ISDN - Tanwir

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ISDN - Tanwir
El Mehdi HAIRIBI
LE RNIS
DANS LE MONDE
Présentation
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El Mehdi HAIRIBI
Introduction
I- Les éléments fondamentaux du RNIS
I-1 La numérisation
I-2 L’intelligence
I-3 L’universalité
II- Les préalables techniques
II-1 Numérisation intensive du réseau
II-2 Synchronisation du réseau
II-3 Signalisation du réseau
III- L’architecture
III-1 Les groupements fonctionnels et les points de référence
III-2 L’interface usager/réseau
IV- Les accès
IV-1 L’accès de base isolé
IV-2 L’offre Numéris Duo
IV-3 Le groupement d’accès de base
IV- 4 L’accès primaire
IV-5 L’accès à Transpac
- par le canal D
- par le canal B
V- Les services
V-1 les services supports
V-2 les téléservices
V-3 Les compléments de services
VI- Les étapes du RNIS en France et dans le monde
VI-1 Les évolutions (VN successives)
VI-2 L’EURO-ISDN
VI- 3 Les connexions internationales de Numéris
VI-4 le parc (canaux B)
VI-5 Le classement européen
VII- les tarifs
Glossaire
Bibliographie
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Introduction
France Télécom a bénéficié d’une situation initiale particulièrement
favorable pour déployer son offre RNIS commercialisée sous le nom de
Numéris.
En effet, le RNIS n’est que l’évolution naturelle du réseau téléphonique
français. C’est au début des années 70 que la France a choisi de miser sur
la technologie numérique aussi bien en transmission qu’en commutation
pour la modernisation et l’extension de son réseau. Cette période a permis
à la France d’avoir l’un des réseaux les plus modernes et les plus
numérisés du monde industrialisé. Les centraux téléphoniques sont
devenus de véritables ordinateurs qui manipulent les canaux vocaux après
les avoir transformés en voies numériques à 64 Kbit/s. Le déploiement de
Numéris n’a donc pas été en France une révolution mais s’est effectué
dans la continuité d’études, de réalisations, d’investissements antérieurs
de France Télécom dans les domaines de la transmission et de la
commutation numériques. Numéris est tout simplement la prolongation
jusque chez l’abonné de cette puissance de transmission et de cette
intelligence. Cette prolongation a été étudiée de façon à réutiliser au
maximum l’infrastructure déjà existante (paire de cuivre arrivant chez
l’abonné). La connexité numérique en 1986 a permis d’ouvrir Numéris en
1987 qui s’est rapidement étendu à tout le territoire dès 1990.
Un autre fait marquant dans la naissance de ce réseau est l’évolution
rapide vers de nouveaux besoins en services de télécommunications: les
services télématiques. C’est ainsi que l’on a été amené à utiliser le réseau
téléphonique analogique pour transmettre des données dans la bande
vocale à l’aide de modems et à créer des nouveaux réseaux spécialisés
mieux adaptés à la demande. On a mis en oeuvre des réseaux de données
à commutation de circuits ou de paquets, des réseaux numériques de
liaisons louées ou commutées (Transpac, Transfix, Transcom). Mais un
grand nombre de réseaux spécialisés présente un certain nombre
d’inconvénients aussi bien pour le client que pour l’opérateur qui en
assure la gestion et l’exploitation.
En ce qui concerne les usagers:
- le coût: chaque réseau nécessite un raccordement physique
particulier et des terminaux spécifiques,
- l’efficacité: l’interfonctionnement des réseaux diminue les fonctions
offertes et accumule les défauts de chacun,
- la commodité d’utilisation: les procédures d’accès sont
particulières à chaque réseau spécialisé qui possède sa propre
technique d’adressage et donc son propre annuaire,
- les relations commerciales: chaque réseau a bien souvent sa
propre agence commerciale.
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L’usager a donc, pour la facturation et la maintenance, autant
d’interlocuteurs que d’accès.
En ce qui concerne l’opérateur: la pluralité des réseaux et la diversité des
matériels induisent un surcoût en investissement, en fonctionnement et
nécessite un personnel plus nombreux amené à s’adapter à des
techniques et règles d’exploitation très diverses.
Un grand réseau unique permettrait une planification plus aisée des
investissements et une facilité d’introduction rapide d’un nouveau service
d’où l’espoir de création d’un réseau universel, intégrant tous les services,
et dont les performances limiteraient les inconvénients.
C’est ainsi qu’est né le Réseau Numérique à Intégration de services
(RNIS) dont la caractéristique principale est d’assurer, au sein d’un même
réseau, une large gamme de possibilités d’applications téléphoniques et
non téléphoniques via un ensemble limité de connexions et d’interfaces.
I- Les éléments fondamentaux du RNIS
Les trois concepts fondamentaux sur lesquels se fonde Numéris sont la
numérisation, l’intelligence et l’universalité:
I-1 La numérisation
la continuité numérique de bout en bout pour le transfert des
informations : les signaux de toutes natures sont transmis sous forme
numérique, sans dégradation, de terminal à terminal à travers le réseau.
Les signaux de parole et d’image qui sont de nature analogique sont alors
numérisés.
I-2 L’intelligence
les centraux téléphoniques, véritables ordinateurs, commutent et
acheminent les voies numérisées à 64 Kbit/s. De ce fait, ils peuvent gérer
une signalisation autrement plus élaborée que le décrochage ou le
raccrochage du téléphone ou les dix chiffres du clavier. Ils savent
comprendre de véritables messages informatiques empruntant des
liaisons dites sémaphores dans le réseau, ainsi que le canal D côté
utilisateur. La séparation fonctionnelle et physique entre signalisation et
transfert d’information maintient un lien permanent entre l’utilisateur et le
réseau. Ainsi la notion de poste occupé n’existe plus puisque même si les
deux canaux B de l’accès sont occupés par une conversation téléphonique
et une transmission de données, le réseau peut, par le canal D, informer
l’utilisateur d’une présentation d’appel. On atteint ainsi un haut degré
d’intelligence du réseau permettant de nombreux compléments de
services comme l’identification d’appel, le mini-message, le transfert
d’appel, la sélection directe à l’arrivée...
I-3 L’universalité
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la polyvalence de l’accès d’usager vis à vis des services de
télécommunication : le raccordement au RNIS permet à l’usager de
disposer à partir du même accès, de services aussi divers que la
téléphonie, la télématique ou la vidéocommunication. Sur deux modes
d’accès normalisés (accès de base et accès primaire), avec le même canal
de base (64 Kbit/s), le même protocole (protocole D), le même câblage et
la même prise on peut brancher n’importe quel terminal (téléphone,
télécopieur, micro-ordinateur, serveur, visiophone,....) au RNIS selon le
service demandé (voix, données, télécopie, transfert de fichiers ou
d’images....)
II- Les préalables techniques
II-1 La numérisation intensive du réseau
La politique française de numérisation du réseau a commencé dans les
années 1975-1980 bien avant celle des autres pays. Dès la fin de l’année
1993, le réseau téléphonique numérique français était l’un des plus
numérisés du monde industrialisé.
La commutation locale numérique
Des commutateurs modernes et évolutifs ont été installés entre 1984 et
1990 reposant sur des systèmes de deuxième génération (E10 N1 et E10
MT). Depuis 1990-1991, deux nouveaux systèmes de troisième génération
ont été installés: E10 B3 et AXE E10.
La commutation de transit numérique
Le RNIS s’est appuyé dès le début sur un réseau de transit fondé sur des
commutateurs de grande capacité, temporels et numériques pou les plus
modernes ( E10 MT et E12), qui ont remplacé progressivement les centres
de transit crossbar.
La transmission locale numérique
La transmission numérique sur paires métalliques, ayant fait ses preuves
dans le monde entier, est entièrement numérisée.
La transmission interurbaine
La numérisation des artères de transmission à longue distance a connu un
démarrage plus tardif. L’arrivée des câbles à fibre optique a multiplié la
capacité des artères et peut satisfaire aujourd’hui tous les besoins
potentiels du RNIS.
Depuis fin 1998, on peut considérer que le réseau Français est
entièrement numérisé.
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taux de numérisation
%
1986
1990
1993
1996
1998
commutateurs
d’abonnés
50%
75%
85%
95%
100%
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------commutateurs
de transit
58%
76%
98%
98%
100%
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------transmission
locale
70%
90%
100%
100%
100%
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------transmission
60%
80%
90%
98%
100%
interurbaine
II-2 La synchronisation du réseau
Pour le RNIS, il est impératif de bien mesurer le temps. Chaque
commutateur ayant sa propre horloge de précision, il est clair que
certaines vont plus vite que d’autres et qu’un déphasage finit par se
produire entre les différents centraux. Un tel glissement est imperceptible
dans une conversation téléphonique mais les services numériques eux,
sont plus exigeants. En transfert de données, chaque bit a son importance
et donc tout décalage de fréquence provoque des redoublements ou des
pertes inadmissibles.
Depuis le début de 1988, les 1100 commutateurs numériques sont
synchronisés en conformité avec les normes internationales. Cette
synchronisation est réalisée à partir de deux groupes d’horloges de
référence situés à Paris et à Lyon dont la précision est de 10-12. Les
fréquences de synchronisation sont distribuées au réseau via des conduits
à 2 Mbit/s et des Unités de Synchronisation du Réseau Numérique (USRN)
qui asservissent les horloges des centraux numériques du réseau (procédé
« maître/esclave »). La distribution de ces fréquences suit la
hiérarchisation des noeuds dans le réseau.
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L’opération de synchronisation lancée en 1982 s’est achevée fin 1986,
celle des centres à autonomie d’acheminement (CAA) en 1987, assurant
ainsi la synchronisation de l’ensemble du réseau.
II-3 La signalisation du réseau
Sur le réseau téléphonique classique, les signaux servant à l’établissement
des communications sont transmis par les circuits véhiculant la parole et
limités à l’essentiel : numéro du demandé, sonnerie, signal d’occupation,
etc...
Au contraire, sur le RNIS, un canal dit sémaphore est spécialement affecté
à la signalisation d’un ensemble de circuits de conversation. Cette
signalisation permet de véhiculer des informations supplémentaires tels
que le numéro du demandeur, le type de service, les causes d’échec,....
Outre l’enrichissement des services qu’il permet par rapport à la
signalisation téléphonique classique, l’apport le plus visible du CCITT code
7 est la réduction de la durée du temps d’établissement d’une
communication qui n’est plus que de 2 secondes en moyenne au lieu des
15 secondes en téléphonie classique.
III- L’architecture
La figure 1 représente le modèle architectural de base du RNIS, c’est à
dire l’ensemble des possibilités fonctionnelles de commutation numérique
et de signalisation par canal sémaphore qu’il comporte, ainsi que ses
relations avec les réseaux spécialisés. Ce schéma fait apparaître les
caractéristiques et potentialités majeures du RNIS:
- la standardisation de l’accès d’usager au RNIS, désigné par l’interface
S/T,
- l’universalité de cet accès vis à vis de tous les services possibles, une
interface utilisateur unique permettant l’accès aux différents réseaux à
commutation de circuit (analogique ou numérique) et à commutation de
paquets,
- une signalisation distincte selon le service fourni, ce qui permet par
exemple d’être informé d’un appel arrivant, sans interrompre celui en
cours,
- une signalisation riche usager-réseau permettant de désigner le
réseau qui sera utilisé en fonction des services (téléphonie, transmission
de données, télécopie, télésurveillance,...), de remonter la tarification...
- une signalisation réseau-réseau par canal sémaphore sur un réseau
dédié à cet usage,
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- une signalisation usager-usager permettant les fonctionnalités du
type identifiant de l’appelant, mot de passe, mini-message.
- les fonctions des couches supérieures 4 à 7, nécessaires pour la
fourniture des téléservices peuvent être implantées selon les cas:
- dans les terminaux seuls,
- dans des terminaux et des serveurs RNIS publics ou privés, raccordés
par l’interface standard S/T d’accès au RNIS,
- dans les terminaux et le réseau lui-même,
- dans les terminaux et dans les serveurs publics ou privés raccordés à
des réseaux spécialisés
III-1 Les groupements fonctionnels et les points de référence
La figure 2, représentation plus détaillée du modèle précédent montre les
différents groupes fonctionnels du RNIS et les points de référence qui
représentent les frontières entre ces groupements. Sur le schéma
apparaissent donc:
- les terminaux (TE) dont l’accès au réseau est le point de
référence S pour des terminaux RNIS. L’accès au point de référence
normalisé S, des terminaux existants répondant aux avis V et X de l’UIT-T
(point de référence R normalisé) nécessite donc la présence d’un
adaptateur R/S. Les fonctions essentielles de cet adaptateur sont
l’adaptation aux débits, à la signalisation;
- les terminaisons numériques d’abonnés (TNA). Les points de
référence d’une TNA sont respectivement S coté terminaux et T coté
réseau. Le point de référence T normalisé est, dans certains cas, la ligne
de démarcation entre les domaines public et privé. Une TNA gère le trafic
interne de l’installation d’usager et l’accès au réseau public. C’est soit un
PABX en téléphonie, soit un réseau local d’entreprise en informatique
(concentrateurs, routeurs, multiplexeurs). Elle n’est pas obligatoire;
- les équipements d’extrémité de transmission du réseau local,
désignés par terminaison numérique de réseau (TNR) coté usager et
par terminal de ligne (TL) coté commutateur de rattachement. Les TNR
et TL assurent les fonctions de transmission, de protection, d’alimentation
et de contrôle de la qualité de transmission... L’interface entre ces deux
terminaisons est l’interface U non normalisée. La TNR est localisée chez
l’abonné et se trouve sous la responsabilité de l’opérateur en France alors
qu’aux USA, elle ne dépend que de l’abonné.
- les fonctions de signalisation, de commutation et éventuellement
de niveaux supérieurs du RNIS. Côté abonnés, le point de référence V
marque la frontière entre la transmission (TL) et la commutation (TC pour
Terminal de commutation).Il est normalisé seulement pour les accès
primaires
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- les serveurs RNIS publics ou privés (base de données,
messagerie....) raccordés par l’interface standard S/T d’accès au RNIS.
-
les serveurs et usagers des réseaux spécialisés existants (RTC ,
Transpac...)
III- 2 L’interface usager-réseau
Du fait de l’importance représentée par le point de référence situé à
l’extrémité du réseau RNIS et correspondant donc au rattachement des
terminaux, l’UIT-T a poussé la normalisation de l’interface physique S,
étape indispensable pour parvenir à la portabilité des
usagers
et
serveurs
RNIS
fonctions
de niveaux
supérieurs
Interface standard
d’accès d’usager
au RNIS
Réseau
spécialisé
S/T
S/T
Commutation
de circuits
Accès
au
réseau
terminal
Signalisation
usager - réseau
Signalisation
usager - usager
Commutation
de paquets
Accès
au
réseau
Signalisation
par canal
sémaphore
fig 1: Modèle architectural de base d’un réseau numérique
à intégration de services
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terminal
ou
serveur
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R
T
S
U
fonctions de
niveaux
supérieurs
V
commutation
de circuits
TE
commutation
de paquets
AT
adaptateur
TNA
TNR
TL
TC
Signalisation
TE
terminaison
numérique
d’abonné
TC
terminaison
numérique
de réseau
terminal terminal
de ligne de
commutation
ligne
numérique
d’abonné
Exploitation
Maintenance
figure 2: Groupements fonctionnels
et points de référence
terminaux de pays à pays. La définition du niveau physique commencée
dans la période [1980-1984] s’est achevée par un agrément complet en
1986. Des travaux complémentaires ont cependant été menés jusqu’en
1992. Cette démarche a conduit à une nouvelle prise, une uniformité de
câblage, et des spécifications de matériels assurant un service
téléphonique en cas de coupure de courant, la protection contre les
surcharges électriques des lignes numériques, l’isolement entre la ligne
téléphonique et la ligne d’alimentation électrique d’équipements (type
minitel). Basées sur ces spécifications, trois types d’architectures de
raccordement ont été retenues. Ce paragraphe en fait une courte
présentation:
- pour les petites installations, l’accès doit se faire directement à partir du
terminal, ceci se fait avec une architecture à bus passif;
- pour les installations plus importantes, il est nécessaire de disposer d’un
équipement de contrôle de la ligne; cet équipement, ou régie, sert
d’interface entre le réseau et l’installation privée; il permet la
commutation locale et, suivant l’importance de l’installation, on utilisera
soit une régie à bus unique, soit une régie à bus étoilé (multibus);
- enfin, les très grosses installations privées mettent en oeuvre des
autocommutateurs privés; pour se connecter au RNIS, un accès primaire
« 30B+D » devra se substituer à l’accès existant; ceci ne sera possible
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que si l’autocommutateur déjà installé dans l’entreprise est d’une
technologie suffisamment récente pour supporter ce changement.
L’interface S/T est définie par:
- la portée qui est définie en configuration « point à point » par
l’atténuation maximale supportée et en configuration « bus passif » par le
temps de propagation aller retour le long du câble;
- le nombre maximal de terminaux fixé à 8.
- la longueur du cordon de raccordement du terminal à la prise de bus;
elle est fixée à 10 m.
La configuration hybride dite à « bus étendu » n’est qu’une combinaison
des deux configurations précédentes qui, en répartissant de façon
différente l’atténuation et le temps de propagation aller et retour du
signal, autorise un nombre de terminaux et une portée intermédiaires. Un
exemple de quatre terminaux répartis sur une distance de 25 à 50 mètres,
le terminal le plus lointain de la TNR étant à une distance de 500 m, est
une configuration possible.
IV- Les accès
France Télécom propose 5 formules d’abonnement à Numéris :
IV-1 L’accès de base isolé
L’accès de base isolé (2B+D) possède un débit utile de 144 Kbit /s au
niveau de l’interface T0.
Il comprend :
-2 canaux B à 64 Kbit/s pour le transport des informations en mode
circuit,
-1 canal D à 16 Kbit/s servant au transport de la signalisation et au
transport des
données en mode paquet.
Il autorise la connexion simultanée de 5 terminaux au travers de
l’interface standard S et supporte jusqu'à 10 prises. L’accès de base est
plus particulièrement destiné aux petites entreprises utilisant la
transmission de données fréquemment.
IV-2 Numéris Duo
L’offre Numéris duo est un accès de base isolé auquel on a rajouté un
boîtier de conversion analogique/numérique fournissant alors 2 accès au
réseau téléphonique classique. Duo est parfaitement adapté aux
professions libérales, aux travailleurs indépendants ou aux petites
entreprises de quelques salariés car ils disposent de deux lignes
téléphoniques classiques pour raccorder leurs équipements existants et
d’une ligne Numéris pour transmettre des données ou accéder à Internet.
IV-3 Le groupement d’accès de base
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Le groupement d’accès de base ( 2 à 8 accès de base isolés) est destiné
aux entreprises souhaitant disposer d’un petit standard téléphonique et
accéder à l’ensemble des services liés à la téléphonie sur Numéris. Il
permet de raccorder des petits commutateurs Numéris ce qui permet
d’aller jusqu'à une cinquantaine de postes téléphoniques ou de terminaux.
Il s’adresse également à des réseaux locaux d’entreprises, pour des
serveurs informatiques par exemple.
IV-4 L’accès primaire
L’accès primaire (30B +D) possède un débit utile de 2048 Kbit/s au niveau
de l’interface T2 (trame MIC européenne de 32 IT) .
Il comprend :
-30 canaux B à 64 Kbit/s pour le transport des informations en
mode circuit,
-1 canal D à 64 Kbit/s servant au transport de la signalisation et au
transport de
données en mode paquet.
L’accès primaire peut être utilisé suivant une large gamme de capacités en
canaux B : 15, 20, 25 ou 30 canaux B. Ils peuvent également être
groupés entre eux. Ils conviennent aux entreprises importantes ayant
besoin d’installations téléphoniques de moyenne ou grande capacité.
Nota : Aux USA, l’accès primaire (23B +D) possède un débit utile de
15 36 Kbit/s au niveau de l’interface T1 (trame MIC américaine de 24 IT).
IV-5 L’accès à Transpac :
Grâce à Numéris, un utilisateur peut accéder à Transpac sans souscrire un
accès direct; celui-ci est remplacé par une liaison commutée RNIS, établie
et rompue en fonction des besoins. Pour améliorer la sécurité de l’accès
aux applications et permettre la facturation relative aux coûts Transpac de
l’appelant Numéris, Transpac offre des services d’identification aux
abonnés Numéris qui souhaitent utiliser ses services. Lorsqu’on n’est pas
abonné Transpac, le service d’identification est requis dans tous les cas,
sauf si la facturation est acceptée par le demandé.
L’accès à Transpac via le canal D est direct et possède un débit maximal
normalisé de 9,6 Kbit/s. C’est une liaison logique permanente (LLP)
normalisée à 9,6Kbit/s qui nécessite un abonnement spécifique, soit une
pseudo ligne louée (LL) utilisée à la demande.
Ce service nécessite :
- une unité d’aiguillage des paquets en provenance des accès d’abonnés,
située dans les unités de raccordement, permettant de séparer les
données et la signalisation, de concentrer les paquets sur des canaux à 64
Kbit/s de les encapsuler dans les trames du protocole D et de les
acheminer vers le réseau Transpac ;
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- un point d’accès Transpac qui assure l’interface entre ce réseau et
Numéris. En effet, ce point d’accès assure les conversions de signaux et
de protocoles. Il est raccordé aux commutateurs Numéris par des liaisons
à 64 Kbit/s.
Entrée
Banalisée
Synchrone
(EBS)
08 36 08 64 64
al B
can it/s
Kb
4
6
TRANSPAC
TRANSPAC
CD
CT
CC
CC
CT
CT
TL
TC
RNIS
LLP
S
S
adaptateur
X25/S
adaptateur
X25/S
X25
Terminal
X25
al D
can
it/s
Kb
9,6
PAP
Point d’Accès Paquet
CD
CC
CD
ETCD
Liaisons
louées LPP
Transfix
X25
Terminal
X25
ETCD
Terminal
X25
figure 3 :Les différents accès Transpac via RNIS
Pour des volumes de transmission faibles ou moyens, avec des durées de
connexion de quelques heures par jour, Numéris se révèle la solution la
plus efficace et la moins chère pour accéder à Transpac ou à d’autres
réseaux X25. Il est alors possible de consulter des dossiers à distance ou
mettre en place des applications de monétique.
L’abonnement au service :
• par liaison logique permanente (LLP)
:380F/mois
• mise en service de l’accès direct
ou modification de l’accès avec reconstruction de LLP
:2000F
• modification de l’accès sans reconstruction de LLP
Trafic émis ou reçu de l’équipement
• transit du trafic émis ou reçu par l ‘équipement
:0,052F/Koctet
:300F
Nota : Le prix de cet accès est composé d’un abonnement au service et du
trafic émis ou reçu par l’équipement. Le prix du transfert d’information sur
le réseau Transpac est facturé séparément.
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L‘accès à Transpac via le canal B est indirect et possède un débit de 64
Kbit/s en mode synchrone. Ce service permet aux abonnés Numéris
d’établir avec les abonnés Transpac des circuits commutés à 64 Kbit/s. Un
abonné Numéris peut utiliser les entrées banalisées synchrones (EBS 64)
qui donnent accès à des «portes publiques» via le 08 36 08 64 64 en
établissant un canal B à 64 Kbit/s.
V- Les services
Les services offerts par Numéris sont définis par le CCITT en trois
catégories :
Les services supports
Les téléservices
Les compléments de services
( 3 couches du modèle OSI )
( 7 couches du modèle OSI)
( 7 couches du modèle OSI)
V-1 Les services supports
Les services supports sont des services de transfert d’information limités
aux couches basses du modèle OSI d’où la notion de «service réseau». Ils
assurent la qualité et les caractéristiques de transmission et de
commutation. Ils sont totalement gérés par les terminaux. Le choix du
service support n’est pas fait par l’abonné Numéris. Il est déterminé
automatiquement selon la nature de l’application et des terminaux en
relation. Ils sont classés en deux catégories.
Le service téléphonique (audio) (CCBnT) est un service point à point,
bidirectionnel, symétrique, établi à la demande sur canal B. La bande
passante
[300- 3400Hz] de la voix est celle de la téléphonie classique.
Les abonné RNIS peuvent obtenir une communication avec des abonnés
d’autres réseaux comme le réseau téléphonique commuté (RTC) ou bien
Transpac.
Ex : Téléphonie classique,
Télécopie classique groupe 3.
Le service numérique (CCBT) est un circuit numérique à 64 Kbit/s
point à point, bidirectionnel, symétrique, établi à la demande sur canal B.
Il assure la garantie de l’intégrité de la séquence numérique.
Ex : Transmission de données quelconques,
Télécopie rapide à 64 Kbit/s groupe 4,
Transfert de fichiers .
V-2 Les téléservices
L’utilisateur d’un service support a la possibilité de construire des
applications personnalisées en implantant au dessus du «service réseau»
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des procédures de son choix correspondant aux couches supérieures du
modèle de référence OSI. Un tel service de télécommunication complet,
prêt à l’emploi, et géré par le réseau est désigné par le terme de
téléservice.
V-3 Les compléments de services
un grand nombre de compléments de services viennent enrichir la
communication vocale et la transmission de données. Ils font du téléphone
un outil extrêmement performant et apportent aux petites entreprises des
facilités qui n’étaient jusqu'à présent disponibles que sur des gros
commutateurs privés. Certains font partie de l’abonnement de base de
Numéris, d’autres sont optionnels.
L’identification d’appel donne la possibilité au demandé de connaître le
numéro du demandeur. Un abonné peur ainsi mettre en garde une
communication en cours à l’arrivée d’un appel provenant d’une personne
connue.
Cette fonction n’est applicable qu’aux communications entre abonnés
Numéris.
La présentation d’appel : Le canal D qui supporte la signalisation entre
le réseau et l’usager est toujours disponible même si les ressources en
canaux B de l’accès sont saturées. Tout appel arrivé est donc présenté
systématiquement au terminal ou groupe de terminaux concerné.
La sous-adresse permet de sélectionner une entité (terminal, personne,
service) à l’intérieur d’une installation d’usager Numéris en lui attribuant
des chiffres complémentaires (1 à 4) au numéro public de cette
installation. Cette méthode d’adressage interne permet de s’affranchir de
la demande de numéros du plan de numérotage public comme cela est le
cas de la sélection directe à l’arrivée (SDA) et a l’avantage sur cette
dernière d’être complètement laissée à la discrétion de l’usager qui peut
modifier ses sous-adresses comme il l’entend. En revanche cette
possibilité n’est utilisable qu’entre installations RNIS.
La portabilité autorise un usager à suspendre une communication en
cours sur un terminal (pendant 3 minutes maximum) puis à la reprendre
par la suite :
soit sur le même terminal non déplacé,
soit sur le même terminal déplacé à l’intérieur de son installation,
soit sur un autre terminal de la même installation.
Cette fonction est applicable à toutes les communications.
Le transfert d’appel national ou renvoi d’appel permet à un abonné
de faire réacheminer les communications qui lui sont destinées vers un
autre numéro d’annuaire (Numéris ou non) enregistré préalablement dans
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le commutateur d’abonné. Ce service n’est actuellement offert que sur les
accès de base isolés.
Le renvoi du terminal permet à un abonné de faire réacheminer les
appels destinés à un terminal de son installation, vers une autre adresse
qu’il précise dans son message de refus. Cette adresse peut être celle d’un
terminal de la même installation ou celle d’une autre installation Numéris
ou non. C’est une amélioration du renvoi d’appels permettant par exemple
de ne renvoyer que certains appels (services de données).
La non identification d’appel peut être utilisée par les usagers ne
voulant pas que le numéro de leur installation soit communiqué à leurs
correspondants.
L’identification d’appels malveillants permet à un abonné demandé de
faire enregistrer le numéro du demandeur par le réseau, lors d’un appel
jugé malveillant. Cette information est conservée par le réseau et ne peut
être utilisée que dans un cadre judiciaire.
L’outrepassement est fourni aujourd’hui selon des conditions très
réglementées aux Pompiers, au SAMU et récemment à la police.
L’indication du coût permet d’informer en temps réel le demandeur de
la progression du coût relatif à une communication. Il peut être demandé
à l’établissement de l’appel. Il est véhiculé sur le lien de signalisation
affecté à la communication et reçu par le terminal en communication.
L’information de coût total donne, à la fin d’une communication, le
nombre total d’unités imputé par le réseau. L’information est véhiculée sur
le lien de signalisation affecté à la communication dans le premier
message de «libération » réseau-utilisateur. C’est une fonction utile pour
les clients n’ayant pas besoin de l’aspect temps réel de l’indication de
coût.
Le double appel - va et vient permet à un usager de mettre en garde
une communication en cours afin d’initialiser ou d’accepter une deuxième
communication avec un autre usager. Lorsque la seconde communication
est établie, l’utilisateur peut passer d’une communication à l’autre
(opération de va et vient) ou libérer la communication en cours pour
prendre l’autre.
Le mini-message autorise les abonnés à échanger des informations
supplémentaires (32 caractères au maximum) pendant les phases
d’établissement, de sonnerie et de rupture des communications
(messages
«établissement», «connexion », «déconnexion », «libération »).
Cela permet des échanges sécurisés ( mots de passe, clé de chiffrement)
entre terminaux informatiques, des échanges de messages brefs entre
usagers (nom de l’appelant, objet de l’appel). En plus des messages
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16
El Mehdi HAIRIBI
précédents, il est possible d’utiliser 4 messages spécifiques dans chaque
sens , pendant la phase d’alerte.
La sélection directe à l’arrivée (SDA) consiste à attribuer à une
installation plusieurs numéros du plan de numérotation national et à lui
retransmettre, lors d’une présentation d’appel, les 4 derniers chiffres du
numéro émis par son correspondant, de façon à pouvoir sélectionner le
terminal. Les numéros d’annuaire attribués peuvent être consécutifs par
tranches complètes de 10, 100 ou 1000 ou bien disjoints. Ils font partie
du même indicatif ZABPQ.
La spécialisation des canaux permet de spécialiser en départ ou en
arrivée un certain nombre de canaux B d’un raccordement. Cette
spécialisation n’est pas affectée à un canal particulier mais est gérée
dynamiquement sur l’accès.
Le service restreint permet de restreindre les appels départ émis d’un
abonné selon deux critères : la tarification de la destination demandée et
la numérotation composée.
La facturation détaillée permet à un abonné de connaître le détail de sa
facture pour tout ou partie de ses communications. Le montant du trafic
est différencié en fonction du service support utilisé (service téléphonique
ou numérique).
Il est à noter que certains compléments de services tels que la sousadresse, le mini-message, l’identification d’appel ne fonctionnent qu’entre
abonnés Numéris (ces services sont véhiculés par l’intermédiaire du canal
D).
VI- Les étapes du RNIS en France et dans le monde
Historique
1986
Une première étape importante a été, en 1986, l’ouverture de TRANSCOM,
service pré-Numéris de transmission de données à 64 Kbit/s accessible
par les interfaces X21 et V35.
1987
Le début de l’implantation de la signalisation sémaphore (CCITT code 7)
dans le réseau numérique, a permis le dialogue entre centraux,
nécessaire au RNIS.
La synchronisation de l’ensemble a permis une meilleure qualité en
transmission de données conforme aux besoins du RNIS.
Implantation des Concentrateurs Satellites Numériques (CSN), soit de
nouvelles unités de raccordement (URA) locales ou distantes sur lesquelles
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17
El Mehdi HAIRIBI
sont raccordés les abonnés Numéris (accède de base et accès primaire) et
les abonnés analogiques.
Disponibilité d’une première série d’équipements terminaux Numéris
(téléphones, adaptateurs, autocommutateurs).
Première
démonstration
RNIS
grandeur
nature
à
l’exposition
internationale de l’UIT Télécom
à Genève avec une interconnexion
Genève- Saint Brieuc.
Ouverture commerciale le 21 décembre 1987 dans les côtes d’Armor,
avant les Etats Unis, le Japon et L’Allemagne, ce qui a permis aux clients
de disposer de l’accès de base, de nombreux compléments de services et
de terminaux RNIS.
1988
Extension de la zone de couverture à Rennes en avril, à Paris, Neuilly et la
Défense en septembre.
Disponibilité de cartes à interface S pour micro-ordinateurs.
Ouverture de l’accès à Transpac via le canal B. Les débits autorisés vont
jusqu’à 64 Kbit/s par circuit virtuel, 16 circuits virtuels peuvent être
ouverts par canal B.
Constitution d’un RNIS à l’échelle mondiale : connexion de Numéris à des
réseaux pré-RNIS étrangers : aux USA
« Accunet 56 », en Grande
Bretagne « IDA », en Finlande « Diginet ».
1989
Ouverture de Numéris à Lille, Lyon, Marseille et à une grosse partie de la
région parisienne,
Accès à Transpac par le canal B.
Offre de raccordement en accès primaire (30B+D) notamment pour
l’interconnexion des PABX.
Alignement partiel sur les recommandations du CCITT version 1988 du
protocole sur les normes internationales (version du livre bleu).
En avril , le MoU (Memorandum of Understanding) était signé par 26
opérateurs représentant 20 pays européens. Ses principaux objectifs
étaient :
- un accord sur un ensemble de services et compléments de services mis
en œuvre par chacun des opérateurs signataires,
- l’engagement de mettre en œuvre des interfaces utlisateur/réseau
communes pour accès de base et accès primaire,
- l ‘engagement de mettre en œuvre des interfaces internationales
communes,
- l’ouverture de services basés sur ces normes communes avant le 31
décembre 1993.
Ces services seront fournis conformément aux Normes Européennes de
Télécommunications (NET) élaborées par l’ETSI. L’importance des NET est
considérable. Une fois approuvées, elles sont obligatoires : un terminal
conforme à la NET est autorisé à la vente et à la connexion sur l’ensemble
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18
El Mehdi HAIRIBI
des réseaux des pays signataires du MoU. Elles constituent par ailleurs les
spécifications de base pour les procédures d’agrément.
Le tableau ci-après récapitule les principaux services inclus dans le MoU.
Services supports obligatoires
64 Kbit/s mode circuit sans restriction
3,1 KHz audio en mode circuit
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Compléments de services obligatoires
Identification de la ligne appelante
Non identification de la ligne appelante
Numéro d’abonné multiple (SDA sur bus passif)
sélection directe à l’arrivée
portabilité du terminal
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Services et compléments de services additionnels
mode circuit parole
2*64 Kbit/s mode circuit sans restriction
mode paquet (accès via les canaux B et D)
1990
Fin de l’implantation de la signalisation sémaphore dans tous les
commutateurs RNIS.
Démonstration à la foire de Hanovre et au SICOB des premières liaisons
internationales avec les Etats Unis, le Japon et la RFA.
Ouverture à l’ensemble du territoire français incluant la plupart des villes
de 50 000 habitants, chaque zone locale a au moins un CSN.
Ouverture du service vers les Etats Unis, le Japon, la RFA et la Belgique.
5 800 raccordements en accès de base et 800 accès primaires étaient en
contrat à la fin de l’année.
1991
Numéris raccordé aux RNIS de nombreux pays (Grande Bretagne, Pays
Bas, Norvège, Suède, Danemark, Finlande, Suisse et Singapour).
A la fin de l’année, 200 000 canaux B étaient vendus.
1992
Interconnexion avec L’Australie, l’Espagne, Hong Kong, l’Italie, la
Polynésie Française les DOM.
C’est l’année de la baisse des tarifs : baisse du prix de la location
mensuelle des terminaux en avril, baisse du coût des communications
données (service numérique) en octobre.
Ouverture commerciale de l’accès direct à Transpac via le canal D de
Numéris (VN3) le 1er décembre. Etablissement jusqu’à 4 LLP sur un accès
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19
El Mehdi HAIRIBI
de base et 16 LLP sur un accès primaire. Possibilité d’ouverture jusqu’à 16
circuits virtuels par LLP.
Lancement de Télédisquette, le standard de transfert de fichiers sur
Numéris pour les micro-ordinateurs.
1993
Généralisation du service accès direct à Transpac par le canal D de
Numéris.
1994
Généralisation de la VN4 qui propose deux types d’accès (Numéris et
Euro-Numéris) jusqu'à fin 95. En 1995, seuls les accès Euro-Numéris
seront acceptés.
1996
Le 2 et 3 décembre, la ville du Cap en Afrique du Sud a reçu le global
ISDN Summit, première rencontre mondiale sur le RNIS, avec une
participation de près de 200 personnes, dont une majorité d’opérateurs
publics et d’industriels.
Le 3 et 4 décembre, elle accueillait la réunion de coordination de l’IMIMG
(ISDN Memorandum of Understanding), soit les 29 opérateurs publics
signataires du Memorandum of Understanding de 1989 pour une
implémentation organisée de l’Euro-RNIS.
Que cette réunion de coordination se soit tenue au Cap n’a rien de
surprenant : c’est en effet un RNIS aux normes de l’Euro-RNIS que
l’opérateur sud-africain a décidé de déployer et de commercialiser.
A l’occasion de ce congrès, l’IMIMG eut également la satisfaction
d’enregistrer une nouvelle adhésion, celle des Emirats Arabes Unis. Les
fournisseurs américains étaient également présents : on a ainsi pu noter
la participation de cinq membres de la VIA (Vendor ISDN Association),
dont Ascend, Intel et Shiva.
1997- 1998
Interconnexions avec :
Taïwan , Moscou, Corée du Sud, Hongrie, Inde, Monaco
Chypre, Gibraltar, Grèce, Pologne, République Slovaque, République
Tchèque, Ukraine, Chine, Indonésie, Macao, Les Philippines, la Thaïlande,
le Sénégal, la Tunisie
VI-1 Les évolutions (VN successives)
L’évolution de Numéris a suivi celle du réseau commuté de France
Télécom qui s’effectue par paliers appelés VNi. Ces différentes versions
numériques marquent les étapes des services offerts.
-VN1 a marqué l’ouverture commerciale de Numéris en 1987 dans les
côtes d’Armor; avec seulement l’accès de base.
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20
El Mehdi HAIRIBI
-VN2 a étendu le service à l’accès primaire en 1989, notamment pour
l’interconnexion de PABX, sur le tronçon Lannion-Rennes-Paris-Lille-LyonMarseille.
-VN3 a pris le relais de VN2 dès le second semestre 1992. Son apport
principal a été l’offre de l’accès direct à Transpac via le canal D.
-VN4 a débuté en février 1994 et a été généralisée à l’ensemble du
territoire fin 1994.Cette version prend en compte les travaux
internationaux, en particulier les accords du MoU (Memorandum of
Understanding) qui visent l’accès Euro-Numéris. Elle supporte donc deux
types d’accès pour les terminaux: l’accès Numéris traditionnel et l’accès
Euro-Numéris.
-VN5 ne sera pas commercialisée et ne sert que de pont entre VN4 et
VN6.
-VN6 est la version actuelle. Son étendue à tout le territoire pendant
l’année 1998 fait que l’on est aujourd’hui entièrement conforme à l’accès
Euro-ISDN.
VI-2 L’EURO-ISDN
En 1989, 26 opérateurs européens ont signé un protocole d’accord (MoU)
où ils s’engageaient à offrir des accès RNIS normalisés ETSI pour un
maximum de 5 compléments de services.
En France, cet engagement se concrétise dès 1994 par la mise à la
disposition des usagers des accès Euro-Numéris conformes aux
dispositions du MoU (VN4). Euro-Numéris apporte aux utilisateurs une
amélioration sensible en ce qui concerne la facilité d’utilisation à
l’international et une offre d’équipements terminaux plus riche.
Offre des fonctionnalités suivantes:
- le service de base:
le traitement de l’appel de
base,
- les 5 compléments de services du MoU:
l’identification
de
l’appelant,
la non identification de l’appelant,
la portabilité,
la sélection directe à l‘arrivée,
le numéro d’abonné multiple,
- les 5 compléments de services de l’ETSI:
accès
direct
à
Transpac via le canal D,
accès direct à Transpac via le
canal B,
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21
El Mehdi HAIRIBI
présentation d’appel,
signalisation d’usager à usager 1,
sous-adresse,
- les 5 compléments de services nationaux : mise en garde,
information de coût : pendant ou
à la fin de la communication,
renvoi d’appels: inconditionnel
sur non réponse,
signalisation d’usager à usager 2,
identification
d’appels
malveillants .
VI-3 Les connexions internationales
On dénombre actuellement des RNIS opérationnels dans une cinquantaine
de pays à travers le monde proposés par environ une cinquantaine
d’opérateurs.
VI-4 Le parc
Le tableau ci-après nous montre la progression des abonnés RNIS pour le
premier opérateur mondial NTT (Japon) :
_______________________________________
abonnés RNIS
_______________________________________
1993
157 000
1994
235 000 +49,7%
1995
337 000 +43,4%
1996
520 000 +54,3%
1997
717 000 +37,9%
_______________________________________
Le tableau ci-dessous nous donne l’évolution du parc de lignes Numéris
ces dernières années.
___________________________________________________________
________________
1996
1997
Progression
annuelle
___________________________________________________________
________________
accès de base isolés
95 718
174 685
+
82,5%
accès de base groupés 224 371
306 715
+ 36,7%
accès primaires
30 061
40 101
+
33,4%
canaux B
1 542 592
2 165 800
+ 40,4%
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22
El Mehdi HAIRIBI
___________________________________________________________
________________
Remarque : Le parc Numéris en nombre de canaux B à la fin de 1998 est
de 2,805 millions soit une progression annuelle de 29,5%.
Le tableau ci-dessous montre le marché du RNIS en Europe de l’Ouest et
en particulier l’évolution du nombre de canaux B de 1994 à 2004.
Année
millions de canaux B
millions de canaux B
1994
3
2000
1995
5,2
2001
1996
9,8
2002
1997
16,3
2003
1998
23,7
2004
1999
32,4
Année
42,4
53,3
63,7
73,5
81,8
VI-5 le classement européen
L’EUIF(European ISDN User Forum) a établi le classement suivant des
parcs RNIS nationaux, tant en nombre d’accès de base qu’en nombre
d’accès primaire qu’en canaux B au 31 décembre 1996. Ce sont des
chiffres légèrement arrondis, collectés auprès des opérateurs et de
Dataquest. Ils ne présentent qu’un risque d’erreur de l’ordre de 5 %. On y
observe que la position de France Télécom au second rang européen pour
les accès de base est très sérieusement menacée par les opérateurs
britanniques. Quant à Deutsche Telekom, il est manifestement en passe
de réussir sa stratégie, qui est d ‘éliminer le plus vite possible son RTC au
profit de l’ISDN.
L’Allemagne , la France et le Royaume-Uni constituent les 3 marchés les
plus importants avec une part globale de 74,2% en 1998. L’Allemagne est
de loin le premier marché avec une part de 43,2% en 1998. Cette
domination s’explique évidemment par le poids du marché allemand en
Europe, mais aussi par le fait que ce pays a lancé des services RNIS plus
tôt que les autres.
Les pays qui disposent des plus hauts niveaux de revenus, sont ceux qui
adoptent généralement le plus rapidement les nouvelles technologies.
Cela est vrai pour les premiers marchés du RNIS. Cependant, il existe une
exception à cette règle avec la Scandinavie. Malgré le haut niveau de
pénétration des PC dans cette région, le marché du RNIS a crû très
lentement. Il devrait néanmoins décoller au début du siècle prochain.
Accès de base
Accès primaire
canaux B
_____________________________________________________
______________________
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23
El Mehdi HAIRIBI
Allemagne
2 100 000
5 670 000
France
400 000
910 000
Royaume-Uni
380 000
955 000
Pays Bas
100 000
305000
Suède
95 000
340 000
Italie
86 000
322 000
Suisse
80 000
185 500
Norvège
50 000
125 500
Belgique
45 000
126 000
Espagne
27 000
69 000
Autriche
25 000
68 000
Danemark
22 000
68 000
Portugal
15 000
000
Finlande
6 000
000
Irlande
3 900
300
Luxembourg
3 500
13 000
Hongrie
1 200
200
Grèce
1 100
5 500
Total au 31/12 /96 3 440 700
10 287 000
Total au 31/12/97
6 139 060
16 865 870
49 000
37 000
1
6 500
3 500
5 000
5 000
850
850
1 200
500
600
800
1 300
69
300
21
550
24
200
260
10
110
113 500
152 925
Au fur et à mesure que les marchés des Télécommunications se
développent en Europe, les pays qui présentent les taux de pénétration les
moins élevés dans les domaines de la téléphonie et de l’Internet,
augmenteront en importance. L’Espagne, l’Italie et le Portugal connaîtront
une croissance rapide.
http://tanwir.free.fr
24
El Mehdi HAIRIBI
En 2004, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ne représenteront plus
que 61,9%. Ils resteront les marchés les plus importants, malgré la
progression des autres pays. La part de la Scandinavie qui n’était que de
4,5% en 1998, passera à 13,2% en 2004.
VII- Les tarifs
Comme pour le réseau téléphonique actuel, la tarification de Numéris est
composée de 3 éléments pour l’accès de base, le groupement de l’accès
de base, l’accès primaire: le raccordement à Numéris, l’abonnement
mensuel et le trafic.
A ceci s’ajoutent les abonnements des terminaux, des abonnements
complémentaires (« confort téléphonique », »entreprise », »SDA », et
autres), la taxation des compléments de services facturés à
l’usage(indication de coût transfert d’appel national, mini-messages).
primaire
Accès de base
Groupement
Groupement
d’accès de base
Frais
d’accès
675 F HT
HT
au réseau
675 FHT
par accès
(8 max)
Accès
d’accès
primaire
4200 F HT
4200
F
par accès
(30
max)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Abonnement
198 F HT
198 F HT
99 F HT
99
F HT
mensuel 213 F HT
par acccès
par canal B
par canal B
(DUO)
(15,20,25
ou
30
canaux B/ accès)
Compléments
de services
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------confort
13,26 F HT
13,26 F
6,63 F
6,63 F
entreprise 43,26 F HT
par accès
par canal B
par canal B
SDA(5 N°)30 F HT
6 F/N°
6F/N°
6F/N°
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25
El Mehdi HAIRIBI
Les tableaux suivants indiquent pour un certain nombre de pays, le coût
des liaisons internationales RNIS. On notera qu’il existe un tarif réduit
uniquement pour la voix et non les transmissions de données. On notera
également les baisses régulières des coûts (3 mois d ‘intervalle entre les 2
tableaux seulement) tout au long de l’année.
Liaisons et prix des communications - Départ France - au
13 juillet 1999 Pays
RNIS Voix et Donnée
RNIS
Voix
Tarif Présence*
Tarif
réduit*
Allemagne
Andorre
1,36
Argentine
Australie
Autriche
1,65
Bahrein
5,90
Belgique
Brésil
Canada
1,45
Chili
Chine
Chypre
2,90
Corée du Sud
Danemark
Emirats Arabes
Unis
Espagne
1,36
Etats-Unis
Finlande
Grèce
Hong-Kong
Hongrie
2,20
Inde
Indonésie**
Irlande
1,65
Israël
Italie
Japon
Luxembourg
Macao
Malaisie
5,20
Maroc
Maurice (Ile)
Mexique
4,30
Monaco
1,36
1,36
F
4,30
3,35
F
F
1,36
4,30
F
4,30
5,90
F
3,70
1,45
4,30
F
1,45
1,65
1,65
3,70
F
5,90
5,90
F
3,70
1,36
3,35
1,36
7,40
F
2,60
5,90
F
F
F
1,202
1,202 F
3,897
2,985
1,493 F
4,975 F
1,202
3,897
1,327 F
3,897
4,975
2,446 F
3,317
1,327
3,897
F
F
F
F
F
F
F
F
F
1,202 F
1,327
1,493
1,493
3,317
1,990 F
4,975
4,975
1,493 F
3,317
1,202
2,985
1,202
6,219
4,643 F
2,156
4,975
3,897 F
0,763 F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
http://tanwir.free.fr
26
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
El Mehdi HAIRIBI
Norvège
1,65 F
Nouvelle-Zélande 3,35
Pays Bas
1,45
Philippines
4,30
Pologne
2,20 F
Portugal
1,65
République
2,20
Tchèque
Royaume-Uni
1,36
Russie 2,90
Combellga,
Rostelecom
Russie - Sovintel 4,65
Sénégal
5,25 F
Singapour
4,30
Slovénie
2,60
Suède
1,45
Suisse
1,36
Sudafricaine (Rép.)
3,897 F
Taïwan
4,30 F
Thaïlande
5,20
Tunisie
2,60 F
Ukraine
4,65 F
Territoires d’Outre
Mer (TOM)
Nouvelle Calédonie
4,643 F
Polynésie française
4,643 F
1,493 F
2,985
1,327
3,897
1,990 F
1,493
1,990
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
1,202 F
2,446 F
F
F
F
F
F
4,30 F
3,897
4,395 F
3,897
2,156
1,327
1,202
F
F
F
F
F
3,897 F
4,643 F
2,156 F
3,897 F
F
5,20 F
5,20 F
*Prix hors taxe par minute, par canal B, hors minimum de perception (au
delà d'un crédit temps de 5 à 36 secondes, d'un montant fixe de 0,615
HT, l'appel est facturé à la seconde près).
**Ouverture du service dans le sens France vers Indonésie seulement.
Plages horaires : Tarif Présence/Entreprises : du lundi au vendredi de 8h
à 19h.
Tarif réduit : du lundi au vendredi de 19h à 8h, samedi,
dimanche et fêtes.
Liaisons et prix des communications octobre 1999 -
http://tanwir.free.fr
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Départ France - au 18
El Mehdi HAIRIBI
Pays
RNIS Voix et Donnée
RNIS
Voix
Tarif Présence*
réduit*
Allemagne
Andorre
Argentine
Australie
Autriche
Bahrein
Belgique
Bosnie-Herzégovine
Brésil
Canada
Chili
Chine
Chypre
Corée du Sud
Danemark
Emirats Arabes Unis
Espagne
Etats-Unis
Finlande
Grèce
Hong-Kong
Hongrie
Inde
Indonésie
Irlande
Israël
Italie
Japon
Luxembourg
Macao
Malaisie
Maroc
Maurice (Ile)
Mexique
Monaco
Norvège
Nouvelle-Zélande
Pays Bas
Philippines
Pologne
Portugal
République Tchèque
Royaume-Uni
Russie - Combellga,
1,15
4,10
3,21
1,64
5,83
1,15
1,15
4,10
2,84
1,15
1,15
1,15
1,64
2,16
5,83
5,83
1,64
4,86
4,10
1,20
1,64
1,15
2,16
1,64
1,15 F
F
F
F
F
F
F
2,41 F
4,10 F
F
F
5,83 F
F
3,21 F
F
4,10 F
F
F
F
1,64 F
3,21F
F
F
F
F
3,21F
1,15 F
3,21 F
1,15 F
7,33 F
F
2,41 F
5,83 F
F
F
F
3,21 F
F
4,10 F
F
F
2,16 F
1,15 F
Tarif
1,036 F
1,036 F
3,648 F
2,819 F
1,451 F
4,892 F
1,036F
1,190 F
3,648F
1,036 F
3,648 F
4,892F
2,363F
2,819 F
1,036 F
3,648 F
1,036 F
1,036 F
1,451 F
1,451 F
2,819 F
1,907 F
4,892 F
4,892 F
1,451 F
2,819 F
1,036 F
2,819 F
1,036 F
6,136 F
4,395 F
1,190 F
4,892 F
3,648 F
0,763 F
1,451 F
2,819 F
1,036 F
3,648 F
1,907 F
1,451 F
1,907 F
1,036 F
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28
El Mehdi HAIRIBI
Rostelecom
Russie – Sovintel
Sénéga
Singapour
Slovénie
Suède
Suisse
Sudafricaine(Rép.)
Taïwan
Thaïlande
Tunisie
Ukraine
2,84 F
4,65 F
l4,86 F
4,10 F
2,41 F
1,15 F
1,15 F
4,10 F
4,10 F
4,86 F
2,41 F
4,65 F
Territoires d'Outre Mer (TOM)
Nouvelle Calédonie
4,86 F
Polynésie française
4,86 F
2,363 F
3,648 F
4,395 F
3,648 F
1,990 F
1,036 F
1,036 F
3,648 F
3,648 F
4,395 F
1,190 F
3,648 F
4,395 F
4,395 F
*Prix hors taxe par minute, par canal B, hors minimum de perception (au
delà d'un crédit temps de 5 à 36 secondes, d'un montant fixe de 0,615
HT, l'appel est facturé à la seconde près).
**Ouverture du service dans le sens France vers Indonésie seulement.
Plages horaires : Tarif Présence/Entreprises : du lundi au vendredi de 8h
à 19h.
Tarif réduit : du lundi au vendredi de 19h à 8h, samedi,
dimanche et fêtes.
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29
El Mehdi HAIRIBI
Annexe
Positionnement
données
des
différents
services
de
transmission
TRANSFIX :
volume très important
durée très importante
transfert point à point de fichiers très volumineux +++
NUMERIS volume important
durée faible ou moyenne
transfert de fichiers volumineux ++
RTC
volume important
durée faible ou moyenne
transfert de fichiers volumineux +
TRANSFIX volume faible ou moyen
durée moyenne ou importante
trafic très interactif
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30
de
El Mehdi HAIRIBI
Glossaire
ETSI : European Telecommunication Standard Institute - Institut
Européen des normes de télécommunications créé par la commission des
Communautés Européennes ; situé à Sophia Antipolis il est chargé de
proposer, discuter et mettre en œuvre les normes européennes de
télécommunications pour le compte de la Conférence Européenne des
postes et Télécommunications (CEPT)
EITO: European Information Technology Observatory - Observatoire
Europeen des Technologies de l’Information
EUIF: European ISDN User Forum - Forum Europeen des utilisateurs RNIS
MoU :Memorandum of Understanding - Association de 29 opérateurs
européens pour l’implémentation de la norme Euro-RNIS.
RESEAU COLISEE : Service proposé par les opérateurs (FT en France)
pour l’interconnexion d’installations privées entre plusieurs sites éloignés
de la même entreprise. C’est un réseau privé virtuel.
RESEAU TELEX : Système de communication de texte entre terminaux. Le
réseau télex est un réseau mondial, câblé relativement lent (50 bit/s ou 7
caractères/s). Service en régression au profit de téléfax.
TRANSCOM : Réseau à Intégration de Services proposé en France par les
PTT. Il préfigure RNIS pour la transmission de données à 64 Kbit/s. Il
n’est plus proposé depuis le 25 juin 1992.
TRANSFIX : Service de liaisons louées numériques synchrones offertes par
France Télécom.
TRANSPAC : Réseau français spécifique de transmission de données en
mode paquets (fin 1978). Utilisé en France également pour la connexion à
l’Internet ainsi que pour l’Audiotel (36 68 / 36 69)
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31
El Mehdi HAIRIBI
Bibliographie
Numéris :Techniques et apports, Rapport France Télécom
J.P Chardon & D. Bissey
Télécommunications d’entreprise
HERMES - 1990
« techniques
et
organisation »-
Ed
G. Dicenet
Le RNIS : Techniques et atouts - 3eme edition - Ed MASSON - 1995 site INTERNET de France Telecom: www.francetelecom.fr
site INTERNET de Transpac: www.transpac.fr
site INTERNET IDATE: www.idate.fr
La lettre du RNIS - ancienne lettre mensuelle - Boucles locales - nouvelle
lettre mensuelle la lettre de France Telecom -
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