METTRE LE TITRE SUR 1 OU 2 LIGNES - DSDEN Loire
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Intervention 21 décembre 2015 Loi du 11 Février 2005 Structuration du secteur des personnes handicapées Rôle et fonctionnement de la MDPH 44 Petit historique :1975-2005, trente années d’évolutions Depuis 1975 une législation inchangée dans le domaine du handicap En parallèle une société qui évolue En 2005 la loi accompagne ces évolutions et contribue à un changement de regard et de posture plus important vis-à-vis des Personnes Handicapées La loi de 2005 est ainsi le fruit et le moteur d’un changement du regard que porte la société française sur une partie d’elle-même. Petit historique :1975-2005, trente années d’évolutions La société évolue à la faveur - de mesures et campagnes de prévention , le handicap ce ne sont pas forcément les autres, mais que chacun peut être sentiment que le concerné directement ou par ses proches, à un moment de sa vie, s’est développé. réflexions , de plans (Handiscol..), - d’ évolutions techniques le principe d’inclusion s’est ainsi affirmé, correspondant à - de la volonté des personnes handicapées Petit historique : 1975-2005, trente années d’évolutions • Le droit évolue : approche discriminante à une approche de citoyenneté pleine et entière, a été confortée de plus en plus largement, répondant en cela à la volonté des personnes handicapées. • Sont ainsi affirmés 2 principes essentiels: • l’accessibilité généralisée • le droit à compensation par la solidarité nationale La • nécessité de passer d’une Petit historique :1975-2005, trente années d’évolutions Le droit évolue Déjà la loi de modernisation sociale du 17/01/02 était venue poser le principe d’un droit à compensation, puis la loi du 04/03/02 relative aux droits des malades affirmait que toute PH a droit à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale, et la loi du 02/01/02 relative aux droits des usagers affirmait : Respect de la dignité, intégrité, vie privée, intimité, sécurité Libre choix entre les prestations : domicile / établissement Prise en charge ou accompagnement individualisé et de qualité, en respectant un consentement éclairé Confidentialité des données concernant l’usager Accès à l’information Information sur droits fondamentaux et voies de recours Participation directe au projet d’accueil et d’accompagnement La loi du 11/02/2005 Elle veut répondre à d’importants enjeux de société, notamment sur la place des personnes handicapées, au sein de la société française. 3 axes majeurs sont au cœur de cette vision, traduits dans les 101 articles de la loi : • garantir aux PH le libre choix de leur projet de vie grâce à une compensation des conséquences de leur handicap et à un revenu d’existence favorisant une vie autonome et digne • permettre leur participation à la vie sociale par l’organisation de la • cité autour d’un principe d’accessibilité généralisé situer les PH au cœur des dispositifs qui les concernent, et ce notamment avec la création des MDPH. La loi du 11/02/2005 2 notions définies juridiquement : Le handicap : « constitue un handicap toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles mentales, cognitives ou psychiques d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant » La loi du 11/02/2005 Le droit à compensation : Art. L. 114-1-1 du CASF : « La personne handicapée a droit à la compensation des conséquences de son handicap quels que soient l’origine et la nature de sa déficience, son âge ou son mode de vie. Cette compensation consiste à répondre à ses besoins, qu’il s’agisse de l’accueil de la petite enfance, de la scolarité, de l’enseignement, de l’éducation, de l’insertion professionnelle, des aménagements du domicile ou du cadre de travail […] des aides de toute nature à la personne ou aux institutions pour vivre en milieu ordinaire ou adapté […] » La loi du 11/02/2005 Les nouveaux acteurs Les usagers à travers les associations Présents et représentés à tous les niveaux, national (CNCPH), départemental (CDCPH), dans les instances de la MDPH (COMEX, CDA) La MDPH : un guichet unique La MDPH doit représenter une alternative au « parcours du combattant » évoqué jusque là pour illustrer leur difficulté d’accéder à l’information et à leurs droits. La loi du 11/02/2005 Les nouveaux acteurs La CNSA Cette nouvelle Caisse mise en place pour incarner le changement par rapport au passé • dans les objectifs : - approche transversale sur tous les aspects de la vie - à terme, rapprochement PH-PA - mieux connaître les réalités du handicap • dans les méthodes : - travail partenarial, concertations (associations, CG, Etat, ) La loi du 11/02/2005 Les nouvelles offres Le Projet de vie : Fondée sur un des principes de la loi, la personne handicapée acteur et au cœur de sa propre vie, la définition de projet de vie va déterminer tout le cursus et le déclenchement des différents droits et aides mobilisables. On « abandonne » l’approche où la PH doit se mouler dans des réponses projet de cette personne pour lui proposer les réponses adaptées. existantes pour, à l’inverse, partir du Le Plan Personnalisé de Compensation mais aussi les nouvelles modularités des établissements et services (plate forme de services, parcours individualisé), vont contribuer à sa mise en œuvre. La loi du 11/02/2005 Les difficultés rencontrées Il faut bien remarquer qu’au-delà de la définition de ces droits, il certaines existe nuances d’importance : La capacité à définir et formuler son propre projet de vie et ce seront ainsi souvent leurs représentants, parents, voire parfois les responsables de structures où elles se trouvent qui vont intervenir de façon significative sur ce projet. L’accès aux droits qui reste toujours à améliorer, notamment via l’information, la proximité de l’accueil. Les besoins en terme de services ménagers (courses, préparation des repas, entretien) ne sont pas pris en compte, ni même évalués, ceci n’ayant pas évolué malgré les annonces faites à plusieurs reprises. La loi du 11/02/2005 Les difficultés rencontrées L’accès à la scolarisation accompagnée L’accès aux établissements et services adaptés L’accès aux transports et au cadre bâti, sachant que les échéances initiales de 2015 ont été aménagées depuis. L’accès aux loisirs La loi du 11/02/2005 De nouvelles opportunités La notion de parcours : l’exemple de l’expérimentation des ITEP Démarche lancée le 15 novembre 2013, pour un an et prorogée pour 3 ans 2014-2017. - - Laboratoire d’expérience sur la question des parcours des enfants et adolescents handicapés psychiques Faciliter ce parcours à travers un Plan Personnalisé d’Accompagnement (PPA), déclinant l’articulation d’interventions multimodale Impliquer l’ensemble des intervenants Progresser sur l’évaluation et la connaissance des besoins Favoriser l’adaptation de l’offre et l’évolution de la règlementation La loi du 11/02/2005 Les nouvelles régulations - Conférence nationale du Handicap - CDCPH – rapport annuel d’activité - MDPH – rôle d’évaluation des besoins globaux qui contribue à l’observation des besoins pour la création d’établissements et de services - le rôle des personnes handicapées et de leurs représentants - le rôle de conciliation de la MDPH (personnes qualifiées) sur les décisions de la CDA contestées La MDPH de Loire-Atlantique La MDPH C’est un « lieu unique d’accueil, d’information, d’accompagnement et de conseil des personnes handicapées et de leur famille ainsi que de sensibilisation de tous les citoyens aux handicaps » C’est un Groupement d’Intérêt Public La MDPH assure la mise en œuvre d’un volet majeur de la loi du 11 février 2005, la compensation du handicap Pour tout type de handicap CDAPH Equipe pluridisciplinaire En 2011, 53 demandes pour 1 000 habitants en moyenne (variant de 31 à 79) 18 ORGANISATION DES MDPH Commission Exécutive Assoc. Pers. Hand. 25 % Conseil général 50 % État, SS, Autres 25 % CDAPH Commission des Droits et de l’Autonomie des personnes handicapées Conseil Général DDCS DIRRECTE Education nationale Asso. Pers Hand Asso. Parents d’éléves Org. Syndicales Sécurité sociale ESMS Administre la MDPH Attribue les droits et prestations CDCPH Équipe Pluridisciplinaire Assistance sociale Médecin Service public de l’emploi Ergothérapeute Infirmiers Psychologue Enseignants spécialisés ETC… Evalue et préconise La MDPH 44 Le Personnel : 72 agents • encadrement • médecins • agents d’accueil • coordonnateurs • instructeurs • assistantes sociales • référent insertion professionnelle • évaluatrices/ergothérapeute • secrétaires Organisation fonctionnelle pour le traitement des situations Secteur moins de 20 ans 6 instructeurs 4 coordonnateurs 3 médecins (1.9 etp) 1 assistante sociale Secteur plus de 20 ans 15 instructeurs 5 coordonnatrices 8 médecins (5.15 etp dont 0.26 etp psychiatre) 1 assistante sociale Cellule accueil (dont espace accueil Saint-Nazaire) Cellule courrier 7 évaluatrices PCH 1 référent insertion professionnelle 1 agent administratif polyvalent La MDPH De l’accès aux droits à la décision Orientations : - en milieu scolaire Prestations - en établissement AAH – AEEH – PCH… - professionnelle Cartes Un guichet unique Reconnaissance Travailleur Handicapé Auxiliaire de Vie Scolaire La MDPH La nécessité d’une évaluation pluridisciplinaire La détermination des besoins de la personne en prenant en compte son environnement (on passe d’un système d’aides forfaitaires à un système d’aides individualisées) Une conception large du droit à compensation (qui inclut toutes les réponses individuelles et collectives aux besoins des personnes handicapées) mais qui ne signifie pas que la totalité de la compensation sera financée par des prestations spécifiques au handicap La CDAPH Compétences et Fonctionnement La MDPH Les compétences de la CDAPH Elles sont fixées à l’article L.241-6 du CASF La CDAPH est compétente pour: 1° Se prononcer sur l'orientation de la personne handicapée et les mesures propres à assurer son insertion scolaire ou professionnelle et sociale • • • • Orientation en milieu ordinaire ou protégé Attribution des auxiliaires de vie scolaire Prononcer le maintien en maternelle (décret du 11/12/2014) Décider l’attribution de matériel pédagogique adapté (idem) La MDPH Les compétences de la CDAPH 2° Désigner les établissements ou les services correspondant aux besoins de l'enfant ou de l'adolescent ou concourant à la rééducation, à l'éducation, au reclassement et à l'accueil de l'adulte handicapé et en mesure de l'accueillir • Y compris les établissements scolaires • Les établissements sanitaires ne sont pas concernés 3° a) Apprécier si l'état ou le taux d'incapacité de la personne handicapée justifie l'attribution de la carte d'invalidité et de la carte portant la mention : "Priorité pour personne handicapée", pour l'enfant ou l'adolescent de l’AEEH et son complément, et, pour l'adulte, de l’AAH et de son complément de ressources La MDPH Les compétences de la CDAPH 3° b) Apprécier si les besoins de compensation de l'enfant ou de l'adulte handicapé justifient l'attribution de la prestation de compensation 3° c) Apprécier si la capacité de travail de la personne handicapée justifie l'attribution du complément de ressources mentionné à l'article L. 821-1-1 du code de la sécurité sociale 4° Reconnaître, s'il y a lieu, la qualité de travailleur handicapé aux personnes répondant aux conditions définies par l'article L. 5213-1 du code du travail 5° Statuer sur l'accompagnement des personnes handicapées âgées de plus de soixante ans hébergées dans les structures pour personnes handicapées adultes. La MDPH Les formations de la CDAPH - Une instance restreinte : reçoit les personnes qui le souhaitent - Une instance plénière de 23 membres titulaires composée ainsi : - Associations de personnes handicapées et de parents d’élèves (pour 1/3 des membres au moins) - Élus du CG - Représentants syndicaux - Professionnels de différents organismes Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) VOUS DEMANDEZ À ÊTRE REÇU PAR LA CDAPH Vous avez déposé un dossier à la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), afin de faire valoir vos droits Au terme de l’évaluation de votre situation, l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH a élaboré une proposition de Plan Personnalisé de Compensation (PPC) Vous souhaitez formuler des observations. Aussi, à votre demande, vous allez être reçu par des membres de la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées MDPH BP 10147 44701 ORVAULT Cedex 1 Tél : 02 28 09 40 50 N° Vert : 0800 40 41 44 Courriel : [email protected] Bus : ligne 90 – arrêt Porte de Sautron Tramway : ligne 3 – arrêts Marcel Paul ou Orvault Morlière Périphérique : sortie 35 – Porte de Sautron La MDPH Au-delà des décisions de la CDAPH, des compétences complémentaires L’équipe pluridisciplinaire construit le projet personnalisé de compensation et le projet personnalisé de scolarisation 1 nouveauté : décret du 28 Janvier 2015, sur la composition de l’équipe pluridisciplinaire La CDAPH désigne un médecin chargé de donner un avis sur les aménagements d’examen Le médecin de l’équipe pluridisciplinaire donne un avis sur l’attribution de la carte de stationnement Les chiffres clés de l’activité 2014 Plus de 21028 personnes reçues en accueil physique à Orvault et Saint-Nazaire Plus de 44539 appels téléphoniques reçus à Orvault et à Saint-Nazaire et 13608 contacts par mail 31966 personnes ont déposé au moins une demande (soit 79537 demandes) • 20% concernent des enfants / jeunes moins de 20 ans Le circuit d’un dossier Le dépôt de la demande Principe : pas de décision sans demande (article R.146.-25 du CASF) La demande est déposée à la MDPH du lieu de domicile de secours Seule la personne handicapée ou son représentant légal peut déposer une demande - Toutefois, les textes prévoient parfois qu’un tiers puisse demander la révision d’une décision (par exemple : le Président du Conseil général pour la PCH ou ESMS dans le cadre des orientations ) La demande, établie sur un formulaire CERFA, est accompagnée d’un certificat médical de moins de 3 mois, d’une pièce d’identité (+ titre de séjour, le cas échéant), d’un justificatif de domicile et, le cas échéant, des éléments d’un projet de vie - Le formulaire contient un espace pour exprimer son projet de vie L’évaluation des besoins Le rôle de l’équipe pluridisciplinaire Après une première phase d’instruction administrative et un premier « tri »pour déterminer les éléments nécessaires pour l’évaluation (bilans , consultations médicales ,CR médicaux etc …), les besoins de la personne, et son/ses éligibilités, sont évalués par l’équipe pluridisciplinaire L’équipe peut entendre la personne et/ou se rendre à domicile ou sur tout autre lieu de vie (de sa propre initiative ou à la demande de la personne) Elle évalue les besoins en tenant compte de son projet de vie Les référentiels d’évaluation sont le GEVA, le GEVASCO, le guide barème de 2007 Le projet de vie Vision libre de la personne handicapée Recouvre tous les aspects relatifs à la vie en société de la personne handicapée Formulé librement par la personne handicapée . Celle-ci peut être accompagnée dans cette formulation La personne handicapée a le droit de ne pas vouloir exprimer son projet de vie 35 Le Plan Personnalisé de Compensation (PPC) Il est élaboré par l’équipe pluridisciplinaire au terme « d’un dialogue avec la personne handicapée relatif à son projet de vie » Il comprend des propositions de mesures de toute nature (…) destinées à apporter, à la personne handicapée, au regard de son projet de vie, une compensation aux limitations d’activités ou restrictions de participation à la vie en société qu’elle rencontre du fait de son handicap - Il ne se limite pas aux propositions de décisions relevant de la CDA Il doit être envoyé à la personne ou, le cas échéant, à son représentant légal qui dispose d’un délai de 15 jours avant le passage en CDAPH pour faire des observations Circuit d’une demande Dépôt du dossier à l’accueil de la MDPH ou envoi par la poste Enregistrement du dossier Si besoin, aide au remplissage Réception d’un accusé de réception avec N° de dossier Evaluation de la demande La MDPH détermine l’éligibilité par rapport à la demande effectuée Convocation médicale si besoin Bilan auprès d’organismes experts éventuellement Décision par la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) Notification de la décision envoyée par courrier Une équipe pluridisciplinaire établit le Plan Personnalisé de Compensation Une commission restreinte peut recevoir les personnes qui en font la demande Copie de la décision envoyée par la MDPH aux diff. organismes partenaires Le traitement des recours - Recours gracieux - Recours contentieux :Tribunal du contentieux de l’incapacité en règle générale, Tribunal administratif, pour les cartes de stationnement et les orientations en ESAT Et aussi Une mission de conciliation exercée par des personnes qualifiées Les concepts du guide barème pour l’évaluation des déficiences et incapacités des Personnes Handicapées Le guide barème a été fondé en 1993 sur les concepts de la CIH : déficience – incapacité – désavantage Les modifications introduites par le décret de novembre 2007 font le lien avec la définition du handicap de la loi de 2005 et les concepts de la CIF : altérations de fonctions – limitations d’activités – restrictions de participation Docteur Marie-France MARTIN-GUILLOIS MDPH 44. Responsable du service évaluations. Les taux seuils de 50 et 80 % Le taux de 50 % correspond à une entrave de la vie sociale de la personne, entrave constatée en pratique ou compensée au prix d’efforts importants ou d’une compensation spécifique Le taux de 80 % correspond à l’atteinte de l’autonomie individuelle, dès lors que pour les actes de la vie quotidienne qualifiés d’essentiels, la personne doit être aidée totalement ou partiellement, surveillée ou ne les effectue qu’avec les plus grandes difficultés. Egalement en cas d’abolition d’une fonction, de contraintes thérapeutiques majeures ou si indications explicites du barème. Etat stabilisé ou un handicap prévisible sur une durée de 1 an Le taux d’incapacité Indispensable pour répondre à une demande de : Carte d’invalidité (> ou égal à 80%) Carte de priorité (<80%) AAH (> 50%) Complément de ressources (>80%) AEEH et compléments (>50%) Renouvellement des ACTP (>80%) Affiliation gratuite à l’assurance vieillesse (>80%) Docteur Marie-France MARTIN-GUILLOIS MDPH 44. Responsable du service évaluations. Les prestations ne nécessitant pas la détermination d’un taux d’incapacité - la carte de stationnement - la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé et les orientations professionnelles - Les orientations scolaires - la prestation de compensation du handicap pour les plus de 20 ans - Les orientations en établissements et services médico-sociaux Docteur Marie-France MARTIN-GUILLOIS MDPH 44. Responsable du service évaluations. Carte d’invalidité Carte « Priorité pour personnes handicapées » Articles L.241-3 et L.241-3-1 du CASF Articles R.241-12 à R.241-15 du CASF 43 La carte d’invalidité La carte d’invalidité est attribuée : à toute personne ayant un taux d’incapacité de 80 %,déterminé à partir du guide barème à toute personne classée en 3ème catégorie de la pension d’invalidité de la sécurité sociale (sans évaluation du taux d'incapacité) Elle est attribuée pour une durée de 1 à 10 ans, renouvelable. Les deux mentions de la carte d’invalidité La mention « cécité » est attribuée aux personnes dont la vision centrale est inférieure à 1/20ème de la vision normale. La mention « besoin d’accompagnement » est apposée sur la carte des personnes qui bénéficient d'une prestation au titre d’un besoin d’aide humaine : les enfants qui ouvrent droit au troisième, quatrième, cinquième ou sixième complément de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) ; les adultes qui bénéficient de l’élément « aides humaines » de la prestation de compensation (PCH) ou de l’allocation compensatrice pour l’aide d’une tierce personne (ACTP) ou de la majoration pour tierce personne (MTP) ou de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) La carte d’invalidité Les avantages attachés : Priorité d’accès aux places assises dans les transports, dans les files d’attente.. Avantages fiscaux (1/2 part pour l’impôt sur le revenu..) Transports à la demande, réduction tarifaire… Si carte d’invalidité avec la mention « Besoin d’accompagnement », gratuité pour l’accompagnateur dans les transports La carte « Priorité pour personne handicapée » Deux conditions cumulatives pour en bénéficier: présenter une pénibilité à la station debout appréciée «en fonction des effets de son handicap sur la vie sociale du demandeur, en tenant compte, le cas échéant, des aides techniques auxquelles il a recours». avoir un taux d’incapacité inférieur à 80 % déterminé à l’aide du guide barème Elle peut être attribuée pour 1 à 10 ans, renouvelable. La carte « Priorité pour personne handicapée » Les avantages attachés : Priorité d’accès aux places assises dans les transports, dans les files d’attente.. Carte de stationnement 49 La carte de stationnement La carte de stationnement est attribuée par le Préfet: À toute personne atteinte d’un handicap qui réduit de manière importante et durable sa capacité et son autonomie de déplacement à pied ou imposant qu’elle soit accompagnée. Par exemple : la personne a un périmètre de marche inférieur à 200 m, la personne a systématiquement recours à une aide humaine, ou à une canne ou autres appareillages … La carte de stationnement Les avantages attachés : Elle permet à son titulaire ou à la personne qui l’accompagne d’utiliser les places réservées Gratuité du stationnement L’AEEH et ses compléments Articles L.541-1 à L.541-4 du CSS Articles R.541-1 à R.541-10 du CSS Articles D.541-1 à D.541-4 du CSS Arrêté du 24 avril 2002 Principes La loi pose le principe d'une prestation familiale forfaitaire liée à la charge spécifique que représente le fait d'élever un enfant handicapé Les compléments ont toujours préfiguré compensation, avec deux volets possibles : une l'aide humaine les dépenses engagées du fait du handicap Les 6 compléments sont forfaitaires, ils permettent de couvrir de façon alternative ou combinée ces deux types de charges. Les règles d'attribution de l'AEEH Éligibilité par le taux d'incapacité (guide barème) : Quand il est supérieur à 80% Quand il est supérieur à 50% mais inférieur à 80 % et que l’enfant fréquente un établissement ou service médico-social ou que l’état de de santé exige le recours à des soins ou un dispositif ou un accompagnement adapté (ULIS,AVS,EGPA) Les 6 compléments Le complément 1 uniquement pour des frais Le complément 2 : Soit pour 0,2 ETP (Equivalent temps plein) de tierce personne Soit pour des frais Le complément 3 : Soit pour 0,5 ETP de tierce personne Soit pour 0,2 ETP de tierce personne + frais Soit pour des frais Les 6 compléments Le complément 4 : Soit pour 1 ETP de tierce personne Soit pour 0,5 ETP de tierce personne + frais Soit pour 0,2 ETP de tierce personne + frais Soit pour des frais Le complément 5 : Pour 1ETP de tierce personne + frais Cas particulier du complément 6 L'état de l'enfant : contraint l'un des parents à n'exercer aucune activité professionnelle ou exige le recours à une tierce personne rémunérée à temps plein et impose des contraintes permanentes de surveillance et de soins à la charge de la famille. Cette seconde condition liée à la permanence des interventions fonde la distinction avec le C4. Il ne peut pas prendre en compte de frais. Points clefs Seuls les besoins ne correspondant pas aux besoins d’un enfant du même âge sans handicap peuvent être pris en compte Le temps passé par les parents à s’occuper de leur enfant en dehors de toute renonciation à une activité professionnelle n’est pas valorisé dans le cadre de l’AEEH Les conditions d’accès au complément de 6ème catégorie sont strictes, la notion de permanence d’interventions actives est fondamentale L’ accompagnant de l’élève en situation de handicap 59 Attribution d’aide humaine Article L351-3 du code de l’éducation : dans sa rédaction de 2012, il introduit 2 modalités d’aide humaine décidées par la CDAPH : Aide humaine individualisée = AVS-i « L’aide individuelle est une aide humaine dont la nature implique, pour l’aidant, une attention soutenue et continue à l’égard de l’élève bénéficiaire, sans qu’il puisse concomitamment apporter son aide à un autre élève handicapé. » : cela suppose une présence exclusive de l’accompagnant, dans la proximité immédiate de l’élève, pendant le temps notifié et pour les activités définies par la commission. 60 Attribution d’aide humaine Aide humaine mutualisée = AVS-m Un seul personnel peut apporter une aide à plusieurs élèves dans le même temps, chacun d’eux bénéficiant d’une notification nominative, qui comporte les domaines dans lesquels l’aide doit être apportée. En effet, l’aide mutualisée répond aux besoins d’accompagnement circonstanciés des élèves handicapés, pour les activités définies par la commission, elle est discontinue donc n’exige pas une présence permanente de l’aidant auprès de l’élève. Attribution d’aide humaine NB : un personnel d'accompagnement peut être positionné dans les dispositifs collectifs de scolarisation en ULIS : ce sont les AVS-co ; ils ne dépendent pas d'une décision de la CDAPH" Les activités des AVS « La commission (…) définit les activités principales de l’accompagnant. » Il s’agit des trois domaines d’activités que sont l’accompagnement des jeunes : dans les actes de la vie quotidienne, dans l’accès aux activités d’apprentissage et dans les activités de la vie sociale et relationnelle. Ces domaines d’activités, qui doivent être indiqués sur la notification, sont ensuite précisés dans le projet personnalisé de scolarisation (PPS). 63 Points clefs Seuls les besoins de l’enfant sont à prendre en compte dans la décision Pas de référence au taux d’incapacité ni aux critères du référentiel PCH La CDAPH précise les domaines d’activité dans lesquels l’aide humaine intervient en milieu scolaire Elle précise la quotité horaire uniquement pour l’AVS-i 64 ULIS Les ULIS accueillent des élèves (en école, collège ou lycée) qui, en plus des aménagements et adaptations pédagogiques et des mesures de compensation , nécessitent un enseignement adapté dans le cadre de regroupements Disparition de la notion de CLIS . 65 Pied de page à compléter La Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) 66 La Reconnaissance de le Qualité de Travailleur handicapé Elle est attribuée à : « toute personne dont les possibilités d’obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites par suite de l’altération d’une ou plusieurs fonctions physique, sensorielle, mentale ou psychique » art L5213-1 du code du travail âgée de plus de 16 ans (des dérogations existent) À noter que l’orientation vers un établissement ou service d’aide par le travail, vers le marché du travail ou vers un centre de rééducation professionnelle vaut RQTH La Reconnaissance de le Qualité de Travailleur handicapé L’appréciation se base : sur l’existence d’une altération de fonction sur les répercussions éventuelles de cette altération sur les capacités de la personne à obtenir ou à conserver un emploi (données médicales, possibilités d’emploi, nature du poste). La RQTH ne peut être refusée à des personnes au motif qu’elles sont inaptes au travail. La RQTH est attribuée pour une durée de 1 à 5 ans, selon la pathologie. Avantages de la RQTH Bénéfice de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés Accès en priorité à des dispositifs de droit commun de la politique de l’emploi Accompagnement par Cap Emploi Aides de l’AGEFIPH (prime à l’insertion , formations spécifiques ,aide à l’aménagement de poste …) Règles particulières si rupture du contrat de travail L’Orientation Professionnelle En milieu ordinaire : Préconisations possibles : • Cap emploi • Mission locale • UFFORE (Unité Fonctionnelle de Formation et de Réinsertion) • Entreprise adaptée • Etc…. En centre de rééducation professionnelle (CRP) En UEROS (Unité d’Evaluation de Réentraînement et d’Orientation Sociale et socioprofessionnelle pour personnes cérébro-lésées) En milieu protégé: ESAT (Entreprise et Service d’Aide par le Travail – ex CAT) SA ESAT (Section Annexe d’ESAT) Docteur Marie-France MARTIN-GUILLOIS MDPH 44. Responsable du service évaluations. Les orientations vers des établissements et services médicosociaux Points clefs Ces orientations ne sont pas basées sur des critères réglementaires précis : Elles ne sont pas liées au taux d’incapacité Il n’y a pas de texte réglementaire fixant des conditions ou règles d’accès spécifiques, Agrément par l’ARS (ESMS moins de 20 ans ,ARS ou/et CD pour les ESMS plus de 20 ans ) avec le type de public accueilli , l’âge etc … 1 Les orientations en établissements et services médico-sociaux moins de 20 ans Etablissements médico-sociaux - Instituts Médico-Educatifs (IME) a) enfants présentant une déficience intellectuelle avec ou sans troubles associés b) enfants présentant une déficience motrice et mentale sévère (polyhandicapés) - Instituts Thérapeutiques, Educatifs et Pédagogiques(ITEP) enfants avec difficultés psychologiques entrainant des troubles du comportement sans déficience intellectuelle - Instituts d’Education Motrice (IEM) enfants déficients moteurs - Instituts d’Education Sensorielle.(IES) pour handicaps visuels ou auditifs Les orientations en établissements et services médico-sociaux moins de 20 ans (suite) Services médico-sociaux a) SESSAD : Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile - SESSAD IME : Déficiences Intellectuelles ou Polyhandicaps - SESSAD moteur pour troubles moteurs dont les dyspraxies - SESSAD ITEP : Difficultés psychologiques entrainant des troubles du comportement sans déficience intellectuelle b) S3AS : Service d’Aide à l’Acquisition de l’Autonomie et à la scolarisation pour déficients visuels et dyspraxies visuospatiales c) SSEFS : Service de Soutien à l’Education Familiale et à la Scolarisation pour déficients auditifs et troubles sévères du langage d) SAFEP: Service d’Accompagnement Familial d’Education Précoce pour les déficiences sensorielles de 0 à 3 ans 2 « L’amendement Creton » L’article L.242-4 du CASF permet à la CDAPH de permettre le maintien d’une personne handicapée dans un établissement pour enfant au-delà de l’âge d’agrément lorsque l’orientation vers un établissement pour adulte n’est pas effective faute de place Cette décision est nécessairement couplée à une orientation vers un établissement pour adulte Ce maintien n’est pas possible lorsqu’il y a une place disponible dans un établissement désigné par la CDAPH mais que la personne handicapée ou son représentant légal la refuse Les orientations en établissements et services médico-sociaux plus de 20 ans Etablissements médico-sociaux - Foyer de vie - Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) - Maison d’Accueil spécialisée (MAS) Services médico-sociaux - Service d’Aide à la Vie Sociale (SAVS) - Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés (SAMSAH) Docteur Marie-France MARTIN-GUILLOIS MDPH 44. Responsable du service évaluations. L’allocation aux adultes handicapés Articles L.821-1 à L.821-9 du CSS Articles R.821-1 à R.821-15 du CSS Articles D.821-1 à D.821-11 du CSS AAH (Allocation Adulte Handicapé) Montant : 790,18 euros AAH attribuée d’office si le taux d’incapacité est supérieur à 80% (durée 1an à 10 ans ) Si taux d’incapacité est évalué entre 50 et 75%, l’AAH est attribuée si la personne présente une restriction substantielle et durable de l’accès à l’emploi, compte tenu de son handicap(durée 1 à 5 ans ) L’AAH est destinée à assurer un minimum de ressources aux personnes handicapées ( c’est un des principaux minima sociaux) Majoration à la Vie Autonome attribuée par la CAF si TI à 80 % (sans notification MDPH ) Docteur Marie-France MARTIN-GUILLOIS MDPH 44. Responsable du service évaluations. La restriction substantielle et durable dans l’accès à l’emploi Appréciation des difficultés importantes d’accès à l’emploi par rapport à un personne du même âge sans handicap avec les mêmes caractéristiques en matière d’accès à l’emploi Restriction durable si d’une durée prévisible au moins sur 1 an à partir de la date de la demande d’AAH même si situation médicale non stabilisée ; Complément de ressources (CPR) Conditions d’attribution : • Être bénéficiaire de l’AAH avec un taux d’incapacité au moins égal à 80% et une capacité de travail inférieure à 5%. • Avoir une capacité de travail inférieure à 5% correspond à une incapacité quasiment absolue de travailler compte tenu du handicap et du poste envisagé. Exemples : Incapacité de travailler pendant au moins 1 an, Echecs répétés lors des tentative d’insertion ou de réinsertion professionnelle en milieu protégé, Nécessité, pour occuper un emploi, de la mise en place de mesures de compensation ou d’aménagement très importantes. • Ne pas avoir perçu de revenu d’activité à caractère professionnel propre depuis 1 ans et disposer d’un logement indépendant (ces 2 conditions ne sont pas étudiées par le MDPH, mais par la CAF). Montant : 179,31 euros La prestation de compensation (PCH) Articles L.245-1 à L.245-14 du CASF Articles R.245-1 à D.245-78 du CASF Annexe 2-5 du CASF Conditions administratives Deux types de conditions sont prévues : Les conditions liées à la résidence Résider de façon stable et régulière (CASF art. R 245-1) en France métropolitaine, dans les DOM où à Saint Pierre et Miquelon Les conditions liées à l’âge pour les adultes : être âgé de plus de 20 ans et de moins de 60 ans Les exceptions à la condition d’âge Les personnes de plus de 60 ans : dont le handicap répondait avant 60 ans aux critères d’attribution de la PCH, sous réserve qu’elles la sollicitent avant 75 ans (CASF art. L245-1 et art. D245-3 modifié par le décret du 25/10/06) ; ou qui exercent toujours une activité professionnelle et dont handicap répond aux critères (CASF art. L245-1 et D245-3) ; Les enfants depuis 2008 Les conditions liées au handicap La PCH n’est pas soumise à une condition de taux d’incapacité. Pour qu’une personne puisse en bénéficier, il faut que son handicap réponde aux critères suivants (CASF, D. 245-4 et référentiel pour l’accès à la PCH, annexe 2-5 du code de l’action sociale et des familles) : soit une difficulté absolue pour la réalisation d’une activité (Elle ne peut pas du tout réaliser l’activité) soit une difficulté grave pour la réalisation d’au moins deux activités (Elle peut réaliser l’activité mais difficilement et de manière altérée) Les 19 activités Les activités sont définies dans le référentiel annexé au décret du 19 décembre 2005. Elles sont réparties en 4 domaines : Mobilité : se mettre debout, faire ses transferts, marcher, se déplacer (dans le logement, à l'extérieur), avoir la préhension de la main dominante, avoir la préhension de la main non dominante avoir des activités de motricité fine. Entretien personnel : se laver, assurer l'élimination et utiliser les toilettes, s'habiller, prendre ses repas Communication : parler, entendre (percevoir les sons et comprendre), voir (distinguer et identifier), utiliser des appareils et techniques de communication Tâches et exigences générales, relations avec autrui : s'orienter dans le temps, s'orienter dans l'espace, gérer sa sécurité, maîtriser son comportement dans ses relations avec autrui L’appréciation du niveau de difficulté • Elle doit s'appuyer sur les capacités fonctionnelles de la personne, en l'absence d'aides quelle qu’en soit la nature (aides humaines, aides techniques…). Il s’agit donc de la « capacité théorique » de la personne à réaliser l’une des 19 activités listées dans le référentiel • Appréciation par rapport à une personne du même âge sans déficience • Pas de nécessité que l’état de la personne soit stabilisé, mais les difficultés doivent être définitives ou d’une durée minimum d’un an Les besoins pris en charge C’est une prestation en nature (art. L245-1 CASF) , elle est donc affectée à la couverture de besoins préalablement identifiés. Selon l’art. L. 245-3 du CASF, elle peut être affectée à des charges : liées à un besoin d’aide humaine (élément 1), liées à un besoin d’aides techniques (élément 2), liées à l’aménagement du logement et du véhicule de la personne handicapée ainsi qu’à d’éventuels surcoûts résultant de son transport (élément 3), spécifiques ou exceptionnelles (élément 4), liées à l’attribution et à l’entretien des aides animalières (élément 5). La détermination personnalisée des besoins d’aide Elle doit tenir compte : des facteurs qui limitent l'activité ou la participation (déficiences, troubles associés, incapacités, environnement) ; des facteurs qui facilitent l'activité ou la participation : capacités de la personne (potentialités et aptitudes), compétences (expériences antérieures et connaissances acquises), environnement (y compris familial, social et culturel), aides de toute nature (humaines, techniques, aménagement du logement, etc.) déjà mises en œuvre ; Points clefs L’évaluation des difficultés pour les 19 activités se fait sans aucune aide d’aucune sorte Mais le besoin de compensation est évalué en tenant compte des aides de toute nature déjà mises en œuvre, de l’environnement de la personne et donc de sa situation réelle et concrète Les aides prises en compte par la PCH sont cadrées par les textes au sein de 5 éléments, la PCH ne permet pas de répondre à elle-seule à l’ensemble des besoins de compensation La PCH pour les enfants A noter : ne sont traitées dans cette parties que les règles qui diffèrent de la PCH adultes. Les conditions d’accès à la PCH Pour accéder aux éléments 1,2,4 et 5 de la PCH, le bénéficiaire de l’AEEH de base doit : Ouvrir droit à un complément d’AEEH Remplir les conditions d’éligibilité à la PCH Opter pour la PCH en remplacement des compléments. A noter : il existe une exception à ces conditions d’accès pour l’élément 3 de la PCH. Le bénéficiaire de l’AEEH de base peut accéder à l’élément 3 dès lors que l’enfant est éligible à la PCH. L’élément 3 peut se cumuler avec un complément de l’AEEH. Les critères d’accès à la PCH 1ère condition : bénéficier de l’AEEH En conséquence : Lorsque les conditions d'accès à l'AEEH ne sont pas remplies (y compris les conditions administratives) l'accès à la PCH n'est donc pas ouvert (situation des enfants admis à l’ASE sans aucun retour foyer). En revanche, lorsque c’est simplement le versement qui est suspendu (placement en internat par ex), la personne reste bénéficiaire de l’AEEH) Pas de PCH en urgence si primo demandeur Les critères d’accès à la PCH 2ème condition : ouvrir droit à un complément d’AEEH (quel qu’il soit) A noter : Si un complément peut être attribué pour les retour au foyer, la condition est remplie La condition est également remplie en cas de promesse d’engagement de la dépense ou de cessation d’activité puisque un complément peut en effet être attribué Les critères d’accès à la PCH 3ème condition : remplir les critères prévus pour la PCH A noter : Les critères d’accès à la PCH s’apprécient en référence à un enfant du même âge. Les 19 activités sont les mêmes que pour les adultes Les références à utiliser pour comparer avec un enfant du même âge sont celles figurant dans l’arrêté du 24 avril 2002 pour les compléments de l’AEEH (ex AES). Quand le droit d’option peut-il avoir lieu ? Il peut intervenir : Pour les primo demandeurs En fin de droit, à l'occasion du renouvellement de l'AEEH En cas de changement de la situation (évolution du handicap ou autres changements). Le choix de la PCH n’est pas définitif, il est possible d’opter de nouveau pour le complément d’AEEH à chaque renouvellement de la PCH ou en cours de droit en cas de changement de situation. Les besoins pris en compte Les besoins d’aide humaine pris en compte : Ce sont les besoins prévus pour les adultes (pas de prise en charge de la garde d’enfant) Toutefois les aspects éducatifs sont pris en compte de façon «forfaitaire» pour les enfants relevant de l’obligation scolaire, sans solution après une orientation vers un EMS L’appréciation des besoins pour les actes essentiels se fait en référence avec ce que peut réaliser un enfant du même âge NB : accès possible des enfants au forfait cécité ou au forfait surdité Date d'effet de la prestation • Lors d'une première demande d'AEEH au 1er jour du mois de la demande • Lors d'une demande de renouvellement de l’AEEH à la date d'expiration de la précédente prestation • Lors d'une demande de révision de situation A compter du premier jour du mois de la CDAPH A une autre date fixée par la CDAPH lorsque la famille justifie de charges prises en compte au titre de la PCH entre le 1er jour du mois de la demande et la date de la CDAPH. Merci de votre attention