Untitled - Coopérative de Mai

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Ils alternent les projets, traversent les régions, de rencontres
en rencontres, ils se font un nom dans le Sud de la France,
mais aussi en Rhône-Alpes où ils évoluent beaucoup.
De Grenoble à Albertville en passant par Saint-Etienne, Lyon,
Toulouse ou encore Marseille, ils ont soif de « plus loin », de
« toujours plus ».
Générale Hyd
rophonick
Si le premier envoie des beats surpuissants, empreints
d’influences aussi multiples que le dub, la drum’n’bass,
le breakbeat, la techno ou encore le dubstep, la seconde
nous révèle les inflexions de sa voix délicieuse, qui mêlée
à ces sons décapants nous propulse dans une énergie
nouvelle. Ce 25 mars 2010, le duo détonnant des Generale
Hydrophonick offre toute la richesse de sa diversité à
un public plus qu’emballé, comme transcendé par une
hypnose générale. Ils livrent à une salle comble un set qui
n’offrira aucun moment de répit à un public massé contre
les enceintes.
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Autonomes, ils embarquent leur propre son et sillonnent les
routes, souvent ralliés par la petite équipe des Kliik pour la
déco et de Nico pour le son. De leurs rencontres naissent de
nouveaux projets et d’émulation en émulation ils évoluent
auprès des Signal² (qui remixent l’un de leurs morceaux),
ouvrent leurs compos à de nouvelles voix, collaborent avec
Thomas de Thomso, avec les Sofy Major (tournée actuelle
pour la sortie de leur nouvel album). On peut d’ailleurs
retrouver des enregistrements sur support vinyle de
GH chez Fantomatik Records (label créé
par Mem Pamal). En 2008, ils
enregistrent leur premier EP
chez Ghost in the Bass records
(branche DnB de Fantomatik).
Pour l’anecdote, ils apparaissent
également sur l’EP 02 de Bouche à
Oreille (nouvelle déclinaison de
Fantomatik). Aujourd’hui, ils sont
tout proches de l’enregistrement
d’un premier album.
F.A.C est une publication de l’Association Pop Art,
délégataire de la Ville de Clermont-Ferrand pour la gestion
de la Coopérative de Mai.
Licences n°1-112 305/ 2-138 182 / 3-114 006.
Rue Serge Gainsbourg 63100 Clermont-Fd
Tel : 04 73 144 800 - Fax : 04 73 144 809 - www.lacoope.org
Numéro 27 - Juin 2010
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION / Didier Veillault
REDACTION / Timothée Dub, Silvère Magne, Quentin
Delaforge, Florence Bechen, Hugo Tournaire, Catherine
Renaud, Camille Garnier, Delphine Chamouleau, Elsa
Balmisse
COORDINATION / Julien Casenave, Jessica Meyleu
CONCEPTION GRAPHIQUE / Cindy Da Costa
CREDITS PHOTOS / Quentin Delaforge, Camille Garnier,
Jessica Meyleu
ILLUSTRATIONS / Régis turner (http://registurner.blogspot.
com), dessin d’un inconnu du public
IMPRESSION / Imprimerie Decombat
Tirage 500 exemplaires - Dépot légal à parution.
GRATUIT. NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE.
Ecrivez-nous :
[email protected]
www.myspace.com/facmusic
Créé en 2001, le duo atypique issu de la free party élargit
rapidement ses horizons. Ouverts à tous types de scènes,
les GH écument les lieux alternatifs, enchaînent les festivals,
et évoluent auprès des plus grands du genre, de High Tone
à Ez3kiel en passant par The Freestylers. Ils partagent
même l’affiche de cette fameuse première Nuit du Dub à
la Coopé.
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Générale Hyd
rophonick
Les Generale Hydro ne sont pas forcément là où on les
attend, ils surprennent par leurs compositions éclectiques et
par leur ouverture à de nouveaux projets, toujours en quête
d’une évolution. Ne pas stagner, bouger, toujours plus loin.
Aller voir ailleurs. S’ouvrir au monde. Leur musique ne
connaît pas de frontière, ils traversent l’Europe, se voient
proposer le grand Mighty Sound Festival en Tchéquie et
jouent régulièrement au Cross Club de Prague depuis 2006.
On les retrouve même à Londres où le fameux Black Market
Shop de Soho, spécialiste Drum’n’Bass depuis les 90’s,
n’hésite pas à mettre en avant leur premier EP.
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http://generalehydro.free.fr/
www.fantomatik.org
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Essayer de comprendre comment Étienne et Maxime en sont
arrivés a former Signal² (à prononcer : Signal², attention !)
c’est un peu comme regarder «Lost» à partir de la saison 3,
vraiment tendu...
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Tout commence à la fin des années 90 quand Marc et Titou
(leurs prénoms respectifs à cette époque) se firent exclure
d’un cours d’athlétisme par un prof qui plutôt que de les insulter
en leur disant de retourner louer des pédalos préféra envoyer
les deux énergumènes s’asseoir sur le coté de la piste histoire
de s’en débarrasser. La honte de se taper un zéro en EPS les
rapprocha, d’autant plus qu’ils découvrirent à ce moment qu’ils
faisaient tous les deux de la guitare, parce qu’ «à14 ans, quand t’es
nul en sport, pour choper, il reste plus qu’à être une star du rock’n roll».
Le surlendemain, ils montaient leur premier groupe : les Buzzs, un
groupe de pop pour minettes à l’avenir radieux s’il n’y avait eu cette
infidélité faite a Étienne. En effet, en secret, Maxime jouait dans un
groupe de SKA...
C’est ainsi que devait se terminer leur amitié. Enfin, jusqu’à ce qu’ Étienne remonte
un autre groupe auquel Maxime finirait par venir se greffer : Bubble Head, un projet
de noise qui s’électrisa au fur et à mesure, pour finalement devenir les Stimpacks, un
groupe d’electropunk super bourrin avec un cousin d’Étienne parti vivre au Tchad à la
suite d’un différend artistique...
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Lundi 25 mars 2010, sur les hauteurs des marches du parvis de la Place du 1er Mai.
Noone est arrivé de Lyon après un voyage tumultueux, victime d’une rencontre désagréable avec un agent de la
SNCF... oubli du sésame : la carte 12/25 ! En chair et en os, aussi décontracté que sa musique ne le laisse pas
supposer, Noone nous rejoint et nous commençons notre interview sans plus tarder.
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De nos jours, l’infidélité existe sans complexe au sein du groupe, Étienne jouant dans
le groupe Sofy Major (déjà passé en concert a la Coopérative de mai) et conduisant de
main de maitre Stalk, projet solo dont le premier album « A Tale » est sorti en avril, vu
le 15 mai dernier en première partie de A Place To Bury Strangers à la Coopé. Pendant
ce temps là Maxime assure l’ambiance dans toute la Limagne grâce aux mixs bootlegs
de BernardBernard : Drunk Guerilla Laptop, un projet lui permettant à nouveau de faire
danser des filles et dont vous pouvez trouver la dernière mixtape à prix cadeau chez
un disquaire renommé de la butte clermontoise.
Retour à l’envoyeur !
S’ils bricolent chacun de leur côté depuis toujours, ce n’est qu’il y a un an que Stef et
Kiko ont fini par se rencontrer. Arpentant tous deux les lieux artistico alternatifs clermontois, ils se sont passionnés pour la récupération d’objets de la vie quotidienne, de
la boite de conserve à la carcasse d’ordinateur. Entre design architectural à la Neuromancien et créatures électroniques inquiétantes, les Kliik, autodidactes, travaillent la
matière et donnent à ces rebuts une seconde vie dans un univers industriel, urbain et
lumineux. Ils sont les créateurs de la scénographie de Générale Hydrophonick (on les a
rencontré comme ça), mais se sont également intéressés à tout un tas d’autres esthétiques musicales, et au théâtre. Plus récemment ils ont décoré la rue du Festival Europavox.
Vous pouvez voir quelques unes de leurs productions en photo juste là, mais pour plus
d’infos, c’est sur leur site Internet que ça se passe : http://kliik.canalblog.com.
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L’Inter
Morceau culte :
Album culte :
Producteur culte :
Ecrivain culte :
Femme culte :
Film culte :
Réplique culte :
Machine culte :
Pays culte :
Film de Culte :
Plat cuisiné culte :
Festival culte :
Boisson culte lendemain de cuite :
Fringue culte :
Animal culte :
Les Relais Coopé : Alors pourquoi « Noone » ?
Noone : Pour la sonorité, en phonétique ça fait [???????]
(pas trouvé de convertisseur en phonétique !!!)
LRC : Comment pourrais-tu définir ta musique ?
N : Euh… Joker, j’ai le droit d’appeler un ami ?
LRC : Quellles sont tes influences ?
N : J’écoute de tout, ça va du métal au hip hop , passant par
Mr Mozart. J’écoute tout et n’importe quoi, mais dans l’électro
c’est plutôt Aphex Twin, Squarepusher, Richard Devine mais
par contre pas du Lady Gaga.
LRC : Et comment es-tu arrivé à l’électro, ton parcours ?
N : Je fais de la musique depuis tout petit. Ma mère jouait de
la guitare, mon grand frère de la trompette mais ils ont tous arrêté. Sinon je joue du saxhorn (petit tuba), du piano, de la guitare. Je suis arrivé à l’électro grâce à Baby Kruger (de Maldita
Records ). Au début j’étais anti-électro, c’était synonyme de
Boom-Boom, la techno pourrie. Je l’ai rencontré à Bordeaux
lors d’une soirée et j’ai eu une révélation. Elle m’a tout appris.
LRC : Ton actu ? Des sorties prévues ?
N : Un album est sorti en avril, ainsi qu’un maxi en janvier. En
ce moment je suis en préparation d’un album mais cela prend
du temps car j’ai changé ma façon de travailler.
Mes autres projets sont top secrets !
LRC : Où aimes tu jouer ?
N : Pas dans les bars ! Les types viennent te demander de passer leurs chansons. Du coup je préfère les salles de concerts,
pour le public et aussi pour le son.
LRC : Ta pochette a fait polémique, c’est toi l’auteur ?
N : Non, c’est le graphiste du Label Bee Records, Aurélien
Pecher qui l’a produite. (Ndlr : Nous on aime bien)
«Hollow Years» Dream Theatre
« Fall Into Infinity» Dream Theatre LRC : Du coup, à qui appartient cette poitrine ?
Richard D. James
J’aime pas lire
N : Chut !!
Christina Ricci
H2G2
«Je suis trop vieux pour ces conneries» L’Arme Fatale
N’importe quel sinthy (vieux sinthés analogique)
La Suisse , « il y a des vaches, des horloges, du chocolat et plein de sous»
«Pénétrator»
Pain et tarama, c’est mon repas quotidien
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Un short hawaïen
Je n’aime pas les animaux.
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