L`art de la randonnée Comment traiter la cellulite ? Le

Transcription

L`art de la randonnée Comment traiter la cellulite ? Le
N° 115, Printemps 2005
L’art de la randonnée
Comment traiter la cellulite ?
Le secret de l’edelweiss
La protection solaire
Sommaire
Editorial
L’art de la randonnée
La marche, pour être au diapason de la nature
4
La marche consciente
8
Les incontournables
Notre organisme au printemps
Un grand besoin de renouveau
Diététique
Eliminez mieux pour vous sentir bien
Le bonheur est dans la marche …
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la Muse m’inspire, car le sujet prête à
sourire. Les pieds. Nos pieds, qui nous
portent et que nous portons. Façonnés
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par une évolution subtile et millénaire … »
Chemin faisant, Jacques Lacarrière, Editions Fayard (1997).
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Soins du corps : la cellulite
Un programme minceur tout en douceur
16
Les « plus » si affinités
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Une formule naturelle pour une
efficacité prouvée
« Avant tout, je chanterai les pieds. Que
N
ous sommes les seuls êtres vivants
faits pour vivre debout. Est-ce un
hasard ? Même si certains animaux
comme l’ours et le singe se redressent tantôt
par la force de leurs muscles, la verticale
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n’est pas inscrite dans leur stature comme
elle l’est en nous. Nous cheminons debout
Reportage
Le secret de l’edelweiss
Huile de Massage à l’Arnica
Partenaire naturel.
préparation et récupération musculaires
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sans effort, campés sur nos deux jambes, les
bras libérés de toute servitude, libres pour
une richesse infinie de gestes, de rencon-
Protection solaire
Recueillez le meilleur du soleil en
toute confiance
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Courrier des lecteurs
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tres … Notre morphologie fait de nous des
Nouvelle Economie Fraternelle
La démarche d’une banque éthique et solidaire 31
marcheurs, des piétons. En la foulant avec
nos pieds, nous nous lions à la Terre, et le
rythme de la marche nous laisse le temps de
percevoir notre environnement, d’y entrer
avec notre conscience. Quel contraste avec
les déplacements motorisés, qui désengagent
agencenovembre.com
La Revue Weleda est éditée par les Laboratoires Weleda – BP 152 –
68331 Huningue Cedex – Tél 03 89 69 68 00.
Elle paraît en France depuis 1960. Sa fréquence de parution est
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René Uhlmann – Dorian Rollin – Viscom – Archives Weleda.
Imprimé sur papier écologique recyclé, blanchi sans chlore.
le corps : sur quatre roues, on avale les kilomètres, bien assis, immobiles. Tandis que la
randonnée nous nourrit d’une multitude de
sensations nouvelles. Saison du renouveau,
le printemps nous appelle au dehors et
nous invite à redécouvrir les bienfaits et les
plaisirs de la marche …
Pour la Rédaction
Danielle Friedrich
REVUE WELEDA 115
3
Rubrik
L’ a r t d e l a r a n d o n n é e
S
A pied, on pénètre dans le monde, on plonge dans le cours de la nature,
on vit plus intensément chaque heure du jour.
La marche, pour être au
diapason de la nature
Avec les beaux jours, l’envie de marcher dans la nature nous
appelle au dehors. Si la randonnée est avant tout l’occasion
de faire du sport, l’exercice de la marche en plein air est aussi
un excellent moyen de renouer des liens avec la nature et ses
cycles, en faisant le plein de sensations positives.
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ur deux ou quatre roues, on avale les puis de brun pour soudain disparaître. Entrekilomètres. On se joue des distances. temps, à l’extérieur de la forêt, le printemps
Il s’agit de dévorer, d’abolir le trajet continue de s’installer dans les prairies. Et
d’un point à un autre. En voiture, on nous ne pouvons qu’aller admirer chacune
ne chemine pas ; on reste tout juste dans son de ses nouveautés sans cesse renouvelées.
véhicule. En avion, on se laisse enfermer dans De semaine en semaine, d’autres bourgeons
une cellule encore plus isolée, qui quitte la éclosent, d’où s’élancent de véritables gerbes
terre. En voyageant à pied, on pénètre dans de petites feuilles qui grandiront si vite !
le monde. Nos vêtements sont là pour nous • En été : les jours d’été sont longs. La
aider à nous unir plus étroitement, sur notre randonnée peut donc s’allonger d’autant
chemin, avec le spectacle de la nature;
ils n’ont pas besoin d’être une armure
Oublions les distances à parcourir
pour nous en défendre. Nous rendons
et accueillons chaque heure de chevisite à la nature comme à un ami cher,
minement comme un cadeau !
autrement dit, nous prêtons attention
à ses manifestations. Pour cela, il faut
de la patience. Alors, oublions les distances plus. Dans les montagnes, la neige se retire.
à parcourir et accueillons chaque heure de Pour une ascension dans la fraîcheur, on se
mettra en route dès l’aurore. La journée sera
cheminement comme un cadeau !
Car la marche exige du temps, demande d’autant plus longue.
que nous investissions du temps de notre vie,
Dans la vallée, les villages semblent déserts
un temps durant lequel nous évoluons, où sous la chaleur et la luminosité éclatante
des métamorphoses peuvent se produire : en de midi. Il est temps de songer à une sieste
marchant, nous modifions le paysage autour réparatrice, si possible à l’ombre d’un grand
de nous et, ce faisant, nous nous modifions arbre isolé.
nous-mêmes. Les deux processus ont besoin • En automne : les jours raccourcissent. Le
de temps. Celui qui avance vite, vit sans doute matin, la vallée est nimbée d’un brouillard
moins de transformations.
qui ne se dissipe que lorsque le soleil est déjà
haut dans le ciel. Mais il y a aussi des jours
Marcher au rythme des saisons
où l’on voit loin par temps clair. Dans les
En cheminant à pied, nous plongeons buissons, les baies sont mûres. A l’apogée de
dans le cours de la nature. A l’air libre, nous cette abondance, les arbres à feuilles caduques
vivons plus intensément chaque heure du se parent de pourpre et d’or, puis la féerie
jour qui passe. Nous épousons la progression s’estompe. Bientôt nous foulerons à terre, par
des saisons. Nous sommes au diapason des centaines, les feuilles brunes, en nous réjouissant de leur bruissement sous nos pas.
changements du monde.
• Au printemps : après le repos hivernal, la • En hiver : la neige recouvre le paysage et
végétation commence à poindre. Elle peut déjà les silhouettes des arbres se découpent, comfleurir en mars sur le sol d’une forêt encore me noires, contrastant avec cette blancheur.
nue, dépouillée de ses feuilles. On trouve des Nos pas laissent une empreinte ineffaçable.
nivéoles de printemps et un peu plus tard Cette fois, il faut profiter de la mi-journée, si
des anémones des bois. La nature semble courte. Hâtons-nous. De toute façon, dans
pressée, car bientôt il fera de nouveau sombre la neige, on ne peut pas s’étendre pour faire
sous les hêtres. Très vite, il s’y manifeste un petit somme à midi. En regardant par la
une sorte d’automne particulier, précoce : le fenêtre de mon bureau, j’ai rarement ressenti
feuillage de ces essences se teinte de jaune, avec autant d’envie l’appel de la nature, qu’à
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L’ a r t d e l a r a n d o n n é e
la vue d’un paysage d’hiver le matin, encore adaptées sont essentielles pour certains
enveloppé d’un léger voile de brume : la neige – d’autres ont les pieds moins sensibles. De
blanche sous un ciel bleu.
plus, un bon profil de semelle et une protection
• Le renouvellement des cycles : si nous refaisons des chevilles s’imposent en montagne. Les
le même trajet à différents moments de chaussures de trekking, si agréablement
l’année, les détails du cours du temps au fil aérées en été, peuvent donner des pieds
de l’an n’auront plus de secrets pour nous. glacés en hiver.
Surpris, et parfois avec saisissement, nous • Ce que vivent nos pieds : les routes sont
remarquerons : oui, c’est bien là où s’étend conçues pour permettre aux roues de rouler
désormais ce parterre de neige uniforme, que le plus paisiblement possible. A la longue,
nous étions assis il y a six mois, au milieu des marcher sur l’asphalte dure et plane, n’est
fleurs jaune d’or de l’arnica.
pas bon pour notre appareil locomoteur.
Car les pieds, les jambes, l’être humain tout
Avançons pas à pas
entier, sont mis à rude épreuve en marchant.
• Trouver son tempo : en marchant, nous Nous pouvons décider d’en tirer la leçon. Si
n’explorons pas seulement la nature qui nous quittons la route, les perceptions des
nous environne, nous ressentons beaucoup pieds sont plus variées ! Quel bonheur de
de choses dans notre propre corps. La vie marcher sur un sol souple comme un épais
de notre organisme, nos fonctions vitales, tapis, quel plaisir de dévaler les pentes sur
s’intensifient et deviennent sensibles à plus les talons, dans un bruit d’éboulis de galets.
d’un égard. Nos premiers pas manquent peut- Peut-être marchons-nous sur de très anciens
être un peu d’aisance mais bientôt les rouages pavés de pierre : les semelles se tordent tour
s’harmonisent. Au bout de vingt minutes, à tour vers l’intérieur, l’extérieur, l’avant et
nous savons quelle allure nous convient et l’arrière, les jambes sont bien plus sollicitées
avons trouvé notre rythme. Et peu à peu, le que d’habitude.
sentiment de l’effort fourni au départ passe
Il faut regarder le chemin, il réclame de
au second plan.
l’attention ; des racines d’arbre humides
• Le rythme et non la force : lorsqu’il devient peuvent faire glisser, des pierres qui pointent
pénible de grimper en montagne, le fait de peuvent faire trébucher et où se trouve le
suivre quelqu’un qui donne le rythme en passage le plus étroit du ruisseau pour le
avançant d’un pas régulier et apparemment traverser ? Il suffira alors de ralentir l’allure.
lent, peut redonner du courage. A chaque La hâte ne fait que nous éloigner du monde.
arrêt pour reprendre souffle, le rythme de Heureux celui qui peut prendre avec humour
la marche, de la respiration et du pouls se toutes les difficultés de la journée, comme
dérègle à nouveau. S’il faut faire une pause, des enrichissements !
autant la faire dans les règles de l’art : assis,
si possible en mangeant et en buvant, et en Marcher ensemble
Le promeneur solitaire fait route avec ses
se penchant sur le chemin déjà parcouru et
pensées. En cheminant, bien des soucis se
sur celui qui reste à faire.
• Partez du bon pied : souvent la douleur calment, on prend du recul, face à la dimension
peut gâcher toute une randonnée : les pieds de l’univers. Si en marchant nous jetons un
souffrent dans les chaussures ! S’ils ont déjà regard de côté, nous voyons que nous laissons
des ampoules, une aide d’urgence spéciale derrière nous tout ce qui est proche, mais
s’impose (pansements hydrocolloïdes, en que le lointain nous accompagne. Comme
pharmacie). Mais elle ne combat que les nos compagnons de randonnée d’ailleurs.
symptômes. Des chaussures et des chaussettes A l’air libre, la voix ne porte pas si loin, des
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conversations à deux, à trois au plus, s’enga- qui disait seulement : « Juste devant la porte,
gent. C’est en marchant que les philosophes part à gauche un sentier. C’est le début d’une
de l’Antiquité ont développé leur pensée. portion côtière fascinante et solitaire avec
Nous nous écoutons les uns les autres, nous des sentes étroites, sur lesquelles apparaît
apprenons ce qui motive nos interlocuteurs. par endroits un ancien pavement, ce qui
Nous sommes alors dans des phases d’absence prouve qu’elles étaient autrefois très fréquenvis-à-vis du paysage ; comme si nous étions tées. Au bout de 1,6 km au-dessus de la côte
entourés d’un épais brouillard. Et pourtant escarpée, le chemin bifurque vers l’intérieur
ces moments peuvent être rafraîchissants. des terres, mais à droite une sente encore
Sur les sentiers étroits, où l’on chemine l’un plus étroite continue le long de la ligne de
derrière l’autre, les conversations cessent. côte. Après 2,4 km, il oblique nettement vers
Les compagnons se tournent le dos. On ne se la gauche et la montagne, pour revenir en
regarde plus dans les yeux. Bien qu’ensemble, plein sur la droite 300 m plus loin … »
nous devenons solitaires. Une impression de
Nous avons eu tôt fait de nous perdre.
Nous sommes parvenus à Saint Sébastien par
vide peut à la longue s’installer.
• La randonnée avec des enfants : on évitera les un tout autre chemin que celui décrit plus
chemins permettant d’apercevoir à l’avance loin dans le petit guide, une sente très
un long trajet, voire une longue montée! étroite sur une pente abrupte, vraiment
Mieux voit choisir des chemins sinueux, aventureuse, où nous avons fait des renconréservant des surprises renouvelées. On tres et qui reste dans notre souvenir.
s’aidera, chemin faisant, de longues
histoires captivantes. Si un enfant aperEn cheminant, bien des soucis se
çoit et observe un hanneton sur son
calment, on prend du recul face à la
chemin, il va de soi que l’adulte sache
dimension de l’univers.
apprécier sa découverte comme il se
doit. Les enfants sont souvent insensibles
aux « panoramas superbes ». Mais d’autres
Après cette expérience, nous avons cheimpressions retiennent leur attention : « là-bas, miné avec un bâton dans la main, mais sans
à l’arrêt, la dame n’était vraiment pas gentille coquille St Jacques. Pourtant, les gens penavec son petit garçon ».
saient que nous étions des pèlerins et nous
apostrophaient : « buen camino ! » Chemin
Place à l’imprévu
faisant, nous avons peu à peu compris que
Les idées fixes, les attentes, les rendez-vous « le but est le cheminement ». Du but, Saint
définis, les horaires des transports publics, Jacques de Compostelle, il n’avait jamais
le regard rivé à la montre « aurons-nous le été question.
temps ? » gâchent le plaisir du moment
présent. Pour des raisons techniques, on ne L’auteur : Georg Maier, né en 1933, physicien
peut pas toujours éviter ces contraintes. Mais vivant depuis 1969 à Dornach près de Bâle
c’est justement l’inattendu que l’on recherche (Suisse). « Mon père m’a emmené très tôt faire
des randonnées qui, dès l’enfance me sont
dans la randonnée.
devenues indispensables. J’ai eu la chance de
Nous avons marché au nord de l’Espagne vivre longtemps dans un des paysages les plus
le long de la côte, sur une partie moins fré- variés d’Europe, dont les Alpes. Et j’ai bénéficié
quentée de la route de St Jacques de Com- des enseignements de Jochen Bockemühl,
fondateur du cycle d’étude des sciences de la
postelle. Nous ne savions jamais où nous Nature selon la méthode goethéenne à Dornach
allions passer la nuit suivante. Nous n’avions (Suisse), qui m’a appris à m’immerger dans
pas de carte de randonnée, juste un petit livre la vie du paysage. »
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L’ a r t d e l a r a n d o n n é e
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La marche consciente
La marche est l’antidote naturel au malaise de
l’être humain moderne, stressé par son quotidien urbain, coupé de ses racines et de la nature,
mais désireux de vivre une vie harmonieuse
et consciente. Effectuée dans un certain état
de conscience, de vigilance, de présence à soi
et d’attention au paysage, la marche prépare
les retrouvailles avec soi-même et permet un
réel enrichissement de l’être. Daniel Zanin,
Accompagnateur en Montagne, nous parle
de son expérience de la marche consciente
dans les déserts nord-africains, l’Himalaya,
les Pyrénées...
Si la planète Terre est le cadre idéal pour
la marche et l’aventure, elle est aussi le lieu
idéal de l’aventure intérieure, le » Connais toi
toi-même » du fronton de Delphes.
Le but de cette marche est la marche elle
même. La pratiquer dans le cadre propice de
montagnes proches ou lointaines, ou dans le
désert, est une expérience extraordinaire !
Expérimenter la marche consciente, c’est
entrer dans une relation consciente avec nousmêmes et tout ce qui nous entoure : tout est
alors vécu plus intensément. La réalité s’offre
à nous si nous cessons de nommer, d’analyser
ce qui est perçu. Véritable méditation dans
l’action, la marche consciente nous aide
simplement à être nous-mêmes, à mieux
nous connaître, à vivre l’instant présent, en
pleine conscience.
Cette exploration est offerte à ceux qui
recherchent plus de sagesse et d’équilibre dans
leur vie. Cela requiert un esprit bienveillant
envers soi-même, une ouverture à tous les
possibles. Pendant la marche consciente, en
silence, nous expérimentons notre présence
à nous mêmes et au monde : l’attention est
portée sur les pieds, la respiration, le corps en
mouvement, les sons extérieurs, l’espace en
soi et autour de soi, sans rêverie ni pensées
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discursives. C’est la quiétude en mouvement,
le flux de la pleine conscience... Transposable
à chaque instant de la vie, c’est un moyen simple et efficace pour prendre contact avec nos
ressources intérieures, cultiver notre rapport
au monde et développer notre potentiel.
Le processus n’a rien d’une analyse froide
et insensible. Au contraire, ses attributs sont
la douceur, l’appréciation du moment présent,
l’amour de soi et des autres.
L’attention est portée sur les
pieds, la respiration, le corps en
mouvement, les sons extérieurs,
l’espace en soi et autour de soi.
« Si le bonheur est dans la marche, il est
surtout dans la façon de marcher.
Il y a une façon de marcher qui fait de
nous des touristes, une façon de marcher qui
fait de nous des randonneurs, une façon de
marcher qui fait de nous des pèlerins.
Il ne s’agit pas d’opposer l’un à l’autre,
marcher comme un touriste c’est peut être
marcher sur l’écorce, l’écorce de la terre ;
marcher comme un randonneur c’est connaître
la sève de ce monde, entrer dans cette sève ce
mouvement, dans cette énergie même de l’univers et revenir le soir avec les senteurs de la
nature, les sons de la forêt, la beauté des paysages. Marcher comme un pèlerin c’est marcher
avec le souffle qui donne vie à la sève, avec ce
qui nous anime et nous permet de nous tenir
droit dans la lumière. » Jean Yves Leloup.
Le maître Zen Thich Nhat Hanh préconise
de marcher à l’aise, en ne laissant que des empreintes de paix, en lâchant prise aux soucis,
aux souffrances. Cette façon de marcher est
empreinte d’une certaine dignité. Je propose
de marcher en posant nos pieds sur la terre
avec la même tendresse qui nous fait caresser
le visage de la personne aimée.
Le désert est aussi un lieu propice à l’expérience de la marche consciente.
Marcher consciemment, c’est marcher en
profondeur : chacun de nos pas nous conduit
vers ce que nous sommes vraiment en profondeur et que la marche révèle petit à petit.
En chemin, nous déposons nos bagages, nos
masques pour retrouver peut être notre vrai
visage originel, celui que nous avions avant
notre naissance, comme dit le Zen.
La vigilance a pour fonction d’illuminer et
de transformer. Quand notre respiration, par
exemple, est l’objet de notre attention, elle
devient respiration consciente. La lumière
de l’attention éclaire notre respiration, transforme l’oubli de la respiration en attention, la
rend calmante et guérissante. Notre corps et
nos sensations sont ainsi illuminés et transformés à la lumière de l’attention. La pleine
conscience ne consiste pas seulement à être
tranquille et détendu ; elle implique un engagement tout entier dans toutes les activités
de la vie, tout en maintenant le contact avec
ce point immobile à l’intérieur de soi, d’où
émanent la sagesse et la compassion.
En fait toute activité se prête à la pratique
de la pleine conscience et peut servir de
support à l’attention à ce qui est ici, hors du
passé et du futur, dans le seul instant qu’il
nous est donné de vivre, le présent.
Pour en savoir plus : www.marche-consciente.com;
www.montsegur.org/zanin
Petrarca – La semaine du paysage
Petrarca, académie européenne pour la Culture du paysage, et la Fondation Ecologie et Agriculture,
organisent un séminaire franco-allemand sur le thème du paysage du 28 août au 3 septembre 2005.
Aujourd’hui, pour maintenir la
diversité des paysages, il faut y
travailler consciemment. Comment relier l’agriculture et le
développement des paysages ?
Des paysages vivants ne se forment que si des êtres humains
se lient concrètement à leur
environnement naturel et
social. Il est devenu urgent de
dépasser la seule exploitation
de la nature pour s’orienter
vers une logique de soin et
d’accompagnement de l’évolution.En partant de sa relation
intérieure au monde, on peut
construire une relation avec le
paysage, la nature et ses êtres
vivants, de manière à donner
une nouvelle orientation à
l’activité que l’on exerce.
Telle est la thématique proposée pour ce séminaire qui
se déroulera sur la ferme du
domaine Hohenberg (www.guthohenberg.de) en Allemagne,
non loin de la frontière française, au nord de Strasbourg.
Contact : Laurens Bockemühl,
Am Kalkofen 30,
D 66127 Saarbrücken,
Tél : (0049) 6898-3090366,
E-mail : [email protected]
Délai d’inscription : 30 juin 2005
(une traduction française est
prévue à condition qu’il y ait
un nombre suffisant de participants francophones).
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L’ a r t d e l a r a n d o n n é e
Le conseil du médecin
Les incontournables
L A M A R C H E E N P L E I N A I R est une
activité physique très complète, qui fait
travailler l’ensemble de la musculature de
façon harmonieuse et stimule les fonctions
circulatoires, respiratoires et digestives …
Lorsque l’on a trouvé son rythme, les muscles
des jambes, du dos et de l’abdomen bénéficient
d’un véritable « massage » à travers les mouvements de la marche. Pratiquée régulièrement,
elle permet de dénouer bien des tensions,
de tonifier le corps – souvent malmené par
une vie trop sédentaire – et de libérer l’esprit.
Et lorsqu’on est sujette à la cellulite (voir
Des massages amples et lents (de bas en haut)
décontractent les muscles.
Huile de Massage
à l’Arnica
Pour la préparation
la récupération
musculaire.
Composition : Huiles d’olive
et de tournesol (nouvelle
formule), extraits de fleurs
d’arnica et de feuilles de bouleau, huiles essentielles de
lavande et de romarin.
10
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pages 16 à 20), la marche contribue efficacement à regalber la silhouette.
Pour profiter pleinement des bienfaits de la
marche en limitant les risques de courbatures
lorsqu’on part pour de longues distances, il
est utile de préparer les muscles des jambes
en les frictionnant avec un peu d’Huile pour
Massage à l’Arnica (on masse toujours de bas
en haut, dans le sens du retour veineux).
Après la marche, des massages amples et
lents avec cette huile permettent de décontracter les mollets, les cuisses et les fessiers
et d’accélérer l’élimination des déchets métaboliques responsables des courbatures.
N’oublions pas non plus de boire régulièrement pendant et après la marche pour
faciliter la récupération.
Bien entendu, le bonheur de marcher passe
aussi par une bonne paire de chaussures.
Quand les pieds souffrent, il n’y a plus de
plaisir. Pour augmenter leur confort, on
peut les masser avant et après la marche
avec la Crème Sani-Pieds. Délassante, elle
apaise les pieds en feu. Rafraîchissante,
elle est particulièrement efficace en cas de
transpiration ou de démangeaisons.
Pour finir, un tube de Gel défatigant pour
les Jambes au fond du sac s’avère utile lorsque
les jambes se font lourdes et douloureuses
pendant la marche, surtout s’il fait chaud.
A base de plantes astringentes et vasotoniques,
il permet de repartir d’un pied léger.
Crème Sani-Pieds
Avant et après la
marche, elle délasse
et rafraîchit vos pieds.
Composition : extraits de résine
de myrrhe et de calendula,
argile, huile d’olive, cire
d’abeille, huiles essentielles
d’orange et de lavande.
Gel défatigant
pour les Jambes
Pour un effet rafraîchissant et délassant
instantané, dès que le
besoin s’en fait sentir.
Composition : extraits de citron,
d’hamamélis, d’arnica, de prunelle, de bardane et d’iris, huile de
jojoba, huiles essentielles
(dont l’h.e. de citron).
Feuilles et châtons de bouleau, touffe d’ortie, champ de calendula en fleurs : le jaillissement de la
nature dans les jardins de Weleda, cultivés en biodynamie.
Notre organisme au printemps
de tailler avant la montée
de sève. Cette dernière,
qui survient au mois de
mars, pousse la sève brute
vers le haut, avec des valeurs de pression parfois
impressionnantes (de
l’ordre de plusieurs bars)
et contribue à l’ouverture
des bourgeons avant que l’aspiration de sève
produite à partir des feuilles ne se développe
pour prendre le relais par la suite.
On voit ainsi affluer de la terre vers la
surface des forces de vie terrestres dans
la végétation qui se met alors en mouvement
à la rencontre de la lumière.
Un grand besoin
de renouveau
L’élan vital de la nature
A partir du solstice d’hiver, alors même
que les grands froids sont encore à venir, la
durée des jours s’allonge progressivement.
Dès février, plus précisément après la Chandeleur, comme en témoignent de nombreux
dictons populaires, malgré le froid fleurissent
non seulement le méditerranéen Mimosa,
mais aussi le Perce-neige, le Forsythia, le
Cognassier du Japon (les Chinois, eux, célèbrent Li Chun, le Début du Printemps, vers
le 4 ou le 5 février). Le jardinier se dépêche
L’appel vers le dehors
Cet élan presque souterrain de la nature,
cette agitation qui précède le printemps
proprement dit, n’est pas sans affecter l’être
REVUE WELEDA 115
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Notre organisme au printemps
humain. Au cours des mois précédents, nous
étions davantage portés vers l’intérieur, ce
qu’indique la période de l’année choisie
pour la fête de Noël, comme pour d’autres
fêtes (Hannukah pour le judaïsme, Diwali
pour l’hindouisme) où l’homme allume des
lumières, en opposition avec l’obscurité
environnante. Au mois de février, de mars
surtout, si nous avons un lien, si ténu soit-il
avec la nature, nous nous sentons à nouveau
attirés vers elle, vers le monde extérieur.
Nous percevons tout ce remue-ménage, cette
promesse de printemps, accompagnée d’un
rayon de soleil et d’un temps plus doux si
nous avons de la chance, et nous nous en
émouvons ne serait-ce que de façon fugace.
Nous éprouvons le besoin de bouger au dehors
dans la nature, même si nous ne sommes
pas agriculteurs, d’effectuer les nécessaires
activités au jardin, les travaux extérieurs, de
faire du sport …
riches en graisses et pauvres en fibres et en
vitamines (à l’exception du chou, bienfaiteur).
C’est en mars qu’il était traditionnellement
le plus difficile de se procurer des produits
frais ; on peut désormais avoir des tomates
insipides à tout moment de l’année, mais
les études montrent régulièrement que les
taux de vitamines comme la vitamine C ou
l’acide folique dans le sang sont au plus bas
en fin d’hiver, ce qui, bien sûr témoigne d’une
alimentation appauvrie en fruits et légumes
frais. De nombreuses maladies, non seulement
la grippe et les affections respiratoires, qui
fragilisent les organismes fatigués, mais
aussi les maladies cardiaques, sont aggravées
par le froid et plus fréquentes en hiver. Aux
mois de mars-avril, c’est un peu différent,
le cholestérol est plus élevé, en lien avec
le faible apport en anti-oxydants d’origine
naturelle. On observe également plus de
crises de goutte. La goutte est une réaction
inflammatoire subite de l’organisme contre le
dépôt de cristaux d’acide urique « encrassant »
les articulations. Les crises sont le plus souvent
déclenchées par un excès alimentaire ou
d’alcool, ou encore par un effort musculaire
inhabituel. On comprend que les crises soient
plus fréquentes au printemps.
Alléger son alimentation
De ce fait nous éprouvons dans notre
corps le besoin d’un allègement. Les nourritures d’hiver sont traditionnellement plus
caloriques, plus riches en graisses. Sous
les climats qui connaissent une alternance
marquée des saisons, la cuisine d’été diffère
sensiblement de celle d’hiver, qui nous fait Nettoyer son organisme
volontiers prendre du poids. Au-delà de Quand on y est un peu sensible, on ressent
l’évidence de la disponibilité saisonnière véritablement au mois de mars un besoin
des produits agricoles, la cuisine d’hiver met physiologique de fraîcheur et de « nettoyage »,
en œuvre des ingrédients « chauds », c’est à tout comme le jardinier a « nettoyé » ses arbres
dire non seulement caloriques,
mais « chauds » au sens ancien Aux mois de mars-avril, le cholestérol est
du terme. Toutes les cultures plus élevé, en lien avec le faible apport en
de la terre connaissent cette anti-oxydants d’origine naturelle.
notion traditionnelle d’aliments
« froids » (par exemple la courge, le concombre, fruitiers à temps pour la montée de la sève.
la pastèque, la pomme de terre ou encore le C’est donc particulièrement le moment de
poisson, la bière), et d’aliments « chauds » «faire attention » à son alimentation, de veiller
(les viandes rôties, la majorité des épices et aux apports en légumes frais et verdures,
de manger moins gras, moins carné. Si la
condiments, le chocolat, le vin rouge).
A l’approche du printemps, les seuls ali- religion catholique a placé le Carême, dont
ments disponibles sont encore ceux de l’hiver, les prescriptions diététiques n’ont plus guère
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Mangez des légumes frais pour »désencrasser« votre organisme au printemps.
cours, à ce moment-là de l’année, ce n’est
peut-être pas totalement par hasard. On peut
prendre cette période, soit, à titre indicatif à
peu près le mois et demi précédant l’équinoxe
de printemps, comme le temps où l’on peut
faire le petit effort d’alléger son organisme,
en premier lieu par une action diététique.
Les cures de printemps
On peut également s’aider de plantes
à visée préventive, plutôt en général des
« plantes-aliments ».
Plusieurs plantes sont connues pour faciliter les fonctions d’élimination : les propriétés
dépuratives du bouleau se retrouvent dans les
jeunes feuilles qui sont de plus le siège d’une
intense activité de genèse protéique ; elles
agissent sur l’ensemble de l’organisme.
D’autres végétaux ont une action plus
spécifique sur le foie, organe qui « goûte »
les aliments que nous avons ingérés, et qu’il
importe particulièrement de ménager (les
Chinois le savent bien, pour qui le printemps
est la saison de l’élément « bois » – ce qui se
conçoit – , cet élément correspondant au foie
et à la vésicule biliaire). Le pissenlit, l’artichaut, la chicorée, dont l’endive est une variété
« domestiquée », le radis noir également,
ne sont que quelques exemples.
En changeant de saison, nous changeons
aussi de comportement et de physiologie.
Ce que les cultures traditionnelles nous ont
transmis sans l’expliquer de façon « scientifique », nous pouvons le respecter, non pas
de principe, mais une fois que nous l’avons
compris et que nous en avons éprouvé la
justesse. Les rythmes de la nature nous
concernent non seulement par nos perceptions, mais également jusque dans notre
métabolisme.
Dr François Hibou.
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Diététique
Eliminez mieux pour
vous sentir bien
en flavonoïdes, en saponines et en protéines,
restent fines et souples.
Le secret de sa vitalité ? Un puissant flux
liquidien : jour après jour, 70 litres d’eau le
traversent, des racines au sommet, puis sont
évaporés dans l’atmosphère par une myriade
de feuilles.
Ce n’est pas un hasard si les feuilles de bouleau
sont traditionnellement utilisées en phytothérapie
pour favoriser l’élimination rénale d’eau.
E
lancé, gracile, le bouleau blanc avec
ses longues branches souples et fines
parées de jeunes feuilles vert tendre,
porte bien les couleurs du printemps. Mieux
que tout autre arbre, il évoque l’idée de
jeunesse. Observons-le d’un peu plus près,
et il nous dévoile sa double nature : souple
et mobile dans sa couronne, il est fort et bien
ancré au sol au niveau du tronc.
Sa particularité ? Le bouleau élimine les
sels minéraux vers la périphérie, où ils se
concentrent dans le tronc, siège des processus
de durcissement. Ainsi, ses jeunes feuilles
printanières peu minéralisées mais riches
Notre organisme a besoin d’eau
A l’âge adulte, notre corps est constitué
de 60 % d’eau. Vecteur de tous les échanges
vitaux, l’eau joue un rôle fondamental pour
la vie de nos cellules. C’est notamment grâce
à l’eau que nous sommes capables d’assimiler
des nutriments et d’éliminer des déchets. Lorsque ceux-ci s’accumulent dans un organisme
qui élimine mal, ils y sont cause de fatigue,
de phénomènes de durcissement (arthrose,
goutte …) et y entravent les processus de
régénération.
Les reins, notre filtre naturel, purifient
chaque jour 180 litres de plasma, correspondant à 300 litres de sang. Sachant que nous
avons 5 litres de sang, nos reins « nettoyent »
chaque jour 60 fois le volume total du sang en
éliminant déchets et toxines et en renvoyant
vers l’organisme les sels minéraux utiles. Boire
suffisamment (1,5 à 2 litres par jour environ)
est indispensable pour permettre à notre
organisme de se « nettoyer » de l’intérieur.
Comment boire ?
« Buvez, éliminez » est un slogan répandu,
mais simpliste. Certes, il faut prendre conscience que boire suffisamment d’eau est vital
pour l’organisme, mais il n’est pas bon de le
faire à tout moment. Tous nos organes sont
* Préparation pour boisson à base d’extrait de feuilles de bouleau, en vente en pharmacie, parapharmacie et magasin de produits naturels.
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régis par des rythmes. On sait que prendre votre alimentation allégée, mangez des fruits
ses repas à heures régulières est meilleur pour et des légumes frais.
la digestion. S’alimenter, c’est absorber
des substances, donc stimuler l’activité Nos reins «nettoyent» chaque
de nos organes digestifs. Boire, c’est jour 60 fois le volume total du sang
faire travailler nos reins, mais aussi en éliminant déchets et toxines.
l’estomac : en buvant à heures régulières,
on ménage ces organes (il vaut mieux ne pas
Jour après jour, votre organisme se purifie
trop boire pendant les repas mais boire plus en profondeur, vous vous sentez plus léger,
en dehors).
vous retrouvez votre vitalité.
Dès la trentaine, préservez chaque année
Le Jus de Bouleau, pour mieux éliminer
votre jeunesse et votre souplesse grâce au
Faites profiter votre organisme des vertus Jus de Bouleau Weleda.
des jeunes feuilles de bouleau au printemps,
pour stimuler les fonctions d’élimination. Mélangez 1 cuillerée à soupe de Jus de Bouleau* Le Jus de Bouleau Weleda est aussi le compléà un verre d’eau, 2 à 3 fois par jour, pendant ment idéal de votre programme minceur (voir
3 à 6 semaines. En même temps, allégez pages suivantes).
Le Jus de Bouleau Weleda bio contient un extrait de jeunes feuilles de bouleau préparé par
décoction et du jus de citron frais.
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Soins du corps : la cellulite
Un programme minceur
tout en douceur
Disgracieuse, redoutée, difficile à faire disparaître, la cellulite
est l’ennemi intime de la femme. Lutter contre la cellulite qui
s’installe sur certaines zones particulières du corps est un
combat de longue haleine, qui demande des efforts combinés
tant au niveau alimentaire que physique.
Dernière née de la gamme Weleda, l’Huile de Massage
Minceur est un nouvel allié pour celles qui veulent retrouver
une silhouette harmonieuse, naturellement.
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La peau, miroir de notre santé
Il est de coutume de dire que la peau reflète
notre état général. Une peau uniforme, rosée
et fraîche est plutôt signe de bonne santé,
alors en revanche une peau marbrée laisse
apparaître un déséquilibre, même provisoire,
de l’organisme. Il est donc essentiel de protéger sa peau contre les agressions, intérieures
et extérieures.
La cellulite, due à des réserves de graisses
plus ou moins importantes, donne à la peau
des femmes ce fameux aspect de « peau
d’orange » tant redouté. Sans être une maladie,
la cellulite est due à une importante présence
de cellules graisseuses dans l’hypoderme,
stockées de façon naturelle chez les femmes.
Lorsqu’elles prennent trop d’ampleur, les
cellules graisseuses, ou capitons, compriment
les vaisseaux sanguins et lymphatiques, et
entraînent un mauvais drainage de l’eau
et des toxines, qui s’accumulent à leur tour
dans les tissus.
Le temps agissant, la cellulite se fait plus
dense et durable, il est donc plus difficile
de la réduire.
La chasse aux capitons
Les femmes ne sont pas égales face à la
cellulite. Car son origine peut être hormonale,
alimentaire ou circulatoire, plus ou moins
importante selon le métabolisme de chaque
femme. Mais il est possible de la combattre,
notamment en agissant sur plusieurs facteurs :
pratiqué avec intensité, le massage stimule
la circulation sanguine et lymphatique et
favorise les échanges au sein du derme et de
l’hypoderme. Un choix alimentaire équilibré
et respectueux ainsi qu’une activité physique
sont également les bienvenus dans la chasse
aux capitons.
Weleda a souhaité apporter son appui aux
femmes désireuses de mener à bien leur lutte
contre la cellulite, en élaborant une Huile de
Massage Minceur. Son principe est simple :
l’action combinée des feuilles de Bouleau et
de Romarin associées aux racines de petit
Houx (lire Une formule naturelle pour une
efficacité prouvée) favorisent et dynamisent
les échanges du tissu cutané et circulatoire.
Se masser avec l’Huile de Massage Minceur
stimule la micro circulation et facilite la
désinfiltration des tissus cutanés.
A cette formule s’ajoute un complexe de
trois huiles 100 % végétales (noyau d’abricot,
jojoba et germe de blé) qui lisse et raffermit
la peau tout en stimulant la régénération
naturelle de l’épiderme.
Le massage, moment de plaisir
L’utilisation de l’Huile de Massage Mineur
est simple : il suffit d’appliquer l’huile sur les
zones à traiter (hanches, fesses, cuisses) et de
Les 3 clés pour agir efficacement contre
la cellulite : le massage, une alimentation
équilibrée et des exercices physiques.
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17
Le programme minceur
faire pénétrer le produit par des mouvements
circulaires de bas en haut, deux fois par jour
pendant au moins quatre semaines.
Atout supplémentaire, qui a son importance : l’agréable parfum de l’Huile de Massage
Minceur. Les deux applications quotidiennes
nécessaires (une fois le matin, une fois le soir,
après la douche) deviennent alors un vrai
moment de plaisir et de détente.
Après quinze jours d’application de l’Huile
de Massage Minceur, les capitons s’estompent
visiblement, et la peau retrouve un grain
Rubrik
affiné et doux au toucher. Les pertes se
mesurent en centimètres : le test réalisé par
un institut dermatologique spécialisé sur
vingt femmes avec un degré de cellulite
installé, fait apparaître une réduction du tour
de cuisse de 2 cm en 14 jours.
L’Huile de Massage Minceur se révèle être
un véritable allié des femmes, qui retrouvent
grâce à cette nouvelle huile et une hygiène de
vie plus saine, un équilibre qui se voit aussi
à l’extérieur, et en particulier sur la peau,
miroir de notre santé.
Les «plus » si affinités
Associés à l’application régulière de l’Huile de Massage
Minceur, voici quelques conseils pour lutter plus efficacement
contre la cellulite tout en favorisant le bien être.
L’équilibre dans son assiette
Affiner sa silhouette ne se fait pas sans
porter une attention particulière à son alimentation. Manger sain et équilibré est important,
surtout lorsque l’on veut chasser le capiton
disgracieux. Cela n’est pas synonyme de
Manger sain et équilibré est essentiel.
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régime, de privation ou de pesée systématique, mais bien du plaisir de trouver dans
son assiette les aliments qui font du bien, au
moral et au corps.
Un petit-déjeuner varié et consistant
permettra d’atteindre le repas de midi sans
fringale. Et une pomme croquée en milieu
d’après-midi ne coupera pas la faim avant
le repas du soir.
Légumes et fruits frais, ou cuits à l’eau,
poissons et viandes grillés, bouillis ou rôtis de
préférence sans graisse, et laitages, auront un
effet bienfaisant sur la santé de l’organisme
tout entier. A condition, aussi de prendre le
temps de savourer en mangeant.
Les bons effets du bouleau
Pendant quatre à six semaines, boire du
Jus de Bouleau Weleda ne peut être que bénéfique pour un programme minceur en douceur:
les bienfaits des feuilles de bouleau et une
alimentation saine, équilibrée, peu grasse et
riche en fibre vont en effet de paire pour un
Boire régulièrement de l’eau ou une tisane avec du Jus de Bouleau Weleda permet de mieux
éliminer. Un atout pour votre programme minceur.
résultat bien plus probant. Sans oublier que
le Jus de Bouleau aide à purifier l’organisme
après l’hiver, et que boire beaucoup contribue à éliminer les toxines responsables du
déséquilibre intérieur.
Petits efforts deviendront grands
Il ne s’agit pas de devenir un(e) adepte
de la marche forcée ou du footing chaque
matin ! Mais une activité physique douce mais
régulière apporte elle aussi sa contribution à
la réussite de la chasse aux capitons. Privilégier
la marche à pied et utiliser les escaliers plutôt
que l’ascenseur sont autant de petits « trucs »
qui vont dans le bon sens. Les jours passants,
le plaisir de marcher sera plus vif et la peau
en tirera elle aussi des bénéfices, c’est certain !
dont la texture non grasse et délicieusement
parfumée donne aux jambes une légèreté et
une fraîcheur particulièrement efficaces. Le
Gel tonique au Cuivre Weleda décontracte
et délasse les jambes lourdes en stimulant
➢
la micro-circulation superficielle.
Des jambes légères, légères !
La « peau d’orange », on l’a vu, peut être
liée à une circulation veineuse difficile. Pour Après deux semaines d’application matin et
atténuer la sensation de jambes lourdes, l’arme soir, les effets de l’Huile de Massage Minceur
absolue Weleda reste le Gel tonique au Cuivre, sont déjà visibles.
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19
Le programme minceur
Une formule naturelle pour
une efficacité prouvée
Plusieurs éléments entre dans la composition de l’Huile de Massage Minceur. Ces substances ont été
choisies pour agir en synergie pour faciliter la désinfiltration des tissus, stimuler la micro-circulation
et raffermir et lisser la peau. Les secrets de la lutte contre la cellulite.
Le Bouleau (Betula alba)
Les jeunes feuilles de Bouleau ont pour particularité de garder souplesse et légèreté grâce à l’écorce de l’arbre qui contient des processus de minéralisation. Les feuilles contiennent des flavonoïdes, des tanins et une
huile essentielle, stimulant en synergie les
fonctions d’élimination de l’organisme.
Le petit Houx (Ruscus aculaetus)
La racine du petit Houx, appelée encore Fragon
épineux, est reconnue pour ses effets décongestionnants. Elle est traditionnellement utilisée pour lutter contre la rétention d’eau.
Le Romarin (Rosmarinus officinalis)
Les feuilles du Romarin, aux propriétés tonifiantes, stimulent les échangent du tissu
cutané et circulatoire.
• Favorise la réduction de
la cellulite
• Lisse et raffermit la peau.
qui gagne en élasticité
et en fermeté
• L’aspect peau d’orange est
visiblement réduit et les
capitons s’estompent
• Les pertes se mesurent
en centimètres
Le bain pour se ressourcer
et favorise la décontraction des
Quoi de plus agréable, en fin de journée,
muscles. Idéal après une longue
journée debout ou un effort
de se glisser dans l’eau d’un bain, à bonne
température, pour retrouver force, vitalité, et
physique intense.
vigueur. L’occasion aussi de prendre le temps
Le Bain vivifiant au Citrus
de penser à soi, de retrouver une harmonie
Weleda stimule les sens grâce à
son mélange d’huiles essentielles
souvent mise à mal par le rythme effréné de
naturelles de différents agrumes.
la vie quotidienne.
L’occasion enfin d’offrir à la peau une Toniques et rafraîchissants, les fruits de la
action stimulante et vitalisante ou relaxante famille des Citrus remettent en forme et
et apaisante, grâce aux principes aromatiques procurent un bien-être intérieur et extérieur
des bains Weleda.
durable, permettant d’estomper
Trois formules sont particuliètension et fatigue.
rement appréciées pour favoriser
Le Bain tonifiant au Romal’éveil des sens et l’équilibre de
rin Weleda active l’organisme
la peau.
et stimule les échanges grâce
Le Bain défatigant au Maraux puissantes vertus de l’huile
ron d’Inde Weleda dissipe les
essentielle de romarin.
Texte : Anne Suply
sensations de jambes lourdes
2 cm de réduction de tour
de cuisse en 14 jours
L’huile d’Abricot (Prunus Armeniaca)
Riche en acides gras insaturés, émolliente et
adoucissante, l’huile d’Abricot restaure le
film hydrolipidique protecteur de la peau.
L’huile de germe de Blé (Triticum vulgare)
Parce qu’elle est naturellement riche en vitamine E et en lécithine, l’huile de germe de
Blé nourrit, lisse et raffermit l’épiderme.
L’huile de Jojoba
Cire liquide qui vient du désert, l’huile de
Jojoba s’allie à l’épiderme pour l’aider à
maintenir son hydratation naturelle.
Test réalisé par un institut dermatologique spécialisé sur 20 femmes avec un degré de cellulite
installé à raison de 2 applications par jour de
l’Huile de Massage Minceur Weleda.
Les huiles essentielles
De cèdre, de cyprès et de citron, les huiles essentielles
apportent à l’huile leurs propriétés particulières et soutiennent les effets revitalisant et raffermissant des huiles
d’Abricot, de germe de Blé et de Jojoba. Tout en dégageant
un parfum très agréable lors de l’application de l’Huile de
Massage Minceur sur la peau.
L’Huile de Massage Minceur, répondant à la charte qualité Weleda,
ne contient ni conservateur, ni colorant, ni parfum de synthèse, et
ne fait pas l’objet de tests sur les animaux. A base d’huiles 100%
végétales, elle est exempte de toute huile dérivée de la pétrochimie.
20
REVUE WELEDA 115
L’Huile de Massage Minceur
répond aux critères du B.D.I.H.
(label de cosmétique naturelle).
En situation de stress, votre organisme élimine mal. Accordez-vous des moments de détente et de soins.
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21
Reportage
Rubrik
Le secret de
l’edelweiss
Dix ans de recherches ont
été nécessaires pour mettre
en culture l’edelweiss, plante
rare de haute montagne, que
Weleda a choisie pour créer
une nouvelle gamme de soins
et de protection solaire.
Un bel exemple de coopération entre chercheurs, coopératives agricoles et partenaires économiques.
Reportage : Michael Leuenberger
(trad. et adaptation L.L. et D.F.)
De longs essais ont été nécessaires pour adapter l’edelweiss sauvage à la culture.
L
’edelweiss, également appelé étoile des
neiges, est une espèce protégée qui vit
dans les Alpes à haute altitude (entre
1800 et 3000 mètres). L’idée de la mettre en
culture est née il y a une dizaine d’année, chez
Weleda et chez Ricola, fabricant de bonbons
aux plantes médicinales. Les deux sociétés
étaient engagées dès les années 80 dans
divers projets de soutien de l’économie rurale
en zone alpine dans les montagnes suisses.
Beaucoup de paysans de haute-montagne,
soucieux de trouver des débouchés complémentaires à ceux de la production laitière,
envisageaient très favorablement la culture
biologique de plantes médicinales.
22
REVUE WELEDA 115
Andreas Ellenberger, agronome et res- Rey, responsable des cultures et de la recherponsable des approvisionnements en plantes che en plantes médicinales et aromatiques de
médicinales à la maison-mère de Weleda, l’Institut fédéral de recherche agronomique
en Suisse, se souvient : « Nous savions, dès de Conthey (canton du Valais). A un premier
le départ, que ce serait difficile, mais nous essai de mise en culture de l’edelweiss dans
étions certains du potentiel de cette
plante médicinale dans des applications Nous savions dès le départ que ce
dermo-cosmétiques. »
serait difficile, mais nous étions cerWeleda utilisait déjà de petites quan- tains du potentiel de cette plante.
tités d’edelweiss provenant de récoltes
sauvages homologuées dans le canton des un site sauvage en 1994, succéda un second,
Grisons, pour élaborer des médicaments un an plus tard, dans le jardin de sa station
homéopathiques. Selon Andreas Ellenberger : de recherche à environ 1000 mètres d’altitude,
« Pour leur mise en culture, nous avons bénéfi- avec des semences sauvages. Les plantes
cié des compétences d’un connaisseur: Charles obtenues se révélèrent d’abord très différentes
REVUE WELEDA 115
23
Rubrik
Reportage
L’Edelweiss : une plante
hors du commun
Plante de haute altitude, l’edelweiss ou étoile des neiges (Leontopodium
alpinum) s’entoure d’un duvet protecteur blanc argenté. Sa corolle veloutée,
que nous prenons pour les pétales d’une fleur, est en réalité constituée
de feuilles terminales.
Sa morphologie est caractéristique des plantes de haute montagne : soumis
à un climat très rude, des sols maigres et un rayonnement lumineux intense,
il forme avant tout des racines et des fleurs, proches du sol. Contraint
à des périodes de végétation brèves, il développe peu sa partie foliaire.
Ses fleurs ou plutôt ses inflorescences, car il s’agit de groupes de fleurs,
sont composées de cinq à neuf boutons de couleur ocre-orangé, logés dans
un réceptacle blanc argenté : plusieurs capitules ainsi que des bractées
se regroupent pour former une unité florale d’un degré d’évolution supérieur,
une « super-fleur » en quelque sorte.
La culture biologique de l’edelweiss pour Weleda dans le Valais, en Suisse.
des spécimens sauvages de par la taille des A l’état sauvage, il pousse sur des sols maigres
fleurs, la longueur des tiges, la couleur et le et secs, pauvres en nutriments, pierreux et
moment de la floraison. » C’est là que Charles calcaires, souvent dans des creux de rochers
Rey sut déployer toute la mesure de son savoir- escarpés, situés à haute altitude (de 1800 à
faire. Agronome expérimenté, il
réussit finalement à obtenir une Grâce au duvet blanchâtre qui le replantation homogène et conservant couvre, l’edelweiss se protège contre les
les caractéristiques des edelweiss rayons UV particulièrement intenses.
sauvages en sélectionnant les plus
beaux spécimens et en les multipliant par 3000 mètres), exposés à tous les vents comme
croisements. Leur floraison se fit aussi plus à un ensoleillement extrême. Il n’est pas rare
que, même en été, il ait à supporter des temrégulière, ce qui facilita la récolte.
pératures en dessous de zéro. Grâce au duvet
Le résultat d’une longue adaptation
blanchâtre qui le recouvre entièrement et qui
Au cours des années suivantes, la multipli- fait penser à du feutre, l’edelweiss se protège
cation des cultures d’edelweiss sur plusieurs contre les rayons UV particulièrement intenses
sites permit de produire un nombre de et les fortes variations hygrométriques.
semences suffisant pour une production à
plus grande échelle. Ces cultures furent suivies Un travail manuel long et délicat
en permanence par un laboratoire d’analyses
C’est grâce au concours de la coopérative
situé à Bienne (Suisse), chargé d’en examiner Valplante, dans le Valais (Suisse) qu’a pu
la teneur en principes actifs.
être réalisée la culture d’edelweiss à grande
Il a fallu des millénaires à l’edelweiss pour échelle. Aujourd’hui, plus de vingt exploidévelopper ses propriétés caractéristiques tations agricoles cultivent l’edelweiss selon
et ses principes actifs, au cours d’un lent méthodes de l’agriculture biologique, sur une
processus d’adaptation à son milieu naturel. surface de plus de 2 hectares.
24
REVUE WELEDA 115
Sa culture est délicate et requiert beaucoup
de travail manuel. Après avoir repiqué les
jeunes plants en début d’année, il faut en
biner les champs pour empêcher qu’ils ne
soient envahis et étouffés par d’autres plantes.
Et il faut être patient : les fleurs ne se récoltent
qu’à partir de la deuxième année … Et elle
aussi s’effectue manuellement : les tiges
doivent être soigneusement coupées au
couteau et les fleurs acheminées rapidement
vers le séchoir de la coopérative. Lors d’une
bonne année, on récolte environ 1,5 à 2 kilos
de plantes fraîches par mètre carré cultivé,
qui donnent environ 250 grammes d’edelweiss
séché. Ce poids correspond à un volume
considérable en regard de la petitesse de ses
fleurs étoilées.
Après séchage, les fleurs subissent une
macération hydroalcoolique, processus issu
de la tradition pharmaceutique, et qui permet d’en extraire les principes actifs. Cette
opération est effectuée par la société suisse
Alpaflor pour le compte de Weleda. Le résultat
obtenu est appelé teinture, c’est en quelque
sorte un concentré naturel d’edelweiss, qui
sert de base aux préparations Weleda. Il est
exempt de tout conservateur ou solvant de
synthèse. Soucieux d’assurer et de maintenir
le niveau de qualité qui caractérise la marque,
Weleda garantit pour chaque charge de
teinture une traçabilité totale, permettant
de remonter à tous les acteurs du produit,
jusqu’au producteur de plantes.
Pour la récolte, il faut être patient : les fleurs
n’apparaissent qu’au bout de deux ans.
REVUE WELEDA 115
25
Rubrik
Protection solaire
Bien dosé, le soleil est bénéfique pour le corps. Source de vitalité,
il est également excellent pour l’humeur. Recueillir le meilleur
du soleil, c’est savoir s’en protéger lorsque son rayonnement est
trop intense, afin de conserver plus longtemps son capital santé et
prévenir le vieillissement cutané.
Pour vous permettre de recueillir tous les bienfaits du soleil,
Weleda a développé une nouvelle gamme de produits solaires pour
toute la famille, à base d’edelweiss bio et d’écrans minéraux,
assurant une protection efficace et le plaisir d’un soin régénérant.
Recueillez le
meilleur du soleil en
toute confiance
26
REVUE WELEDA 115
L
e soleil stimule la croissance et la régénération, mais il met aussi notre peau à
rude contribution, puisqu’il y libère des
radicaux libres. Bien qu’ils se forment continuellement dans notre organisme, où il sont
bien utiles pour combattre virus et bactéries,
les radicaux libres ont mauvaise réputation
car ils accélèrent le vieillissement cutané.
Notre organisme est doué pour rétablir
constamment son équilibre vital. Face au
soleil, la peau, organe régulateur, produit
naturellement des pigments pour se protéger
du rayonnement : c’est le bronzage. Et pour
neutraliser les effets nocifs oxydants des
radicaux libres, notre corps produit des
Protégez votre peau et celle de vos proches.
REVUE WELEDA 115
27
Protection solaire
antioxydants. Cependant, sous un rayonnement solaire intense (haute montagne, plage,
etc.), les capacités régulatrices de notre
peau sont insuffisantes. Elle a besoin d’une
protection renforcée.
(qui se lient aux corps gras). Pour cette raison,
Weleda a opté pour des formules associant
un extrait aqueux d’edelweiss bio à un extrait
huileux de carotte bio, riche en béta-carotène,
aux propriétés antioxydantes.
Les plantes qui protègent du soleil
L’edelweiss, plante de haute-montagne
soumise à des conditions d’ensoleillement
extrêmes, produit naturellement des substances antiradicalaires pour se préserver. C’est
pourquoi, Weleda a choisi cette plante pour
élaborer sa nouvelle gamme solaire. Mais
pour être bien protégée, notre peau a besoin
aussi bien de substances antiradicalaires
hydrophiles (qui se lient à l’eau) que lipophiles
Des écrans minéraux pour une protection rapprochée
Plus la peau est claire, et plus elle a du
mal à bronzer, donc à filtrer le rayonnement
solaire. Pour protéger efficacement les peaux
même très claires, Weleda a choisi d’intégrer
des écrans minéraux que sont l’oxyde de zinc
et l’oxyde de titane, dans sa nouvelle crème et
son nouveau lait solaires. Contrairement aux
filtres chimiques habituellement utilisés dans
Crème solaire à l ’ Edelweiss
Lait solaire à l ’ Edelweiss
Lait Après-Soleil
Indice de protection 20
Indice de protection 15
Hydrate et régénère
Une protection élevée pour les
peaux claires, fragiles, ou les
zones exposées comme le visage
et les épaules. Protège du
vieillissement cutané dû au
soleil, nourrit la peau et la préserve du dessèchement.
Convient aussi aux enfants.
Une protection efficace pour
tout le corps, dès les premières
expositions. Une émulsion légère et fluide, pour bronzer progressivement tout en hydratant1
la peau et en la préservant du
vieillissement cutané dû au
soleil. Pour toute la famille.
Un lait frais, non gras, pour
hydrater1, apaiser et régénérer
les épidermes fragilisés par
le soleil.
Composition : extrait d’edelweiss, huile de
carotte, beurre de karité, huiles de sésame et
de jojoba, écrans minéraux (dioxyde de titane
et oxyde de zinc), huiles essentielles.
Composition : extrait d’edelweiss,
huile de carotte, huiles de sésame et de jojoba, écran minéral (dioxyde de titane),
huiles essentielles.
Composition : huile de sésame, gel d’aloe
vera, insaponifiables d’huile d’olive, beurre de
karité, huiles essentielles.
1 hydrate les couches supérieures de l’épiderme 2 Les Déodorants Weleda ne contiennent pas de chlorure d’aluminium
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REVUE WELEDA 115
Jojoba
Aloe vera
Edelweiss
l’industrie cosmétique, les écrans minéraux ne
pénètrent pas au travers de la peau. Ils restent
à la surface de l’épiderme et réfléchissent le
rayonnement solaire, en ne laissant passer
qu’une fraction des rayons, assimilable par
la peau. Afin d’éviter que ces fines poudres
minérales ne s’agglutinent dans les produits,
elles ont été enrobées de stéarate de glycol
(d’origine végétale) et d’alumine (oxyde
d’aluminium), selon un procédé exclusivement développé pour Weleda.
Contrairement aux enrobages habituels à
base de silicones, ce procédé répond parfaitement à la charte qualité Weleda. L’alumine,
qui n’a rien à voir avec les sels d’aluminium
fréquents dans les déodorants2, est insoluble
dans l’eau et ne pénètre pas dans le corps.
L’effet soin
Le beurre de karité bio et les huiles de
jojoba et de sésame bio, incorporés aux
émulsions de la nouvelle gamme solaire,
nourrissent la peau, préservent sa souplesse
et préviennent son dessèchement, pour un
bronzage durable. Les insaponifiables d’huile
d’olive bio préviennent le vieillissement
cutané précoce et l’altération de la peau. Un
gel d’aloe vera bio, plante du désert aux vertus
apaisantes et hydratantes exceptionnelles, a
été incorporé au Lait Après Soleil, pour les
peaux assoiffées après l’exposition.
Le Soin naturel Authentique
Le délicieux parfum frais et citronné des
nouveaux produits solaires Weleda provient
d’huiles essentielles 100% naturelles, choisies
et dosées pour être non photo sensibilisantes.
Olive
Beurre de karité
Certains composants de ces huiles essentielles
comme le citral et le benzyle benzoate ont été
clairement mentionnés sur les emballages des
produits, comme l’exige la législation. Malgré
leur nom, qui évoque la chimie, ces substances
sont ici des composés naturels.
L’absence de conservateur (notamment
de paraben), de colorant ou de parfum de
synthèse contribue également à une très
bonne tolérance cutanée.
De par leurs composants, les trois produits solaires Weleda répondent aux normes
du label B.D.I.H. qui garantit la naturalité
des produits.
Une efficacité testée
Les produits solaires Weleda n’ont pas
fait l’objet de tests sur les animaux. Leur
efficacité quant à l’hydratation, à l’élasticité et
au lissé de la peau ainsi qu’au renouvellement
cellulaire a été testée sur des sujets volontaires par un institut études dermatologiques
spécialisé.
Les indices de protections UVB et UVA
ont été testés selon des standards (Colipa
et standard australien).
Les bons réflexes
• Evitez de vous exposer aux heures d’ensoleillement maximum ( entre 11 h et 16 h )
• Redoublez de précautions avec des enfants :
n’oubliez pas T-shirts et chapeaux
• Renouvelez l’application de lait ou de
crème toutes les 2 heures environ et après
chaque bain
REVUE WELEDA 115
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Courrier des lecteurs
Chers lecteurs, vous êtes très nombreux à nous écrire, et nous
nous efforçons, depuis des années, de répondre individuellement à vos demandes et vos questions. Nombreux sont également celles et ceux qui écrivent tout simplement pour dire merci
ou nous faire part de leurs idées. Sous cette rubrique, nous
publions des extraits de courriers susceptibles d’intéresser
d’autres lecteurs, en nous portant garants sur l’authenticité de
leurs contenus. (La Rédaction).
Le temps retrouvé* : un article encourageant
Le secret des grands marcheurs
Faire l’essentiel avant l’urgent, un adage qui non
seulement interpelle mais demande à être mis
en application. Depuis le temps … ! Tout ceci
pour dire, enfin, combien j’apprécie votre revue.
C’est le contenu du dernier numéro qui me décide à écrire. Qu’il est encourageant de lire l’article du « temps retrouvé » ! Quand ces idées sont
formulées, elles incitent à vivre plus intensément ce qu’on pratique plus ou moins consciemment ! Dynamisant ! Je prends d’ailleurs aussi
plaisir à relire des numéros plus anciens (souvent en fonction des saisons) et je me suis rendu
compte combien aux environs de Noël 2004
j’attendais l’arrivée de la revue et découvrais
avec curiosité le contenu. Je n’ai pas été déçu.
Gérard, d’Ottrott (67)
Nous sommes utilisateurs de vos crèmes, j’apprécie particulièrement la Crème Sani Pieds.
Ma fille, qui a fait 1300 km de marche d’un
coup l’a utilisée et en était également très satisfaite, pas d’ampoules …
« Envoyé spécial » : pour la cosmétique naturelle
Suite à l’émission d’ « Envoyé spécial » diffusée
récemment par France 2, j’ai pris conscience
que les produits de beauté que nous employons
tous les jours sont dangereux pour notre santé.
Je souhaite (…) avoir des infos sur vos produits
(…) sans paraben et ces conservateurs que nous
trouvons dans les produits que nous employons
quotidiennement. Je n’en veux plus.
Monique, d’Agde (34)
L’émission « Envoyé spécial » diffusée le
3 mars 2005 sur France 2, portait sur la cosmétique naturelle.
L’avis d ’une musicienne
Je suis chanteuse-auteur-compositeur, je viens
de produire mon CD 3 titres et je suis une très
grande fan de vos produits. Avec vous, on est sûr
de ne pas se faire de mal. J’ai jeté illico tout ce
que j’avais (…) pour acheter en marques naturelles comme la vôtre tout ce dont j’avais besoin.
J’ai aussi converti toute ma famille… ! Je vous
laisse aussi mon site internet, vous pouvez y
écouter ma musique : www.jivanamusic.com
Josette, de Mulhouse (68)
Des produits sans paraben
Pouvez-vous m’indiquer si vos produits contiennent des parabens et des conservateurs à base de
mercure car je suis allergique à ces substances ?
Moira, de Sainte Agnès (06)
Nos produits ne contiennent pas de conservateurs (tels que les paraben), de colorants et de
parfums de synthèse. En outre, ils ne contiennent ni huiles minérales, ni silicones et nos déodorants sont exempts de chlorure d’aluminium.
Quel est le délai d’obtention des médicaments
Weleda en pharmacie ?
Habitant dans le centre de la France, lorsque je
donne mon ordonnance à la pharmacie, elle me
demande un délai de huit jours pour avoir les
médicaments Weleda. Je trouve cela un peu long
et tout de même embêtant quand on est malade.
Marie-Claude, de Boussac (23)
Nous sommes assez surpris, car la logistique de
distribution que nous avons mise en place permet de se faire délivrer des médicaments Weleda
sous 48 heures maximum (hors week-end) dans
toute la France. Si votre pharmacien éprouve des
difficultés, il faudrait l’inviter à contacter notre
centre d’appel au 03 89 69 68 67, où il obtiendra toutes les informations nécessaires en vue
d’une collaboration efficace.
* Revue Weleda N° 114
La Revue Weleda est diffusée gratuitement trois fois par an. Pour s’y abonner, il suffit d’une demande écrite
avec vos coordonnées complètes à l’adresse suivante :
• Par courrier : Weleda S. A. – Service Consommateurs – BP 228 – 68332 Huningue Cedex
• Par e-mail : service.consommateur @ weleda.fr
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REVUE WELEDA 115
Epargne
Nouvelle Economie Fraternelle :
La démarche d’une banque
éthique et solidaire
La Nef est une société coopérative de finances solidaires,
sa mission est de relier épargnants et emprunteurs autour de
projets respectueux de l’homme et de la terre.
L
a Nef est née d’un fol espoir : Créer une
banque qui relie les déposants et les
emprunteurs par un lien de sens et de
fraternité ! En effet, c’est un service chargé
de sens qui lie les usagers de la coopérative.
Epargnants et emprunteurs sont invités à
partager leurs aventures et à se retrouver
autour de valeurs communes. Epargnants, ils
permettent de soutenir des porteurs de projets
dans leurs initiatives, emprunteurs, ils offrent
aux déposants la connaissance de l’usage qui
est fait de leur argent. Au lieu d’une simple
relation de domination par le possédant, la
relation qui se développe entre eux est horizontale : c’est une relation de fraternité.
L’espoir à l’origine de la Nef tient à la
conviction que ce lien de sens et de fraternité peut modifier profondément les circuits
d’argent et nous faire sortir de la spirale de
l’argent fou, livré au seul service de l’intérêt
des possédants.
Instituant une transparence volontaire,
la banque devient éthique en se soumettant
au contrôle de ses sociétaires. Ainsi les prêts
effectués vont-ils pleinement dans le sens
voulu par ses épargnants, vers une économie
respectueuse de l’homme et de l’environnement : agriculture biologique, insertion
sociale et création d’entreprises, médecines
naturelles, activités culturelles …
Ce faisant, la Nef rencontre le problème de
la diversité d’opinion, de mode d’action, de
conviction. Elle le surmonte en développant
une culture de la diversité et en affirmant
son respect pour la liberté individuelle dans
les choix de nature philosophique, religieuse
ou politique. Elle affirme qu’il existe des
valeurs universelles reliant toute la diversité
des personnes. C’est la dimension verticale
de la fraternité.
Pour faire vivre cette idée, la Nef a pris la
meilleure forme sociale qu’elle pouvait trouver, la forme coopérative. Issue de plus d’un
siècle d’élaboration en réponse au capitalisme
d’intérêt, elle donne à chaque sociétaire une
voix quel que soit le montant de son capital.
Elle constitue des réserves impartageables et
elle empêche toute spéculation sur son capital.
Elle institue ainsi un principe de coopération
à la place de la sacro-sainte compétition
dominant l’économie classique.
En complément de ses propres comptes
de dépôts à terme cette petite société financière, née en 1989, offre à ses épargnants
tous les services bancaires : carnets de
chèque, carte bleue, comptes sur livrets,
grâce à un partenariat de longue date avec
la banque Crédit Coopératif. Aujourd’hui, la
Nef rassemble près de 12 000 sociétaires et
dispose d’un capital de 7 millions d’Euros. Elle
continue de développer sa gamme de produits
d’épargne et a désormais l’opportunité de
pouvoir augmenter ses ressources propres à
travers le Plan d’épargne Nef, une nouvelle
formule d’épargne progressive alliant éthique,
solidarité et souplesse.
Pour plus d’information : Société financière de
la Nef, tél : 0811 90 11 79, lanef @ lanef.com,
www.lanef.com
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