Aronces (les) - Du latin « Aron » pour Gouet, « Arum Maculatum

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Aronces (les) - Du latin « Aron » pour Gouet, « Arum Maculatum
Aronces (les) : Peut désigner un endroit où poussent des ronces.
Mais aussi,du latin « Aron » pour Gouet, « Arum Maculatum » Plante de la
famille des Aracées . Décrite dans la « Flore Alpine » comme une petite plante vivace,
glabre, feuille en fer de flèche, vert foncé, parfois tacheté de noir, longuement pétiolée. Fleurs
minuscules, en verticilles denses, les mâles au dessus des femelles, dominés par un spadice
pourpré en massue ; l’ensemble est entouré par un spathe vert pâle , marqué de pourpre,
ouvert au dessus des fleurs. Les fruits sont des baies rouge-orange en épi
Bois, broussailles, talus ombragés jusqu’à 1250 mètres
Adroits (les) : Du latin « ad directus » - du Provençal « Adrech » pour face au soleil
Aroncis (les) : Idem que pour « Aronces »
Beaurepaire : Du latin « Bellus » et du bas latin « « Repatriare » pour rentrer chez
soi, du latin classique « Patria » pour patrie. = Un beau chez soi, un bel endroit.
Bel Œil : Du latin « Bellus » et « Oculus » = C’est là un belvédère, un endroit
d’où l’on vois bien.
Blaches (les) Blachisse : En Occitan « Blaca ou Blachas » espaces peuplés
uniquement de chênes pubescents ( Querçus Pubescens) et pédonculés ( Querçus
Robur) de la famille des Fagacées. C’est là très certainement un petit bois de chênes
essarté tous les 8 à 12 ans pour les besoins de la cheminée. Ces arbres ont deux
particularités : 1er – ils conservent leur feuilles sèches tout l’hiver, c’est la « marcescence »
ce sont ensuite les bourgeons du printemps, qui les feront partir. 2me - contrairement à
tous les autres feuillus, dont les feuilles petites ou grandes, ont les mêmes détails, chez le chêne
toutes les feuilles sont différentes les unes des autres. ( mais c’est là, affaire de diable)
Bridons (les) :Toponyme qui présente trois possibilités. Soit un originaire de
« Brides » en Savoie. Soit un marchand ou fabricant de brides( harnachement du
cheval). Soit une forme populaire de Brigitte.
On trouve : Bridant, Bridat, Brideau, Bridet/ay/ey, Bridonneau, Bridier,
Bridou,
Brunaches ( les) :Déformation du germanique « Brun » pour à la fois brun et
brillant. Qui a une couleur entre jaune, roux et noir, mais tirant sur le noir.
Champ Peyron : Forme occitane de « Pierre », forme affective pour petit Pierre.
On trouve : Peyronnet/in/neau/ny, Peyret/ot/etou, Peyronne, Peyrou,
Peyredieu, Peyrière, Lapeyre, Peyrecave/fite/lade/longue/morte.
Collets (les) : Du latin « collum », variante de « Cou » pour col, passage étroit, col
de bouteille, col d’habit. « Collet » diminutif à partir du 11 ème siècle.
Combe Chave : « Combe » issu de l’Occitan « Comba » pour vallon ou ravin.
« Chave » de « Chavar » Provençal alpin pour creuser.
« Coùmba Chàva » pour Combe creuse.
Combeaux (les) : De « Combe » issu de l’Occitan « Comba » pour vallon ou ravin.
Condamine (la) : Représente une propriété en « Condominium ». Propriété franche
de redevance.
On trouve : Contamine, Contamin, Condemine, Condomine,
Coste Belle : Cote bien exposée, et fertile.
Côte de la Draye : Cote traversée par une « Draye »
« Draye, Draille, Dralhas, Carraire« Combe » issu de l’Occitan « Comba » pour
vallon ou ravin.
« Draye» « Dralhas » « Carraire » : Chemins créés par le passage des troupeaux en
déplacement. « la Transhumance ». Au cours des siècles passés, il n’était pas rare de voir
passer des troupeaux composés de 10.000 à 40.000 bêtes, remontant jours après jours,
par étapes de 15 à 20 km, par vagues ondulantes, bêlantes, sonnaillantes, odorantes, de
Provence pour passer l’été dans nos montagnes.
Devez (le) : Devendua, In Devenduis, cadastre de 1512 .
Issu du latin "Defensus" pour défendu, a donné l'ancien français "Defens" et l'occitan
"Devés" lieu interdit au troupeaux pour préserver la végétation, mais aussi bois de chasse réservé
au seigneur, interdit de pénétration par le menu peuple. On disait aussi « forêt en défens » une
forêt temporairement interdite au bétail pour protéger le jeune bois jusqu’à la cinquième ou septième
feuille.
Font Brune : Du germanique « Brun » pour à la fois brun et brillant. Qui a une
couleur entre jaune, roux et noir, mais tirant sur le noir.
Forest du Bois : « Forest" désigne une construction située dans les alpages .
« Forest » lieu sauvage, mais aussi abri temporaire.
Fourchettes (les) : peut être un lieu dit situé à l’intersection de plusieurs chemins.
Toponyme du à une particularité des lieux, à la forme des talwegs, ou des haies.
Grand Châtelard : Du Gallo-romain « Castellare » dérivé du latin « Castellum »
pour Château, mais peut aussi signifier un gros rocher.
Grand Pré : Ce toponyme parle de lui même.
Isle d'Aubert : « Isles » Bois, taillis sur des graviers apportés par un torrent.
« Aubert » Forme populaire d’Albert. Origine germanique « Adal » pour noble et
« Berth » pour brillant, célèbre.
On trouve « Aubé, Auber’ Aubey, Auberty, Aubertin/on, Aubelet/lin.
Jacques (les) : De « Sanctus Jacobus », Issu du nom de baptême "Jacob" , popularisé
par St Jacques le majeur et St Jacques le mineur au 1er siècle.
Pour la petite histoire: les typographes allaient à St Jacques quand ils avaient omis un ou
plusieurs mots à leur copie, il leur fallait alors envoyer à St Jacques, (notifier les erreurs sur
l'épreuve typographique).
Lespine : Dérivé d’ »Espinasse » qui nous parle d’épines, de fourré d’épineux.
En Occitan « Espinassa » est un lieu buissonneux.
Une carte d’expansion démontre que ces toponymes sont très fréquents dans les Alpes de
Haute Provence, l’Aveyron, le Cantal, la Dordogne, la Drôme, la Haute Loire,
le Lot et Garonne, le Puy de Dôme et le Tarn.
On trouve »Espinas, Lespinassière, Espinasset /tte/sole, Espinat, Espinadel,
l’Espinouse, Epinouze, Lespielles, espiau, Lespiau/auc/aut, Espinchal. Autant de
lieux de culture conquis sur la broussaille, qu’il a fallut essarter.
Magres (les) : Dérivé diminutif de « Maigre ».
On trouve « Maigret/ot, Meigret, Magrou, Magret, Magrin, Magron.
Mal Boisset : Ce toponyme peut être traduit par le « mauvais petit bois », contenant une
essence d’arbre de valeur quelconque.
Mal Pas : Ce toponyme peut être traduit par « mauvais passage »
Marais (le) : Les anciennes zones marécageuse de notre ancienne « Avance », sont
malheureusement à l’heure actuelle asséchées. Mes souvenirs de jeunesse, me rappellent des
frayères à truites d’une exceptionnelle richesse, point n’était alors besoin de d ‘ alevinage.
Dame nature se suffisait à elle même.
Massots (les) : « Massot » Est une déformation de « Thomas » Certainement en
l’honneur de St Thomas nommé en grec « Didyme » qui signifie jumeau, comme le nom
hébreu. Il est l’un des douze apôtres, né en Galilée d’une modeste famille de pêcheurs.
Le « Thomas » d’origine inconnu, était le « Pot de chambre », « Baquet de salubrité »
appelé « Jules ».dans les locaux militaires.
Michelon : Diminutif affectif de Michel, patronyme donné en l’honneur de St Michel
archange (de l’hébreu Michael , qui est comme Dieu).
Montgardin - Montgardine : "Mont" hérité du latin « Mons, Montis » pour
montagne – pâturage.
Ce terme toponymique, est lié à l’urbanisation des hauteurs lors des grandes invasions
germaniques et durant l’époque féodale. Urbanisation, où les habitants du lieu se sont établis
autour du château ou de l’église en hauteur pour voir le danger venir de loin.
« gardin, gardine » pour jardin. Le jardin médiéval, ne faisait pas de différence entre potager
et jardin d’agrément. On y trouvait les (Botans) lys, glaïeuls, rosiers etc.. ; au milieu des
( Laganons ) potirons, choux, poireaux etc.… ; avec un coin réservé aux plantes médicinales.
L’association de « mont et de « jardin » est en soi un symbole de paix retrouvée, de château bien
assis, sans peur des vicissitudes de l’histoire.
• Voir bref historique de notre Communauté de Communes
Naute (la) ; Du Provençal « Naut/a » pour haut ou haute.
Nicolas : « Nicolas », « Nicodemus », « Nicodème ».
Du grec « Démos « pour peuple et de « Niké » pour victoire.
Il fut un des saints les plus populaires du moyen âge. Evêque de Lycie au 4 ème siècle, on
lui attribua la résurrection de trois enfant mis à mort par un boucher. Il est depuis le saint
protecteur des enfants.
On trouve : Nicouleau, Nicolau, Nicoulau, Nicoleau, Micoleau, Micouleau,
Colau/din/ don/ dou. Colin, Coly, Colly,Coli, Colinet, Colet, Coulet
/ard/lard.
Petit Châtelard : Chastellarium cadastre de 1512.
De la racine Châtel = château et du suffixe augmentatif "ard"
« Chastellan, Castelan, Castela ». Peut aussi désigner une proéminence ou un gros rocher.
Pied du puy : « Puy » du grec « Podion » pour petit pied.
Du latin « Podium » Soubassement dans l’intérieur d’une chambre, sur lequel on
disposait divers objets de décoration.
Petit mur qui dans les amphithéâtres séparait l’arène des gradins.
« Podium » chez nous, désigne l’estrade , la scène sur laquelle on installe les musiciens, un
endroit en hauteur, et dans beaucoup de cas, une colline.
Pousta : Issu de l’occitan « Post/Posta » pour planche.
Pra Peix : « Pra » pour pré
« Peix » de l’Occitan « peis » pour poisson. Ces lieux, anciens marais, étaient des
frayères à truite d’une grande richesse.
Praux (les) : Peut être la forme plurielle de « Pra » pour pré.
Mais peut aussi être issu de l’ancien Occitan « Prau », du latin « Pravus » pour : de
travers, difforme, au sens figuré de « mauvais », qui a du avoir au moyen âge , le sens de
« vaurien, pervers ».
Suivant la région, le « Prau » peu être l’aiguille de charrue, à d’autre, c’est le dindon
mâle.
Pré Charbonnel : Ce patronyme a un rapport avec le charbon, et vraisemblablement
avec le fabriquant de charbon de bois, le « Bouscatiè ».
Pré de Maître Jean : « Le Maître,Le Maistre », était bien souvent le propriétaire.
Généralement aussi au sens corporatif, « passer maître dans l’art d’une profession.
Pouvait avoir aussi un sens affectif, une certaine forme de respect.
Preït (le) : Vraisemblablement une déformation de « Prat » pour pré.
Quarabel : Peut être la division au quart, d’une surface, d’un champ, pour le nommé
Abel.
Rif Claret : le Ruisseau clair.
Roche longue : De la forme d’un « serre » dont la face sud très abrupte s’étire sur un km
de longueur.
Ruines des Collets : du latin « ruina » pour écroulement, et de « Collet - Col» partie
entre la tête et les épaules.
Dans le cas présent : zone rocheuse bosselée ressemblant à des ruines.
Saruchet : Issu de la racine "sal" dans le sens de pierre, éboulis, hauteur.
Et de « uchet » - huchet - hucher» du latin populaire « hucare et huc »,
action d’appeler avec un huchet ( Trompe de chasse),
action de proclamer en public. ( Crieur public),
action de travailler le bois ( Fabrication de huches – coffres)
Thubaneau (le) : du Provençal « Tuba » pour fumée.
« Tubaire/arela » pour fumeur, fumeuse.
« Tubàs, Tubassiera, Tubassina » pour : grande fumée, fumée épaisse, lieu enfumé .
« Tubanèu » pour hutte, cahutte.
Vernes (les) : pour Aulnes noirs ou glutineux, ( Alnus glutinosa) arbres qui aime les
lieux humides, et peuvent atteindre 20 à 30 mètres de haut, de la famille des Bétulacées.
Viaux (les) : du latin « Vita/ae » pour vie, existence,« Vitalis » pour (vraie vie,
nouvelle vie), Nom qui a eu les faveurs des premiers chrétiens.
On trouve : « Vidal, Vial, Viau, Viallet , Vialis, Vitalis ».