«Le Jardin des Merveilles» Disneyland du Plateau

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«Le Jardin des Merveilles» Disneyland du Plateau
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«Le Jardin des Merveilles» Disneyland du Plateau
Sommes-nous bien au parc Lafontaine ou à Disneyland?
Dans les années 50, sous la direction de Claude Robillard, directeur du Service des parcs de la Ville (et excellent
gestionnaire de la chose urbaine), on réaménage le parc Lafontaine pour le faire passer à l'ère moderne. On
démolira les serres, la maison du gardien, le «pont des amoureux» et le petit zoo. On perd une époque et un beau
patrimoine, mais disons-nous qu'en revanche, on en gagne un nouveau. Le petit zoo de l'étang nord sera donc
remplacé par le nouveau «Jardin des Merveilles» qui ouvrira ses portes en 1958; il amusera petits et grands jusqu'en
1989, époque où il déménagera à son tour au parc Angrignon. Le parc verra aussi la construction du théâtre de
verdure au même moment.
Ce projet, imaginé par M. Robillard et son équipe, procure aux familles montréalaises une nouvelle destination de
premier choix. Pour quelques sous d'admission, les enfants sont plongés dans un univers fabuleux. Rares sont les
petits Montréalais des années 50 qui ont déjà vu un éléphant. Il y a aussi tous les animaux de la ferme, derrière une
clôture avec des distributrices à moulée (les mamans ont dû en donner des cinq cents pour nourrir les animaux).
Les enfants sont contents, les animaux sont contents, les mamans sont contentes, tout le monde est content!
Le caractère spécial du Jardin des Merveilles était surtout donné par les constructions logeant tout ce beau monde.
Au-delà de l'arche du «château enchanté» (la photo), c'était la féerie. Se référant au monde des contes pour enfants,
on retrouvait «la baleine de Jonas», où les jeunes entraient dans la gueule de la baleine pour regarder un gros
aquarium; il y avait aussi «l'Arche de Noé», où il fallait utiliser une petite passerelle pour se rendre sur l'arche qui était
posée sur un petit étang et qui renfermait des cages avec différents petits animaux. Il y avait aussi «le carrosse de
Cendrillon», qui servait entre autres de refuge à un couple de paons aussi bruyants que splendides. Il y avait des
chevreuils et des «bambis», bref, toutes sortes d'animaux domestiques et exotiques.
Le clou de la visite était bien sûr le spectacles des otaries. Celles-ci évoluaient dans un bassin entouré de gradins et
où un préposé leur faisait accomplir diverses prouesses avec beaucoup de plongeons et, à partir du plus haut
plateau, l'immanquable «PLOUF» éclaboussant les spectateurs. Tout le monde est trempé et ravi!
Quand on est assis sur la «vraie»
citrouille de Cendrillon ... on est pas mal
impressionné! C'est moins dangereux
quand on est dans l'enclos des chèvres
de monsieur Séguin et du moulin des
«lettres de mon moulin».
«Y'a pas à dire...notre parc est chargé
de beaux souvenirs et il est pas mal
superbe!»

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