Seniors - Languedoc Mutualité
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Seniors - Languedoc Mutualité
centres dentaires La qualité au service du patient montpellier Hypnose à la clinique Beau Soleil lemutualiste Seniors BIEN VIVRE CHEZ SOI n ° 6 1 s e p t e m b r e 2 0 10 0 , 7 6 € t r i m e s t r i e l APRÈS LES RETRAITES, LA MALADIE ? L P 4 P 4-5 QUOI DE NEUF Votre mutuelle. Toutes les nouveautés. P 6-9 D OSSIER Seniors. Bien vivre chez soi. Centres dentaires, qualité certifiée P 10 SANTÉ Malvoyance. Des solutions pour conserver son autonomie. P 13 GRAND ANGLE Montpellier. Hypnose à la clinique Beau Soleil. P 6-9 P 14 DROIT Droits des patients. S’informer en ligne. Seniors. Bien vivre chez soi Le Mutualiste Languedoc Mutualité : édité par le groupe Languedoc Mutualité, union régie par le code de la Mutualité enregistrée sous le N° 444 279 699 - 88, rue de la 32e - 34264 Montpellier cedex 2 – Tél. : 04 67 22 85 50 – Directeur de la publication : Jean-François Soto – Directeur de la rédaction : Alain Rey – Rédacteur en chef : Nathalie Laboureix – Secrétariat de rédaction : Cécile Fratellini et Jean-François Rebeyrol – Maquette, prépresse : Ciem – Dessins : Jef – Impression : Sud Graphie Rotative, Saint-Sulpice – Tirage : 45 000 ex. – Commission paritaire : 0914 M 06992 – N° ISSN 1269-3499 - Prix : 0,76 € – Abonnement : 4 numéros 2,29 € – N° 61, septembre 2010 – Dépôt légal à parution. La reproduction des articles de ce numéro est interdite, sauf autorisation expresse du rédacteur en chef. Le Mutualiste est une publication du Réseau des éditeurs de revues (RER). Photo de couverture : Raphaël Lebert-Suave. l e m u t u a l i s t e © N. Mergui - FNMF P 11-12 SANTÉ BR ÈVES Maladie de Crohn. 14 nouveaux cas chaque jour. Octobre rose. « Avis à tous les seins ! » a rentrée sociale va être marquée par la réforme des retraites. Sujet délicat s’il en est, et qui concerne plus ou moins directement chacune et chacun d’entre nous. Pourtant, dans ce domaine si sensible de la protection sociale, un autre dossier s’annonce tout aussi « explosif » : c’est celui de l’assurance maladie ! Sur les 26 milliards de déficit annoncés par la commission des comptes de la Sécurité sociale pour 2010, la moitié concerne la maladie, un tiers « seulement » la retraite ! Et ce scénario perdure depuis déjà plusieurs années sans que l’on aperçoive l’esquisse d’une – vraie – solution. Une fois encore, les mêmes remèdes – accroissement de la dette et augmentation des reste à charge – vont agir comme des somnifères sur notre conscience collective : on reporte à demain les décisions, on ferme les yeux sur les conséquences, et, comme pour les retraites, on rend les réformes plus douloureuses à terme. Les deux dossiers ont ceci en commun qu’ils reposent, jusqu’ici du moins, sur la dette que les générations actuelles accumulent, plus ou moins consciemment… au détriment des générations futures, c’est-à-dire de leurs enfants et petits enfants ! Au-delà de la morale qui pourrait nous rappeler à l’ordre sur ce point, aurait-on déjà oublié les leçons de la crise financière de ces dernières années ? Paul Bernard, président du groupe Languedoc Mutualité s e p t e m b r e 2 0 10 2 co u r r i e r d e s le c t e u r s Le Mutualiste Languedoc Mutualité, courrier des lecteurs, 60 place du doyen Jacques Mirouze, Espace Pitot, 34000 Montpellier. E-mail : [email protected] Transport sanitaire Plateforme téléphonique « Étant en convalescence et ne pouvant me déplacer, je vais devoir me rendre régulièrement chez mon médecin en taxi. Serai-je remboursée des frais de transport ? » Camille M. Vos déplacements médicaux en taxi ou en ambulance, prescrits par un médecin, sont pris en charge si le taxi que vous empruntez est conventionné avec l’Assurance maladie. Vous êtes remboursée à 65 % par la Sécu sur la base du tarif conventionnel, la mutuelle remboursant la différence. Pour connaître ceux qui sont conventionnés près de chez vous, il vous suffit de contacter votre caisse d’assurance maladie au 36 46. Le chauffeur de taxi peut parfois être directement payé par l’Assurance maladie. Vous n’avez alors pas à avancer d’argent. Dans le cas contraire, pour obtenir votre remboursement, envoyez à votre caisse la prescription médicale de transport ainsi que la facture établie par le chauffeur, accompagnées si nécessaire du formulaire de demande d’entente préalable. « À quel numéro de téléphone puis-je joindre ma mutuelle ? » Valérie C. Un nouveau numéro non surtaxé, le 0 969 322 251 permet de joindre Eovi Languedoc Mutualité du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h 30, au tarif d’un appel local à partir d’un téléphone fixe ou d’un téléphone portable, quel que soit l’opérateur. Dans le but de satisfaire toujours plus ses adhérents et de répondre au mieux à leurs besoins, Eovi Languedoc Mutualité garantit une réponse rapide et de qualité de la part de ses conseillers Eovi Services en ligne. Obtenir des renseignements sur les garanties et les avantages inclus dans un contrat, avoir des renseignements sur des remboursements, notifier un changement d’adresse, recevoir un devis en complémentaire santé… Un conseiller vous renseigne au Hérault Hospitalisation : un complément indispensable « Je souhaite savoir si Eovi Languedoc Mutualité verse des indemnités journalières en cas d’hospitalisation ? » Gérard D. Oui, si vous avez souscrit à la garantie hospitalière. Dès le premier jour d’hospitalisation*, Eovi Languedoc Mutualité vous verse une prestation complémentaire de 16 € à 48 € par jour d’hospitalisation, en plus des remboursements de vos frais de soins. Cette aide vous permet de faire face aux frais imprévus, chambre particulière, lit d’accompagnant, frais d’hôtel, repas de l’accompagnant, dépassements d’honoraires… Renseignements dans votre agence ou en contactant le n° Cristal 0 969 322 251 (appel non surtaxé) ou sur www.eovi-languedoc-mutualite.fr * Dans la limite de 180 jours par an. l e m u t u a l i s t e « Je souhaite m’impliquer davantage dans la vie de ma mutuelle, est-ce possible ? » Jean H. Si la vie de votre mutuelle vous intéresse et que vous vous sentez concerné par l’avenir du système de santé français, n’hésitez pas à devenir délégué de votre mutuelle. Votre rôle sera de faire le lien entre la mutuelle et les adhérents. Vous serez amené à voter pour des décisions essentielles, pour le fonctionnement de la mutuelle, lors de l’assemblée générale. Vous pouvez déposer votre candidature en contactant Jacqueline Vissouze au 04 67 22 85 37 ou par mail : [email protected] s e p t e m b r e 2 0 10 3 Quoi de neuf CENTRES DENTAIRES LA QUALITÉ AU SERVICE DU PATIENT LUNEL L’agence déménage Les bureaux d’Eovi Languedoc Mutualité sont transférés au 79 boulevard Lafayette à quelques mètres des anciens locaux. La mutuelle intègre ainsi un nouveau pôle d’activités mutualistes qui comprend également un centre d’audition et un centre optique. C’est le partenariat avec la Mutualité Française Hérault qui a permis la création de cet espace mutualiste. Les coordonnées de l’agence Eovi Languedoc Mutualité n’ont pas changé. Régine Challe, conseiller mutualiste (notre photo), est joignable par téléphone au 04 67 71 15 61 ou par mail à lunel@ languedoc-mutualite.fr Les adhérents peuvent se renseigner le lundi de 13 h 45 à 17 h 30 et du mardi au vendredi de 9 heures à 12 h 30 et de 13 h 45 à 17 h 30. Pour plus de renseignements : www.eovi-languedocmutualite.fr, www.opticiensmutualistes-34.fr et www.auditionmutualiste-34.fr Tous les centres dentaires du groupe Languedoc Mutualité ont obtenu depuis 2005 la certification « Qualité de service en dentisterie ». C ’est une démarche volontaire pour renforcer la confiance des patients et garantir leur satisfaction. Le référentiel de certification Afnor, réalisé en association avec l’UFSBD (Union française pour la santé bucco dentaire), est construit sur des objectifs de résultats concrets, il comporte 15 engagements centrés autour de la satisfaction des patients : accueil, information, conseil du patient tout au long du traitement, prise en charge de la douleur, hygiène et sécurité du cabinet. Un audit de suivi annuel est réalisé par Afnor Certification. Neuf centres dentaires « La certification, c’est la garantie pour nos patients du respect de la réglementation dans ses moindres détails », explique Pascale Combres, responsable dentaire. Et d’ajouter : « C’est aussi l’assurance d’une prise en charge protocolisée, d’une transparence sur les devis, du respect de leur choix concernant le traitement, d’une stérilisation irréprochable des instruments, et, de façon générale, d’un ensemble de critères dont l’objectif commun est la satisfaction des patients, mesurée par des enquêtes régulières.» Autre point important : toutes les prothèses dentaires utilisées dans les centres du groupe sont fabriquées à Montpellier. Le groupe Languedoc Mutualité a neuf centres dentaires situés à Montpellier (Maison médicale de la 32e, Maison médicale Paul Valéry, Maison médicale Euromédecine, Tournezy), à Ganges, Lunel, Clermont l’Hérault et Perpignan (Maréchal Juin et Torremila). Leurs coordonnées sont sur le site www.languedoc-mutualite.fr La certification garantit un niveau de qualité élevé au patient. l e m u t u a l i s t e s e p t e m b r e 2 0 10 4 BEAU SOLEIL ET SAINT-LOUIS Les cliniques distinguées L’Express a publié une enquête sur les hôpitaux qui luttent le mieux contre la douleur. La clinique Beau Soleil de Montpellier et la clinique Saint-Louis de Ganges, du groupe Languedoc Mutualité, sont classées A+, ce qui correspond à une note supérieure à 16/20. La note obtenue tient compte de plusieurs paramètres : l’existence d’un comité de lutte contre la douleur au sein de l’établissement, la formation des soignants, l’existence d’une structure de traitement de la douleur chronique et d’une équipe mobile, la présence de soignants référents douleur, l’existence de protocoles d’évaluation de la douleur. Le signe + accolé à la classe de l’établissement signale des initiatives originales mises en œuvre par les praticiens. Quoi de neuf ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Le groupe affiche ses ambitions PERPIGNAN LA CLINIQUE MUTUALISTE CATALANE INAUGURÉE Le groupe Languedoc Mutualité a inauguré la clinique mutualiste catalane à Perpignan, le 18 juin dernier. La dernière assemblée générale du groupe Languedoc Mutualité a été l’occasion pour Paul Bernard, président du groupe, et Catherine Dardé, directeur général (notre photo), de présenter les orientations pour l’année à venir. L’ancrage territorial sera renforcé pour continuer à offrir au plus grand nombre des soins de qualité dans le respect des tarifs conventionnels de l’assurance maladie. Un rapprochement est envisagé à l’horizon 2011 entre Eovi Languedoc Mutualité et neuf autres mutuelles, au sein d’Eovi mutuelle. D’importants travaux vont être réalisés à la clinique Beau Soleil, ils portent sur l’aménagement du service des urgences, des soins continus et de la chimiothérapie et du parking. La politique gérontologique va être développée, avec comme objectif la qualité de l’accueil et le renforcement des actions de prévention. RECONNAISSANCE Médailles mutualistes À l’occasion de l’inauguration, de nombreuses personnalités ont visité ce nouveau pôle hospitalier de 14 000 m². Paul Bernard, préfet de région honoraire et président du groupe Languedoc Mutualité, et Catherine Dardé, directeur général, étaient présents. D’une grande modernité, ce pôle comprend, notamment, un centre de vision qui est le premier lieu de chirurgie oculaire du département et un centre de la main et du membre supérieur. Ce dernier traite, sur rendez-vous comme en urgence, plus de 1 500 patients par an. Il est reconnu « Sos main ». 40 places en accueil ambulatoire Un service d’accueil médical urgent reçoit 14 000 personnes par an. Il est ouvert tous les jours de 9 heures à minuit. Deux opérations d’urgences de la main sont pratiquées chaque jour en moyenne. Afin de s’adapter au mieux à l’accueil et aux soins des patients, il existe désormais trois modes de prise en charge : l’accueil ambulatoire avec 40 places dont 10 dédiées à l’ophtalmologie, l’hospitalisation de semaine ouverte du lundi au vendredi pour les séjours courts et l’hospitalisation traditionnelle. Un service de surveillance continue permet de veiller sur les patients les plus fragiles ou qui ont subi un acte chirurgical lourd. Les 70 praticiens de l’établissement garantissent un niveau de qualité élevé sans dépassement d’honoraires. Leur activité est en constante évolution. Jean-Paul Alduy, sénateur des Pyrénées-Orientales, président de la communauté d’agglomération Perpignan Méditerranée et Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan, coupent le ruban, en présence de nombreux délégués. Robert Conge et Jean-Louis Sicard ont reçu la médaille de la reconnaissance mutualiste, lors de l’assemblée générale du groupe Languedoc Mutualité, l’occasion de revenir sur leur parcours. En 1960, Robert Conge est élu président de l’union mutualiste. Il a très rapidement su conduire ses sociétaires à opter pour des garanties de prises en charge du risque médical complémentaire. Récemment, il a milité activement pour que le Groupe obtienne les autorisations nécessaires à la création d’une maison de retraite à Boisseron, Le Logis de Hauteroche. Jean-Louis Sicard a reçu cette médaille pour son implication au sein du conseil d’administration du groupe. Aujourd’hui, il continue à se consacrer à ceux qui en ont besoin. Il visite les malades dans les hôpitaux et les cliniques. Il accompagne les retraités dans les résidences retraite. Il aide les personnes âgées dans leurs formalités administratives. l e m u t u a l i s t e s e p t e m b r e 2 0 10 5 Seniors bien vivre Vivre à la fois plus longtemps et en bonne santé chez soi, c’est le désir que manifestent de plus en plus de seniors. Pour beaucoup, cela est possible grâce au développement des services à la personne, des services de soins infirmiers à domicile… E n 2050, 22,3 millions de personnes seront âgées de 60 ans ou plus contre 12,6 millions en 2005, soit une hausse de 80 % en 45 ans. Le vieillissement de la population est inéluctable, au sens où il est inscrit dans la pyramide des âges actuelle, puisque les personnes qui atteindront 60 ans à l’horizon 2050 sont déjà toutes nées. La plupart des aînés sont en bonne santé et souhaitent majoritairement continuer à vivre chez eux. Mais ce n’est pas toujours possible, du moins pas sans l’aide d’intervenants extérieurs. De l’aide à domicile à l’infirmière, l’éventail est large. Mais avant tout, existe la solidarité familiale. Divers travaux ont montré qu’environ les trois quarts des personnes âgées ont au moins un enfant à moins d’une heure de chez eux. Les enfants interviennent le plus souvent au début, pour des niveaux de dépendance modérés (aides pour les courses, le ménage, apport de repas en cas de maladie ponctuelle…). l e Mais l’aide à domicile reste la principale aide extérieure. Elle recouvre plus qu’une simple aide au ménage. Son rôle a été revalorisé ces dernières années. Elle intervient à la fois sur le registre du soutien à la personne pour l’aide au lever, au transfert, l’hygiène et l’alimentation, sur le registre de l’aide à l’environnement pour l’entretien du logement, les courses, le repas. Elle apporte une présence attentive. Toutes les personnes âgées retraitées peuvent bénéficier de l’intervention d’une aide à domicile et peuvent prétendre à des aides financières de leurs caisses de retraite (retraités les plus autonomes), ou d’un financement du conseil général dans le cadre de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) pour les personnes âgées les plus dépendantes. Les personnes âgées peuvent également recourir à différents types de services à domicile comme la téléassistance, le petit bricolage, le petit jardinage, le portage de repas à domicile… Dépendantes s e p t e m b r e 6 Parmi les 80-84 ans, 90,2 % vivent à leur domicile contre 80,4 % dès 85-90 ans. 59,4 % des personnes de 80 ans et plus vivant à leur domicile sont considérées comme « relativement autonome » . (Source : Insee) Éviter l’isolement m u t u a l i s t e Chiffres clés 2 0 10 Photos : © Nathanaël Mergui - Fnmf chez soi ou pas, certaines personnes âgées ne veulent ou ne peuvent plus faire la cuisine. Cette alternative leur permet de manger équilibré. Des menus spéciaux selon les régimes sont souvent proposés (sans sel, hypocalorique…). De plus en plus de personnes en perte d’autonomie vivent chez elles. Souvent seules. L’accueil de jour permet à la personne âgée d’être accueillie en établissement en journée et de dormir chez elle le soir. Cela permet de rencontrer d’autres personnes, de discuter, de participer à des activités de groupe, une ou plusieurs journées par semaine. Des ateliers mémoires et sensoriels, de divertissement sont organisés. C’est bon pour le moral et cela permet de continuer à vivre chez soi le plus longtemps possible. Cette solution soulage également les aidants. Le prix de la journée est à la charge de la personne qui peut bénéficier de financements (APA, aide sociale…). Soulager l’entourage Autre solution : la garde à domicile pour rassurer et soulager l’entourage qui craint un malaise ou une chute. Mais aussi faire face à une situation temporaire difficile, pallier une absence momentanée pendant la journée, le week-end. Cela permet aux personnes âgées de ne pas se retrouver seules chez elles. La garde est proposée de jour comme de nuit, sept jours sur sept. La CNAV (caisse nationale de l’assurance vieillesse) peut, sous certaines conditions, fournir une aide financière dans le cadre d’une aide au retour à domicile après hospitalisation. l e Elle est accordée pour une durée de trois mois et le montant maximum du plan d’aide est de 1 800 €. Pour les personnes âgées plus dépendantes existent les services de soins infirmiers à domicile. Ils ont pour mission de contribuer au soutien à domicile des personnes en prévenant ou différant E N SAVOIR PLUS Une réduction d’impôt de 50 % Les services à la personne ouvrent droit à une réduction d’impôt. Cette réduction est égale à 50 % des dépenses retenues dans la limite d’un plafond. Celui-ci est de 12 000 € (soit un avantage maximal de 6 000 € par an). Le plafond est majoré de 1 500 € pour chaque membre du foyer fiscal âgé de plus de 65 ans. Il existe des plafonds particuliers pour certaines activités (bricolage, jardinage...) Depuis cette année, le plafond de l’avantage fiscal est renforcé en faveur des contribuables qui en bénéficient pour la première fois : il est porté à 15 000 € (soit un avantage fiscal de 7 500 € par an). Cette mesure est uniquement valable pour les particuliers ayant recours pour la première fois à un salarié à leur domicile au cours de l’année 2009. Cesu : un mode de paiement simple Les particuliers peuvent utiliser le Cesu (chèque emploi service universel) pour payer l’ensemble des services à la personne rendus à leur domicile. Deux formes de Cesu existent : les Cesu bancaires dont il faut faire la demande à la banque et les Cesu préfinancés. Renseignements : www.cesu.urssaf.fr m u t u a l i s t e s e p t e m b r e 7 2 0 10 seniors bi e n v i v r e ch e z s oi leur entrée à l’hôpital ou dans un établissement d’hébergement. Ils sont destinés aux personnes âgées de 60 ans et plus, malades ou dépendantes, aux personnes adultes de moins de 60 ans présentant un handicap et aux personnes de moins de 60 ans atteintes de maladies chroniques. Un infirmier coordonnateur assure l’organisation des soins. Les aides-soignants, eux, sont principalement chargés de l’hygiène et du confort du malade. Ils effectuent aussi des aides au transfert, surveillent l’alimentation, l’hydratation… Ces soins se font sur prescription médicale et sont pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale. Retarder l’entrée en établissement L’hospitalisation à domicile (HAD), elle, permet parfois d’éviter une hospitalisation ou de réduire la durée d’hospitalisation traditionnelle. Toutes les pathologies sont prises en compte quel que soit l’âge du patient : plaies importantes, insuffisance cardiaque, maladies neurologiques, tétraplégie, suite de cancers, soins palliatifs… L’hospitalisation à domicile ne se fait pas du jour au lendemain, elle se prépare. Dans un premier temps, l’infirmière coordonnatrice va voir le patient sur son lieu d’hospitalisation pour s’assurer qu’il souhaite bien sortir et pour organiser sa sortie. Elle rencontre sa famille car l’HAD se conçoit uniquement avec la présence d’un entourage familial. Dans un deuxième temps, l’infirmière coordonnatrice se rend au domicile du patient pour s’assurer que les locaux sont adaptés. Dans le même temps, elle contacte le médecin coordonnateur qui valide ou pas la prise en charge de l’HAD. Si elle est validée, l’HAD se met en place avec les professionnels de santé dont le patient aura besoin (infirmière, kinésithérapeute, ergothérapeute…). La durée d’hospitalisation à domicile varie selon les cas, de quelques jours à plusieurs semaines. Tous ces services s’intègrent dans le tissu social. En milieu rural comme en ville, l’aide-soignant ou l’infirmière peut être la seule visite de la journée pour le patient. Ces services se développent de plus en plus et permettent de retarder au maximum l’entrée en établissement des personnes âgées : logements-foyers, maisons de retraite, Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Même si, quand la dépendance est vraiment trop forte, le « bien vivre chez soi » n’est plus possible et le placement en institution inéluctable… Cécile Fratellini l e Magali Serane : « Nous sommes là pour soulager l’aidant. » Le Mutualiste : Quels types de soins le SSIAD effectue-t-il ? Magali Serane : L’équipe du SSIAD effectue des soins de confort et d’hygiène sur des personnes en perte d’autonomie. On les aide à faire leur toilette, à s’habiller, et on propose un accompagnement psychologique. L’équipe est composée de deux aides-soignants, deux aides médicopsychologiques et une infirmière coordinatrice qui interviennent E N SAVOIR PLUS Une mission gouvernementale Pour faciliter le maintien à domicile, Nora Berra, secrétaire d’Etat en charge des Aînés, a lancé la mission « Vivre chez soi : autonomie, inclusion et projet de vie ». « L’enjeu est de sécuriser le vivre chez soi en réduisant les risques liés à un habitat inadapté », explique la secrétaire d’État. Parmi les mesures de ce rapport figure le diagnostic autonomie-habitat. Il aura pour objectif de cerner les risques d’accidents domestiques liés à un logement inadapté. Chez les personnes âgées de plus de 65 ans, les chutes constituent plus de 80 % des accidents de la vie courante. Une connexion ADSL spécifique aux aînés à un tarif préférentiel, la construction de logements adaptés dans les centres-villes, la valorisation des métiers indispensables à la vie à domicile (aide ménagère, infirmière…) font notamment partie des 18 préconisations de ce rapport. m u t u a l i s t e s e p t e m b r e 8 2 0 10 seniors bi e n v i v r e ch e z s oi SAINT-MARTIN-DE-LONDRES ET CLARET. SOINS INFIRMIERS À DOMICILE « Nous avons une mission d’accompagnement et d’écoute » Magali Serane est infirmière coordinatrice du SSIAD (service de soins infirmiers à domicile) du Groupe Languedoc Mutualité. Le point avec elle sur les missions de ce service. sur les cantons de Saint-Martinde-Londres et de Claret. L.M. : Comment vos soins sont-ils accueillis par le patient et son aidant ? M.S. : L’aidant est soulagé, il peut avoir du temps pour lui. On essaie de ne pas le solliciter mais ça arrive qu’on ait besoin de lui. Quoi qu’il en soit, c’est lui qui s’occupe du matériel de toilette, du suivi des traitements et de la surveillance des repas. Pour le patient, c’est difficile, il doit accepter son état. Il doit s’habituer à notre présence car on entre dans son intimité même si on fait attention à ne pas déborder sur la vie de famille. On doit être là tout en étant transparent. L.M. : Quelles solutions proposez-vous aux aidants qui se sentent dépassés ? M.S. : D’abord une écoute, il nous arrive de ne pas faire de soins pour nous poser et discuter avec l’aidant. Avec le temps on s’habitue, on voit quand l’aidant ne va pas bien et qu’il faut le soulager. Pour l’organisation, nous leur proposons de gérer les commandes de matériel à leur place, c’est une particularité de notre SSIAD. Pour le petit matériel (alèse…), on passe les commandes à un grossiste et on les amène au domicile. L’aidant ne gère pas le stock, ni le déplacement et il bénéficie de tarifs professionnels. Pour le gros matériel (lit médicalisé…), on se charge du bilan au domicile, de faire établir la prescription et des relations avec le fournisseur. On leur propose aussi de centraliser tous les intervenants : kinésithérapeute, aide ménagère… et de se charger de la partie administrative. Sur des pathologies du type Alzheimer, l’accueil de jour à la résidence L’Ombrelle de Viols-le-Fort est une bonne solution. Le patient passe la journée à la résidence ce qui permet à l’aidant de souffler. L.M. : Lorsque le maintien à domicile n’est plus possible, quelles solutions proposez-vous ? M.S. : On travaille étroitement avec les directeurs des résidences retraite du groupe Languedoc Mutualité (à Montpellier, Boisseron, Mèze, Violsle-Fort et Saint-Martin-de-Londres). Ainsi, nous pouvons orienter nos patients sur des établissements de qualité dont nous connaissons toutes les spécificités. Les démarches sont simplifiées. Et, on propose à l’aidant et au patient de les accompagner pour visiter la résidence. Renseignements : SSIAD Résidence L’Ombrelle, 135 rue de Cassillac, 34280 Viols-le-Fort. Tél. : 06 10 61 39 41 ou 04 67 14 81 43. Mail : [email protected] E N SAVO IR PLUS Qu’est-ce que l’APA ? L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) est une allocation destinée aux personnes âgées qui ont besoin, en plus des soins qu’elles sont susceptibles de recevoir, d’une aide pour accomplir les actes essentiels de la vie courante, ou dont l’état nécessite une surveillance régulière. Pour en bénéficier, il faut être âgé de 60 ans ou plus, être en situation de perte d’autonomie nécessitant une aide pour les actes essentiels de la vie, résider de façon stable et régulière en France. Comment en faire la demande ? La demande de l’APA se fait par dépôt ou envoi d’un dossier au président du conseil général de résidence. Ce dossier est délivré par le conseil général. Le président du l e m u t u a l i s t e conseil général dispose d’un délai de 10 jours pour accuser réception du dossier et pour constater que le dossier est incomplet et demander l’envoi des pièces manquantes. À la suite de la demande, une équipe médico-sociale est chargée de se rendre au domicile de la personne qui a présenté la demande. à cette occasion, l’équipe évalue la situation et ses besoins. Quel est le montant de l’APA ? L’attribution de l’APA est décidée par le président du conseil général, suivant l’acceptation par le demandeur du plan proposé. Le montant de l’allocation est calculé en fonction des besoins relevés par le plan d’aide et de la nature des aides nécessaires et des revenus du demandeur. s e p t e m b r e 9 2 0 10 SANTÉ MALVOYANCE DES SOLUTIONS POUR CONSERVER SON AUTONOMIE La malvoyance ne nécessite pas obligatoirement un placement en institution. Moyennant certaines adaptations de son lieu de vie, en prenant de nouvelles habitudes, il est possible de rester chez soi malgré une vision très réduite. P our Myriam, 78 ans à l’époque, tout a commencé par une remarque de son fils : « Tu te laisses aller, maman ! C’est la deuxième fois que je te vois sortir avec une grosse tache sur tes vêtements. Ce n’est pas toi, ça ! » La retraitée soupire : « C’était il y a dix ans. Pierre avait raison. Mais il se trompait sur la cause. Ce n’est pas par négligence que je laissais cette tache, c’est parce que je ne la voyais pas ! » C’est souvent ainsi, par un détail anodin, que la malvoyance se révèle. « L’entourage joue un rôle important dans la prise de conscience, souligne Nora Mallem, directrice du service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés déficients visuels (Samsah) de la Mutualité Française Paca. Lorsque ce constat est fait, il faut apprendre à continuer à vivre normalement. » Normalement ? « Perdre une partie de sa vision, cela ne veut pas dire qu’on abdique toute autonomie, précise cette spécialiste. La plupart du temps, il est possible de continuer à travailler, à faire du sport… et à demeurer chez soi ! » Ce dernier point est celui qui suscite le plus d’inquiétudes, aussi bien chez les malvoyants eux-mêmes que chez leurs proches. Le Samsah s’efforce d’offrir des solutions à ceux qui refusent, avec raison, de plier bagage. « Nous ne pouvons pas améliorer la qualité de leur vision, reconnaît Nora Mallem. Mais nous pouvons les aider à mieux utiliser leurs restes de vision et à aménager leur logement. » Utiliser tous ses autres sens Danielle Manceaux, orthoptiste au Samsah, propose des exercices simples pour que ses patients « continuent à utiliser leurs yeux ». En fonction des pathologies, « je leur apprends à balayer du regard, à observer par saccades », explique-t-elle. L’aménagement du domicile est le domaine de Karine Vial, ergothérapeute. « Lorsqu’on voit moins bien, il faut mobiliser son attention, sa mémoire et ses sens, résume-t-elle. Pour connaître la valeur d’une pièce de monnaie, par exemple, on se réfère à son poids, à son volume, à la présence de stries sur la tranche… Alors qu’un voyant observe tout simplement le chiffre gravé dessus ! » Son credo : « Utiliser tous ses autres sens, sans négliger ses restes de vision. » Karine Vial dresse d’abord une liste du matériel susceptible de faciliter la vie du malvoyant : agrandisseur pour l e m u t u a l i s t e lire son journal ou regarder la télévision… Elle propose ensuite une série d’aménagements. « J’agis souvent sur l’éclairage, relate-t-elle. Il suffit parfois d’atténuer ou d’accentuer la puissance lumineuse pour améliorer la perception des formes. Il faut parfois peindre en rouge l’encadrement des portes et les interrupteurs, supprimer les fils qui traversent les pièces, fixer les tapis au sol… » Peu de chose, en définitive, pour un résultat satisfaisant « dans 70 % des cas ». Cédric Portal Santé visuelle : le 39 35 à votre écoute Les téléconseillers de Priorité santé mutualiste, service gratuit de votre mutuelle, peuvent vous aider si vous, ou l’un de vos proches, vous posez des questions sur la santé visuelle. Il suffit d’appeler le 39 35, du lundi au vendredi, de 9 heures à 19 heures (prix d’un appel local). C’est aussi le 39 35 que vous pouvez contacter si vous voulez parler de cancer, d’addictions, de maintien de l’autonomie pour les personnes âgées ou en situation de handicap, de maladies cardio-vasculaires ou de médicaments. Priorité santé mutualiste vous donne également le calendrier des Rencontres santé organisées près de chez vous. S. L. SE P TEM B R E 2 0 1 0 10 SANTÉ MALADIE DE CROHN 14 NOUVEAUX CAS CHAQUE JOUR ans son ventre, il souffre, dehors il se tait. Crohn et RCH (recto-colite hémorragique) « D sont des maladies taboues, en parler c’est déjà les combattre ». Voilà le slogan de la première campagne grand public lancée par l’Association François Aupetit (Afa). Le but ? Faire connaître ces maladies au handicap « invisible ». Plus de 200 000 malades sont touchés en France par les MICI (maladies inflammatoires chroniques intestinales) et 14 nouveaux cas sont décelés chaque jour. Ces maladies se déclarent de plus en plus tôt, chez les jeunes de 12 à 30 ans. Le quotidien est souvent invalidant : traitements lourds, douleurs, fatigue, problèmes d’alimentation, croissance ralentie pour les enfants, chirurgie pour les cas les plus graves… La 5 e Journée nationale des MICI aura lieu le 9 octobre prochain. Renseignement sur www.afa.asso.fr Les jeunes vont de plus en plus chez le dentiste Les rendez-vous M’Tdents offerts par l’Assurance maladie aux enfants de 6, 9, 12, 15 et 18 ans commencent à porter leurs fruits. Depuis le lancement en 2006, le taux de recours général au dentiste augmente progressivement chaque année. En 2009, près d’un enfant sur deux, âgé de 6 ans a consulté un chirurgien-dentiste. Ils étaient un sur quatre avant le lancement des rendez-vous M’T dents. Résultat encourageant : ce sont les enfants qui en ont le plus besoin qui ont bénéficié de ce programme. En effet, sept jeunes sur dix ayant réalisé un examen bucco-dentaire, en 2009, n’étaient pas allés chez le dentiste l’année précédente. Chaque année, près de trois millions d’invitations sont envoyées aux enfants, le mois précédent leur anniversaire, pour réaliser un bilan bucco-dentaire offert et si besoin des soins consécutifs pris en charge à 100 %. l e Le « ptit-déj » n’a que des bénéfices Des chercheurs nutritionnistes mettent en garde contre la tendance à sauter le petit-déjeuner ou à ne pas se soucier de sa composition. Négliger ce premier repas de la journée peut influer sur le contrôle de l’appétit. D’où, à terme, un risque de prendre du poids. A l’inverse, prendre régulièrement un petit-déjeuner équilibré diminue le risque de maladie chronique. Chez les enfants, les capacités d’apprentissage et les performances scolaires sont améliorées. Que du bénef ! (Nutrinews hebdo) m u t u a l i s t e À la ménopause, des yaourts et de l’exercice De nombreuses recherches sont menées actuellement sur les protéines du lait. Certains peptides présents dans les laits fermentés semblent prometteurs pour la santé du cœur et des artères. On vient d’étudier leurs effets chez des femmes de 50-65 ans, c’est-à-dire à une période de la vie féminine, après la ménopause, où le risque cardiovasculaire augmente. Ces peptides semblent améliorer la souplesse des artères. L’amélioration est encore plus sensible chez les femmes qui font de l’exercice physique. Bouger et déguster des yaourts : un moyen de garder bon cœur ? (Nutrinews hebdo) Pas de sirop contre la toux pour les nourrissons L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a décidé de contreindiquer les sirops contre la toux chez les enfants de moins de 2 ans. Raison invoquée : ces produits, qui fluidifient les sécrétions, peuvent entraîner un surencombrement des bronches, dont les cas les plus graves nécessitent une hospitalisation. En effet, chez les nourrissons, la capacité à éliminer spontanément les sécrétions par la toux est moindre. Sont concernés les médicaments suivants : les mucolytiques (carbocistéine, acétylcystéine), les mucofluidifiants (benzoate de méglumine) et l’hélicidine. SE P TEM B R E 2 0 1 0 11 SANTÉ OCTOBRE ROSE « AVIS À TOUS LES SEINS ! » e rôle de l’entourage, en particulier dans le cadre de la relation mère-fille, est une L des clés du succès du dépistage organisé du cancer du sein. C’est donc aux conjoints, aux enfants, aux amis des femmes de 50 à 74 ans que l’Institut national du cancer (Inca) a décidé de s’adresser cette année pour leur demander de relayer le message un brin osé : « Avis à tous les seins ! » de l’opération « Octobre rose ». Les femmes concernées, quant à elles, peuvent se poser des questions sur cette démarche ou éprouver des réticences à y prendre part. L’Inca les aide à faire le point sur le site www.e-cancer.fr, en leur indiquant toutes les bonnes raisons de participer à ce dépistage. Rappelons que la proposition de l’Inca repose sur une mammographie gratuite assortie d’une double lecture des clichés. Cette radio des seins est ensuite à renouveler tous les deux ans. 40 « Sentez-vous sport, Des écarts de prix santé vous bien ! » sur les médicaments Inciter les Français à pratiquer davantage une actien libre accès vité physique régulière. C’est le but des rendez-vous Une enquête de l’association Familles rurales santé, bien-être » les 25 et 26 septembre millions : « Sport, montre que les prix des médicaments vendus sans prochains. Organisée par le ministère de la Santé ordonnance varient beaucoup d’une pharmacie à l’autre. L’Activir®, traitement de l’herpès, (de 2,99 € à 9,60 €), le Maalox®, utilisé contre les maux d’estomac (de 2,59 € à 6,20 €), ou le Nurofen®, un anti-inflammatoire (de 1,68 € à 4,60 €) font le grand écart. Familles rurales souligne que sur les treize produits relevés, deux seulement sont majoritairement en accès libre : le lait infantile et le sérum physiologique. Les autres sont encore, la plupart du temps, vendus derrière le comptoir, sous le contrôle du pharmacien. Mais ces derniers font valoir que l’installation d’un endroit réservé à la vente en libre-service n’est pas facile à mettre en place. Lorsque le produit est en libre accès, son prix est généralement plus bas, montre l’enquête. l e m u t u C’est le nombre de prescriptions d’antibiotiques évitées depuis 2002 grâce aux actions menées par l’Assurance maladie. Mais depuis 2007, on constate une reprise de la consommation d’antibiotiques. Ces médicaments, qui agissent contre les infections bactériennes, ne sont d’aucune efficacité contre les virus. Or, plus d’un traitement prescrit sur quatre (26 %) concerne des infections d’origine virale comme la bronchite et la rhinopharyngite. L’Assurance maladie a donc repris cette année une campagne de sensibilisation avec le slogan « Les antibiotiques, si on les utilise à tort, ils deviendront moins forts ». Après le film « angine » diffusé en a mai, l i s àtpartir e SEduP mois TEM 12 265 signes en trop et des Sports, le mouvement sportif français et la Mutualité française, cette initiative va réunir des milliers de Français sur 300 sites, répartis dans tous les départements autour de « villages sport, santé, bien-être » où seront proposés des activités physiques pour tous. Des forums d ’associations seront également organisés. Le slogan de ces journées est « Sentez-vous sport, santé vous bien ! ». Cette opération a vocation à se pérenniser et à devenir un rendez-vous annuel au bénéfice de tous les Français. Un nouveau site de prévention santé L’Assurance maladie a lancé un nouveau site entièrement dédié à la prévention santé sur www. ameli-sante.fr L’objectif ? Informer les Français sur les offres de prévention de l’Assurance maladie, de les conseiller et de les aider à mieux gérer leur santé. Ce site s’articule autour de 16 thèmes de santé, de l’angine au saturnisme en passant par le risque cardio-vasculaire. En cliquant sur un thème, l’internaute accède à un ensemble d’informations pour mieux comprendre sa pathologie (description, symptômes, offre de prévention…). Des outils interactifs (vidéos, quiz…) permettent à l’internaute de tester ses connaissances et de s’informer. Les informations sont données dans un langage simple et accessible. Pour une information plus personnalisée, un filtre par âge et par sexe permet d’accéder directement aux différentes de l’Assurance maladie. B offres R E 2de0 prévention 10 95 signes en trop Gr and angle A HYPNOSE À LA CLINIQUE BEAU SOLEIL CONSULTATIONS POUR ARRÊTER DE FUMER La clinique Beau Soleil du groupe Languedoc Mutualité à Montpellier propose une nouvelle méthode d’accompagnement à l’arrêt du tabac : l’hypnose Ericksonnienne. C ette méthode se caractérise par une approche souple et non dirigiste, c’est une hypnose par suggestion, dite Ericksonnienne, du nom de Milton Erickson qui a finalisé cette pratique de l’hypnose. Le praticien, un médecin anesthésiste titulaire d’un diplôme universitaire d’hypnose, ne demande pas au patient de parler, il lui propose un voyage virtuel qui va lui procurer un ressenti agréable. Accompagnement efficace Ce nouveau processus de sevrage tabagique a fait ses preuves et agit en profondeur sur les causes conscientes et inconscientes. Il s’agit d’un accompagnement efficace et décisif à ceux qui désirent vraiment cesser de fumer. La première consultation permet au praticien et au patient de faire connaissance, d’étudier la motivation du fumeur et de prévoir un programme de séances qui n’est pas rigide et qui sera adapté aux besoins du patient. La consultation suivante est consacrée à l’hypnose proprement dite qui vise à ancrer la décision d’arrêter de fumer. Un soulagement, une délivrance « Cette méthode nous permet d’obtenir de très bons résultats sur la durée, si le patient est convaincu de la nécessité d’en finir avec la cigarette. Le patient prend l e l’engagement d’arrêter et le médecin de l’aider », indique un médecin anesthésiste de la clinique Beau Soleil. Et d’ajouter: «L’arrêt du tabac ne doit pas être ressenti comme une punition, l’hypnose doit aider les patients à le percevoir comme un soulagement, une délivrance, un retour à une meilleure santé ». Lorsque le programme est terminé, les patients peuvent revenir en fonction des besoins qui vont se révéler au cours des mois suivants. S’il y a un f léchissement de la détermination, hésitation ou même rechute, refaire une séance d’hypnose rétablira la motivation. Pour plus de renseignements : clinique Beau Soleil, 119 avenue de Lodève, 34070 Montpellier, tél. 04 67 75 97 01, [email protected] L’hypnose thérapeutique utilisée au bloc opératoire Les médecins anesthésistes utilisent l’hypnose depuis plusieurs années au bloc opératoire de la clinique Beau Soleil. Cette prise en charge permet d’accompagner les patients dans une période de stress et de leur apporter un relâchement, une tranquillité avant de subir un acte chirurgical ou un examen. L’hypnose, également pratiquée par des infirmières anesthésistes formées et compétentes, est une alternative intéressante à la prise de médicaments avant l’intervention, avec des bénéfices après l’opération : le retour à une activité quotidienne se fait plus rapidement. Cet acte rentre dans le cadre d’un protocole de gestes précis, notamment dans l’exploration des ronflements. Il est effectué sur prescription médicale. m u t u a l i s t e s e p t e m b r e 2 0 10 13 Droit ALCOOL ÉVALUER SA CONSOMMATION valuer sa consommation d’alcool avec un test de 12 questions. C’est É ce que propose le site www.alcoolinfoservice.fr mis en place par l’Institut national de prévention et d’éducation (INPES). Si, d’après les résultats du test, votre consommation comporte des risques, le système vous conseille d’accéder à un programme de réduction de consommation d’alcool en trois étapes (analyse des motivations et des craintes liées à la réduction de consommation d’alcool, analyse des habitudes de consommation, fixation d’un objectif de réduction). À la fin de chaque semaine, un bilan est proposé avec différents indicateurs. STATIONNEMENT Un guide pour les personnes handicapées Qui peut stationner sur une place réservée ? Qui peut bénéficier de la carte de stationnement pour personnes handicapées ? Où faut-il s’ad re s s er p ou r obtenir ce type de carte ? Un guide pratique a été mis en ligne par le ministère de l’Écologie pour répondre à toutes ces questions. Il détaille également le nouveau modèle et les conditions d’utilisation de la carte de stationnement, sans oublier d’évoquer les obligations des collectivités territoriales sur le sujet. Ce guide est téléchargeable sur http:// www.developpement-durable.gouv.fr/ IMG/pdf/stationnement_reserve.pdf l’état actuel des droits des usagers du système de santé (indemnisation, accès à l’Assurance maladie…), les instances participant à leur application et à leur respect (représentation des usagers, associations…). Cet espace est accessible sur www.sante-sports.gouv.fr/espaceusagers.html CANCER Une cartographie des établissements L’Institut national du cancer (Inca) a mis en ligne une cartographie des établissements de santé traitant le cancer. En cliquant sur le site de l’Inca (www. e-cancer.fr), l’internaute peut désormais consulter, pour chaque région, l’ensemble des établissements de santé qui ont reçu l’autorisation de prendre en charge des patients pour les traitements de chimiothérapie, de chirurgie et de radiothérapie. Une fiche précise les coordonnées et l’adresse du site Internet de chaque structure ainsi que les soins prodigués. BIO Un guide pour faire le ménage proprement L’eau de javel est-elle toxique pour la santé ou l’environnement ? Faut-il utiliser des produits antibactériens ? Quels produits choisir pour désodoriser l ’intérieur ? L’Association santé environnement France (Asef) et BBvert publient sur leur site Internet Le petit guide vert du bio-ménage. Ce mode d’emploi propose des alternatives aux produits trop agressifs et informe sur les risques liés à l’âge. L’exposition d’un enfant marchant à quatre pattes est par exemple beaucoup plus élevée que chez l’adulte. Ce guide peut être téléchargé sur www.asef-asso. fr et sur www.bbvert.fr. FESTIVAL MOT A MAUX DROITS DES PATIENTS DES VIDÉOS CONTRE L’ILLETTRISME S’informer en ligne Qu’est-ce que le parcours de soins ? Comment accéder à mon dossier médical ? L’« Espace usagers » du site du ministère de la Santé et des sports permet notamment de répondre à ces questions. À l’appui de fiches pratiques et de dossiers thématiques, le site présente l e Plus de 3 millions de personnes souffrent aujourd’hui d’illettrisme. Depuis 1995, le Syndicat de la presse sociale (SPS) organise des campagnes d’information pour sensibiliser le grand public. Cette année, il crée le festival Mot à Maux et lance un appel à la création de vidéos en donnant l’opportunité aux professionnels, aux étudiants et au grand public de s’exprimer librement sur l’illettrisme. Les vidéos d’un format de vingt secondes à une minute sont à envoyer au plus tard le 30 septembre. Renseignements : [email protected] m u t u a l i s t e s e p t e m b r e 2 0 10 14 À PARTIR DE *Prix conseillé pour l’achat d’une monture de la collection WWF (sélection présentée en magasin) équipée de deux verres unifocaux indice 1,5 organiques blancs durcis, diamètre standard et correction -6/+6, cyl 2, et d’une monture de la collection 2ème Paire WWF (sélection présentée en magasin) équipée de deux verres unifocaux indice 1,5 organiques durcis blancs, diamètre standard et correction -6/+6, cyl 2 ou teintés catégorie 3 diamètre standard et correction -5/+5, cyl 2. Les deux équipements sont à correction identique. Offre valable dans les magasins participant à l’opération jusqu’au 30 août 2011 et non cumulable avec d’autres offres, promotions et avantages. Dans la limite des stocks disponibles. Visaudio SAS- RCS Paris B 492 361 597 au capital social de 140 000 euros. Préserver leur vue et leur avenir PACK À S A V UE 129 €* Les Opticiens Mutualistes ont conçu pour les enfants de 6 à 10 ans le Pack 2 PAIRES WWF À SA VUE. Pour votre enfant, 2 paires de lunettes de marque WWF : La première, issue de la collection WWF est équipée de 2 verres correcteurs blancs, La seconde, à choisir parmi la collection 2ème Paire WWF est équipée, selon votre choix de 2 verres correcteurs blancs, permettant ainsi à votre enfant d’avoir une paire de secours en cas de casse ou de perte, ou de 2 verres correcteurs solaires afin que votre enfant bénéficie d’une paire de lunettes à sa vue en toutes circonstances et d’une véritable protection face au soleil. Les montures WWF sont distribuées EN EXCLUSIVITE dans le réseau Les Opticiens Mutualistes.