Les marqueurs sériques des cancers thyroïdiens
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Les marqueurs sériques des cancers thyroïdiens
Les cancers thyroïdiens et leurs marqueurs sériques Michèle d’Herbomez Colloque des Biologistes des Hôpitaux Strasbourg 2013 ACNBH 42ème Colloque National des Biologistes des Hôpitaux Strasbourg, 1‐4 octobre 2013 ODPC N°1495 DECLARATION D’INTERET DANS LE CADRE DE MISSIONS DE FORMATION REALISEES POUR L’ACNBH Mme d’HERBOMEZ Michèle Exerçant au CHRU de LILLE déclare sur l’honneur ne pas avoir d'intérêt, direct ou indirect (financier) avec les entreprises pharmaceutiques, du diagnostic ou d’édition de logiciels susceptible de modifier mon jugement ou mes propos, concernant le DMDIV et/ou le sujet présenté. Deux types de cellules / deux types de cancers Follicule thyroïdien = cancers différenciés de la thyroïde K papillaire K folliculaire Thyroglobuline Cellules C = cancer médullaire de la Calcitonine thyroïde Les cancers différenciés de la thyroïde: Les cancers papillaires (78%) Les cancers folliculaires (14%) Les cancers anaplasiques (3%) Tumeurs rares (1) Les cancers différenciés de la thyroïde CDT Epidémiologie des CDT: En France, en 2012: 8210 cas de cancers thyroïdiens /355 000 cancers Femmes :5911 Hommes:2299 Données d’incidenceet demortalitéenFrance standardisés monde pour 100000personnes 16 14 12 incidence Homme 10 Femme 8 mortalité 6 Homme Femme 4 2 0 Augmentation des cancers de petite taille 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2008 M.Colonnaet al/Annalesd’ endocrinologie(2010) 95-101 Quelle prévalence pour les nodules thyroïdiens? 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 in Mazzaferri et al. NEJM 1993 Diagnostic de CDT: prise en charge d’un nodule thyroïdien Majorité des nodules sont bénins : 5% de CDT Outils pour discerner les nodules à opérer: Echographie (scintigraphie) Biologie Cytologie Cancers différenciés de la thyroïde (CDT): Evolution des prises en charge Depuis 1990: Clinique, Taille tumeur, A ce jour: Découverte fortuite, asymptomatique, Tumeur localisée, N0 N1 au diagnostic. Incidende en augmentation depuis 1970 Cancers différenciés de la thyroïde: outils Classiques Récents Chirurgie: lobectomie versus thyroïdectomie totale, I131: doses moins élevées (100mCi versus 30) ou aucune irathérapie, rTSH, TEP-FDG, Dosages de Tg: Profils isotopiques abandonnés au profit échographies pTg, Dosages de 2ème génèration. Notion ++ de management du risque, Prise en charge personnalisée Cancers différenciés de la thyroïde: Consensus & recommandations Consensus ETA : Pacini EJE 2006, Consensus ATA : Coopers 2009, Recommandations françaises: F. Borson-Chazot Annal d’Endocrinol 2008, JL Wemeau Presse médicale 2011. L. Lennhardt Annal Endocrinol 2011 HS n°1 Mise au point : C. Durante ERC 2013 Evaluation biologique pré- opératoire TSH, +/- CT, Tg sérique inutile Ref : F. Borson-Chazot Ann endocrinol 2008, JL. Wémeau Presse Med 2011 Suivi… Thyroïdectomie totale + I131 3 mois sous LT4: TSH, Tg, T3 6-12 mois sous LT4: écho cervicale, rTSH-Tg Tg indétectable, Tg détectable pas autre anomalie +/- autre anomalie Réduction posologie LT4 I131 ou chirurgie Suivi annuel TSH, Tg Suivi post-thérapeutique Tg D’après le consensus français Ann Endocrinol 2007 Dosage de Tg: paramètre pierre angulaire du suivi des CDT Reflet de la masse de tissu thyroïdien résiduel, Marqueur sensible et spécifique, Utilisation pour: Pour diagnostiquer une pathologie résiduelle ou récidivante, Pour juger de l’efficacité thérapeutique, Comme facteur pronostique : notion de temps de doublement (Miyauchi Thyroid 2011). Taux de Tg et masse de tissu thyroïdien Recommandations actuelles: ATG Evaluation systématique avant tout dosage de Tg, Tg Dosage IMA calibré sur CRM 457, Se fonctionnelle < 1 ng/mL, Libre choix de la méthode Toujours suivre un patient donné avec la même technique de dosage. Consensus américain, européen, français. Ne pas changer de laboratoire pendant le suivi ++ Tg et ATg: Tg: molécule de haut poids moléculaire très hétérogène (iodation, glycosylation, ac sialique) très immunogène : 40 sites antigéniques potentiels, 12 épitopes regroupès en six domaines I, VI. I TH M de B KDT ++ II III ++++ +++ + ++ IV V VI + + Ac de spectre large et d’affinités faibles, Interférence en relation avec le nombre d’épitopes reconnus (Ref : Piechaczyk 1987, Okosieme Clin Chem 2005) Dosages d’ATg Dosages par compétition Les plus anciens, Seuils de + > 30 UI/l, Zone grise de faible sensibilité et spécificité, Dosages immunométriques Les plus récents,, Seuil bas (<10 UI/L) correspondant bien à des taux indétectables, Prévalence ATG pop générale : 11.2% ( Ref Rubello 1990) Prévalence ATG DTC : 20-29% (Ref Gorges R 2005), 24% C. Spencer JCEM 2011, CDT +TL : IMA: 57-63%, RIA : 30-43% Latrofa JCEM 2012. Problèmes méthodologiques rencontrés avec les dosages d’ATG Variabilité importante entre les dosages (+ faible/type de dosages), D Compétitifs préférés (faux neg des IMA, C. Spencer), CV < 15%, Pb sur les seuils diagnostiques souvent trop élevés = risque d’interférence méconnue. Ref C. Spencer JCEM 2005 et 2011, Baloch Thyroid 2003,A. Algericas-Schimnich Thyroid 2011, Latrofa JCEM 2012 ATG + et interférence dans le dosage de Tg Tous les Ac anti Tg mis en évidence n’interférent pas systématiquement dans les dosages de Tg (rapport Tg IMA/Tg Ria), Quand il y a interférence c’est une minoration, L’amplitude de la minoration est méthode de dosage de Tg dépendante. Ref: C Spencer JCEM 2005, 2011, AC Persoon Clin Chem 2006, Taux d’ATG: marqueur à part entière de suivi Spencer JCEM 2011, Kim WG JCEM 2008,Chung Clin Endocrinol 2002 En résumé si ATG+: et un taux de Tg indétectable: on ne peut Et un taux de Tg détectable indique la certifier l’absence de tissu thyroïdien, présence de tissu thyroïdien mais concentration sous-estimée. Suivre l’évolution dans le temps des ATg avec le même réactif. Dosages de Tg : dossier AFSSAPS 2009 Tous calibrés sur CRM. (Brahms facteur 2, Delfia ND) Fabricant Réactif ng/mL(notice) Se analyt SeFonct ng/mL(notice) Sef ThyrDiag ng/mL ADALTIS Tg IRMA 0.3 0.1 ?? ND BeckmanCoulter Access-DXi Tg 0.1 NP 0.11 BRAHMS Tg + Ria 0.16 0.40 ND BRAHMS hTg Kryptor 0.34 <1 0.9 BRAHMS Tg S Ria 0.1 0.6 0.9 BRAHMS Tg + LIA 0.4 <0.3 ?? Cis Bio int Tg IRMA 0.2 0.7 0.9 DIASORIN Liaison Tg 0.2 1 ND MEDIPAN Selco Tg <0.3 0.5-1 ROCHE Tg <0.1 <1 ND SIEMENS Tg Immulite 0.2 0.9 0.9 WALLAC Oy Delfia Tg 0.2 NP ND Tous les dosages de Tg avec les caractéristiques citées dans les consensus sont-ils équivalents? NON La majorité des SeF des dosages sont voisines de 0.91 ng/ml mais certains dosages avec marqueur luminescent ont des SeF + basses (0.1–0.3 ng/mL) Apport de ces nouvelles méthodes dites de 2ème génération…. 1 - Corrélation linéaire bTg et Tg-rTSH: Facteur x = 9 R = 0.85, p< 0.001 C Spencer Thyroid 2010 2 – Détecter + précocément les récurrences Iervasi et al Clin Endocrinol 2007: n=124, 2 dosages (SeF 0.9 et 0.1 ng/mL), sous T4 Tg mesurable chez 1% (2) versus 14% (23), ThyrDiag (Schlumberger et al JCEM 2007, Brassard JCEM Malandrino et al JCEM 2011, n=351, Roc seuil= 0.15 ng/mL: 2011): seuil 0.27 ng/ml (32/715), Se=87%, Spe=91% 3 - Eviter des tests de stimulation par la rTSH N=47 Ref Smallridge RC JCEM 2007 Par l’excellente VPN d’une Tg 2eG sous LT4. Iervasi Année 2007 n 160 VPN (%) 90 Tala, Pacini 2009 141 98.2 Malandrino 2011 351 98.6 Spencer 2010 655 99.7 Auteur N=1029 rTSH tests Relation linéaire entre bTg et s rTSH –Tg: bTg TgrTSH <0.1 0.3% 0.1< <0.5 29 >0.5 97 Ref C. Spencer Thyroid 2010. Répétition des tests de stimulation dans le suivi? Smolarz G ITC 2010, Spencer Thyroid 2010: 33 patients avec plusieurs tests (3 ou +) entre 2 et 5 ans de suivi: index d’individualité=0.38 Chindris AM, Smallridge JCEM 2012 (n=163, recul médian 3.6 ans) Répétition des tests de stimulation inutile si bTg mesurée par technique 2èmeG reste indétectable Avantages et inconvénients dosages de Tg + sensibles (2éme génération): Avantages Meilleure précision Meilleure se de détection (MS JCEM) Relation bTg et sTg qui permet éviter certaines stimulations par rTSH pour patients de bon pronostic, Excellente VPN Tg <0.1 Adaptable pour Tg ponction (seuil 1ng/ml, Snozek C JCEM 2007) Inconvenients Dosage lié à un automate. Dosages de Tg de 2ème génération (Se fonctionnelle= 0.1 ng/mL) Beckman-Coulter (DXi) « Gold standard », Roche (Cobas) (ETA Leiden 2013) Thermo-Fisher (Kryptor) (ETA Leiden 2013)…… Alternative potentielle pour CDT faible risque Thyroïdectomie totale + I131 3 mois sous LT4: TSH, Tg, T3 6-12 mois sous LT4: écho cervicale, rTSH-Tg Tg 2e G Tg indétectable, Tg détectable pas autre anomalie +/- autre anomalie Réduction posologie LT4 I131 ou chirurgie Suivi annuel TSH, Tg Suivi post-thérapeutique Tg Dans quelles circonstances le dosage de sTg peut-il être mis en défaut? Sous LT4 Arrêt LT4 RC 2 12 M gg isolées 80 95 M à distance 98 100 % de Tg >1ng/ml Ref M. Schlumberger, F Pacini (10%) Dosage de Tg dans liquide de rinçage des aiguilles de ponction: Comment faire? Ponction du nodule suspect sous échographie (aiguille 25 à 27G): FNA : Etalement sur lames et envoi en Pathologie, Tgp : rinçage aiguille avec 1ml salé isotonique ou pool Tg free (donné par le laboratoire) puis envoi au laboratoire pour dosage de Tgp. Consensus français Leenhardt Ann Endocrinol 2011 HS n°1 Expression des résultats de Tgp: Tg/mL, Tg/ponction Comparaison de différents seuils : Ref Kim MJ et al, Clin Endocrinol 2008 in press Etude réalisée avec dosage IRMA (SeF = 0.7 ng/mL) Se (%) 1 ng/mL: 95.8 10 ng/mL: 90.8 M +/- 2SD*: 88.2 Tg in serum: 89.4 100 ng/mL: 74.8 Spe (%) 73.5 89.8 91.8 84.2 100 *mean +/- standard deviation des contrôles négatifs (32 ng/mL) Résultats des principales études publiées: Autors years N punctions Se FNAC (%) Se FNA-Tg (%) Pacini F 1992 35 85 100 Lee MJ 1993 36 91 91 Frasoldati A 1999 89+94 76 100 Cignarelli M 2003 79 95 100 Baskin HJ 2004 74 71 100 Uruno T 2005 111 78 81.4 Boi F 2006 73 - 100 Sigstad E 2007 145 75 100 Cunha N 2007 83 87.5 100 Snozek CL 2007 122 83 98 Borel AL 2008 53 81 94 Kim 2008 168 77.3 90.8 Distribution des taux de Tg: Ref Uruno T World J of Surgery 2005; 29: 483-5 Discrimination aisée car souvent résultats ++ ou Idem Giovanella l Curr Opin Oncol 2013 Interferences potentielles: Contamination potentielle par du sang ? Non : pas d’interférence de la sTg dans les F NA-Tg (Ref Boi ,Borel, Cignarelli, Frasoldini, Pacini et al) TgAb? FNA-Tg est influencée à un d° mineur. Les TgAb doivent être mesurée en parallèle du dosage de sTg. (Ref Baskin, Boi, Borel, Cunha, Sigstad) Pb diagnostiques: Pour des lésions cystiques du cou de KP : cytologie prise en défaut – FNA-Tg positive (Ref Cignarelli ) Faux négatifs FNA-Tg en cas de cancers anaplasiques ou peu différenciés (incapable synthètiser Tg) (Ref Frasoldati, Boi) Snozek CL, JCEM 2007; 92 (11):4278-81 N = 122 ponctions chez 88 patients Buts : seuil (Tg 2ème génération SeF = 0.1ng/ml), performances, sTg Résultats : 50/52 (96.2%) des p négatifs ont pTg<1ng/ml 70 p positifs ont tous pTg > 1ng/ml 5 discordances avec la cyto dont 4 en faveur de la pTg 18/19 (94.7%) cas d’absence de diagnostic cyto ont été classés correctement par la pTg. Deux cas de faux négatifs de la sTg par ATg ont été repérés par l’échographie pTg et cytologie complémentaires et substitution cyto par pTg envisagée. Etude récente: validation seuil pTg Etude rétrospective % 528 ponctions chez FNA 419 CP, pTg FNA + pTg (Ria Tg Brahms), 190 gg malins versus 338 bénins Se Spe VPP VPN 86 97 94 89 99 97 66 80 Les 2 100 89 97 100 Seuil de 1.1 ng/mL pour pTG J Hoon Moon JCEM 2012 Conclusion sur pTg : Méthode de choix pour diagnostic de métastases ganglionnaires de CDT + Se que cytologie, combinaison souhaitable, substitution? Procédures presque standardisées, Seuil d’interprétation dépend SeF du dosage mais de + en + seuil retenu 1ng/mL. En conclusion: Pas de couple ATG – Tg parfait !!! Tous les dosages d’ATG comme ceux de Tg ne sont pas équivalents, ATG+: marqueur à part entière de suivi (ATG + pré-op), Suivre un patient donné avec les mêmes dosages. Tg 2ème génération améliore l’évaluation post-thérapeutique: Meilleure détection des récurrences, Excellente VPN Simplification du suivi des patients à faible risque de récidive (80% des patients Malandrino, Nascimento ERC 2011). Indiquer en toute lettre sur les résultats trousse utilisée …….. (2) Les cancers médullaires de la thyroïde (CMT) Cancer Médullaire de la Thyroïde Cancer Rare réseaux RENATEN et TUTHYREF 3-5% des Cancers de la Thyroide 0.4% en Pathologie Nod.Thyr. Cancer Médullaire de la Thyroïde Sex Ratio : 1.0/1.1 Age moyen : 40-50 ans Forme Sporadique 65% Forme Familiale 35% Diagnostic du CMT: Clinique Nodule Thyroïdien « Suspect » ADP Cervicales Diarrhée Flush (5%) ADP Prévalentes : 20% Métastases Prévalentes Traduit déjà un Stade Evolué La calcitonine Peptide de 32 AA a action Hypocalcémiante Hypophosphatémiante Produite majoritairement par les cellules C de la thyroïde mais aussi de l’intestin grêle, du thymus, des poumons et du foie. Localisation des cellules C dans la thyroïde Contingent de cellules C chez les Hommes pourrait être le double de celui des femmes Ref Guyetant Taux de bCT proportionnel à la masse tumorale ref R. Cohen JCEM 2000 Consensus de prise en charge du nodule thyroïdien: Bilan biologique TSH +/- Calcitonine Wémeau JL et al Presse médicale 2011 Données: La calcitonine est le marqueur de choix des CMT sporadiques ou familiaux: marqueur diagnostique et de suivi, Dosage aisé, fiable qui se généralise, CMT est une pathologie rare dont la prévalence est de l’ordre de 0.4% (dépistage ne peut être un pb de santé publique), La prévalence des µCMT occultes est de 0.14% (Ref Valle LA JCEM 2011), Ref Annèe n HRCT% CMT % HRCT non dues CMT Pacini 1994 1385 0.57 0.57 Henry 1996 2975 1.6 0.47 1.1 Niccoli 1997 1167 3 1.4 1.6 Vierhapper 1997 1062 3.2 0.56 2.5 Hahm 2001 1448 3.9 0.69 3.2 Jacobone 2202 7276 0.9 0.6 0.3 Papi 2006 1425 1.6 0.7 0.9 Vierhapper 2005 25669 4.9 0.3 4.5 Costante 2007 5817 4.84 0.26 4.58 Rink et al 2009 21928 4.27 0.18 4.09 Hanselgren 2009 959 4.67 0.6 4.07 Chambon 2010 2733 1.57 0.4 1.17 Donc prévalence HRCT non dues CMT >>> prévalence du CMT Dosage de CT: Pré-analytique: stabilité Sérum, Conservation: congélation -20°C, quelques heures à 4°C, à t° ambiante dégradation de 5%/heure Refus si hémolyse ou lipémie majeures. Dosages: Dosage de la CT monomérique mature D. immunométrique Traceur : radioactif, enzymatique,luminescent, De + en + automatisés. Ces dosages offrent une meilleure précision dans les faibles concentrations. Hypercalcitoninémie: = Taux supérieur aux normes du laboratoire. Quelles normes adultes? Une seule limite? 10 pg/ml (Normes GTE), 15 pg/mL (ref Rink Thyroid 2009), 20 pg/mL (ref Pacini, Elisei JCEM 2004) Dissocier les normes H et F? pour augmenter la VPP du dosage de CT (ref: d’Herbomez EJE 2007, Verga Horm Res Paed 2008, Machens ERC 2009) Distribution des CT sériques: ref d’Herbomez EJE 2007 A : Cis Bio D is tr ib u tio n s o f th e C T in m e n and women B : Nichols C: DPC 30 CT (pg/mL) D: Biosource 20 G r ey z o n e 10 215 0 A 164 B 244 164 167 C D E K its E:Biomedica Distribution des CT en fonction du sexe : les femmes. D is tr ib u tio n s o f th e C T in w o m e n o n ly . CT (pg/mL) 30 20 G rey z one 10 0 130 121 A B 139 97 104 C D E K it s Distribution des CT en fonction du sexe : les hommes…… D is tr ib u tio n s o f th e C T in m e n o n ly . CT (pg/mL) 30 20 G rey zone 10 0 85 43 105 67 A B C D k it s 63 E Valeurs maximales de CT par sexe et en tenant compte du tabagisme 30 CT (pg/mL) 25 20 No smoker Females Smoker Females 15 No smoker Males Smoker Males 10 5 0 A B C D E Kits Différences significatives médianes F versus non F par tous les dosages Schéma de régulation de la calcitonine Facteurs pouvant influencer [CT] et créer HRCT non dues CMT: F. liés au patient: sexe, âge, poids, F. liés à une TE extra-thyroïdienne : TC bronchique et digestive, autre TNE, F. d’origine fonctionnelle: Hypercalcémie chronique Hypergastrinémie, Insuffisance rénale (dialyse), Par HCC réactionnelle: CDT, tabac, MTAI, F. liés aux dosages. Grani G ERC 2012, Rosario Thyroid 2013, Conte-Devolx Horm Res Paediat 2010) Interférences: Anticorps hétérophiles: (ref: Uwaifa JEI 2001, Tommasi JEI 2001, Bieglmayer JEI 2002, Kim Head Neck 2010) Effet crochet :(ref: Leboeuf JCEM 2006, Tommasi Clin Lab Clin Chem 2007) RC avec PCT (?) bCT i (pg/mL) bCT f (pg/mL) 48 662 40 729 99 1904 En pratique: 95% des résultats normaux donc rassurants, 0.4% de CMT soit 1 nodule sur 300 explorés. Si bCT > 100 pg/mL VPP=100% Si élévation modérée de CT VPP CMT faible interprétation 10 < bCT< 50 pg/ml CMT HCC IR TNE AIT Hrgast Interf Costante G : CT en pathologie nodulaire (JCEM 2006, N= 5817 ) Seuil de CT = 10 pg/mL 95.2 % résultats CT normaux, 15 CMT authentifiés = 0.26% et 7 HCC = 0.12%, 3.7% 10< bCT < 20 pg/mL, 1.1% > 20 pg/mL, VPP = 8.7% pour 20<bCT<50 pg/mL VPP = 25% pour 50< bCT<100pg/mL, VPP = 100% pour bCT > 100 pg/mL. CT pg/mL CMT +++ 100 µCMT ou HCC 50 Faux + >> µCMT 20 Contrôles F & H Conduite à tenir devant une élévation modérée de CT: bCT modérément augmentée : < 50 pg/mL Contrôle du taux de bCT 3 à 12 mois + tard Si baisse Si taux Stable Du taux de bCT: Ré-évaluation une 3ème fois à distance Arrêt de la surveillance Si élévation et/ou taux > 50 pg/mL: Envisager la chirurgie Faible apport diagnostic des tests Pg: Ref: Chambon G JCEM 2011, 96. N = 2733 patients avec NT devant être opérés, Ref: Rohmer V JCEM 2011 Gluconate de calcium? Accessible, mieux supporté, Mais non standardisé (dose à administrer?), Interprétation de la réponse (?) 10000 CT (pg/mL) 100 1 CMT HCC CMT HCC bCT Données personnelles lilloises sCT Suivi des CMT : notion de temps de doublement (Ref Barbet J JCEM 2005;90:6077-84, Suivi des CMT : Temps de doublement (Giraudet L EJE 2008; 158 (2): 239-46 ) Suivi des CMT : Temps de doublement (Giraudet L EJE 2008; 158 (2): 239-46 ) En conclusion: Des dosages fiables de CT existent (un artéfact est cependant toujours possible), Dissociation des normes H et F souhaitée pour meilleure interprétation des HRCT modérées, Profil à risque HRCT modérée, Tests de stimulation de – en – prônés d’Herbomez Presse Médicale 2011