Dinan-Quévert - Mérignac. Furstenberger, le retour aux sources

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Dinan-Quévert - Mérignac. Furstenberger, le retour aux sources
Dinan-Quévert - Mérignac. Furstenberger, le retour aux
sources
15 octobre 2010
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Originaire de Penmarc'h, Sébastien Furstenberger s'est expatrié à Saint-Omer durant
quelques années afin de poursuivre ses études et découvrir le rink-hockey de haut
niveau. De retour cette saison en Bretagne, il est aujourd'hui l'un des maillons forts
du HC Dinan-Quévert. Sébastien Furstenberger, à quel âge avez-vous découvert le
hockey? «J'ai commencé à l'école de patinage de Penmarc'h, j'avais quatre ans.
Je suis parti jouer ensuite à Plonéour où j'ai été champion de Bretagne benjamin
en 1996-1997. Pour l'anecdote, on avait battu l'équipe de Quévert (rires).» Vous
tentez ensuite la grande aventure à Saint-Omer? «Je savais que Saint-Omer avait
une grosse école de préparation physique. Etant donné mon petit gabarit, cela me
convenait tout à fait puis cela me permettait de poursuivre mes études de kiné.
Cela a été, comme vous le dites, une grande et belle aventure, j'ai tout découvert
à Saint-Omer: le hockey de haut niveau, un premier titre de champion de France
Junior, ma première sélection en équipe de France, des tournées européennes...»
Vous allez tenter cette saison un nouveau défi sportif avec Quévert? «Quévert
m'a proposé de travailler sur du long terme et ça m'a plu aussitôt. J'aime les gros
défis. Je n'aurais pas fait de hockey, je me serais tourné vers la voile, des courses
en solitaire. Mon idole a toujours été Eric Tabarly (sourires).» Votre intégration
à Quévert s'est faite rapidement? «C'est une équipe toute neuve, on prend tous le
train en route sans être une pièce rapportée. C'est un vrai groupe qui s'est moulé
en très peu de temps. Il y a l'expérience d'un côté et la fougue de la jeunesse de
l'autre. Cela aurait pu être à double tranchant mais la sauce a pris tout de suite.»
Les objectifs? «Ramener la coupe, c'est mon plus cher désir, et faire le spectacle
en CERS. Je sais que le public ici est absolument formidable. Nous n'avons pas le
droit de le décevoir, c'est une règle d'or pour moi.» L'équipe que vous
appréhendez le plus? «Ce n'est pas Saint-Omer (rires). C'est une mécanique bien
huilée mais un petit grain de sable peut la perturber. Je crains plus Coutras, un
groupe complètement imprévisible. Mérignac demain soir? Ils aiment le jeu
enflammé. A nous d'être très rigoureux en défense et on pourra jouer la victoire
dans un fauteuil». Vous êtes aujourd'hui un homme heureux? «Oui, tout à fait. Je
suis heureux de jouer à Quévert et je fais un magnifique retour aux sources car la
Bretagne, pour un gourmet sucré comme moi... Les crêpes et le kouign-amann,
on n'oublie jamais.»
Demain, 21h.
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I.B.