Laboratoire Acoustique et Musique Urbaine

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Laboratoire Acoustique et Musique Urbaine
Laboratoire Acoustique et Musique Urbaine
Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris la Villette
ENSAPLV
Pour une Haute Qualité Environnementale sonore : questions
d'écologie
Journée thématique du Laboratoire Acoustique et Musique Urbaine
mardi 24 mai à partir de 14 heures, Amphi 11
- Lecture d'extraits de L'ombre de l'onde de et par René Farabet
- Pierre Mariétan, Technologie du sonore : un mal pour un bien
- Roberto Barbanti, Ecologie sonore et technologie
- Présentation des 14èmes Rencontres Architecture Musique Ecologie, août
2011
- Présentation des n° 5 et 6 de la revue Sonorités
« Les technologies électro-acoustiques (téléphone, radio, disque, magnétophone, baladeur numérique, etc.)
ont changé non seulement notre relation aux sons, mais d’une façon beaucoup plus générale notre relation
au monde. Les canaux de transmission spatio-temporelle, comme la radio et le magnétophone ont permis
pour la première fois dans l’histoire de l’humanité de disposer du monde sonore, c’est-à-dire l’univers
acoustique de la vibration.
Toute forme de vie renvoie à une dimension vibratoire c’est pourquoi le son, en termes d’évolution de notre
espèce, est la modalité sensorielle la plus apte à nous donner une perception globale et immédiate de
l’espace environnant et des présences dynamiques qui l’occupent ainsi qu’une ouverture et une disponibilité
réceptives presque permanentes. Le pouvoir de disposer des sons joue un rôle fondamental dans la maîtrise
de la communauté humaine et de son milieu, tous les pouvoirs ont toujours élaboré des stratégies de
contrôle sonores (parole, émissions vocales, signaux, musiques). Disposer des sons, autrement dit avoir la
faculté de les stocker, de les transmettre et de les manier, correspond donc à une rupture anthropologique
majeure. En effet, les technologies du son ont changé en large mesure notre relation à l’espace, au temps,
au milieu physique et social ainsi qu’à notre propre imaginaire. Toute écologie, mais il faudrait parler plutôt
d’ écosophie, c’est-à-dire d’un rapport équilibré à la nature, à la communauté humaine et à son propre
psychisme, ne peut pas faire l’économie d’une réflexion concernant l’impact et les conséquences de ces
technologies sur les équilibres inhérents ces rapports.
Quel rôle jouent donc ces technologies sur l’écologie sonore et comment l’écologie du son, voire l’approche
écologique globale, peut ou doit s’approprier, orienter, refuser ces technologies ? S’agit-il d’une
conflictualité ou d’une complémentarité ? De quelle façon ces technologies électro-acoustiques modifient
notre vie, notre environnement, notre quotidien ? Comment influent-elles sur notre comportement en
rapport aux sons et aux modes de percevoir et d’écouter ? Comment analyser et comprendre l’artificialité
des sources sonores ainsi que celle des dispositifs d’amplification et de diffusion par rapport à notre
existence quotidienne ? Quel rôle joue ou peut jouer la création, dans son rapport avec les technologies,
pour une écologie sonore ? »
Roberto Barbanti
Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris la Villette - ENSAPLV, 144 avenue de Flandre - 75019 PARIS - Accès Métro : Crimée ou Corentin Cariou (ligne 7 - Mairie d'Ivry - Aubervilliers) - Bus : Ligne 60 - Voiture : Périphérique - Sortie :
Porte de la Villette.
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nid=15

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