Event • Métiers • Mieux Connaître

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N°
Septembre - Octobre 2012
Le magazine d’information de
CDG Développement et de ses filiales
Dossier
Région Doukkala-Abda
Contribution de CDG Développement à la dynamique de croissance
Event
Célébration des 10 ans de
MEDZ
• Métiers
Société d’Aménagement et de Promotion de
la Station de Taghazout
• Mieux Connaître
MEDZ Industrial Parks
Edito
5
Directrice de la Publication :
Wassila Slaoui (CDG Développement)
5
8
Comité de rédaction :
Abla Aouad (MEDZ)
Hnya Benchakroun (Casanearshore)
Meriem El Alaoui (Dyar Al Mansour)
Khalid El Arabi (Novec)
Lamia Hejaj (CDG Développement)
Sanaa Lahrichi (CDG Développement)
Asmaa Ouaaline (CGI)
Majda Slaoui (CDG Développement)
22
25
Flash Infos
Event : Hôtel & Resorts of Morocco : Hôtel Club Smir, une expérience unique
CGI : Convention annuelle « Tous acteurs du succès de notre entreprise
MEDZ : Convention de team-building
CDG Développement : Organisation d’un focus-group
MEDZ : Signature d’un contrat de prêt avec la BEI
MEDZ : Célébration du 10ème anniversaire
CDG Développement : Participation à l’assemblée annuelle du FMI et de la
Banque Mondiale
Kenza Benlamlih (SAPST)
Fatima Zahra Bensouda (CGI)
Soumia Chraïbi (Mazagan Beach & Golf Resort)
Naïla Fennich (HRM)
Safae Rhatay (MEDZ)
Ibrahim Slimani (Dyar Al Mansour)
Jade Snoussi (CDG Développement)
Houda Waldghzala (Dyar Al Madina)
Conception, réalisation :
Med Amine Lebbar (CDG Développement)
Salma Hajibi (Stagiaire)
Dossier : Région Doukkala-Abda : Contribution de CDG Développement à
croisés : Élaboration du manuel de procédures
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de gestion et du système de reporting
36
36
Focus Filiale : SAPST : Société d’Aménagement et de Promotion de la Station
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Focus Projet : Anfa Aerocity : Vivre entre ciel et terre
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Parlons Vert : Une véloroute pour les besoins du développement touristique
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La parole à : Souhail Bencherifa
de Taghazout
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Impression
Ce journal a été imprimé au Maroc sur du papier 100% recyclé, labélisé « L’ange Bleu »
Crédit-photos :
42
Mieux connaître : MEDZ
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Portrait : Mohssine Semmar
Industrial Parks, société de gestion des
parcs industriels de MEDZ
CDG Développement, CGI, HRM, MEDZ
Achevé de rédiger :
31 octobre 2012
Dépôt légal & ISSN :
Dépôt légal : 2010PE0084
ISSN : 2028 - 280X
Contact :
[email protected]
:
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52
54
dynamique de CDG Développement et
de ses filiales
Lu pour vous
la dynamique de croissance
Contributeurs :
La richesse de l’actualité traduit la grande
:
CGI : Lancement de la commercialisation
d’Anfa Aerocity
SFCDG : Rencontre annuelle du personnel
Dyar Al Mansour : Espace Clients
Couvertures des rapports d’activité
MEDZ : 10ème anniversaire
:
Khalil Nemmaoui
L’organisation par CDG Développement de plusieurs groupes de
réflexion autour de la thématique de la promotion de la pluralité et
de la diversité pour l’intégration en méditerranée a permis de fédérer les participants autour d’une même vision, qui consiste œuvrer
pour l’égalité des chances au sein des entreprises de la région.
Ces discussions, auxquelles ont pris part des femmes managers
engagées, évoluant au sein de grands organismes marocains et
internationaux, ont permis d’enrichir considérablement la réflexion
entamée depuis quelques années sur cette question, à travers de
nombreuses études et recherches.
Dans un autre registre, MEDZ vient de fêter ses dix années d’existence, ce qui a constitué une occasion privilégiée de faire un point
d’étape, en dressant un bilan de ses multiples réalisations, qui
accompagnent la concrétisation territoriale des stratégies sectorielles, et de s’interroger sur ses perspectives d’avenir et ses
opportunités de développement. A cet égard, elle a organisé un séminaire autour du thème « MEDZ, 10 ans au service du développement territorial ». Cette manifestation, qui s’est tenue en présence
d’un parterre important d’acteurs économiques et de partenaires,
avait pour objectif de favoriser des réflexions structurantes sur des
questions liées au développement territorial. In fine, l’objectif de
MEDZ est d’apporter sa pierre à l’édifice du développement économique et social du pays.
Cette filiale active de CDG Développement a également fait l’actualité en signant un important contrat de prêt de 100 millions d’euros
avec la BEI, qui va lui permettre de lancer la réalisation de sept
projets structurants de technopoles à travers le Maroc. Ces espaces d’accueil novateurs ont pour objectif d’offrir des infrastructures et des services de niveau international et d’accompagner le
développement et la compétitivité des entreprises et ce, grâce à
la prise en compte des besoins en formation et en recherche et
développement. Ce financement appuiera le programme d’investissement ambitieux de MEDZ, qui avoisine les 3 milliards de DH
pour ces technopoles. Il constitue, en outre, un gage de confiance
envers MEDZ et sa capacité à porter des projets emblématiques, à
même d’accompagner de façon pérenne les stratégies sectorielles
du pays.
Autre événement majeur que nous relaterons dans cette édition
: la participation de la holding CDG Développement à l’assemblée
annuelle du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, qui s’est tenue à Tokyo. Un intérêt particulier a été exprimé
quant au développement de l’agro-industrie et des produits de la
mer, dans le cadre des zones industrielles aménagées par MEDZ.
Par ailleurs, le développement de nouveaux centres urbains (tels
Zenata, Anfa et Jnane Saïss) a également suscité un intérêt certain
pour un échange d’expériences et un apport d’investissements.
Dans le cadre de ce 12ème numéro de notre magazine d’information,
nous consacrerons le dossier spécial à la Région de Doukkala-Abda.
Cette région dynamique a connu un essor important ces dernières
années, à travers le lancement de plusieurs chantiers de développement d’envergure. Nos filiales accompagnent cette croissance
par de nombreux projets (dont les plus emblématiques sont le
parc industriel de Jorf Lasfar et le Mazagan Beach & Golf Resort).
Nous continuons ainsi sur notre série de dossiers consacrés à la
présentation des projets structurants initiés par la holding et ses
filiales dans différentes régions du royaume, traduisant de la sorte
la logique territoriale qui sous-tend la politique d’investissement de
CDG Développement.
Nous avons choisi de dédier notre rubrique Focus Projet au projet
avant-gardiste Anfa Aerocity, véritable haut-lieu de prestige, qui
profite d’une implantation stratégique au centre-ville de la métropole. Plus que de simples résidences, la CGI propose de vrais
espaces de vie, offrant toutes les commodités de confort et de
modernité. Entre ciel et terre, ce quartier respire le luxe et le bienêtre et s’intègre dans un splendide écrin de verdure.
Bonne lecture !
Le Comité de rédaction
3
CDG Développement
Sponsor Gold
Africa CEO Forum
Flash Infos
Genève, 20 & 21 novembre
24 août
CGI
Partenariat
Pays Émergents
Management
Rencontre
Maîtrise Grandes Entreprises
Infrastructures Développement
Croissance
Changement
Clés Avenir
Valeur Ajoutée
Économie
Dialogue
Leadership
Priorités Stratégie
Volonté
Compétitivité
Progression
Défis
• Entrée en exploitation du nouveau logiciel Itqane pour la gestion commerciale. Ce
nouveau module commercial fait partie de la solution intégrée, dédiée au métier
de l’immobilier « PrimPromo ».
• Cette mise en exploitation s’inscrit dans le cadre du programme global de refonte
du système d’information de la CGI « ITqane ». La mise en production est l’aboutissement du projet « Gestion Commerciale ».
• Ce projet a pour périmètre : la gestion des processus de mise à prix et de commercialisation, englobant les phases de réservation, de compromis, de contractualisation et de livraison, en passant par les actions de transfert de biens et de
bénéficiaires, les désistements ainsi que les encaissements.
25 août
Dyar Al Madina
• La résidence Bayt Al Maârifa de Meknès est le fruit d’un partenariat novateur
entre Dyar Al Madina et l’Université Moulay Ismail.
• Cette 1ère tranche de 617 lits a été construite sur un terrain de 10 000 m² et réalisée
au coût de 52 MDH sur une durée de 24 mois. Une 2ème tranche est prévue.
• Cette résidence est fermée et sécurisée et offre diverses prestations aux étudiants.
Septembre
CGI
• Dans le cadre de sa stratégie commerciale visant à promouvoir ses projets immobiliers et faciliter l’accès à la propriété aux fonctionnaires et employés du secteur
privé, la CGI a noué des partenariats commerciaux avec des organismes à fort
potentiel (la Fondation Mohammed VI de Promotion Des Oeuvres Sociales de l’Education-Formation, la Fondation Hassan II pour les Oeuvres Sociales des Agents
d’Autorité, l’Agence des Logements et Équipements Militaires, le Syndicat National
de l’Enseignement Supérieur, Poste Maroc, BMCE Bank et la Société Générale).
• Le dispositif commercial prévu pour le personnel des organismes conventionnés offre
une panoplie de services et avantages tarifaires afin de faciliter l’échange et les relations transactionnelles entre les intéressés et les services concernés de la CGI.
7 septembre
Exprom Facilities
• Dans le cadre de son positionnement sur le marché du Facility Management,
Exprom Facilities a organisé une formation interne au profit de plus de 50 responsables d’exploitation et responsables de sites.
• L’objectif était de présenter quelques méthodes et principes de fonctionnement
liés à la gestion des affaires.
• Les modules de formation ont porté particulièrement sur la ligne de vie des
affaires. L’ambition, à terme, est de créer une académie d’ Exprom Facilities.
12 septembre
Exprom Facilities
• Exprom Facilities a réalisé plus de 23,3 MDH (sur un montant global de soumissions de 81,5 MDH), soit un taux de réussite de plus de 28% (avec plus de
32,3 MDH toujours en attente d’adjudication).
• Ce constat de performance de la nouvelle Entité Développement & Marketing
confirme la pénétration importante de la société sur le marché marocain du
Facility Management, de la maintenance multi-techniques et des travaux neufs.
Il témoigne aussi de l’expansion croissante de la filiale, notamment en dehors
du groupe.
17 septembre
SFCDG
• Tenue du Conseil d’Administration de la société, sous la présidence de
M. Mohammed Fassi-Fehri.
• Lors de cette réunion, le Directeur Général de la société a présenté les faits
marquants du 1er semestre 2012, à travers les volets organisationnel, de gestion
forestière et d’aménagement paysager.
• Le Conseil a passé en revue les comptes sociaux au 30 juin 2012 :
Un chiffre d’affaires de 6 758 KDH.
Un résultat d’exploitation qui s’élève à 158 KDH.
Un résultat net qui s’établit à 122 KDH.
• Le Forecast 2012 a été ajusté et les tendances du projet de budget 2013 ont
été présentées.
21 septembre
Dyar Al Mansour
• Tenue du Conseil d’Administration de la société, sous la présidence de
M. Anass Houir Alami.
• Les membres du Conseil d’Administration ont notamment délibéré sur l’arrêté
des comptes sociaux au 30 juin 2012 et sur le forecast 2012.
26 septembre
Novec
• Tenue d’une Assemblée Générale Extraordinaire sous la présidence de M. Anass
Houir Alami, au cours de laquelle il a été décidé de procéder à une augmentation
du capital social pour un montant de 24 300 000 DH.
• Le capital social est désormais de 50 000 000 DH. Cette augmentation a fait l’objet
d’une publication dans le Bulletin Officiel n° 5213 du 26 septembre 2012.
• Elle s’inscrit dans le cadre de la vision stratégique de Novec qui ambitionne de la
conforter dans sa position de leader de l’ingénierie nationale.
27 septembre
MEDZ Sourcing
• Lancement, en collaboration avec le Ministère du Commerce, de l’Industrie et des
Nouvelles Technologies, d’une étude pour l’évaluation de la mise en oeuvre de la
stratégie du secteur de l’offshoring ainsi qu’une revue stratégique de l’offre Maroc.
• Cette revue à mi-parcours devrait aboutir à un ajustement des orientations stratégiques, des marchés cibles, de la proposition de valeur Maroc et de la stratégie
promotionnelle.
• L’étude, qui sera menée par un cabinet international, devrait livrer les premières
conclusions début 2013.
5
Flash Infos
Coin affaires
Activités sportives et culturelles du Wifaq (du 15 octobre 2012 au 30 juin 2013)
Natation (Convention avec la piscine du FUS)
Tarif forfaitaire de 3 000 dh à raison de 2 séances natation + 1 séance physique, par semaine.
Musique (Piano, flute et chorale)
Tarif (à raison de 2 séances par semaine) :
• Mois : 300 dh
• Trimestre : 800dh
• Année : 2 300 dh
Matériel à disposition : 1 piano droit Yamaha, 1 orgue électrique, 1 synthétiseur.
Soroban (En partenariat avec Semas Maroc Whole Brain Development)
Sport cérébral qui vise à développer les compétences cognitives des petits
(vision, audition, mémoire spatiale, analyse et résolutions des problèmes).
Tarif (à raison de 1 séance par semaine) :
• Mois : 250 dh
• Trimestre : 700 dh
• Année : 2 000 dh
27 septembre
Dyar Al Mansour
• Démarrage des premières livraisons du projet des résidences Jnane Al
Mansour à Tamesna.
• Dyar Al Mansour s’est engagée, à travers l’ouverture d’un Espace Clients, à
répondre au quotidien aux attentes de ses clients.
• Au-delà d’une simple relation clients, Dyar Al Mansour veille à établir un
climat de confiance, basé sur des prestations de qualité. L’espace Clients
Dyar Al Mansour a pour finalité de faciliter toutes les formalités juridiques,
administratives et bancaires liées à l’acquisition d’un logement.
3 octobre
Exprom Facilities
• Organisation d’une journée de sensibilisation relative à la mise en place d’un
Comité de Sécurité et d’Hygiène (CSH) et de l’instauration d’une culture
HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement).
• Les principaux objectifs consistent à définir les grandes lignes de la politique
de la société en matière d’hygiène, de sécurité et de règlement intérieur,
de promouvoir la santé et la sécurité dans l’entreprise et de renforcer le
dialogue social.
• L’enjeu de la mise en place du CSH est d’assurer une application optimale
et de développer des comportements systématiquement orientés vers la
sécurité.
11 octobre
CGI
• Deux mémorandums d’entente relatifs à des projets de villes nouvelles ont
été signés entre le Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique
de la ville, le Ministère de l’Economie et des finances, la Compagnie Générale Immobilière (CGI) et la Holding d’aménagement Al Omrane.
6
Danse orientale
Tarif (à raison de 2 séances par semaine) :
• Mois : 300 dh
• Année : 2 300 dh
Pour les dames inscrites à la danse orientale et fitness, le package mensuel
sera de 450 dh/mois au lieu de 550 dh/mois.
Fitness (aérobic & musculation)
Durée de l’activité : du 15 octobre 2012 au 30 septembre 2013.
Tarif :
• Mois : 250 dh
• Année : 2 500 dh
28 Septembre
Sothermy
• Conclusion d’un partenariat entre Sothermy et Vichy Spa International à Paris en présence de M. Mohammed
Fassi-Fehri, Directeur Général de CDG Développement.
• Ce partenariat est axé sur la rénovation des anciens thermes de Moulay Yacoub, pour mettre en place une offre
adaptée aux standards proposés par Vichy à travers le monde et de repositionner la station thermale de Moulay
Yacoub en tant que destination de référence en matière de santé et de détente.
• Dans ce cadre, CDG Développement et Sothermy ont
signé une Convention d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage
afin de compléter les compétences professionnelles des
contractants du Maître d’Ouvrage.
• Ce partenariat s’inscrit dans le cadre d’un projet important
qui inclut, en sus de la rénovation des anciens thermes
de Moulay Yacoub, la réhabilitation de l’hôtel existant, le
repositionnement des nouveaux thermes et la construction d’un nouvel établissement hôtelier 4* sous la marque
« Thermalia by Vichy ».
Les politiques mises en place dans le secteur de
l’habitat ambitionnent de réduire de 50% le déficit en logements à l’horizon 2016 et de garantir la
construction de plus de 200 000 unités résidentielles à titre annuel. 7 villes seront déclarées sans
bidonvilles avant fin 2012 (Azemmour, Bouarfa, Derwa, Kser El Kebir, Oujda, Sidi Bennour et Targuist)
et 11 villes le seront en 2013 (notamment Tanger,
Tétouan, Sidi Kacem, Sidi Slimane et Settat).
M. Nabil Benabdellah
Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la ville
Conférence de presse du 17 octobre
Le saviez-vous ?
• Le 1er mémorandum a pour objet de définir les conditions de collaboration et de partenariat entre les parties signataires pour l’accompagnement du projet Atlantic Free Zone et la réalisation d’une ville nouvelle à
proximité du site.
• Le 2ème mémorandum entend la définition des modalités de collaboration
et de partenariat pour le suivi du projet de réalisation de la ville nouvelle
de « Tagadirt » (région d’Agadir) et pour la prise de toutes les mesures
nécessaires, aussi bien à l’intégration du projet dans son environnement
qu’à la création de conditions favorables pour son émergence.
20 octobre
Novec
• Signature d’un mémorandum d’entente avec la Caisse des Dépôts et
Consignations du Gabon pour contribuer au développement d’une ingénierie d’excellence au Gabon.
• Les objectifs de cet accord stratégique : le développement des activités d’études, de conseil et d’ingénierie de Novec au Gabon et dans la
sous-région d’Afrique Centrale et la création d’une filiale de Novec à
Libreville, dans le cadre d’une joint-venture avec la CDC Gabon.
• Ce mémorandum d’entente confirme la volonté de Novec de se développer davantage à l’international.
20 et 21 octobre
Exprom Facilities
• Organisation d’un Week-end « Ateliers magiques » à Mahaj Riad.
• Des programmes d’animation thématiques ont été initiés.
• Cette initiative s’insère dans le cadre de la convention de partenariat
liant Exprom Facilities et la Foncière Chellah pour l’animation du Mahaj
Riad Center et s’inscrit dans la politique de développement durable des
deux sociétés.
La société AE Photonics Maroc, filiale du groupe allemand AE Photonics, spécialisée dans
l’intégrations des panneaux solaires photovoltaïques, a annoncé l’installation d’une nouvelle
unité à Jorf lasfar sur une superficie de 15 hectares. Le projet d’un investissement de 200 millions
de dollars va produire des panneaux, dont la capacité énergétique à terme devrait atteindre 300
mégawatts. La centrale solaire qui devrait être réalisée en trois étapes, devrait voir le jour à l’horizon
2015, avec la création de 750 emplois directs. AE Photonics prévoit le démarrage des constructions de la
première partie à fin 2013, pour un investissement de 30 millions de dollars.
Économie & Entreprises, octobre 2012
Un contrat-programme pour le développement du tourisme à Meknès-Tafilelt, conçu dans le cadre de
la « Vision 2020 », permettra la finalisation de 93 projets touristiques, ayant nécessité une enveloppe
de 7,9 milliards DH. L’ambition pour cette région à l’horizon 2020, consiste à créer 27 000 nouveaux
emplois et 8 000 lits additionnels.
La Map, 18 octobre 2012
La mobilisation active de tous les acteurs autour
de la stratégie Plan Maroc Vert a replacé le secteur agricole au centre de l’économie marocaine
lui a permis de montrer une forte résilience à la
crise financière internationale étalée sur une partie de 2007 et 2008
M. Aziz Akhannouch
Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime
Infomédiaire du 17 octobre
En Chiffres
1
C’est le montant investi annuellement par MEDZ
Mrd DH
11,55
800
1500
308 0000
C’est le nombre de touristes que devrait atteindre le Maroc en 2014
Millions
C’est le nombre de zones industrielles aménagées, au 1er mars 2012. Disséminées à travers le pays, ces zones totalisent
4 600 hectares aménagés pour un total de plus de 11 600 lots. C’est MEDZ qui est le principal aménageur du pays.
C’est le montant des investissements nécessaires à la réalisation des objectifs de la vision 2020 du tourisme
Milliards de DH
C’est le nombre de transactions effectuées auprès des sites e-marchands affiliés à Maroc Telecommerce au 2ème
trimestre 2012, soit une hausse de 75% par rapport au même trimestre 2011
7
Été 2012
Hôtel & Resorts of Morocco : Hôtel Club Smir, une expérience unique
Hôtel & Resorts of Morocco (HRM) a vécu cette saison estivale
une expérience unique en son genre. Pour la première fois depuis
35 ans d’existence, HRM a géré un village de vacances touristique
d’une superficie de 19 hectares, en formule All Inclusive, l’hôtel
Club Smir, d’une capacité de 348 chambres et 1034 lits.
La gestion de ce club a été confiée à HRM fin mai, pour une ouverture
officielle le 18 juin. Toute l’équipe s’est mobilisée pour la réussite de cette
opération, en allant du recrutement du personnel, sa formation, le SI, l’animation, le marketing, la communication jusqu’à la commercialisation.
Il a fallu un rythme de travail acharné pour asseoir en moins de trois
semaines une stratégie de gestion propre à l’art d’offrir une prestation
all inclusive pour le bonheur de tous. Ce fut une expérience unique!
cuisine internationale variée, petits déjeuners, déjeuners et dîner y
étaient servis. Le Riad servait des grillades au bord de la piscine en
week-end, des collations et goûters les après-midis.
Le Club a clôturé cette saison le 18 septembre, enregistrant ainsi
24 700 nuitées et 5 300 arrivées émanant d’une clientèle nationale
majoritairement, avec une durée moyenne de séjour de 5 jours.
HRM, ainsi que le Chef du Village ne pouvaient clôturer les portes du
Smir, sans rendre hommage à toute l’équipe. Une fête du personnel a
eu lieu, accompagnée d’une cérémonie de remise des certificats de
reconnaissance pour remercier chaque personne, tous départements
confondus, des efforts fournis pour la réussite de cette saison !
L’hôtel Club Smir a fait vivre cet été de réels moments de convivialité
aux familles qui y ont séjourné. Paradis des enfants et des parents, le
Baby-Club (4 mois à 2 ans) et le Mini-Club (3 à 11 ans) ont offert des
activités sportives ludiques et artistiques adaptées à tous les âges.
Les enfants dont la date de naissance coïncide avec leur séjour ont bénéficié de fêtes d’anniversaires animées gracieusement. Un encadrement professionnel était au rendez-vous pour que les parents passent
des vacances en toute sérénité.
Les adolescents et adultes n’étaient pas en reste ; sports nautiques,
tennis, beach-volley, pétanque, tir à l’arc, fitness, jeux de société,
soirées à thèmes, orchestres de renom, boîte de nuit, une panoplie
d’activités pour répondre à toutes les envies !
Un monde de détente et de plaisirs, accompagné d’expériences culinaires internationales dans deux principaux restaurants. Le Manar
avec une vue imprenable sur la baie méditerranéenne offrait une
8
Par Naïla Fennich, HRM
9
16 et 17 juin
CGI : Convention annuelle Tous acteurs du succès de notre entreprise «
Remise des « Prix de l’excellence »
Présentation en plénière
La convention annuelle de la CGI s’est tenue au Sofitel de Marrakech sous
le thème « La magie de la relation au cœur de la performance ». Grâce
à l’engagement des équipes, cet événement a été l’occasion de rassembler l’ensemble des collaborateurs, dans le but de rappeler les faits
marquants de l’année précédente et d’échanger autour de la stratégie
et des objectifs à venir.
Toujours dans cet esprit, le diner de Gala s’est déroulé autour d’une thématique purement marocaine, alliant humour et art local. Cette occasion
a permis aux collaborateurs de se retrouver dans une ambiance festive
et détendue.
Animation musicale (Dîner de Gala)
Le déroulement de l’événement s’est fait en trois parties : une réunion
plénière, un exercice de team building et une soirée de Gala. L’objectif
de cette manifestation est de :
• Consolider les liens.
• Motiver les équipes.
• Renforcer le sentiment d’appartenance à l’entreprise.
• Faire adhérer l’ensemble à la culture et au projet de l’entreprise.
• Se rassembler autour d’un consensus commun.
Ces moments forts ont été l’occasion, pour tous les collaborateurs, de
se retrouver, de se rapprocher et d’aborder des thématiques répondant
aux attentes des équipes.
Soirée (Dîner de Gala)
Intervention et interview des membres du Comité de Direction
Spectacle de l’humoriste Hassan El Fad
10
Rassemblement des équipes avant la plénière
Une équipe en exercice Team Building
Par Asmaa Ouaaline & Fatima Zahra Bensouda, CGI
11
14-15 septembre
MEDZ : Convention de team-building
Panel 2 : « Les métiers MEDZ »
M. Mohammed Fassi-Fehri
M. Abdellatif Hadj Hamou
A l’issue de cet événement, M. Mohammed Fassi-Fehri, Directeur
Général de CDG Développement, a également exprimé ses félicitations aux collaborateurs de MEDZ à l’occasion du 10ème anniversaire.
De gauche à droite :
• M. Mohssine Semmar, Directeur du Pôle Industrie & Logistique de MEDZ.
• M. Abderrafie Hanouf, Directeur Général de MEDZ Sourcing.
•M
. Rachid El Alaoui, Directeur Général de Casanearshore et Technopolis.
•M
. Saad Bennouna, Directeur Général de MEDZ Industrial Parks (MIP).
A l’occasion de son 10ème anniversaire, MEDZ, a organisé sa convention de team-building, sous la thématique : « Nos ambitions d’hier,
succès d’aujourd’hui, défis de demain ». Cette manifestation avait
pour objectifs de fédérer les collaborateurs autour d’une vision commune afin de mieux construire l’avenir.
Durant cette plénière, animée par Mme Farida Moha, Directrice des
Relations Externes de la CDG, trois thématiques ont été abordées,
sous forme de panels.
Panel 1 : « Bilan & perspectives »
Durant l’après-midi, des activités de team-building ont été organisées afin de renforcer la cohésion des équipes.
Cet atelier avait pour objet d’échanger sur les aspects opérationnels
relatifs aux métiers de MEDZ. Il s’agissait de dresser un état des
lieux des réalisations, d’évoquer les enjeux de la commercialisation
des espaces d’accueil, et également de mettre en valeur la présence de MEDZ et de ses filiales sur l’ensemble de la chaîne de
valeur des projets, de la conception à la gestion, en passant par la
réalisation et la commercialisation
Panel 3 : « Les chantiers internes structurants »
Allocution de M. Anass Houir Alami
Suite à l’allocution de bienvenue de M. Abdellatif Hadj Hamou, Président du Directoire de MEDZ, M. Anass Houir Alami, Directeur Général de la CDG, a notamment retracé, dans son discours, l’évolution
de la société depuis sa création en 2002.
MEDZ a ainsi connu, ces dernières années, un développement rapide. D’une société mono-projet dans le secteur touristique, MEDZ
est devenue un acteur majeur du développement territorial, qui a
lancé plus d’une vingtaine de projets structurants à travers tout le
Royaume, en élargissant son périmètre d’intervention à l’Offshoring
& aux Nouvelles Technologies, ainsi qu’à l’Industrie & à la Logistique.
MEDZ est, en outre, devenue un partenaire privilégié de l’État dans
la mise en œuvre des stratégies sectorielles et ce, en faveur de
l’édification d’un Maroc compétitif. Avant de clôturer son discours,
M. Anass Houir Alami a tenu à féliciter les équipes pour l’engagement et le professionnalisme dont ils ont su faire montre, afin
d’accompagner au mieux la dynamique de croissance qu’a connue
MEDZ.
Cet événement a été marqué par la projection en avant-première du
film institutionnel et du logo relatifs aux 10 ans de MEDZ.
12
Vue de la plénière
•M
. Abdellatif Hadj Hamou, Président du Directoire de MEDZ.
• M. Anass Houir Alami, Directeur Général de la CDG.
• M. Mohammed Fassi-Fehri, Directeur Général de CDG Développement.
• M. Omar El Yazghi, Directeur du Pôle Finances & Ressources de MEDZ.
• Mme Farida Moha, Modératrice.
L’objectif de cet atelier consistait notamment à clarifier certains
aspects stratégiques et des aspects relatifs au financement, à passer en revue les résultats de MEDZ et à expliciter les perspectives
d’avenir, à savoir les relais de croissance.
• Mme Abla Aouad, Directrice de la Communication de MEDZ.
•M
me Lamiae Rhissassi, Directrice Organisation, Audit & Risques de MEDZ.
•M
. Omar El Yazghi, Directeur du Pôle Finances & Ressources de MEDZ.
• Mme Nawal Roudies, Directrice des Ressources Humaines de MEDZ.
Durant cet atelier, les collaborateurs ont pu suivre l’état d’avancement du
plan d’actions RH et du chantier relatif à l’organisation. Les nouvelles orientations stratégiques de la politique qualité et le plan de communication des
10 ans ont également été présentés pendant cet atelier.
Activités de team-building
Par Abla Aouad, MEDZ
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18 et 19 septembre
CDG Développement : Organisation d’un focus-group
Par ailleurs, les sociétés impliquées dans ce projet bénéficieront des
avantages suivants :
• L’accès privilégié aux résultats du projet, parmi lesquels, un outil en
ligne, qui aidera les entreprises à cartographier leur situation dans le
spectre de la diversité et de la pluralité et d’appliquer les mesures les
plus appropriées à leur situation.
• La publication des résultats du projet dans les médias, à une échelle
généralisée ou grande.
• La mise en relation avec d’autres sociétés (marocaines et espagnoles), placées au premier rang en termes de gestion de la diversité, ainsi qu’une relation privilégiée avec les experts du groupe de
réflexion.
Focus-group présidé par M. Mohammed Fassi-Fehri, Directeur Général de CDG Développement
CDG Développement, La Fondation Bertelsmann et le Centre pour la
diversité de l’IE Business School pour la diversité du Management ont
organisé, en collaboration avec l’Institut et la Fondation CDG, deux journées autour du thème « Au-delà de la diversité, la promotion de la pluralité pour l’intégration en Méditerranée ». Les partenaires de ce projet,
ainsi que les membres du groupe de réflexion qui lui est associé, se
sont rassemblés autour d’un même objectif : œuvrer pour l’égalité des
chances au sein des entreprises de la région méditerranéenne.
Cet événement a permis de poursuivre la réflexion entamée depuis
quelques années, en termes de recherche et d’études par rapport à
la promotion de la pluralité et de la diversité en Méditerranée. Trois
groupes de discussion ont été formés afin de débattre sur la situation
de la diversité et du pluralisme au niveau de leurs organisations respectives, selon la répartition ci-après :
• Focus-group 1 : Femmes managers.
• Focus-group 2 : Middle-management.
• Focus-group 3 : Top-management.
M me Wassila Slaoui (CDG Développement), M me Dina Naciri (Fondadtion CDG), M lle Lamia Hejaj,
Mlle Jade Snoussi et Mme Hynd Bouhia (CDG Développement)
14
Mme Meryem Ababou (CGI Management), Mme Loubna El Mansouri et Mme Zineb Bennani (CDG Développement), Mme Soundouss Bouhia (OCP) et Mme Amane Fathallah (Université Internationale de Rabat)
Les témoignages et interventions des différents participants, de par
leurs responsabilités et la diversité de leurs domaines d’activités, ont
été d‘une immense richesse et ont permis de prendre un nouveau départ
pour mener à bien des actions concrètes dans le domaine.
Parallèlement à ces groupes de discussion, un Think-Thank formé par
des experts est mis en place dans le but de conceptualiser les résultats
de l’analyse. Son rôle est essentiel dans la mesure où les opinions des
professionnels permettront de garantir l’applicabilité des résultats du
projet. Parmi les membres de ce think-thank, on retrouvera :
•S
.A le Prince György Habsburg, Président de la Croix Rouge en Hongrie, Archi-duc d’Autriche et Prince de Hongrie.
• Mme Celia De Anca, Directrice du Centre pour la Diversité management de la prestigieuse université madrilène Instituto de Empresa.
•M
me Hynd Bouhia, Directrice Stratégie et Développement à CDG
Développement.
• M. Lotfi El-Ghandouri, Co-Fondateur du Hub de Madrid & de la société
Créative.
• M. Salvador Aragón, Directeur Général pour l’innovation et professeur
en la matière, à l’Instituto de Empresa.
Il est à rappeler qu’au terme de huit années d’existence, le Centre pour
la diversité du management, qui appartient à l’IE Business School, a
acquis une solide expertise et des connaissances avérées dans le domaine de la diversité et ce, à travers de la recherche et un programme
de management dans la région EMEA (Europe, Middle East and Africa).
S.A le Prince György Habsburg et M. Mohammed Fassi-Fehri
Mme Hynd Bouhia, S.A György Habsburg, M. Mohammed Fassi-Fehri et M. Mohamed Grine
Dans leur approche méthodologique, les différents partenaires vont
travailler avec une large gamme de sociétés, représentant une part
importante du tissu économique des deux pays où débutera le projet : le
Maroc et l’Espagne. Ainsi, cette collaboration se fera avec une douzaine
d’entreprises, parmi lesquelles de grandes multinationales, mais aussi
des sociétés locales et des PME. Nous pouvons citer notamment :
• Le Maroc : CDG, CDG Développement et ses filiales, Fondation CDG &
Institut CDG, IMA, La Poste Maroc, OCP, Université Internationale de
Rabat, Al Manar Development Company, Sonadac & Casa Développement, Souk Affaires, Jnane Saïss Développement, L’Economiste,
Maroclear, Méditel et SFCDG.
• L’Espagne : Cepsa, Banesto, Acciona, NH Hoteles, Everis, Mapfre,
Europavia, Quavitam, Roomate Hoteles.
• A l’international : Veolia, MSD, IBM, Sodexho, Norman Broadbent,
Praxair, Renault.
S.A le Prince György Habsburg entouré de Mme Patrcia Gabaldon et Mme Celia de Anca
Vue de l’assistance
Par Jade Snoussi, CDG Développement
15
4 octobre
MEDZ : Signature d’un contrat de prêt avec la BEI
Ces Technopoles constituent de véritables espaces d’accumulation des connaissances et de création de valeur ajoutée, grâce à la qualité et à la diversité des services offerts aux entreprises :
• Une offre d’infrastructures de standing international.
• Une offre immobilière compétitive.
• Une offre de service variée (services généraux, d’exploitation, etc.).
• Un guichet unique administratif.
• Une offre de formation et de R&D intégrée, etc.
A l’heure où l’année 2012 marque les 10 ans d’action de la BEI en Méditerranée, cette signature
souligne le partenariat pérenne et de qualité qui s’est instauré depuis trente-cinq ans entre la BEI et
le Maroc. Il s’est concrétisé par un engagement financier de 4,7 milliards d’euros, dans des secteurs
clefs tels que l’énergie, les transports, l’eau, les petites et moyennes entreprises (PME), les infrastructures urbaines, l’industrie et l’enseignement.
En 2011, le Maroc a été un des premiers bénéficiaires de l’action de la BEI avec 200 millions d’euros
d’investissements.
Depuis janvier 2012, la BEI s’est engagée pour plus de 450 millions d’euros en faveur de projets
concrets participant directement au développement économique et social du Maroc. Un record
historique pour ce pays.
De gauche à droite : M. Philippe de Fontaine Vive, M. Anass Houir Alami, M. Abdellatif Hadj Hamou et M. Mohammed Fassi-Fehri
L’innovation s’impose comme un facteur clé pour la compétitivité des
entreprises marocaines et leur intégration dans l’économie mondiale.
Forte de ce constat, MEDZ, filiale de CDG Développement, a lancé
sept projets de technopoles à travers l’ensemble du Royaume du
Maroc. Ces espaces d’accueil novateurs ont pour objectif d’offrir des
infrastructures et des services de niveau international et d’accompagner le développement et la compétitivité des entreprises, grâce à la
prise en compte des besoins de formation et de R&D.
Pour le financement de son programme, MEDZ a reçu un prêt de la
Banque Européenne d’Investissement (BEI), à hauteur de 100 millions d’euros, pour contribuer au développement de ces sept technopoles.
Cette opération entre dans le cadre de la mise en oeuvre du Pacte
National pour l’Émergence Industrielle du Maroc et permettra de
faciliter le financement des travaux des technopoles suivantes :
M. Anass Houir Alami
Directeur Général de la CDG
• Atlantic Free Zone à Kénitra.
• Le Parc Haliopolis à Agadir.
• MidParc à Nouasser.
• La Technopole d’Oujda.
• Le Parc Technopolis de Rabat-Salé.
• L’Agropolis de Meknès.
• L’Agropole de Berkane.
Ce financement confirme le rôle déterminant et
catalysateur joué par la BEI dans le financement
à long terme des grands projets d’innovation.
(…) La synergie recherche-enseignement supérieur-industrie est un fer de lance de développement et de compétitivité économique. C’est
plus encore une chance et une opportunité
unique pour les jeunes.
Le contrat de financement a été signé le jeudi 4 octobre 2012 au sein
du Parc Technopolis, par M. Anass Houir Alami, Directeur Général
de la Caisse de Dépôt et de Gestion et Président du Conseil de Surveillance de MEDZ, et M. Philippe de Fontaine Vive, Vice-Président
de la BEI, en présence de M. Mohammed Fassi-Fehri, Directeur Général de CDG Développemnt et M. Abdellatif Hadj Hamou, Président
du directoire de MEDZ.
Ce prêt a été sollicité dans le cadre de la Convention-Cadre entre
la BEI et le Maroc, portant sur la mise en oeuvre d’une coopération
financière et technique au titre du programme MEDA et des financements de la banque dans les pays tiers méditerranéens.
16
MEDZ, qui fête ses 10 ans d’existence cette
année, a connu un développement très soutenu
de son activité.
Elle contribue à plusieurs projets d’envergure
en matière d’infrastructure, au service du développement économique et social du Royaume.
(…) Aujourd’hui MEDZ ambitionne de faire
évoluer ses projets en pôles d’excellence et de
compétitivité, pour en faire de véritables moteurs de développement régional et territorial.
(…) Ce financement vient à point nommé pour
appuyer le programme d’investissement ambitieux de MEDZ, qui avoisine les 3 milliards de
DH, pour ces 7 technopoles. (…) La signature
de cette convention est un gage de confiance
envers MEDZ, et plus généralement envers le
Groupe CDG, à porter des projets structurants
et emblématiques, à même d’accompagner
de façon pérenne les stratégies sectorielles et
d’accélérer le progrès. (…).
M. Philippe de Fontaine Vive
Vice-Président de la BEI
Vue de l’assistance
Vues de la cérémonie de signature du contrat de prêt
17
9 octobre
MEDZ : Célébration du 10ème anniversaire
Le mardi 9 octobre 2012, MEDZ, filiale de CDG Développement, a organisé un séminaire, à l’occasion de son
10 ème anniversaire, sous la thématique : « MEDZ, 10 ans
au service du développement territorial ».
Cette manifestation a connu la participation de plusieurs
ministres et officiels, de partenaires, d’acteurs économiques
importants, ainsi que de clients et prospects de la société.
Ainsi, durant ce séminaire, 3 grandes thématiques ont été traitées
sous forme de panels, animés par des acteurs majeurs de la scène
nationale et des experts marocains et étrangers :
• La régionalisation.
• Le financement des infrastructures.
• L’aménagement du territoire : les défis du futur.
Le 2ème atelier a pour but d’échanger sur les différentes solutions de
financements possibles pour soutenir les grands projets territoriaux,
tels que ceux réalisés par MEDZ.
Panel 3 « L’aménagement du territoire : les défis du futur » :
Panel 1 « La régionalisation » :
Durant cette séance inaugurale, le film institutionnel de
MEDZ a été diffusé afin de :
• Dresser un bilan des 10 dernières années.
• Mettre en avant les projets structurants de MEDZ, qui
accompagnent la concrétisation territoriale des stratégies
sectorielles.
• Illustrer l’appui de MEDZ aux politiques gouvernementales
et sa volonté de renforcer sa contribution, de façon durable, au développement territorial du Royaume.
• Véhiculer ses valeurs : innovation, rigueur, qualité des
projets, esprit d’équipe et de partenariat dans le cadre du
travail avec les pouvoirs publics.
Plus qu’un simple bilan des 10 ans de MEDZ, cette matinée avait également pour objectif de favoriser des réflexions
structurantes, sur des thèmes liés au développement territorial, afin d’œuvrer au mieux au développement économique et social du pays.
Durant son allocution d’ouverture, M. Anass
Houir Alami, Directeur Général de la CDG, a
souligné que : « MEDZ est devenue un
des acteurs de référence en matière
d’aménagement de projets structurants dans les domaines de l’offshoring, de l’industrie et de la logistique,
avec un rythme de croissance soutenu et des niveaux d’investissement
atteignant le milliard de dirham par an. (…) Elle est positionnée
aujourd’hui comme acteur accompagnant les pouvoirs publics
dans la mise en œuvre des différentes stratégies sectorielles
et dans leur déclinaison au niveau régional et territorial. (…).
A l’occasion de la célébration de ses 10 ans, MEDZ propose
d’engager la réflexion sur la voie d’un aménagement territorial
harmonieux pour préparer les évolutions industrielles futures.
(…) Le business model de MEDZ et son retour d’expérience sur
les projets territoriaux la prédisposent pour jouer un rôle clé
dans les dynamiques régionales et territoriales. (…) ».
18
Pour sa part, M. Mohammed FassiFehri, Directeur Général de CDG Développement, a précisé que : « Depuis
la création de MEDZ, il y a 10 ans, la
holding n’a eu de cesse de soutenir
activement ce maillon essentiel de la
chaîne de valeur globale de développement. Ses actions s’inscrivent dans le
cadre d’une stratégie d’investissement
à long terme et réussissent à concilier, selon un subtil dosage,
innovation, performance, développement durable et citoyenneté.
Cette démarche intégrée poursuivie par MEDZ, forge l’excellence
de ses projets. (…) Vecteur du développement territorial, MEDZ
se positionne en tant qu’assemblier sur l’ensemble de la chaîne de
valeur (qui englobe la conception, l’incubation, l’aménagement, le
développement, la commercialisation, la promotion et la gestion
de zones d’activité) et ce, afin de garantir la pérennité et la cohérence des concepts de ses projets. (…) ».
•M
. Mohand Laenser, Ministre de l’Intérieur.
•M
. Mohamed M’Barki, Directeur Général de l’Agence de l’Oriental.
•M
. Ibrahim Hafidi, Président de la Région du Souss Massa Draa.
•M
. Mohamed Souafi, Membre de la Commission Consultative de la Régionalisation.
L’objectif du 1er atelier est d’expliciter le rôle de la région en tant que
levier important pour l’accélération du développement économique
et social. Il s’agit également d’identifier l’organisation des différents
acteurs et la gouvernance à même de rendre opérationnel et efficace
ce transfert de pouvoirs, du niveau central au niveau régional. S’inscrivant dans une logique de veille et d’anticipation, il s’agit pour MEDZ
de mieux cerner le rôle qui lui sera dévolu dans ce nouveau paysage
structurant le fonctionnement et l’action des différents territoires.
Panel 2 « Le financement des infrastructures » :
•M
me Camilla Vammalle, Economiste (OCDE).
• Mme Mounia Boucetta, Secrétaire Général du Ministère du Commerce, de l’Industrie
& des Nouvelles Technologies.
• M. Abdellatif Hadj Hamou, Président du Directoire de MEDZ.
•M
. Imad Berraqad, Président du Directoire de la SMIT.
• M. Sami Chabenne, Partner and Managing Director au Boston Consulting Group.
L’objet du 3ème atelier est d’apporter des éléments de réponse sur
l’importance d’une stratégie territoriale prenant en compte la compétitivité de chacun des territoires et sur l’importance des retombées qui peuvent en découler. Il s’agit également d’expliciter le rôle
des territoires dans la mise en œuvre des différentes stratégies
sectorielles. MEDZ ambitionne ainsi de renforcer son rôle d’appui et
d’intégrateur des différentes stratégies sectorielles, afin de contribuer, de façon pérenne, au développement des régions.
A travers ces ateliers, les intervenants ont pu apporter leur analyse, leur vision et leur expérience, permettant ainsi d’enrichir les
échanges sur des sujets qui se placent au cœur de l’actualité du
développement économique et social du Maroc.
A l’issue du séminaire, M. Anass Houir Alami a réitéré ses félicitations
aux équipes de MEDZ, ainsi que ses remerciements à l’ensemble des
partenaires de la société, qui l’ont toujours soutenue afin de relever
les défis auxquels elle doit faire face pour réussir sa mission d’acteur
opérationnel dans les dynamiques de développement territorial.
• M. Philippe Guinet, Conseiller Technique de la BEI.
• M. Anass Houir Alami, Directeur Général de la CDG.
• M. Chakib Benmoussa, Président du Conseil Economique & Social.
•M
. Samir Tazi, Directeur des Entreprises Publiques & de la Privatisation au Ministère
des Finances.
• M. Joël Daligault, Directeur de l’AFD Maroc.
19
12 & 14 octobre
CDG Développement : Participation à l’assemblée annuelle du
FMI et de la Banque Mondiale
Plan d’action mondial
Le Conseil des Gouverneurs du Fonds monétaire international s’est
tenu le 13 octobre 2012, sous la présidence du Ministre des Finances de Singapour, dans un contexte où la croissance mondiale
a décéléré et des incertitudes et risques d’aggravation substantiels
persistent. Des mesures cruciales ont été annoncées, mais il est indispensable de les concrétiser au plus vite pour rétablir la confiance.
Il est primordial d’agir de manière décisive pour briser les chaînes de réactions négatives et remettre l’économie mondiale sur la voie d’une croissance vigoureuse, durable et équilibrée. Aussi, les pays avancés doivent
procéder aux réformes structurelles nécessaires et mettre en œuvre des
plans de redressement budgétaire crédibles. Les pays émergents doivent
conserver la souplesse nécessaire, ou en faire usage le cas échéant, pour
riposter plus aisément aux chocs négatifs et soutenir la croissance.
« La Banque Mondiale a saisi l’occasion des réunions annuelles pour
réaffirmer son positionnement comme une ‘‘Banque de Solutions‘‘
pour accompagner les pays membres dans leur triple challenge de
croissance, création d’emploi et mettre fin à la pauvreté ! »
Finance Club (IDFC), qui s’est tenue en marge de ces assemblées,
où la CDG a été élue membre du Steering Commitee de l’IDFC, rejoignant les cadres membres fondateurs, à savoir KfW, JICA, BNDES
et CAF.
Contexte
De plus, le groupe CDG a participé à plusieurs réunions bilatérales
avec un certain nombre d’institutions financières et d’investisseurs
potentiels, à savoir World Bank Treasury, Japan International Cooperation Agency (JICA), Japan Bank for International Cooperation
(JBIC), Banque Islamique du Développement, Brazilian Development
Bank (BNDES), Mitsubishi UFJ, Sojitz Corporation, etc.
L’Assemblée Annuelle du Fonds Monétaire International (FMI) et du
Groupe de la Banque Mondiale rassemble chaque année des Gouverneurs de banques centrales, des Ministres responsables des
finances et du développement, des cadres du secteur privé, des
représentants de la société civile, ainsi que des universitaires pour
débattre de questions d’intérêt planétaire, telles que les perspectives économiques mondiales, la stabilité financière dans le monde,
la lutte contre la pauvreté, l’emploi et la croissance, le développement économique et l’efficacité de l’aide.
Cette année, l’Assemblée Annuelle s’est tenue du 12 au 14 octobre,
suivie de programmes de séminaires et de débats du 10 au 13 octobre ; et a regroupé plus de 15 000 participants à Tokyo, y compris
les gouverneurs, leurs suppléants et les délégations nationales, les
observateurs représentant des organisations intergouvernementales
comme l’OCDE et l’OMC, etc. Une délégation présidée par M. Anas
Alami a pris part aux réunions annuelles et aux séminaires, avec la
participation de la CDG (M. Adnane El Fassi), de CDG Développement (Mme Hynd Bouhia) et de CDG Capital (M. Hamid Tawfiki).
Participation du Groupe CDG
Lors des réunions annuelles, deux principaux Conseils des Gouverneurs se sont tenus : celui de la Banque Mondiale et celui du Fonds
Monétaire International. En effet, le 14 octobre, M. Alami a participé à la deuxième réunion annuelle de l’International Development
20
Il est à noter qu’un intérêt particulier a été exprimé quant au développement de l’agro-industrie et les produits de la mer, à travers la
mise en place de zones logistiques, dans le cadre du développement
des zones industrielles de MEDZ. Par ailleurs, le développement des
nouveaux centres urbains comme Zenata, Anfa et Jnane Saiss a suscité beaucoup d’intérêt sur un échange d’expériences (notamment
par la BNDES) et l’attraction de nouveaux investisseurs dans la partie
aménagement et infrastructures (par la JBIC).
La Directrice Générale du FMI confirme qu’une priorité urgente
consiste donc à achever le programme de réformes du secteur
financier, à savoir une meilleure réglementation, une meilleure
surveillance, un meilleur règlement des défaillances des entités
transnationales, des incitations raisonnables dans les établissements financiers et des conditions de concurrence équitables pour
le secteur.
• Inégalité et croissance solidaire
L’inégalité et la qualité de la croissance sont complémentaires pour
un futur meilleur. Il s’agit de l’aspect humain de l’élaboration des
politiques. La croissance est certes indispensable à l’avenir de
l’économie mondiale, mais elle doit changer de nature. Il nous faut
une croissance qui ne résulte pas simplement d’une mondialisation
débridée mais une croissance réellement solidaire !
Les orientations énoncées dans le plan d’action mondial de la Directrice générale du FMI ont été approuvées, avec l’accent sur la nécessité de remédier à la crise actuelle et d’établir des bases solides
pour la croissance future. De ce fait, la priorité doit être donnée à
des politiques visant à stimuler l’emploi et la croissance, à assurer la
viabilité de la dette, à redresser les systèmes financiers et à résorber les déséquilibres mondiaux.
Quelles voies suivre pour favoriser l’économie
mondiale ?
• E n finir avec la crise et rétablir la croissance
La priorité consiste à dépasser la crise et à rétablir la croissance, tout particulièrement pour en terminer avec le fléau du chômage. Mais quelles
mesures permettront d’y parvenir ? Une politique monétaire accommodante ; un assainissement budgétaire conduit à un rythme approprié,
dans le souci de ne pas compromettre la croissance, accompagné de
programmes solides et réalistes pour diminuer la dette à moyen terme ;
l’achèvement de l’assainissement du secteur bancaire et des réformes
structurelles pour stimuler la productivité et la croissance.
• La réforme du système financier
Ce deuxième axe consiste à améliorer le système financier, élément
essentiel de l’économie mondiale moderne. Mais il faut, cependant,
renoncer au système qui a engendré la crise. Malgré quelques progrès,
le système n’est pas encore plus fiable qu’à l’époque de Lehman, il demeure trop complexe. Les opérations sont toujours concentrées dans
les grands établissements et le spectre du « trop important pour faire
faillite » continue de hanter le secteur. Les excès et les scandales persistants montrent que sa culture n’a pas véritablement changé.
Par Jade Snoussi, CDG Développement
21
Le Ministère des Finances décortique le secteur aéronautique au Maroc
Un nouveau centre ville pour El Jadida
L’Agence Urbaine d’El Jadida compte lancer une étude urbaine et
architecturale sur l’image du futur centre-ville d’El Jadida. Le but de
cette étude est de faire une sorte de réaménagement du centre-ville.
Sur ce point, il faut rappeler que les administrations occupent des
espaces très touristiques de la ville (face à l’océan atlantique) et qui
sont très fréquentés. L’objectif de l’agence urbaine est de créer de
nouveaux pôles et un nouveau centre permettant la délocalisation de
ces administrations et de libérer ainsi une assiette foncière conséquente pour des projets touristiques et des activités culturelles et
de loisirs d’un impact économique évident. Il s’agit de créer une nouvelle dynamique dans la ville avec un nouveau centre d’attraction. Le
centre ville actuel de la ville d’El Jadida prend naissance de l’embryon
mère qu’est la cité portugaise, et s’étale en longeant l’axe Zerktouni,
les avenues Med V, de Suez, Med VI...
L’analyse de la situation du secteur aéronautique marocain fait ressortir
les principales conclusions suivantes :
• Une industrie reposant sur 8 métiers aéronautiques.
• Une concentration des exportations sur trois principales activités
représentant 82% du chiffre d’affaires : le câblage, le manufacturing
et la maintenance.
• Un tissu d’acteurs étrangers assez large (plus de 70 entreprises).
• Une stratégie du secteur reposant sur des initiatives privées : ciblage
des filières/produits relativement clair.
• Une forte concentration géographique autour de deux principales
régions du Maroc, à savoir Casablanca/Nouaceur et Tanger.
Orienté à 100% vers l’export, le secteur aéronautique marocain est
constitué de près de 100 entreprises exerçant dans les activités de
production, de services et d’ingénierie. Ainsi, huit principaux domaines
d’activité emploient près de 75% des personnes dans ce secteur : travail des métaux, électronique/avionique, services, fabrication de pièces
composites, maintenance/réparation, support technique, maintenance/
réparation, assemblage de sous-structures, fabrication de parties auxiliaires.
Selon les derniers chiffres du Groupement des Industries Marocaines
Aéronautiques et Spatiales « GIMAS », le secteur a enregistré au titre de
l’exercice 2011 un chiffre d’affaires à l’export de plus de 5,2 milliards de
dirhams et un taux de croissance annuel de 25% sur les dernières années.
Ce secteur emploie près de 7 500 salariés hautement qualifiés.
22
Les entreprises du secteur sont, en majorité, des filiales d’entreprises
françaises ou le fruit de joints-ventures entre opérateurs marocains et
français. Le secteur aéronautique marocain se caractérise par sa forte
résilience et la reprise rapide de sa performance.
A côté des mesures de court terme, l’État marocain s’est engagé,
dans le cadre du Pacte Émergence, à mettre en place une Offre Maroc
Aéronautique afin d’accompagner le développement du secteur par la
mise en place de mesures concrètes et ciblées permettant au pays de
s’ériger en véritable plateforme pour des métiers aéronautiques ciblés.
L’opérationnalisation des dispositions de cette offre au titre de l’année
2011 s’est articulée autour de trois axes principaux, qui sont le positionnement du Maroc en tant que pôle régional de production de composants aéronautique, la mobilisation du maximum des efforts pour attirer
des investissements structurels, dans un environnement très concurrentiel, ainsi que le développement d’une main d’œuvre spécialisée et
qualifiée.
Le développement rapide de ce secteur est conforté par l’installation
des opérateurs de grande envergure à l’instar d’EADS, Boeing et Safran,
ayant assuré la performance de la destination Maroc. Cette industrie
profite de la confiance des investisseurs à l’égard du Maroc en tant que
plateforme industrielle compétitive, comme en témoigne le choix de
Bombardier, 3ème constructeur mondial d’avions.
Direction des Études et des Prévisions Financières du
Ministère de l’Économie et des Finances
Septembre
Sur cette partie de la ville, continuellement en activité, se localisent
outre les administrations et les équipements, les monuments historiques et touristiques datant de l’époque des Portugais et ceux édifiés
lors de l’époque coloniale. Il comprend aussi des centres commerciaux, des Kissariates (centres commerciaux traditionnels) et autres
qui font de lui un pôle d’attraction commercial. Le centre-ville actuel
constitue le nerf vital de l’agglomération et bénéficie d’une polarité
grandissante qui s’accentue au fur et à mesure que l’étalement urbain
prend de l’ampleur. Toutefois, cette mixité du centre-ville ne va
pas sans nuire à la qualité paysagère et urbanistique de ce pôle
historique et touristique.
Le nouveau plan homologué d’aménagement de la ville d’El Jadida
a réaffecté la zone abritant la municipalité (située sur front de mer)
en zone de reconversion touristique. La zone administrative sera
délocalisée vers le quartier de l’aérodrome, qui abrite actuellement
le chantier du grand projet de la CGI sur plus de 90 ha dans le secteur III de la ville. Une véritable mutation urbaine est en train de se
produire avec l’ouverture de cette zone à l’urbanisation.
Le futur centre-ville d’El Jadida s’étale donc du nouveau pôle urbain de la CGI, jusqu’à l’avenue qui mène vers la gare ferroviaire
de la ville. Il intègre de fait le projet du nouveau parc de la ville sur
plus de 60 ha (prévu sur l’ancien site de la décharge publique). Ce
nouveau centre occupe une situation stratégique au milieu des
différentes composantes de la ville. Il se caractérise par la présence d’un potentiel foncier important (au niveau du secteur III) et
d’une zone en cours d’ouverture à l’urbanisation. Le bureau d’étude
devra diagnostiquer la situation et faire des propositions d’aménagement avec un montage technico-financier et un phasage des
réalisations.
Les Échos Quotidien
Octobre
Fès en danger, les professionnels tirent la sonnette d’alarme
La ville est passée d’une croissance moyenne de ses nuitées de 10% par
an à une chute de 22% en 2011 et de 20% au premier semestre 2012.
Le taux d’occupation est passé de plus de 40% à 30%. Il y a la crise en
Europe, mais aussi l’aérien et la baisse de l’effort promotionnel de la ville
comme facteurs explicatifs.
Ces derniers mois, les professionnels du tourisme de la ville de Fès et sa
région, d’habitude plutôt discrets, se mettent à tirer la sonnette d’alarme
et à montrer des signes d’énervement au sujet de la fréquentation de
la ville. Normal, puisque la capitale spirituelle a connu durant plusieurs
années, et jusqu’en 2009, une hausse continue des arrivées, et surtout
des nuitées qui évoluaient au rythme moyen de 10% par an, avec un
taux d’occupation qui se situait au-delà des 40%. Mais, au terme de
cette même année 2009, des signes d’essoufflement de la destination
commençaient à apparaître puisque la croissance de 10% du nombre de
nuitées réalisée par rapport à 2008 était le fait des touristes résidents,
pendant que la part des touristes non-résidents enregistrait déjà une
légère baisse de 1%, avec une baisse notable des Français dont le
nombre a baissé de 10%.
L’année 2010 marque le début d’un retournement de tendance qui est
illustré par la quasi-stagnation des nuitées dans les établissements
d’hébergement classés (+1%) et par un taux d’occupation en baisse
de deux points par rapport à 2009 pour se situer à 38%. La tendance
à la baisse s’est réellement aggravée en 2011, avec une chute des
nuitées sur l’année de 22% par rapport à l’année précédente, et une
perte de 8 points pour le taux d’occupation qui s’établit à 30%.
La Vie Économique
Octobre
23
Contribution de CDG Développement à la dynamique
de croissance
Contribution de CDG Développement à la dynamique de croissance
Présentation générale
Économie
El Jadida est l’actuel nom de l’ancienne Mazagan, cité fortifiée édifiée
par les Portugais au début du XVIe siècle, qui ne fut reprise par les
Marocains qu’en 1769. La province d’El Jadida fait partie de la région
du Doukkala-Abda. Ses limites sont :
• Activités portuaires
• La Province de Settat au Nord et au Nord-Est.
• La Province de Kalaa des Sraghna à l’Est et au Sud-Est.
• La Province de Safi au Sud.
• L’Océan Atlantique au Nord-Ouest et à l’Ouest.
La population de la ville est estimée à 250 000 habitants en 2009.
El Jadida possède un réseau de santé très fourni : un hôpital public
(hôpital Mohamed V), des cliniques privées, un nombre important de
médecins généralistes et spécialistes et des pharmaciens. De plus,
un nouvel hôpital est en cours de construction et devrait constituer
le plus important centre hospitalier d’Afrique du Nord. La ville compte
également un nombre important d’établissements scolaires de tous
niveaux, dont un lycée français et une université.
El Jadida est jumelé avec les villes françaises de Sète et de Vierzon,
ainsi que Sintra au Portugal et Arenzano en Italie.
26
El Jadida étant située sur la façade maritime du Maroc, son économie,
depuis les temps les plus reculés, est assise sur le commerce, les
échanges maritimes et la pêche. La province d’El Jadida dispose de
deux ports : le port d’El Jadida et celui de Jorf Lasfar en eau profonde.
L e port d’El Jadida, dans le centre-ville, est réservé à la pêche, aux
bateaux de plaisance et aux sports nautiques.
L e port de Jorf Lasfar, à 17 km au sud de la ville, est le premier port
minéralier d’Afrique. Ouvert au commerce international depuis
1982, il constitue l’un des maillons de l’infrastructure portuaire du
pays et rassemble un nombre grandissant de grandes entreprises
industrielles marocaines dont l’OCP, JLEC, ODEP, Sonasid, etc.
• Activités touristiques
Le général Lyautey, à la tête du protectorat français, avait surnommé
El Jadida « la Deauville marocaine ». En effet, la douceur de son climat et ses immenses plages abritées par une magnifique baie, ont
permis à El Jadida de devenir une cité balnéaire prisée. El Jadida
a plus de 20 kilomètres de plages de sable fin sur l’Atlantique. Ces
plages sont aussi bien au sud qu’au nord de l’ancien Mazagan. Au
sud, à seulement 3 kilomètre, se trouve la plage de la station balnéaire de Sidi-Bouzid. Un peu plus loin, toujours au sud, se dresse,
à 76 kilomètres, la station balnéaire Oualidia avec ses maisons
blanches autour de la lagune. En continuant à longer la route côtière
en direction de la ville d’Essaouira, se trouve la ville de Safi, capitale
de la poterie marocaine.
Au nord, se dresse la plage Haouzia, la plus belle plage d’Azemmour.
De ce fait, la province d’El Jadida dispose d’une belle offre hôtelière.
Elle comprend notamment le Mazagan Beach Resort, du groupe Kerzner International. Cet hôtel de 5 étoiles avec ses 500 chambres, son
golf, son casino, son SPA, ses 8 restaurants et sa large offre de loisirs,
est considéré comme la locomotive de la région. Les hôtels d’Accor
complètent cette offre avec son Pullman (4 étoiles) et ses 2 Ibis. A
celà, s’ajoutent de nombreux Riads.
• Activités industrielles
Z one industrielle d’El Jadida : Elle est située sur la route de Marrakech et est aménagée par la municipalité d’El Jadida. Sa superficie est de 117 ha.
P arc industriel de Jorf Lasfar : C’est l’un des plus grands ports
d’Afrique. Prévu sur une superficie de 500 ha, le parc sera un espace structurant visant à assurer un développement spatial équilibré de la région et constituera le premier parc industriel destiné à
abriter les moyennes et les grandes industries ainsi que celles liées
aux activités du complexe phosphatier.
• Activités agricoles
Il suffit de se promener dans la campagne environnante pour constater
que l’activité agricole demeure très active : élevages et céréales sont
très présents grâce à un réseau d’irrigation particulièrement développé. La campagne d’El Jadida apparaît très luxuriante. Les produits de
la terre se retrouvent abondamment sur les marchés (les souks) à des
prix très compétitifs.
• Réseau routier
La province d’El Jadida dispose d’un réseau classé de 2 012 km de
route dont 1 831 km revêtu. C’est le plus long réseau revêtu comparé
à celui des autres provinces du Royaume. L’autoroute reliant El Jadida
à Casablanca, d’une longueur de 80 km a été ouverte à la circulation
depuis le 4 novembre 2006.
Par Sanaa Lahrichi, CDG Développement
27
Parc Industriel Jorf Lasfar (MEDZ)
Bayt Al Maârifa (Dyar Al Madina)
Superficie
• Globale : 500 ha.
• 1ère tranche : 260 ha.
Consistance
Le Parc Industriel de Jorf Lasfar s’inscrit dans le cadre de la déclinaison territoriale du Programme Émergence, concernant la stratégie
industrielle volontariste et ciblée du Maroc 2010 - 2015. Il a pour principal objectif d’impulser le développement de la région Doukkala-Abda
et de renforcer son attractivité.
Ce projet est le fruit d’un partenariat entre le Ministère de l’Industrie,
du Commerce et des Nouvelles Technologies, le Ministère de l’Économie et des Finances, le Ministère de l’Équipement et du Transport,
la Province d’El Jadida et la Société MEDZ en tant qu’investisseur. La
convention de valorisation, qui a été signée entre l’état et l’investisseur, a pour objet de définir les modalités de réalisation du projet, ainsi
que son montage financier. Le rôle de MEDZ consiste en :
• La réalisation des études de marché, architecturales et techniques.
• La financement et Maîtrise d’Ouvrage des travaux in-site, relatifs
aux travaux VRD et aux aménagements extérieurs.
• La promotion et commercialisation du projet auprès des industriels.
• La mise en place d’une structure dédiée à la gestion du projet
(MEDZ Industrial Parks).
• L’ élaboration du cahier des charges des investisseurs et suivi de la
valorisation du projet.
Situation
Situé dans la Commune de Moulay Abdellah, à 17 Km au sud d’El
Jadida, le site de Jorf Lasfar jouit d’un emplacement stratégique :
• Au carrefour des trois grands pôles régionaux : Casablanca, Marrakech et Agadir.
• A proximité du port de Jorf Lasfar, premier port minéralier et plus
grand d’Afrique.
• Connecté au réseau autoroutier et ferroviaire (autoroute CasablancaEl Jadida et voie ferrée).
• Bénéficiant du bassin d’emploi de la région.
• A proximité de grandes unités telles que l’OCP, la SONASID et la
centrale thermique JLEC.
Positionnement
• Industries de premières catégories
• PME - PMI
• Services
• Activités logistiques
28
Le projet comporte une zone industrielle grands lots, une zone PMEPMI, une zone à prédominance High Tech, une zone administrative, des
équipements publics et de proximité, des commerces et des services.
La première tranche offrira aux investisseurs des produits diversifiés,
en location ou en cession, répondant aux standards internationaux :
• 250 lots de terrains équipés :
84 lots pour la grande industrie.
62 lots pour les PME/PMI.
104 lots pour les équipements dont :
51 lots pour l’administration, services, équipement de proximité et commerces.
44 lots pour les grands équipements et équipement techniques.
8 lots pour le parc de Tir et zones de contrôle des entrées.
1 lot pour le parc naturel.
• Unités prêtes à l’emploi.
• Plateaux bureaux.
• Terrains et entrepôts logistiques.
• Pépinière d’entreprises et zone High Tech.
• Services aux entreprises et aux personnes.
• Espaces pour la formation, la recherche et le développement.
Investissement
• 1 235 millions de dirhams pour la période 2008-2015
État d’avancement du projet
• Démarrage des travaux : 2008.
• Réception de la 1ère tranche : 2010.
• Mise en œuvre : 1er trimestre 2011.
• Bâtiment d’accueil : 60% de réalisation.
• Taux de commercialisation : 70%.
Emplois projeté s
Bayt Al Maârifa est une résidence de nouvelle génération, qui a été
conçue de sorte à assurer aux étudiants une indépendance et une autonomie, tout en les responsabilisant à travers la mise en place d’un règlement intérieur qui régit la vie commune. Le concept développé a également privilégié la mise en place de lieux de rencontres et d’échanges.
• Le gardiennage et la télésurveillance 24h/24 et 7j/7.
• Un contrôle permanent des chambres.
• Un contact en continu avec les parents des étudiants
• Un règlement intérieur régissant la vie commune au sein de la résidence et les rapports entre étudiants et ceux avec la Direction.
Mise en service depuis le 1er septembre 2011, la résidence Bayt Al Maârifa d’El Jadida est le fruit d’un partenariat novateur entre Dyar Al Madina,
l’Université Chouaïb Doukkali et la Commune Urbaine d’El Jadida.
Équipements de services
Inaugurée par SM le Roi Mohammed VI le 28 octobre 2008, la
1 ère tranche du projet a été construite sur un terrain communal
de 8 910 m².
Réalisée au coût de 42,5 MDH sur une durée de 18 mois, elle a une
capacité de 478 lits, répartis sur :
• Des espaces wifi dédiés à la connexion internet.
• Des salons d’accueil pour les visiteurs.
• Des salles d’études.
• Des cuisines communes.
• Des douches et des sanitaires collectifs, avec des chauffe-eau solaires.
• Une infirmerie.
Équipements d’accompagnement
• 234 chambres doubles.
• 6 chambres single.
• 4 chambres pour personnes à mobilité réduite.
• Des commerces de proximité.
Les chambres sont spacieuses, ensoleillées et bien aérées. D’une
architecture agréable, elles proposent les équipements suivants :
Pour le bien-être des étudiants, des espaces verts ont également été
aménagés et contribuent à l’embellissement de la résidence d’El Jadida.
• Matelas.
• Tables de nuit et placards aménagés.
• Bureaux avec chaises.
50 000.
Gestionnaire
Par ailleurs, les résidences, qui sont fermées et sécurisées, offrent
diverses prestations aux étudiants, dont notamment :
MEDZ Industrial Parks « MIP » a pour mission :
• Accompagner les clients pendant la valorisation de leur projet.
• Mettre en place progressivement les services de base en fonction
de l’état de valorisation des projets des industriels et le démarrage
des activités de production.
Le service de gardiennage est déjà mis en place depuis janvier 2012.
Par Nadia Laaziz, MEDZ-I Parks
Services divers
• Le nettoyage des chambres et des parties communes, pour un
maximum d’hygiène et de confort.
• La mise à disposition d’une équipe d’entretien dédiée, pour répondre
à des besoins immédiats.
Par Houda Waldghzala, Dyar Al Madina
29
Zahrat Al Jadida I (Dyar Al Mansour)
Projet de modernisation de l’agriculture dans le périmètre
de Doukkala (Novec)
Durée de la phase par casier :
Des espaces qui respirent la vie
• Extension Faregh : 1 mois.
• Casier Zemamra : 4 mois.
• Casier Gharbia : 2 mois.
Les résidences Zahrat Al Jadida I proposent 1 472 unités résidentielles,
dont le style architectural allie le cachet authentique de la région de
Doukala Abda à des espaces de vie mêlant la tradition à la modernité.
Les appartements bénéficient d’un agencement intérieur réfléchi et se
distinguent par la qualité des prestations et matériaux de finition.
Phase 2 : Consultation des agriculteurs
Un accord d’engagement préalable des agriculteurs participants est recherché avant le lancement des études techniques.
Les constructions, les toitures et l’orientation des bâtiments, tiennent
compte de l’ensoleillement et sont parfaitement étudiées pour offrir un
cadre de vie agréable. Étendues sur une superficie de 4.2 ha, les résidences Zahrat Al Jadida I comportent :
• 1 472 logements sociaux.
• 90 locaux commerciaux.
• Jardins & espaces verts.
Ce programme immobilier prévoit, en outre, 66 équipements sociaux
collectifs de proximité.
A travers le projet des résidences Zahrat Al Jadida I, Dyar Al Mansour
affirme sa ferme volonté d’accompagner les efforts des pouvoirs publics
en vue de répondre à la forte demande en logements au niveau de la
région de Doukala Abda.
Du point de vue de l’architecte
L’intégrité de conception des résidences Zahrat Al Jadida I s’exprime sous
la forme d’un ensemble d’îlots résidentiels comportant des groupements d’habitations disposant chacun d’espaces communs, et d’équipements leurs étant propres.
Chacun des six îlots d’habitation dispose d’un agencement urbain et
architectural particulier de manière à offrir des environnements aux
empreintes diversifiées.
Les bâtiments des différents îlots résidentiels sont alignés le long
des voies d’aménagement et sont aménagés en espaces de loisirs et
jardins sécurisés. Les parkings sont placés le long des voies de 25 et
30 mètres. Seul un nombre très réduit d’espace de parking est prévu
à l’intérieur des îlots résidentiels.
Les volumes et le traitement architectural des bâtiments favorisent la
variation des typologies, marquant une diversité de l’habitat du projet.
Les locaux commerciaux sont implantés le long des boulevards et avenues en rez de chaussées des immeubles faisant l’angle, renforçant
ainsi la visibilité et le positionnement des résidences.
Phase 3 : Étude de faisabilité
Présentation
Le projet a pour objet l’étude de faisabilité pour la reconversion des
systèmes d’irrigation existants dans le périmètre de Doukkala. L’étude
porte sur une superficie totale de l’ordre de 32 310 ha. Elle concerne
les casiers et les secteurs suivants :
Périmètres
Bas Service
Total
Casier/secteur
Mode d’irrigation Superficie (ha)
Extension Faregh
Aspersion
1 900
Zemamra (Z0,
Z1et Z2)
Aspersion
13 500
Gharbia (Ouest 2
et Sud)
Aspersion
16 910
32 310
Une fois l’adhésion de la majorité des agriculteurs d’un secteur (au moins 70%
en termes de superficie) est confirmée, par des engagements préalables,
Novec a défini pour chaque secteur les situations « sans » et « avec » projet
en considérant des hypothèses réalistes tirées de la réalité du terrain. Sur la
base d’une analyse coûts-avantages des situations sans et avec projet, ont
été estimé les taux de rentabilité économique de chaque secteur et les taux
de rentabilité financière pour chaque catégorie d’agriculteurs.
Schéma classique d’un système
d’irrigation localisée
Consistance de l’étude
Cette étude porte sur la réalisation de la faisabilité de reconversion à
l’irrigation localisée des secteurs Extension Faregh, Zemamra (Z0, Z1
et Z2) et Gharbia (Ouest 2, Sud), de l’étude d’avant projet sommaire
et d’une étude approfondie de la demande des agriculteurs permettant
de vérifier si les producteurs des secteurs concernés sont disposés à
s’engager dans le projet. Elle est prévue en trois phases :
Phase 1 : Étude d’avant projet sommaire
Pour chaque secteur, Novec a étudié les variantes de modernisation du
réseau différencié par des critères pertinents, et a proposé un schéma
d’aménagement de chaque secteur sur la base d’une comparaison
technico-économique des différentes variantes étudiées.
30
Par Meriem El Alaoui, Dyar Al Mansour
Coût du projet
3 883 680 DH TTC.
Par Khalid El Arabi, Novec
31
Mazagan Beach & Golf Resort
Positionnement Resort
Awards obtenus par Mazagan
Le taux d’occupation en hausse est le résultat d’un changement stratégique radical. En effet, Mazagan Beach & Golf Resort affiche désormais un positionnement Resort axé sur les loisirs, la famille, le golf et le
Meetings, Incentive travel, Conventions et Exhibitions, et non plus sur le
luxe accessible (comme à son ouverture). La clientèle cible est la clientèle loisirs (Golf, famille, bienêtre, sports) et 50% de clientèle affaires
(groupe conférences, séminaires, etc).
• Mazagan Beach Resort reçoit le trophée ALM Ecology Trophy pour
son engagement environnemental en mai 2010.
Pour appuyer ce positionnement, une gamme de loisirs, de divertissements et d’animations a été développée : équitation, quads, centre
nautique, surf, jet ski, tir à l’arc, paint ball, golf, excursions, concerts,
spectacles, initiation à la cuisine locale ont enrichi une palette d’activités déjà impressionnante.
Mazagan est la station touristique développée par Kerzner International
dans la région d’El Jadida dans le cadre du plan Azur avec des partenaires institutionnels de taille : CDG Développement et la MAMDA.
Plus de 3 milliards de dirhams ont été investis pour la réalisation de ce
Resort (hors volet résidentiel).
Lancé en octobre 2009, Mazagan Beach & Golf Resort comprend un
hôtel de 500 chambres et suites, des restaurants, un Night-club,
l’une des plus grandes salles de conférence dans la région, avec une
capacité qui peut aller jusqu’à 1 200 invités. En outre, la station propose 67 villas privées, un Golf 18 trous avec son propre Club House,
3 Clubs d’enfants et de nombreuse activités sportives, équestres et
nautiques, ainsi qu’un terrain de football aux normes de la FIFA.
Un resort où la diversité est
bien le maître mot
Au centre, une immense piscine vous invite à paresser. Partout, le personnel souriant vous ouvre toutes grandes les portes.
Les structures elles même ont évolué : le Spa, le Golf, le Beach club et les
Clubs enfants se sont développés afin de proposer une offre séduisante,
correspondant au nouveau positionnement. Ainsi, l’ancien Beach Club
s’est transformé en « Chiringuito », une plage privée donnant sur les 7 kms
de plage et avec un restaurant en de bord de mer, avec une carte mettant
en avant les spécialités espagnoles (en particulier les tapas). Une ferme
pour enfants a vu le jour en bordure de forêt, avec des animaux et un
véritable potager et un magnifique terrain de football accueille désormais
les stages d’entraînements des équipes marocaines et internationales.
• Mazagan Beach Resort reçoit l’Oscar d’Or de Voyages & Hôtels
de Rêve.
• Voyages & Hôtels de Rêve a élu Mazagan Beach Resort N°1 au
Palmarès 2010 des hôtels du Maroc avec un Award d’Or. Mazagan
Beach Resort a également reçu l’Oscar du Meilleur emplacement.
• La plage de Mazagan Beach Resort a été classée 9ème plus belle
plage du monde par le quotidien français La Nouvelle Tribune (Mazagan Uniquement).
• El Jadida et Mazagan Beach Resort ont été positionnées par le
magazine Géo à la 27ème place sur les 50 destinations mondiales
à découvrir en 2011.
• Mazagan Beach Resort a été élu « Meilleur resort SPA du Maroc »
lors des World Travel Awards 2011.
D’inspiration arabo-mauresque, les chambres sont tout à la fois confortables, chaleureuses et sophistiquées avec un équipement moderne
(télévision satellite, internet wi-fi). 80% d’entre elles sont communicantes pour faciliter la vie des familles. Les décorateurs ont mis l’accent
sur l’art de vivre à la marocaine et utilisé les talents des artisans locaux.
Trois ans après son ouverture, Mazagan Beach & Golf Resort occupe
la position de leader dans le secteur du tourisme et affiche des taux
d’occupation moyens de 60%. Ainsi, en août 2012, la station affichait un
taux d’occupation supérieur à 80%, grâce à une clientèle principalement
en provenance du marché international. Près de la moitié de la clientèle
de Mazagan est d’origine marocaine, suivie par la France à raison de
20%, de la Grande Bretagne pour près de 10%. Le reste de la clientèle
provient du Moyen Orient, de l’Italie, de l’Allemagne, la Russie, etc.
Construit en pente douce sur 250 hectares de terrain vierge, au bord
d’une plage de 7 km, Mazagan, avec ses murs ocres et ses toits aux
tuiles vertes originaires de Fès, ressemble à une véritable « médina ».
Blottie au coeur de cette nouvelle oasis, plantée de jardins ponctuée de
miroirs d’eau, cette résidence ne compte pas moins de 500 chambres
et suites donnant sur le patio, le golf et la mer.
Au total, sont réparties sur 4 étages : 468 chambres de 42 et 44 m²,
20 suites Mazagan de 82 m², 2 suites Exécutive de 140 m², 8 suites
Ambassadeurs de 231 m² et deux suites Royales de 342 m², occupant
au 4ème étage, les deux angles du bâtiment avec chacune une vue à
couper le souffle, à 180° sur l’océan Atlantique.
32
Par Soumia Chraïbi, Mazagan Beach & Golf Resort
33
CGI :Élaboration du manuel de procédures de gestion et du système de reporting
Le manuel des procédures permet de
clarifier les modes opératoires concernant
l’exercice de nos activités et le déroulement
de nos processus
Samir Alami Kalam
Directeur Général Délégué, en charge du Pôle Support
CGI
Pourquoi un manuel des procédures de gestion ?
Disposer d’un manuel des procédures constitue pour la CGI un vrai outil
de gestion, permettant de clarifier les modes opératoires concernant
l’exercice de nos activités et le déroulement de nos processus.
En effet, depuis août 2010, la CGI a entamé un ensemble de projets
permettant une bonne conduite de changement, en se basant sur une
approche participative, impliquant l’ensemble des parties prenantes.
Ainsi, la mise en place de la nouvelle organisation a été suivie par le
déploiement d’un ensemble d’outils contribuant à assoir les principes
directeurs qui en étaient le fondement, à savoir : l’orientation client et
marché, le renforcement du travail collaboratif, la considération de l’ensemble des expertises, notamment avec la mise en place des équipes
transverses.
Le manuel des procédures vient compléter ce qui a été fait à ce jour :
la description des postes, la fixation des missions et des attributions, la
clarification des interactions, le reingeniring des processus, etc.
Quelles sont les principales étapes du déroulement
du projet ?
Le projet d’élaboration des procédures opérationnelles de la CGI a demandé l’implication de l’ensemble du personnel de la CGI et ce, vu son
caractère structurant et sa couverture de l’ensemble de nos activités.
Les principales étapes de déroulement du projet sont les suivantes :
•U
n premier travail d’indentification et de fixation de la cartographie
des procédures qui doivent être rédigées en cohérence avec l’ensemble du dispositif déjà mis en place.
•U
n premier relevé des procédures, à travers des rencontres entre
les personnes concernées, permettant d’aboutir à une rédaction préliminaire et l’élaboration du flow-shart (logigramme) qui retrace le
déroulement des étapes d’une procédure.
•U
ne étape de validation par les utilisateurs et leur hiérarchie, avec
des simulations de déroulement des procédures.
34
• E nfin, la dernière étape de déploiement, accompagnée des réunions
d’explication et de clarification, en vue d’assurer une mise en place
adéquate.
Quelle est la valeur ajoutée de ce travail pour l’entreprise ?
L’élaboration et la mise en place d’un manuel des procédures a une
grande valeur ajoutée pour le fonctionnement de toutes les organisations notamment pour la CGI, ce qui permet :
•U
ne montée en puissance de la performance des équipes.
• L a standardisation du mode opératoire dans un contexte stratégique
visant la régionalisation.
• L a capitalisation sur l’expertise des différents métiers de l’entreprise.
A long terme, comment le manuel des procédures
évoluera-t-il ? comment se fera sa mise à jour ?
L’actualisation de ce manuel, qui permet d’accompagner efficacement
l’évolution de l’organisation et la prise en charge de toute nouveauté,
était l’un de nos principaux soucis dès le départ.
A mon avis, tout le défi est de disposer d’un manuel vivant, qui est
revu et actualisé en permanence. En effet, c’est une responsabilité qui
incombe aux pilotes de processus et aux responsables des procédures.
Ces derniers ne doivent pas permettre un décalage entre ce qui est
rédigé au niveau des procédures et ce qui est pratiqué réellement.
A côté de cette responsabilité individuelle, il y a tout un dispositif d’audit général (ou de qualité en particulier) pour évaluer en permanence la
capacité de ces procédures à assurer l’efficacité souhaitée, l’intégrité
du contrôle interne et la production de la qualité et de la conformité et
par conséquent, de proposer des actions d’amélioration.
Le manuel des procédures de
gestion renforce et asseoit la nouvelle
organisation et met en œuvre ses process
Pourquoi un manuel des procédures de gestion ?
Le manuel des procédures de gestion a été mis en place dans le but
de renforcer et d’asseoir la nouvelle organisation, ainsi que de mettre
en œuvre ses process.
Aujourd’hui la CGI a entrepris un certain nombre de chantiers. Le manuel vient consolider les acquis réalisés ces dernières années afin de :
•H
armoniser et perfectionner ses pratiques.
•R
enforcer son dispositif de contrôle interne.
• P ermettre une couverture des risques opérationnels.
•A
méliorer sa performance opérationnelle, grâce à un challenge de
son fonctionnement, une optimisation de ses modes opératoires et
une rationalisation de sa gestion.
Quelles sont les principales étapes du déroulement
du projet ?
Quelle est la valeur ajoutée de ce travail pour l’entreprise ?
En répondant aux objectifs mentionnés précédemment, la valeur ajoutée est structurée autour des axes suivants:
• F avoriser l’échange structurant inter-pôle pour challenger les pratiques
et coordonner les actions afin d’améliorer la performance collective.
•M
ettre en œuvre des pratiques et des procédures harmonisées et
approuvées.
•D
oter la CGI d’un système permettant une remonté de l’information et
une prise de décision rapide et efficace à tous les niveaux managériaux.
•C
réer une jonction entre le nouveau système d’information mis en
place et les modes opératoires.
En conclusion, on ne peut qualifier ce projet à ce stade de l’étude que
d’une grande réussite, compte tenu du niveau d’implication de l’ensemble des compétences de la CGI autour de ses objectifs et également de la prise de conscience des enjeux.
Ce projet d’élaboration du manuel des procédures de gestion est un
projet très structurant, de taille importante qui couvre l’ensemble des
activités de la CGI.
A long terme, comment le manuel des procédures
évoluera-t-il ? comment se fera sa mise à jour ?
Nous nous sommes investis, en tant que consultants, dans la mise
en œuvre d’une démarche normée et participative, alliant depuis son
démarrage jusqu’à la fin, l’ensemble des compétences managériales
et opérationnelles de la CGI. Ce projet s’est déroulé en quatre étapes :
Comme la CGI s’inscrit dans un schéma d’amélioration continue, ce
chantier est certes une base fondamentale de progrès. Toutefois, il
sera amené à s’adapter en permanence afin de suivre l’évolution de
ses activités et de ses systèmes.
•U
ne phase de diagnostic, qui a permis d’identifier les pistes d’amélioration et de les approuver par toutes les instances du projet.
•U
ne phase de conception des procédures de gestion, à travers des
ateliers et des workshops élargis à l’ensemble des pilotes et des
contributeurs de chacune des procédures. Ce travail collégial est
justifié par la volonté d’asseoir une transversalité des procédures et
de créer une cohésion de l’ensemble des entités et des structures
autour des procédures.
•U
ne phase de conception d’un système de reporting, permettant de
piloter la performance et de suivre les activités et les projets.
•U
ne phase de mise en œuvre : il s’agit d’un séminaire de sensibilisation et d’appropriation en vue de déployer efficacement ces
dispositifs.
En tant que consultant, les référentiels construits devraient être appropriés
et gérés en termes d’évolution, soit en interne par le Département Qualité
Organisation, soit éventuellement dans le cadre de nouvelles réflexions en
vue de les faire évoluer par rapport à l’environnement interne et externe.
Nous nous sommes investis à mettre en place ces procédures au
niveau d’un réceptacle (outil informatique) de la CGI en vue de faciliter les
mises à jour ultérieures. Il n’y a pas de
procédures éternelles, elles doivent
donc évoluer naturellement en fonction de l’évolution de la structure et de
ses contraintes.
Achraf Belmahjoub
Directeur Général
WB Consulting
35
Focus Filiale
Entretien
Société d’Aménagement et de Promotion de la Station de Taghazout (SAPST)
Mission
La Société d’Aménagement et de Promotion de la Station de
Taghazout (SAPST) est une société dédiée à l’aménagement,
au développement, à la commercialisation et à la gestion du
projet de la Nouvelle Station Touristique Intégrée de Taghazout
(NSTIT),située dans les communes rurales de Taghazout et
d’Aourir - Préfecture d’Agadir Ida-Outanane.
Ce projet, inscrit dans la vision 2020, est développé par un
consortium national composé de 5 partenaires nationaux de
référence :
• CDG Développement : 35%
• La Société Marocaine d’Ingénierie Touristique et de Développement Touristique : 30%
• Le Groupe Alliances Développement Immobilier : 20%
• Le consortium Sud Partners : 15%
La nouvelle configuration du projet est structurante et pérenne.
Elle offre la garantie de la réalisation du projet dans les nouveaux délais impartis.
Objectifs
Laila Bensouda
Les objectifs de la SAPST et de ses actionnaires sont très ambitieux
pour ce projet, que ce soit en terme de montants investis (11 milliards
de dirhams) ou en termes de délais de réalisation puisque, entre cette
année et l’année prochaine, pas moins de 4 hôtels seront mis en
chantier, en plus d’un village de surf et de la médina, qui est le coeur
de vie du projet. Le golf sera opérationnel dès la fin de l’année 2013
et le premier hôtel ouvrira ses portes début 2015.
En bref
Date de création
Juillet 2011
Statut juridique
Société anonyme à Conseil
d’Administration
Capital social
100 000 000 DH
Effectif
18 collaborateurs
Responsable Entité Partenariat & Développement
SAPST
Quel intérêt porte la SAPST au développement
durable dans le cadre du développement de la
station de Taghazout Bay ?
En tant que développeur d’une nouvelle station touristique d’envergure, la
SAPST aspire à un rôle d’exemplarité en matière de promotion et d’intégration des valeurs du développement durable. Véritable levier d’attractivité et de croissance pour la station, le développement durable est au cœur
de son positionnement. Notre ambition est de développer un tourisme qui
contribue à l’amélioration de l’environnement social, écologique et économique dans lequel s’inscrit le projet de Taghazout Bay.
Quelles actions avez-vous initiées dans ce domaine ?
A ce stade, nous avons réalisé deux études pour évaluer en amont les
répercussions éventuelles, temporaires ou permanentes, du projet sur
son environnement physique, biologique et socio-économique : une
étude d’impact sur l’environnement et une étude de développement
durable. De ces études, ont découlé un cahier des prescriptions environnementales, qui devra être respecté par les futurs prestataires et
partenaires de la SAPST, ainsi qu’une série de mesures à mettre en
place, depuis les phases de conception et de travaux jusqu’à la phase
d’exploitation de la station. Nous avons également réalisé une étude
paysagère pour prendre en compte et valoriser les spécificités naturelles du site. Le respect des lieux et des populations locales est ainsi au
cœur de nos préoccupations, toujours dans un souci de développer un
tourisme solidaire et responsable.
De manière plus concrète, quelles mesures la
SAPST va-t-elle mettre en œuvre au service du
développement durable ?
La SAPST s’engage en faveur du développement durable à travers 4 priorités, déclinées en 20 engagements.
36
• P riorité 1 : Préserver les ressources naturelles et la biodiversité.
Minimisation des superficies défrichées et mise en place de mesures
de compensation.
Préservation dans son état naturel d’une réserve d’arganiers de 80 ha
et plantation de 30 000 plants d’arbres.
Maîtrise des impacts environnementaux et des nuisances liés au
développement de la station.
Réutilisation des eaux usées épurées de la future STEP pour l’arrosage
des espaces verts et des golfs.
Réalisation d’un aménagement paysager adapté, avec la plantation
d’espèces végétales locales ayant de faibles besoins en eau.
Aménagement de coulées vertes favorisant la biodiversité et les modes
doux de déplacement.
• Priorité 2 : Promouvoir l’efficacité énergétique et encourager une consommation responsable.
Intégration des énergies renouvelables dans les constructions et réduction du gaspillage thermique, grâce à une isolation et une orientation
optimales des bâtiments.
Utilisation d’équipements à faible consommation d’énergie et d’installations techniques adaptées.
Réduction des rejets dans l’eau, l’air, les sols et maîtrise des déchets.
Développement de systèmes de gestion d’énergie et de suivi des
consommations du site.
• Priorité 3 : Intégrer les populations locales dans le projet
Création d’une plateforme d’échanges avec les populations locales en
vue de prendre en considération leurs attentes par rapport au projet.
Mise en place sur le site d’une coopérative d’arganiers procurant aux
femmes des communes avoisinantes une source de revenu durable.
Mise en place d’un Fish Market et d’un village artisanal, permettant aux
pêcheurs et artisans locaux de créer de la richesse localement.
Participation de la population locale aux activités d’animation sur le site.
• Priorité 4 : Contribuer au développement socio-économique de la région
Création de 20 000 emplois directs et indirects.
Promotion de nouvelles formes d’emploi dans le tourisme et d’une
grande diversité en termes d’opportunités de carrière.
Création d’opportunités pour les entrepreneurs et les sociétés locales,
en phase de chantier et d’exploitation.
Valorisation du patrimoine, de la culture locale et des produits du terroir.
Dynamisation du tourisme et du commerce dans la région, à travers la
mise en place de circuits touristiques et culturels dans l’arrière-pays.
Définition d’un programme d’investissement pour améliorer la qualité
de vie des habitants des communes voisines. L’enveloppe financière
dédiée à cet effet est estimée à 20 MDH.
De façon transverse, la SAPST s’engage à faire partager ces principes avec
l’ensemble des parties prenantes du projet de Taghazout Bay. Des actions
de sensibilisation seront menées auprès de ses collaborateurs, prestataires,
partenaires et visiteurs pour ancrer le développement durable dans l’ADN
du projet.
Entretien réalisé par Kenza Benlamlih, SAPST
37
Anfa Aerocity
Vivre entre ciel et terre
Un quartier qui respire le Le haut lieu des résidences
bien-être
de prestige
Casa Anfa, la nouvelle centralité urbaine de l’agglomération casablancaise, sera réalisée sur une superficie de 350 ha au niveau de
la zone de l’ancien aéroport d’Anfa. Le projet profite d’une implantation stratégique au centre-ville, mitoyen au CIL, à 3 minutes du
boulevard Ghandi et 15 minutes de l’aéroport. Ce projet est directement raccordé au tissu de la ville, tout en jouissant d’une situation
privilégiée ainsi qu’une vue exceptionnelle sur la ville de Casablanca
et la mosquée Hassan II.
Anfa Aerocity se distingue par une offre résidentielle prestigieuse,
qui comporte deux résidences baignées de soleil et prenant place
dans de véritables écrins de verdure. Plus que de simples résidences, Anfa Aerocity propose des espaces de confort, de bienêtre et de modernité.
Ce projet se décompose de la manière suivante :
• 155 appartements, « Maisons sur le toit » au niveau du dernier
étage, et « Maisons de ville » avec jardins privatifs au niveau du
rez-de-chaussée.
• 2 à 6 pièces.
• 58 à 235 m².
• Simplex, duplex et triplex.
• 1 à 3 appartements par palier.
• R+4 et R+8 avec 3 émergences R+11, R+14 et R+16.
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Les appartements ont été conçus de la façon suivante :
• De grands espaces intérieurs largement ouverts sur l’extérieur.
ments par ascenseur et permettant d’accueillir un à deux véhicules
par appartement. De plus, certains appartements seront pourvus
d’une cave.
• Des loggias attenantes aux séjours et permettant d’étendre la
zone de vie à l’extérieur.
• Une orientation sud-ouest/ nord-est permettant de bénéficier
d’une ventilation naturelle, économique et rafraîchissante.
• Des cheminées équipent la majorité des duplex et triplex.
Trois types de biens :
• Des « maisons de ville » en duplex situées en rez-de-chaussée
disposant d’entrées individuelles entourées de deux jardins.
• Des appartements avec loggias profitant de larges espaces intérieurs, ouverts sur l’extérieur sur les niveaux supérieurs.
• Des « maisons sur le toit » disposant de loggias et de grandes
terrasses individuelles, se distinguant par une triple exposition et
des balcons protégés par une façade en résille.
Les résidences d’Anfa Aerocity sont fermées et parfaitement sécurisées, avec un parking souterrain, accessible depuis les appartePar Asmaa Ouaaline & Fatima Zahra Bensouda, CGI
39
Parlons Vert
Une véloroute pour les besoins du développement touristique
Le 23 juin 2012, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris,
les plus hautes personnalités des collectivités territoriales, dont le
maire de Paris, ont inauguré officiellement la véloroute Paris-Londres.
Il s’agit pour les anglais et les français d’un événement majeur, qui
permet de relier Paris à Londres à vélo, grâce à un parcours balisé et
aménagé, avec un tiers du parcours en site propre (piste cyclable isolée des routes accessibles aux voitures) et deux tiers sur de petites
routes peu fréquentées par les voitures. Cette véloroute sera encore
progressivement modifiée et aménagée durant les deux prochaines
années afin d’améliorer la sécurité et le confort des cyclistes.
Des guides touristiques accompagnent ce projet, en fournissant aux
aventuriers du deux roues les bonnes adresses afin de valoriser au
mieux la patrimoine naturel et historique traversé.
Il ne s’agit pas d’un phénomène exceptionnel ; plusieurs véloroutes
sont déjà en fonctionnement, dont la plus fameuse, celle du Danube,
qui permet de voyager de l’Atlantique à la Mer Noire, en partie le long
de l’un des fleuves les plus majestueux de l’Europe, sur un parcours
aménagé pour faciliter le parcours cycliste.
Un tel projet offrirait la possibilité de développer des revenus complémentaires à beaucoup de familles de la région, qui pourraient progressivement offrir aux gens de passage le gîte et le couvert. Il permettrait
également à nos jeunes des villes de découvrir un morceau de leur pays
au travers d’une activité pas trop chère, faite d’inconnues et qui demanderait un minimum de préparation et d’audace, qualités humaines
essentielles pour le développement du pays.
Ce projet de véloroute aurait une valeur structurante, sur laquelle des
initiatives de tourisme de niche pourraient se greffer, et assurerait un
lien fort entre littoral et intérieur du pays.
Sa réalisation prendra du temps, sans doute 10 à 20 ans, comme dans
beaucoup d’autres pays qui ont déjà mené ce genre d’initiatives. Les
tronçons du parcours seront réalisés progressivement. Un important
travail d’accompagnement des acteurs locaux, de sécurisation des parcours et de promotion seront nécessaires. Il constituerait assurément
un très beau projet de développement complémentaire à l’urbanisation
de notre littoral pour les besoins du développement touristique.
Quel rapport avec la région du Doukkala Abda, ses monuments portugais datant de plus de cinq siècles, une des plus anciennes mosquées du royaume, des fauconniers, des haras prestigieux, la réserve
royale de la gazelle, le lac Zima et ses flamands roses, le mausolée
Ouled Ben Zmirou, le musée nationale de la céramique, ses Tazotas,
sa colline des potiers, son artisanat séculaire, ses Medersas, ses
nombreux sites et monuments classés, ses 350 km de littoral, ses
superbes plages, parfois miraculeusement protégées de la houle par
des barrières rocheuses, offrant aux estivants des piscines naturelles
de plusieurs hectares, etc ?
Dans un monde où la sédentarité tue une personne sur dix, il devient
de plus en plus important de développer des loisirs qui combinent les
plaisirs du dépaysement, de la découverte, de la table et de l’exercice
physique. Une des manières de combiner préservation de la santé,
loisirs, valorisation et conservation du patrimoine avec créations de
revenus dans les zones rurales, pourrait être de valoriser cet important patrimoine en offrant aux visiteurs, marocains et étrangers, la
possibilité de parcourir la région et de découvrir son patrimoine naturel et architectural dans une démarche plus active.
Par le Service Développement Durable, Novec
CDG Développement
Le manuel de procédures décrit les règles de gestion et
modes de fonctionnement d’une structure
Le manuel de procédures est un document qui décrit de manière
concrète, et la plus précise possible, les règles de gestion et les modes
de fonctionnement d’une structure donnée. Il doit être clair, concis, et
éviter les redondances. Il définit les modalités de gestion et de suivi
du dispositif qui devront être appliqués. Il s’agit essentiellement d’un
document interne s’adressant au personnel qui intervient, par tout type
de tâches, managériales ou opérationnelles, dans la vie de la structure.
Un cabinet de conseil nous a accompagné durant ce chantier, à travers
notamment l’organisation et la conduite des ateliers de travail, le pilotage de la conception des référentiels d’organisation et leur mise en
œuvre, et le challenge des pratiques internes et leur adaptation aux
exigences du groupe.
Le manuel de procédures est un outil de travail qui remplit différentes
fonctions. Ainsi, ce document :
• Phase 1 : Cadrage du projet
Lors de cette phase, l’équipe projet CDG Développement et le Consultant ont finalisé ensemble la démarche méthodologique à adopter, ont
arrêté les orientations stratégiques à observer et ont mis en place le
cadre de gestion du projet.
• Constitue une référence méthodologique permanente pour l’ensemble
des intervenants, visant à harmoniser les pratiques et à asseoir des
règles communes.
• Précise le rôle des différents intervenants, ainsi que le circuit des flux
informationnels et documentaires.
• Contribue au renforcement du dispositif de contrôle interne et à la
maîtrise des risques opérationnels.
• Constitue un outil de formation pour les nouveaux collaborateurs
appelés à intervenir à divers stades de la procédure.
• Contribue, notamment à l’occasion de ses mises à jour, au développement de réflexions constructives en termes d’organisation, d’efficacité, de perfectionnement, de fiabilité, etc.
• Reste, in fine, un outil de suivi et de pilotage des activités, indispensable pour la mise en place des bases d’une bonne gouvernance.
Eh bien, une telle véloroute pourrait contribuer à la mise en œuvre
de la stratégie de développement du tourisme de Doukkala-Abda,
pour les prochaines années qui, selon les responsables, s’appuiera
sur la valorisation des spécificités régionales, le développement de
l’éco-tourisme, du tourisme de l’intérieur, conjointement aux grands
développements touristiques côtiers.
40
Souhail
Bencherifa
Directeur Achats & Systèmes d’information
Le projet est passé par les phases suivantes :
• Phase 2 : Diagnostic de l’existant
Le consultant a analysé l’environnement interne (organisation, RH, SI,
fonctionnement, etc.) et externe de la Holding (rôle au sein du groupe,
principales interactions avec les filiales, etc.). Ce diagnostic a permis de
faire ressortir un ensemble de recommandations et de principes directeurs à respecter.
De ce fait, CDG Développement, consciente de la valeur ajoutée d’un
tel outil, a lancé et achevé le projet d’élaboration du manuel des procédures et des référentiels de gestion.
• Phase 3 : Élaboration du manuel des procédures
Cette phase a consisté en un travail collaboratif, durant lequel le management de la Holding a été fortement sollicité afin d’apporter son
expertise lors des ateliers d’élaboration des procédures. Ces dernières
ont fait l’objet d’un examen et d’une validation par rapport aux points
de vigilance relatifs au contrôle interne et à la transcription du savoirfaire des collaborateurs de CDG Développement au niveau des modes
opératoires élaboré.
Ce projet a été mené grâce à l’adhésion et l’engagement de tous les
collaborateurs de la Holding et a constitué pour chacun d’eux l’occasion
d’analyser et de challenger les pratiques internes, afin de rehausser
davantage la performance collective et de renforcer le travail en équipe.
Aujourd’hui, CDG Développement, à travers ses référentiels procéduraux, a réussi à asseoir définitivement sa nouvelle organisation, d’afficher les prérogatives et les responsabilités de chacun et de fluidifier les
interfaces inter - Entités.
Sur un plan pratique, le projet a été piloté par une équipe projet qui a
associé tous les managers, dans les différentes phases du projet, afin
d’apporter leur expertise sur le plan opérationnel. En outre, les orientations stratégiques du groupe ont été observées tout au long du projet
afin d’imprégner les référentiels procéduraux des caractéristiques et
des exigences du groupe.
De plus, le projet tel qu’il a été géré, a permis de favoriser la synergie
des interactions au sein de la Holding. D’ailleurs, nombreuses sont les
filiales qui, sensibilisées à la valeur ajoutée du manuel des procédures,
ont entrepris des démarches dans ce sens.
41
Mieux connaître
MEDZ Industrial Parks, société de gestion des parcs industriels
de MEDZ
Vision
MEDZ Industrial Parks a pour vocation la mise en place d’une offre
d’infrastructures et de services aux meilleurs standards internationaux
au sein de plateformes industrielles intégrées (P2I) dédiées et pouvant
bénéficier du statut de zone franche selon le secteur de la zone, tout
en assurant la satisfaction de ses partenaires.
Missions de MIP
MEDZ Industrial Parks, a pour principales missions de:
• Assurer la gestion, le suivi et la valorisation du patrimoine mobilier et
immobilier, ainsi que tous les services (hors cœur de métier) dont auront
besoin les clients et partenaires établis au sein des Parcs.
• Mettre en place, si nécessaire, un service central de livraison des
utilités, en fonction des besoins.
• Établir, pour tous les parcs industriels, des modèles types de :
• Assurer, pour le compte de MEDZ, des prestations diverses, dont
l’assistance à la commercialisation et le suivi de la valorisation.
andat de gestion, règlement intérieur, cahier des charges de gesM
tion technique et administrative.
onvention entre les Communes et les parcs industriels.
C
Association des industriels.
Services d’accompagnement.
• Suivre le volet administratif :
ise à jour de la base documentaire de l’ensemble immobilier.
M
Facturation des clients au début de chaque trimestre.
Recouvrement.
• Jouer un rôle moteur dans l’animation scientifique, économique et
culturelle des parcs.
Les platesformes industrielles intégrées gérées par MEDZ Industrial
Parks sont :
• Assurer l’interface entre les clients, la Commune et les régies pour
la distribution d’eau et d’électricité, l’éclairage public, la collecte
des déchets, ou assurer ces services en cas de convention avec la
Commune.
• Dotées de guérites à chaque entrée du parc.
• Mettre en place un réseau de distribution, télécommunications à
travers la sélection d’un opérateur.
Les principales missions de le Direction Property Management
consistent à :
• Développer la relation-client et assurer un accompagnement
spécifique à chaque client (location terrain, construction clé en
main,etc.).
• Gérer les parcs, en assurant à travers la sous-traitance, les prestations du contrôle d’accès, du gardiennage, de la propreté des voiries, de la collecte des déchets industriels banaux et de l’entretien
des espaces verts.
• Assurer l’animation des parcs, en développant des services communs.
Missions de la Direction Proprety Management
• Fermées et clôturées.
• Munies d’un système de contrôle d’accès par badge.
• Dotées de divers services d’accompagnements (Guichet unique,
business-center, transport, commerces, etc.).
Le cœur de métier de MEDZ Industrial Parks étant le Property Management, il va de soi que la présentation de la société est liée à cette
activité.
De gauche à droite
• Yasmine Soukkani : Cadre Administratif
• Badr-Edine Nabih : Facilities Manager Junior de la Technopole d’Oujda
• Nadia Laaziz : Directeur Property Management & Support
• Saad Bennouna : Directeur Général
42
• Mohamed Ghassane Bouhia : Directeur Parc Atlantic Free Zone de Kenitra
• Abdellah Akrim : Facilities Manager du Parc Jorf Lasfar d’El Jadida
• Mounia Adnane : Directeur Administratif & Financier
Par Nadia Laaziz, MIP
43
Expo-Ateliers
Vivre la Création Artistique
‫معرض‬
‫معايشة اإلبداع الفني‬
Un travailleur acharné, doté
de grandes qualités humaines
Abdellah
Dibaji
Ahlam
Lemseffer
M. Mohssine
Semmar
Directeur du Pôle Industrie, Commerce et Logistique
MEDZ
Titulaire d’un diplôme d’Ingénieur en Technologie Alimentaire de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II de Rabat, M. Mohssine
Semmar a entamé sa carrière en 1992 en tant qu’Ingénieur conseil
auprès du Programme des Nations Unies pour le Développement
(PNUD), avant d’assumer les fonctions de Chef du service des zones
industrielles au Département du Commerce et de l’Industrie et de Chef
de la Division de la Promotion et de l’Infrastructure d’accueil industrielle au sein du même département.
Travailleur acharné, d’une discipline exemplaire, et d’un dévouement
sans faille à son devoir, il ne ménage aucun effort pour assumer ses
innombrables responsabilités, avec passion et bonne humeur.
En 2003, il a assumé les fonctions de Directeur des Études et de la
Planification Industrielle au sein du Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies.
D’une gentillesse unique et d’une humilité sans pareil, il est très réceptif et collaboratif avec tous ceux qui le sollicitent dans tous les
projets transverses de MEDZ.
Il a assuré en même temps plusieurs missions en tant que représentant du Maroc au Conseil exécutif de l’Organisation Arabe pour le Développement Industriel et Minier (OADIM) et aux organes décisionnels
de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel
(ONUDI). Il est, par ailleurs, Conférencier à l’Institut Royal de l’Administration Territoriale du Ministère de l’Intérieur.
Reconnu pour sa belle plume et son verbe facile, il a des compétences
oratoires affirmées, qui font de lui un excellent ambassadeur de MEDZ.
Disposant d’une expérience riche et variée, M. Semmar a rejoint, en
décembre 2010, le Comité de Direction de MEDZ, en tant que Directeur du Pôle Industrie, Commerce et Logistique.
Par Safae Rhatay(MEDZ)
44
Bien qu’amené à gérer des projets de grande envergure aux quatre
coins du Maroc, il met aussi tout son cœur pour assumer ses responsabilités de mari et père de famille affectueux, en y consacrant
beaucoup d’attention.
Bouchaib
Habbouli
Tibari
Kantour
du 2 novembre au 12 décembre 2012
Lecteur assidu et féru de voitures et de pêche à la ligne, il a transmis
ses passions à ses trois enfants, qui constituent sa plus grande fierté.
45
CGI : Lancement de la commercialisation d’Anfa Aerocity
La CGI a organisé le 30 juin 2012 à Fauchon Casablanca la commercialisation de la première tranche du projet Anfa Aerocity.
•
• Cet événement s’est avéré être un franc succès commercial, partagé par toutes les équipes impliquées. Un véritable circuit de découverte a
été mis en place afin de permettre aux invités de s’informer et de s’imprégner de l’offre.
• Un démarrage en force avec près de 80% des ventes uniquement le premier jour. Un succès dû en grande partie à une stratégie marketing
audacieuse privilégiant les leviers alternatifs, notamment le « Digital » et le Marketing Direct. Des efforts marketing et commerciaux qui ont
permis de recevoir plus de 500 personnes dans le showroom à Fauchon.
Espace d’attente avant le passage chez le commercial
Espace de présentation du projet par l’équipe d’architectes
46
Signature d’un acte de vente
Espace d’attente avant la présentation du projet
Entrée du showroom
L’équipe CGI
47
SFCDG : Rencontre annuelle du personnel
Dyar Al Mansour : Espace-Clients
• La Société Forestière de la CDG (SFCDG) a tenu, les 12 et 13 octobre 2012 à Marrakech, sa 4ème rencontre annuelle des collaborateurs, sous
le thème « Ensemble, en synergie vers la performance ».
• L a journée du samedi a été marquée par l’organisation de plusieurs activités de team building, empreintes de convivialité et d’esprit d’équipe.
La rencontre des collaborateurs a été ponctuée par la visite d’une ferme d’oliviers, gérée par la SFCDG.
•C
e rendez-vous annuel a constitué un moment privilégié de rencontre, de partage et d’échange entre l’ensemble du personnel.
• L e moment fort de cet événement a été la déclaration à l’unanimité que la confiance en soi, le sens d’appartenance, l’intégrité et la synergie
sont au cœur de la performance.
•Portant un intérêt particulier à l’accueil de sa clientèle et à la valorisation de son image, Dyar Al Mansour a mis en place un Espace-Clients à
Rabat, au titre d’une stratégie de communication Corporate et d’une approche marketing ciblées, asseyant l’image d’un promoteur à l’écoute
des attentes de sa clientèle.
•La finalité est d’appréhender les canaux de valorisation de la clientèle de Dyar Al Mansour, dans un contexte de service de privilège qui préconise la marque « Dyar Al Mansour » auprès de cette dernière.
•Cet Espace Clients a pour objectif de faciliter toutes les formalités juridiques, administratives & bancaires liées à l’acquisition d’un logement.
Panneaux
Panneaux
Panneaux Galet
Rapports d’activité (Couvertures)
Rapport
d’activité 2011
Page 10
L’immobiLier en toute confiance
Photo de Groupe
Page 28
anaLyse
financière
Technopolis Rabat Shore
Casablanca Marina
Casa Anfa
Al Massira Fnideq
Pour un développement territorial durable
Atteinte des objectifs :
chiffre d’AffAires
et investissements en
hAusse. renforcement
des structures finAncières
cGi & filiAles.
cGi, Vue De
L’intÉrieur :
AchAts, rh, it QAne...
une Profusion de
chAntiers imPortAns
en 2011.
Page 46
Les PrinciPaLes
rÉaLisations :
lA montée en PuissAnce du
loGement sociAl
le GrAnd luxe et le moyen
stAndinG, un sAvoir-fAire
siGné cGi.
Le développement intégré
CGI
CDG Développement
Al Manar
Rapport d’Activité 2011
Rapport d’activité
au 30 juin 2012
48
Dyar Al Mansour
Novec
49
MEDZ : 10ème anniversaire
Logo :
•Le logo des 10 ans de MEDZ est construit selon une composition graphique dynamique.
•Cette composition privilégie l’utilisation d’une structure en courbe ascendante, telle une signature : MEDZ signe le succès de 10 ans de développement territorial.
•Les bâtiments industriels et offshoring ainsi que les éoliennes illustrent l’émergence des pôles de compétitivité qui font le développement de
nos régions. L’arbre vient illustrer les agropoles développées par MEDZ.
•L’engagement de MEDZ en faveur des principes de développement durable est sous-entendu par les éoliennes et le socle vert.
Couleurs utilisées :
•Le gris : stabilité, intelligence et connaissance
•Le vert : renouveau, nature et espoir
•Le rouge de MEDZ : puissance, passion et pouvoir
10 ans
au service du
ACCÉLÉRATEUR DE PROGRÈS
50
DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL
51
Khalil Nemmaoui
Bio
Khalil Nemmaoui est né à Béni Mellal en 1967.
Autodidacte, il entre sur la scène photographique et artistique dès le début des années
90. Il fait ses armes dans le photojournalisme
et propose une première exposition à Casablanca en 1997 : « Fragments d’imaginaire ».
En 1999, à l’occasion de l’année du Maroc en
France, il réalise un sujet sur la reconstitution de
la porte Bab Mansour de Meknès sur la Place de
la Concorde à Paris.
IIls ont dit de lui
ans la vie, il est blagueur, insouciant, un brin décalé et très loin des clichés. Ce qui
D
nous donne, au final, face à son travail, l’exactitude du sentiment du bonhomme qui
vit son métier de photographe.
Maroc Hebdo
halil Nemmaoui traduit en image les figures et les traces de ce dialogue comme des
K
signes de grandeur et d’immortalité, mais aussi d’évanescence et de fragilité.
Site : www. festivalphotomed.com
P hotojournaliste, Khalil Nemmaoui est adepte du formel et du minimalisme visuel.
Derrière la grande simplicité de son expression visuelle se cachent des images parlantes, et des détails éloquents.
Le Soir Echos
Khalil Nemmaoui se consacre ensuite au portrait
et à la photo humaniste classique avant de revenir au paysage.
À Paris, il participe en 2008 à Photoquai et est
présenté à « Paris Photo » par la Galerie 127. Une
de ses séries « La Maison de l’arbre » est nominée pour le Prix Pictet 2010. Il vit et travaille à
Casablanca.
Entretien
Expositions
Comment votre intérêt pour la photographie est-il né ?
Expositions individuelles
Très tôt, dans ma campagne natale, je me suis intéressé à la photographie en découvrant le phénomène de « Révélation ». Et l’ instant magique, c’est, quand dans la chambre noire et sous cette
lumière ianctinique noire, ou rouge, la photo commence à apparaître. C’est littéralement magique.
Cette cuisine incroyable qui en fonction d’éléments très simples, donne et restitue des moments
passés. Je trouvais ça incroyablement excitant. Je restais enfermé pendant des heures dans le
labo de fortune que je m’étais fait dans la salle de bain mitoyenne à ma petite chambre d’adolescent. Il faut dire que dans la ville ou j’habitais, il n ‘y avait pas grand-chose à faire, à part s’inventer des centres d’intérêt.
Quel est votre parcours professionnel jusqu’à aujourd’hui ?
J’ai commencé en tant que photographe de presse au début des années 90, aux débuts de la
presse libre et moderne qu’on connait aujourd’hui. J’ai appris mon métier en faisant, en ratant des
photos, en brûlant des centaines de films, en hésitant, en comparant.
Ensuite, et après quelques années , je me suis un peu éloigné du photojounalisme pour me consacrer davantage à des sujets qui nécessitent plus de réflexion et d’introspection. C’était un besoin
et une nécessité dans mon parcours initial. Je suivais mon instinct et n’hésitais pas à voyager, à
changer et à douter. Les événements se sont succédés, et la vie a fait que j’ai rencontré les bonnes
personnes au bon moment : des amis qui m’ont guidé, influencé et montré les différents chemins
possibles afin que je puisse faire mes choix.
Aujourd’hui, je suis en milieu de carrière, je suis très content de mon parcours et très enthousiaste
dans la mesure ou j’ai encore beaucoup à apprendre.
Quels sont vos sujets de prédilection ? En fonction de quels critères les choisissez-vous ?
Indéniablement, la nature et les éléments. C’est quelque chose qui déjà me repose et me procure
une sérénité unique. C’est une amie fidèle, insoupçonnable et pleine de surprises. Je ne me lasse
pas de photographier le même champ ou le même arbre sur des années.
Je choisis toujours en fonction de mon émotion, de ce que les éléments me procurent comme
sensations, comme angoisse, ou comme plénitude.
Quels sont les photographes qui vous inspirent ?
Beaucoup, mais je citerai d’abord William Eggleston et Raymond Depardon. Ils ont une esthétique
et une approche de la lumière qui me parlent vraiment.
•2010 : La Maison de l’Arbre, Galerie Shart,
Casablanca.
Expositions collectives
•1997 : Casablanca, Fragments d’imaginaire,
Institut Français de Casablanca.
•2005 : Casablanca, Scènes de vie, Expositions itinérante, Festival International de Casablanca.
•2008 : Casablanca, scènes de vie, Territoires 2758, Palimpseste, Aix en
Provence.
•2009 : Photoquai Biennale, Musée du Quai
Branly, Paris.
•2009 : Paris Photo, Carrousel du Louvre,
Paris.
•2010 : Marrakech Art Fair, Marrakech.
•2011 : Images Affranchies, Ancienne
Banque du Maroc, Marrakech Art
Fair.
•2011 : Rencontres Internationales de la
photographie, Bamako.
•2012 : Photomed, Biennale de la photo
méditerranéenne, Sanary sur Mer.
•2012 : Grid, Biennale Internationale de la
photographie, Amsterdam.
Je viens de commencer une nouvelle série que j’appelle « La funambule » , une sorte d’ode aux
équilibres, au sens propre, dans la nature.
Prix & Nominations
Entretien réalisé par Majda Slaoui, CDG Développement
•2009 : La Maison de l’Arbre, Galerie 127,
Marrakech.
Quels sont vos projets à venir ?
Par ailleurs, je viens de finir une formation avec le World Press Photo pour pouvoir transmettre ce
que je sais. Je compte donc monter une mini académie et organiser des workshops dans le dommaine de la photographie et de l’image dans son sens global.
52
•1999 : Bab Mansour à Paris, Institut Français de Meknès.
•2011 : Cité Internationale des Arts, Paris.
•2011 : La Maison de l’Arbre, Nomination
pour le prix Pictet.
•2011 : Prix de l’OIF, rencontres Internationales de la Photographie, Bamako.
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Info Art
Coup de cœur
Culturel
I l n’y a qu ’u ne seu le ch o se qu i pu is se rendre u n r ê ve
impo s s i b le à réa liser : c’es t la peu r d ’éch o u er.
Paulo Coelho
Marrakech, du 30 novembre au 8 décembre
Festival international du film
• 12ème édition rendant hommage au cinéma hindi, à l’occasion de son centenaire.
• Le jury des longs métrages sera présidé par le réalisateur, scénariste et producteur John Boorman,
qui succède à Emir Kusturica.
• Les films seront projetés dans les cinémas Mégarama, Mabrouka et Colisée, au Palais des Congrès
et sur la place Jamaâ El Fna.
• Pour plus d’informations : www.festivalmarrakech.info.
Rabat, du 2 novembre au 12 décembre
Exposition-Atelier » Vivre la création artistique «
• CDG Développement et la Fondation CDG organisent conjointement une exposition-atelier à l’Espace
Expressions CDG (Place Moulay El Hassan, Rabat).
• Seront à l’honneur les quatre artistes suivants : Abdellah Dibaji, Ahlam Lemseffer, Bouchaïb Habbouli et
Tibari Kantour.
• Le vernissage est prévu le 2 novembre. Le finissage de l’exposition-atelier est programmé pour le
8 novembre.
• Horaires d’ouverture : du mardi au samedi (de 13h à 20h).
Casablanca, le 15 décembre
CMOOA - Vente aux enchères
• La Compagnie Marocaine des Œuvres et Objets d’Art (CMOOA) organise une vente aux enchères
dédiée à l’art moderne et contemporain.
• Artistes orientalistes : Jacques Majorelle, José Cruz Herrera, Mariano Bertuchi, Lucien Lévy-Dhurmer,
Henri Rousseau, Henry Pontoy, Jean Gaston Mantel, Marcelle Ackein, Fabio Fabbi, etc.
• Artistes marocains : Jilali Gharbaoui, Ahmed Cherkaoui, Miloud Labied, Mohamed Kacimi, Fouad
Bellamine, Farid Belkahia, Mohamed Chebaa, Mohamed Melehi, Abdelkebir Rabi, Saad Ben Cheffaj,
Mekki Mghara, Mohamed Drissi, Mohamed Ben Ali Rbati, Mohamed Ben Allal, Chaibia Tallal, Fatima
Hassan El Farrouj, Abbès Saladi, Hassan El Glaoui, etc.
• Pour toute information : [email protected].
Al Hoceima et Casablanca, jusqu’au 31 décembre
Exposition Collective » Des Espaces Autres «
L’Institut du Monde Arabe organise une exposition inédite d’arts plastiques sous le thème « 25 ans de créativité arabe », qui se déroulera
du 16 octobre 2012 au 3 février 2013 à Paris. Cette exposition célèbre
25 ans d’innovation de l’art contemporain arabe, mais également les
25 ans de l’institut. Ainsi, en 25 années d’existence, l’IMA a présenté
plus d’une centaine d’expositions d’art contemporain arabe.
Conformément à sa vocation de faire connaître et de soutenir la création
contemporaine, l’IMA vise, à travers cette exposition, à situer la place
de l’art contemporain au sein du monde arabe. L’exposition s’emploie
à montrer les directions principales empruntées par les artistes arabes
et leurs sources d’inspiration. Elle élabore un panorama exhaustif des
tendances et des recherches qui, depuis vingt-cinq ans, sont parties
prenantes de la création arabe contemporaine : peinture, sculpture,
photographie, vidéo, installation, etc.
Le Président français a inauguré le 17 septembre le Département des Arts
de l’Islam au Musée du Louvre à Paris. M. François Hollande a déclaré qu’il
s’agissait de « la plus belle collection au monde des arts de l’Islam, qui
englobe 3 000 œuvres, dans un écrin magnifique d’architecture ». Ces merveilles proviennent du vaste espace où a rayonné l’Islam, du Maroc à l’Inde,
en passant par l’Andalousie et l’empire Ottoman, durant douze siècles.
La création de ce nouveau département, d’un coût de 100 millions d’euros, représente une étape décisive dans l’histoire du palais et du musée. À la fois architectural, culturel, artistique et civilisationnel, il convie le visiteur à un véritable voyage
au cœur de sa collection islamique. Carrefour de dialogue entre les cultures, il
présente la face lumineuse d’une civilisation qui engloba en son sein une humanité
infiniment variée et riche.
Formations
Métiers
Skhirat, le 4 décembre
Dakar, du 4 au 8 décembre 2012
Casablanca, les 12 & 13 décembre
• L es 11 ème assises du tourisme se tiendront le
4 décembre à Skhirat.
•Le thème retenu portera sur le développement territorial de l’industrie touristique.
• L es opérateurs privés s’attendent à la signature des
contrats-programmes régionaux prévus par la feuille
de route du secteur.
• L a 6ème édition du forum Africités se tiendra sous
le thème « Construire l’Afrique à partir de ses territoires : quels défis pour les collectivités locales ? ».
• P rès de 5 000 participants sont attendus à cette
manifestation panafricaine des pouvoirs locaux, qui
a lieu tous les trois ans dans une capitale africaine
et qui est organisée par la CGLUA (Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique).
•A
fricités est la plus importante plateforme de dialogue et de réflexion stratégique sur la décentralisation, la gouvernance et le développement des
collectivités locales en Afrique.
•C
e séminaire a pour objectifs : d’acquérir le vocabulaire financier, lire et comprendre les informations
comptables et financières ; communiquer avec
la direction comptable & financière ; comprendre
et analyser un bilan et un compte de produits &
charges; comprendre l’univers Banque - Entreprise
et comprendre le monde de la bourse.
• L ieu : les locaux de Coach Consulting: N°4, Imm.
2, Ain Sebaâ Center - Rte de Rabat, Casablanca.
• P our plus d’informations : [email protected]
Assises du Tourisme
Africités
• L’exposition Collective « Des Espaces Autres » vise à initier un dialogue entre des artistes marocains et
hollandais, qui ont chacun livré leur perception du pays de l’autre à l’occasion de résidences croisées
entre Amsterdam et Casablanca.
• Elle regroupe les artistes suivants : Leila Alaoui (Maroc), Zineb Andress Arraki (Maroc), Charlotte
Dumas (Pays-Bas), Natascha Libbert (Pays-Bas), Khalil Nemmaoui (Maroc), Saâd Tazi (Maroc) et
Henk Wildschut (Pays-Bas).
• La ville d’Al Hoceima accueillera la 1ère étape de cette exposition. La 2ème étape se déroulera à Casablanca.
• Pour plus d’informations : www.desespacesautres.com
Rabat et Casablanca, du 9 novembre 2012 au 30 janvier 2013
Exposition-hommage à Bennani Moa
• La Fondation ONA rend hommage à Mohamed Bennani Moa, l’un des grands artistes de l’histoire de
la peinture contemporaine marocaine, à travers une exposition rétrospective de son œuvre aux Villas
des Arts de Rabat et de Casablanca.
• Cette exposition hommage, qui inclut les peintures de Mohamed Bennani depuis les années 70/80
jusqu’au œuvres les plus récentes, comprend des toiles majeures prêtées par une collection privée et
de grandes institutions bancaires.
• Ce passionné qui a exposé pour la première fois à l’âge de 19 ans, a marqué par son œuvre l’histoire
de la peinture marocaine, sans oublier son rôle d’enseignant pédagogue.
54
Finance pour Dirigeants non
financiers
55
CDG Développement
Espace des Oudayas,
Angle Avenues Annakhil et Mehdi Benbarka, Hay Ryad, Rabat - Maroc
Tél : (+212) 537 57 60 00 - Fax : (+212) 537 71 46 78
www.cdgdev.ma
Photographie de Khalil Nemmaoui
Nos remerciements à l’artiste, qui a donné son accord pour l’exploitation de ses oeuvres

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