Scarabée de cœur ailé - Musée des Confluences

Transcription

Scarabée de cœur ailé - Musée des Confluences
fiche
lé
i
a
r
t
u
e
œ
j
c
ob Scarabée de
Sciences
vie
Sciences
terre
Sciences
humaines
Sciences ues
et techniq
Date : Basse Époque (de c. 664 av. J.-C.
à c. 323 av. J.-C.).
Nature : ornements.
Matériaux : terre cuite émaillée.
Lieu de création : Haute Égypte.
Dimensions : H. 3,7 cm, l. min. 14,5 cm, p. 1,6 cm,
Pds 0,038 kg.
Numéro d’inventaire : 90000915.
Description de l’œuvre
Ce que l’œuvre nous apprend
Au premier millénaire av. J.-C., des
parures exclusivement destinées au mort
viennent recouvrir le dernier linceul,
protégeant la momie par ses symboles
évocateurs des grands dieux de l’Audelà.
Le scarabée dit « de cœur » est une
amulette indispensable pour le défunt.
Symbole de vie éternelle, il évoque
le cœur par sa forme et prend place
côté cœur auprès de la momie. Pour
les Égyptiens, cet organe, siège de la
conscience et des sentiments, est le
seul à être remis dans le corps après
l’embaumement. Le scarabée de cœur
ailé reproduit le motif de l’insecte à
l’instant de son envol pour signifier
le miraculeux passage du défunt à
l’éternité. L’objet est généralement
cousu sur le linceul.
Ce n’est qu’à partir du XIXe siècle que la
majorité des collections égyptiennes se
constitue et vient enrichir les collections
du musée, alors en grande partie issues
du cabinet de curiosité constitué au
XVIIe siècle par Gaspard de Liergues
et Balthasar de Monconys. On doit en
partie cet enrichissement à Louis Lortet
(1836-1909), directeur du Muséum à
partir de 1869 et ce jusqu’à sa mort.
Membre de l’Académie des Sciences,
Belles-Lettres et Arts de Lyon et de
diverses sociétés savantes, Louis Lortet
est un homme de sciences. Médecin,
botaniste, zoologue, anthropologue,
archéologue, il fouille l’ancienne cité de
Thèbes et c’est au cours de ces fouilles
qu’il découvre cette parure.
Capitale de l'Égypte au Moyen Empire
(2100-1760) et au Nouvel Empire (15261077), Thèbes est la ville du dieu Amon.
La cité est bâtie de part et d’autre des
rives du Nil. Les rois de la XIXe dynastie
(1292-1077) quittent Thèbes, entraînant le
déclin de la cité. Les temples de Louqsor,
de Karnak, les Vallée des Rois et des
Reines sont les vestiges grandioses de la
civilisation égyptienne à son apogée.
Références bibliographiques
L'Égypte au Musée des Confluences,
EMMONS Deirdre, EYCKERMANN Erel,
GOYON Jean-Claude et alii, Milan,
Silvana Editoriale, 2010.
Thèbes ou La naissance d'un Empire,
LALOUETTE Claire, Paris, Flammarion, 1995.
L'Égypte ancienne,
ZIEGLER Christiane, BOVOT Jean-Luc, Paris,
RMN, 2011.
Ressources numériques :
http://education.francetv.fr/egypte/home.htm
http://mini-site.louvre.fr/portesduciel/
http://mini-site.louvre.fr/artistesdepharaon/home.htm
Conception rédaction :
Sylvie Boucherat, Musée des Confluences
Judith Teil, Laura Foulquier, Éducation Nationale

Documents pareils