Un bilan estival florissant pour les grands hôtels du
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Un bilan estival florissant pour les grands hôtels du
AMIENS ET SA RÉGION 7 SPORT L’Amiénoise bien bancale INFRASTRUCTURES Chantal Langlacé menace encore de ne plus organiser la course féminine. Chantage ou vraie colère ? Page 9 1269301200VD MERCREDI 10 SEPTEMBRE 2014 COURRIER PICARD Le barreau évolue Un échange entre MM. Jardé et Manable laisse entrevoir du neuf pour le barreau reliant Salouël au CHU. Page 10 JARDINERIE - ANIMALERIE - DÉCORATION DIRECTION DOULLENS par RN 25 - Tél. 03 22 44 10 00 TOURISME Un bilan estival florissant pour les grands hôtels du centre Dans le centre-ville, les grands hôtels ont connu un bel été avec au moins 80 % d’occupation des chambres. En revanche, les petits établissements ont souffert. a plupart des grands hôtels du centre-ville ont connu un mois d’août particulièrement fructueux grâce notamment aux commémorations du centenaire de la Grande Guerre. Cette année, la moitié de la clientèle était étrangère et liée au tourisme de mémoire. On pouvait croiser dans les rues amiénoises Anglais, Allemands, Hollandais, Australiens, Néo-zélandais ou Américains. À l’hôtel cinq étoiles, Le Mercure, l’occupation des chambres avoisinait les 80 % en août contre 75 % en juillet. Pour la responsable Anne Déhu, l’offre hôtelière est largement suffisante dans le centre. « Évidemment il y a toujours quelques dates pour lesquelles ça déborde. Mais ces pics de fréquentation sont relativement ponctuels et un hôtel doit pouvoir fonctionner 365 jours par an. Amiens n’a donc pas besoin que l’on construise de nouveaux hôtels en son cœur. » Ce n’est pas forcément l’avis d’Estelle Walti, manager au sein de l’hôtel cinq étoiles Marotte qui propose 12 chambres réparties dans deux bâtisses de style différent dans l’hypercentre : « Je crois qu’il y a un vrai marché pour l’hôtellerie de luxe ou de charme. Cette année, on a dû refuser du monde sachant que les clients ne souhaitaient pas être renvoyés dans les autres hôtels. Ils veulent des hôtels de charme. C’est ce qui manque principalement à Amiens et dans son centre. » L’hôtel Marotte a quasiment affiché complet au cours des deux derniers mois. « On a été surpris par l’affluence, on s’aperçoit qu’Amiens est une zone de transit avec énormément de touristes, poursuit Mme Walti. On a eu plus d’Allemands et de Hollandais que d’habitude, beaucoup de gens qui faisaient une halte à Amiens. On a eu du monde chaque week-end hormis les 10 jours où l’on a dû fermer. » Et Mme Walti d’insister sur les touristes étrangers. « Un groupe de 12 Américains s’en va à l’instant. Ils L Les deux étoiles à la peine Les responsables des petits hôtels que nous avons interrogés ne cachent pas leurs difficultés à l’image de l’hôtel de Normandie deux étoiles, rue Lamartine, qui a bien du mal à sortir la tête de l’eau. C’est difficilement qu’il a atteint les 30 % d’hébergement cet été. Pour l’hôtel Le Crystal (deux étoiles), rue de la Deuxième D.B., août a été pénible aussi avec « seulement » 60 % d’occupation. L’hôtel Marotte (cinq étoiles) située dans l’hypercentre a affiché complet cet été. (Photo archives FRED DOUCHET) Le Carlton en quête d’un repreneur L’heure est la recherche d’un repreneur pour les gérants et les propriétaires du Carlton (27 chambres), rue de Noyon. L’établissement a fermé ses portes à la surprise générale le 29 août à la suite d’une liquidation judiciaire prononcée par le tribunal de commerce. Le dossier est entre les mains du mandataire judiciaire Me Lafarge. Pour autant, il y a quelques jours, Patrick Pigout, maire-adjoint chargé du secteur centre ne cachait pas son optimisme : « L’emplacement est idéal, il y aura des gens intéressés et sans doute un repreneur, je ne suis pas inquiet. » Selon nos informations, plusieurs grands groupes seraient en négociations. La Ville, par la voix de Renaud Deschamps, adjoint chargé du commerce, avait souhaité voir le Carlton conserver sa fonction d’hôtel pour répondre à la demande touristique et tout faire pour favori- Le Carlton et le restaurant Les Capucines attendent la venue d’un repreneur. (Photo FRED HASLIN) ser la venue d’un repreneur qui maintiendrait les 16 emplois. B.Z. ont parcouru la France en long et en travers cet été et pour eux il n’y a pas photo : Amiens est la plus belle ville qu’ils ont visitée. Ils ont apprécié le son et lumière de la cathédrale. Ils ont trouvé la ville propre et jeune. » Seul point noir selon elle : le manque de restaurants qui servent après 21 heures ou 21h30 : « Pas mal de touristes, essentiellement les Parisiens et les étrangers, mangent tard et à Amiens c’est quasiment mission impossible de trouver un restaurant ouvert après 21h30. » À l’hôtel Ibis situé en centre-ville, le taux d’occupation a été de 70 % en juillet et en août. Appart’City fait baisser les prix Tout n’est pourtant pas rose pour ces grands hôtels. Avec l’arrivée récente de la résidence hôtelière Appart’City qui propose la location d’appartements meublés avec services à deux pas de la gare, la plupart d’entre eux ont dû baisser leurs prix pour rester compétitifs. Appart’City et ses 146 chambres à prix très attractifs (à partir de 39 euros la nuit) ont fait des ravages d’autant que cette résidence n’a pas les mêmes contraintes que les hôtels « classiques » et sait en tirer profit. B.Z. ET J.B. GLO0107.