POL 4523 A Théories féministes en relations

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POL 4523 A Théories féministes en relations
Faculté des sciences sociales | Faculty of Social Sciences
POL 4523 A
Théories féministes en relations internationales
Daniel Pierre-Antoine
Hiver 2015
Horaire des cours
Mardi 14h30 à 16h, SWT 125
Vendredi 16h à 17h30, SWT 125
Heures de bureau
Lundi 13h à 14h, FSS 7011
Vendredi 15h à 15h30, FSS 7011
Courriel et site web
[email protected]
http://www.courseweb.uottawa.ca/pol4523a/
Les questions posées par courriel devraient recevoir une réponse dans les deux jours ouvrables ou lors du cours
suivant. Le professeur se réserve le droit de ne pas répondre aux courriels dont le niveau de langage est inadéquat.
DESCRIPTION OFFICIELLE DU COURS
L’annuaire de la Faculté des sciences sociales décrit le cours de la façon suivante : Questions
théoriques et pratiques soulevées par la prise en considération des rapports sociaux de sexe dans
les analyses des relations internationales. Examen de divers thèmes : environnement, militarisme,
économie politique internationale, développement international, droits de la personne.
OBJECTIFS DU COURS
Le cours vise à démontrer l’importance de l’analyse féministe dans la compréhension des
phénomènes appartenant aux relations internationales. Il porte une attention particulière au
concept de « genre » comme principe organisateurs des rapports sociaux que sont les relations
internationales. Le terme de « genre » ne doit pas être confondu avec celui de « sexe ». Le
genre désigne une série de perceptions, attitudes, comportements, attentes et manières d’être qui
sont présumés naturels selon qu’une personne est femme ou homme. Par comparaison, le sexe
renvoie aux attributs biologiques et morphologiques qui permettent de distinguer les femmes et
les hommes. Le cours présume que les différences et identités de genre influencent la pensée et
les actions des acteurs en relations internationales. Ainsi nous nous intéresserons aux rôles et
expériences parfois distincts des femmes et des hommes dans ce domaine. Nous tenterons
d’expliquer ces distinctions et d’en tirer les conséquences.
ORGANISATION DU COURS
Puisqu’il s’agit d’un cours de quatrième année, il prendra la forme de séminaires animés par le
professeur. La participation des étudiantes sera essentielle. Le rôle du professeur en est un de
modérateur seulement et il ne se substituera pas à la participation active des étudiantes. Lors
d’une semaine typique le cours du mardi débutera par une introduction du professeur au thème
de la semaine (15 à 20 min). Suivra une discussion orientée par des questions suggérées dans les
jours précédents. À partir du 23 janvier le cours du vendredi sera l’occasion des présentations
orales des étudiantes et d’une discussion des thèmes soulevés par celles-ci.
LECTURES
Elles sont toutes également importantes, quelle que soit leur source. Elles doivent être
complétées avant les dates auxquelles elles se rapportent. Elles sont disponibles aux endroits
suivants:
1. Dans le catalogue de la bibliothèque (orbis.uottawa.ca) tel qu’indiqué par la lettre B dans
la liste. Tapez le titre du livre ou de la revue et suivez les hyperliens.
2. Dans un recueil de textes tel qu’indiqué par la lettre R dans la liste. Il est disponible chez
RYTEC au 404, rue Dalhousie.
3. Sur le web (hors de l’université) tel qu’indiqué par la lettre W dans la liste. Tapez
l’adresse telle qu’elle apparaît.
Des textes français ont été sélectionnés dans la mesure du possible. Les publications en langue
anglaise sont beaucoup plus nombreuses et variées. Bon nombre d’entre elles ont été retenues
pour cette raison. Elles rencontraient les objectifs du cours et des équivalents français adéquats
n’étaient pas disponibles.
ÉVALUATION DES CONNAISSANCES
Mode
Pondération
Participation
20%
Présentation orale
15%
Compte-rendu critique (5 pages)
25%
Dissertation (15 pages)
40%
Échéance
Hebdomadaire
À partir du 23 janvier
Au moment de la présentation orale
24 avril
Participation : la présence aux séminaires est essentielle et la participation active aux discussions
est de mise. La note accordée combinera ces deux éléments. Les critères qui guident
l’évaluation sont la qualité, la collégialité et la fréquence de la contribution des étudiantes. Les
trois doivent être en évidence pour obtenir l’équivalent d’un A- ou plus pour la participation.
Veillez à compléter les lectures avant le cours. La contribution en classe doit refléter leur
contenu. Rien n’empêche, par contre, de mentionner des exemples ou événements tirés d’autres
sources (y compris les expériences personnelles) s’ils s’avèrent pertinents. Les absences doivent
être justifiées par une documentation appropriée pour éviter les pénalités. Il est aussi important
de se présenter au cours à l’heure. Les retards sont dérangeants pour le groupe.
Présentation : les étudiantes doivent présenter oralement au moins un texte en classe pendant le
trimestre. Le texte sera tiré d’une liste de lectures supplémentaires affichée sur le site web du
cours. L’objectif de la présentation est de résumer aussi fidèlement que possible le texte choisi.
La présentation doit être de 15 minutes. Selon le nombre d’inscriptions au cours, les étudiantes
auront l’opportunité de présenter un second texte. La meilleure note des deux présentations sera
alors retenue. Le nombre maximum de présentations est de deux par séance. Les présentations
auront lieu les vendredis. Davantage de détails sont disponibles sur le site web du cours.
Compte-rendu critique : les étudiantes doivent soumettre un compte-rendu critique portant sur le
texte présenté oralement. Ce travail ne doit pas résumer le texte : il doit être entièrement une
évaluation de la contribution de l’auteur.e à notre compréhension du genre en relations
internationales. Il doit compter 5 pages à double-interligne avec des marges de 2,5cm (1 pouce).
Le titre du texte doit être indiqué sur la page couverture. Il importe de prendre garde à la qualité
de la langue. Une pénalité de 5 à 15% peut être imposée pour cette raison, à la discrétion du
professeur. Si besoin est, consulter le Centre d’aide à la rédaction des travaux universitaire au
613-562-5601, à [email protected] ou à http://www.sass.uottawa.ca/redaction/. Compter-tenu
du temps disponible pour les corrections, il n’y aura qu’un seul compte-rendu critique même s’il
y a deux présentations. Davantage de détails sont disponibles sur le site web du cours.
Dissertation : Il s’agit d’un travail de recherche dont le thème sera choisi par les étudiantes.
Tous les thèmes sont admissibles pourvu qu’ils soient conséquents avec le contenu du cours. Le
travail doit énoncer une thèse claire qui sera soutenue par la recherche effectuée. Il s’agit d’un
travail de niveau universitaire donc les sources utilisées doivent inclure des monographies, des
articles de revues spécialisées et toute autre source pertinente. Ces sources doivent être citées de
manière appropriée. Par contre, le format des citations est au libre choix des étudiantes. La
longueur du travail doit être de 15 pages à double interligne avec des marges de 2,5cm (1 pouce).
Ceci exclu l’espace occupé par les notes de bas de page, de fin de document et la bibliographie.
Comme pour le compte-rendu critique il importe de prendre garde à la qualité de la langue. Une
pénalité de 5 à 15% peut être imposée pour cette raison, à la discrétion du professeur. Si besoin
est, consulter le Centre d’aide à la rédaction des travaux universitaire au 613-562-5601, à
[email protected] ou à http://www.sass.uottawa.ca/redaction/. Davantage de détails sont
disponibles sur le site web du cours.
Remise des travaux et retards : Les travaux remis en retard doivent être justifiés par une
documentation appropriée pour éviter d’être pénalisés. Autrement, la pénalité est de 5% par jour
(les jours de fin de semaine et de congé comptent comme les autres). Si une telle documentation
apparaît excessive compte-tenu des motifs, en aviser le professeur qui pourra néanmoins
consentir un délai. Des raisons telles que les voyages, le travail et des erreurs de lecture du
syllabus ne sont pas normalement acceptées. Les travaux soumis par télécopieur, courriel, ou
sous la porte du professeur ne seront pas acceptés à moins d’autorisation explicite. Les
étudiantes ne doivent pas envoyer les travaux par courriel comme preuve qu’elles les ont
complétés à la date prévue ou qu’ « ils sont seulement en retard de x jours ». Les travaux remis
avec un retard de 7 jours recevront la note zéro. Tous les travaux doivent être remis pour
compléter le cours. L’absence d’un travail constitue un échec automatique. Les étudiantes qui
demandent à quelqu’un d’autre de remettre leur travail sont responsables d’indiquer à cette
personne le bon moment et le bon endroit de la remise du travail.
CALENDRIER ET LECTURES
(1) 13 & 16 janvier : Sexe et genre dans l’études des relations internationales
 R : Joan Scott, « Le enre : une catégorie utile d’analyse historique », dans Jeanne Bisilliat et
Christine Verschuur, Le genre : un outil nécessaire. Introduction à une problématique (Paris
et Montréal : L’Harmattan, 2000).
 B : Françoise Gaspard, « Les femmes dans les relations internationales », Politique étrangère,
no. 3-4 (2000) (choisir l’option Persee).
 W : Didier Bigo, « Genre et relations internationales », Colloque de l’Association française
de science politique, 30 et 31 mai 2002, http://www.afsp.mshparis.fr/archives/2002/genretxt/bigo.pdf.
(2) 20 & 23 janvier : Théories et perspectives féministes en relations internationales
 R : Anne-Marie D’Aoust, « Les approches féministes en relations internationales » dans Alex
McLeod et Dan O’Meara (dir.), Théories des relations internationales : contestations et
résistance (Outremont : Athéna, 2007).
 R : Jill Steans, Gender and international relations : issues, debates and future directions
(Cambridge : Polity Press, 2006), chap. 1 et 2.
 B : Craig N. Murphy, « Seeing women, recognizing gender, recasting international
relations », International organization, vol. 50, no. 3 (1996) (choisir l’option JSTOR Arts and
Sciences 1).
(3) 27 & 30 janvier : Genre, État-nation et nationalisme
 R : Georgina Waylen, « Le genre, le féminisme et l’État : un survol », dans Thanh-Huyen
Ballmer-Cao, Véronique Mottier et Lea Sieger, Genre et politique : débats et perspectives
(Paris : Gallimard, 2000).
 R : Rada Iveković, Le sexe de la nation (Paris : Léo Scheer, 2003), chap. I.
 W : Maria Eleonora Sanna, « Ces corps qui ne comptent pas : les musulmanes voilées en
France et au Royaume-Uni », Cahiers du genre, vol. 50, no. 1 (2011).
 W : Danielle Juteau, « Rapports de sexe, frontières ethniques et identités nationales : rapport
final », mémoire déposé à la Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement
reliées aux différences culturelles, 2008, partie I et II,
<http://www.accommodements.qc.ca/documentation/rapports/rapport-10-juteaudanielle.pdf>.
(4) 3 & 6 février : Genre, sécurité et militarisme
 R : Andrée Michel, Féminisme et antimilitarisme (Donnemarie-Dontilly : Éditions iXe,
2012), chap. 3.
 R :Marion Trévisi et Philippe Nivet, « Introduction », dans Marion Trévisi et Philippe Nivet
(dir.), Les femmes et la guerre de l’Antiquité à 1918 (Paris : Economica, 2010).
 R : J. Ann Tickner, Gendering world politics : issues and approaches in the post-Cold War
era (New York : Columbia University Press, 2001), chap. 2.
 W : Inderpal Grewal, « “Security moms” in the early twentieth-century United States : the
gender of security in neoliberalism », Women’s studies quarterly, vol. 34, no. 1-2 (2006).
(5) 10 & 13 février : Identités de genre et droits internationaux de la personne
 B : Matthew Waites, « Critique of “Sexual Orientation” and “Gender Identity” in Human
Rights Discourse: Global Queer Politics Beyond the Yogyakarta Principles », Contemporary
Politics 15, no. 1 (2009) (Select EBSCOhost Academic Search Complete).
 B : Kelly Kollman and Matthew Waites, « The Global Politics of Lesbian, Gay, Bisexual and
Transgender Human Rights: An Introduction », Contemporary Politics 15, no. 1 (2009)
(Select EBSCOhost Academic Search Complete).
 B : Angelia R. Wilson, « The “Neat Concept” of Sexual Citizenship: A Cautionary Tale for
Human Rights Discourse », Contemporary Politics 15, no. 1 (2009) (Select EBSCOhost
Academic Search Complete).
 W : « Principes de Jogjakarta sur l'application de la législation internationale des droits
humains en matière d'orientation sexuelle et d'identité de genre »,
<http://www.yogyakartaprinciples.org/> (facultatif).
17 & 20 février : Semaine de lecture – pas de cours
(6) 24 & 27 février : Féminisme et femmes du tiers-monde
 B : Jan Jindy Pettman, Worlding women, chap. 2 et 4.
 R : Chandra Talpade Mohanty, « Sous le regard de l’Occident : recherche féministe et
discours colonial » dans Elsa Dorlin (dir.), Sexe, race, classe: pour une épistémologie de la
domination (Paris : Presses universitaires de France, 2009).
(7) 3 & 6 mars : Les femmes dans la division internationale du travail
 B : Bruno Lautier, « Introduction », dans Jules Falquet et al., Le sexe de la mondialisation :
genre, classe, race et nouvelle division du travail (Paris : Presses de Science Pô, 2010).
 B : Bruno Lautier, « Mondialisation, travail et genre : une dialectique qui s’épuise », Cahiers
du genre, vol. 40, no. 1 (2006).
 B : Jules Falquet, « Hommes en armes et femmes “de service” : tendances néolibérales dans
l’évolution de la division sexuelle et internationale du travail », Cahiers du genre, vol. 40, no.
1 (2006).
(8) 10 & 13 mars : Genre et développement
 B : Christine Verschuur, « Quel genre? Résistances et mésententes autour du mot “genre”
dans le développement », Revue Tiers Monde, vol. 200, no. 4 (2009) (choisir l’option CAIRN
CRKN Collection).
 R : Jules Falquet, De gré ou de force : les femmes dans la mondialisation (Paris : La
Dispute/SNÉDIT, 2008), chap. 4.
 B : Sylvia Walby, « Introduction : comparative gender mainstreaming in a global era »,
International feminist journal of politics, vol. 7, no. 4 (2005).
 W : Banque mondiale, Genre et développement économique : vers l’égalité des sexes dans les
droits, les ressources et la participation (Washington, DC : Banque mondiale, 2003), chap. II,
< http://wwwwds.worldbank.org/external/default/WDSContentServer/WDSP/IB/2006/11/17/000020953_2
0061117084156/Rendered/PDF/217760FRENCH0E1Development01PUBLIC1.pdf>. [33]
(10) 17 & 20 mars : Le tourisme reproductif
 B : Lauren Jade Martin, « Reproductive Tourism in the Age of Globalization »,
Globalizations 6, no. 2 (2009) (select EBSCOhost Academic Search Complete).
 B : Andrea Whittaker, « Challenges of Medical Travel to Global Regulation: A Case Study
of Reproductive Travel in Asia », Global Social Policy 10, no. 3 (2010) (select SAGE
Premier 2013).
 B : McLeod, Carolyn, “For Dignity or for Money: Feminists on the Commodification of
Women’s Reproductive Labour », in Bonnie Steinbock, ed., The Oxford Handbook of
Bioethics (Oxford: Oxford University Press, 2009).
 B : Sharmila Rudrapa, « Des ateliers de confections aux lignes d’assemblage de bébés :
strategies d’emploi parmi les meres porteuse à Bengalore, Inde », Cahiers du genre, vol. 56,
no. 1 (2014).
(11) 24 & 27 mars : Les mouvements transnationaux de femmes et les Conférences des Nations
unies
 R: Peggy Antrobus, The global women’s movement: origins, issues and strategies (London :
Zed, 2004), chap. 4.
 R : Pascale Dufour, « Mouvements de femmes et pratiques différenciées de
transnationalisation des identités », dans Bérangère Marques-Pereira, Petra Meier et David
Paternotte (dir.), Au-delà et en deçà de l’État : le genre entre dynamiques transnationales et
multi-niveaux (Louvain-la-Neuve : Academia Bruylant, 2010).
 B : Sally Baden et Anne-Marie Goetz, « Who needs [sex] when you can have [gender] »,
Feminist Review, no. 56 (1997) (choisir l’option JSTOR Arts and Sciences 7).
 Catherine Eschle, “Engendering global democracy”, International feminist journal of
politics, vol. 4, no. 3 (2001) (choisir l’option Informaworld Taylor & Francis Journals
Complete).
3 avril : Congé de Pâques – pas de course
(12) 31 mars & 7 avril : La « question de l’homme » : la place des hommes dans le féminisme
 B : Judith Surkis, « Introduction. Histoire des hommes et des masculinités : passé et avenir »,
dans Régis Revenin (dir.), Hommes et masculinités de 1789 à nos jours (Paris : Autrement,
2007).
 B : Judith Kagan Gardiner, « Men, masculinities, and feminist theory », dans Michael S.
Kimmel, Jeff Hearn et R.W. Connell (dir.), Handbook of studies on men and masculinities
(Thousand Oaks, Calif.: Sage, 2005).
 R : R. W. Connell, Masculinities (Berkeley, Calif.: University of California Press, 2005),
chap. 3.
 R : Charlotte Hooper, « Masculinist practices and gender politics: the operation of multiple
masculinities in international relations », dans Marysia Zalewski and Jane Parpart, eds., The
“man” question in international relations (Boulder, Colo. : Westview Press, 1998).
(13) 10 & 14 avril : Conclusion et reprise de présentations (si nécessaire)
 Le cours du 14 avril suit l’horaire du vendredi (cours à 14h30).
 R : Marianne Braig et Sonja Wölter, « Introduction : common ground or mutual exclusion?
women’s movements in international relations », dans Marianne Braig et Sonja Wölder (dir.),
Common ground or mutual exclusion? Women’s movements in international relations (New
York : Zed Books, 2002).
 R : Marysia Zalewski, « Feminists in international relations : what impact on the discipline »,
dans Braig and Wölter (dir.), Common ground or mutual exclusion?
 R : Nighat Said Khan, « Impact of the global women’s movement on international relations:
has it happened? What has happened? », dans Braig and Wölter (dir.), Common ground or
mutual exclusion?
POLITIQUE CONCERNANT LA FRAUDE SCOLAIRE
14.2. Fraude scolaire
(Approuvé par le Sénat le 13 septembre 2010 pour une mise en vigueur immédiate. Disponible à
http://www.uottawa.ca/enbref/reglement-scolaire-14-autres-informations-importantes)
RÈGLEMENT SUR LA FRAUDE SCOLAIRE
Définition
1. Est considéré comme fraude scolaire tout acte commis par un étudiant qui peut avoir pour
résultat la falsification de son évaluation scolaire ou de celle d’un autre étudiant. Sans restreindre
la généralité de cette définition, il y a fraude scolaire lorsqu’un étudiant se livre à l’un des actes
suivants :
a) commet un plagiat ou triche, de quelque façon que ce soit;
b) remet un travail dont il n’est pas, en tout ou en partie, l’auteur, exception faite des citations
et références dûment indiquées. Un tel travail comprend un devoir écrit, une dissertation, un
test, un examen, un rapport de recherche et une thèse, que ce travail soit présenté par écrit,
oralement ou sous une autre forme;
c) présente des données de recherche qui ont été falsifiées ou inventées de quelque façon que
ce soit;
d) falsifie, en l’attribuant à une source inventée, un énoncé ou une référence;
e) présente, sans autorisation écrite préalable des professeurs intéressés et/ou de l’unité
scolaire intéressée, le même travail ou une partie importante d’un même travail dans plus d’un
cours, ou une thèse ou un autre travail déjà présenté ailleurs;
f) falsifie une évaluation scolaire ou la dénature, utilise une pièce justificative d’un dossier
scolaire qui a été contrefaite ou falsifiée, ou en facilite l’utilisation;
g) entreprend toute autre action dans le but de falsifier une évaluation scolaire.