Archives Pyrénéennes : Thermalisme

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Archives Pyrénéennes : Thermalisme
Archives Pyrénéennes : Thermalisme
ABADIE (Christian), « La Révolution, le thermalisme et les hôpitaux militaires », Bulletin de la
Société Ramond, 1989, pp. 53-76.
Les répercussions de la Révolution sur le thermalisme bagnérais, la création, en 1794, de l’hôpital militaire et
son fonctionnement pendant les années 1794-1795 sont étudiés d’après les documents des archives municipales de
Bagnères. L’hôpital civil reprend ensuite le relais, tandis que le thermalisme retrouve son activité interrompue par
la Révolution. Intéressants aspects dont certains sont toujours actuels.
AUBERT (Jean), Dans les Pyrénées. Les villes d’eaux autrefois, Lyon, 1993, 144 p., ill.
Après une première partie qui évoque chronologiquement les différentes époques du thermalisme (depuis
l’époque gallo-romaine), l’auteur étudie les stations pour chaque département. Les Hautes-Pyrénées (pp. 71-88) sont
représentées par Bagnères-de-Bigorre, Cauterets, Argelès-Gazost, Vizos ( ?), Beaucens, Luz-Saint-Sauveur,
Barèges, Cadéac-les-Bains, Capvern-les-Bains. L’ouvrage est abondamment illustré de cartes postales anciennes.
(R.V.)
BARROS (François de), "Le thermalisme, facteur de développement urbain et de création
architecturale dans les Hautes-Pyrénées", dans Robert (Jean), Le thermalisme dans les HautesPyrénées... Catalogue de l'exposition... Musée pyrénéen. Juin-octobre 1984, Lourdes, 1984, pp.
109-118.
Le développement de l'exploitation thermale a entraîné la création d'ensembles architecturaux particuliers,
qu'il convient de reconnaître dans le souci actuel de mise en valeur des sites et des espaces bâtis. En raison de
critères locaux, ces ensembles ont reçu des formes différentes : Bagnères et Argelès, l'une au début, l'autre à la
fin du XIXe siècle, se sont dotées de quartiers thermaux dans le prolongement des anciennes agglomérations ; à
Cauterets et à Barèges, l'existant a été absorbé et transformé dans le cadre de véritables vais thermaux ; SaintSauveur et Capvern, loin de leur agglomération originelle, ont été érigées en stations, véritables ensembles
spécifiques à caractère saisonnier.
BERNIS (Bernard), "Le voyage à Barèges (1680)", Documents pour servir à l'histoire du
département des Pyrénées-Atlantiques, 1982, n° 3, pp. 39-40.
Publication d'un document des Archives municipales de Pau, daté du 7 juin 1680 : le Corps de ville avait délégué
deux de ses membres pour aller saluer le marquis de Louvois qui prenait les eaux à Barèges. Le texte donne
l'itinéraire des délégués qui passèrent par Bagnères et le col du Tourmalet et mirent 5 jours aller et retour.
BOVE (Jean-Pierre), Aspects thermaux d’une fortune : la famille Brauhauban, dans Thermalisme et
climatisme dans les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et savantes LanguedocPyrénées-Gascogne [Argelès] 1984, 1985, pp. 359-365.
A partir d’un dossier judiciaire conservé aux Archives départementales, J.-P. Bove dresse l’inventaire de la
fortune thermale de Jean Brauhauban. Il nous décrit d’abord la construction de la fortune (1797-1814) : J.
Brauhauban est adjuducataire des bains de Barèges, Saint-Sauveur et Cauterets de 1800 à 1808 notamment.
L’auteur insiste ensuite sur l’investissement dans les stations (1815-1849), puis sur les successeurs de Jean
Brauhauban. (R.V.)
BRIVES (Annie), Barèges au temps de Ramond et de la Révolution française, dans MARSAN (G.),
Un naturaliste dans les Pyrénées pendant la Révolution : Ramond de Carbonnières. [Exposition]
Musée pyrénéen... 1989-1990, Lourdes, 1990, pp. 49-53.
Les bains de Barèges entre 1787 et 1805, période des séjours de Ramond.
CAHUZAC (Simon), Sources minérales de Gazost, dans Thermalisme et climatisme dans les
Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et savantes Languedoc-Pyrénées-Gascogne
[Argelès] 1984, 1985, pp.147-152.
Description des sources et des chemins d’accès (notamment avant 1864), illustrée par une carte. (R.V.)
CAMPUS (Louis de), "Ellen, la gentille chevrière", En Baredyo, 1982, n° 3, pp. 8-14.
Légende : comment les vertus des eaux de Saint-Sauveur furent dévoilées à une femme stérile. Quelques
points d'histoire sur l'utilisation de ces eaux.
CASTEX (Jean), Les deux Bagnères au début du XIXe siècle, dans Thermalisme et climatisme dans
les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et savantes Languedoc-Pyrénées-Gascogne
[Argelès] 1984, 1985, pp. 167-169.
Brève comparaison entre Bagnères-de-Bigorre, station « sulfureuse » mais surtout « saline », et Bagnères-deLuchon. (R.V.)
CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DES HAUTES-PYRENEES, « La dynamique
thermale », Perspectives 65, 1995 (2e trimestre, n° 10), pp. 2-5.
La fréquentation des 8 stations thermales du département, les retombées économiques du thermalisme, les
différentes stations.
CHEVALIER (Michel), « Une étude d’ensemble sur les stations thermales en France », Revue
géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, 1989 (2e trimestre, n° 60), pp. 273-287.
Compte-rendu de l’ouvrage de Christian JAMOT : « Thermalisme et villes thermales en France », ClermontFerrand, 1988.
COQUEREL (Roland), "Avec quelques notes inédites sur l'hôpital de Barèges", Lavedan et pays toy,
1982, n° 14, pp. 123-149, plan.
D'après des documents appartenant au Musée pyrénéen, une histoire de l'hôpital militaire de Barèges, du
XVIIIe au XIXe siècle, de ses bains mal installés et de ses démêlés avec la Vallée.
COQUEREL (Roland), "Les bains de Lanes à Bagnères-de-Bigorre", Bulletin de la Société Ramond,
1983, pp. 87-94.
Présentation descriptive abondamment illustrée de deux baignoires de marbre blanc et de la fosse où elles se
trouvaient enfouies depuis la fin du XVIIIe siècle jusqu'à leur dégagement en 1972.
COQUEREL (Roland), « Les bains de Lanes », Bulletin de la Société Ramond, 1983, pp. 87-94.
Description d’une salle contenant deux baignoires en marbre blanc, découvertes au cours de la démolition de
l’hôtel de Venise.
COQUEREL (Roland), Propos sur les bains romains de Cauterets, dans Thermalisme et climatisme
dans les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et savantes Languedoc-PyrénéesGascogne [Argelès] 1984, 1985, pp. 53-60.
Compte-rendu des observations archéologiques de l’auteur, déjà publiées dans le Bulletin de la Société Ramond
en 1973. (R.V.)
« De l’établissement thermal de Barèges », En Baredyo, 1985, pp. 9-16.
Diverses étapes de l’évolution des établissements thermaux de Barèges et Saint-Sauveur, et considérations
sur les rapports entre l’exploitation des eaux thermales et la communauté valléenne.
DRUÈNE (Bernard), Médecins thermaux au XIXe siècle en vallée de Barèges, dans Thermalisme et
climatisme dans les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et savantes LanguedocPyrénées-Gascogne [Argelès] 1984, 1985, pp. 237-246.
L’auteur insiste sur le rôle des pharmaciens et des plantes dans la pharmacopée de l’époque. Il détermine aussi
trois catégories de médecins thermaux : ceux habitant la vallée, ceux exerçant en hiver à Paris ou dans la région
des Pyrénées, et les médecins militaires. B. Druène nous dresse ensuite les portraits sommaires de quelques
médecins comme J.-P. Theil d’Esterre, premier Toy d’origine à conquérir le titre doctoral, Lahillone à Cauterets,
Ballard chirurgien en chef de l’hôpital de Barèges... Il insiste aussi sur la crise qui a frappé nos stations après 1870
(crise agricole et phylloxéra, concurrence accentuée...). Bref, un article indispensable qui fourmille de
renseignements « thermaux » de toutes sortes. (R.V.)
DRUÈNE (Bernard), « Thermalisme et climatisme dans les Pyrénées. Les médecins thermaux au
XIXe siècle en vallée de Barèges », En Baredyo, 1988 (1er semestre), pp. 21-25, (2e semestre),
pp. 13-17.
Une véritable étude du thermalisme au XIXe siècle, dont la lecture est indispensable et complémentaire à
l’ouvrage d’Annie QUARTARARO-VINAS.
FLURIN (René), « Cauterets au temps de Louis XVI », Bulletin de la Société académique des
Hautes-Pyrénées, 1991-1994, pp. 99-119.
La gestion de Charles Bruzaud, premier consul de Cauterets en 1784, et l’histoire de la famille Soubies
(apparentée par mariage à la famille Bruzaud).
FOURQUET (Docteur Louis), "La Barthe-de-Neste (Hautes-Pyrénées) et son passé thermal", Revue
de Comminges, 1984 (1° trimestre), pp. 103-108.
La Barthe-de-Neste fut station thermale de 1843 à 1917, date à laquelle la commune vendit les thermes à un
particulier car leur exploitation était déficitaire.
GAILLARDOU (Lucien), « De la découverte des eaux thermales de Saint-Sauveur et de Barèges »,
En Baredyo, 1986 (2e semestre), pp. 25-27.
Légende de Hountalado à Saint-Sauveur et bref historique des origines des 2 stations.
GRENIER (Lise), dir., Villes d’eaux en France, Paris, 1984, 400 p.
Ce catalogue d’une exposition, présentée à Paris au début de 1985, constitue une véritable encyclopédie de
l’histoire du thermalisme axée sur l’architecture et l’urbanisme. Après des contributions portant sur les villes de
santé, les thermes, le casino, hôtels et villas, le décor des villes thermales, la médecine thermale et les buveurs
d’eau de jadis et naguère..., le lecteur trouve un album de photographies en couleur regroupées par thèmes, puis un
guide alphabétique des villes d’eau, constitué de notices bien documentées. Les stations thermales hautpyrénéennes occupent une place de choix dans cet ouvrage de référence. (R.V.)
CASTEX (Jean), « Nos villes d’eaux », Revue de Comminges, 1985 (2e trimestre), p. 268.
Compte-rendu de l’ouvrage intitulé « Villes d’eaux en France », Paris, 1985. Bagnères-de-Bigorre et Cauterets
figurent parmi les stations concernées.
FOSSAT (Bertrand), "Après le rapport Ebrard, quel avenir pour les stations pyrénéennes ? ", L’
Essor de la Bigorre, 1981, n° 99, pp. 11-23.
L'analyse du rapport Ebrard sur la situation du thermalisme français précède les interviews de plusieurs
personnalités du département : Monsieur Longue, maire de Cauterets, le docteur Coiquil, maire d'Argelès-Gazost,
les médecins thermaux Pérus, Cazaux et Grangé, Monsieur Laran, maire de Capvern, et le docteur Bleuler, maire de
Lannemezan.
GAYON (Jean), "Un médecin cauterésien, ami des lettres", Bulletin de la Société académique des
Hautes-Pyrénées, 1980-1981, pp. 114-123.
Après un rappel du rôle et des écrits de Bordeu, de Voisenon, de Castelbret, d'Arbanère, du docteur Bertrand, de
Wirolle, présentation du docteur Bonnet de Malherbe (en littérature Joseph d'Arcay), qui a exercé pendant 40 ans
la médecine à Cauterets. A écrit de nombreux articles, réunis en un volume Indiscrétions contemporaines, recueil
d'anecdotes et de potins sur des artistes et des personnalités de l'époque : Marie Dorval, le docteur Veron, Thiers,
de Goulard.
GORSSE (Pierre de), "II y a quatre cents ans... la reine Margot suivait la cure de Bagnères",
Bulletin de la Société Ramond, 1982, pp. 1-4.
Evocation d'un séjour que fit Marguerite de Valois à Bagnères-de-Bigorre en 1581 pour soigner sa stérilité.
GRENIER (Lise), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Tarbes, 1987, 206 p.
Un très bel ouvrage, très bien illustré (lithographies, aquarelles, cartes postales, photographies...), qui
présente d’abord la mise en place de cet axe de communication (préhistoire de la route thermale, de J.-F. Le Nail,
l’épopée d’un infrastructure...), puis étudie les grandes stations une par une. Argelès, Cauterets, Saint-Sauveur,
Barèges et Bagnères-de-Bigorre sont décrites par François de Barros. La dernière partie de l’ouvrage s’attache à
l’étude des séjours, des paysages et du développement touristique. (R.V.)
GUIDES CULTURELS PYRENEENS, L’épopée thermale en Lavedan, Tarbes, 1995, 36 p.
Après une courte introduction sur l’histoire du thermalisme, l’itinéraire choisi permet de visiter 4 stations :
Barèges, Saint-Sauveur, Cauterets, Argelès-Gazost. Comme tous les ouvrages de la collection, celui-ci est
superbement illustré de très belles photographies en couleurs. Cependant, aucune indication bibliographique n’est
donnée. (R.V.)
GUITTON (Philippe), Architecture thermale de Bagnères-de-Bigorre, dans Thermalisme et
climatisme dans les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et savantes LanguedocPyrénées-Gascogne [Argelès] 1984, 1985, pp. 61-74.
Un article important sur l’histoire de la ville, par un spécialiste de l’architecture. L’auteur pose d’abord le
problème du thermalisme à l’époque antique et médiévale, puis décrit le thermalisme pré-classique, période où
l’architecture était encore dominée par les impératifs militaires et commerciaux. A partir de 1787, tout l’urbanisme
de la ville est complètement repensé à partir de l’installation des bains de la Reine, et la nature est intégrée à la
ville. L’auteur nous présente alors les grands thermes (dont le projet est esquissé dès 1787 avec extension du type
néo-romain), puis différents projets non retenus. Finalement, on construira en 1880 un seul bâtiment regroupant
casino et piscine thermale de style classique français. L’auteur termine sur l’achèvement du projet au XXe siècle
(musée Salies notamment). (R.V.)
GUITTON (Philippe), « Les bains de Salut à Bagnères. Histoire d’un établissement privé préclassique », Bulletin de la Société Ramond, 1995 (n° 130), pp. 51-89.
Importante étude d’un établissement balnéaire privé dans son contexte géographique et thermal (comparaisons
avec d’autres bains de Bagnères, rôle de l’Etat et de la communauté). Nombreuses illustrations.
GUY (Yves), La fréquentation du village thermal de Cauterets, dans Thermalisme et climatisme dans
les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et savantes Languedoc-Pyrénées-Gascogne
[Argelès] 1984, 1985, pp. 259-280.
L’étude est basée sur l’exploitation des registres d’état-civil anciens et surtout, bien entendu, des registres de
sépultures (892 décès ont ainsi été répertoriés, les 4/5 ne venant d’ailleurs que des Hautes-Pyrénées). L’auteur
publie la liste de tous ces « étrangers », classés par département, et nous permet de suivre l’évolution dans le
temps grâce à une courbe. (R.V.)
JARASSÉ (Dominique), Les thermes romantiques. Bains et villégiatures en France de 1800 à 1850,
Aurillac, 1992, 296 p.
Le thermalisme connaît son apogée vers la fin de cette période, comme le montre l’auteur dans sa première
partie qui expose le contexte historique et administratif et le rôle des acteurs (médecins, architectes, ingénieurs).
Les principaux projets et établissements thermaux élaborés entre 1800 et 1850 sont ensuite présentés avec les
stations haut-pyrénéennes de Bagnères, Capvern, Labassère, Saint-Sauveur, Barèges et Cauterets. L’auteur étudie
ensuite l’invention du monument thermal, puis l’imaginaire thermal. (R.V.)
LAFFON (Jean-Baptiste), La fontaine sulfureuse de Labassère, dans Thermalisme et climatisme
dans les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et savantes Languedoc-PyrénéesGascogne [Argelès] 1984, 1985, pp. 153-165.
L’étude débute par les découvertes de la source en 1793 (1ère mention), et 1796 (l’agent municipal se déclare
l’inventeur), puis par les premiers travaux d’aménagement sous la Révolution. Plus tard, en 1800, l’abbé Pédefer,
curé de Labassère de 1792 à 1808, déclare lui aussi avoir découvert la source et avoir tenté de la mettre en
exploitation. L’auteur nous décrit ensuite les étapes de l’exploitation de cette fontaine avant 1850, puis avec le
fermier François Soubies (1850-1883) qui exploite la villa Théas à Bagnères (où l’eau est amenée), et enfin avec la
ville de Bagnères à partir de 1885. (R.V.)
LAFORCADE. (Abbé de), "Luz-Saint-Sauveur, registres paroissiaux", Généalogies du Sud-Ouest,
1977, n° 4.
Signalement de quelques actes paroissiaux (décès et mariage) concernant des curistes enregistrés aux Bains
de Barèges et à Saint-Sauveur.
LATAPIE-FLURIN (René), Cauterets au temps de Louis-Philippe, dans Thermalisme et climatisme
dans les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et savantes Languedoc-PyrénéesGascogne [Argelès] 1984, 1985, pp. 125-145.
Après une introduction présentant le contexte de l’époque, l’auteur, à travers l’étude des délibérations
municipales, nous rapporte l’attitude du Conseil municipal au lendemain de la Révolution de 1830, analyse la
population de la commune, puis Cauterets et la Révolution de 1848, les élections municipales, l’hygiène et la
médecine, Cauterets et son urbanisme. Dans une deuxième partie, il s’attache au thermalisme à Cauterets et étudie
tour à tour les établissements thermaux, la cure, le temps de cure (à travers les témoignages d’Alexis de
Tocqueville et d’Eugènie de Guérin), puis les romantiques. (R.V.)
LONGUÉ (Jacques), Métiers et petits métiers du thermalisme, dans Thermalisme et climatisme dans
les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et savantes Languedoc-Pyrénées-Gascogne
[Argelès] 1984, 1985, pp. 247-252.
Malgré la rareté des sources, l’auteur s’efforce de décrire les emplois des établissements thermaux : les
métiers des pensions et hôtels, les guides et porteurs, et tous les autres métiers (habillement, commissionnaires,
« pisteurs » ou « suiveurs », fabricants de berlingots, chœurs et orchestres...). (R.V.)
LONGUÉ (Jacques), Thermalisme : une mode qui a deux mille ans, dans Les Pyrénées sont là, SudOuest n° spécial, [déc. 1985], pp. 28-30.
L’auteur étudie les curistes, « d’abord les survivants des batailles », les hommes politiques, les gens pour qui la
cure est facteur « d’amélioration génétique »... Les villes d’eaux font aussi l’objet d’un paragraphe « à la pointe du
progrès »... (R.V.)
MANSAS (Jacqueline), Barbazan et les thermes, Montréjeau, 1991, 113+XIII p.
Barbazan est une station thermale limitrophe de Loures, et à ce titre intéresse donc directement l’histoire de
la basse Barousse. Cette monographie comble une lacune, mais on souhaiterait que toute publication comporte des
références bibliographiques et archivistiques très précises. (R.V.)
MARTIN (Hervé), « Le retour aux sources », Pyrénées Magazine, 1989 (n° 5), pp. 30-39.
Stations thermales aux XVIIIe et XIXe siècles.
MASSIE (Michel), « L’épître à Monsieur Bordeu », Pyrénées, 1992 (4e trimestre, n° 172), pp.
427-429.
Une épître en vers, œuvre d’un littérateur obscur, publiée en 1772 à la gloire du grand médecin Théophile de
Bordeu.
« Mémoire sur les eaux minérales et les établissements thermaux des Pyrénées », Agence de l’eau
Adour-Garonne, 1992 (n° 55), pp. 7-8.
Court extrait d’un mémoire sur les travaux à réaliser dans les stations thermales pour faciliter les soins à
donner aux soldats de la Révolution française.
MOLIS (Robert), Contribution du Nébouzan à l’hydrothérapie, dans Thermalisme et climatisme dans
les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et savantes Languedoc-Pyrénées-Gascogne
[Argelès] 1984, 1985, pp. 171-175.
Etude des communications et des frais occasionnés par les soldats se rendant aux bains de Barèges sous
l’Ancien régime (avec notamment un état précis portant sur l’été 1770). (R.V.)
PÉRÉ (André), Climatisme et thermalisme du pays des Nestes, dans Thermalisme et climatisme dans
les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et savantes Languedoc-Pyrénées-Gascogne
[Argelès] 1984, 1985, pp. 177-189.
C’est un répertoire systématique des microclimats (pour le paragraphe intitulé « Climatisme ») et des stations
thermales. L’auteur insiste surtout sur Cadéac, son antiquité, son évolution du Moyen Age au XXe siècle et sa
désaffection depuis les années 1950. L’article est illustré, en outre, d’une carte, d’un dessin et de deux
photographies. (R.V.)
PEYRUC (G.), "La roche arabe de Barèges", Lavedan et pays toy, 1978, p. 158-162.
L'inscription portée sur ce rocher témoigne de la fréquentation de la station par des militaires originaires
d'Afrique du Nord.
PEYRUC (Georges), L’analyse chimique aux XVIIIe et XIXe siècles, dans Thermalisme et climatisme
dans les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et savantes Languedoc-PyrénéesGascogne [Argelès] 1984, 1985, pp. 29-43.
L’article s’ordonne suivant un plan chronologique et étudie tour à tour l’histoire de la Révolution des techniques
des origines au XVIIe s., l’incertitude analytique au XVIIIe s., les progrès et les analyses du XXe s., et « ce que l’on
pensait de l’analyse des eaux thermales au XIXe s. ». (R.V.)
PEYRUC (Georges), Le thermalisme militaire, dans Thermalisme et climatisme dans les Pyrénées.
Actes du congrès des sociétés académiques et savantes Languedoc-Pyrénées-Gascogne [Argelès]
1984, 1985, pp. 339-358.
L’article débute par un historique du thermalisme militaire pyrénéen, dresse ensuite le tableau des stations
avec hôpitaux militaires, et met en relief les installations et équipements de ceux-ci. L’auteur complète cet
inventaire par l’étude de la fréquentation, des résultats thérapeutiques, et des stations à l’hôtel conventionné
(Capvern, Salies-de-Béarn). Une annexe permet d’avoir un aperçu quantitatif sur toute la France. (R.V.)
PROJETTI (Hélène), « Le thermalisme en Midi-Pyrénées », Statistiques et études Midi-Pyrénées,
1988 (n° 2), pp. 9-12.
Un bilan court mais précieux sur les stations thermales en 1987, l’évolution de leur fréquentation et la
fréquentation par indication thérapeutique en 1987.
RIVIERE-CHALAN (Vincent-Raymond), Cauterets, de l'hôpital antique à la station royale, Lourdes,
1983, 147 p.
Histoire du hameau de Cauterets et de ses bains, des origines au XVIIIe siècle. Pour l'auteur, la station
thermale date du Moyen âge, et il critique les arguments présentés par les anciens historiens pour la faire
remonter à l'époque romaine.
RIVIERE-CHALAN (Vincent-Raymond), Cauterets. Le grand bain d’en haut dit César, Paris, 1984,
16 p.
Cette petite brochure est destinée à dénier toute valeur scientifique aux fouilles archéologiques pratiquées
par Roland Coquerel. A l’aide des archives thermales et de plans, l’auteur s’efforce de démontrer qu’il n’y a pas de
traces romaines à Cauterets (ni en Lavedan d’ailleurs), et que les substructions médiévales sont du XVIIIe siècle...
D’autre part, il réduit de manière simpliste la présence romaine à une occupation militaire... (R.V.)
RIVIERE-CHALAN (Vincent-Raymond), Episodes de l’histoire du Bain Royal de Barèges, de la
duchesse de Picquigny à Madame Necker, Lourdes, 1984, 142 p.
Une première partie traite de la période ancienne (1396-1706), avec « la communauté thermale de
copropriété », l’intervention royale aux bains et la question de leur emplacement. La période allant de 1776 à 1790
est étudiée dans la deuxième partie qui nous présente les efforts en faveur des militaires, l’intervention de Mme
Necker en faveur des pauvres, et les débuts de la Révolution avec notamment la fête de la fédération à Luz le 14
juillet 1790. (R.V.)
RIVIERE-CHALAN (Vincent-Raymond), Episodes de l'histoire du Bain royal de Barèges, de la
duchesse de Pecquigny à Madame Necker, Lourdes, 1984, 142 p.
Histoire du Bain royal de Barèges du XVIIe au XIIIIe siècle, bain créé à l'Initiative de Colbert et dépendant
de l'administration royale et non plus de la Vallée.
RIVIERE-CHALAN (Vincent-Raymond), « Madame Necker et l’hospice pour les pauvres aux bains de
Barèges », Bulletin de la Société académique des Hautes-Pyrénées, 1984-85, pp. 86-97.
En réponse à une intervention de Madame Necker en faveur de la construction d’un hospice pour les pauvres
(1789), réponse de l’intendant de Boucheporn (publiée intégralement), et suites données par l’administration
centrale.
RIVIERE-CHALAN (Vincent-Raymond), Le mythe de César aux Bains de Cauterets, Paris, 1988, 88
p., pl. h.-t.
A l’aide d’arguments historiques et archéologiques, l’auteur poursuit sa guerre contre les partisans de la
fréquentation antique des eaux de Cauterets. Il se méfie notamment des termes péremptoires en histoire.
SANCHEZ (Jean-Christophe), « Bagnères-de-Bigorre, histoire d’une ville thermale du XVIe au XIXe
siècle », Bulletin de la Société Ramond, 1993, pp. 55-159.
Histoire du thermalisme bagnérais avec ses implications économiques, ses conséquences politiques et
culturelles... L’auteur s’évertue surtout à montrer (depuis le XVIe siècle) l’importance culturelle de l’Athènes des
Pyrénées.
SAVES (Louis), "Le transport des eaux de Gazost par canalisation", Lavedan et pays toy, 1983, n°
15, pp. 319-322.
Description du parcours, des techniques et des matériaux employés pour la canalisation amenant depuis 1883,
sur .10 km, l'eau de Gazost à Argelés.
SAVES (Louis), PEYRUC (Georges), Essai d’inventaire des sources thermales des Hautes-Pyrénées,
dans Thermalisme et climatisme dans les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et
savantes Languedoc-Pyrénées-Gascogne [Argelès] 1984, 1985, pp. 15-27.
On trouvera d’abord l’implantation géographique des sources thermales (avec carte), l’ancienneté de leur
exploitation, leur classement et leurs indications, enfin l’état actuel des sites thermaux et du thermalisme dans les
Hautes-Pyrénées. (R.V.)
SCHOELLER (Henri) et SCHOELLER (Marc), "Les eaux thermominérales des Pyrénées", Colloque de
l'association des géologues du Sud-Ouest sur les eaux thermominérales, Bagnères-de-Luchon, 1516 octobre 1981, tiré à part de La Presse thermale et climatique.
Analyses chimiques et commentaires par deux éminents spécialistes de l'université de Bordeaux.
SOULÉ (Jean-Claude), Les eaux minérales des Pyrénées : typologie des sources thermales, dans
Thermalisme et climatisme dans les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et
savantes Languedoc-Pyrénées-Gascogne [Argelès] 1984, 1985, pp. 9-14.
L’auteur définit d’abord les sources minérales, puis présente le classement en eaux sulfurées sodiques, eaus
sulfatées calciques et eaux bicarbonatées calciques. Il s’attache ensuite à nous parler des techniques particulières
de captage (avec croquis à l’appui). (R.V.)
SOULET (Jean-François), "Le thermalisme : un phénomène de base de l'histoire socio-économique
des pays haut-pyrénéens", dans Robert (Jean), Le thermalisme dans les Hautes-Pyrénées,,,
Catalogue de l'exposition... Musée pyrénéen. Juin-octobre 1984, Lourdes, 1984, pp. 7-14.
Dense article décrivant le thermalisme comme un fait majeur de l'histoire des Pyrénées en général et du
département en particulier. En ouvrant les Hautes-Pyrénées aux étrangers, il a favorisé de façon déterminante leur
évolution économique mais aussi certains changements sociaux.
STAES (Jacques), Consultations et ordonnances médicales données à Cauterets en 1772, dans
Thermalisme et climatisme dans les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et
savantes Languedoc-Pyrénées-Gascogne [Argelès] 1984, 1985, pp. 233-236.
Publication, sans commentaire, d’une ordonnance établie par le médecin Lacrampe à Cauterets pour, semble-t-il,
noble Augustin de Pedeluxe, avocat en parlement, assesseur au sénéchal de Navarre. (R.V.)
Thermalisme et climatisme dans les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et
savantes Languedoc-Pyrénées-Gascogne [Argelès] 1984, 1985, 392 p.
L’ouvrage présente d’abord les généralités concernant la typologie des sources (J.-C. Soulé), un essai
d’inventaire concernant les Hautes-Pyrénées (G. Peyruc, L. Savès) et le rôle de l’analyse chimique dans la
connaissance des eaux thermales des Pyrénées aux XVIIIe et XIXe s. La deuxième partie étudie l’archéologie et
l’histoire de l’art avec les bains romains de Cauterets (R. Coquerel) et l’architecture thermale de Bagnères-deBigorre (P. Guitton). Les monographies qui suivent analysent Cauterets au temps de Louis-Philippe (R. LatapieFlurin), Gazost (S. Cahuzac), Labassère (J.-B. Laffon), Bagnères (J. Castex), le Nébouzan (R. Molis) et le pays des
Nestes (A. Péré). Les conséquences du thermalisme portent sur Cauterets (J. Staes, Y. Guy), les médecins
thermaux en vallée de Barèges (B. Druène), métiers et petits métiers du thermalisme (J. Longué), les pauvres de
Vic aux eaux au XVIIIe s. (J. Verley), la sociologie du curiste au XIXe s. (M. Werner), le thermalisme militaire (G.
Peyruc), la famille Brauhauban (J.-P. Bove). Deux études hors thèmes clôturent l’ouvrage, le centre régional
d’information sur les Pyrénées et l’évolution de la cartographie pyrénéenne (R. d’Hollander). (R.V.)
VERLEY (Joseph), Les pauvres de Vic aux eaux (XVIIIe siècle) , dans Thermalisme et climatisme
dans les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et savantes Languedoc-PyrénéesGascogne [Argelès] 1984, 1985, pp. 253-258.
En exploitant les archives anciennes de l’hôpital Saint-Jacques de Vic-Bigorre, J. Verley a relevé 64 pauvres
partant aux eaux. Il étudie la répartition « thermale » de ces curistes, la condition des bénéficiaires, les
indications médicales, le voyage, le budget... (R.V.)
WERNER (M.), "Sources et thermes de Gazost au XIXe siècle", Lavedan et pays toy, 1961, p. 121134.
Longtemps utilisées localement après avoir été connues des Romains, les sources sulfureuses froides de
Gazost, au fond de la vallée du Nées, connurent de 1819 aux années 1870 plusieurs tentatives de mise en valeur.
Situation géographique, desserte routière, manque de capitaux locaux contribuèrent à l'échec de ces réalisations,
conclu par la captation et la canalisation de ces eaux, en 1885, au profit d'Argelès (Argelès-Gazost depuis 1896).
WERNER (Michel), "Administrateurs et médecin au berceau d'Argelès-Gazost", Lavedan et pays
toy, 1982, n° 14, pp. 183-196.
La création de la station thermale d'Argelès par captage des sources de Gazost (1885) et les débuts du
thermalisme qui marque une pause autour de 1900.
WERNER (Michel), "Argelès-Gazost, ville basse et ville haute à la Belle époque (1896-1914)",
Lavedan et pays toy, 1982, n° 14, pp. 197-222, ill.
Histoire de la cité thermale, ses curistes, ses festivités, par opposition à la ville d'en haut encore rurale. A la
fin de la période, le développement escompté par les promoteurs des thermes ne s'est pas produit et la population
stagne.
WERNER (Michel), "La cité thermale d'Argelès-Gazost de 1920 à 1939", Lavedan et pays toy,
1983, n° 15, pp. 225-244, ill.
Chronique de la cité thermale, ses distractions, ses curistes, ses faits divers ; la ville d'Argelès acquiert
successivement le terrain, les thermes (1933-1935) et l'Institut thérapeutique physique dont elle fait un casino
(1938-1939).
WERNER (Michel), "Chronique d'Argelès-Gazost de 1914 à 1939", Lavedan et pays toy, 1983, n°
15, pp. 211-224., ill.
Argelès continue à se développer : nouveaux lotissements, aménagements de promenades et premiers soucis l
écologiques. Le tourisme est la principale activité, mais la ville haute est encore rurale et la crise économique se
fait sentir.
WERNER (Michel), Sociologie du curiste au XIXe siècle (Hautes-Pyrénées) , dans Thermalisme et
climatisme dans les Pyrénées. Actes du congrès des sociétés académiques et savantes Languedoc-
Pyrénées-Gascogne [Argelès] 1984, 1985, pp. 281-337.
Etude considérable de la clientèle thermale de 5 stations du département (Barèges, Saint-Sauveur, Luz,
Argelès-Gazost et Capvern) à partir de très nombreuses listes d’étrangers. Ainsi, station après station, sont
analysées les origines géographiques, les groupes socio-professionnels et les personnalités marquantes. Une
conclusion essaie de réaliser une synthèse d’ensemble. Pour chaque station concernée, une carte de France par
département visualise l’attractivité de chacune d’entre elles. (R.V.)
WERNER (Michel), « Sociologie du curiste des Hautes-Pyrénées dans... son département (18801900) », Lavedan et Pays Toy, 1988 (n° 19), pp. 113-122.
Etude de la clientèle thermale issue du département des Hautes-Pyrénées, d’après les listes d’« étrangers »
publiées dans les gazettes thermales (dont le détail n’est pas indiqué).