GRANDS-LACS CONFIDENTIEL
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GRANDS-LACS CONFIDENTIEL
GRANDS-LACS CONFIDENTIEL Fondé le 13 janvier, 1999 Année 2010, Numéro 5 Edition du 14 septembre 2010 I. LES GRANDS TITRES 1. Rwanda : Quatre hauts responsables du FPR font tomber les mythes sur Kagame 2. Burundi : entre guerre et paix 3. Tanzanie – Rwanda : le début des tensions politiques? 4. Opération « Mind Control 1994 » : Son application au Rwanda II. LES DETAILS 1. RWANDA : QUATRES HAUTS RESPONSABLES DU FPR FONT TOMBER LES MYTHES SUR PAUL KAGAME Kigali, Rwanda, le 12 septembre 2010 - (GLAC) – Quatre personnalités rwandaises très influentes, des initiés du pouvoir et proches du président rwandais ont demandé à la communauté internationale d’agir ensemble pour mettre fin au régime de Paul Kagame, un régime ethniste, discriminatoire, « contrôlé exclusivement par le groupe minoritaire tutsi »; afin d’ouvrir la voie à l’instauration d’un régime nouveau, inclusif de tous les rwandais et qui respecte les droits de la personne. Ce rapport de 57 pages, rédigé en anglais et dont Grands-Lacs Confidentiel a obtenu copie, est signé par quatre vrais tutsis, des grandes personnalités de la politique rwandaises qui ont occupé des postes-clés dans le régime de Paul Kagame. Il s’agit de: 1. General Kayumba Nyamwasa: ancien chef d’État major de l’armée rwandaise et ancien ambassadeur du Rwanda en Inde ; 2. Colonel Patrick Karegeya: ancien chef des renseignements extérieurs du gouvernement rwandais ; 3. Docteur Théogène Rudasingwa : ancien secrétaire général du FPR, ex-ambassadeur du Rwanda aux Nations-Unies et ancien Chef d’État-major de la sécurité présidentielle ; 4. Gerald Gahima : ancien procureur général de la République du Rwanda et viceprésident de la cour suprême du Rwanda. Le Rwanda, selon le rapport, est dirigé par « deux gouvernements parallèles, » l’un « informel et l’autre formel ». Les deux gouvernements sont contrôlés par le président et son cercle qui monopolisent le pouvoir politique, marginalisent et excluent le reste de la population rwandaise. UN REGIME ETHNISTE, DISCRIMINATOIRE, UN APARTHEID EN DEVENIR Ce rapport rédigé par des vrais tutsi, quatre anciens initiés du régime du criminel de Paul Kagame, transcende le carcan ethniste qui ensanglante le Rwanda depuis des décennies. Il met en lumière ce que tous les grands analystes et observateurs spécialistes de la région de Grands-Lacs africains savaient : la raison principale pour laquelle Paul Kagame a décidé de prendre le pouvoir à Kigali par un bain de sang, est d’instaurer un régime exclusivement tutsi. « Marginalisation, exclusion de la majorité hutu » sont des mots que les auteurs ont bien choisi pour décrier l’apartheid pratiqué contre les hutu au Rwanda. Sans passer par quatre chemins, le rapport dénonce le caractère autoritaire du plus grand criminel africain de tous le temps caractérisé par un gouvernement dont le pouvoir se trouve dans les mains du président, d’une poignée d’officiers militaires et de quelques civils. Le rapport donne des éclaircissements à ce sujet à la page 15 : « Le gouvernement rwandais est dominé par la minorité tutsi qui constitue le noyau dur qui contrôle le véritable pouvoir au Rwanda. Les tutsi sont disproportionnellement représentés dans les institutions de l’État qui sont responsables de l’usage coercitif du pouvoir. Les tutsis dominent le commandement militaire et la sécurité des institutions. Le contrôle de ces institutions est crucial pour maintenir la dictature de Paul Kagame. Les tutsis sont disproportionnellement représentés dans les principales nominations-clés faites par le Président Kagame et son noyau dur à tous les niveaux du gouvernement. La majorité de la population hutu voit que le gouvernement est dominé par les Tutsi et que le gouvernement discrimine les Hutu. Le FPR a échoué d’établir un ordre politique inclusif au détriment d’un pouvoir autoritaire de la minorité tutsi. La communauté majoritaire hutu est marginalisée de tout partage significatif du pouvoir. Les hutu qui servent dans le gouvernement sont des substituts ou des valets du FPR qui manquent de légitimité dans la communauté hutu. Ces hutus sont gardés à leurs postes pour une courte période pour la seule raison de donner au gouvernement une apparence qui embrasse le pluralisme politique. La communauté majoritaire hutu perçoit le FPR comme un instrument politique de domination de la minorité. Le gouvernement n’est pas considéré légitime par la majorité de la population en général et plus particulièrement par la communauté de la majorité hutu. » Le noyau dur du groupe qui contrôle l’État du Rwanda ne représente pas et n’agit même pas pour les intérêts de la communauté tutsi. Le rapport de 57 pages est un appel à la Communauté Internationale de poser les vrais fondements de la démocratie au Rwanda, en partant de valeurs nouvelles qui visent à rassembler tout le peuple rwandais (Hutu, Tutsi et Twa), seul moyen d’éviter la répétition de la tragédie de 1994. Le rapport lance un appel pour « l’inévitable changement de la situation politique au Rwanda ( Change in Rwanda’s political situation is inevitable) » pour prévenir des violences généralisées et un bain de sang sectaire. Un régime répressif: Les services de renseignement du régime du dictateur Kagame ont poussé plus loin la répression des opposants politiques en élargissant la sphère de leurs opérations du réseau d’assassinats au delà des frontières du Rwanda. Les quatre tutsis rédacteurs du document citent les cas tels que Deo Mushayidi kidnappé au Burundi, la tentative manquée d’assassinat du général Kayumba Nyamwasa en Afrique du Sud, la tentative d’enlèvement en Ouganda des journalistes Dominique Makeli et Jean-Bosco Gasasira. Les investigations de Grands-Lacs Confidentiel dans les régions de Byumba, Gitarama, Bugarama, Ruhengeri et le sud de la région de Butare révèlent un système fondé sur l’ignominie, les intimidations, les menaces de morts, les assassinats ciblés ; un apartheid en devenir. Les mécanismes du système judiciaire local « Agacaca » institués sur chaque colline du Rwanda, a une plus grande mission, celle d’avoir le contrôle « total et éternel » sur tous les hutu, même dans le coin le plus reculé du pays. Citons un exemple réel et concret partout au Rwanda : La question de terre étant très épineuse au Rwanda, le régime du criminel Paul Kagame encourage les tutsis à usurper les terres des hutus et toute protestation ou recours à la justice est vite tourné en accusation de génocidaire contre le plaignant. Des faux témoins sont alors montés et les accusations fondées de toute pièce sont bricolées. Très souvent, le plaignant finit par être enlevé la nuit et tué sans possibilité de retrouver son corps. L’arbitraire de ce système du vainqueur jugeant le vaincu, est en fait un moyen d’établir et de faire respecter de force l’autorité de Paul Kagame dans le pays. Ainsi, le peuple hutu qui est dès le départ étiqueté de génocidaire, ne peut pas s’identifier à ce système qui le condamne d’emblée. Nous présentons ci-dessous quelques extraits traduits par l’équipe de Grands-Lacs Confidentiel à partir de la page 21. =============== La déconstruction des mythes kagamites Mythe 1 : Kagame est un penseur exemplaire et stratégique et un leader visionnaire : Le Président kagame est souvent décrit par ses admirateurs comme étant un leader visionnaire ayant une exceptionnelle pensée stratégique. Au contraire, le président Kagame est chef sans pitié et irresponsable. Ses décisions, même sur des sujets qui ont de graves conséquences, sont souvent guidées par sa cupidité plutôt que par autre chose. Le président Kagame commet souvent des erreurs de proportions phénoménales qui ont des conséquences terribles pour le peuple rwandais. La gravité des responsabilités du président Kagame dans quelques décisions désastreuses a été confirmée, par exemple pour le cas de ses décisions concernant la République Démocratique du Congo. Son traitement condescendant et humiliant du président Laurent Désiré Kabila a inutilement fait du président Kabila un ennemi qui a alors commencé à soutenir les insurgents qui faisaient la guerre contre le Rwanda. La décision malavisée et fatidique de lancer la seconde invasion de la RDC (une décision guidée par le dépit plus que par n’importe quel autre facteur, et contre laquelle se trouvaient certains de ses proches conseillers) a eu des conséquences catastrophiques pour le peuple rwandais et le peuple de la République démocratique du Congo. L’invasion a empêché la RDC de se remettre, a déstabilisé encore plus la région des Grands lacs, a couté des millions de vies de rwandais et congolais innocents et a provoqué des haines anti-Rwanda qui seront une source d’insécurité pour le Rwanda pour des générations à venir. Le refus aveugle du président Kagame, d’accepter un arrangement de partage de pouvoir avec les partis hutu modérés après le génocide et de permettre une transition vers une vraie démocratie a ruiné tout effort pour trouver une solution pacifique et durable au conflit rwandais. Son refus de tenir pour responsables les membres de l’Armée Patriotique rwandaise (APR) qui avaient commis des abus des droits humains pendant et après le génocide, a encouragé l’impunité. La responsabilité du président Kagame pour les abus de droits humains et sa tolérance pour ces abus par certains de ses officiers a sapé la crédibilité du FPR (Front Patriotique Rwandais). L’impunité pour les abus des droits humains est une empêchement significatif qui bloque la réconciliation nationale et la paix durable. La poursuite du président Kagame pour la présidence a sapé les efforts du FPR pour étendre sa base et construire une constituante dans la communauté hutu et a condamné le FPR au statut d’un parti représentant les intérêts d’une minorité ethnique qui ne peut rester au pouvoir que par la force. Le harcèlement systématique des leaders hutu légitimes qui faisaient partie du gouvernement de transition a eu pour résultat de les faire partir en exil. Les plus malchanceux ont été assassinés et quelques uns sont marginalisés et bannis au Rwanda. Pendant ce temps, Paul Kagame s’est occupé de recruter des leaders imaginaires et compromis pour les partis qui appartenaient à la transition. Essentiellement les partis ont été détruits par force ou par compromis des leaders non représentatifs. En même temps le FPR a coopté, recruté et forcé des membres d’autres partis à rejoindre ses rangs par des emplois prometteurs, de l’argent ou du recrutement forcé et par des menaces de mort. Mythe 2 : Kagame est un homme incorruptible, austère et d’une intégrité absolue : Le président Kagame et ses maitres travaillent dur pour le décrire comme étant un homme incorruptible, austère et d’une intégrité absolue. La réalité ne pourrait être plus différente.[…] Le président Kagame est un chef absolu dont le pouvoir absolu n’a pas seulement corrompu lui-même, mais l’état rwandais tout entier d’une façon systématique, pernicieuse et profonde. […] Personne parmi les membres honnêtes du FPR n’aurait imaginé que l’organisation deviendrait un jour un parti qui vénérerait son leader comme une idole, bannirait l’activité de partis d’opposition, réduirait au silence la presse et la société civile, volerait des votes et autoriserait des abus des droits humains contre des citoyens innocents pour lesquels personne n’est appelé à répondre devant la loi. […] Le président Kagame a aussi commis des manipulations financières malhonnêtes et le vol des ressources publiques à grande échelle. Contrairement à la fausse perception que les étrangers naïfs ont de lui, le président Kagame n’essaie même pas de donner l’image d’un leader austère, encore moins de vivre comme un leader austère. L’austérité serait de vivre selon les moyens du pays. Le président Kagame a un style de vie que même les gens les plus riches du monde trouveraient extravagant. […] Le président Kagame, par contre, vit en même temps de façon prodigue et ostentatoire et est un lourd poids sur le trésor national. Le gouvernement rwandais dépense des dizaines de millions de dollars chaque année pour ses dépenses personnelles. Il conduit des voitures très chères, dont il a une grande flotte à tout moment. Il change cette flotte très fréquemment pour profiter du luxe de chaque nouveau modèle. Il est obsédé par les avions de luxe et a dépensé plus de 150 millions de dollars sur de tels avions. Le président Kagame adore voyager et voyage très souvent. Quand il voyage il insiste pour aller dans les hôtels les plus chers dans chaque ville ou il va. Pendant sa vie publique, le président Kagame a amassé une fortune qui dépasse l’imagination pour le chef d’un pays aussi pauvre. La fortune est tirée du trésor national et des investissements d’affaires du FPR. Le FPR est la plus grande entreprise commerciale au Rwanda. Certains pensent que ça pourrait être en fait la plus grande entreprise commerciale dans l’Afrique de l’Est et l’Afrique centrale. Les compagnies qui s’occupent du vaste réseau d’investissements du FPR sont Tri-Star Investments et le Rwanda Investment Group. Le FPR a des investissements d’une valeur d’au moins plusieurs centaines de millions de dollars. Le portfolio du FPR inclut des investissements dans l’aviation, les banques, l’agriculture, les télécommunications, l’énergie, la construction, l’immobilier, la sécurité, les communications et l’industrie (incluant l’industrie alimentaire, la production de ciment etc). Les biens du FPR sont à toute fins pratiques, la richesse personnelle du président Kagame. Le FPR n’a pas de comité ou organisme qui surveille ses biens. Le président Kagame dépense et gère la vaste richesse du FPR à lui seul. Lui-même désigne les gestionnaires des diverses entreprises du FPR. Il décide en quels noms les comptes en banque du FPR vont être maintenus. Lui seul décide comment les fonds de ces comptes vont être dépensés. Les personnes dont le nom apparait sur les comptes bancaires répondent seulement au président Kagame. Seulement le président Kagame a de l’information sur l’état complet des investissements du FPR. Le président Kagame ne rend jamais de compte à aucun des organes du FPR sur les affaires financières des entreprises du FPR. Le président a toujours ignoré les demandes pour une vérification transparente des affaires du FPR. La richesse énorme amassée par le FPR pendant son temps au gouvernement est pour toute fin pratique la propriété personnelle du président Kagame, et il la traite ainsi. […] Le rôle du FPR dans certaines entreprises (comme l’exploitation des ressources de la RDC) est parfois en violation de la loi internationale. A part la vaste fortune du FPR, le président Kagame a aussi un accès illimité aux ressources financières de l’état. Le président Kagame traite le trésor national comme son compte en banque personnel. […] Mythe 3 : Kagame comme leader réformateur et unificateur. Les observateurs non informés croient que les président Paul Kagame est un leader réformateur et unificateur. […] Les réformes que le Rwanda a entreprises sous la direction du président Kagame n’adressent pas les causes du conflit rwandais. Le président Kagame ne croit pas aux concepts de la démocratie, à l’application de la loi, à la séparation des pouvoirs. Il ne croit pas au pouvoir des idées. Kagame comme tout dictateur parle de démocratie sans y croire et refuse de respecter ou pratiquer ses éléments essentiels. Il rejette de manière flagrante tous les principes de la gouvernance démocratique. Kagame refuse aussi de reconnaitre que les conflits basés sur l’identité peuvent seulement être résolus par des compromis politiques qui aboutissent à des systèmes inclusifs. Le président fait seulement confiance à la force et à la répression pour atteindre ses objectifs politiques. L’état rwandais ne s’est pas corrigé; il est même devenu encore plus dangereux puisqu’il est dans les mains d’une minorité restreinte qui peut seulement diriger par la répression et la terreur. Comme conséquence de l’opposition véhémente de Kagame aux vraies réformes politiques, le gouvernement rwandais manque de légitimité dans la communauté hutu. La base électorale « naturelle » du FPR formé d’une minorité tutsi digne de confiance s’effondre. Le président Kagame est devenu une figure polarisante dont la gouvernance continue est certaine de perpétuer le conflit et de conduire à de nouvelles violences (même de proportions génocidaires) dans les années à venir. […] Le président Kagame est un employeur extrêmement émotionnel, imprévisible, abusif et physiquement violent. […] Autres mythes et fausses opinions En Ouganda, Paul Kagame était connu pour être tyrannique, irrationnel, pour le mauvais traitement de ses subordonnés et la torture des suspects – ce qui lui valait le surnom de « Pilate ». […] Il y a d’innombrables rwandais qui sont capables d’aider à sortir ce pays de la ruine à laquelle il semble destiné. Le destin d’une nation ne devrait pas dépendre des lubies et caprices d’un seul homme. Le président Kagame n’est ni indispensable, ni irremplaçable pour la stabilité et le développement. Il n’est pas non plus invincible. Au contraire, il est un blocage pour la transition vers la démocratie, la paix durable et la stabilité au Rwanda. Il est une personnalité polarisante dont la poursuite du pouvoir absolu, sans rendre de comptes à personne, conduit le Rwanda vers une ruine certaine. Il est aussi un facteur de déstabilisation dans la région des Grands lacs. L’ego gigantesque du président Kagame, son attitude autoritaire envers les leaders de la RDC, sa compréhension limitée de la situation, ses ambitions irréalistes de contrôler les événements (et probablement les ressources) d’un pays voisin riche et plus grand et sa lecture défectueuse de la dynamique régionale ont conduit à la deuxième guerre (non nécessaire et désastreuse) au Congo. Cette deuxième invasion de la RDC a été un pari désastreux qui a couté la vie à des millions de personnes innocentes, a causé la souffrance humaine à une échelle horrible, incluant le viol de centaines de milliers de femmes et de filles. Bien que la Communauté International ait éventuellement fait assez de pressions pour forcer le Rwanda à retirer ses troupes du Congo, le Rwanda a continué de fomenter la guerre au Congo par procuration. […] En bref le président Kagame est le facteur déstabilisant pour le Rwanda et pour la région des Grands lacs. Les politiques que continue de poursuivre le président Kagame sont au détriment de la paix et de la sécurité internationales. Le dilemme auquel le Rwanda et la région font face n’est pas de savoir s’ils peuvent survivre sans Kagame, mais plutôt de savoir s’ils peuvent survivre à l’implosion inévitable qui les attend si Kagame reste au pouvoir. =============== Le rapport termine en préconisant un Rwanda libre, de bonne gouvernance, qui respecte la loi, la démocratie et le partage de la prospérité à tout son peuple ; seul ciment qui peut consolider les groupes ethniques du Rwanda pour qu’ils vivent ensemble dans la paix. 2. BURUNDI : ENTRE GUERRE ET PAIX Bujumbura, le 8 septembre (GLAC) – Depuis la réélection du Président Pierre Nkurunziza au Burundi, plusieurs personnalités des partis d’opposition prennent le chemin de l’exil, alors que d’autres moins chanceux finissent en prison. Ce sont là des signes qui font présager l’avancée du gouvernement en place vers des dérives autoritaires. Malgré les élections répétées au Burundi, les signes indiquent que le pays se dirige lentement mais surement vers la guerre. L’insécurité croissante fait que la circulation à l’intérieur du pays est presque un cauchemar. Ainsi les vols à main armée se sont multipliés ces derniers temps : argent, aliments, vaches et autres troupeaux, produits de bureau, etc. Au sud, à Rumonge, les sources de Grands-Lacs Confidentiel précisent que des troupes de l’armée burundaise se sont retirées pour entrer dans le maquis. Les dirigeants de l’opposition, eux, prennent des dispositions pour se mettre à l’abri des arrestations arbitraires. Sinduhije serait aux États-Unis, Kampayano en Suède, Léonard Nyangoma au Danemark et Agathon Rwasa serait soit en République Démocratique du Congo, soit dans un pays occidental. Pour évincer l’opposition Pierre Nkurunziza combat de différentes manières tous ceux qui peuvent s’opposer à lui. Ainsi la jeunesse de son parti est en train de se constituer en une sorte de milice dont le pouvoir dépasse celui de certaines autorités. Ils arrêtent et tuent qui ils veulent quand ils veulent et font la loi partout. Alors que les chefs des partis d’opposition sont en exil, leurs adjoints et porte-parole qui encadrent le parti restent dans une insécurité permanente. Moindre chose, et ils se retrouvent en prison pour longtemps. Pierre Nkurunziza, pour survivre, met en alerte les services de renseignements. Chaque personne espionne l’autre et les gens, les bureaucrates surtout, préfèrent ne rien dire. Les militaires du camp de Gakumbu, non loin de l’aéroport international de Bujumbura, ont été infiltrés par les services de renseignement présidentiels. Déjà on parle de l’arrestation imminente de Jérémie Ngendakumana pour la simple raison que Jérémie avait suggéré à Pierre Nkurunziza de ne pas poser sa candidature aux élections présidentielles. 3. TANZANIE – RWANDA : LE DÉBUT DES TENSIONS POLITIQUES? Dar es Salaam, le 30 aout 2010 (GLAC) – Des tensions politiques seraient en train de naitre entre la Tanzanie et le Rwanda au sujet de l’assassinat, le 13 juillet dernier, de Jwani Mwaikusa, chef du département de droit constitutionnel et administratif à l’université de Dar es Salaam et avocat de la défense au Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR). Selon les sources de Grands-Lacs Confidentiel dans la capitale tanzanienne, l’assassinat de l’un des professeurs de droit et avocat les plus populaires de Tanzanie a été l’œuvre commanditée par le régime de Paul Kagame. Les commanditaires ont pris soin d’instruire les assassins du professeur de motifs pour dérouter la connexion entre le crime et le régime rwandais, au cas où les assassins seraient arrêtés. Les services de renseignements du gouvernement tanzanien, the Tanzania Intelligence and Security Service, après une interrogation de tous les suspects, a fini par faire remonter l’origine du crime à Kigali. Déjà, dans les milieux politiques tanzaniens, le froid s’installe par rapport à la relation avec le Rwanda. Le 17 juillet 2010, devant des milliers personnes en deuil, plusieurs personnalités importantes de la Tanzanie ont fait savoir que : « les circonstances de sa mort sont très difficiles à expliquer. Il ne semble pas qu’il s’agisse d’un vol ordinaire. Je pense que c’était un assassinat calculé et définitivement motivé. C’est une mort brutale et nous souhaitons que nos enquêteurs travaillent dessus et nous donnent une réponse ». Derrière ces propos, tous les participants aux funérailles avaient compris que c’était un assassinat pour lequel la Tanzanie savait d’avance qu’il venait d’ailleurs. C’est alors qu’un grand activiste tanzanien, Tundu Lissu déclara; « Nous attendons une investigation complète, qu’ils aillent au Soudan, en Somalie ou au Rwanda pour traquer ces criminels, peu importe. Ce que nous voulons c’est de voir qu’ils nous ramènent les coupables directement en prison ». Aujourd’hui les tensions entre les deux pouvoirs sont très palpables, alors que le régime du criminel Paul Kagame est en train d’instaurer un réseau d’assassins dont la mission première est d’abattre les opposants ou critiques du régime, partout où ils se trouvent en Afrique. Le professeur Mwaikusa avait déjà défendu avec succès quatre hutu rwandais accusés du génocide de 1994. Dans le cas du cinquième, Yusuf Munyakazi, il avait réussi à bloquer son extradition vers le Rwanda. Lorsque Yusuf Munyakazi, âgé de 75 ans, a été condamné à 25 ans de prison, le professeur Mwaikusa a annoncé qu’il allait faire appel à cette décision. Il a été assassiné quelques jours plus tard. 4. OPÉRATION « MIND CONTROL 1994 » : SON APPLICATION AU RWANDA Canberra, Australie, le 9 septembre 2010 - (GLAC) - Malgré toutes les enquêtes effectuées sur le génocide rwandais, malgré la masse d’information présentée dans plusieurs livres écrits par des auteurs qui font la dignité et la fierté de l’humanité, comme Abdul Ruzibiza, Robin Philpot, Charles Onana, Pierre Péan, Alain Denault, malgré les dossiers très complets du juge français Jean-Louis Bruguière, du juge espagnol Fernando Andreu et le travail de l’avocat espagnol Jordi Palou-Loverdos, il reste dans le génocide rwandais un mystère qui n’a jamais été élucidé et dont la teneur est largement oubliée par le médias. En effet, d’un coté on trouve la cruauté et l’intensité des massacres. Comme le décrit Abdul Ruzibiza dans son livre « Rwanda : l’histoire secrète », il y a eu d’abord le génocide des tutsi puis celui des hutu. L’auteur donne la liste des massacres qui ont eu lieu au Rwanda à la suite l’un de l’autre pendant la durée du génocide, mais aussi avant et après. Il est impossible de penser que cette série macabre peut arriver sans une planification d’un très haut niveau. De l’autre coté il y a les tueurs, les génocidaires qui ont commis ces massacres, car ces massacres ont vraiment été commis. Il y a eu des tueurs hutu et des tutsi mais ce sont seulement les hutu qui ont été accusés d’être ces génocidaires dont la haine a pu tuer autant de personnes. Notons que la haine ne suffit pas pour tuer, surtout pour tuer à une telle échelle, il faut aussi les armes et une extraordinaire planification. Finalement certains de ces « tueurs » sont emprisonnés puis jugés au Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) et bien souvent leurs avocats et même les juges s’aperçoivent qu’ils ne peuvent pas être ces criminels sauvages, sans âme et sans humanité, capables de commettre les crimes atroces dont ils sont accusés. Parfois même les avocats les enquêteurs, auteurs ou journalistes, incapables de comprendre cette contradiction, finissent par oublier que ces crimes ont eu lieu. Mais ces crimes ont vraiment eu lieu dans toute leur atrocité. Comment concilier ces deux faits : Les crimes atroces et l’absence de vrais criminels, de vrais malades mentaux, capables de les commettre? C’est à cette question importante que nous tentons de répondre aujourd’hui. Nous allons montrer : 1. Que oui, ces crimes atroces ont bel et bien eu lieu; 2. Que non, les dits hutu génocidaires ne sont pas des criminels et encore moins des génocidaires; 3. Que oui, les génocidaires existent, qu’ils n’ont jamais été attrapés emprisonnés ni jugés et n’ont même pas été soupçonnés d’avoir commis ces crimes. Ils vivent probablement en toute quiétude. Nous allons ensuite nous poser la question : Est-il trop tard pour attraper et juger les vrais coupables? Est-il possible que finalement justice soit faite? Les réponses aux trois premières questions sont en fait assez simples et les lecteurs ne doivent pas être tellement surpris car lorsque des criminels se préparent à accomplir leur forfait, leur premier souci est de ne pas être découverts et leur deuxième est de faire accuser quelqu’un d’autre de leur crime. L’exemple du génocide rwandais porte ces principes à un très haut niveau et il semble que ce soit jusqu’à présent ce que les auteurs de fiction appellent un crime parfait : Ceux qui ont été pris n’étaient pas les vrais criminels et les vrais criminels n’ont jamais été pris – ni même soupçonnés. Mais grâce à Joe Vialls, militaire australien à la retraite, dévoué à la vérité et auteur de nombreux articles révélateurs, la réponse à toutes ces questions est à notre portée. Joe Vialls est décédé dans des conditions mystérieuses en juillet 2005 et depuis, sa page web, en guise d’insulte posthume, a été remplacée par de la pornographie. Avant de lire son article que nous avons traduit presque intégralement, notons les informations suivantes : Dans son livre « Noires fureurs, blancs menteurs » Pierre Péan montre que du coté hutu il n’y avait pas de planification du génocide et Robin Philpot le confirme dans son livre « Ça ne s’est passé comme ca à Kigali ». Les sources fiables de Grands-lacs confidentiel affirment que peu avant le génocide, des lots de machettes sont arrivés à la douane rwandaise, devant les yeux éberlués des douaniers tutsi. Ces lots de machettes venaient de Chine. Cette cargaison improbable était assez inhabituelle pour surprendre les douaniers. Quand à la destination, nous n’avons pas de détails à part de savoir où et quand ces machettes sont réapparues. Et le timing minutieux de cet événement est d’une importance cruciale. Il y a eu aussi la présence d’avions mystérieux au dessus de Kigali pour la durée du génocide. L’article que nous présentons ci-dessous explique l’usage des technologies développées par les américains, utilisées par eux et peut être par d’autres, et bien connues aussi des experts en sécurité occidentaux. L’article comprend trois parties. La première montre ce qui s’est vraiment passé au Rwanda. La seconde donne des précisions sur ces technologies, sur leur développement il y a quelques décennies, et donne assez de références pour que chacun, en particulier chaque sceptique, puisse s’informer sur internet de leur existence et de leurs capacités. La troisième partie donne l’exemple du pillage du muséum de Bagdad pour lequel ces technologies ont aussi été utilisées sur des irakiens innocents et affamés pour les transformer en un clin d’œil en pilleurs déchainés. Mais il est bien difficile de résumer un tel article. La version originale apparait à l’adresse : http://www.whale.to/b/vialls4.html =============== « MIND CONTROL » AU RWANDA ET A BAGDAD USAGE DES TECHNOLOGIES DE LA TERREUR DÉMONTRÉ SUR UN MILLION DE MORTS AFRICAINS. Joe Vialls, le 29 mai 2003 En fin d’après midi le 6 aout 1994, une série d’obus a déchiré le fuselage d’un avion qui volait au dessus du Rwanda. Quelques secondes plus tard l’avion en flammes explosait en tombant au sol, tuant le Président Habyarimana du Rwanda, le Président Ntaryamira du Burundi, et la plupart des hauts responsables de leur gouvernement. Dans cette milliseconde fatale, la structure de commande politique de l’Afrique centrale a été décapitée, laissant place à l’opération « Crimson Mist » (brume pourpre), l’expérience de mind control (contrôle de l’esprit) la plus obscène et meurtrière montée par les Etats-unis d’Amérique contre une nation souveraine. Que cette opération « Crimson Mist » a été utilisée à nouveau récemment, à une moindre échelle, en Irak est maintenant au-delà de tout doute. Alors que Habyarimana et ses collègues plongeaient vers la mort, un petit groupe d’américains, des hommes et des femmes se sont rassemblés dans une grande hutte au bord d’une piste d’atterrissage discrète à quelques kilomètres de la capitale rwandaise Kigali, où se trouvaient leurs trois avions de transport C-130 Hercules non identifiés. Tous les membres d’équipage avaient des documents falsifiés les identifiant comme des ‘chercheurs atmosphériques’ employés par une agence américaine civile authentique, mais ces documents ne serviraient qu’en cas d’urgence si l’un des avions était forcé de faire un atterrissage imprévu sur un territoire inamical. Pratiquement, du point de vue de la sécurité, ni ces individus, ni ces trois gros avions ne se trouvaient en Afrique. Lorsque la nouvelle du crash présidentiel a été annoncée à la radio VHF, un des avions Hercules était prêt à décoller discrètement. L’ingénieur de vol vérifia l’attachement des « RATO (Rocket Assisted Take off) packs », pendant que les scientifiques faisaient les derniers ajustements à la grande antenne parabolique à micro-ondes installée sur la rampe arrière de chargement. C’est cette pièce d’équipement étrange et ésotérique qui à elle seule allait contribuer directement à la mort de plus d’un million d’africains au cours des 100 jours à venir. Bien que complètement silencieuse pendant l’opération cette seule antenne parabolique à micro-ondes avait plus de pouvoir pour tuer que tout un escadron de canonnières AC-130 Spectre, armées de 50 canons Gatling. Bien que cette opération soit officiellement étiquetée comme étant ‘une expérience’, aucun de ceux qui étaient présents n’avait de doutes que cette expérience était une couverture pour une opération abominable. Chaque membre avait été examiné soigneusement et ré examiné par les services secrets américains pour s’assurer qu’ils étaient tous à la hauteur et qu’ils étaient philosophiquement dévoués à deux objectifs. Le premier était le besoin de contrôler ou d’éliminer à distance les dissidences politiques à l’aube du 21ième siècle, le second était le besoin d’endiguer ou de renverser les augmentations massives de la population dans le monde entier, qui menaçaient de surcharger les ressources existante, en particulier l’eau et la nourriture. Pratiquement cela demandait une volonté de commettre des meurtres de masse et tous ceux qui étaient présents avaient passé ce test critique avec des résultats flamboyants. Alors que les moteurs de l’avion Hercules démarraient en vrombissant, des agents américains à Kigali travaillaient avec des fonctionnaires locaux et des membres du service de sécurité rwandais, renforçant les soupçons du public comme quoi le crash de l’avion présidentiel était un acte criminel. Poussés par une administration corrompue, des Hutu ont commencé à aller vers des Tutsi et leur ont jeté des pierres. Assez innocent au début, bien qu’avec quelques méchants coups de machette ici et là. Mais alors l’avion C-130 Hercules a effectué un passage calculé bien précisément, directement au dessus des hutu qui avançaient, et ceux-ci sont entrés dans une rage berserk. Les yeux vitreux, l’humeur de la foule hutu est passée d’une simple colère à un rage incontrôlable, et en quelques minutes, des centaines de morceaux de tutsi volaient dans les airs. Ce que l’équipe de Hercules venait d’accomplir est un secret ouvert depuis la fin des années cinquante, lorsque les chercheurs ont trouvé accidentellement qu’il y a une onde précise de « contrôle » du cerveau pour chaque chose qu’on fait, et pour chaque chose qu’on ressent. Le problème à cette époque était que chacune de ces ondes de contrôle du cerveau (rage, peur, panique, léthargie, vomissements etc…) devait être transmise avec une précision de trois chiffres décimaux, ou bien elle ne fonctionnait pas. Mais avec les années et avec l’avènement des transistors et des microprocesseurs, l’application opérationnelle de ces ondes de contrôle du cerveau devint une réalité. Il est important de remarquer que la ruse meurtrière répétée des centaines de fois par le C130 Hercules au Rwanda d’avril à juillet 1994, n’était pas du « mind control » classique dans le sens ou des gens affirment entendre des messages compliqués dans leur tête, ou dans le sens où on craint que la NSA (National Security Agency) ait l’intention de changer tout le monde en zombies en leur mettant des puces électroniques dans leur bras ou leur cou. Ce que l’équipe du C-130 faisait, c’est de « l’augmentation électronique » d’un état préexistant. Rappelez-vous que les agents et le personnel des services de sécurité devaient d’abord diriger l’attention des hutu vers les tutsi, provoquer une colère suffisante et s’assurer qu’ils étaient suffisamment armés. Seulement à ce moment là, le C-130 pouvait commencer son travail avec l’onde précise de contrôle de la rage, augmentant ainsi le comportement de la foule de celle de manifestants en colère à celle de maniaques génocidaires incontrôlables. Sans être classique, il s’agit sans aucun doute de « mind control » pour la simple raison que des moyens extérieurs ont été utilisés pour imposer un changement de comportement irrésistible. Pour ceux qui veulent vraiment savoir comment les gouvernements ou organismes changent le comportement du public selon leur caprice, l’explication n’est pas très compliquée, bien que le fait d’obtenir des détails sur les fréquences classifiées de contrôle du cerveau est tout sauf impossible. Plusieurs professeurs ont en fait démontré certains de ces effets, de façon quasi-publique, depuis des années, ce qui donne une évidence concrète aux sceptiques. Une des lumières dans ce domaine est la Dr Elizabeth Rauscher-Bise, qui était une scientifique et chercheuse dans le domaine nucléaire au Laboratoire National Lawrence Berkeley, consultante de recherche à la N.A.S.A. et pour la Marine, membre des organisations suivantes : IEEE,APS,AAAS.MAA.ANA,AAMI. Elizabeth Rauscher-Bise a identifié des fréquences spécifiques capables de produire la nausée, le bonheur et plusieurs autres comportements, il y a plusieurs décennies. Il est clair que Dr Rauscher-Bise est enthousiaste : « Donnez-moi l’argent et trois mois » se vante t-elle « et je serai capable d’affecter le comportement de 80% des gens dans cette ville sans même qu’ils le sachent. Les rendre heureux – ou du moins ils penseront qu’ils sont heureux. Ou agressifs ». Contrairement à beaucoup de chercheurs dans le domaine, Elizabeth Rauscher-Bise a tendance à être ouverte au sujet de son travail, elle en a démontré les effets bien des fois lors de forums quasi-publics, et affirme n’expérimenter que sur des gens parfaitement informés. Il y a des années, au cours d’une démonstration mémorable en Californie, elle a envoyé une onde de cerveau spécifique sur tous les étudiants du coté gauche de l’auditorium, à la suite de quoi leurs dents ont commencé à claquer de façon collective et incontrôlable. Quand les étudiants non affectés sur le coté droit de l’auditorium ont suggéré que c’était une sorte de farce, calmement, Elizabeth Rauscher-Bise a tourné l’onde pour le cerveau sur eux. Le coté droit a subi exactement le même sort, sous l’œil effaré des étudiants du coté gauche de l’auditorium qui n’étaient plus affectés. Le problème principal réside dans la livraison de ces ondes pour le cerveau vers leur cible, parce que toutes se situent dans un spectre très bas, entre 0.1 et 25 Hertz (cycles), avec toutes les ondes de contrôle du cerveau dans un intervalle encore plus étroit entre 0.6 et 10.2 Hertz. Ce sont effectivement les mêmes fréquences que celles « de la terre », ce qui veut dire qu’elles sont très difficiles à diriger avec une transmission-radio conventionnelle. Rappelez-vous que pour augmenter efficacement le comportement de la foule choisie, on doit être capable de restreindre la livraison de l’onde à une foule bien définie dans une aire bien définie. Ceci peut être fait en utilisant un faisceau micro-onde de fréquence extrêmement élevée, dont l’amplitude est ensuite modulée au même taux que celui de l’onde de cerveau que l’on veut produire. Ceci est beaucoup plus facile à expliquer avec des dessins, donc regardez bien les diagrammes ci-dessous. [voir l’article original en anglais à : http://www.whale.to/b/vialls4.html] Les micro-ondes dans l’intervalle de 1 à 3 Gigahertz voyagent en parfaite ligne droite, comme la lumière, ce qui les rend faciles à contrôler en terme de direction, et sans considérer la puissance. Dans la plupart des cas les micro-ondes sont transmises par une antenne parabolique de la même sorte que celles qu’on voit souvent en bas d’un mat de transmission de télévision. Ces antennes sont consacrées au transfert de données électroniques de haut volume entre le studio de télévision et le transmetteur et vice-versa. Les « mind controllers » américains réussissent parfaitement avec leur équipement aérien parce qu’ils utilisent des micro-ondes qui peuvent être ajustées exactement comme on ajuste le focus sur une lampe de poche. Le deuxième diagramme ci-dessous montre comment c’est fait.[voir l’article original] Dans l’exemple des hutu rwandais montré au début de ce rapport, l’équipage du C-130 Hercules avait seulement besoin de connaitre la largeur de la foule ciblée au sol, et la largeur de leur propre faisceau micro-onde à n’importe quelle altitude (lue directement sur l’altimètre du radar). Avec ces valeurs, c’est un jeu d’enfant d’ajuster la largeur du faisceau pour qu’il englobe la foule visée de n’importe quelle altitude. Mais cet équipement n’est pas seulement utilisé dans ces gros avions de transport Hercules. Ces dernières semaines, les experts européens en sécurité ont conclu que des versions moins importantes de « Crimson Mist » ont été récemment déployées dans les rues de Bagdad, dans le but d’augmenter la propagande des médias selon laquelle les citoyens iraquiens sont des sauvages dangereux, qui ont tous absolument besoin de supervision directe des autorités américaines « démocratiques ». Un exemple classique en est le pillage du Musée de Bagdad, apparemment par une foule indisciplinée, mais le film vidéo raconte une histoire très différente. Pour monter cette arnaque, les autorités américaines avaient besoin de rassembler une foule, ce qui a été fait facilement avec une promesse de nourriture gratuite. Ensuite elles avaient besoin de placer la foule hors du musée, donc ils ont placé la nourriture gratuite à l’extérieur du musée. Ensuite, l’attention de la foule devait être attirée vers le musée luimême, ce qui a été effectué de façon spectaculaire en tirant deux cartouches de 120mm d’un « Abrams tank gun » directement à travers les portes principales. C’est bon jusque là, mais comment les faire entrer? La vidéo montre deux soldats qui gesticulent vers la foule, la pressant d’entrer et de se servir, définissant ainsi clairement la cible dans le « style Rwanda ». La suite devient vraiment intéressante! Les deux soldats se retirent rapidement, laissant les iraquiens debout sans guide devant les portes ouvertes, et tout à coup CLICK, juste comme on allume une lumière, la foule entière devient folle de façon simultanée, ce qui n’arrive jamais dans la vraie vie. Dans la vraie vie il y a toujours un leader, qui agite visiblement la foule et la prépare à l’action, mais pas devant le musée de Bagdad. Une seconde ces gens sont des iraquien calmes et affamés, une seconde après ce sont des maniaques incontrôlables qui s’engouffrent à travers les portes du musée. On soupçonne aussi que le même équipement a été utilisé pour augmenter les attaques de vandalisme sur divers hôpitaux autour du centre de Bagdad, bien que cette affirmation soit basée autant sur la logique que sur le film vidéo. Les dits vandales sont des citoyens iraquiens qui ont reçu des soins principalement gratuits dans les hôpitaux sous Saddam Hussein. De plus, leurs femmes et enfants sont bombardés et tués par les américains, ce qui veut dire que leurs hôpitaux gratuits leur sont absolument essentiels, et sont donc la première place qu’ils défendraient. Selon cette logique, il est probable que les experts européens en sécurité ont raison. =============== La page web du Dr Elizabeth Rauscher-Bise se trouve à l’adresse suivante avec les descriptions de 4 inventions patentées dont 3 portant sur les « brain signals » (signaux pour le cerveau), 14 projets de recherche et 279 documents de recherche : http://elizabethrauscher.com/ Un exposé sur les technologies de « mind control » se trouve à l’adresse suivante : http://www.educate-yourself.org/mc/listofmcsymptoms05jun03.shtml Au vu de ces connaissances, la logique élémentaire permet de comprendre que le plan américain était donc le suivant : 1. Abattre l’avion le 6 avril; 2. Attendre les regroupements des hutu et des tutsi dès le 7 avril; 3. Préparer les machettes pour qu’elles soient là au moment opportun; 4. Envoyer les avions au dessus de Kigali; 5. Attendre les avions pour distribuer les machettes au moment où les hutu visés par les avions seront prêts à s’en servir; 6. Répéter le même plan pendant trois mois. Cette façon de tuer, de changer par des technologies un être humain, à son insu, pour en faire un criminel sauvage et hors de contrôle remet en questions beaucoup de notions sur le plan juridique. Qui est le vrai coupable maintenant? 1. Celui qui tue avec une machette mais qui ne le ferait jamais sans les ondes qu’on envoie à son cerveau et la machette qu’on met dans sa main? 2. Celui qui donne la machette au futur tueur pour qu’il s’en serve alors que lui-même restera là à le regarder tuer - prêt à témoigner contre lui plus tard peut-être? 3. Celui qui envoie les micro-ondes à partir de l’avion en connaissant très bien leurs effets sur le cerveau et en approuvant entièrement de ce plan de génocide et de réduction de population par ces méthodes? 4. Ceux qui ont préparé ce plan de A à Z de même que tous ceux qui on mis en œuvre les diverses étapes jusqu’au timing précis. Les réponses à cette question « Qui est vraiment coupable » sont dans l’ordre des 4 points ci-dessus – selon notre logique : 1. Non, 2. Oui, 3. Oui, 4. Oui. Les réponses à la question « Qui a été accusé » sont dans l’ordre, exactement le contraire : 1. Oui, 2. Non, 3. Non, 4. Non. Ceux qui ont été accusés ne sont pas coupables (pas vraiment coupables), et ceux qui sont coupables n’ont jamais été accusés. Le problème que nous venons d’exposer a donc des conséquences très importantes pour tout système judiciaire et la justice se doit d’enquêter sur ce qui est arrivé, même auprès du gouvernement américain afin de ne formuler de jugement qu’en possédant la vraie information. Nous venons d’affirmer que celui qui a tué avec une machette n’est pas vraiment coupable dans les circonstances décrites. Le système judicaire dirait jusqu’à présent que la personne est coupable. Mais cette vision doit être corrigée parce qu’il a fallu les ondes pour le rendre fou enragé, et la machette à sa disposition pour tuer, et surtout parce que n’importe quel individu qui se trouverait à sa place aurait réagi de la même façon. C’est ce que montre l’exemple de la classe du Dr Elizabeth Rauscher-Bise dans l’article de Joe Vialls : tous les étudiants ont commencé à claquer des dents. Une autre fréquence et des machettes et tous les étudiants auraient pu être des tueurs. Mais ces étudiants sont innocents et les hutu atteints par les micro-ondes ne sont pas vraiment coupables non plus, ils sont en fait innocents comme les étudiants. Voila pourquoi la connaissance de ces faits pose des questions juridiques et éthiques très graves mais qui doivent être résolues pour le bien de l’humanité, pour la justice et pour que de telles atrocités ne se reproduisent jamais. Portons le raisonnement un peu plus loin. Des personnes sont victimes d’un crime en quelque sorte nouveau. Elles sont utilisées momentanément pour commettre le crime planifié par quelqu’un d’autre. Non seulement ce quelqu’un d’autre est le vrai criminel mais il commet un double crime : tuer la personne qu’il veut tuer et aussi transformer un innocent en tueur, pour quelques minutes, mais quelques minutes qui gâcheront toute sa vie. Et c’est ce qui a été fait à ces hutu pendant le génocide (possiblement aussi aux tutsi). Tuer est un crime. Utiliser le corps de quelqu’un d’autre pour tuer est un double crime car cela tue la victime et condamne le « tueur innocent » à une vie gâchée, qu’il soit attrapé, jugé ou non. La personne à qui une telle chose arrive ne retrouvera jamais une vie normale et combien ont été victimes de ce crime non encore reconnu par les hommes ni par leur justice? Cet article s’adresse à tous ceux qui se demandent encore comment les atrocités du génocide rwandais ont pu arriver, comment l’humanité a pu descendre aussi bas. Et se poser cette question c’est déjà savoir que les progrès technologiques maléfiques disponibles maintenant permettent de télécommander facilement, tel des robots, les humains à tuer. L’article de Joe Vialls a à cet égard un pouvoir explicatif extraordinaire en montrant les technologies utilisées. Et les faits sont toujours les mêmes, depuis le début du vingtième siècle, siècle de la guerre : un nombre incroyable de personne, voire des milliers et des millions, peuvent avoir été tuées et seulement quelques personnes portent la vraie responsabilité de tous ces crimes. Cet article s’adresse aussi aux avocats, juges, enquêteurs et auteurs. C’est une plaidoirie pour demander que justice soit faite, que les innocents soient relâchés, que les coupables soient recherchés même après tant d’années. Les vrais coupables sont : 1. Les distributeurs des machettes, « agents américains et fonctionnaires locaux » selon Joe Vialls; 2. Le personnel des trois avions; 3. Les commanditaires et organisateurs de ces crimes monstrueux. Quelle raison la justice internationale aurait-elle pour ne pas enquêter? 1. Parce que cela s’est passé il y a trop longtemps? Récemment un homme de 75 ans, Yusuf Munyakazi a été condamné à 25 ans de prison pour ce dit crime de génocide. Si le Tribunal International pour le Rwanda (TPIR) condamne encore maintenant, il ne peut logiquement refuser de rechercher les vrais coupables. 2. Parce que ce sont des étrangers? Le tribunal est international. 3. Parce que ce que dit Joe Vialls n’est pas vrai? Rien n’est plus facile que de le vérifier auprès des chercheurs, des experts européens et américains en sécurité. Le TPIR aura facilement accès à de telles informations. Ce que nous exposons aujourd’hui est en fait un secret de polichinelle dans les milieux militaires, de la sécurité et des ambassades. Le refus de résoudre ce crime énorme qu’est le génocide rwandais, ce n’est pas seulement commettre l’injustice d’accuser des innocents, ce n’est pas seulement faire échouer la justice en ne trouvant pas les coupables, c’est permettre que ces crimes impunis se répètent. Tout laxisme de la justice est un encouragement au crime, et dans ce cas l’importance du crime exige que toute la lumière soit faite. GLAC. ============================= QUI EST GRANDS-LACS CONFIDENTIEL ? GRANDS-LACS CONFIDENTIEL (GLAC) a été fondé le 13 janvier 1999 en signe de contestation du « rideau de silence » que la mafia impérialiste avait imposé à l’Afrique centrale ou des milliers d’humains étaient massacrés comme des mouches. Cette conspiration monstrueusement criminelle était très flagrante dans les grands médias planétaires. GLAC est né en tant que refus de l’inaction et du silence face aux génocides bénis par les maîtres de la mondialisation. GLAC soutient l’émergence d’une presse mondiale qui fournit une information beaucoup plus équilibrée et qui défend les sans-voix. Grands-Lacs Confidentiel est une agence de nouvelles spécialisée sur la région des grands-lacs africains. Publication uniquement diffusée par courrier électronique (e-mail), GLAC reste incontestablement l’agence des nouvelles la plus ancienne et la plus lue de son genre. De la Nouvelle-Zélande aux États-Unis en passant par l’Europe scandinave et l’Afrique du Sud, GLAC compte plus de 8000 abonnés directs. =============================