Martin Beauregard
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Martin Beauregard
Nadia Russell 16, rue du Portail F-33800 Bordeaux +33 (0)6 63 27 52 49 [email protected] www.galerie-tinbox.com Martin Beauregard Drive End Cinematic Memories Martin Beauregard Né en 1978 à Ville Marie, Canada. Vit et travaille à Montréal (Qc.), Canada. Éducation 20062009 Doctorat en étude et pratiques des arts, Université du Québec à Montréal, Montréal, Canada 2004 Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique, École des Beaux-Arts de Bordeaux, Bordeaux, France 2001 Baccalauréat, Interdisciplinarité en Création Visuelle, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Canada Résidence 2005 Location One, New York, USA Bourses 2006 Conseil des Arts et des Lettres du Québec, arts visuels, recherche et création 2004 Conseil des Arts et des Lettres du Québec, arts médiatiques, recherche et création 2003 Conseil des Arts du Canada, Bureau Inter Art, création et production Conseil des Arts et des Lettres du Québec, arts multidisciplinaires, recherche et création Expositions personnelles 2006 Somnanbulic, Location One Gallery, New York, USA Playing with reality, L’œil de poisson, Québec, Canada Sélection, Galerie Sans Nom, Moncton, Canada 2005 Sélection, (with Mclean), Aceart Gallery, Winnipeg, Canada Sélection, Galerie Horace, Sherbrooke, Canada Sélection, Eyelevel Gallery, Halifax, Canada Performances series, Skol, Espace web, Montréal, Canada 2004 Sélection, Centre d’artiste Vaste et vague, Carleton Fireworks, Galerie verticale, Laval, Canada Sélection, Espace virtuel, Chicoutimi, Canada Fireworks, Art Space, Peterborough, Canada 2003 Sélection, L’Écart lieu d’art actuel, Rouyn Noranda, Canada 2001 Sélection, Salle Augustin Chénier, Ville-Marie, Canada Expositions collectives 2005 Hors d’Oeuvres, CAPC Musée d’art Contemporain de Bordeaux, Bordeaux, France Dreaming bodies, Asahi Art Square, Tokyo, Japon Affinités, Le Pavé dans la marre, Besançon, France Not about sex, Luxe Gallery, New York, USA Live Biennale, Grunt Gallery, Vancouver, Canada Videos NYC series, Goliat visual space, New York, USA Exposition des résidents, Location One Gallery, New-York, USA 2004 Instable, Axeneo7, Gatineau, Canada Sélection, Galerie Clark, Montréal, Canada Exposition des finissants, L’annexe Galerie des Beaux Arts, Bordeaux, France 2003 Plateforme, Espace Vidéographe,Montréal, Canada Émergence, Espace Émergence, Montréal, Canada 2002 12 poteaux, Galerie Mc Porte 2A, Bordeaux, France Programmations vidéo 2004 24th Atlantic International Film Festival, Halifax, Canada Berkeley Video and Film Festival, Berkeley, United States Zeitgeist International Film Festival, San Francisco, United States 5th Film and New Media Festival, Manilles, Philippines Vidéosport, Vidéographe, Montréal, Canada 2003 Antimatter, Victoria, Canada Festival du Court Métrage de Sherbrooke, Canada 2002 Aux frontières du cinéma, Cinéma Jean Vigo, Bordeaux, France Bibliographie Côté, Nathalie. Il n’a peur de rien pas même des ours, Le Soleil, 15 April 2006. Hêtu, Richard. Un orignal à Soho, La Presse, 10 janvier 2006. Johnson, Ken. Martin Beauregard: Somnambulic, The New York Time, 13 January 2006. Schwendener, Martha. Martin Beauregard , The New Yorker, 6 February 2006. Absolutearts.com, Somnabulic: Recent Sculpture, Videos and photographs by Martin Beauregard, 6 January 2006. Flavorpill NYC, Martin: Somnambulic, 24 January 2006. Voir Québec, Taxidermie humaine, 13 April 2006. Baker,Camille., Transcendence throught the Artifice of spectacle, Brunts, September 2005, p.11 Joan. Spectacular spectacular, The cost, 10 February 2005. Ici, Mon père ce héros, 2 September 2004. Catalogue Fréchuret, Maurice. Capc Musée d’art contemporain de Bordeaux, Hors d’œuvre : Ordre et désordres dans la nourriture, Fage Éditions 2005, p.72 Démarche artistique : Il arrive parfois à la vue d’un lieu que nous nous sentons transportés, ne serait-ce que pour un vague instant, dans l’ambiance d’une expérience cinématographique passée ; comme si le souvenir d’un film venait en écho se répercuter dans notre environnement, le réel laissant transparaître en filigrane une scène ou un paysage déjà perçus au cinéma. Comment la fiction s’immisce-t-elle à travers notre perception de la réalité ? J’examine cette question au cours de mon travail de création en fusionnant certains éléments d’une imagerie populaire produite par les médias, le cinéma et la télévision, avec des évènements de ma vie privée. Les propositions formelles développées – vidéographiques et photographiques – exposent ce terrain où la fiction et le documentaire autobiographique se confondent. Soapoperation (projection vidéo, 6 minutes) est tirée d’un séjour dans un hôpital bordelais lors duquel j’ai subi une intervention chirurgicale en mars 2004. Elle présente une scène tournée dans le bloc opératoire et un dialogue avec mon amoureuse à mon réveil de l’anesthésie, ces échanges sont romancés à la Soap opera, la vie se relâche à travers une image, un cliché, sur une trame fictionnelle à peine décalquée de la réalité. La vidéo Playing with deady daddy présente aussi ce travail du " vrai et du joué ", tournée lors des funérailles de mon père – le 13 août 2003 – où parents se rassemblent, rendent hommage au défunt, le voient et le touchent pour la dernière fois. J’ai répété ce contact avec mon père posé dans son cercueil devant la caméra, comme on fait plusieurs prises d’une même scène au cinéma, tel un adieu qui ne finirait pas. Descriptif du projet de création pour Tinbox : Drive End Pour son exposition à la galerie Tinbox, Martin Beauregard confronte la figure mythique du cow-boy, produite par l’industrie cinématographique, à la vie modeste de son grand-père âgé de quatre-vingt-six ans. Il conçoit actuellement ce projet comme s’il s’agissait de la fin d’un road movie, tant sur le plan de l’iconographie que de la pratique. Il a cherché à saisir par le biais de la photographie le dernier regard de cet homme en route vers la mort. Ils ont joué ensemble ce moment comme s’ils étaient sur un plateau de cinéma. Martin Beauregard a demandé à son grand-père de prendre la pose d’un héros western à la manière d’un Clint Eastwood, un Lee Van Cleef ou un Henry Fonda, personnages cultes des films de Sergio Leone. Drive End est un hommage de l’artiste à son grand-père, un momento mori, ainsi qu’une sorte de vanitas de l’usine à rêve hollywoodienne, à la lumière des paysages que l’on retrouve dans les photographies : un cimetière de voitures et un Ciné-parc abandonné. Martin Beauregard est un artiste Canadien diplômé de l’école des Beaux Arts de Bordeaux. Il vient de terminé une résidence d’artiste à Location one à New-York et vit actuellement à Montréal où il écrit une thèse en étude et pratiques des arts, à l’Université du Québec à Montréal. Présentation par Didier Arnaudet Le vieil homme fait face à l’incertitude du présent. Son regard est marqué par des éclairs devenus lointains et une douceur indéfinissable. Il se donne pour tâche de conserver la mémoire d’une façon ancienne d’observer le monde, d’en surprendre la force des traces élémentaires. Il convoque la légende cinématographique du cow-boy qui, étranger à tout découragement, n’a jamais escamoté les difficultés se présentant sur son chemin. Son seul bien, c’est son expérience. Le chaos est derrière lui, ouvertement offensif. Son déploiement général est programmé. Le vieil homme le sait mais ne veut rien céder. Il s’oppose encore à la rupture, cherche à saisir l’essentiel, à inventer des passages pour affronter avec lucidité et sérénité l’épreuve de la finitude. Martin Beauregard se risque dans l’intensité d’un partage. Le dispositif visuel consiste en une superposition de l’attention sensible qu’il porte à son grand-père à la vision d’un personnage échappé de l’imagerie populaire du western italien, et nous place à la fois à l’intérieur et à l’extérieur d’un espace intime que nous découvrons par d’étranges connexions. Cet échange entre dimension autobiographique et résonance imaginaire a pour effet de construire un cadre de déplacements et de renversements. D’un côté, l’image est mise à l’épreuve d’une réalité à bien des égards vertigineuse. De l’autre, elle se confronte à ses propres limites, à un perpétuel glissement du factuel au fictionnel – et l’inverse. Mais tous les éléments mis en jeu apparaissent comme les signes agissants d’un invisible qui nous cerne et veut nous capter. Série Drive End : no 1, no 2, no 3. Impression numérique 2008 15 cm X 37 cm 400 euros 1/21 Nombre de photographies dans la série : à déterminer de 20 à 30 photographies, travail en cours. Série Drive End en 250 cm X 615 cm - 1/7 en cours de réalisation __________________________________________________________________ Série : Cinematic memories Impression numérique. 2008 Format polaroïde Exemplaire unique non encadré 70 euros la photo. 200 euros la série de 3 photographies Les photographies sont vendues de préférence par groupe de trois ou plus de manière à produire une séquence narrative. Nombre dans la Série : 300 Série Drive End, tirage numérique, 250 cm X 615 cm - 1/7 Série Drive End : no 1, no 2, no 3. Impression numérique 2008 15 cm X 37 cm Série : Cinematic memories Impression numérique. 2008 Format polaroïde Exemplaire unique non encadré