Des Diamants taillés à merveille

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Des Diamants taillés à merveille
Affilié à
La Soirée des Diamants du CHU de Québec | 28 mai 2015
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C’est avec plaisir que Le Chuchoteur vous offre cette édition spéciale présentant
les gagnants ainsi que tous les finalistes de cette deuxième soirée des Diamants
du CHU de Québec. Chaque candidat est lui-même un tailleur de diamants,
façonnant des soins de santé de la plus haute qualité.
En feuilletant ce numéro souvenir, vous constaterez l’excellence de tous les nommés.
Ces prix permettent à tous les membres du personnel du CHU de Québec
d’afficher fièrement leur appartenance à un établissement de santé avant-gardiste
dont la réputation dépasse largement la région de Québec.
Bonne lecture !
Message de la présidente-directrice générale et du président du CA
Les
Diamants
Humanisme
Soins et services cliniques 1
page 2
Soins et services cliniques 2
2
Collaboration
Enseignement3
Développement durable
3
Administration et organisation du travail 4
Innovation
Recherche clinique
5
Recherche fondamentale
5
Innovation – Évaluation
6
Excellence
Rayonnement7
Relève7
Soutien à l’ensemble des missions
8
Hommage du conseil d’administration
Nouveauté cette année : nous avons regroupé les prix selon les quatre grandes valeurs
de notre organisation. Il s’agit de l’humanisme, de la collaboration, de l’innovation et de
l’excellence; des valeurs fédératrices pour tous les employés du CHU de Québec – Université
Laval. Pour atteindre chacune d’entre elles, il faut aussi posséder une multitude de qualités à
l’exemple de chacun des nommés de nos différentes catégories. Ce sont les multiples facettes
de nos Diamants, taillés à merveille et à même de propulser notre institution au rang de leader dans les secteurs de la santé, de la recherche, des services cliniques, de l’enseignement,
de l’administration, du développement durable, de la relève et de l’organisation du travail.
Nous profitons de l’occasion pour remercier chaleureusement les artisans de la soirée des
Diamants, soit celles et ceux qui ont travaillé dans l’ombre pour réaliser cet événement
d’envergure.
4
Enfin, nous remercions très sincèrement nos précieux collaborateurs et nos partenaires
financiers qui, par leur généreuse contribution, ont permis de réaliser entièrement cette
mémorable activité de reconnaissance de notre personnel.
Héritage6
Engagement bénévole
Nos récipiendaires et nos finalistes à ces prix affichent ici des réalisations étincelantes
témoignant de l’engagement et de l’excellence dont ils font preuve. Comme vous l’aurez
constaté tout au long de la soirée, nos Diamants sont loin de la pierre brute. Ils sont taillés
selon les règles de l’art et comportent de multiples facettes. La qualité et la complexité de
leur travail sans oublier les défis qu’ils ont à relever quotidiennement pour briller parmi les
meilleurs reflètent toute la passion et la ténacité de ceux qui œuvrent, parfois dans l’ombre,
pour le bien-être des patients.
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Hommage
Fondation du CHU de Québec
Le CHU de Québec–Université Laval vient d’ouvrir son coffre-fort pour une deuxième fois en
ce 28 mai 2015. Lors de cette Soirée des Diamants, les lauréats ont été révélés parmi les finalistes dans une quinzaine de catégories. Cette soirée vise précisément à reconnaître l’apport
de chacun d’entre eux dans l’accomplissement de la grande mission de notre institution pour
l’année 2014-2015. Ils sont en cela une source d’inspiration pour tous.
Au nom des membres du conseil d’administration et de la direction générale, nous tenons
également à souligner l’excellence des nombreuses candidatures portées à l’attention des
comités de sélection, tout en félicitant chaleureusement l’ensemble des finalistes
et des lauréats de cette soirée.
Femmes et hommes d’exception
Femmes et hommes d’exception
Des Diamants taillés à merveille
Le 28 mai
8
10
Coup de cœur
Prix Coup de cœur
11
Animateur de la soirée
12
Remerciements12
Commanditaires12
Gaston BédardGertrude Bourdon
Président du conseil d’administration du CHU de Québec Présidente-directrice générale du CHU de Québec
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Le Chuchoteur | La Soirée des Diamants du CHU de Québec | 28 mai 2015
Humanisme
Soins et services cliniques 1
Présenté par B Braun
Les finalistes
Le Programme québécois de dépistage du cancer colorectal (PQDCCR); HSS et HSFA
Collaborateurs : Agence de la santé et de services sociaux
de la Capitale-Nationale ainsi que l’Hôtel-Dieu de Lévis.
De gauche à droite : Sandra Grenier, Andrée-Anne Vallée, Lise Doucet,
Julie Blanchet, le Dr Philippe Grégoire, Paule Cunningham, Pierre Tanguay,
Renée Brousseau, Josy-Anne Vachon, Monique Laporte, Manon Coats,
le Dr Chrystian Dallaire, Micheline Gendreau, Marie-Josée Morin,
la Dre Pascale Chouinard, Diane Marois, Alain Marcoux, Louise Pouliot,
Sylvain Fiset et Joanne Moore.
Absents lors de la photo : le Dr Marc Bradette, le Dr Pierre Hallé, Cathy
Binet, Hélène Proulx, Michael Albert et Annie Bergeron.
De gauche à droite : Martine Lefebvre, coordonnatrice technique, le Dr Éric Vigneault,
radio-oncologue et Sylviane Aubin, physicienne médicale.
L’équipe du programme Alliance du CHU de Québec
Collaborateurs : la Direction des finances (module
gestion de l’information, performance et mandats
spéciaux), la Direction des services professionnels, la
Direction des technologies de l’information, la Direction
clientèle - Urgences, l’Agence de la santé et de services
sociaux de la Capitale-Nationale, les CSSS de Charlevoix,
de Québec-Nord, de Portneuf et de la Vieille-Capitale ainsi
que les infirmières gestionnaires de cas complexes (IGCC).
L’unité de curiethérapie Jean-Roy, une nouvelle référence
dans le domaine
Collaborateurs : Julie Paquet, adjointe au chef de service en radiothérapie,
Caroline Fortin, AIC, l’ensemble du Département de radiothérapie, Nicole
Godbout, chef d’unité, bloc opératoire, Pierre Gauthier, chef inhalothérapie,
DST, DTI, GBM.
C’est avec le souci d’améliorer la qualité de vie et les traitements du patient,
son confort ainsi que la précision des traitements administrés que l’unité de
curiethérapie Jean-Roy a vu le jour en 2014. Intégrée à même le département
de radiothérapie, cette salle de type bloc opératoire offre des traitements à la
fine pointe des soins, dans un environnement adapté et confortable pour la
personne qui doit recevoir des traitements de curiethérapie gynécologique ou
prostatique par implants non permanents. Cette nouvelle façon de faire permet
de leur éviter les déplacements pénibles entre le bloc opératoire et les salles
de traitement et de rapprocher le personnel puisque tout se déroule au même
endroit.
Soins et services cliniques 2
Présenté par Olympus
Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus mortel
au Québec après celui du poumon. Choisies par le ministère
de la Santé et des Services sociaux, pour mettre en place
l’un des huit sites de démonstration de dépistage du cancer colorectal, les équipes des hôpitaux du Saint-Sacrement
et de Saint-François d’Assise se sont rapidement mises à
l’œuvre. Motivées par l’amélioration de la qualité des soins
et services en endoscopie digestive, ces équipes ont pu
harmoniser les pratiques de travail, prioriser et centraliser les rendez-vous, modifier les horaires des médecins,
implanter un logiciel de suivi clinique, mettre à jour les
listes d’attente, donnant ainsi un accès rapide à des milliers
de personnes. Cité comme modèle auprès du Ministère et
de collègues montréalais, les processus cliniques et administratifs sont maintenant reconnus à l’échelle du Québec
inscrivant ainsi le CHU de Québec comme chef de file en
endoscopie digestive.
Toujours bondées, les urgences du CHU de Québec sont
aux prises avec des patients qui s’y rendent trop souvent
De gauche à droite : Maggie Plourde, Lisanne Levesque, Gino Bouchard,
pour rien. La solution? Les prendre en charge de façon perle Dr Jean Villeneuve, Louise Lapointe, Marie-Pier Chabot, Edith Michaud,
sonnalisée pour qu’ils obtiennent des soins ailleurs dans le
Fabienne Savard, Huguette Bouillon, Sonia Larouche, Audrey Perron, Danielle réseau. Appelés les grands utilisateurs, ces patients ont été
Emond, Annie Gagné, Lucie Couture et Hélène Goulet.
sélectionnés parce qu’ils sont allés à l’urgence au moins
cinq fois par an dans chacune des deux dernières années.
L’objectif de ce programme consiste à agir en prévention afin de mieux les soigner et éviter les épisodes aigus des soins pour
ces patients qui ont adhéré volontairement au programme. Le programme Alliance du CHU de Québec s’inscrit dans le cadre
d’un partenariat régional qui a permis de réduire de moitié les visites à l’urgence et les séjours d’hospitalisation de ces grands
utilisateurs.
Les finalistes
La surveillance constante
Équipe spécialisée pour les bonnes pratiques en matière de
surveillance constante (Josée Guillemette, Denis Leclerc et
Jacques Émond)
Collaborateurs : Maude Trépanier, infirmière clinicienne. Les membres du
Comité stratégique d’interventions : le Dr Marc Rhainds et Martin
Coulombe, UETMIS, Marie-Claude Brodeur, DSM, Claire Gaudreau, DC-CH;
Martine Lachance, DC-M, Lucille Juneau, DCSAVIE, Catherine Pothier,
DC-SM, Gaétan Provost, DC-SITN, Michel Dugas, DSP.
Partenaire : MSSS.
De gauche à droite : Richard Lessard, Chantal Alain, Manon Vaillancourt,
Josée Gosselin, Denyse Castonguay, Sonia Bouchard, le Dr Fabrice Mac-Way
L’installation de cathéter de dialyse péritonéale en salle
d’imagerie d’intervention de L’HDQ
Néphrologie : le Dr Fabrice Mac-Way et Mme Denyse Castonguay,
chef de service. Radiologie d’intervention : le Dr Guillaume
Garneau et M. Richard Lessard, chef de service
Considérée comme une mesure de remplacement à l’isolement et à la
contention, la surveillance constante des patients ayant des problèmes de
comportement n’a plus la cote au CHU de Québec et son efficacité est mise
en doute. C’est pourquoi depuis l’automne 2013, une équipe a mis en œuvre
un plan d’action visant à offrir des alternatives aux mesures de contrôle et
De gauche à droite : Maude Trépanier, Denis Leclerc,
à améliorer la qualité de l’intervention lors de problèmes de comportement.
Jacques Emond et Josée Guillemette.
Implantation d’un registre centralisé en temps réel de la surveillance, développement des compétences des infirmières et des préposés aux bénéficiaires, sont au nombre des actions réalisées. Ces nouvelles mesures favorisent l’apaisement des patients tout en réduisant les coûts associés à cette mesure inappropriée.
L’équipe de la clinique neuromusculaire et neurogénétique – partenaire avec la clientèle
ayant la sclérose latérale amyotrophique (SLA)
Groupe précurseur de la mise en place de la
clinique neuromusculaire
Collaborateurs : les neurologues du CHU de Québec, la
DSM, la DC - Soins intensifs, traumatologie et neurosciences, incluant les équipes de soins œuvrant à l’unité des
sciences neurologiques, la DC - Opthalmologie et services
ambulatoires spécialisés, l’équipe ACE Multi, Lucie Grenier,
directrice générale adjointe clinique, accès et pratiques
innovantes, François Gros-Louis et le Dr Jack Puymirat,
chercheurs au CHU de Québec – Université Laval.
Collaborateurs : Unité des soins ambulatoires, Manon Vaillancourt, chef de
service.
Afin de diminuer le temps d’attente pour l’installation des cathéters de dialyse
péritonéale et d’éviter l’hospitalisation des patients, les Drs Fabrice Mac-Way,
néphrologue, et Guillaume Garneau, radiologiste, ont développé une nouvelle
technique en salle d’imagerie d’intervention à L’Hôtel-Dieu de Québec. Ce nouveau type d’intervention permet d’éliminer l’anesthésie générale, de désengorger le bloc opératoire, de diminuer les risques d’infections en lien avec un cathéter veineux central en hémodialyse, de diriger la clientèle vers le mode de
suppléance rénale choisie et, enfin, d’améliorer la qualité de vie et l’autonomie
du patient par un retour plus rapide dans son milieu de vie. Cette nouvelle
technique en imagerie d’intervention libère ainsi du temps opératoire pour
d’autres types de chirurgie.
De gauche à droite : le Dr Jean-Pierre Bouchard, Odette Bussières, Manon
Gravel, Emilie Carrier, Geneviève Lapointe, Hélène Leblanc, Geneviève Bédard,
Nadia Bélanger, Martine Dallaire, Katherine Lepage, Alexandra Simard, Pierre
Provencher, Lucie Morel, Dr Denis Brunet, Catherine Balg, la Dre Annie Dionne,
Martine Pelchat et Richard Dugas.
À l’arrière : le Dr Nicolas Dupré et Régis Gagnon.
Absents sur la photo : Caroline Gauthier, Johanne Goulet, les Drs Chantal
Morency, Marie-Éve Bédard et Fabien Coté.
C’est à partir d’une lettre expédiée par un patient atteint de
la sclérose latérale amyotrophique (SLA) qu’une équipe médicale et professionnelle s’est investie dans la mise en place
d’une clinique neuromusculaire et neurogénétique pour la
clientèle atteinte de cette maladie rare et qui a une espérance de survie de 3 à 5 ans. Appuyée par les partenaires du
réseau et l’Agence de la santé et des services sociaux de la
Capitale-Nationale, les services offerts par le personnel de
la clinique ont permis, jusqu’à maintenant, une amélioration importante de leur qualité de vie, une diminution des hospitalisations inappropriées et des visites à l’urgence en lien avec
une détresse respiratoire, une optimisation de la surveillance de la dysphagie avec des conseils sur les choix possibles pour une
alimentation appropriée et une fatigue du patient ainsi diminuée.
Le Chuchoteur | La Soirée des Diamants du CHU de Québec | 28 mai 2015
Collaboration
Enseignement
Présenté par Abbott-AMO
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Les finalistes
Former les psychologues de demain, un défi relevé avec passion !
Dre Josée Savard
Équipe de recherche Michel-Sarrazin en oncologie psychosociale
et soins palliatifs - ERMOS
École de psychologie de la Faculté des sciences sociales de
l’Université Laval
Psychologue de formation et professeure titulaire à l’École de psychologie
de l’Université Laval depuis 2008, la Dre Josée Savard a réussi à former une
équipe de recherche spécialisée en psycho-oncologie dynamique et hautement performante qui contribue au rayonnement du CHU de Québec. Elle est
particulièrement reconnue pour sa constante motivation et son implication à
former de manière rigoureuse des futurs psychologues et chercheurs en psychologie. Elle chapeaute maintenant une équipe impressionnante formée de
sept étudiants au doctorat, un étudiant postdoctoral, quatre professionnels
de recherche et huit auxiliaires de recherche. En 2014, la Dre Savard a reçu le
prix d’excellence en enseignement de l’Association canadienne d’oncologie
psychosociale, soulignant sa contribution exceptionnelle à l’enseignement et
à la formation.
De gauche à droite : Michèle Gemme, François Allard, Sylvie Guillot, Audrey Lajeunesse
et Odette Bélanger.
Mme Beauséjour… au cœur de la formation d’une relève infirmière
professionnelle et leader !
Josée Savard, François Tardif, Marie Solange Bernatchez,
Louis-Philippe Marion, Marie-Hélène Savard, Paquito Bernard.
Un site d’enseignement pour tous : centredesmaladiesdusein.ca
Les Dres Louise Provencher et Christine
Desbiens, chirurgiennes-oncologues, et
Jocelyne Chiquette, omnipraticienne sénologue, Jean-Charles Hogue, Ph. D., Éric Vachon,
directeur adjoint administratif de la recherche
du Centre des maladies du sein DeschênesFabia, le Centre ROSE, les IPO du CMS, Mélissa
Bergeron, physiothérapeute, Myriam Fillion,
kinésiologue, Céline Blouin, infirmière, Isabelle
Côté et Geneviève Tremblay, pharmaciennes,
Michel Dorval, chercheur, Karine Bouchard et
l’équipe du Centre ROSE
Conseillères en soins et coordonnatrice à l’intégration du personnel
infirmier (Programme du soutien clinique)
Les conseillères en soins des cinq hôpitaux du CHU de Québec et la coordonnatrice
à l’intégration du personnel infirmier ont développé une formation à l’intégration
innovatrice, créative et d’actualité pour la relève infirmière basée sur l’expérience
d’une patiente au séjour idéal, Mme Beauséjour. Pendant trois jours, la situation
de santé de cette malade fictive évolue de façon à assurer un contenu pertinent
et représentatif de la clientèle des cinq sites du CHU de Québec. Mme Beauséjour permet ainsi à la candidate à l’exercice de la profession infirmière (CEPI) et
à l’infirmière de développer leurs compétences, leur leadership et leur jugement
clinique tout en s’appropriant leur rôle professionnel et en facilitant l’exploration et
l’intégration des 17 activités réservées de l’infirmière.
De gauche à droite : Céline Blouin, la Dre Christine Desbiens, Mélissa Bergeron,
Isabelle Côté, Jean-Charles Hogue, Sara Vaillancourt, Éric Vachon, la Dre Louise
Provencher, chirurgienne-oncologue et directrice médicale du CMS.
Collaborateurs : Christian Potvin, audiovisuel,
Jonathan Thériault, informatique, Denis Guillette, Centre
de recherche, la compagnie Roche et Novartis.
En ligne depuis 2008, le site Internet du Centre des
maladies du sein présente un contenu axé sur l’enseignement, qu’il soit destiné aux patientes, à leurs proches
et au grand public, en accès libre, ou aux médecins aux
intervenants, aux professionnels et aux étudiants, en accès réservé. Le site a été bonifié entre décembre 2013 et novembre
2014 par l’ajout de sections complètes. Actualités, vidéos d’enseignement, guides, bibliographies, lignes directrices, présentations diverses, événements, section Centre ROSE ne sont que quelques-unes des thématiques traitées dans les quelque
100 pages du site. Consulté par près de 140 000 personnes au cours de la dernière année, il s’avère une référence de
premier choix en matière d’enseignement relatif au cancer du sein.
Développement durable
Présenté par Pro-Contact
Les finalistes
La récupération de bidons : faire sa part en hémodialyse !
Équipe d’hémodialyse traditionnelle et
d’hémodialyse semi-autonome,équipe du
service de l’hygiène et salubrité, DST - L’HDQ,- Matrec
De gauche à droite, debout : Claude Bélanger, Benoît Gelly, Alexandre Leroux
et Éric Girard. Assises : Denyse Castonguay, Denise Grégoire et Chantal Alain.
Les activités de dialyse de L’Hôtel-Dieu de Québec
consomment entre 700 et 1 000 contenants de 4,5 litres
de plastique HDPE. Une fois utilisés, les contenants
étaient envoyés au compacteur à déchets, puis à l’incinérateur. Source de pollution et de gaspillage de matériau de qualité, ce traitement nécessitait beaucoup
d’espace de stockage et de temps de travail en manipulation. À la suite d’un audit, l’équipe d’hémodialyse,
avec la complicité du service de l’hygiène et salubrité, a
trouvé des solutions qui respectaient l’organisation du
travail en place. En collaboration avec la firme de récupération qui a accepté d’augmenter la fréquence de ses
collectes, on peut maintenant donner une deuxième vie
aux bidons et surtout libérer du temps de travail que l’on
consacre désormais aux patients.
Un partenariat gagnant pour la récupération de pellicule plastique
Cadres cliniques du CHU de Québec
De gauche à droite : François Béland, Mélanie Jalbert, Jessica Turgeon-Boutin et Julie Laflamme. Stéphane Roy, Mélanie Cloutier, Jonathan
Giguère, Daniel Mailhiot, Daniel Nadeau, le
personnel de la logistique hospitalière du CHU
de Québec, Julie Boily, Annie Boucher, Eric
Cloutier, Marie-Hélène Boulanger, Mario
Fafard, Partagec et Marie-Claude Dubé
Nouvelle offre du comptoir à salade et du menu patient végétarien
Services alimentaires du CHU de Québec, tous les cuisiniers attitrés
au comptoir à salades, les techniciennes en diététique responsables
des achats, tous les gestionnaires des services alimentaires, le service
de nutrition clinique, les stagiaires en nutrition, Patrick
Lacasse-Trudeau
Collaborateur : la Direction des communications et du rayonnement.
Au CHU de Québec comme ailleurs, l’alimentation est un enjeu important du développement durable. L’équipe des services alimentaires l’a bien compris et s’est
mobilisée pour offrir aux patients, aux visiteurs et aux employés un comptoir à
salade renouvelé ainsi qu’un menu végétarien. Que ce soit sur le plan de la qualité
des aliments offerts, des bénéfices pour la santé et des coûts, ce projet s’avère une
réussite. Économiquement rentable puisqu’il génère une hausse des ventes de 7 %
et des profits de plus de 28 000 $ en rationalisant aussi les achats, il fait surtout
la démonstration qu’il est possible de manger sainement tout en ayant du plaisir
à goûter.
De gauche à droite : Daniel Nadeau, Daniel Mailhiot, Mélanie Cloutier,
Jonathan Giguère et Stéphane Roy.
La buanderie Partagec a récemment remplacé ses sacs
de livraison en tissu par des emballages de plastique.
Non réutilisables, ces pellicules se retrouvaient à l’incinérateur, émettant ainsi leur part de polluants atmosphériques. Pour pallier ces inconvénients, Partagec a acquis
un équipement permettant de recycler ces emballages.
Au début de l’été 2014, seuls 1 000 des 11 000 sacs de
plastiques livrés au CHU de Québec étaient récupérés.
Les cadres cliniques du CHU de Québec, de concert avec
les responsables de la logistique hospitalière, ont relevé
le défi de la communication et de la mobilisation pour
en améliorer le taux de récupération. Les efforts ont
payé : aujourd’hui, plus de 20 % du volume de pellicules
plastiques connaît une seconde vie.
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Le Chuchoteur | La Soirée des Diamants du CHU de Québec | 28 mai 2015
Collaboration
Administration
et organisation du travail
Présenté par Philips
Les finalistes
L’unification des services des approvisionnements et de leur base de données
Le service des approvisionnements du CHU de
Québec, Michel Bédard, Marc Brown, Logibec
De gauche à droite, au premier plan : Marc Brown, Martin Bolduc et Gilles
Gagnon. À l’arrière-plan : Christiane Murphy, Danielle Dubé, Karina Verret et
Josianne Leclerc. Absent sur la photo : Michel Bédard.
Lors de la fusion en 2012, les deux services d’approvisionnement qui formaient alors deux entités bien
distinctes ont dû travailler d’arrache-pied afin de créer
une nouvelle base de données unifiée et fonctionnelle.
Revoir les codifications des deux systèmes au peigne
fin a amené son lot de difficultés et d’embûches qui a
fait naître le développement de nouveaux outils et de
nouvelles collaborations. La DTI en partenariat avec une
firme externe a créé un bureau virtuel (BVI) accessible
à partir de n’importe quel PC. Un nouveau logiciel GRM
comptable plus performant a été mis en place permettant la réalisation d’économies. Avec ces nouvelles
pratiques standardisées, une page d’histoire a été
tournée !
La planification des congés des patients hospitalisés à L’HDQ
De gauche à droite : Nancy Bonenfant, Christian Mercier, Louise Turner, Simon Tardif, Élisabeth Morin,
Mikaël Chabot, Nathalie Allaire, Daniel Nadeau.
Bernard Gagnon, coordonnateur des séjours et de la gestion des lits
Les chefs d’unités de soins de L’HDQ, les AIC, le personnel infirmier et les membres du comité de
gestion intégrée de l’organisation clinique
À l’avant : Suzanne
Vincent et Guy Philippe
Brideau. De gauche à
droite : Lucie Thiffault,
Caroline Moisan, Manon
Morasse, Alexandre
Lehoux, Isabelle Dionne,
Cécile Tailleur, Claudine
Duchesne, Suzelle
Deschamps, Diane
Godbout, Jonathan
Giguère, Nathalie
Langevin, Bernard
Gagnon et Gaétan Picard.
Le projet Oxychef : optimisation du processus de gestion
opérationnelle d’une unité de soins selon l’approche lean Service
Collaborateurs : Martine Lachance (leader), Claire Gaudreau (coleader),
Mikael Chabot, Simon Tardif, Nathalie Allaire, Louise Turner, Élisabeth Morin,
agente lean. Promoteurs : Denis Bouchard, ancien directeur général adjoint
clinique et partenariat, Charles-Hubert Blouin Delisle et le module lean,
Direction de l’évaluation, de la qualité et de la planification stratégique.
Dans un souci d’efficience pour l’amélioration d’exercices des cadres, les chefs
d’unité ont participé, par l’entremise du projet Oxychef, à développer un nouveau
modèle de gestion afin de revoir leurs pratiques et de recentrer leur travail sur
l’essence de leur rôle. L’imposition de nouveaux outils tels que l’agenda standard,
l’implantation des scrums ainsi que les fiches de contrôle permettent une optimisation à coût zéro. Plusieurs retombées positives ont été générées par ce projet
d’analyse et de restructuration. Le climat de travail s’est amélioré, une meilleure
communication entre les membres de l’équipe, du chef d’unité, des patients et
leur famille s’est établie, l’augmentation du temps alloué par les chefs auprès de
leurs équipes et une meilleure rétroaction d’amélioration démontrent une nouvelle
proactivité dans les unités de soins.
Les lits de courte durée constituent des ressources précieuses et très convoitées dans les centres hospitaliers puisque
la capacité de production des établissements dépend en grande partie de leur disponibilité. Inspirée de l’expérience de
l’Hôpital Santa Cabrini, le personnel de L’Hôtel-Dieu de Québec a élaboré un projet d’optimisation d’utilisation des lits
par diverses actions telles que planifier le départ du patient dès son admission, solliciter la contribution de tous les intervenants et installer des moniteurs d’affichage offrant un aperçu en temps réel du taux d’occupation. Les résultats parlent
d’eux-mêmes, à ce jour, on note une diminution de la durée moyenne de séjour des patients, une baisse considérable des
reports de chirurgies de l’ordre de 94 % et l’amélioration de la fluidité des admissions à l’urgence.
Hommage
Fondation du CHU de Québec
M. Stéphane Giguère
Stéphane Giguère œuvre dans le domaine des soins de santé depuis plus de 30 ans. Au début des
années 80, il occupe conjointement les postes de préposé aux bénéficiaires et d’infirmier au Centre
Robert-Giffard tout en poursuivant ses études en soins infirmiers. En 1983, il obtient un poste d’assistant infirmier-chef au CHUL et devient chef des cliniques externes, poste qu’il occupera de 2008 à 2014.
Il est actuellement chef de service à la clinique de chimiothérapie du Centre des maladies du sein de
l’Hôpital du Saint-Sacrement.
Tout au long de ses 30 ans de carrière, Stéphane ne cesse de s’impliquer et de mettre les bouchées
doubles pour son milieu de travail. Parallèlement à son travail, il occupe le poste de président du Comité
interprofessionnel de 1989 à 1993, de chef de l’équipe de l’amélioration continue en regroupement
pédiatrique de 2003-2006, puis successivement président et vice-président du conseil des infirmières
et infirmiers du CHUQ de 2007 à 2010. Stéphane Giguère est un gestionnaire dynamique près de ses
équipes qui n’hésite pas à confier des mandats aux personnes qui l’entourent.
Son implication sociale ne date pas d’hier. Au cours du printemps 1981, il a continué d’approfondir ses
connaissances en s’engageant au sein de l’organisme bénévole Excursions sans barrière et s’est particulièrement distingué dans le milieu du scoutisme pendant plus de 10 ans.
Depuis plusieurs années, Stéphane Giguère s’implique à promouvoir l’action philanthropique auprès de
ses collègues du CHU de Québec et est considéré comme un grand ambassadeur de la Fondation auprès
de la communauté interne.
Durant de nombreuses années, Stéphane Giguère a assuré la coprésidence de la campagne À votre santé !
et s’est investi dans la campagne C’est bon pour la santé ainsi que dans plusieurs autres activités de financement de la Fondation. Au cours de la dernière année, il a travaillé à la réalisation de la campagne auprès
de la direction et des cadres et renouvellera son engagement pour celle de 2015.
La Fondation du CHU de Québec est fière de lui remettre le Diamant Hommage de la Fondation pour sa
ténacité, sa loyauté, son dynamisme, son attitude positive et son engagement en reconnaissance de ses
nombreuses années d’action philanthropique.
Le Chuchoteur | La Soirée des Diamants du CHU de Québec | 28 mai 2015
Innovation
Recherche clinique
Présenté par Hoffman-LaRoche
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Les finalistes
Le navigateur interactif Lupus érythémateux (NILE) - La technologie électronique au service du patient
atteint de lupus
Le Dr Paul R. Fortin, médecin, chercheur clinicien,
titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur
les maladies rhumatismales auto-immunes
systémiques
Collaborateurs : la Dre Deborah DaCosta et Murray
Rochon.
Dans l’ordre habituel : Alexandra Godbout, Johanne Tardif , Catherine Dion,
Julie Parrot, Davy Eng, Nathalie Amiable, Suzanne Côté, Laurie PlamondonLamieux et le Dr Paul R. Fortin.
Le Dr François Rousseau
Une nouvelle méthode non invasive de diagnostic prénatal
Le Dr François Rousseau, chercheur en génétique humaine et
moléculaire
Débuté en 2011, il a fallu plus de trois années pour développer et valider le projet NILE. Rassemblant de l’expertise
médicale, technologique, des groupes consultatifs ainsi que
des patients, cette plateforme web sera mise en ligne en 2015 et sera accessible aux personnes aux prises avec le lupus érythémateux et à leurs proches. Maladie rare, complexe et incurable, elle peut avoir de graves conséquences sur la qualité de vie.
Ce site permettra de rendre disponible de l’information fiable sur la maladie, actuellement très peu disponible pour les patients.
Plus qu’une bibliothèque d’information, le navigateur interactif se veut un outil pour les patients dans la prise en main de leur
maladie et de l’autogestion de leurs soins.
Le Centre Rose
La Dre Jocelyne Chiquette, directrice clinique, et
Michel Dorval, Ph. D., directeur scientifique du
Centre ROSE, Karine Bouchard, coordonnatrice,
Anne-Marie Drolet, agente de bureau et de
liaison, Dominique St-Pierre, intervenante
psychosociale, Claudia Côté, professionnelle de
recherche, Ariane Santerre-Theil, étudiante à la
maîtrise en sciences pharmaceutiques
Collaborateurs : les Drs Jean Gekas, Emmanuel Bujold, Jean-Claude Forest,
Yves Giguère et France Légaré.
Partenaires : Université Laval, CHU Ste-Justine Université de Montréal,
Université McGill, Université d’Ottawa, Université de Calgary, Université de
l’Alberta, Université de Colombie-Britanique, Université Memorial, Université
catholique de Louvain (Belgique), Hôpital Necker pour enfants malades (Paris,
France), Université de Florence (Italie) et UCL Institute of Child Health (Londres,
Royaume-Uni).
Le projet de médecine génomique personnalisé vise à remplacer l’actuel test de
dépistage de la trisomie 21. Méthode invasive, l’actuelle approche par amniocentèse comporte des risques pour la femme et le fœtus. Ces risques pourraient être
diminués de façon significative et ainsi réduire les coûts qui y sont reliés. Le projet
du Dr Rousseau consiste à analyser l’ADN du fœtus en circulation à partir d’une
prise de sang de la femme enceinte et à mettre sur pied un réseau de recherche
clinique. Rassemblant des chercheurs de tous les domaines (recherche translationelle, génomique, génétique, clinique, médecine de laboratoire, etc.), ce projet est
la seule initiative de ce genre à l’échelle internationale. Il permettra aux femmes
d’un peu partout dans le monde de bénéficier des retombées de ces recherches.
Recherche fondamentale
Présenté par Technidata
Partenaires : Jack Digital Production, inc., la Dre Deborah
DaCosta et l’Université McGill, les Instituts de recherche en
santé du Canada (IRSC) par leur programme PASS et la
Compagnie Pfizer Canada par une contribution aux
programmes PASS des IRSC.
Collaborateurs : Centre des maladies du sein DeschênesFabia, Service régional interdisciplinaire des cancers
familiaux, Direction de la recherche, Direction des
communications et du rayonnement, Fondation du CHU de
Québec et le Dr Jacques Simard.
Partenaires : Fondation du cancer du sein du Québec,
Clinique de médecine génique du CHUM, Fondation
De gauche à droite : Dominique St-Pierre, Ariane Santerre-Theil,
québécoise du cancer, bureau de Québec, Association du
la Dre Jocelyne Chiquette, Claudia Côté, Anne-Marie Drolet, le Dr Michel Dorval cancer de l’est du Québec, Linda Laberge, patiente du CHU,
et Karine Bouchard.
Anne Robert, patiente du CHUM, et Projet Continuum.
C’est en septembre 2012 que le Centre ROSE a vu le jour. Comme l’indique son acronyme ROSE, le centre de Ressources en
oncogénétique pour le soutien et l’éducation des familles à risque de cancer du sein vise à répondre aux besoins d’information
et de soutien psychologique et familial des femmes et des familles qui sont à risque de développer un cancer du sein. Résultats
de nombreuses démarches afin de bâtir des collaborations impliquant des milieux institutionnels, communautaires et scientifiques, le centre bonifie et complète l’offre de services du Centre des maladies du sein (CMS) et des autres organismes du
Québec œuvrant auprès de la clientèle cible. Les avancées en génétique étant multiples, l’influence du Centre sera déterminante sur le plan de la prévention, de la détection et du traitement des cancers du sein.
Les finalistes
L’avancement de nos connaissances dans le domaine du VIH/SIDA
Michel J. Tremblay, chercheur, titulaire de la
Chaire de recherche du Canada senior en immunorétrovirologie humaine
De gauche à droite : Marc Morissette, la Dre Thérèse Di Paolo, Laurent Grégoire, Nadhir Lithim
et Andrée-Anne Poirier.
Le Dr Michel Tremblay
Maladie de Parkinson : de la neuroprotection aux traitements
des dyskinésies induites par la lévodopa
Un nouveau dosimètre utilisant la fibre optique
La Dre Thérèse Di Paolo
Partenaires : University of Saskatchewan, Phenomenome Discoveries
Inc., Saskatoon, Canada, Prexton Pharmaceutics, Genève, Suisse, Novartis, Bâle, Suisse, Merck Serono, Genève, Suisse, Merck KGaA, Damstardt,
Allemagne, Northeastern Ohio Universities Colleges of Medicine & Pharmacy, Roostown, Ohio, USA, McMaster University, Hamilton, Ontario,
Université de Montréal, CRP40 Inc., Canada, Université de Milan, Italie,
Faculté de médecine, Université Laval, Institut Cajal, Madrid, Espagne,
Université McGill, Wadsworth Center, New York State Department of
Health, Pfizer, USA, IRSC, la Fondation Parkinson Canada et le CQDM.
Les travaux de la Dre Di Paolo ont généré des avancées importantes dans les
connaissances de diverses cibles pour traiter le Parkinson. Ces recherches ont mis
en évidence le rôle modulateur important joué par les estrogènes dans les régions
du cerveau affectées par cette maladie. La motivation de ce projet provient du fait
qu’il n’y a pas de traitement curatif pour cette maladie et les traitements actuels
ont des effets secondaires importants. Le fil conducteur de la recherche a donc été
d’améliorer et développer de nouveaux traitements de la maladie de Parkinson
avec pour objectifs de prévenir, ralentir ou arrêter la progression de la maladie et
améliorer ses traitements une fois la maladie diagnostiquée. Ces découvertes ont
apporté beaucoup de rayonnement au Centre de recherche du CHU de Québec.
Au cours des dernières années, l’équipe de Michel J. Tremblay est parvenue à positionner très avantageusement le
Centre de recherche du CHU de Québec et l’Université Laval dans le domaine de la recherche fondamentale sur le
VIH/SIDA. Reconnu comme une sommité au Canada et à
l’international de la recherche biomédicale sur le VIH/SIDA,
il a réalisé avec son équipe plusieurs percées scientifiques
majeures. Ses activités de recherche ont permis d’accroître
de manière considérable la visibilité nationale et internationale de notre établissement. Ceci représente le travail ardu
de plusieurs années dans le domaine hautement compétitif
de la recherche biomédicale. La visibilité et la notoriété de
l’équipe ont notamment permis d’obtenir un financement
important et de publier dans des revues prestigieuses.
Luc Beaulieu, chercheur et professeur titulaire,
Département de physique, de génie physique
et d’optique
Collaborateurs : Luc Gingras, physicien médical au CHU
de Québec, et Louis Archambault, chercheur au CRCHU et
professeur adjoint à l’Université Laval. Il est important de
souligner l’apport de plus d’une douzaine d’étudiants de
2e et 3e cycle, en plus de stagiaires de 1er cycle qui ont
à leur façon contribué au succès de cette aventure.
L’objectif de recherche du Dr Beaulieu était de développer
un nouveau type de dosimètre qui permettrait de mesurer
la dose de très petits champs de traitement, tels que ceux
utilisés en radiochirurgie. Les résultats de ses recherches
De gauche à droite : Cédric Lalibeté-Houdeville, Patricia Duguay-Drouin,
démontrent que l’outil est à l’heure actuelle celui se rapproLuc Beaulieu, Marie-Ève Delage, Madison Riling et Jonathan Boivin.
chant le plus de l’idéal. Les travaux ont aussi mis en lumière
plusieurs concepts inédits n’ayant aucun équivalent commercial en ce moment. La radiochirurgie, jusqu’ici limitée à la sphère cérébrale et à l’ORL, est en pleine expansion pour des
cancers pour lesquels la radiothérapie conventionnelle ou toute autre forme de traitement sont moins efficaces. Ainsi, plusieurs
études cliniques sont en cours, notamment pour les cancers du poumon, du foie et du pancréas. La communauté internationale
a réagi très positivement à ces travaux.
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Le Chuchoteur | La Soirée des Diamants du CHU de Québec | 28 mai 2015
Innovation
Innovation
Présenté par Uniprix
Les finalistes
Le Projet COP, les bons soins au bon patient au bon moment dans les cinq urgences du CHU de Québec
Le Dr Pierre Hamel, chef médical de l’urgence du
CHUL et cogestionnaire médical au Département
de médecine d’urgence du CHU de Québec
Collaborateurs : 37 personnes ont contribué à
définir les critères d’orientation des patients (COP), dont
15 urgentologues et 22 infirmières (chef d’unité, adjoint
au chef d’unité, infirmière soignante, monitrice, conseillère
en soins infirmiers et spécialisés), ainsi que toutes les personnes appelées à réagir au projet en cours de réalisation.
L’augmentation de la clientèle amène une problématique
de congestion dans nos urgences. Une réorganisation des
critères d’orientation des patients (COP) était nécessaire.
En instaurant des critères d’admission et d’orientation bien
précis, il a été possible de raccourcir plusieurs délais. Le
rôle infirmier dans l’évaluation au triage et à l’orientation
est devenu pivot. Les résultats sont impressionnants. Entre
autres, moins de patients sont installés sur civière ou ont un moniteur cardiaque installé inutilement, évitant des risques de
déconditionnement, de plaie, d’infection ou de délirium. De plus, une analyse démontre une diminution du temps d’attente
entre le triage et l’évaluation médicale à l’ambulatoire, une diminution de la durée moyenne de séjour en aire de choc et sur
civière ainsi qu’une diminution de patients orientés sur civière.
Debout de gauche à droite : Pierre-Patrick Dupont, Mathieu Vézina, Mélanie
Dupont, Andrée-Anne Carrier, Mylène Ferrand, la Dre Amélie Bourassa, Émilie
Laforge, le Dr Martin Boucher, Christian Garneau et Jennifer Boisclair.
Assis dans le même ordre : Manon Thibault, le Dr Pierre Hamel, Julie Lépine,
Jolène Provost et le Dr Miville Plourde.
Dans l’ordre habituel : la Dre Sophie Chantal, Johanne Fortin, le Dr Christian Berthelot, Maxime
Villeneuve, Isabelle Picard, Véronique Tremblay.
L’implantation de techniques d’imagerie fonctionnelle
cérébrale de fine pointe au bloc opératoire
L’optimisation des processus de travail en imagerie ophtalmique
du Centre universitaire d’ophtalmologie (CUO)
Zone FOCUS de l’Hôpital du Saint-Sacrement
Équipe interdisciplinaire de neuro-imagerie fonctionnelle (les Drs
Christian Berthelot et Marie-Noël Lapointe, neuroradiologistes,
Sophie Chantal, neuropsychologue, Maxime Villeneuve, ingénieur
biomédical, Karine Michaud, neurochirurgienne, Isabelle Picard et
Véronique Tremblay, techniciennes en imagerie médicale
Collaborateurs : le Service d’accueil rendez-vous de l’HSS
et Jacinthe Boucher du module lean du CHU de Québec.
L’augmentation des visites au CUO, de 65 000 en 2009 à
100 000 en 2013, a eu un important impact sur les rendezvous en imagerie ophtalmique. Au départ, un délai de trois
mois et demi était nécessaire pour obtenir un rendez-vous
et il y avait une attente de plus de 120 minutes pour passer
l’examen.
Collaborateurs : Laboratoire d’imagerie de la connectivité de Sherbrooke (SCIL),
dirigé par Maxime Descôteaux, Ph. D.
L’implantation de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle au bloc opératoire a commencé il y a quelques années avec l’acquisition d’un appareil de résonance magnétique 3 tesla de nouvelle génération à l’HEJ. Un des objectifs était
de pouvoir rendre ces images disponibles en salle d’opération afin de permettre
au neurochirurgien d’opérer à l’aide de ces images en temps réel. L’Hôpital de
l’Enfant-Jésus est l’unique hôpital canadien à réaliser ces examens dans un
contexte clinique. L’utilisation de l’IRM fonctionnelle a permis de réduire le nombre
d’examens faisant appel à une procédure invasive diminuer les coûts des interventions de même que la durée de l’opération. Cette nouvelle technologie implantée
permet de faciliter et d’optimiser la planification chirurgicale en plus d’améliorer la
survie des patients et de minimiser le taux de complications chirurgicales.
De gauche à droite : Caroline Lortie, Marie-Noëlle Thibault, Caroline Ménard,
Guylène Fournier, Sarah-Élène Forcier, Yannick Plante, André Gaboury et
Mélanie Dubé.
À travers une démarche lean, plusieurs actions ont été entreprises, touchant notamment la réorganisation des salles
d’imagerie, la révision des formulaires, la réorganisation des
rôles des photographes, la gestion de l’arrivée de la clientèle ainsi que l’outil de planification des rendez-vous. En juin
2014, les plages de rendez-vous disponibles étaient passées
de 65 à 108 par jour. L’attente pour un rendez-vous a diminué à deux mois et six jours et l’attente lors de l’examen a
diminué à 41 minutes, permettant d’améliorer l’accès aux
services et l’expérience patient.
Hommage
Héritage
Présenté par La Capitale
Dre Patricia-Ann Laughrea
Le Diamant « Héritage » est attribué à une personne qui,
au cours de sa carrière au sein du CHU de Québec, a contribué de façon exceptionnelle à mettre en place des mesures
ou des projets structurants en lien avec une des missions
de notre établissement.
Ce diamant témoigne du développement et des réalisations d’une
personne exceptionnelle qui a laissé, non seulement au CHU de
Québec – Université Laval, mais à toute la société québécoise, un
héritage concret pour l’avenir.
La Dre Patricia-Ann Laughrea est médecin-ophtalmologiste et
détient une sous-spécialisation en cornée et segment antérieur
de l’œil. Elle a complété un Fellowship au Wills Eye Hospital de
l’Université Thomas Jefferson à Philadelphie et un PA Fellowship à l’Université McGill après avoir fait sa
résidence et sa médecine à l’Université Laval en 1978.
En plus de ses tâches de médecin, elle enseigne et assume le rôle de directrice du programme de résidence
à l’Université Laval, élève trois enfants, pratique des activités de plein air, excelle dans plusieurs sports et
siège sur de nombreux comités cliniques, académiques, administratifs et communautaires, et agit à titre de
médecin-conseil pour de nombreux hôpitaux de la région de Québec.
Elle travaille au Centre universitaire d’ophtalmologie du CHU de Québec, section cornée. Elle est directrice
de la Banque d’yeux du Centre universitaire d’ophtalmologie, membre de la section Développement pédagogique du vice-décanat à la pédagogie et au développement professionnel continu de la Faculté de médecine
de l’Université Laval et professeure agrégée à la Faculté de médecine, de l’Université Laval.
Un engagement hors du commun
La Dre Laughrea a littéralement changé la façon de traiter les maladies de l’œil. Très tôt dans sa carrière, elle
s’intéresse à la transplantation de la cornée et aux facteurs de rejet, aux maladies de la surface oculaire de
même qu’aux maladies infectieuses de l’œil.
Consciencieuse et attentive aux détails, la Dre Laughrea place les patients au cœur de sa vision des soins. De
l’admission au départ, elle s’assure que ceux-ci retournent à la maison en toute sécurité, car elle ne laisse
rien au hasard et documente ses dossiers avec une grande rigueur. Peu importe le titre, la Dre Laughrea fait
sentir à chaque membre de son équipe qu’ils sont importants.
La Banque d’yeux, fondée en 1970 par le Dr Ide Dubé, a connu un essor remarquable entre les mains de la
Dre Laughrea. Elle a contribué à mettre en place les meilleures pratiques dans le domaine notamment en
formant des préleveurs de cornée, en assurant le suivi des greffons et en établissant des liens de partenariat
avec Héma-Québec.
Pour la Dre Laughrea, la formation de la relève médicale et la recherche vont de pair avec la dispensation de
soins de qualité. Très populaire auprès de ses étudiants, elle a même remporté le prix du patron de l’année
remis par les étudiants en ophtalmologie de l’Université Laval en 2001, le prix de la meilleure enseignante
chirurgicale en ophtalmologie en 2004 et le prix régional du mentor de l’année du Collège Royal des médecins et chirurgiens du Québec en 2011.
Pour elle, le maintien d’un enseignement de qualité doit toutefois trouver un équilibre avec les objectifs des
gestionnaires en santé, pour qui les défis de performance sont de taille. Elle donne même des cours aux
enseignants sur les manières de mieux transmettre leurs connaissances.
Scientifique dans sa vision et humaine dans son approche, elle laisse un héritage teinté d’un professionnalisme de haut niveau, d’une honnêteté intellectuelle et d’une intégrité irréprochables où la recherche et
l’innovation prennent tout leur sens.
Ophtalmologiste et enseignante engagée, cette mère de trois enfants, sportive émérite, grande voyageuse et
leader, ne cherche pas à se faire connaitre, mais se préoccupe davantage de son entourage familial et professionnel. Très humble, la Dre Laughrea n’attire jamais le regard sur elle. Pourtant, elle le devrait puisqu’elle
est l’une de nos plus éminentes pionnières dans le traitement des maladies de l’œil.
Le Chuchoteur | La Soirée des Diamants du CHU de Québec | 28 mai 2015
Excellence
Rayonnement
Présenté par Alcon
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Les finalistes
Le 3e colloque sur l’implant cochléaire – 30 ans d’expertise à partager !
Carole Losier, Catherine Garneau, Nicolas Rouleau, audiologistes en implants cochléaires,
Nicole Gagnon, agente administrative, Lise LaBrie,
adjointe DSM, services interprofessionnels, Paola
Albornoz, chef de programme en déficience auditive et implant cochléaire, enfants et adolescents
à l’IRDPQ, Mireille Rousseau, ancienne directrice
des services à la clientèle enfants et adolescents
à l’IRDPQ, les Drs Richard Bussières et Mathieu
Côté, François Bergeron, professeur titulaire,
Faculté de médecine de l’Université Laval, Jasmine Martineau, directrice des services multidisciplinaires, Josianne Vignola, Direction des communications et du rayonnement du CHU de Québec,
Diane Harton et Estelle Verret, de l’Association
des implantés cochléaires du Québec
Une partie de l’équipe, de gauche à droite : les Drs Richard Desbiens, Denis Brunet, Ariane MacKey,
Mélanie Langlois, Martin Savard, Marie-Christine Camden, Anne-Marie Dufresne, Robert Jr
Laforce, Steve Verreault et Philippe Beauchemin.
L’implantation de la téléthrombolyse au CHU de Québec
Équipe locale de téléthrombolyse du CHU de Québec
(Hôpital de l’Enfant-Jésus)
Collaborateurs : le Dr Steve Verreault, neurologue, Martine Dallaire,
chargée de projet locale, Catherine Balg, conseillère en soins spécialisée et infirmière experte du projet, Olga Paquin et Isabelle Cloutier, télésanté et informatique, le Dr Jean-François Turcotte, neurochirurgien, les
équipes de téléphonie de soutien informatique du CHU de Québec.
De gauche à droite : Nicolas Rouleau, Lise Labrie, Jasmine Martineau, Julie
Lamothe, Carole Losier, Julie Belzil, Mireille Rouette et Pierre Lebrun.
Le 3e colloque sur l’implant cochléaire 30 ans d’expertise à partager a réuni dans un même événement médecins, professionnels, chercheurs, usagers, journalistes et grand public. Outre la mise en valeur de la très grande expertise développée
depuis trois décennies à L’Hôtel-Dieu de Québec, cette rencontre a permis, entre autres, de diffuser plus largement les critères
d’admissibilité et de mettre à jour et partager les connaissances dans le domaine de la restauration de l’audition, et ce, dans le
but de mieux prendre en charge les usagers. Produite pour le colloque et accessible sur YouTube, la remarquable présentation
multimédia le Moulin à sons, inspirée du Moulin à images de Robert Lepage, saura assurer le rayonnement de cette spécialité
médicale unique du CHU de Québec.
Le Programme québécois de dépistage néonatal sanguin : un programme réinventé !
Le Dr Yves Giguère, directeur du PQDNS,
et Marie-Thérèse Berthier, Ph. D.
Partenaires : MSSS et chargés de projet provinciaux, RUIS Laval, ensemble
des centres participants du RUIS Laval (Centres primaires et secondaires AVC).
L’équipe de téléthrombolyse du CHU de Québec réalise une première en
offrant ce service à près de deux millions de personnes dans l’est du Québec.
Grâce à ce projet, les victimes d’un accident vasculaire cérébral peuvent avoir
accès rapidement à un neurologue de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus à partir de
16 centres hospitaliers répartis dans six régions. À la suite d’un examen neurologique à distance et après consultation des images radiologiques, le spécialiste
peut recommander d’administrer le traitement thrombolytique qui consiste à
désagréger les caillots sanguins aux patients qui le requièrent. Cette rapidité
d’exécution augmente leur chance de survie ou de retour à une vie normale. En
à peine un an, une quarantaine de patients, qui autrement n’auraient jamais pu
l’être, ont été thrombolysés.
Relève
Présenté par Hospitalis
Collaborateurs : IRDPQ, Faculté de médecine de
l’Université Laval, Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec, Scénarimage (conception
et réalisation de la présentation multimédia).
Assis au premier rang, de gauche à droite : Cynthia Laperrière, le Dr Yves
Giguère, Sylvie Lefebvre, Marie-Thérèse Berthier. Debout dans le même ordre
: Francine Verreault, Johanne Gagné, Mohamed Chouaibou, Carole Drolet,
Natasha Roy, Chantale Julien, Marie-Claude Venne, Nicole Massicotte, Annie
Hébert, Jean-Guy Girard et Louise Tremblay.
Le CHU de Québec est le fiduciaire du Programme québécois de dépistage néonatal sanguin (PQDNS) qui comprend
l’identification de plusieurs (cinq) maladies graves, potentiellement mortelles. Au cours des dernières années et à
la suite d’un rehaussement technologique et informatique
majeur, le CHU de Québec est en mesure d’offrir le premier
programme en Amérique à dépister les anomalies de l’hémoglobine grâce à des technologies innovantes précises et
complémentaires qui permettent d’éviter des investigations
inutiles, facteurs de stress pour les parents et d’engorgement du système de santé. Sous la direction du Dr Yves
Giguère, le PQDNS du CHU de Québec est devenu une référence mondiale de cette pratique : il vient de fêter le trois
millionième bébé dépisté depuis 1970 !
Les finalistes
Patrick Carrier
Patrick Carrier, technicien à la banque d’yeux
du CUO
Dans l’ordre habituel : Jeanne d’Arc Uwamaliya, la Dre Patricia Ann
Laughrea, Marilyne Desgagné et Patrick Carrier.
Ex-assistant de recherche au LOEX, c’est à la banque d’yeux
du Centre universitaire d’ophtalmologie (CUO) que Patrick
pose le pied en 2013. Dès son arrivée, il a prouvé qu’un
milieu régi par des normes et des règlements très stricts
pouvait faire place à des idées novatrices. Sa bonne humeur
et sa curiosité scientifique aidant, Patrick pousse l’équipe à
se dépasser, mettant en lumière les forces de ses collègues
afin de les utiliser à profit. Étant en phase d’apprentissage,
il n’hésite pas à questionner, collaborer, valider les informations et se référer à des personnes ressources. Motivateur
et proactif, il a notamment contribué à mettre en forme
un projet de recherche sur les cellules endothéliales de la
cornée.
Laurence Beaupré
Laurence Beaupré, agente de gestion RH
Annie Boucher
Annie Boucher, chef de service adjointe à la logistique hospitalière
(intérim)
C’est comme technicienne en administration à la messagerie du CHUL qu’Annie
fait son entrée au CHU de Québec en 2011. Elle obtient par intérim le poste
de chef de service adjointe à la logistique hospitalière en 2014, démontrant
sa grande capacité d’adaptation. Rigueur, proactivité et intégrité sont les qualificatifs qui décrivent bien Annie. Femme d’équipe, elle a contribué au succès
de grandes réalisations entreprises par la logistique hospitalière, notamment
le projet de la navette ou le maintien de l’optimisation des transports au CHU
de Québec. Elle a également su mobiliser les équipes et a piloté d’autres projets d’envergure tels que la centralisation du timbrage, l’acheminement des
échantillons au laboratoire du CHUL et la rationalisation du service de Partagec.
De retour aux études dans une démarche personnelle, Annie prouve que la persévérance mène à la réussite !
Avec un baccalauréat en relations industrielles en poche,
c’est comme stagiaire pour les ressources humaines que
Laurence entreprend sa carrière au CHU de Québec en
2011. Son sens de l’initiative et son leadership la mèneront
quelques mois plus tard à devenir responsables du projet
CADRE (projet visant l’amélioration des conditions d’exercices du travail des cadres) en plus d’assumer ses fonctions
d’agente de gestion RH. Positive, créative et inspirante,
Laurence se démarque dans ses rôles et responsabilités
notamment dans le développement du personnel d’encadrement. Elle démontre avec brio sa capacité d’agir dans la
complexité et sa flexibilité face aux changements.
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Le Chuchoteur | La Soirée des Diamants du CHU de Québec | 28 mai 2015
Excellence
Soutien à l’ensemble des missions
Présenté par McKesson
Les finalistes
Le processus d’analyse de nos pratiques de retraitement des dispositifs médicaux
Mme Annie Bergeron,
Direction clientèle - Périopératoire
DSI, service de prévention et contrôle des
infections; DST, génie biomédical; DEQPS, module
qualité
De gauche à droite : Alain Lemay, Annie Bergeron, Claire Gaudreau, MarcAndré Laprise, Marie-Christine Desgagnés, Robin Bouchard et la Dre Marie
Gourdeau.
De gauche à droite : le Dr Joel Girouard, Elisabeth Bourassa, Sylvie Desgagné, la Dre Régine Blackburn,
Luc Poirier. Absents : Caroline Caron, Marilou Gallichand-Dutil, le Dr Samuel Beaulieu et Johanne Roy.
Le guichet unique Volet des ordonnances collectives et des protocoles
La Dre Régine Blackburn, le Dr Samuel Beaulieu, Josée Boulanger,
Marilou Gallichand Dutil, Élisabeth Bourassa, Caroline Caron,
Sylvie Desgagné, les Drs Denis D’Amours et Joël Girouard,
Suzanne Lachance, Johanne Roy, Luc Poirier, le Dr Martin Lamarre
et Michel Dumas
Dans le but de favoriser une prestation de soins efficaces et sécuritaires aux patients, la Direction des services professionnels du CHU de Québec a mis en place un
Guichet unique - volet des ordonnances collectives et des protocoles, dont le mandat consiste à harmoniser les pratiques dans la rédaction, l’approbation et la diffusion de ces documents en appui aux divers comités du conseil des médecins, dentistes et pharmaciens (CMDP). Le travail des membres de ce comité interdisciplinaire
composé de professionnels consiste à soutenir les concepteurs d’ordonnance collective, à assurer le suivi des documents, à mettre à contribution les chefs médicaux, à diffuser les ordonnances collectives et enfin à tenir un répertoire électronique permettant d’éviter la duplication des activités et des documents. La création
du guichet a entraîné l’adoption de plus de 50 ordonnances collectives permettant
ainsi une vision globale des activités et de répondre aux besoins des patients.
Depuis la création du guichet unique, ce sont plus de 50 ordonnances collectives
qui ont été adoptées, facilitant ainsi une vision globale des activités tout en répondant aux besoins des patients.
Le CHU de Québec possède un parc d’équipements et
d’appareils médicaux de première importance tant au plan
du volume, de la variété que de la complexité. En préparation, du passage d’Agrément Canada, l’équipe de l’unité
de retraitement des dispositifs médicaux a entrepris une
démarche qui a permis de cerner les enjeux liés au retraitement et à la stérilisation des appareils médicaux réutilisables au sein de 46 secteurs extérieurs à l’unité. Cette
démarche a permis de mettre en place un processus d’amélioration de nos pratiques organisationnelles et d’offrir des
retraitements sécuritaires qui contribuent à la qualité de la
prestation des soins offerts à la population.
L’ouverture d’une cohorte SARM multiclientèle
Équipe du B5000 de l’HSFA
De gauche à droite : Véronique Paquet, Sylvain Buteau, Brigitte Nadeau,
Mikaël Chabot, Danielle Boucher, Kristel Marquis, Manon Bourget, Lydia
Asselin, Nicole Blais, Chantal Tessier, Claire Bouffard, Dorisse Sylvain, Sylvie
Fortier, Annie Bélanger, Maryse Martineau et Amélie Villeneuve.
Afin de diminuer les transmissions nosocomiales à l’Hôpital
Saint-François-d’Assise, plusieurs mesures ont été mises en
place dont la création d’une cohorte fermée SARM regroupant l’ensemble de la clientèle médicale ou chirurgicale à
l’unité B5000. La création de cohortes permet de regrouper
les patients atteints d’infections nosocomiales dans un environnement dédié avec application de mesures d’hygiène et
de prévention adaptées, favorisant le rétablissement et protégeant les autres patients de l’hôpital. Les patients ne sont
plus confinés à leur chambre et bénéficient d’un environnement plus spacieux leur permettant également de déambuler dans un corridor, favorisant une meilleure mobilisation.
L’ouverture de la cohorte a nécessité la collaboration de plusieurs services comme la prévention et le contrôle des infections, la pharmacie, les laboratoires, l’admission, le magasin,
l’hygiène et salubrité, sans oublier la cuisine.
Hommage
Engagement bénévole
Présenté par l’Association des bénévoles de l’Hôpital Saint-François d’Assise inc.
Première rangée en partant de la gauche : Guillaume Rosa, Manon
GrosLouis, Louisette Paquette, Linda Alain, Ginette Bisson, Danielle
Lamontagne, Ghislaine Bilodeau et Denise Dionne.
Deuxième rangée dans le même ordre : Marianne Roberge,
Jeanine Marcoux, Ginette Poissan et Sylvie Terriault.
Absente sur la photo : Jocelyne Pouliot.
Atelier couleurs en harmonie - Équipe Ginette Bisson
Que l’on préfère la couleur des feuilles en automne, la chaleur de
l’été, l’odeur du printemps ou encore les joies de la neige en hiver,
certaines périodes de l’année nous enchantent plus que d’autres.
L’atelier Couleurs en harmonie offre gratuitement aux femmes
atteintes de cancer à faire le bon choix dans l’agencement des vêtements, des accessoires et ce, grâce aux précieux conseils des spécialistes en harmonie des couleurs.
permettent d’adoucir les traits, d’illuminer le regard et d’éclaircir le visage donnant ainsi une meilleure
apparence. L’atelier permet également d’informer les participantes sur un sujet très préoccupant pendant
la maladie soit les soins capillaires. Avec une meilleure image de soi, les participantes peuvent ainsi se
présenter sous un jour meilleur ce qui leur donne davantage l’envie de poursuivre leurs activités familiales
et sociales sans subir le regard importun des autres.
Sans jamais guérir une maladie, les couleurs inspirent, apaisent,
irradient et sont importantes dans le décor de notre vie quotidienne.
Elles donnent l’impression d’avoir une meilleure mine puisque celle-ci
Elles contribuent à l’amélioration de la qualité de vie de ces femmes en leur permettant d’avoir
une meilleure image de soi et, par la même occasion, une meilleure estime d’elle-même.
Ces bénévoles ont conçu et développé cet atelier original et unique. Ensemble, elles ont élaboré leur stratégie de « mise en marché », ont trouvé leurs commanditaires, fait la promotion, recruté et formé leur équipe.
Le Chuchoteur | La Soirée des Diamants du CHU de Québec | 28 mai 2015
Femmes et hommes d’exception
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Femmes et hommes d’exception
Présentés par Siemens
Marie-Elaine Leduc
Le cœur à la bonne place
Marie-Elaine Leduc est une travailleuse sociale comme nulle autre. Depuis près
de trente ans, elle pratique son métier avec dévouement. C’est en 1992 que le
CHU de Québec a le bonheur de l’accueillir pour intervenir entre autres auprès des
femmes à la clinique des planifications de naissance et accompagner les couples
qui consultent en clinique de fertilité.
Madame Leduc est une source d’inspiration pour ses collègues, tout comme pour
ses patients et patientes. Elle est dotée d’un optimisme hors du commun qui
transparaît dans tous les milieux qu’elle fréquente. Elle est munie d’une capacité
d’adaptation et d’écoute active qui fait d’elle une professionnelle hors pair.
La carrière de Marie-Elaine Leduc témoigne d’un grand altruisme. Elle porte en
effet une attention particulière à la relève en service social. Il est important pour
elle de former une relève consciencieuse qui saura être animée de la même passion qu’elle. Elle s’implique donc beaucoup au sein de la communauté hospitalière
Dominique Bertrand
Elle possède les connaissances avancées en soins infirmiers et un « je ne sais quoi
», une sorte de sixième sens qui la distingue de tous. Accueillante, elle intègre
facilement les nouveaux membres du personnel, médecins, résidents, préposés,
agente administrative à la vie de l’unité. Reconnue par ses pairs au travail et
douée d’un leadership mobilisateur hors du commun, elle sait rassembler les
troupes qui l’entourent et croit en la force de l’équipe interdisciplinaire.
Elle est une référence pour tout ce qui concerne l’orthopédie. Les infirmières
des autres unités de soins viennent la consultent régulièrement. Elle a toute la
confiance des médecins, de son chef d’unité et de ses collègues.
Dominique est un membre de l’équipe tout à fait indispensable. Le matin, il débute avec le sourire et il le conserve tout au long de la journée, peu importe ce qui
l’attend. Non seulement ne recule-t-il devant rien, mais il met toujours du cœur à
l’ouvrage et demeure disponible pour venir en aide à qui que ce soit.
Il parvient à se mettre dans la peau des patients pour comprendre leurs souffrances et identifier leurs besoins pour leur prodiguer des soins plus qu’adéquats
en faisant preuve d’une patience hors du commun. Là où certains voient une
charge de travail, il voit une occasion d’entrer en contact avec l’humain. Il est aussi une personne instruite et cultivée avec laquelle il est très plaisant de converser.
Il entoure ses patients de chaleur et de compassion ce qui lui vaut encouragements et félicitations. Il réconforte, écoute, répond aux besoins, et ce, en toute
sincérité et en toute simplicité.
Elle fait partie des sherpas de ce monde. Elle donne envie de la suivre inconditionnellement, de marcher dans ses traces. Elle est inspirante pour toutes les
générations d’infirmières.Le vrai Nord, Suzanne le connaissait avant d’introduire
les principes lean. Elle sait où se trouve la valeur.
C’est d’ailleurs ce qui fait que Suzanne sait se démarquer par son engagement
sans limite auprès des patients. Vous pouvez questionner nos orthopédistes à ce
sujet. La connaissance du patient, de ses besoins, de sa famille, des ressources
du réseau de la santé, rien ne lui échappe. Elle possède plusieurs qualités, mais
sa plus grande demeurera toujours de rester bien ancrée sur terre, centrée sur les
vrais besoins des patients.
Femme de coeur, respectueuse, engagée, Suzanne sait reconnaître la plus value
de chacun des individus qui l’entourent. Elle s’est dévouée tout au long de sa
carrière au développement des autres. Les patients et leur famille ont toujours eu
une place centrale au travers des nombreux changements des dernières années.
À la retraite depuis peu, Suzanne a été, est et sera toujours une femme d’action.
Le souci constant du patient et de sa famille
La Dre Glenn a suivi un parcours bien particulier. Détentrice d’un doctorat en biochimie de l’université de Davis, en Californie, la Dre Glenn arrive au Québec, en
1969 où elle obtient un poste de professeur de biochimie à la Faculté de médecine
de l’Université Laval. Dès ses débuts à la faculté, elle s’implique dans l’enseignement, tant pour l’amélioration du curriculum des étudiants en médecine que pour
la qualité de vie de ceux-ci.
La Dre Glenn est une personne dévouée, travaillante et disponible pour ses patients qu’elle place au centre de ses priorités. Tout le monde l’apprécie, tant le
personnel que les patients et les familles. Chacun souhaite que la Dre Glenn s’occupe de sa grand-mère, de son grand-père, de son oncle, de sa tante, de son être
cher. Elle est de garde quasi 365 jours par année, le soir, les fins de semaine. Et
même en vacances – en congrès à l’extérieur de la province - elle se soucie de ses
patients et de leurs familles.
Ses étudiants diront qu’elle est comme une mère pour eux. Elle s’occupe de les
accueillir à chaque début de stage, de répondre à leurs questions, de leur en
expliquer le fonctionnement. Elle leur concocte même des horaires sur mesure :
Richard Ratté
Côtoyer Marie-Elaine Leduc constitue un privilège et elle est, sans l’ombre d’un
doute, une travailleuse sociale exceptionnelle.
Un modèle
« Faite pour la grosse ouvrage », infatigable, constante, rigoureuse, sont quelquesunes des nombreuses qualités de Suzanne Légaré, infirmière modèle auprès de ses
collègues depuis près de quatre décénies. Persévérante et respectueuse, Suzanne
est une infirmière qui veille à l’épanouissement de ses collègues. Elle considère
l’encadrement et le soutien du personnel à titre d’assistante comme une source
de motivation et de développement professionnel. Toujours soucieuse d’une meilleure qualité des soins, elle amène ses collègues à réfléchir sur la pratique et partage naturellement ses connaissances en lien avec les défis que doivent relever
les membres de son équipe.
La Dre Joan Glenn
On lui connaît plusieurs grandes qualités qui font d’elle une travailleuse sociale
aussi exceptionnelle. Elle fait preuve d’un grand optimisme à l’égard de tout ce
qui l’entoure, incluant son travail qui n’est pas toujours facile. « Le verre n’est pas
à moitié vide, mais bien à moitié plein », dit-elle. Elle est une femme authentique
pleine de spontanéité, qui inspire la confiance. Sa grande humilité lui vaut reconnaissance et admiration de la part de ses collègues et clients. Par la générosité qui
l’habite et son grand humanisme, elle prône des valeurs égalitaires.
Joie de vivre et quiétude
Qui ne connait pas Dominique à l’hôpital? Depuis maintenant 33 ans qu’il se
dévoue corps et âme tantôt comme préposé à l’entretien ménager, tantôt comme
préposé aux archives et actuellement, préposé aux bénéficiaires à l’unité de soins
intensifs de l’Hôpital Saint-François D’Assise. Il fait l’unanimité : Dominique est
indéniablement une personne exceptionnelle. Chose certaine, Dominique a compris que le plaisir est la clé du succès au travail et sa bonne humeur est contagieuse. Tout le monde en convient, un séjour au soins intensifs est une expérience
difficile pour les patients et les familles. Mais Dominique parvient à rendre cette
expérience plus humaine en raison de son approche chaleureuse et son professionnalisme. Son entrain soude l’esprit d’équipe, ce qui permet à tous d’évoluer
dans un environnement agréable malgré la pression inhérente à l’unité de soin.
Tous sont d’accord pour dire que Dominique incarne un excellent remède à la
déprime hivernale, car rien n’affecte sa bonne humeur.
Suzanne Légaré
et universitaire, notamment en étant chargée de cours à l’Université Laval. Elle
consacre de son précieux temps à mettre en place des outils de formation approfondis — par exemple la réalisation d’une vidéo de 60 minutes sur la pratique du
service social en vue d’aider tous les employés et étudiants concernés.
quand vient le temps de décider qui effectuera sa semaine de soins palliatifs à
l’Hôpital du Saint-Sacrement (HSS); elle regarde qui vit à proximité, qui a une
auto, question de prendre la bonne décision et faire le bon choix pour que tous
les externes soient à l’aise!
Ne comptant pas ses heures, travaillant souvent dans l’ombre, la Dre Glenn assure
une charge pleine auprès de ses patients, veillant 30 à 60 patients en fin de soins
actifs tout en continuant son œuvre au sein de la Faculté de médecine et de piloter encore le Programme de formation de médecins des Premières Nations et des
Inuits du Québec (PFMPNIQ).
Empathique, dévouée, avec une grande capacité d’écoute, la Dre Glenn est une
femme intense qui ne connaît ni le repos, ni l’indifférence, elle vit intensément
toute activité, toute rencontre; elle partage ses convictions et sa passion des soins
centrés sur le patient et sa famille. Le personnel et les patients sont attachés à
sa douceur et à sa minutie et se considèrent véritablement choyés de la côtoyer.
Un patron exemplaire
Richard Ratté est considéré comme un patron exemplaire, tant dans sa manière
de gérer au quotidien que dans son approche amicale et décontractée. La preuve :
tous les employés du service d’hygiène et salubrité de l’Hôpital du Saint-Sacrement ont signé spontanément la « pétition » d’appui à sa candidature en tant
« qu’homme d’exception ».
Pour les employés du service, Richard est une source inspirante tant sur le plan
humain que professionnel. Sa contribution à l’amélioration continue du Service
d’hygiène et salubrité se fait sentir à plusieurs niveaux. Il a le courage de partager
ses idées, de questionner, mais aussi d’admettre qu’il n’a pas les réponses à tout.
À la fois pragmatique et visionnaire, Richard est aussi un homme au caractère
fort, mais il n’hésite pas à faire des compromis lorsque nécessaire.
Richard se dévoue à son travail avec une rare intensité. Premier arrivé le matin
et dernier parti le soir, Richard ne compte pas les heures de travail pour assurer
une présence à tous et à chacun. Son dévouement et son sens de l’organisation
apportent un sentiment de fierté qui transparaît chez les employés. Lorsque l’on
a la chance de côtoyer une personne aussi dévouée et digne de confiance, il est
difficile de ne pas suivre son exemple. Le taux d’absentéisme extrêmement bas
des employés est une preuve parmi tant d’autres qu’il sait maintenir un climat de
travail fort agréable pour tout le monde.
Richard se démarque par son approche très humaine dans sa gestion au quotidien. Constamment à l’écoute de ses employés, il utilise la rétroaction transparente et positive dans ses interventions auprès de ceux-ci. Il prend toujours
des décisions équitables et impartiales, tout en tenant compte des particularités
propres à chacun des individus. La valorisation des employés demeure très importante à ses yeux et il rappelle régulièrement à ces derniers l’importance de leur
rôle dans l’organisation et à quel point il apprécie leur contribution. Il ne faudrait
surtout pas passer sous silence son très grand sens de l’humour qui contribue au
sentiment de proximité avec les employés.
Dans son travail comme dans la vie de tous les jours, les valeurs humaines font
partie intégrante de sa personnalité. Ce sont notamment le respect, l’acceptation,
la considération, l’appréciation, l’écoute, l’ouverture et l’empathie envers les gens
qui l’entourent.
C’est avec ces valeurs humaines que Richard est devenu un gestionnaire exceptionnel et un exemple de dévouement et de professionnalisme.
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Le Chuchoteur | La Soirée des Diamants du CHU de Québec | 28 mai 2015
Hommage
Hommage du conseil d’administration
Présentés par La Capitale
Cette année, le conseil d’administration a choisi de rendre hommage
aux leaders des trois conseils professionnels du CHU de Québec qui,
depuis la fusion en 2012, ne ménagent aucun effort afin de réunir
et d’harmoniser les modes de fonctionnement de ces organismes
de représentation, en conformité avec les exigences de la fusion.
Pour y parvenir, les présidents du conseil des médecins, dentistes
et pharmaciens (CMDP), du conseil multidisciplinaire et du conseil
des infirmières et infirmiers (CM) ont tracé la voie en démontrant
que seules l’ouverture et une vision progressiste permettent de
réunir des conseils représentatifs issus de cultures différentes.
Inspirer la volonté de s’unir
Le défi d’unir les conseils des médecins, dentistes et pharmaciens de l’ancien CHA et
de l’ancien CHUQ en est un de taille. Les deux anciens présidents de ces entités,
les Drs Yvan Gauthier et Alain Naud, ont constaté d’entrée de jeu que la seule voie
de passage possible était celle de la collaboration. Créer un CMDP unique exige de
tout refaire : règlements généraux, règlements de chaque comité et bien plus encore
pour harmoniser un conseil qui venait de doubler sa taille du jour au lendemain,
passant à plus de 1 600 membres dans l’ensemble de l’institution. Les deux médecins ont vu juste en comprenant que tous les changements aux modes de fonctionnement seraient plus faciles à réaliser si la trentaine de représentants du nouveau
CMDP apprenaient d’abord à se connaître. Dès les premières semaines de la fusion,
ils ont convié ceux-ci à des rencontres informelles afin d’apporter une certaine
cohésion au nouvel ensemble.
Le CMDP est responsable notamment de contrôler et d’apprécier la qualité
et la pertinence des actes médicaux, dentaires et pharmaceutiques posés, en plus
d’évaluer et de maintenir la compétence des médecins. Il doit aussi émettre des
recommandations quant aux règles de soins et d’utilisation des médicaments ainsi
qu’aux aspects professionnels de l’organisation et de la distribution des soins et
services. Le conseil est de plus responsable de l’élaboration d’un système de garde
assurant la permanence des médecins, dentistes et pharmaciens. Les nombreux
comités du CMDP veillent à ces différents aspects.
Afin de parvenir à l’unification des deux entités, il a fallu ajouter à chaque mois
au calendrier déjà chargé des anciens regroupements, une réunion d’un comité exécutif transitoire. Peu à peu, les réunions distinctes ont été retirées de l’horaire pour
ne laisser place qu’aux rencontres du comité exécutf et des comités appartenant au
nouveau CMDP du CHU de Québec.
Les Drs Yvan Gauthier et Alain Naud, respectivement 1er vice-président du CMDP et président du CMDP du CHU de Québec.
« En cours de route, la fréquence des rencontres distinctes a diminué parce que la
collégialité et l’adhésion à la nouvelle structure ont été assez rapides », raconte le
Dr Naud.
L’ouverture et l’écoute des deux médecins ont facilité la transition en évitant les
tiraillements et en suscitant la collaboration de tous. Elles ont aussi mené à l’adoption d’un règlement harmonisé du comité exécutif du CMDP. S’il reste encore beaucoup de travail à accomplir, les deux médecins sont satisfaits de l’impulsion donnée
afin de créer le CMDP du CHU de Québec.
À l’écoute des membres
Il fallait rassembler plus de 4 000 infirmières dans un même conseil consultatif.
Heureusement, les deux présidents du conseil des infirmières et des infirmiers du
CHUQ et du CHA se connaissaient déjà. Geneviève Lepage et Julien Côté savaient
qu’ils pourraient compter l’un sur l’autre pour unir les destinées de deux familles
d’infirmières et créer le CII du CHU de Québec.
Pour eux, il était primordial dans l’unification d’un aussi grand nombre d’employés
que tous se sentent bien représentés, que tous estiment avoir voix au chapitre en
tout temps. Ce souci devait se refléter dans l’adoption des nouveaux règlements du
CII du CHU de Québec.
« Il était très important d’avoir une bonne représentativité dans chacun des
hôpitaux du CHU. Il faut que les messages montent et descendent, il faut que la
communication se fasse dans les deux sens », soutient Julien Côté.
Pour y parvenir, les deux coprésidents se sont assuré que le nombre de représentants soit suffisant au sein de la nouvelle instance. Ils ont aussi veillé à ce que ces
représentants, anciens et nouveaux, communiquent efficacement autant les
préoccupations des membres que les orientations de la nouvelle direction.
C’est en privilégiant l’écoute qu’ils ont réussi à calmer certaines craintes quant à
d’éventuels changements qui seraient imposés sans discussion et sans une bonne
compréhension des modes de fonctionnements déjà en place. Ils expriment tous
deux leur reconnaissance à l’égard du conseil d’administration pour son accompagnement de même qu’à la direction générale pour l’aide et le soutien fourni pour
répondre avec diligence aux enjeux que soulevait la fusion.
« Nous sommes fiers d’avoir réussi à intégrer deux cultures, de les marier
sans heurter personne, dans l’harmonie et le respect », indique Geneviève Lepage.
Julien Côté et Geneviève Lepage, président du CII et ex-présidente du CII du CHU de Québec.
Comme les deux autres conseils, le CII est la porte d’entrée pour que les infirmières
puissent s’exprimer, au nom de leur profession et de leurs patients. Grâce à cette
instance, les infirmières ont voix au chapitre dans l’adoption de toutes les politiques
et de toutes les prises de décisions qui ont un impact sur la pratique infirmière.
Le Chuchoteur | La Soirée des Diamants du CHU de Québec | 28 mai 2015
Hommage
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Hommage du conseil d’administration
Présentés par La Capitale
La force du changement
Le conseil multidisciplinaire porte bien son nom. C’est une mosaïque composée de
45 corps professionnels de tous les horizons. Il donne des avis sur l’organisation
scientifique et technique des soins qui relèvent de la pratique de ses membres, sur
l’évaluation et le maintien des compétences, en plus de faire des recommandations
quant à l’amélioration de la qualité de la pratique dans les différents milieux.
Pour Isabelle Tétrault et Claudette Girard, les présidentes des anciens CM, créer
une cohésion dans un nouvel ensemble tout en harmonisant les modes de fonctionnement représentait un défi en soi. Mais leur enthousiasme face à la fusion et
à ses défis a été salutaire. Celles qui ont aussi alterné à la présidence de ce conseil
consultatif ont été capables de convaincre les membres du conseil d’harmoniser les
modes de fonctionnement. La tâche a été accomplie rondement. Il leur a fallu six
mois pour y parvenir en faisant adopter un règlement de régie interne unifié, créant
ainsi officiellement le conseil multidisciplinaire du CHU de Québec.
« Nous sommes restées centrées sur la mission de conseil. Nous ne nous connaissions pas. Nous nous sommes apprivoisées assez rapidement même si nous ne
venons pas tout à fait du même monde, moi des laboratoires et Isabelle de
l’ergothérapie. Pendant tout l’été et tout l’automne, nous avons travaillé pour
réussir à fusionner au mois de novembre. Nous avons tenu la première réunion du
nouvel exécutif dès le mois de décembre 2012 », raconte Claudette Girard.
« La confrontation des idées au sein du CM devient une force. La diversité alimente
les discussions. Ça prend beaucoup d’ouverture d’esprit dans un contexte comme
ça. Nous avons parfois des visions différentes en raison de nos différents niveaux
de proximité avec le patient, mais nous avons réalisé à quel point nous avons les
mêmes valeurs », poursuit Mme Girard.
Claudette Girard et Isabelle Tétrault, les deux anciennes présidentes du CM du CHU de Québec qui ont assuré la transition.
« On a réalisé à quel point la fusion avait du sens aussi. En travaillant ensemble,
en retrouvant nos pairs des autres hôpitaux, on voyait plus clairement comment la
fusion tombe sous le sens, pourquoi c’est positif. À travers nos échanges, nous nous
sommes rendues compte aussi qu’on avait les mêmes objectifs », souligne Isabelle
Tétrault.
Trois ans après la fusion, les deux coprésidentes sont fières du travail abattu.
Elles sont aussi satisfaites de constater le dynamisme qui anime le CM du CHU de
Québec avec un nombre grandissant de membres qui s’intéressent à ses enjeux.
Coup de cœur
Présenté par le Comité des usagers
Le gagnant du Prix Coup de cœur est le résultat du vote des employés.
Entre le 26 février et le 29 mars 2015, ce sont près de 800 participations qui ont été enregistrées.
Félicitations au projet gagnant et à ses instigateurs !
L’implantation de techniques d’imagerie fonctionnelle
cérébrale de fine pointe au bloc opératoire
Équipe interdisciplinaire de neuro-imagerie fonctionnelle (les Drs Christian Berthelot et Marie-Noël Lapointe, neuroradiologistes, Sophie Chantal, neuropsychologue,
Maxime Villeneuve, ingénieur biomédical, Karine Michaud, neurochirurgienne,
Isabelle Picard et Véronique Tremblay, techniciennes en imagerie médicale
Collaborateurs : Laboratoire d’imagerie de la connectivité de Sherbrooke (SCIL), dirigé par Maxime Descôteaux, Ph. D.
Dans l’ordre habituel : la Dre Sophie Chantal, Johanne Fortin, le Dr Christian Berthelot, Maxime Villeneuve, Isabelle Picard
et Véronique Tremblay.
L’implantation de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle au bloc opératoire a commencé il y a quelques années avec l’acquisition d’un appareil de résonance magnétique 3 tesla de
nouvelle génération à l’HEJ. Un des objectifs était de pouvoir rendre ces images disponibles en salle
d’opération afin de permettre au neurochirurgien d’opérer à l’aide de ces images en temps réel.
L’Hôpital de l’Enfant-Jésus est l’unique hôpital canadien à réaliser ces examens dans un contexte
clinique. L’utilisation de l’IRM fonctionnelle a permis de réduire le nombre d’examens faisant appel
à une procédure invasive diminuer les coûts des interventions de même que la durée de l’opération.
Cette nouvelle technologie implantée permet de faciliter et d’optimiser la planification chirurgicale
en plus d’améliorer la survie des patients et de minimiser le taux de complications chirurgicales.
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Le Chuchoteur | La Soirée des Diamants du CHU de Québec | 28 mai 2015
L’animateur de la soirée
des Diamants 2015
Christopher Hall est avant tout un clarinettiste de formation classique pour
qui le travail à l’orchestre était vraiment beaucoup trop sérieux! Plutôt
que de distraire ses collègues musiciens, ce joyeux anglophone d’origine
fait maintenant carrière comme chroniqueur à la radio et au petit écran en
plus de participer à de nombreux événements en tant qu’humoriste.
Christopher Hall a participé à plusieurs
éditions du Festival Juste pour rire (Le
P’tit gala de l’actualité, en duo avec
Pierre Verville, Le Show raisonnable,
animé par Rachid Badouri) ainsi qu’à
de nombreux spectacles d’humour, et
ce, autant en français qu’en anglais.
Il fut également le journaliste «vox
pop» de l’émission Et Dieu créa… Laflaque et un chroniqueur invité sur
plusieurs émissions dont Bazzo.TV, La culture pour les nuls, Têtes @ Kat,
Éros et compagnie et L’été, c’est péché. Il a de plus joué la comédie en
apparaissant dans Le Petit Monde de Laura Cadieux et Caméra Café, sur
les ondes de TVA. Sa présence dynamique, son humour franc et son point
de vue unique font de lui un collaborateur original et indispensable.
Le trophée
Le soufflage du verre est la technique qui permet de produire en verre des volumes en creux
à partir d’un manchon.
Le Diamant est l’œuvre de Jean Bélanger
artisan souffleur de la verrerie Coquelicot qui
manie son art à la perfection et qui sait fusionner la couleur, la lumière et les formes.
Son œuvre s’inspire du diamant à l’état brut
dans lequel on retrouve les couleurs du CHU de
Québec. Chaque pièce est fabriquée une à une,
à la main, avec un méticuleux souci de qualité.
Remerciements
Aux représentants des comités
de sélection
Votre travail colossal a permis de choisir les finalistes
parmi une quantité importante de réalisations de
qualité puis à désigner les grands gagnants. Merci
aux représentants internes et externes du CHU de
Québec ainsi qu’à ceux du conseil d’administration
pour avoir accompli avec professionnalisme cette
tâche immense.
Au comité organisateur
Vous avez investi avec cœur et conviction dans la
réussite de cette première édition de La Soirée des
Diamants et nous tenons à vous témoigner notre
gratitude : Mmes Jocelyne Bonneau, Rachel
Boissonneault, Annie Caron, Geneviève Dupuis et
Suzanne Guay ainsi que MM. Michel Boudreault,
Michel Dumas, Louis-Denis Fortin et Guy Gignac.
Aux proches collaborateurs
et aux organisateurs
Vous avez soutenu le comité organisateur avec
diligence et promptitude afin de faire de faire de cet
événement une soirée exceptionnelle : Mmes Nancy
Beauregard, Josée Dombrowski, Mireille Dufour,
Léticia Dufresne, Julie Labrie, Vanessa Poirier,
Fabienne Racine, Emilie Raymond, Pascale St-Pierre,
Josianne Vignola et Lara-Catherine Desrochers ainsi
que MM. Justin Boucher et Éric Etter.
Merci également à l’équipe de l’audiovisuel de la
Direction de l’enseignement pour leur travail
exemplaire dans l’accompagnement visuel de
l’événement : Mmes Jennifer Bergeron, Sylvie
Devault, Marie-France Dorval, Marie-Josée Lemelin,
Diane Lepage, Nathalie Mathieu, Mélanie Nadeau,
Marie-Christyne Renaud, Karine Roy et MM. Marc
Auger, Rémy Villeneuve et Christian Potvin.
De même qu’à l’équipe de production et aux
musiciens professionnels pour leur travail
exceptionnel. Grâce à eux, la magie opère.
Aux personnes qui ont offert
leur témoignage
À titre d’usager de soins et services dans une de nos
installations, vous avez accepté de briser l’anonymat
pour rendre hommage aux experts et humains qui se
dévouent au quotidien.
À toute autre personne qui a
contribué de près ou de loin
à l’organisation de cette soirée
Notamment à toutes les personnes qui ont participé
aux vidéos présentées lors de la soirée ainsi qu’aux
membres du personnel, qui ont accepté
spontanément de livrer la raison qui vous rend
particulièrement fier(ère) de travailler au CHU de
Québec. Merci à tous ceux et celles qui ont accepté
de figurer ou de jouer un rôle lors des tournages, et
ce, pour nous permettre de vous présenter une mise
en situation plus réelle qui soit le reflet des
réalisations de nos finalistes aux Diamants 2015.
À vous tous qui étiez présents
à cette soirée
Merci de votre présence et d’avoir nourri de vos
applaudissements cette soirée riche en émotion. Être
présent à la remise des prix, c’est avoir l’occasion de
vibrer au rythme de ce qui se fait de remarquable au
CHU de Québec et surtout de voir briller nos
Diamants, fiers de leurs talents et de leurs réussites !
Le Chuchoteur est le journal interne du CHU de Québec. Il est publié
par la Direction des communications et du rayonnement au milieu de
chaque mois, de septembre à juin. Cette édition spéciale est publiée à
l’occasion de la deuxième édition de la Soirée des Diamants.
50 %
Merci à tous nos commanditaires qui ont permis la réalisation de cette deuxième édition de la Soirée des Diamants.
Imprimé sur du Rolland Opaque50,
contenant 50 % de fibres postconsommation, fabriqué à partir
d’énergie biogaz et certifié FSC®.

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