 3e
D1 seniors dames : R. Drane - 2e
Championnat de France
masculin
Nationale 1 messieurs
Élite B : N. Givone - 8e de finale /
J.Pauly - 16e de finale
Régionale 2 juniors
R. Zenou - 1er
Départementale
D1 benjamins : E. Cagnon - 3e
D1 juniors : Maxime Atonde - 4e
Saint-Denis est 5e de Pro B dames
avec 15 pts.
Saint-Denis est 3e de Pro B
messieurs avec 25 pts.
Tir à l’arc
Les Archers du Sdus
Concours Départemental
à Gagny
Argent CFCL : R. Duflos, 2 ,
494 pts.
Bronze MFCL : M. Milosavljevic, 3e
avec 498 points. Bronze JFCL :
O. Boucher, 3e, 333 pts. MHCL :
B. Derozin, 9e, 475 pts. CHCL :
T. Lalande, 9e, 393 pts. CHCL :
L. Fouassier, 15e, 264 pts. JHCL : A.
Thouron, 8e, 183 pts. SFCL : V. Boudine, 17e, 415 pts. SFCL : A. Lefèvre,
25e, 362 pts. SHCL : R. Barbare, 4e,
494 pts. SHCL : T. Lafaye, 21e, 465
pts. SHCL : T. Gautier, 29e, 422 pts.
VHCL : G. Fromage, 21e, 418 pts.
VHCL : Q. Jegat, 22e, 382 pts. VHCL :
O. Hotangs, 25e, 289 pts. SVHCL :
J.-P. Barbare, 10e, 375 pts. Scratch
Femmes arc nu : 4e, 366 pts.
nde
Volley-ball
Avant-Garde Saint-Denis
Pré-nationale masculine
AGSD/Torcy Marne-la-Vallée : 2-3.
Saint-Denis est dernier de
pré-Nationale.
Solidarité
Sociétaire de Saint-Denis
Émotion et du Saint-Denis
union sports, Abdoulaye Dembele est un athlète spécialisé
dans le 400 mètres plat, mais il a
aussi la fibre solidaire. Il est à la
tête du projet humanitaire de
grande envergure « Moi, je partage mon athlétisme ». Cela fait
trois ans qu’il se rend régulièrement au Mali. Entre le village familial situé dans la région de
Kayes et Bamako, la capitale, où il
s’entraîne parfois, Abdoulaye
prend connaissance de la difficile situation des athlètes maliens trop souvent sous-équipés.
Lors d’échanges avec l’entraîneur Ibrahim Maiga, ancien
coureur international du 400 m
haies, l’idée lui vient de monter
une collecte d’équipements
sportifs. Aujourd’hui seul aux
commandes de ce projet, Ab-
doulaye bénéficie néanmoins
du soutien humain et solidaire
de Ladji Doukouré, champion
du monde du 110 m haies et du
relais 4x100 m en 2005 à Helsinki. « Ladji est le premier à
avoir fait des dons. Il a mis des affiches à l’Insep et relaie mon travail », raconte Abdoulaye, reconnaissant.
Ce Dionysien de 29 ans fait
appel à présent à la générosité
de ses concitoyens qui auront
jusqu’au 15 juin pour réaliser
des dons. En attendant, Abdoulaye Dembele a déjà récolté
quelques articles. « J’ai reçu des
cuissardes, des chaussettes, des
textiles, des pointes (chaussures
de course) », assure-t-il. Si le projet rencontre l e succès escompté, l’expérience pourrait
bien être reconduite dans un autre pays l’an prochain, « pourquoi pas au Maroc, en Zambie ou
au Brésil ? ». M.Lo
Plus de services
sur www.lejsd.com
Futsal
Le Barça en demi-teinte
Excellence
« Nous sommes une bonne
équipe dans ce championnat,
mais nous avons nos limites
dans la concentration. » C’est
par ces mots qu’Arnaud Chér o n , p r é s i d e n t d u Ba r ç a d e
Saint-Denis (Saint-Denis AB)
dresse le bilan en demi-teinte
de son club. Son équipe première qui évolue en division
Excellence est aujourd’hui
dans le ventre mou du classement et paie ses « erreurs com-
Tennis de table
Sdus qui rit,
Sdus qui pleure
Destins opposés pour les
équipes pro du Sdus le mardi
2 février à La Raquette.
L’équipe masculine a concédé
un second revers consécutif en
tombant face au leader
Roanne, toujours invaincu
(1-4). Une défaite qui compromet les espoirs de montée,
bien que le club reste 3e
au classement, à 2 points de
Villeneuve. « On s’attendait
à un match compliqué face
au favori pour la montée. On
laisse des points importants
à cause d’un manque d’expérience. Nous devons nous
remobiliser pour retrouver la
victoire, si on finit 3es ou 4es ce
sera une très bonne saison »,
concédait le coach Sébastien
Jover à l’issue du match.
La soirée fut plus belle pour
les filles, victorieuses de Paris
13 (4-2), 2e au classement,
malgré quelques frayeurs
en fin de match. Un succès
rassurant qui permet d’envisager une fin de saison sereine.
« On a fait le plus dur en menant 3-0, mais j’ai bouillonné
quand on a perdu deux
matches très vite après la
pause. Heureusement, Audrey
Mattenet (deux matches
gagnés) était euphorique
et nous a permis de conclure.
C’est une victoire qui fait du
bien ! », a commenté l’entraîneur Stevan Perovic. C.R.
mises lors des matches de haut
de tableau ». Quant aux objectifs affichés en début de saison,
Arnaud Chéron ne semble plus
se faire d’illusion. « La montée
au niveau régional semble compromise, avoue-t-il. Ensuite
nous avons du mal à trouver un
gardien typiquement futsal et
constamment présent. » Le
Saint-Denis AB sort de deux
matches nuls en championnat
mais espère rebondir avec la réception du CSC Villetaneuse le
20 février. M.Lo
Football
Plus de
Dionysiens
à la Coupe 93
Senior DSR
yann MaMbert/archives
Basket-ball
Calendrier
Samedi 13 février, à 20 h 30
au gymnase Maurice-Baquet,
La Dionysienne/Torcy Marnela-Vallée Handball 2.
SPORTS
Tous les résultats sur www.lejsd.com
7
MaxiMe longuet/archives
6
N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016
Alors qu’elle brille en DSR,
l’équipe première du Sdus foot a
été éliminée ce week-end par Le
Bourget en Coupe du 93 sur un
score sévère de 5 buts à 1. Les
hommes de Lacina Karamoko,
toujours premiers au classement en championnat, se
consoleront peut-être d imanche prochain lors de la rencontre avec Poissy AS 2, la lan-
terne rouge de la poule. Quant
au Cosmos, il n’est malheureusement pas venu à bout de l’AF
Bobigny (club de DH) et s’est incliné dimanche dernier sur un
score honorable de 2 buts à 1. Il
sort de la Coupe de Seine-SaintDenis la tête haute. M.Lo
SERVICES
NUMÉROS UTILES : MAIRIEplace Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr ;PLAINE COMMUNE21, av. Jules-Rimet, 01 55 93 55 55,
www.plainecommune.fr ;HÔPITAL01 42 35 61 40 ;SAMU15 ; COMMISSARIAT17 ou 01 49 71 80 00 ; POLICE MUNICIPALE01 49 33 63 06, 28, bd
Jules-Guesde (lundi au vendredi 9 h/12 h et 13 h/17 h) ; POMPIERS 18 ou 01 48 13 85 28 ; CENTRE ANTIPOISON 01 40 05 48 48 ; SIDA INFO SERVICE
(24 h/24 h) : 08 00 84 08 00; DROGUES ALCOOL TABAC INFO SERVICE (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 ; ALCOOLIQUES ANONYMES (24 h/24 h)
09 69 39 40 20 ; MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT01 55 84 05 30 ; ALLO AGGLO !(propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts,
assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) ;OFFICE DE TOURISME1, rue de la République, 01 55 87 08 70 ; TAXISÉglise neuve 01 48 20 00 00
Porte de Paris 01 48 20 02 82 ; DÉPANNAGE SOIR ET WEEK-END EDF 0 810 333 192 GDF 0 810 433 192 EAU ; LA POSTE 3631 ; MÉDECINS DE GARDE SUR
Tél. : 15 ;PHARMACIES DE GARDEdimanche 14février :Promenade, 5 promenade de la Basilique, ST-DENIS, 01 48 27 11 20 ; Kham Khoeup,
14 rue de Paris, PIERREFITTE, 01 48 26 50 02. Infos sur les gardes des médecins et pharmaciens : appelez le commissariat au 01 49 71 80 00.
Menus écoles
Demandes
centres de loisirs d’emploi
MERCREDI 10 FÉVRIER
salade verte, rôti de veau sauce aux oignons,
brocolis, reblochon (AOC), fruit issu
de l’agriculture raisonnée.
JEUDI 11 FÉVRIER
fonds d’artichauts vinaigrette, filet de lieu
sauce crème, purée de patate douce,
saint-paulin, fruit.
VENDREDI 12 FÉVRIER
œuf dur mayonnaise sur salade,
sauté de porc (BBC) sauce forestière,
coquillettes au râpé, petit suisse aromatisé,
pomme cuite au chocolat.
LUNDI 15 FÉVRIER
salade de betteraves, sauté de veau sauce
chasseur, pommes de terre vapeur, tomme
noire, fruit issu de l’agriculture raisonnée.
MARDI 16 FÉVRIER
maïs vinaigrette, omelette au fromage,
poêlée romanesco, Cœur cendré,
ananas au sirop.
MERCREDI 17 FÉVRIER
potage, rôti de dinde, gratin de chou-fleur,
fromage blanc aromatisé, fruit.
JEUDI 18 FÉVRIER
À table pour ma planète : salade de pâtes
langues d’oiseaux, oignons rings,
courgettes sauce curry (BIO), comté (AOC),
cookie tout chocolat (BIO).
La viande de bœuf proposée dans les plats
est d’origine française, animaux nés, élevés
et abattus en France. La direction de la
restauration se réserve le droit de modifier
le menu à tout moment en raison des
fluctuations des marchés et des effectifs.
Homme d’origine britannique, bac +3
en commerce international, donne
cours d’anglais à Saint-Denis.
07 82 55 88 58.
Professeur de mathématiques propose
du soutien de la 4e collège à la licence
de maths et informatique (réduction
50 % de remise d’impôt de sommes
dépensées). 06 66 49 16 52
ou [email protected]
Cherche heures de ménage.
06 03 41 32 69.
Femme sérieuse, avec de l’expérience,
cherche heures de ménage
et garde d’enfants pendant le week-end.
06 34 56 23 70.
Jeune fille cherche heures de ménage,
de repassage, sortie d’école.
06 20 43 61 38.
Jeune femme expérimentée propose
passage dans les maisons de retraite
ou chez particulier pour ménage
à domicile. 06 21 89 63 07.
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animaux et non fumeur dispose de deux
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adultes de 1 € à 50 €. 01 48 29 08 56.
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les envoyer sur papier libre au Journal de Saint-Denis, 59 rue de la
République, 93200 Saint-Denis, ou
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(vente, achat, location). S’adresser
à PSD, 121, rue Gabriel-Péri à
Saint-Denis. Tél. : 01 42 43 12 12.
Les annonces sont publiées sous
l’entière responsabilité de leurs auteurs. Le JSD rappelle à ses lecteurs
l’obligation qui leur est faite de respecter la légalité en matière d’emploi, notamment celle d’employer
ou de travailler en étant déclaré.
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Cultures
N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016
9
La semaine du 10 au 16 février 2016
Agenda
59, boulevard
Jules-Guesde
Tél. : 01 48 13 70 00
Roberto Zucco
Mise en scène par Richard
Brunel, la pièce de
Bernard-Marie Koltès, apparaît ici comme un opéra
funèbre qui se déploie
dans une splendide scénographie en trois dimensions. Un spectacle porté
par de formidables comédiens, dont bien sûr Pio
Marmaï dans le rôle-titre.
Jusqu’au 20 février,
salle Roger-Blin,
du lundi au samedi
à 20 h, dimanche à
15 h 30, relâche le mardi.
Durée : 1 h 40. Tarifs : de 6
à 23 €. Réservations :
www.theatregerardphi
lipe.com ; 01 48 13 70 00.
Quand j’étais
Charles
Charles est animateur de
karaoké, fan d’Aznavour,
amoureux quitté et
désespéré. Le spectacle
est émouvant, drôle, sans
être jamais cruel car
l’auteur et metteur en
scène (Fabrice Melquiot)
et le comédien (excellent
Vincent Garanger)
maintiennent à Charles
sa dignité.
Jusqu’au 14 février,
salle Jean-Marie Serreau,
du lundi au samedi à
20 h 30, dimanche à 16 h,
relâche le mardi. Durée :
1 h 25. Tarifs : de 6 à 23 €.
Réservations : www.thea
tregerardphilipe.com ;
01 48 13 70 00
Et moi alors ?
Dans le cadre de ses
séances pour le jeune
public Et moi alors ?, la
compagnie italienne Teatro Gioco Vita présente Le
Ciel des ours. Un spectacle de théâtre d’ombres
très poétique, avec deux
danseurs, qui évoque
la vie et la disparition.
Mercredi 10 février
à 15 h et samedi 13 à 16 h,
salle Mehmet Ulusoy.
Durée : 50 mn. À partir de
3 ans. Tarifs Et moi
alors ? : adultes 7 €,
enfants -12 ans : 5 €,
carte famille Et moi
alors ? : 6 places, 30 €
(parents et enfants).
Tél. : 01 48 13 70 00.
Théâtre de
la Belle Étoile
14, rue Saint-Just
Tél. : 01 49 98 39 20
Parole
de mutins !
La compagnie Jolie
Môme propose une fois
par mois son fameux
dîner spectacle dont
le succès se renouvelle à
chaque édition. Au menu,
chansons nouvelles et anciennes des comédiens,
musiciens et chanteurs
de la compagnie mêlant
révolte, ironie, humour
ravageur et dénonciations
des injustices.
Vendredi 12 février
à 19 h. Tarif unique : 25 €,
repas compris (vin non
compris). Réservation
indispensable.
Mercredi 17 février
à 14 h 30, dédicace
à 16 h 30. Inscription
obligatoire pour l’atelier.
nécropole. Une œuvre
magnifique, qui fait écho
au monument et à la ville
de Saint-Denis, où il vit
et travaille.
Jusqu’au 10 juin, de
10 h à 17 h 15, dimanche
de 12 h à 17 h 15. Tarifs :
8,50 et 6,50 € (gratuit
pour les –18 ans et les
1ers dimanches du mois).
Exposition
Musée d’art
et d’histoire
Théâtre
22 bis, rue Gabriel-Péri
Tél. : 01 42 43 05 10
Folies d’encre
Exposition
de bois gravés
Toujours en lien avec
les commémorations
de la Grande Guerre,
le musée propose une
exposition de 16 images
sur bois gravés réalisées
par André Deslignères
lorsqu’il était au front.
Jusqu’au 30 juin.
Éluard/Picasso
La compagnie du Carrosse d’or présente Ulysse ou la fidélité
contrariée, de Pablo Cueco. Le héros grec est ici raconté par
les sept femmes de sa vie : Pénélope, Athéna, Circée, Anticléa,
Calypso, Nausicaa, Euryclée. Ces sept femmes donnent leurs
témoignages de ce qu’elles connaissent d’Ulysse, s’écartant
parfois de l’histoire officielle mais jamais contredites par
Homère et son Odyssée. Le spectacle est présenté dans sa
version musicale pour deux voix (Francesca Congiu et Xavier
Legasa) et deux percussions (Mirtha Pozzi et Pablo Cueco). B.L.
Samedi 13 février à 19 h 30. 14, place du Caquet.
Tél. : 01 48 09 25 12. Entrée libre mais réservation
indispensable par mail : [email protected]
Basilique
Saint-Denis
Le musée présente
des œuvres illustrant
la relation entre les deux
artistes et leurs liens
avec les cercles
artistiques et littéraires
d’avant-garde.
Jusqu’au 30 juin.
Les lundis, mercredis,
vendredis de 10 h
à 17 h 30, le jeudi jusqu’à
20 h, les samedis
et dimanches de 14 h
à 18 h 30. Tarif : 5 et 3 €.
1, rue de la Légiond’honneur
Tél. : 01 49 21 14 87
Librairie
Folies d’encre
En lien avec les Journées
cinématographiques
dionysiennes à l’Écran sur
le thème de la censure,
Henri Bokilo présente
dix affiches que vous avez
failli ne pas voir…
Jusqu’au 22 février.
Entrée libre.
14, place du Caquet
Tél. : 01 48 09 25 12
Conservatoire
Les Grandes
robes royales
de Lamyne M.
L’artiste styliste Lamyne
M. expose ses grandes
robes créées en lien
avec les gisants de la
Café du marché
1, passage de l’Aqueduc
Exposition
concert expérimental
autour de la musique
contemporaine,
avec les ateliers vocaux
et instrumentaux,
les classes de flûte traversière, guitare, hautbois,
piano, violon
et musique de chambre.
Mercredi 10 février
à 19 h, salle Bizet.
Entrée libre.
7, rue du Plouich
Tél. : 01 71 86 34 60
La Dionyversité propose
une conférence
avec Marie Morelle,
professeure à Paris 1
sur le thème : à quoi sert
la géographie sociale
pour penser les rapports
de pouvoir ?
Lundi 15 février à 18 h,
salle Henri-Krasucki.
Entrée libre.
120, avenue
du Président-Wilson
Tél. : 01 55 93 48 70
1, rue de la République
Tél. : 01 55 870 870
Exposition
Atelier
et signature
Conférence
musicale
Bourse
du travail
Médiathèque
Don Quichotte
Office
de tourisme
4, place de la Légiond’honneur
Tél. : 01 49 33 92 40
Fabien Cailleteau,
professeur au conservatoire, propose une
conférence musicale
ponctuée d’extraits audio
et vidéo sur Haydn.
Samedi 13 février
à 16 h. Entrée libre.
Conférence
Florian Allaire et Florence
Goguel.
Mercredi 10 février
à 17 h 30.
Médiathèque
du centre-ville
L’Office de tourisme
présente une exposition
de photographies sur
le thème du street art
intitulée Graff it is 93 ? –
L’art résiste à Saint-Denis.
Les photos réalisées
sur le territoire de Plaine
Commune sont signées
Willy Vainqueur
et l’association Graff’Art.
Jusqu’au 1er mars.
Entrée libre.
9, rue Génin
Michou Jacquet
TGP
Médiathèque
Gulliver
Projection
En collaboration avec
l’Écran, la médiathèque
propose la projection
de Dady Cool, de Maya
Forbes.
Mardi 16 février à 19 h.
Café culturel
Ateliers
Le Café culturel propose
un atelier radio à la
Maison de quartier Floréal
du 22 au 26 février et un
atelier vidéo à La Fabrik
(15, rue Gisquet) du
29 février au 4 mars. Une
réunion d’infirmation est
prévue samedi 13 février
à 14 h 30 à La Fabrik.
Tél. : 01 42 43 96 11
ou [email protected]
En partenariat avec
le Salon du livre et
de la presse jeunesse,
la médiathèque de
la Plaine accueille
une exposition de Gwen
Le Gac, Pour de vrai,
pour de faux : ma vie
imaginaire.
Jusqu’au 29 février.
Entrée libre.
Flamenco
art et mémoire
Ateliers
dim), 21 h 50 (sauf dim)
+ dim : 11 h, 19 h 15,
20 h 25, 22 h 25.
mar : 13 h 40, 16 h 40,
18 h 45, 20 h 45 ; dim :
19 h, 21 h 20.
Les Premiers,
les derniers
Point break
Zootopie
Exposition
Régis Boitier propose
une exposition d’art brut,
gravures et peintures.
Jusqu’au 14 février.
15, rue Catulienne
Tél. : 01 83 72 20 45
Concert
Le conservatoire
propose Modes de jeu,
Ligne 13
12, place de la Résistance
Tél. : 01 83 72 20 90
Festi’canailles
Le festival destiné aux
enfants de 2 à 7 ans
propose Boucle d’O,
poème musical de et avec
Luna Granada, auteure
de Le Chant de l’arbre,
publié aux éditions
l’Avant-courrier (lire
p. 10) anime un atelier
gravure sur gomme
et pochoirs pour enfants
de 8 à 12 ans, suivi d’une
séance de dédicace.
L’association Flamenco
art et mémoire propose
un atelier de perfectionnement en danses sévillanes
samedi 13 février de 17 h
à 18 h à la Maison de la
jeunesse (12, place de la
Résistance) et un atelier
de percussions flamencas
dimanche 14 février
de 10 h à 13 h à l’espace
jeunesse centre-ville (30,
rue Jean-Jaurès).
Renseignements
et inscriptions à
flamenco.art.memoire@
gmail.com
Mots et Regards
Stages
L’association Mots
et Regards propose deux
stages pour les enfants à
partir de 8 ans. Le premier,
Haïkus, tankas et musique
aura lieu du 22 au 26 février et le second, Mouv’
de mots, du 29 février au
4 mars. Tous deux se
dérouleront salle Choisel
(16, rue de Strasbourg).
Renseignements
et inscriptions au
09 72 43 50 38 ou à mots
[email protected]
Cherche
bénévoles
L’association Mots et
Regards recherche pour
la sixième édition de son
festival Mots à croquer,
qui aura lieu du 11 au
17 mars, des bénévoles
pour accompagner
les artistes ou recevoir
des spectacles à domicile.
Contact : motset
[email protected]
ou au 09 72 43 50 38.
Stains
Concert
L’espace Paul-Éluard
(place Marcel-Pointet)
accueille Jean Guidoni
avec, en première partie,
Pierre Lebelâge.
Jeudi 18 février à 20 h.
Tarifs : 12, 8 et 4 €.
Réservations au
01 49 71 82 18 ou à
[email protected]
Cinéma
8 rue du Mondial-1998. Tarif plein
10,40€ (adulte); Tarifs réduits*: 4€
(–14 ans); 8,60 € (étudiants, lycéens,
collégiens); 8,80€ (+de 60 ans); +2€
pour les séances en 3D et +1€ pour
l’achat des lunettes 3D. Tarif Imagine R
du lundi au jeudi: 6,50€, Imagine R du
vendredi au dimanche: 7,50€. Matin
avant 12h: 7,40€. Carte 39,50€(5
places valable tous les jours partout en
France pendant 3 mois; maximum 3
places par séance). Info: 0892 696696
code #193/ 0,34€/mn.
* Sur présentation d’un justificatif.
La tour 2
contrôle
infernale
VF, 1 h 29
TLJ (sauf dim) : 13 h 20,
15 h 45, 18 h, 20 h 05,
22 h 05 ; dim : 10 h 30,
12 h 25, 14 h 20, 16 h 10,
18 h 35, 20 h 30, 22 h 25.
Deadpool
VF, 1 h 44, int. –12 ans
TLJ : 13 h 30 (sauf dim),
15 h 15 (sauf dim),
17 h 35 (sauf dim),
19 h 55 (sauf dim),
22 h 15 + dim : 12 h 45,
16 h 20, 20 h.
Chair de poule
VF, 1 h 43
mer, sam : 13 h 30 ;
dim : 11 h 15, 12 h 35 ;
en relief (3D) : mer,
sam : 15 h 40, 18 h 05 ;
dim : 14 h 45, 16 h 55.
The Monkey
King 2
VOSTF, 2 h,
en relief (3D)
TLJ (sauf dim) : 13 h 50,
16 h 20, 18 h 50,
21 h 25 ; dim : 11 h,
13 h 30, 18 h 40, 21 h 10.
Chocolat
VF, 1 h 59
TLJ : 14 h, 16 h 30, 19 h,
21 h 30 + dim : 11 h.
Dirty papy
VF, 1 h 41
mer, sam : 20 h, 22 h 10 ;
jeu, ven, lun, mar : 14 h,
16 h 10, 18 h 30,
21 h 40 ; dim : 22 h 10.
Les Tuche 2 - le
rêve américain
VF, 1 h 37
TLJ : 13 h 20, 15 h 25,
17 h 30, 19 h 45 (sauf
VF, 1 h 53
TLJ : 13 h 50 (sauf dim),
16 h 15 (sauf dim),
19 h 40, 22 h 05 + dim :
11 h 15, 13 h 40.
VF, 1 h 40, avant-première, en relief (3D)
dim : 10 h 30, 16 h.
Alvin et les
Chipmunks À fond la caisse
Place du Caquet. Répondeurprogramme: 0149336677. Site:
www.lecranstdenis.org Tarifs: 7€,
6€(réduit), 4, 50€(abonnés),
4€ (–14 ans), 3,50€ (films «f»).
VF, 1 h 32
mer, sam : 13 h 25,
15 h 30, 17 h 45 ; dim :
10 h 30, 12 h 30, 14 h 30,
16 h 30, 18 h 30.
The Boy
VF, 1 h 37, int. – 12 ans
TLJ : 13 h 40, 15 h 50,
17 h 55, 20 h 20 (sauf
dim), 22 h 25 (sauf dim)
+ dim : 20 h, 21 h 50.
Creed l’héritage de
Rocky Balboa
VF, 2 h 13
mer, sam : 18 h 45,
21 h 30 ; jeu, ven, lun,
L’Écran
L’Étreinte du serpent
Le film de la semaine
Le Garçon
et la bête
Karamakate, un chaman amazonien, dernier survivant de son
peuple, vit dans les profondeurs de la jungle. Des décennies de
solitude ont fait de lui un chullachaqui, un humain dépourvu de
souvenirs et d’émotions. Sa vie est bouleversée par l’arrivée
d’Evans, un ethnobotaniste américain à la recherche de la Yakruna, une plante sacrée très puissante. Ils entreprennent ensemble un voyage jusqu’au cœur de la forêt amazonienne…
L’Étreinte du serpent, de Ciro Guerra, mêle deux trajets : celui
d’un ethnologue allemand vers 1910 et celui qu’entreprend,
quelques décennies plus tard, un Américain, sur les traces du
premier. Voyage vers un monde irrémédiablement disparu, filmé
dans un magnifique noir et blanc, L’Étreinte du serpent est aussi
un grand film d’aventures. C.H.
de Mamoru Hosoda, Japon, 2015, 1 h 58, VF, à
partir de 8 ans, animation
mer : 14 h ; sam : 16 h 30 ;
dim : 14 h 30.
Peur de rien
D.R.
Gaumont
de Danielle Arbid, France,
2015, 2 h
mer : 14 h 15, 16 h 15,
20 h 30 ; ven : 12 h,
14 h 15, 18 h 30 ; sam :
14 h, 20 h 45 ; dim :
16 h 45 ; lun : 14 h,
18 h 30 ; mar : 18 h 15,
20 h 30.
de Bouli Lanners,
France/Belgique, 2015,
1 h 38
mer : 18 h 30 ; ven :
12 h 15, 16 h 30, 20 h 45 ;
sam : 14 h 15, 18 h 45 ;
dim : 19 h ; lun : 16 h 30,
20 h 45 ; mar : 20 h 45.
Scandale
à Paris
de Douglas Sirk, ÉtatsUnis, 1946, NB, VOSTF
ven : 20 h 30 ; lun :
18 h 15 ; mar : 18 h 30.
L’Étreinte
du serpent
de Ciro Guerra, Colombie/
Vénézuela/Argentine,
2015, NB, 2 h 05, VOSTF
mer : 16 h 30 ; ven :
14 h 30 ; sam : 16 h 15 ;
dim : 18 h 30 ; lun :
20 h 30.
Mistress
America
de Noah Baumbach,
États-Unis, 2015, 1 h 24,
VOSTF
mer : 18 h 45 ; ven :
18 h 45 ; sam : 20 h 30 ;
dim : 16 h 30 ; lun :
14 h 15.
Pauline
s’arrache
d’Émilie Brisavoine,
France, 2015, 1 h 28
mer : 20 h 45 ; ven :
16 h 45 ; sam : 18 h 30 ;
dim : 14 h 45 ; lun :
16 h 15.
N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016
N°1071 DU 10 AU 16 FÉVRIER 2016
CULTURES
Plus d’images sur www.lejsd.com
Le titre de son spectacle, 5es
Au hasard des berges mercredi
Hurlants, fait penser aux grosses
mers du sud et leurs formidables
tempêtes légendaires des 40es rugissants ou des 50es… hurlants.
« Oui. Dans le cirque, il y a aussi
une notion de quelque chose d’insurmontable qui, quand on y parvient par le courage et la détermination, donne un sentiment de liberté extrême », confirme Raphaëlle Boitel, conceptrice et
metteure en scène de cette création qui sera sous le grand chapiteau de l’académie Fratellini du
11 au 14 février. Quoi de plus naturel quand on sait que les cinq
artistes qu’elle a choisis sont tous
issus de l’académie ? Tout part de
2014, lorsque Valérie Fratellini
demande à Raphaëlle Boitel de
17 février à 14 h et samedi 20 à 15 h
au théâtre de la Belle Étoile (14, rue
Saint-Just). Tarifs : 5 € (adultes)
et 3 € (enfants). Réservations
au 06 63 77 53 40 ou sur
[email protected]
Luna Granada, Julie Dumetz et le premier livre qu’elles ont édité en commun.
Elles sont deux, Dionysiennes pleines d’enthousiasme,
et se sont lancées dans une bien
étrange aventure : créer et faire
vivre une maison d’édition à
Saint-Denis, l’Avant-courrier.
Pourquoi ce nom ? « L’avantcourrier est celui qui, au cirque, est
chargé de préparer et d’annoncer
le spectacle avant son arrivée dans
une ville ou un village », explique
Julie Dumetz, l’une de deux éditrices. « Ce qui me plaît, c’est l’idée
de précéder, d’apporter une nouvelle présence sur un territoire »,
ajoute-t-elle. Un premier volume
était paru, à l’automne 2014, Petite histoire intime du jazz, d’Olivier Boisson. Et c’est à la Foire des
savoir-faire de cette année-là que
Julie Dumetz a rencontré l’auteure illustratrice Luna Granada,
l’autre roue du tandem.
Après avoir été ingénieure
paysagiste, Julie Dumetz est aujourd’hui éducatrice spécialisée
à l’IME de Saint-Denis, en section
horticulture. Quant à Luna Granada, elle a d’abord travaillé dans
la production cinématographique, puis a arrêté pour poursuivre ses projets d’écriture (elle a
remporté le concours de nouvelle de Mots et Regards en 2011
pour Midi ennemi) et de gravure,
avec, déjà, l’envie de monter une
maison d’édition. Il était donc
évident qu’elles se rejoignent.
suivant. « C’est notre première
pierre, et nous souhaitons en
priorité publier des livres en lien
avec Saint-Denis, avec des collaborations d’auteurs, d’illustrateurs, ou sur des thématiques
sensibles sur ce territoire », indique Julie Dumetz, qui annonce aussitôt la volonté de
l’Avant-courrier de suivre trois
axes de publications. « Une collection s’appellera la Tête ailleurs et accueillera des autoportraits de gens d’ici venus d’ailleurs. » C’est Luna Granada, qui
fut longtemps écrivain public à
Mots et Regards, qui s’y attellera. « Je rencontre les gens, qui se
racontent, puis je restitue un
texte au plus près de leurs paroles, à la première personne du
singulier, et en y ajoutant des illustrations », dit-elle. Le premier volume, Tête nue, dans lequel s’exprime un Haïtien, est
prévu au printemps.
Des portraits de villes,
de quartiers
Premier résultat de cette
union, un fort joli livre, écrit et
illustré par Luna Granada, Le
Chant de l’arbre. L’histoire d’un
arbre désolé de perdre, l’hiver
venu, ses feuilles et ses couleurs… jusqu’au printemps
Luna Granada
L’Avant-courrier.
Deux Dionysiennes
ont choisi de créer et
faire vivre une maison
d’édition dans
leur ville. Avec une
collection de portraits
de gens d’ici venus
d’ailleurs ou des livres
jeunesse en résonance
avec le territoire.
Premier résultat
de l’union des deux
éditrices, « Le Chant de
l’arbre », écrit et illustré par Luna Granada.
L’histoire d’un arbre
désolé de perdre, l’hiver venu, ses feuilles
et ses couleurs…
Le deuxième axe de l’Avantcourrier s’intitule Carnets sensibles. «Il s’agit de portraits de villes,
de quartiers, avec là aussi des éléments graphiques, une constante
dans notre travail. Le premier carnet paraîtra à la rentrée 2016 et
sera consacré au quartier Barbès », annonce Julie Dumetz. Enfin, troisième collection mais pas
la moindre, le livre jeunesse, dont
Le Chant de l’arbre est un beau
début. Un deuxième volume est
en préparation, toujours signé
Luna Granada, prévu lui aussi
pour septembre. « Si chaque projet est unique, nous voudrions,
avec ces livres, créer un univers »,
ajoute Julie Dumetz en insistant
sur le prix accessible de chaque
volume et en précisant : « Nos livres sont imprimés en France sur
du papier issu de forêts gérées durablement. Et c’est un vrai choix !»
Pour se faire mieux connaître, l’Avant-Courrier propose
des ateliers autour de ces collections, comme celui qui aura
lieu à l’Office de tourisme merc re d i 1 7 f é v r i e r, a n i m é p a r
Luna Granada qui dédicacera
aussi son livre. « Ce qu’on veut,
c’est travailler avec les gens de
Saint-Denis ! », lancent-elles
de concert. �
Benoît Lagarrigue
Le Chant de l’arbre, de Luna
Granada, 44 pages, 15 €.
El Watan à l’Écran
Mercredi 3 février, à l’issue de Contre-pouvoirs, passionnant
film de Malek Bensmaïl consacré à la rédaction du quotidien
algérien (francophone) El Watan, le réalisateur était présent à
l’Écran avec Mustapha Benfodi, journaliste et dramaturge, pour
évoquer les défis de la presse et de la société algériennes. S.B.
Carmen Leroy
Censures
Carmen Leroy
Création
L’édition à la maison
Coup de jeune
Censures
Les Journées cinématographiques dionysiennes, avec
cette édition consacrée à la
censure, ont attiré plus de
4 000 spectateurs en une semaine. C’est certes un peu
moins que l’an dernier, qui
avait établi un record d’affluence, mais voilà un bilan
qui satisfait le directeur de
l’Écran Boris Spire. « D’autant
que nous avons accueilli un
public plus jeune et étudiant,
notamment venu de Paris 8 »,
se réjouit-il. Plusieurs mo-
ments forts sont à retenir : le
focus sur le cinéma iranien qui
a fait salle plus que comble ;
l’hommage à Vautier qui a permis à une nouvelle génération
de découvrir ce cinéaste disparu il y a un an ; enfin, la Nuit
du porno interdit a elle aussi
attiré un nombreux public,
« jeune, féminin et en couple ! »,
souligne Boris Spire. À noter
que les deux tables rondes organisées sur la censure en Iran
et sur la censure en France seront mises en ligne sur le site
de l’Écran à partir de la semaine prochaine. B.L.
Cirque
Union
circassienne
Académie Fratellini.
Raphaëlle Boitel a
conçu et mis en scène
« 5es Hurlants », une
création qui réunit
cinq artistes de pays et
de cultures différents.
yann mambert
Il s’en passe de drôles au
bord du canal de l’Ourcq ! Une
femme qui promenait ses
chiens a vu un petit garçon
poussé dans le canal par sa
sœur pour voir s’il n’y avait pas
de crocodiles… Il ne s’agit pas
d’un fait divers sordide mais du
sujet d’un spectacle, Au hasard
des berges, créé par la compagnie Sonnets, basée à SaintDenis, au théâtre de la Belle
Étoile du 17 au 20 février avec
plusieurs représentations scolaires et deux pour tout public
annoncées. « C’est une nouvelle
très poétique écrite par Rosine
Trow Gueugniaud », indique la
comédienne Yvette Caldas, qui
joue la récitante de l’histoire.
Adaptée et mise en scène par
Fred Fresson, celle-ci est devenue un conte, mêlé de théâtre
d’ombres et de marionnettes
et de musique en trois parties.
« La passante raconte ce qu’elle
a vu, la chute du petit garçon ;
puis la même scène est revue à
la manière d’un conte onirique, avec ombres et les marionnettes ; enfin, les chiens de
la dame, eux aussi témoins de
la scène, donnent un autre
point de vue… Ce sont en fait
trois regards différents sur une
même histoire, dans un récit
qui raconte l’Afrique et la banlieue », témoigne Yvette Caldas. Griot et musicien participent à la dimension poétique
recherchée. B.L.
11
créer une petite forme avec trois
apprentis pour le festival Les Impromptus. Ce fut Consolation ou
interdiction de passer par-dessus
bord. «Et ce fut un coup de cœur !»,
s’écrie Raphaëlle Boitel. Deux autres ont rejoint les trois pour cette
nouvelle aventure qui est devenue un véritable spectacle,
monté en moins d’un an, ce qui
est rare dans le cirque, mais ce
qui, à ses yeux, a permis de
conserver une belle spontanéité.
Sept fois à terre,
huit fois debout
« Je voulais parler de la ténacité, de la volonté, avec ces cinq artistes venus de pays et de cultures
différents. Ils se retrouvent là pour
un projet commun et quoi de
mieux que le cirque pour illustrer
cette double notion de rencontre et
de persévérance ? Je m’inspire
d’un proverbe japonais qui dit :
sept fois à terre, huit fois debout. »
Ses cinq interprètes (Aloïse Sauvage, acrobate au sol ; Julieta Salz,
cerceaux aériens ; Salvatore Cappello, sangles ; Alejandro Esco-
bedo, jonglage ; Loïc Leviel, fil de
fer) évoluent dans un univers
tout en clair-obscur, voire en noir
et blanc. « C’est ma patte », souritelle, en soulignant l’importance
du travail scénographique de
Tristan Baudoin.
La musique a aussi pour elle
une importance particulière,
aussi bien celle d’Arthur Bison,
qui a composé spécialement
pour ce spectacle, que la musique classique, très présente.
« En fait, c’est très chorégraphique », souligne-t-elle. Ces 5es
Hurlants s’annoncent à la fois
comme un spectacle fort et une
manière d’envol pour ces cinq
jeunes artistes qui évolueront
ici sur les lieux mêmes de leur
apprentissage. Comme une affirmation que, une fois les tempêtes surmontées, on peut naviguer loin. B.L.
5es Hurlants jeudi 11 et vendredi
12 février à 19 h 30, dimanche 14
à 16 h à l’académie Fratellini
(1/9, rue des Cheminots, Grand
chapiteau). Tarifs : de 4 à 10 €.
Tél. : 01 72 59 40 30.
www.academie-fratellini.com
JérôMe ViLa
Théâtre
de la Belle Étoile
d.r.
Un conte,
trois
versions
CULTURES
5es Hurlants, spectacle conçu et mis en scène par Raphaëlle Boitel.
Exposition-performance
Jean-Michel Castagné,
artiste à l’œuvre
Galerie HCE. Ce
Dionysien de longue
date propose
d’assister à la naissance de ses toiles
tous les après-midi
jusqu’au 13 février
avant qu’il n’expose
à partir du 21.
Ses toiles sont posées à terre,
encore vierges ou presque. Il les
surplombe, se penche sur l’une
d’elles, saisit un large pinceau,
trace un premier trait. Puis avec
une éponge, il l’étale. Jean-Michel Castagné prépare, in situ, sa
prochaine exposition, à la galerie
HCE. Une exposition qui naît
donc d’une performance
puisque tout un chacun peut assister à la naissance de l’œuvre.
« Ce que je veux, c’est montrer du
frais. Tout ce que l’on verra aura
été créé entre le 20 janvier et le
18 février », lance-t-il. Il a choisi
un thème, T où ?, en référence au
monde virtuel qui nous entoure.
« Je veux transposer cela en peinture en mariant les toiles et la vision que l’on a d’elles. J’utilise
Benoît Lagarrigue
10
À la galerie HCE, Jean-Michel Castagné prépare, in situ, sa prochaine exposition.
pour cela un QRcode permettant
d’aller vers un texte, ou un détail,
se référant à chacune. C’est-à-dire
que mes toiles sont présentes physiquement dans ce lieu, bien sûr,
mais on pourra aussi voir leur expos ailleurs, différemment… »
Jean-Michel Castagné aime
surprendre, et ça se voit. Il faut
dire que l’homme, dionysien de
longue date, a, comme on dit, un
vécu. Après des études d’architecture à Strasbourg, il se tourne
vers la scénographie et travaille
aussi bien à l’opéra de Paris que
dans les ateliers de feu la SFP ou
encore avec Richard Peduzzi et
Patrice Chéreau au théâtre des
Amandiers à Nanterre. Mais
peindre reste sa passion pre-
mière. « Ce que j’aime avant tout
c’est la matière. Pour moi, la peinture c’est de la matière et de la couleur. Et travailler la matière donne
du volume », dit-il, en indiquant
laisser une part belle au hasard.
«Voilà pourquoi je travaille à plat.
Les volumes naissent de la peinture qui chemine sur la toile. C’est
cette part de hasard qui nourrit
mon imagination. »
Jean-Michel Castagné revendique son goût du jeu, du
trompe-l’œil, de l’humour
aussi… Il tourne autour de ses
toiles, dont la plus grande s’accrochera, une fois terminée, sur
le haut mur de la galerie, qui semble l’attendre. « Son érection sera
un grand moment », lance-t-il
avec un petit sourire en coin. D’ici
là, il invite tous ceux qui le souhaitent à suivre l’évolution de son
travail tous les jours jusqu’au
13 février de 14 h à 17 h 30 à la galerie HCE. L’exposition proprement dite, elle, aura lieu du 21 février au 5 mars avec un vernissage jeudi 18 février à 19 h B.L.
T où ? à la galerie HCE (7, rue
Gibault). Exposition sur
rendez-vous au 06 81 94 63 06
ou au 06 20 78 91 54. Entrée libre.

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