correction bac blanc déodat
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Baccalauréat technologique Épreuve de physique-chimie série STI2D et STL spécialité sciences physiques et chimiques en laboratoire Exemple de sujet Durée 3h, coefficient 4 Calculatrice autorisée Camping car Baccalauréat technologique Épreuve de physique-chimie série STI2D et STL spécialité sciences physiques et chimiques en laboratoire Durée 3h, coefficient 4 Calculatrice autorisée Camping car Niveau I : connaissances Niveau II : capacités (argumenter, extraire et trier des informations sont des capacités) Niveau III : compétences (un raisonnement qui demande de mobiliser plusieurs capacités en autonomie: tache complexe). Barème Partie A : 24 points soit environ 40 minutes Partie B : 32 points soit environ 60 minutes Partie C : 44 points soit environ 80 minutes Partie A : Durée de séjour en zone isolée (24 points) 1. Onduleur 12V 1.1 Onduleur de tension Continu 230V, 550Hz Alternative NI TV + Notebook+ réfrigérateur NII NIII ** L’onduleur convertit la tension continue 12V en tension alternative 230V, 50Hz * *** 1.2 Pt = Pr+ PN + PTV = 230x0,6 +230x0,44+ 230x0,16 = 276 W * 1.3 La puissance disponible avec l’onduleur AJ 401 est de 400W. Il convient 2. Autonomie de la batterie de la cellule ** 2.1 Qt = la somme des quantités d’électricités données dans le tableau = 68,7 A.h 2.2 Si la batterie est déchargée à 50%, cela signifie qu’elle a fourni une quantité d’électricité Q50% = 112/2 = 56A.h * * * La quantité d’électricité consommée en 24h est de 68,7 A.h donc la durée d’autonomie sera : ta = 56x24/68,7 = 19,56h = 19h 30mn environ. 2.3 La quantité d’électricité nécessaire sans le réfrigérateur est égale à 54,3 A.h. ** La nouvelle autonomie sera alors d’environ 24h. 3. Panneaux solaires 3.1. D’après les informations lues sur internet : Es = Pp ⋅ k * 3.2. Es = 100 x 2,5 = 250 Wh/j ** 3.3. Q = Es/U = 250/12 = 20,8 Ah ** 3.4. ** ** * Le tracé confirme l’affirmation du constructeur : la courbe moyenne est une droite qui passe par l’origine Total partie A 0 11 13 Partie B : Radar de recul (32 points) NI NII NIII I. Types de radar 1. Différences : - La propagation des ondes sonores nécessite un milieu matériel alors que les ondes électromagnétiques peuvent se propager dans le vide. - les ondes sonores sont des ondes (généralement) longitudinales alors que les ondes électromagnétiques sont (généralement) transversales. Remarque : la différence importante entre les deux célérités constitue aussi une réponse acceptable. 2.1. Le signal sonore parcourt la distance 2×d (aller-retour) pendant la durée ∆t donc sa 2d 2d vitesse est c = d’où ∆t = . ∆t t Dans le Système International d’unités, ∆t est en seconde, d en mètre et c en mètre par seconde. Remarque : les symboles des unités sont acceptés. * * ** *** c × ∆t A.N : d = 34 cm 2 D’après le deuxième schéma du document C1 le buzzer émet un « BIBIBIBI » *** 3. ∆t = 6,7 ns Ce retard est de quelques nanosecondes donc est trop faible pour être mesuré par une centrale électronique courante. *** 2.2. De la relation précédente : d = II. Limites d’utilisation * 1. Les schémas (a) et (c) illustrent respectivement les phénomènes de réflexion et d’absorption des ondes ultrasonores. 2. Le polystyrène, la laine de roche, les mousses sont des exemples de matériaux « doux » absorbant les ondes sonores et ultrasonores. * 3. Le diamètre de la boule d’attelage a pour ordre de grandeur le centimètre donc la longueur d’onde a pour ordre de grandeur le centimètre. ** III. Célérité des ondes ultrasonores 1.1. L’incertitude-type sur la mesure de d0 est u(d0 ) = A.N : u(d0) = 0,3 mm 1.2. graduation 12 L’incertitude-type sur la mesure de d1 a même valeur. U(λ) = 0,6 mm ; λ = d1 - d0 Conclusion : λ = 8,0 ± 0,6 mm ; ** A.N : λ = 7,6 – 6,8 = 8,0 mm ; ** u( λ ) Incertitude relative : = 0,075 = 7.5% λ 2 ** 2 u(λ ) u(f ) = 0,006 et = 10− 4 . λ f Le second terme est 100 fois plus faible et peut être négligé devant le premier. * 1.3. Ainsi, en très bonne approximation ** U(c ) U(λ ) u(λ ) = donc U(c ) = c × c λ λ * 1.4. c = λ ⋅ f AN : c = 3,2.10 m⋅s U(λ ) -1 -1 -1 U(c ) = c × ; AN : U(c) = 3.10 m⋅s ; Conclusion : c = ( 32 ± 3 )⋅10 m⋅s λ 2 -1 ** 2. On fait glisser le récepteur le long de la règle et on note les positions pour lesquelles les deux tensions sont à nouveau en phase. On mesure par exemple la distance d séparant le premier point et le onzième point, ce qui correspond à dix longueurs d’onde : 10λ = d11 - d0. L’incertitude sur λ et donc sur c est divisée (au mieux) d’un facteur 10. Total partie B *** 6 13 13 Partie C : Economiser le carburant (44 *) I = 11 * ; II = 17 * ; III = 16 * NI NII NIII I. Modélisation 1.1. Pour la première phase, les dates de début et de fin sont : t0 = 0 et t1 = 4 s Pour la deuxième phase, les dates de début et de fin sont : t1 = 4 s et t2 = 11 s Pour la troisième phase, les dates de début et de fin sont : t2 = 11 s et t4 = 15 s *** 1.2. Au cours de la première phase la représentation graphique de la vitesse en fonction du temps est une droite croissante : c’est la caractéristique d’un mouvement uniformément accéléré. ** 1.3. Dans la troisième partie la vitesse ne varie pas au cours du temps, l’accélération est nulle, le mouvement est rectiligne uniforme. ** 2.1. Le schéma qui représente correctement les forces qui s’exercent sur le système dans la première partie du mouvement est le schéma 3. Le vecteur accélération et la résultante des forces ont le même sens (celui du mouvement) et la même direction (l’horizontale). ** 2.2. Le schéma 2 peut-être relié à la troisième phase du mouvement. Le schéma 1 ne peut être relié à aucune phase du mouvement décrit ** II. Forces de frottement et conseils de l’Ademe 1.1. Au moment du débrayage l’énergie cinétique du camping-car est donnée par la relation : 1 2 Eck1 = mc ⋅ v k 2 A l’arrêt, l’énergie cinétique est nulle (ECk2 = 0), la variation d’énergie cinétique est donc : 1 2 ∆Eck = Eck 2 − Eck1 = − mc ⋅ v k 2 ** 1.2. Le travail de la force de frottement solide dont le point d’application se déplace d’un point A à un point B est donné par la relation : WAB ( fS ) = fS .AB = fS .AB. cos α = fS.dk . cos α (α est l’angle entre fS et AB dk la distance entre A et B) La force de frottement solide s’oppose au déplacement on a donc α = 180 ° *** Il vient WAB ( fS ) = fS .dk cos 180 = −fS .dk Dans cette expérience, les seules forces qui travaillent sont les forces de frottement. En effet le poids et la composante verticale de la force exercée par le sol sont constamment perpendiculaires au déplacement. Le travail fourni par les forces qui s’exercent sur le véhicule est donc : Wk = WAB ( fS ) = −fS .dk 1.3. Le théorème de l’énergie cinétique nous permet d’écrire : mc ⋅ vk = −fS ⋅ dk 2 2 2 mc ⋅ v k v = mc ⋅ g ⋅ k c ⋅ dk soit k c = k avec f S = mC ⋅ g ⋅ kC il vient : 2 2g ⋅ dk L’application numérique donne : Kc = 0,015 (sans unité) 2 ∆ECk = W 1 soit − 1.4. Applications numériques : fS = 505 N et fa = 4 ,9 N La force de frottement aérodynamique est bien négligeable devant la force de frottement solide. L’hypothèse de travail est validée. ** * * * 2.1. La relation de la question II.1.3 nous informe que le coefficient de frottement est inversement proportionnel à la distance nécessaire pour s’arrêter, si la distance diminue, le coefficient de frottement va donc augmenter. * 2.2. Si le coefficient de frottement solide augmente alors la force de frottement solide augmente. Pour maintenir une vitesse constante il faudra une force motrice supérieure avec des pneus sous-gonflés car la force de frottement augmente. Le véhicule devra d’autant plus consommer de carburant. * 3.1. La force de frottement solide étant proportionnelle à la masse du véhicule, elle sera d’autant plus importante que le véhicule est chargé. Cela justifie donc le conseil n°6. * 3.2. Le conseil n°2 précise qu’il faut diminuer la vitesse pour faire des économies de carburant. En effet la force de frottement aérodynamique est proportionnelle au carré de la vitesse du véhicule. Une augmentation de la vitesse provoque donc une augmentation des forces de frottement qu’il faut compenser en consommant davantage de carburant. ** ** Le conseil n°7 précise d’enlever les galeries qui a ugmentent la surface de trainée du véhicule et donc la force de frottement aérodynamique car celle-ci augmente quand la surface de trainée augmente. III. Choix du carburant 1.1. Quantité de gasoil correspondant à un plein : ng = ρgasoil ⋅ Vgasoil Mgasoil *** 830 × 100 = 280,405 mol (attention aux unités ρ est en kg/L il faut le mettre en g/L) AN : ng = 296 on retrouve bien ng = 280 mol 1.2. L’équation de la réaction de combustion nous indique que la combustion de 1 mol de gasoil s’accompagne de la formation de 21 mol de dioxyde de carbone. La quantité de CO2 formé est donc n(CO2) = 21 ng La masse de CO2 formé est m = n(CO2)⋅M(CO2) AN : m = 21×280×44=258720 g On retrouve bien m = 259 kg *** 1.3. Sachant que le camping-car consomme 15 L pour une distance de 100 km 100 × 100 La distance parcourue avec un plein (100 L) est d = = 666,666 km 15 Masse de CO2 par km m = mt/d donc m = 259/667 donc m = 0,39 kg/km donc m = 390 g/km *** 1.4. Un véhicule est écologique si l’émission de CO2 est inférieure à 141g/km. Ce véhicule n’est pas « écologique ». * 2.1. Equation de combustion de l’EMC : C19H34 O2 (g) + 26,5 O2 (g) → 19 CO2 (g) + 17 H20(g) ** 2.2. Une mole de gasoil produit 21moles de CO2 et une mole d’EMC produit 19moles de CO2. L’EMC produit (19/21)x100 = 10% de CO2 de moins que le gasoil. C’est en dessous des chiffres annoncés. Ce n’est donc pas la seule raison pour justifier l’affirmation du texte. ** 2.3. Lors de sa combustion, l’EMC produit du CO2 mais elle est compensée par le CO2 que la plante à absorbée au cours de sa croissance ce qui n’est pas le cas avec une énergie fossile comme le gasoil. L’affirmation est donc justifiable. TOTAL Partie C ** 0 30 14 A. Durée de séjour en zone isolée – Items et capacités exigibles (programmes 1ère et Tle) A.I. Autonomie de la cellule A.1. Chaînes énergétiques. Énergie et puissance. Schématiser les transferts et les conversions d'énergie mises en jeu dans un dispositif utilisant l'énergie solaire dans l'habitat ; donner des ordres de grandeur des échanges. Puissance absorbée Calculer la puissance et l’énergie électriques reçues par un récepteur Écrire et exploiter la relation entre une variation d'énergie et la puissance moyenne. A.2. Transformation chimique et transfert d'énergie sous forme électrique. Piles, accumulateurs, Définir les conditions d'utilisation optimales d'une batterie d'accumulateurs : l'énergie disponible, le courant de charge optimum et le courant de décharge maximal. A.3. Démarche scientifique Extraire des informations utiles Exploiter une relation Valider ou invalider un résultat, une hypothèse Reconnaître et utiliser la proportionnalité B : Radar de recul – Items et capacités exigibles (programmes 1ère et Tle) B.I.1. Ondes sonores et ultrasonores ; propagation (1) Énoncer qu’un milieu matériel est nécessaire à la propagation d’une onde sonore. Ondes mécaniques : ondes progressives (1) Distinguer une onde longitudinale d’une onde transversale. Champ électrique, champ magnétique. (T) Énoncer qu'une onde électromagnétique se propage dans le vide. Décrire la structure d'une onde électromagnétique. B.I.2.1. Onde ultra sonore Transducteur ultrasonore. Réflexion - Transmission (1) Déterminer expérimentalement des distances à partir de la propagation d’un signal. B.I.2.2. Démarche scientifique Extraire l’information utile d’un document B.I.3. Démarche scientifique Raisonner et argumenter B.II.1 et B.II.2. Puissance et intensité sonore ; niveau ; Transmission, absorption, réflexion. (1) Mettre en évidence expérimentalement les phénomènes de réflexion, de transmission ou d’absorption d’un son pour différents matériaux. B.II.3. Démarche scientifique Raisonner B.III.1.1. Incertitudes et notions associées (T) Évaluer l'incertitude d'une mesure unique obtenue à l'aide d'un instrument de mesure. B.III.1.2. et B.III.1.3. Incertitudes et notions associées (T) Évaluer, à l'aide d'une formule fournie, l'incertitude d'une mesure obtenue lors de la réalisation d'un protocole dans lequel interviennent plusieurs sources d'erreurs. Expression et acceptabilité du résultat (T) Exprimer le résultat d'une opération de mesure par une valeur issue éventuellement d'une moyenne et une incertitude de mesure associée à un niveau de confiance. Evaluer la précision relative B.III.1.3. Incertitudes et notions associées (T) Comparer le poids des différentes sources d’erreurs B.III.2. Expression et acceptabilité du résultat (T) Faire des propositions pour améliorer la démarche. C. Économiser le carburant – Items et capacités exigibles (programmes 1ère et Tle) C.I.1. Référentiels, trajectoires, vitesse, vitesse angulaire, accélération. (1) Démarche scientifique Exploiter un graphique C.I.2. Actions mécaniques : forces (T) Identifier, inventorier, caractériser et modéliser les actions mécaniques s'exerçant sur un solide. Relier l'accélération à la valeur de la résultante des forces extérieures ou au moment du couple résultant dans le cas d'un mouvement uniformément accéléré. C.II.1. Énergie cinétique d’un solide en mouvement de translation (1) Écrire et exploiter les relations de définition de l’énergie cinétique d’un solide en translation Transfert d'énergie par travail Mécanique (T) Écrire et exploiter l'expression du travail d'une force constante Associer une variation d'énergie cinétique au travail d'une force Démarche scientifique Valider ou invalider un résultat, une hypothèse C.II.2 et 3. Frottements de contact entre solides ; action d'un fluide sur un solide en mouvement relatif. (T) Associer la force de résistance aérodynamique à une force de frottement fluide proportionnelle à la vitesse au carré et aux paramètres géométriques d'un objet en déplacement. Démarche scientifique Exploiter une relation Raisonner C.III.1 Transformation chimique et transfert d’énergie sous forme thermique. (T) Utiliser le modèle de la réaction pour prévoir les quantités de matière nécessaires et l’état final d’un système. Écrire l’équation chimique de la réaction de combustion d’un hydrocarbure ou d’un biocarburant et effectuer un bilan de matière (1) Démarche scientifique Raisonner Valider ou invalider un résultat C.III.2 Transformation chimique et transfert d’énergie sous forme thermique. (T) Écrire l’équation chimique de la réaction de combustion d’un hydrocarbure Démarche scientifique Raisonner Extraire l’information utile d’un document