Dossier de presse Octobre 2015
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Dossier de presse Octobre 2015
DOSSIER DE PRESSE Le Grenier à Pain Du savoir-faire artisanal au rayonnement international Michel Galloyer Le parcours d’un self-made-man, exportateur du made in France OCTOBRE 2015 SOMMAIRE 1. La naissance d’une passion page 3 2. Autour du Grenier à Pain page 8 3. Michel Galloyer, portrait d’un entrepreneur page 10 4. Les produits : à la recherche de l’excellence page 13 5. Chronologie d’une success story page 17 6. Implantationspage 18 7. Chiffres cléspage 20 8. Bibliographiepage 21 P. 2 1.La naissance d’une passion L’histoire du Grenier à Pain est intimement liée à celle de Michel Galloyer, son créateur, toujours aux commandes de cette entreprise florissante. A l’âge de 22 ans, Michel Galloyer ouvre sa propre boulangeriepâtisserie dans un village du Perche, puis reprend quelques années plus tard Le Trianon, une pâtisserie située au cœur d’Angers. Pour se démarquer de la concurrence et développer son affaire, Michel Galloyer s’appuie sur un triptyque : qualité, innovation et communication. Tiercé gagnant ! Le Trianon devient rapidement la pâtisserie de référence dans la cité du Roi René. Son travail est reconnu par ses pairs et Michel Galloyer est admis dans la prestigieuse association Relais et Desserts International qui réunit les plus grands noms de la pâtisserie mondiale. Toujours en mouvement, Michel Galloyer ne s’enferme pas dans sa boutique et sa notoriété commence à dépasser largement les frontières de l’Anjou. Il est appelé par des organismes de formation pour transmettre son savoir aux plus jeunes. Ce nouveau challenge le séduit et bientôt il court le monde, des Etats-Unis au Japon ou encore en Europe, multipliant les rencontres et découvrant d’autres cultures, d’autres savoir-faire. 1998, le premier Grenier à Pain C’est au début des années 90 que Michel Galloyer commença à imaginer Le Grenier à Pain. La baguette de tradition française devenait à la mode, et Michel Galloyer voulut très vite créer une boulangerie qui soit bien plus qu’une simple diversification angevine : l’idée d’un réseau était déjà là. Afin de tester son concept, il ouvre une boulangerie à Angers et propose des pains de tradition, fabriqués sur place, en s’inspirant de recettes anciennes. Fort d’une notoriété locale déjà bien ancrée, le succès est rapide. Mais Michel Galloyer prend le temps de la réflexion avant de se lancer et il se consacre à la formation, son autre passion, aux Etats-Unis, en Italie et au Japon. P. 3 1.La naissance d’une passion La rencontre avec Anne-Marie Guillard est l’événement décisif qui va permettre à Michel Galloyer de concrétiser son rêve : ouvrir une boulangerie à Paris. Tous deux ont la même vision de la boulangerie : une boutique largement ouverte sur l’atelier de fabrication, une décoration traditionnelle, avec des meubles anciens en bois, des bocaux sur les étagères, des tomettes au sol… mais ils ont surtout un crédo commun : la qualité ! Trouver une boutique disponible et abordable à Paris n’est pas toujours facile. A force de ténacité, Michel Galloyer trouve «sa boulangerie», avenue d’Italie dans le XIIIè arrondissement. Le chantier est important car il fallut tout repenser et tout reconstruire. Pour l’ouverture de ce premier magasin, aucun détail n’est laissé au hasard : Michel Galloyer et Anne-Marie Guillard trouvent les meilleures farines auprès des Minoteries Viron, installées au cœur de la Beauce, afin de réaliser les pains traditionnels. Le choix des équipes est également soigneusement réfléchi car il faut pouvoir s’appuyer sur des hommes talentueux et motivés. Michel Galloyer fera venir quelques anciens du Trianon sur qui il savait pouvoir compter. Les horaires, les méthodes et l’organisation du travail, l’offre de produit… chaque étape est un sujet de réflexion. Le choix du nom s’imposa rapidement : il fallait un nom chaleureux qui replonge le client dans les souvenirs d’enfance et les bonnes saveurs d’antan. Quel autre endroit qu’un grenier symbolise mieux l’imaginaire et la mémoire ? Anne-Marie Guillard et Michel Galloyer, Biscuiterie Le Hangar Le Grenier à Pain était né ! Nous sommes en 1998. P. 4 1.La naissance d’une passion Succès et développement Cette première boulangerie parisienne connut un succès immédiat et les longues files d’attente devant la boutique en firent la meilleure publicité ! Dès 1999 et contre toute attente, la baguette du Grenier à Pain prend la tête du classement des meilleures baguettes parisiennes établi par le Figaro. La presse ne tarit pas d’éloge et la concurrence observe. Alors, pas question de s’endormir, il faut garder une longueur d’avance ! L’année 2000 verra s’ouvrir deux nouvelles boulangeries, à Boulogne et à Angers puis direction la Bretagne, à Ploërmel. En 2003, pour accélérer les ouvertures, Michel Galloyer décide de créer une licence de marque. Les boulangeries sous licence Grenier à pain utilisent le nom, le concept, les recettes, les méthodes de travail, les fournisseurs sont mutualisés… Michel Galloyer s’emploie donc à rencontrer des entrepreneurs désireux de tenter l’aventure avec lui, peu importe s’ils ne sont pas boulangers. Le choix des hommes est capital ! Il faut être passionné, amoureux des produits authentiques, travailleur et intransigeant sur la qualité. Le premier Grenier à Pain sous licence de marque ouvre à Paris, près de la gare de l’Est, suivi de celui de Montmartre qui deviendra rapidement une référence, classé dans les 4 meilleures boulangeries parisiennes. Puis ce fut Sèvres, Le Mans, Moulin, La Baule, Lorient… Les récompenses se multiplient avec notamment le 1er prix du meilleur croissant de Paris en 2005, le Prix de la Meilleure Baguette de la Ville de Paris attribué en 2015, et ce, pour la seconde fois, à Djibril Bodian, boulanger du Grenier à Pain situé rue des Abesses dans le XVIIIè arrondissement. Cette récompense lui vaut de livrer quotidiennement le palais de l’Elysée pendant un an ! Aujourd’hui Le Grenier à Pain compte une trentaine de magasins en France. P. 5 1.La naissance d’une passion Et maintenant, L’Atelier Grenier à Pain Toujours soucieux d’innover et de répondre aux mieux à la demande de sa clientèle, Michel Galloyer ne cesse de faire évoluer le concept de ses boutiques. Un pas de plus est franchi dans les Grenier à Pain les plus récents (les Ponts-de-Cé dans le Maine-et-Loire et Changé les Laval en Mayenne) : la boutique est entièrement ouverte sur l’atelier de fabrication pour mettre au grand jour le travail des boulangers et des pâtissiers. C’est LE nouveau concept du Grenier à Pain : une boulangerie pâtisserie totalement ouverte et mobile où les clients peuvent voir les professionnels et les apprentis fabriquer les produits devant eux. Joël Robuchon visite le premier Atelier Grenier à Pain aux Ponts-de-Cé en Juin 2015 la gastronomie française est une priorité, portée par l’ensemble des boulangers, pâtissiers et apprentis des Grenier à Pain mais aussi exigée, et à juste titre, par les clients. Ces ouvertures sont donc pour nous très importantes, car L’Atelier sera une sorte de porte-drapeau de l’enseigne et de ce nouveau concept de boulangerie-pâtisserie ouverte et mobile.» En toute transparence, le client découvre la fabrication des gâteaux et voit les pains entrer ou sortir du four. Objectif : montrer que tout est fabriqué sur place et non dans un laboratoire central comme chez nombre de concurrents. Le matériel dont le four à pain, les pétrins, les sacs des différentes farines : dans l’Atelier Grenier à Pain, tout est visible par le client qui peut ainsi découvrir les différentes étapes de la fabrication des pains et baguettes, dont la fameuse baguette tradition, star des Grenier à Pain. Michel Galloyer explique ainsi ce nouveau concept : «Notre groupe est toujours resté très attaché à la qualité, qualité du travail, qualité des produits, mais aussi qualité de l’accueil et de l’agencement de nos enseignes. Faire honneur à P. 6 1.La naissance d’une passion A la conquête du monde Dès 1992, une jeune libanaise passionnée de pâtisserie et désireuse d’ouvrir une boutique à Beyrouth demande à Michel Galloyer de l’aider à réaliser ce projet. Implantée dans un quartier «chic» de la ville, Canelle Création Michel Galloyer s’appuya sur le savoir-faire et les recettes du Trianon et connut un rapide succès. Lors de ses déplacements en Europe, aux Etats-Unis ou en Asie comme formateur, Michel Galloyer a constaté combien la culture et les produits «made in France» sont convoités et aimés. Tout naturellement il est sollicité pour exporter son savoir-faire et ouvrir de nouvelles boulangeries aux quatre coins du monde. Mais il n’est pas facile d’exporter un savoir-faire ancestral ! Le premier challenge repose sur la formation des équipes pour transmettre ce savoir et être en mesure de proposer les mêmes produits répondant aux mêmes exigences de qualité. Les candidats viennent en France, dans l’Atelier Formations Michel Galloyer à Angers, apprendre les recettes et les méthodes du Grenier à pain. Le Grenier à Pain est maintenant implanté à Singapour, en Chine, en Russie, au Japon, en Roumanie, au Moyen-Orient et au Kazakhstan. Prochain rêve à réaliser pour Michel Galloyer : les Etats-Unis ! Michel Galloyer et l’équipe du Grenier à Pain d’Astana au Kazakhstan en avril 2014 P. 7 2. Autour du Grenier à Pain Entrepreneur insatiable, Michel Galloyer a toujours de nouvelles idées, de nouvelles envies. Il sait saisir les opportunités qui lui permettent d’exprimer ses talents de boulanger-pâtissier autant que ses talents de chef d’entreprise. La force de Michel Galloyer, c’est aussi de savoir s’entourer et de faire confiance aux hommes et aux femmes avec qui il travaille, et qu’il résume ainsi : «une bonne formation pour une bonne transmission». Le Hangar à Ploërmel Après avoir ouvert Le Grenier à Pain à Ploërmel avec Anne-Marie Guillard, il tombe sous le charme d’un hangar désaffecté. Ancien garage pour les locomotives, il servait depuis quelques années de lieu de stockage mais n’abritait plus aucune activité. Michel Galloyer y voit une opportunité unique de créer un nouveau concept de boutique, mais aussi de se lancer dans une nouvelle aventure, celle de la fabrication de biscuits traditionnels. Le Hangar sera une boutique dont l’ambition sera de proposer des produits de qualité : une épicerie fine où l’on trouvera bien évidemment les produits maison, des chocolats mais aussi des objets de décoration intérieure. Intimement lié à la boutique, le restaurant offre aux clients la possibilité de déguster sur place tous les produits. La carte propose des produits simples mais raffinés, et toujours de qualité. Mais l’objectif de Michel Galloyer est la création d’une biscuiterie traditionnelle capable d’approvisionner toutes les boulangeries du groupe. Une cinquantaine de produits différents sont fabriqués dans l’atelier qui, comme dans les boulangeries, est largement ouvert sur la boutique. Ouvert en 2011, Le Hangar connaît rapidement le succès escompté auprès des habitants de Ploërmel. Il devient aussi un lieu incontournable de la gastronomie touristique dans le Morbihan : situé à l’orée de la forêt de Brocéliande, la forêt de Merlin l’enchanteur, le Hangar a su séduire les amoureux de la Bretagne. Fort de ce succès, l’ouverture d’un Hangar est prévue à Vannes pour fin 2015. P. 8 2. Autour du Grenier à Pain La Petite Marquise et le Quernon d’Ardoise En 2012, Didier et Romain Wirtz proposent à Michel Galloyer de s’associer pour développer La Petite Marquise, à travers son produit phare, le Quernon d’Ardoise. Ce carré de nougatine enrobé de chocolat bleu réjouit les papilles des angevins depuis plus de 50 ans. Bien évidemment, l’objectif des nouveaux associés est de porter ce fleuron de la gastronomie angevine au-delà des frontières de l’Anjou et même de la France. Toujours fabriqué sur la recette conçue en 1966, le Quernon d’Ardoise connaît depuis quelques années un succès jamais démenti : on le trouve maintenant dans plus de 500 boutiques en France et il s’exporte au Japon, dans toute l’Europe et aux Etats-Unis. La boutique de la rue des Lices à Angers est un véritable musée et sa façade est désormais classée. Elle abrite néanmoins un atelier de production ultra-moderne où depuis 50 ans on fabrique la précieuse nougatine et bien d’autres gourmandises. Encore une fois, Michel Galloyer s’appuie sur la qualité et la tradition. Galloyer. Le Carré français accueille aussi une épicerie fine et la fromagerie est approvisionnée par le Maître fromager, Pascal Beillevaire. Intimement lié aux espaces boutiques, un bistrot à la française propose une carte qui rend hommage aux meilleurs produits français, tous les plats étant bien entendu préparés sur place. Dès son ouverture, Le Carré français séduit la clientèle française, mais aussi italienne, et des projets sont déjà en réflexion dans d’autres capitales européennes. Le Carré français à Rome La capitale italienne accueille depuis début septembre un lieu dédié à la création culinaire française qui a naturellement trouvé sa place dans un des quartiers les plus prisés de Rome. Non pas un restaurant de plus, mais un lieu dédié au savoir-faire traditionnel imaginé par Michel Galloyer. Pour mener à bien ce projet, il s’est associé à des artisans qui, comme lui, visent l’excellence : Jean-Noël Julien, boulanger originaire de Normandie, François Polmard, éleveur de «Blondes d’Aquitaine» et boucher, Alex Rondouin, caviste déjà installé à Paris et à HongKong, et Alexandre Viron, minotier et partenaire historique de Michel P. 9 3. Michel Galloyer, portrait d’un entrepreneur Michel Galloyer est né un 28 décembre, jour des « Saints Innocents », à Saulges en Mayenne. Ses parents, agriculteurs, l’éduquent simplement et lui donnent le goût du travail bien fait et de l’effort. La vie est rythmée par les saisons et le travail de la ferme auquel chacun des six enfants participe selon ses capacités. La découverte de la boulangerie A 14 ans, le jeune Michel obtient son Certificat d’Études Primaires, sésame indispensable pour commencer un apprentissage. Sans pouvoir expliquer comment était venue cette passion, Michel Galloyer avait un seul objectif, apprendre le métier de boulangerpâtissier. Son maître d’apprentissage, boulanger à quelques kilomètres de la ferme familiale, fut sa première rencontre décisive. Il lui fit partager sa passion, mais aussi son profond respect pour le pain. A l’époque, le pain était à la base de l’alimentation, hors de question de gaspiller un morceau de pain. Michel Galloyer apprit ce métier complexe et exigeant : peut lui importait la fatigue, La passion d’entreprendre Très vite Michel Galloyer eut envie de s’installer à son compte. Son maître d’apprentissage devenu courtier en immobilier lui indiqua une boulangerie à reprendre à Bellême, au cœur du Perche, non loin de sa région d’origine. A 22 ans, Michel Galloyer devenait son propre patron. Vint alors une période de doute, car le challenge était audacieux, et la peur de l’échec était tenace. Mais à force de travail les résultats arrivent, la confiance revient et Michel Galloyer commence à innover et à proposer de nouvelles créations. Cette première expérience lui fit comprendre l’importance de la relation avec les clients, sa complexité, mais aussi les profits que l’on peut en retirer. Et la notoriété de la boulangerie-pâtisserie de Bellême dépassa rapidement les frontières de ce village de 2000 âmes. P. 10 3. Michel Galloyer, portrait d’un entrepreneur L’apprentissage comme crédo Michel Galloyer ne pouvait s’arrêter là : la nouvelle pâtisserie était en plein essor. Il dévorait les revues professionnelles pour découvrir les recettes les plus inventives de ses confrères. Mais il ne pouvait laisser courir son esprit créatif et proposer des pâtisseries trop éloignées des attentes plus traditionnelles de sa clientèle rurale. Il participe à nombre de stages proposés par ses fournisseurs et décide de s’inscrire à une formation organisée par Gaston Lenôtre, référence absolue de l’époque. Il y apprit de nouvelles recettes, de nouveaux savoirfaire, qu’il appliquait avec succès une fois rentré dans sa boulangerie-pâtisserie. Mais pour satisfaire son besoin de création, il lui fallait un nouveau lieu, une nouvelle clientèle, et c’est ainsi qu’il s’installa à Angers avec la reprise de la pâtisserie Le Trianon. Cette soif d’apprendre n’a jamais quitté Michel Galloyer. Avant d’ouvrir sa première boulangerie traditionnelle, il n’hésite pas retourne sur les bancs de l’école, toujours dans l’école de Gaston Lenôtre. Apprendre mais aussi transmettre Alors que Le Trianon connaissait un réel succès à Angers, Michel Galloyer est sollicité par ses pairs pour transmettre son savoir-faire. Il se découvre alors un vrai talent de pédagogue et une joie réelle de pouvoir transmettre ce qu’il a lui-même appris de ses maîtres. Toujours à l’écoute de ses stagiaires, il n’en est pas moins un professeur exigeant, voire très exigeant sur la qualité du travail. Perfectionniste à un point qui pouvait parfois heurter certains élèves, il les préparait seulement à répondre aux exigences de leurs futurs clients. Chaque année le Grenier à Pain accueille plusieurs dizaines d’apprentis dans ses boutiques. Pas de création sans apprentissage: les nouveaux apprennent leur métier ou simplement les secrets de fabrication du Grenier à pain dans les boutiques. Ce sont aussi les plus anciens qui vont au-devant des nouveaux : en 2014, 60 boulangers biélorusses ont été formés par les équipes du Grenier à Pain à la fabrication du pain à la française suite à un partenariat avec le groupe Eurotorg à Minsk. L’école Michel GALLOYER reste aujourd’hui une référence pour la profession. Rigueur, méthodologie, qualité des produits : chaque année, les jurys professionnels des concours départementaux et régionaux viennent saluer le travail des apprentis. Dernier exemple en date : en avril 2014, deux jeunes formés par des Grenier à Pain en Maine-et-Loire et dans le Morbihan ont remporté le concours du meilleur boulanger de France et représenteront leur département dans les sélections régionales. P. 11 3. Interview de Michel Galloyer, fondateur des Grenier à Pain «Le savoir doit être placé au-dessus de tout» • Vous accordez une place primordiale l’apprentissage, Michel, pour quelle raison ? à Je suis persuadé que notre vie est marquée par l’encre de notre éducation. Si vous recevez une éducation solide, empreinte de valeurs morales, cela vous servira jusqu’à la fin de votre vie. La valeur suprême de l’entreprise est humaine. C’est un devoir de donner à nos jeunes l’envie de l’optimisme. L’apprentissage, c’est le ciment de l’éducation. Si vous êtes bien formé, vous en tirerez un énorme bénéfice. Jamais nous n’aurions dû mettre un coup de frein à l’apprentissage. Car c’est une voie royale pour les jeunes. Regardez le nombre de jeunes apprentis qui trouvent du travail à l’issue de leur formation. • Vous parlez de valeurs morales, qu’entendez-vous par là ? Pour moi, les valeurs reposent sur le respect que l’apprenti porte à son formateur et réciproquement, sur la rigueur, rigueur du travail qui repose sur une méthodologie dans le processus de fabrication, et sur l’amour du métier et du travail bien fait. Je dis souvent à ce propos aux jeunes apprentis : est-ce que tu es prêt à mettre 1,10 € pour acheter ta baguette ? C’est le meilleur moyen pour les responsabiliser. • Méthodologie, processus de fabrication, c’est compliqué la boulangerie ? La boulangerie comme toute activité professionnelle demande de la méthode. Quand vous fabriquez du pain, vous devez suivre des étapes très précises en respectant des règles, sous peine de fabriquer de mauvais produits. Mais attention, la complexité est l’ennemi absolu de l’excellence. Et puis, je dis souvent qu’il vaut mieux être un bon reconnu qu’un très bon qu’on ignore ! Ce qu’il faut c’est être respectueux des règles, ne pas prendre de raccourcis et ne pas vouloir être chef avant d’avoir appris. Sinon on manque l’essentiel. • Vous êtes un autodidacte, vous n’avez pas suivi d’apprentissage… • Suivre le chef peut-être, mais ne faut-il pas laisser à l’apprenti un peu de liberté ? • Et aujourd’hui vous souhaitez transmettre ? Absolument. Un maitre boulanger doit aussi puiser dans les dons des hommes et femmes qui l’entourent et leur donner la passion avec une énergie contagieuse. Un formateur doit laisser l’apprenti s’exprimer. Vous savez, le travail et la réussite sont le résultat de longs tâtonnements. Chacun de nous cache des qualités, des talents. Au formateur de les déceler et de permettre à l’apprenti d’exploiter ses qualités. Absolument. L’éducation, la formation et… la transmission. C’est le parcours que tout entrepreneur doit suivre. Nous n’avons pas le droit, en tant que responsable, de garder pour nous les clés de notre réussite, les recettes pour bien travailler, concevoir, créer. L’apprenti doit de son côté chercher à concilier sa propre voie avec ce que son maitre lui apprend, mais le savoir doit être placé au-dessus de tout. Si bien sûr, et, comme tout apprenti, je suis allé d’étape en étape. Je dois sans doute ma réussite à mon audace. Il faut oser dans la vie, oser pour avancer mais en respectant un cheminement dans son apprentissage. P. 12 4. Les produits : à la recherche de l’excellence Le Grenier à Pain propose une large gamme de pains, viennoiseries et pâtisseries. Mais l’esprit créateur du fondateur de l’entreprise règne dans toutes les boutiques et chaque collaborateur peut proposer de nouvelles recettes. Si bien que de nouvelles spécialités apparaissent régulièrement sur les étals, pour le plus grand plaisir des clients. Le pain Nourriture symbolique s’il en est, le pain mérite la plus grande attention dans toutes les étapes de sa fabrication, depuis le choix des farines jusqu’à la cuisson. Depuis des générations les mêmes gestes sont transmis pour pétrir, jauger, peser et cuire. Mais, si les machines modernes facilitent maintenant le travail du boulanger, le pain a toujours besoin de temps pour être bon : à contrecourant de notre société actuelle, il faut laisser à la pâte suffisamment de repos. C’est le résultat de cette savante alchimie qui donnera au pain toutes ses qualités. Le Grenier à Pain propose une dizaine de variétés de pains autour de son produit phare, la baguette tradition : pain complet, aux céréales, aux fruits… mais aussi la baguette au sarrasin, parfaite pour accompagner les terrines ou les fromages, le pain ardéchois, le pain à l’épeautre, aussi appelé Pain des Gaulois et réputé pour ses vertus diététiques… Le Grenier à Pain réalise aussi toutes sortes de pains à la demande pour animer des dîners événementiels. Une grande variété de fougasses côtoie également une large gamme de sandwiches pour répondre à une demande de plus en plus forte des déjeuners urbains rapides mais bons. P. 13 4. Les produits : à la recherche de l’excellence Les viennoiseries Le croissant au beurre reste le produit phare et incontournable de la boulangerie traditionnelle et mérite donc la plus grande attention. A ses cotés on trouve naturellement les pains au chocolat, chaussons aux pommes et autres pains aux raisins. Le Grenier à Pain propose aussi un bel assortiment de madeleines, financiers, cakes aux saveurs variées, tartes fines… Enfin, les Gâteaux de voyage sont la spécialité maison : ces cakes et madeleines fabriqués à partir de recettes anciennes ont la double qualité de conserver longtemps toute leur saveur et de voyager facilement. P. 14 4. Les produits : à la recherche de l’excellence La pâtisserie A côté des incontournables best-sellers de la pâtisserie traditionnelle, Michel Galloyer et ses équipes savent surprendre leur clientèle en proposant quatre fois par an de «nouvelles collections», en suivant le rythme des saisons. Les éclairs, Paris-Brest, tartes au citrons et autres fondants au chocolat côtoient les créations des pâtissiers de la maison qui n’hésitent pas à retravailler des recettes anciennes en leur ajoutant de nouvelles saveurs. Chaque année, les grands rendez-vous gourmands sont autant d’occasions de retrouver les grands classiques de la pâtisserie comme la traditionnelle bûche de Noël, la galette des Rois pour l’Épiphanie, ou encore les poules et œufs en chocolat de Pâques. P. 15 4. Les produits : à la recherche de l’excellence Le traiteur Tous les boutiques proposent des prestations traiteurs : du cocktail événementiel aux plateaux repas, le Grenier à Pain assure toutes les prestations aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers. Chaque jour, les inconditionnels du snacking trouveront dans les boutiques une large gamme de sandwiches variés. L’épicerie fine Le Hangar de Ploërmel approvisionne les boutiques du groupe avec sa production de biscuits traditionnels au beurre, macarons et autres sablés. On trouve aussi une sélection de produits soigneusement choisis : confitures à l’ancienne, thés, bonbons… Et le Quernon d’ardoise fabriqué par la Petite Marquise à Angers prend naturellement sa place aux côtés des autres chocolats maison. P. 16 5. Chronologie d’une success story • 1961-1963 : Apprentissage en boulangerie-pâtisserie. • 1963-1968 : Ouvrier pâtissier à Paris. • 1968-1976 : Michel Galloyer ouvre sa première boulangerie-pâtisserie à Bellême (61). • 1976 : Reprise de la pâtisserie chocolaterie Le Trianon à Angers. • 1988 - 1989 - 1994 : Prix International du Chocolat de Paris et Trophée Relais Desserts. • 1992 : Conseil pour l’ouverture de la pâtisserie boulangerie Cannelle à Beyrouth (Liban). • 1994 : Rabelais d’Or de la Pâtisserie. • 1995 : Médaille d’Or de la Pâtisserie à Tokyo (Japon). • 1997 : Prix National de la Dynamique Artisanale par le Ministère du Commerce et de l’artisanat. • 1998 : Ouverture du premier Grenier à Pain à Paris XIIIème • 1999 : Mercure d’Or catégorie «emploi formation développement des ressources humaines» 1ère place au palmarès des meilleures baguettes parisiennes (Le Figaro). • 2003 : 3 épis dans le livre Cherchez le pain par Steven Kaplan (éditions Plon). • 2005 : 1er prix du concours du meilleur croissant au beurre, Paris. 3ème prix du Master de la meilleure baguette, Paris. • 2006 : Michel Galloyer reçoit la Légion d’Honneur. • 2010 : 1er prix de la meilleure baguette de Paris décerné à Djibril Bodian, salarié au Grenier à Pain, rue des Abbesses. Il sera reçu à l’Elysée avec Michel Galloyer et sera fournisseur officiel de la présidence pendant un an. Ouverture d’un premier Grenier à Pain en Chine (Chongqing). • 2011 : Ouverture du premier Grenier à Pain en Russie (Saint-Petersbourg). Nouvelles ouverture en Chine et en Russie (Moscou), puis aux Pays-Bas et au Japon. Ouverture de la biscuiterie Le Hangar regroupant un laboratoire de production et un atelier de fabrication artisanale, une épicerie fine et un salon de thé à Ploërmel (56). • 2012 : Michel Galloyer s’associe à Didier et Romain Wirtz pour développer la Petite Marquise et son produit phare, le Quernon d’ardoise. • 2014 : Ouverture d’un Grenier à Pain au Kazakhstan • 2015 : Ouverture du premier Atelier Grenier à Pain aux Ponts de Cé (49) puis à Changé les Laval (53) • 2015 : Djibril Bodian, gérant du Grenier à Pain, rue des Abbesses, reçoit pour la deuxième fois le prix de la meilleure baguette de Paris • 2015 : Ouverture du Carré Français à Rome. Ouvertures à Orléans (45) et à Saumur (49) fin 2015. P. 17 6. Implantations Le Grenier à Pain en France Le Grenier à Pain Abbesses (Paris 18ème) Le Grenier à Pain Angers Le Grenier à Pain Avrillé Le Grenier à Pain Boulogne Le Grenier à Pain Caulaincourt Le Grenier à Pain Italie Le Grenier à Pain La Baule Le Grenier à Pain La Fayette Le Grenier à Pain Le Rheu Le Grenier à Pain Levallois-Perret Le Grenier à Pain Lorette Le Grenier à Pain Nantes Le Grenier à Pain Ploërmel Le Grenier à Pain Royan Le Grenier à Pain Sèvres Le Grenier à Pain Saint-Amand Le Grenier à Pain Grand Pigeon Le Grenier à Pain Trélazé Le Grenier à Pain Rennes Le Grenier à Pain Billancourt Le Grenier à Pain Poissy Le Grenier à Pain Annecy Le Grenier à Pain Les Ponts de Cé Le Grenier à Pain Sainte-Luce Le Grenier à Pain Changé les Laval Le Grenier à Pain Vanves Le Grenier à Pain Orléans Le Grenier à Pain Saumur P. 18 6. Implantations Michel Galloyer - Le Grenier à Pain : développement à l’international Grenier à Pain - ROUMANIE Chine : plusieurs boulangeries Saint-Petersbourg (Russie) Tokyo (Japon) Bucarest (Roumanie) Astana (Kazakhstan) Nairobi (Kenya) Beyrouth Liban Singapour Grenier à Pain - ST PETERSBOURG P. 19 7. Chiffres clés 320 salariés dont plus de 60 apprentis 35 boulangeries en France 24 boulangeries à l’étranger en propriété ou licence de marque : Japon, Chine (8), Russie, Singapour, Liban, Kazakhstan. Grenier à Pain - JAPON P. 20 8. Bibliographie Le Grenier à Pain, 60 recettes gourmandes du savoir faire boulanger Textes de Michel Galloyer, photographies de Laurent Fau. Éditions de la Martinière - 2015 - 190 x 255 - 192 pages - 26 € Les enseignes Grenier à Pain confectionnent leurs pains, viennoiseries et pâtisseries uniquement à partir de produits frais, perpétuant ainsi la tradition française de la boulangerie. Cet ouvrage dévoile le savoir-faire exceptionnel de cette maison en 60 recettes emblématiques, conçues par le chef-pâtissier. On y trouve des recettes de base : pâte à croissant, feuilletage, pâtes à pain, et les recettes plus complexes des viennoiseries, gâteaux de voyages, tartes : pain de 3, pain au levain, chaussons, kouglof, brioches à têtes, fougasses aux olives, ficelle apéro poivrons-chorizo... Sans oublier la fameuse baguette tradition régulièrement récompensée par des prix d’excellence dans les différents Greniers à Pain. Pourquoi pas moi ? Autobiographie - Thoba’s Éditions - 2011 - 14,40 € Photographies Moussa Elibrik, Michel Galloyer relate, avec la simplicité qui le caractérise, le chemin parcouru depuis son apprentissage à la réussite internationale de son enseigne le Grenier à Pain, crée en 1998. Il évoque son histoire : celle d’un homme simple, ambitieux et passionné, animé par l’envie d’apprendre, de transmettre et de former. Ce livre est aussi un bel hommage à tous ceux qui ont participé à son aventure faite de travail, d’humilité et d’amour... Goûters cakes et gourmandises 50 recettes faciles pour tous Hinoki Éditeur - 2011 – 19,50 € Photographies Moussa Elibrik, Cinquante recettes faciles qui s’adressent à tous, petits et grands, gourmands et fins gourmets, débutants ou confirmés. Elles sont imprégnées de la chaleur et de la bonne humeur qui règnent dans les boulangeries du Grenier à Pain. Des recettes, où chacun pourra retrouver sa « petite madeleine » personnelle, qu’il s’agisse de clafoutis, pain d’épices ou autres gâteaux au chocolat. Ce sont aussi des astuces, conseils et suggestions quant à la qualité des ingrédients ou encore à la manière d’utiliser votre four… Les cahiers du grenier Quatre cahiers de recettes Laïus Éditions - 2011 - 12,50 € Photographies Maxime Sabin, Ce sont quatre petits cahiers de recettes pâtissières, réunis dans un coffret cartonné de 21x15 cm. Chaque recette est calligraphiée de façon originale par Michel Galloyer, rappelant ainsi les cahiers de recettes de nos grands-mères. Ces quatre cahiers sont répartis entre : “Les Secrets de Michel”, “Les Entremets et Petits Gâteaux”, “Les Cakes et Gâteaux de Voyage” et “Les Tartes”. L’occasion d’y retrouver la recette qui vous a toujours fait rêver !... P. 21 Coordonnées 12 Rue de la Gare 49100 Angers Tél : +33 2 41 20 85 10 Fax : +33 2 41 20 85 11 Crédits photos : www.legrenierapain.com https://www.facebook.com/officiel.legrenierapain Laurent Fau, Benoît Martin, Le Carré Français, Le Grenier à Pain, La Maison du Quernon d’ardoise, Le Hangar. P. 22
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