Fédération André Maginot Lycée Marie Le Franc Projet : L`art

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Fédération André Maginot Lycée Marie Le Franc Projet : L`art
Fédération André Maginot
Lycée Marie Le Franc
Projet : L'art comme vecteur de la mémoire
Prix de la Mémoire et du Civisme
Compte-rendu de Camille Jégousse
suivi d'un dossier photographique
Première bac professionnel Accompagnement soin et service à la personne
En 2013-2014, je suis en première année de bac professionnel et j'entends beaucoup parlé des
guerres passées et des commémorations du débarquement en Normandie. Lorsque notre professeur
d'histoire géographie nous présente le programme du BacPro je note qu'il y a un chapitre qui se porte sur
la seconde guerre mondiale (1939-1945). Peu de temps après, ma classe et moi voulons effectuer un
voyage pédagogique. On est vers la mi-janvier 2014, lorsque nous proposons à notre professeur de faire
un voyage pour rendre hommage aux personnes décédées lors de cette guerre, les soldats morts pour la
France, pour nous, mais aussi les juifs innocents morts face au nazisme.
La Seconde Guerre Mondiale pour moi est lointaine, c'est du passé et ne me porte aucune
préoccupation dans ma vie de tous les jours, je n'ai pas vraiment porté d’intérêt sur ce sujet c'est aussi
parce que je me rends compte que j'en connais si peu que je suis curieuse. Notre voyage va s'appeler
« l'art comme vecteur de la mémoire », il consiste à voyager jusqu'à Prague pour ensuite aller à Cracovie
en Pologne et finir le voyage à Strasbourg. Nous voulons aussi mettre en place un spectacle qui une fois
de plus rendrait un très grand hommage à ces personnes et pour faire ressentir à notre public la violence
qu’ils ont dû affronter. On leur doit bien ça. Ce spectacle va s’appeler « passeurs de mémoire ». Notre
idée est simple, voir, rencontrer et raconter au plus grand nombre.
Dès Juin 2014, certaines d'entre nous ont la chance d'aller à St-Marcel pour le 70ème anniversaire
des combat du maquis. Nous y apprenons que les Résistants ont participé depuis l'arrière au
débarquement de Normandie en retenant les forces allemandes loin du front. Elles ont pu rencontrer deux
combattants très différents et très semblables, Léo-paul Charrette engagé pour la France libre alors qu'il
n'est même pas Français mais Canadien mais il veut se battre pour la liberté d'un pays qu'il pense être
aussi le sien, le pays de la liberté. Marcel Bergamasco, un FFI, toujours vaillant et énergique malgré son
grand âge qui raconte ses exploits face aux nazis comme s'il s'agissait de jeux d'adolescents alors qu'il
risquait chaque jour sa vie pour voler de l'essence, saboter des camions ou d'autres choses encore. Qu'estce que je peux retenir de ces témoignages ? Le courage qui s'appelle l'évidence, c'était normal d'aller se
battre pour la liberté. Aujourd'hui je sais que ce n'était pas si évident et que beaucoup ont préféré ne rien
faire ou pire ont choisi le mauvais camp. Ces hommes sont des héros et la devise des SAS leur va bien :
« Qui ose gagne » oui il faut oser pour gagner. Quel émerveillement, quelle passion face à ces résistants
qui à 90 ans ou plus étaient plus énergiques et marchaient plus vites que mes camarades. Je n'ai pas pu
m'y rendre mais en écoutant mes amies j'ai compris ce que c'était un « passeur de mémoire », elles ont
été très impressionnées par leurs passés, leur joie de vivre et leur façon de vivre au moment présent avec
enthousiasme. Et elles me l'ont fait partager, à mon tour de devenir ce « passeur »...
Nous voilà déjà début janvier 2015, je suis maintenant en deuxième année, même en ayant
travaillé en cours sur la seconde guerre mondiale, mes connaissances sont encore floues, j'ai énormément
de mal à me dire que le massacre des juifs soit arrivé et qu'il y a eu autant d'horreurs en France, les
Résistants torturés, les délations, toute cette violence. Nous avons étudié des textes sur la guerre, de
Voltaire à Robert Desnos mais c'est impossible d'accepter l'impensable.
Très curieuse et appréhendant le voyage, j'ai peur de ce qu’il va m'arriver et surtout de ce que je
vais découvrir. J'ai beaucoup consulté les sites internet pour observer les commentaires des gens qui ont
été à Sigolsheim, aux camps de concentrations et d'exterminations (Auschwitz, Theresienstadt,
Birkeneau...). Je suis aussi allée voir des photos pour me faire un avant-goût de ce que j'allais voir et
vivre, je sais très bien que ce que j’allais voir n'allait pas être très gai, mais en voyant les photos j'ai eu
une petite crainte supplémentaire. C'est très glauque de voir les camps de concentration et
d'extermination car je n'imaginais pas que c'était comme cela.
Pour Sigolsheim, bizarrement, j'ai trouvé ça beau de voir ce cimetière avec ces tombes alignées et
blanches, un cimetière très propre, qui rend un très bel hommage à ces soldats, mais j’ai aussi été très
impressionnée et triste de voir autant de tombes, autant de personnes décédées pour nous, pour la France.
Nous sommes le lundi 26 janvier 2015, l'heure du départ a sonné toujours un peu de tristesse de
partir loin de mes proches mais je devais le faire pour vraiment montrer que je ne suis pas indifférente
face à ces horreurs, je me disais que je quittais mes proches pour dix jours, alors que les personnes
auxquelles nous rendions hommage, elles, les ont quittés parfois pour toujours.
Nous sommes maintenant le mardi 28 janvier 2015, il est 8h30 quand nous prenons le bus jusqu'à
Theresienstadt, premier camp de concentration, je ne me rends pas encore compte que je suis là où plus
de soixante-dix milles juifs ont été déportés, et où beaucoup sont morts. Je me suis trouvée face à cette
cellule, la cellule où un grand homme passait ses horribles journées, Robert Desnos. Robert Desnos était
un poète français mais pas seulement, c’était aussi un résistant. Il se fit arrêté par la Gestapo puis
emmené vers le camp de concentration de Theresienstadt. Il a lutté, terriblement lutté. Robert Desnos est
mort en 1945, juste après la libération du camp. Ce qui n’empêche pas qu’il soit encore dans l’histoire,
c’est un grand homme de la Seconde Guerre Mondiale. En passant devant cette cellule très particulière
j’aperçois ces fleurs qui m’intriguèrent ces fleurs portent aussi l’écharpe aux couleurs de la république
française. Je ne réalise pas encore que je me trouve sur le lieu où ce grand poète, résistant français trouva
la mort. Je reste plusieurs minutes devant cette cellule, ces fleurs sont pour moi une preuve de grandes
marques de respect et un bel hommage à Robert Desnos qui a lutté jusqu’à sa mort. Être restée devant
cette cellule même quelques minutes, était pour moi une manière de montrer mon respect à cet homme
qui s’est battu pour moi, pour nous, pour la France. Rien n’a arrêté Robert Desnos, sauf la mort qui oui,
elle, et seulement elle, arrêta son combat. Je sais une chose, il est mort libre, je me dis aujourd'hui qu'il le
savait et que c'était sans doute sa victoire à lui, j'ai lu le livre de André Rogerie Vivre c'est Vaincre, et je
me dis que oui pour tous ces détenus, vivre c'était déjà vaincre. La visite du camp de concentration de
Theresienstadt s’achève, je n’ai toujours aucune réaction face à ce massacre, et à ce qu’ont endurés ces
déportés.
C'est vraiment le vendredi 30 janvier lors de la visite du musée et des camps d'Auschwitz et de
Birkenau que j'ai vraiment pris conscience du massacre qu’avaient vécu ces pauvres juifs innocents, ils
étaient tellement nombreux, on s’en rend bien compte lorsque l’on observe tous ces cheveux, ces
chaussures, ces photos, ces visages, ces statues… C’est horrible d’essayer, juste d’essayer de se mettre à
leur place pendant quelques minutes, c’est déjà horrible pour moi, puis en imaginant que pour eux ça a
été pendant plusieurs mois, plusieurs années ou alors qu'ils ont été si nombreux à être juste assassinés
parce qu'il avaient simplement le tort d'exister. Ça me fait ressentir l’horreur et la détresse de ces gens,
même si jamais ne pourrais-je ressentir ce qu’eux ont ressenti à ce moment. Je ne l’ai pas vécu et
m’oblige à ne pas oublier, me dire que j’aurais pu être concerné me donne encore des frissons.
La Seconde Guerre Mondiale a aussi révélée de véritables héros. Commençons par Jean Moulin
qui lui était un simple fonctionnaire, qui gravit les échelons et devient le plus jeune préfet. Lorsque des
officiers lui demandent de signer un « protocole » contre l’armée française mais il préfère garder son
honneur quitte à perdre son poste ou sa vie. Il se fait frapper, torturer mais il ne cède pas. Malgré les
morts, les blessés et les personnes de ses services qui baissent les bras, lui estime sa tâche trop importante
pour cesser ses activités. Jean Moulin n’a pas hésité à se sacrifier pour la France, il meurt sous une atroce
torture, mais il préfère mourir plutôt que de céder à l’ennemi. Plutôt que de perdre son honneur.
Il y a aussi le Colonel Philippe Leclerc qui lui attaque et s’empare de l’oasis de Koufra. Il
regroupe son unité et prononce ces mots : « nous sommes en marche, nous ne nous arrêtons que lorsque
le drapeau français flottera sur la cathédrale de Strasbourg ! ». Ils sont bien seuls au milieu du désert mais
comme les SAS, « qui ose gagne ». Il a gagné, le drapeau flotte sur la cathédrale de Strasbourg. Le
Colonel Leclerc était seul au départ mais en aucun cas n’a baissé les bras, au contraire, il a redoublé
d’effort. C’est parce que ces héros ne sont pas nombreux que cela les rend exceptionnels, ils sont
l’honneur de la France. C'est avec respect que j'apprends leurs histoires.
Nous reprenons le bus direction Strasbourg, nous répétons, répétons encore et encore le chant des
Partisans pour pouvoir le chanter au moment où nous serons au cimetière de Sigolsheim. Nos professeurs
parlent de Sigolsheim mais moi à vrai dire je n'ai pas vraiment d'image en tête pour caractériser ce
cimetière, j’ignore où je vais.
Nous sommes le lundi 02 février, ça fait déjà une semaine que nous sommes partis, ça passe
tellement vite, mais nous sommes quand même très fatigués et nous avons très froid. Lorsque nous
arrivons sur les lieux du cimetière, nous l’apercevons d'en bas, là où le bus nous a déposés. Plus nous
montons, plus nous nous approchons du cimetière, plus nous apercevons toutes ces tombes, ils y en a
tellement. Il fait nuit et très froid, nous nous plaignons du froid et de la fatigue sans même réfléchir à ce
que les personnes enterrés juste à côté de nous avaient vécu dans un froid beaucoup plus intense et eux,
jour et nuit. Me retrouver au milieu de toutes ces tombes m'a fait beaucoup réfléchir, il y en avait
tellement, des centaines et des centaines de personnes mortes et enterrées ici, juste sous mes pieds.
Nous nous plaçons au pied du drapeau français puis nous commençons à chanter le chant des
partisans. Beaucoup d'émotion monte en moi puisque c'était quand même leur quotidien pendant la
guerre que l'on est en train de chanter. Le plus émouvant pour moi a été le dépôt de la composition
florale que nous avons déposée au pied de ce fameux drapeau. C'est la moindre des choses de leur offrir
ses fleurs, ils se sont battus pour notre liberté.
Durant la guerre de 1939-1945, la plupart des soldats n'étaient même pas des Français de
métropole, ils venaient du monde entier (des africains, des pieds noirs, des maghrébins...) Les soldats
étaient des gens venus de très loin, ils ne connaissaient même pas la France mais ils sont venus combattre
avec passion et sacrifice pour notre liberté. Être français ce n’est pas seulement de vivre en France ou de
porter la nationalité française. Être français c’est porter les valeurs du pays, ces personnes les portaient,
et les portent toujours malgré tout. C'est très beau de voir à quel point ces gens ont été solidaires, ils se
sont sacrifiés pour la liberté, pour notre liberté.
Certains français ont oublié trop vite le fait que c'est que c'est grâce à eux que nous sommes
libres. Certains d’entre eux n'auraient même pas fait le quart de ce qu'ont fait ces étrangers pour nous.
Toutes ces personnes sont mortes pour la France, mortes pour nous, mortes pour moi.
Après ce voyage ma vision de la guerre n'est plus la même, ma vision de la vie elle aussi a
changée, je peux dire que ce voyage m’a fait grandir, même si au fond de moi je sais que je n’ai pas
encore assez de maturité pour tout comprendre. Je me dis que même si je suis seule, je peux quand même
me battre, ça en vaut la peine. Si Robert Desnos, Jean Moulin, Philippe Leclerc et d’autres ont réussi
seuls au départ puis ont monté leur propre armée, tout le monde peut s’exprimer seul et qui sait, finira
peut-être par gagner. Ce n’est pas parce que nous sommes seuls ou peu nombreux à partager une idée,
que nous n’avons pas raison.
Ce voyage m'a beaucoup appris, nous sommes le mardi 03 février lorsque je raconte ce fabuleux
voyage à tous mes proches et leur explique mon point de vue, je leur en apprends un peu plus sur la
Seconde Guerre Mondiale, que beaucoup des soldats n'étaient même pas des français de métropole, mais
ils portent l’honneur et les valeurs de la France. Ils méritent le respect de chacun.
JÉGOUSSE Camille, 1ASSP2.
Dossier Photographique
Mémoire de Bretagne :
Les Combats de St Marcel Juin 1944, commémoration Juin 2014
Notre premier déplacement à la rencontre de témoins de l'histoire, M. Rivière, un Canadien
engagé volontaire dans les forces françaises libres, venu défendre un pays qui n'était pas le
sien. M. Bergamosco, un FFI incroyable qui a pris de nombreux risques pour la liberté. Enfin
Monsieur le ministre de la défense Le Drian parce que c'est important que la République
rappelle l'histoire de ceux qui se sont battus voire sacrifiés pour elle.
Mémoire de guerre / Espoirs du présent :
Prague, Theresienstadt, Cracovie, Auschwitz
Départ du lycée, nous sommes un groupe, nous avons beaucoup travaillé et nous partons pour
un voyage pédagogique qui va nous marquer profondément.
Dans ce dossier photographique des images des lieux bien sûr mais aussi de mes camarades,
les élèves, au travail ou dans des moments de vie, parce que travailler la mémoire, l'histoire
d'hier c'est aussi et surtout pour vivre aujourd'hui.
2 Classes, 45 élèves, 4 adultes puis 5 en Alsace.
Prague
Hier encore sous le joug de la dictature communiste, aujourd'hui notre allié dans la construction
européenne, nous sommes européens ! Apprenons à mieux nous connaître.
Une statue du Pont Charles, la ville, vue de nuit, le groupe à l'entrée de ce fameux pont.
Une vue du château et une vue de la cathédrale qui y est installée, le temps de monter la nuit
tombait et avec elle quelques flocons de neige
Theresienstadt
Le camp de concentration où furent déportés les juifs de Tchécoslovaquie, ceux de Prague
d'abord mais aussi des résistants et parmi eux des Français comme Robert Desnos, le poète
que nous avons étudié en classe. Des milliers de stèles, une immense croix chrétienne et une
immense étoile de David précèdent le camp. Sur la porte d'entrée des détenus la sinistre
inscription « le travail rend libre » .
Les élèves écoutent avec attention les explications de la guide
Sur les images, une vue des cellules où croupissaient les prisonniers après un travail
harassant. Et la piscine que les S.S. avaient faite construire juste à coté du camp de leurs
esclaves. La proximité des deux est stupéfiante. Enfin les regard des élèves, Chloé, Justine et
Chloé qui semblent en pleine réflexion sur ce qu'elles apprennent, voient et découvrent de
leurs yeux.
Ici une vue de l'intérieur d'une baraque. Manon et Lorenza au même endroit.
Certains de ces dessins ont été réalisé par des enfants parce que ce camp était aussi un
immense ghetto.
Le monument aux martyrs
une autre vue des cellules
Le lieu de martyr du poète entré en résistance et déporté Robert Desnos.
Cracovie
Hier encore sous le joug de la dictature communiste, aujourd'hui notre allié dans la construction
européenne, nous sommes européens !
Apprenons à mieux nous connaître.
Église, Cathédrale La Grande place et le
Chateau
Birkenau
Deux images de Birkenau au cadre déformé comme peut l'être ici la notion d'humanité
Vue de près ou vue de loin, Birkenau est une prison immense dont on ne sort jamais
Le wagon des déportés...
… et au bout des rails, l'une des chambres à gaz où furent tués des centaines de milliers de
personnes dès leurs arrivées.
Sous la terre de Birkenau on a retrouvé des milliers de ces objets, fourchettes, cuillers... le
guide affirme que l'on en trouve encore...
Auschwitz
La porte et sa tristement célèbre inscription, ici le travail ne rend pas libre : il tue.
Nous mettons nos casques pour suivre les indications de la guide et pénétrons en enfer...
Les déportés ne sont pas que des chiffres, il s'agit de personnes avec une histoire, une histoire
qui devait exister ailleurs que dans ce cauchemar.
Comment évoquer la souffrance et la mort ? Nous avons choisi deux images, la première la
famine de ceux qui avaient « la chance » de n'être pas exterminés en arrivant. La seconde des
prothèses de jambes. Pourquoi ces prothèses plutôt que des chaussures ou des cheveux ?
Parce que personne n'a eu la force de photographier les tonnes de cheveux de femmes, et que
ces prothèses sont le symboles de ceux qui se sont battus pendant la première guerre
mondiale et qui en ont été marqués. Survivants de ce premier conflit ils sont exterminés durant
le second malgré leur patriotisme. Tout un symbole.
Des Centaines, des Milliers, des Millions mais avant tout, des gens...
...une vie, et puis une autre vie...
Strasbourg
Une ville capitale de l'Europe
Construire ensemble la paix, se construire aussi un avenir en commun.
Dans toutes les villes nous avons dansé, pour mettre de la vie dans ce que nous faisions et
créer de la solidarité, souvent des applaudissements parfois des gens se sont joints à nous.
Et toujours réfléchir au sens de notre projet...
Sigolsheim
La nécropole nationale de Sigolsheim où nous avons déposé une gerbe et chanté le chant
des partisans en hommage à ceux « morts pour la France », beaucoup venaient de loin, aux
Français s'ajoutaient les Français d'ailleurs, colonisés ou pieds-noirs, mais aussi, les
Républicains espagnols ou des antifascistes italiens, même des patriotes polonais... Les
valeurs de la République ne connaissent pas de nationalité.
La mémoire de nos anciens :
Rencontre à Paris avec M. Altmann survivant d'Auschwitz
La mémoire de notre ville :
70 ème anniversaire de la libération de la poche de Lorient
Rencontre avec les ministres Européens
Dépôt de gerbes au monument des victimes de la
déportation de Lorient avec le Maire, le Sous-Préfet
et le Député
Passeur(s) de Mémoire (s) :
Travailler un spectacle d'art vivant pour transmettre notre expérience et passer la mémoire autour de
nous.