Colombier:500jeunesdans lescoulissesdubâtiment

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EDITION DE VESOUL
R 28478 - 1010
1,10 €
Route
Un Doubien meurt
dans un accident
en Meuse
EnRégion
Exploit
Un Haut­Doubien traverse
le détroit de Gibraltar
à la nage
En Région
FIFAgate
Vesoul
La fibre optique proche
de 2.700 premiers foyers
En Vesoul
HAUTE­SAÔNE
Photo Sam COULON
Platini et Blatter
vont faire appel
SAMEDI 10 OCTOBRE 2015 | N° 41798 | 1,10 € | www.estrepublicain.fr
Tunisie : le Nobel
de l’espoir
K Les opérateurs se préparent à l’arrivée de cette nouvelle
technologie. Premiers abonnés d’ici à la fin de l’automne.
Magny­Vernois
« Au Vernoisien » tire
le rideau en décembre
En Lure
DISTINCTION A la surprise générale, le Quartet du dialogue national a reçu hier le prix Nobel de la
Colombier: 500 jeunes dans
les coulisses du bâtiment
Photo ER
paix. Il récompense le rôle de cette organisation non officielle dans le maintien de la démocratie en
Tunisie, un pays toujours en danger qui fut le berceau du « Printemps arabe » en 2011. EnFrance­Monde
K Yves et Béatrice Desgrandchamps ont repris le café­restaurant en
1997, succédant aux parents d’Yves. Fin décembre, ils arrêtent.
Haute­Saône
Mère de famille condamnée
pour violences sur enfant
En 24 Heures
Revonnas, dans l’Ain
Le village où les impôts locaux
ont augmenté de 70 %
Spécialisée dans les travaux de menuiserie et de vitrerie, la société Virot a accueilli, hier à Colombier, l’opération « Coulisses du bâtiment ». Joël Gérard,
41 ans d’expérience, a effectué des démonstrations sur l’impressionnante scie à panneaux. En 24 Heures
Photo Sam COULON
L’exemple
par Philippe Marcacci
Q
uatre Nobel pour le
prix d’un. Mais
surtout un message
résumé en une
phrase par Vincent Geisser,
un chercheur français : « La
démocratie est possible dans
les pays arabes ». Le Quartet,
une plate­forme de dialogue
qui a fait barrage au chaos en
Tunisie, a donc reçu hier le
prix Nobel de la paix.
Composé d’un syndicat, du
patronat, de la Ligue
tunisienne des droits de
l’Homme et de l’Ordre des
avocats, le Quartet est
directement issu d’une
société civile qui, encore fois,
se dresse comme l’unique
rempart à l’obscurantisme et
à la dictature. Citadelle
assiégée, corridor coincé
entre la Libye et l’Algérie, la
Tunisie apparaît en effet
comme la seule rescapée
d’un Printemps arabe dont
elle alluma les premières
flammes. Ce qui ne l’exonère
nullement du danger. Car,
meurtri par les attentats du
Musée du Bardo et de Sousse
(60 morts au total), le pays
doit relever de nombreux
défis. L’émergence du danger
djihadiste a renforcé les
tenants, toujours présents
dans la coulisse, du tout
sécuritaire. Et, privée de la
manne touristique (80 % de
réservations en moins pour
un secteur qui fait vivre
400.000 personnes),
l’économie vacille. Aussi
prestigieux soit­il, ce Nobel
ne saurait donc suffire. La
Tunisie a besoin d’aide. Il en
va d’un avenir qui nous est
aujourd’hui montré en
exemple.