Recensement des zones humides et des plans d`eau sur les Unités
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Recensement des zones humides et des plans d`eau sur les Unités
Recensement des zones humides et des plans d’eau sur les Unités Hydrographiques Saulx & Ornain et Marne Blaise dans le département de la Meuse Contexte d’étude Le 24 avril 2014 a débuté une étude d’inventaire des zones humides et des plans d’eau sur les 115 communes des unités hydrographiques Saulx & Ornain et Marne Blaise dans le département de la Meuse. Les communes concernées sont listées ci-dessous. ABAINVILLE DEMANGE-AUX-EAUX MARSON-SUR-BARBOURE RUMONT ANCERVILLE ÉRIZE-LA-BRÛLÉE MAULAN ANDERNAY ÉRIZE-LA-PETITE MÉLIGNY-LE-GRAND AULNOIS-EN-PERTHOIS BADONVILLIERSGÉRAUVILLIERS BAR-LE-DUC ÉRIZE-SAINT-DIZIER MÉLIGNY-LE-PETIT RUPT-AUX-NONAINS SAINT-AMAND-SURORNAIN SAINT-AUBIN-SUR-AIRE ERNEVILLE-AUX-BOIS MENAUCOURT SAINT-JOIRE FAINS-VÉEL MÉNIL-SUR-SAULX SALMAGNE BAUDIGNÉCOURT FOUCHÈRES-AUX-BOIS MOGNÉVILLE SAUDRUPT BAUDONVILLIERS GÉRY MONTIERS-SUR-SAULX BAZINCOURT-SUR-SAULX GIVRAUVAL MONTPLONNE BEUREY-SUR-SAULX GONDRECOURT-LECHÂTEAU GUERPONT NAIVES-ROSIÈRES SAULVAUX SAVONNIÈRES-DEVANTBAR SAVONNIÈRES-ENPERTHOIS SEIGNEULLES BIENCOURT-SUR-ORGE HAIRONVILLE NAIX-AUX-FORGES SILMONT BONNET HÉVILLIERS NANÇOIS-LE-GRAND SOMMEILLES BOVÉE-SUR-BARBOURE HORVILLE-EN-ORNOIS NANÇOIS-SUR-ORNAIN SOMMELONNE BOVIOLLES HOUDELAINCOURT NANT-LE-GRAND STAINVILLE BRABANT-LE-ROI JUVIGNY-EN-PERTHOIS NANT-LE-PETIT TANNOIS BRAUVILLIERS LAHEYCOURT NANTOIS TRÉMONT-SUR-SAULX BRILLON-EN-BARROIS LAIMONT NETTANCOURT TRÉVERAY BEHONNE MORLEY BURE LAVINCOURT NEUVILLE-SUR-ORNAIN TRONVILLE-EN-BARROIS CHANTERAINE LE BOUCHON-SUR-SAULX NOYERS-AUZÉCOURT VAL-D ORNAIN CHARDOGNE LES HAUTS-DE-CHÉE RAIVAL VASSINCOURT CHASSEY-BEAUPRÉ LIGNY-EN-BARROIS RANCOURT-SUR-ORNAIN VAVINCOURT COMBLES-EN-BARROIS LISLE-EN-BARROIS VELAINES CONTRISSON LISLE-EN-RIGAULT COUSANCES-LES-FORGES LOISEY-CULEY REFFROY REMBERCOURTSOMMAISNE REMENNECOURT COUVERTPUIS LONGEAUX RESSON COUVONGES LONGEVILLE-EN-BARROIS REVIGNY-SUR-ORNAIN DAINVILLE-BERTHELÉVILLE LOUPPY-LE-CHÂTEAU RIBEAUCOURT DAMMARIE-SUR-SAULX MANDRES-EN-BARROIS ROBERT-ESPAGNE VILLERS-AUX-VENTS VILLERS-LE-SEC VILLE-SUR-SAULX VILLOTTE-DEVANTLOUPPY WILLERONCOURT Réglementation Cette étude s’inscrit dans le cadre des orientations du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Seine-Normandie. Ce document correspond au plan de planification local de la Directive Cadre européenne sur l’Eau du 23 octobre 2000. Ce document établit différentes orientations à suivre en matière de gestion de la ressource en eau et des milieux associés. Ainsi, l’orientation 19 demande de mettre fin à la disparition et à la dégradation des zones humides dans le but de préserver leurs fonctionnalités. L’objectif de l’étude qui débute ici est de mieux connaitre les milieux humides présents sur le territoire et de les intégrer le plus tôt possible dans les politiques d’aménagement du territoire. Les restrictions réglementaires qui s’appliqueront à la suite de cet inventaire restent identiques à celles qui existent déjà sur le territoire : la loi sur l’eau exige que tout aménagement en milieu naturel fasse état de la présence ou de l’absence de milieux humides. En cas de présence d’une zone humide, des demandes de déclaration ou d’autorisation sont nécessaires pour réaliser cet aménagement. Le recensement des zones humides permettra d’identifier sur le territoire les zones humides effectives (dont la fonctionnalité hydraulique, biologique ou épuratrice est avérée), les zones humides dégradées (dont l’activité humaine a considérablement modifié voire dégradé les fonctionnalités) et les zones humides disparues (dont l’activité humaine a totalement supprimé les fonctionnalités). Fonctionnalité des zones humides en été (soutien d’étiage) et en hiver (expansion des crues, recharge des nappes) L’orientation 19 est à l’origine de plusieurs dispositions qui permettent de préciser le devenir de ces milieux. - Disposition 78 - Modalité d’examen des projets soumis à autorisation ou déclaration en zones humides o Opposition aux déclarations et refus d’autorisation de projets situés sur des zones d’intérêt environnemental particulier (ZHIEP) et des zones stratégiques pour la gestion de l’eau (ZSGE). aucune ZHIEP ou ZSGE ne sera définie dans le cadre de cette étude, cette disposition ne s’appliquera donc pas aux zones humides identifiées sur le territoire. o Dans le cadre de zones humides « ordinaires » concernées par des projets soumis à autorisation ou déclaration, il peut être demandé au pétitionnaire : de délimiter précisément la zone humide dégradée, d’estimer la perte générée et de mettre en place des mesures compensatoires dont le gain sera au moins équivalent sur les aspects fonctionnels et en priorité sur le bassin versant impacté un projet en zone humide « ordinaire » peut être réalisé mais il sera demandé au pétitionnaire de compenser les pertes occasionnées. A savoir que cette réglementation existe déjà, que l’étude d’inventaire soit réalisée ou non. Rappel de la réglementation loi sur l’eau : L’assèchement, la mise en eau, l’imperméabilisation ou le remblais de zones humides au-delà de 1000 m² est soumis à la réglementation. Les installations, ouvrages, et remblais de zones humides de plus de 400 m² situés dans le lit majeur d’un cours d’eau sont soumis à la réglementation. Les drainages impactant plus de 20 ha de terrain non humide sont soumis à la réglementation – Dans le cas des zones humides, la rubrique 3.3.1.0 s’applique : Les drainages impactant plus de 1000 m² de terrain humide sont soumis à la réglementation. En dessous de ces seuils, les pétitionnaires ne sont pas soumis à la réglementation et peuvent donc réaliser les aménagements qu’ils souhaitent. - Disposition 86 - Etablir un plan de reconquête des zones humides : Dans les territoires où des zones humides ont été dégradées du fait de l’activité humaine au cours des dernières décennies, les plans prévus à la disposition 78 comportent un volet de reconquête d’une partie des surfaces et des fonctionnalités perdues. Il s’agit de mettre en place des mesures de renaturation, de préservation et de gestion des zones humides continentales et littorales. Les zones humides identifiées comme fonctionnelles par des études ont vocation à être intégrées dans les priorités d’actions menées par les opérateurs compétents. En cas de suppression d’une zone humide dans le cadre d’un projet, la compensation sera proposée en premier lieu dans les zones identifiées comme dégradées sur le territoire. Aucun règlement ne concerne les zones humides disparues. Cette donnée permettra donc de réaliser un bilan de la superficie humide disparue sur le territoire, sans contrainte réglementaire. Il s’agit d’un porté à connaissance. L’objectif de cette étude est donc de pouvoir donner à chacun l’information de la présence d’une zone humide et de pouvoir anticiper au maximum la mise en place de dossiers de déclaration ou d’autorisation. Il est important de rappeler que tout aménagement en zone humide est généralement autorisé, sous réserve de la mise en œuvre de mesures compensatoires. Ceci est valable sur toute parcelle du territoire national, qu’elle ait fait l’objet d’un recensement à grande échelle ou non. Actions et échéances Le recensement des zones humides et des plans d’eau s’articule autour de quatre phases : - Phase 1 – Collecte des données : Les structures ressources sont contactées dans le but de collecter l’ensemble des données nécessaires à l’étude. L’objectif de cette phase est également de recueillir les connaissances locales par le biais de courriers transférés aux maires des communes concernées puis par la réalisation de réunions d’informations. A ce titre, le bureau d’études Asconit Consultants, en charge de l’étude, propose aux maires des communes de venir aux réunions d’information accompagnés d’un représentant de la profession agricole. Toute personne intéressée est donc invitée à se rapprocher du maire de sa commune dans le but de faire remonter des remarques ou de er participer à ses réunions. Ses réunions se tiendront les 1 et 2 juillet 2014 à la Préfecture de la Meuse. Cette phase est en cours et sera finalisée mi-mai 2014. - Phase 2 – Prélocalisation des zones humides potentielles : A partir des données existantes, le bureau d’études déterminera les secteurs dont la probabilité de présence de zones humides est la plus forte. Cette phase sera réalisée de mi-mai à mi-juillet 2014. - Phase 3 – Relevés de terrain : Les chargés d’études du bureau d’étude Asconit Consultants prospecteront l’ensemble des zones humides prélocalisées dans le but d’identifier les zones humides effectives, les zones humides dégradées et les plans d’eau. Chaque élément sera cartographié et caractérisé afin de préciser les fonctionnalités. L’identification sur le terrain se basera en premier lieu sur la végétation présente. Si un doute persiste, des sondages pédologiques pourront être réalisés au moyen d’une tarière manuelle. A ce titre, un arrêté préfectoral d’autorisation d’accéder aux propriétés privées sera établi sur toute la période de prospection (soit de juillet à septembre 2014). - Phase 4 – Identification des zones humides dégradées et disparues : Les zones humides dégradées seront identifiées directement sur le terrain (remblais, dépôt de gravats, de déchets, drainage…). Les zones humides disparues seront étudiées en comparant des cartes anciennes (cartes de l’Etat-Major) avec les données relevées lors de la phase de terrain. La finalisation de l’étude est programmée pour février/mars 2015. Cette étude, déjà réalisée sur d’autres unités hydrographiques du département de la Meuse, permettra de compléter la cartographie des milieux humides du département et contribuera à l’amélioration des connaissances sur le territoire. Maitre d’œuvre : ASCONIT Consultants – 12 rue Pierre et Marie Curie 54320 MAXEVILLE – Référent : Mélanie SCHOCKERT Maitre d’ouvrage : Agence de l’Eau Seine-Normandie – Direction « Vallée de la Marne » 30 chaussée du Port CS50423 51000 CHALONS-EN-CHAMPAGNE – Référent : Béatrice Colin Assistant à maitrise d’ouvrage : Direction Départementale des Territoires de la Meuse – Service Environnement Unité Eau et Risques – Parc Bradfer 14, rue Antoine Durenne CS 10501 55012 BAR LE DUC Cedex – Référent : Franck Rollin