Consulat Général de France à Oran 14 juillet 2014 Monsieur le Wali

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Consulat Général de France à Oran
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14 juillet 2014
Monsieur le Wali d’Oran,
Monsieur Le Président de l’Assemblée Populaire de la Wilaya,
Monsieur le Président de l’Assemblée populaire de la commune d’Oran,
Monsieur le consul général du Maroc,
Monsieur le consul général d’Espagne,
Monseigneur l’Evêque d’Oran,
Madame et Messieurs les conseillers consulaires,
Mesdames et Messieurs les élus,
Chers compatriotes, Chers invités,
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C’est avec beaucoup de plaisir que Catherine et moi nous vous accueillons
dans cette maison pour célébrer ensemble notre Fête Nationale. C’est un
moment privilégié de fraternité et de convivialité qui nous réunit tous,
Français et Algériens, chaque année.
Cette histoire prend un sens tout-à-fait particulier ici cette année alors que
nous célébrons le centième anniversaire de la première guerre mondiale
et la fin de la seconde en Europe.
Tout au long de ces conflits, des combattants se sont mobilisés dans toutes
les régions de France mais aussi dans le monde entier, en Afrique
Subsaharienne, en Asie, en Afrique du Nord, et singulièrement en Algérie
dont beaucoup de fils se sont battus et sont morts pour le triomphe de la
liberté.
C’est tout le sens de la participation ce matin sur les Champs Elysées de
plusieurs éléments de l’Armée et de la jeunesse algérienne.
Leur participation est aussi, et peut-être surtout, le symbole de l’amitié
entre les deux peuples et du partenariat d’exception qui doit désormais
caractériser le dialogue franco-algérien.
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Le 14 juillet c’est aussi le moment de rappeler quelques évènements qui ont
marqué ces derniers mois la communauté française d’Oran.
C’est bien sûr le changement de consul général et je m’empresse
d’adresser en votre nom à tous un amical salut à Jean-Louis SORIANO qui
doit se livrer en ce moment au même exercice sur les bords du Niger.
C’est aussi le moment de rappeler la visite le 17 décembre de Jean-Marc
AYRAULT et de Abdelmalek SELLAL, Premiers Ministres, venus à
Oran en marge de la réunion du Comité Intergouvernemental de Haut
Niveau.
Permettez-moi d’évoquer brièvement ce Comité créé afin de permettre aux
deux chefs de Gouvernement de suivre et d’impulser ce dialogue
stratégique entre nos deux pays.
Plus de 50 engagements ont été pris à cette occasion. Beaucoup traitent
naturellement du dialogue politique bilatéral, régional et international.
D’autres traitent aussi de la dimension humaine, essentielle à ce dialogue
stratégique.
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C’est ainsi que les deux Premiers ministres se sont engagés à faciliter les
déplacements de part et d’autre de la Méditerranée, à encourager la venue
en France d’étudiants, de chercheurs, de faciliter la délivrance des visas.
C’est aussi l’engagement à rechercher des solutions pour la question très
sensible des biens immobiliers des Français en Algérie, de ceux qui ont
fait le choix de rester dans l’Algérie indépendante.
Un engagement qui me tient particulièrement à cœur est celui de
l’ouverture d’un établissement scolaire international à Oran. Un projet
de convention a été soumis en mai aux autorités algériennes. Il est
actuellement en cours d’examen. L’objectif est de créer un établissement
international ouvert à tous les élèves sans distinction de nationalité. La
gestion en serait confiée à la Mission Laïque Française qui gère déjà la
petite école d’Hydra à Alger.
Ce projet implique plusieurs départements ministériels et doit régler des
questions aussi diverses que les programmes, la validation des diplômes, le
statut des enseignants, les permis de travail, le contrôle des changes, les
questions foncières etc...
C’est compliqué mais s’agissant d’un engagement formel des deux
premiers ministres, nous pouvons être confiants dans l’issue de ce dossier,
évidemment très complexe. C’est le vœu que je forme car un tel
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établissement, très attendu par bon nombre de parents, facilitera aussi la
venue d’entreprises ici et le dynamisme de notre communauté.
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Je voudrais aussi vous parler de l’organisation du consulat général.
 Pour les visas, je retiens deux éléments :
Le premier , c’est bien sûr l’externalisation de la réception des demandes
de visas auprès de la société TLSContact depuis le 25 février.
Les délais d’obtention d’un rendez-vous sont longs, bien trop longs et nous
devons travailler à les réduire. Il faut savoir que la demande de visa explose
et augmente de plus de 20% chaque année.
Le second, c’est la délivrance plus systématique de visas de circulation à
entrées multiples. Le pourcentage de visas de ce type est passé de 16% l’an
dernier à plus de 40% cette année. Avec l’arrivée des passeports
biométriques algériens, ce sont des visas de 5 ans qui pourront désormais
être délivrés, en priorité pour les voyageurs fréquents.
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Ces deux éléments ont permis d’améliorer de manière significative la
délivrance des visas. Des efforts doivent être poursuivis pour réduire aussi
les délais de prise de rendez-vous. Une réduction de moitié est l’objectif
que j’ai fixé pour la fin de l’année.
 En ce qui concerne l’administration des Français, je retiendrais
deux points également :
Le premier, c’est évidemment l’élection le 25 mai dernier de vos trois
conseillers consulaires, Mme Yolande MATÉO, M. Ahmed HENNI et M.
Robert DOISY qui se trouvent à mes côtés.
Ils sont chargés de porter vos attentes, vos difficultés lors des réunions du
conseil consulaire. Ce conseil remplace désormais les nombreux comités
qui étaient jusqu’à présent, chargés des questions de sécurité ou des
questions sociales. N’hésitez donc pas à les saisir de toute difficulté que
vous pourriez rencontrer.
Je saisis l’occasion pour adresser un amical salut à Jean DONET qui vient
d’achever le dernier de ses mandats multiples en tant que conseiller à
l’assemblée des Français de l’Etranger où il a toujours défendu avec
détermination les intérêts des Français de l’Oranie.
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Le second concerne l’organisation du poste. J’ai décidé depuis le 1 er mars
que les Français seraient désormais reçus au consulat sans rendez-vous,
sauf s’ils souhaitent traiter de questions plus complexes, comme par
exemple de questions notariales ou d’état civil et de nationalité.
La réception des usagers est désormais beaucoup plus fluide, ce qui permet
de traiter davantage de cas.
A titre plus anecdotique, je signale aussi la mise en place d’un système
d’alerte par SMS annonçant à chaque usager sur son portable l’arrivée de
son nouveau passeport.
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Avec l’été, vient également la période des mutations.
Le service de l’administration des Français verra ainsi le départ de
Fabienne, notre régisseur comptable, de Nathalie, aux passeports, élections
et notariat et de Michelle à l’état civil.
Pour le service des visas, c’est la responsable du service, Claudine, qui va
nous quitter. Partiront également Eric et Katherine, en charge des longs
séjours.
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Comment ne pas mentionner Gaétan, qui après 5 années à la tête de
l’institut, prendra des fonctions de coordination de l’action culturelle à Paris
d’où je le sais il conservera un œil bienveillant sur Oran.
Enfin, je voudrais aussi saluer tout spécialement notre ambassadeur, André
PARANT, qui m’a toujours apporté son appui et sa bienveillance. Je suis
particulièrement honoré d’avoir pu servir sous son autorité et je le vois
partir avec beaucoup de regrets.
Son successeur, M. Bernard EMIÉ, prendra prochainement la direction de
l’ambassade après celle de Londres. C’est un fin connaisseur de l’Afrique
du Nord et du Moyen-Orient. Je lui souhaite, en votre nom à tous, un plein
succès en attendant de le recevoir dès que possible à Oran.
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Avant de terminer mon propos, je voudrais remercier très sincèrement tous
nos sponsors sans l’action généreuse desquels cette soirée n’aurait pas pu
avoir lieu. Le nom et le logo des entreprises concernées figurent sur le
panneau que vous avez remarqué à l’entrée. Merci à eux et merci à vous de
votre attention.
Vive la République et vive la France
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