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Spécialwhisky Elan. Face à une demande accrue et à l’explosion du marché asiatique, le whisky connaît une nouvelle jeunesse. par olivier bompas L e whisky représente 40 % des spiritueux consommés en France, premier débouché pour les whiskys écossais, et marché de référence des single malts. Une consommation qui a pris son envol au milieu des années 90 : « On sortait des années noires », se souvient Thierry Benitah, directeur général de La Maison du whisky : « Après le premier choc pétrolier, la consommation s’est effondrée et de nombreuses distilleries ont fermé. La relance s’est faite sur un mode plus ludique en positionnant le whisky dans l’univers des grandes eaux-devie de dégustation. » 148 | 15 novembre 2012 | Le Point 2096 Ce furent d’abord les Classic Malts qui donnèrent le ton. Une série de six whiskys (dont les célèbres Talisker ou Lagavulin) représentatifs des principales régions productrices d’Ecosse, créée en 1988 par la société United Distillers. « Lorsque j’ai repris La Maison du whisky en 1995, précise Thierry Benitah, les Classic Malts ont été une véritable révolution. Livrés avec un présentoir qui les mettait bien en valeur, ils trônaient sur les comptoir de tous les restaurants et bars à la mode… à partir de là, on a relancé la machine. » Les amateurs éclairés se font alors de plus en plus nombreux. Pour répondre à une demande croissante, une multitude de cuvées limitées apparaît. Ce sont les Single Casks, whiskys issus d’un unique fût (cask, en anglais), ou des séries confidentielles, issues de l’assemblage d’une petite quantité de fûts (small batch), produites à quelques dizaines ou quelques centaines d’exemplaires. Des cuvées élaborées à partir de vieux et rares whiskys. Seul problème, les réserves s’épuisent et le marché commence à se tarir. Principale cause : l’explosion depuis deux ans de la demande de whisky par l’Asie. Un phénomène comparable à l’offensive du marché chinois sur les crus classés de Bordeaux. « Les Asiatiques peuvent payer, et sincèrement il n’y a pas vraiment de limites, c’est tout l’équilibre du marché qui est remis en cause », s’inquiète Thierry Benitah. Si certaines distilleries jouent la prudence et préservent, pour le moment, leurs marchés traditionnels, beaucoup cèdent aux sirènes dorées venues d’Asie. De l’avis général des principaux acteurs du marché, la clientèle française, et plus généralement européenne, est capable de supporter une augmentation des prix de l’ordre de 5 à 10 %, mais pas au-delà. Conscients du problème, les producteurs écossais réagissent et relancent de nombreuses petites distilleries fermées depuis des décennies, en créent de nouvelles, tandis que les grosses marques s’équipent pour augmenter leur production. Cette crise de l’offre fait le bonheur des whiskys japonais. Une marque comme Nikka connaît 50 % par an d’augmentation des ventes sur le marché français et RGA/RéA DR Whisky, une vie après le « scotch » Thierry Hernandez, directeur des bars du Plaza Athénée « Je suis parti plusieurs semaines au Japon pour m’imprégner de cette culture un peu différente du whisky, et j’en suis tombé amoureux ! La maison Suntory m’a permis de m’initier à l’art du service à la japonaise, un véritable rituel où rien n’est laissé au hasard. C’est un travail minutieux, précis, et en même temps très visuel, ce qui convient très bien à l’univers du bar. Le whisky est servi sur un gros glaçon sphérique sculpté devant le client, selon le rituel de l’iceball, ou sur de gros morceaux de glace qui rafraîchissent le whisky sans le diluer, selon le rituel du highball. C’est une évolution très appréciée, qui renouvelle et bouleverse dans le bon sens les codes classiques de consommation. » § DR se positionne comme un acteur majeur du secteur. « Avec 300 000 bouteilles l’année dernière, nous sommes encore très petits en chiffre, mais c’est considérable en progression », se réjouit Hidetoshi Yamashita. Il est à l’origine des deux derniers assemblages de la marque, des whiskys qui ne sont pas des single malts et qui ont pourtant remporté un succès considérable lors de la dernière édition du Salon Whisky Live à Paris. « Les Français apprécient nos whiskys pour ce qu’il sont et pas pour l’étiquette, souligne le pragmatique Hidetoshi Yamashita. Chez nous, après cinq ans d’élevage, on perçoit la complexité et la finesse, peu importe en définitive la façon dont le whisky est élaboré, c’est le goût final qui prime. » Blends. Thierry Benitah dit avoir l’impression de retourner vingt ou trente ans en arrière : « On se tourne vers des distilleries peu connues, ce travail on l’a fait dans les années 90… On recommence donc à faire connaître des whiskys nouveaux, on va même vers les assemblages, le blend n’est plus un tabou. » Remis au goût du jour par les Asia- … Les différents types de whisky Single Malt Scotch Whisky Un whisky produit exclusivement à partir d’orge maltée et provenant d’une seule distillerie. Il est obtenu par assemblage d’un grand nombre de fûts. L’âge du whisky est l’âge de l’eau-de-vie la plus jeune entrant dans l’assemblage. Le whisky est alors connu sous le nom de la distillerie, complété d’un nom de cuvée. Single Grain Scotch Whisky Il s’agit d’un whisky de grain issu d’une seule distillerie. Historiquement, un whisky obtenu à partir d’orge non maltée. Rapidement, elle a été remplacée par un mélange de céréales de type maïs, blé, seigle, mais également un peu d’orge maltée ou non. Cette eau-de-vie est rarement utilisée pure et sert de base aux blends. Blended Scotch Whisky L’art du blending consiste à assembler des eaux-de-vie de malt avec des eauxde-vie de grain issues de distilleries différentes. Le but est d’obtenir un blend de goût constant. Le plus important, ce qui conditionne la qualité, est la proportion de single malt contenu dans l’assemblage. En général autour de 40 %. Au-delà, on parle de blend de luxe. Blended Malt Scotch Whisky C’est un whisky produit exclusivement à partir d’orge maltée et provenant de l’assemblage d’eaux-de-vie de différentes distilleries. Cette appellation correspond au terme vatted whisky que l’on trouve sur certaines bouteilles. Blended Grain Scotch Whisky Il s’agit d’un whisky de grain issu de l’assemblage d’eaux-de-vie provenant de différentes distilleries. Les Single Casks ou Single Barrels sont des whiskys de malt issus d’un seul fût et sont considérés par les amateurs comme le nec plus ultra en matière de dégustation. Si ces whiskys ne sont pas réduits, c’est-à-dire ramenés à 40° par adjonction d’eau, ils sont appelés cask strength whiskys § Hidetoshi Yamashita, Blender (maître de chai) chez Nikka « La tradition écossaise, c’est d’avoir beaucoup de petites distilleries de malt et de très grosses distilleries d’alcool de grain. Il y a beaucoup d’échanges commerciaux entre eux, et une grande tradition d’assemblage. Au Japon, c’est différent, chaque distillerie est autonome et doit tout produire. Chez Nikka, on fait beaucoup de recherche, beaucoup d’essais, sur les fûts, sur les levures, tout ça pour élargir la gamme. Ce que j’aime dans les whiskys, c’est l’équilibre, la délicatesse, la complexité ; c’est dans cet esprit que j’ai imaginé nos deux dernières créations, le Nikka Blended et le Nikka Coffey Grain. Nos whiskys paraissent d’un abord facile, mais ils vieillissent très bien et se révèlent d’une grande richesse. » § Le Point 2096 | 15 novembre 2012 | 149 Spécialwhisky A lire « Le grand livre des whiskies », (Éditions Prisma, 39,95 €). Un beau livre de collection qui présente l’histoire du whisky à travers la visite des plus grandes distilleries de l’ensemble des pays producteurs, ainsi que de nombreux commentaires de dégustation. « 101 whiskies à découvrir », de Ian Buxton (Éditions Dunod, 12,50 €). Un guide qui propose une sélection pertinente de whiskys du monde. L’auteur y parle avec humour et sans langue de bois des incontournables comme de ses coups de cœur pour des cuvées moins connues. 150 | 15 novembre 2012 | Le Point 2096 L’élaboration Le maltage : l’orge humidifiée est étalée sur l’aire de maltage, en fait un sol en béton ou en ciment à l’intérieur d’un grand entrepôt. Elle est retournée environ trois fois par jour afin d’aérer les grains durant une à deux semaines, temps nécessaire à la germination. Le but est de transformer une partie de l’amidon de l’orge en sucre sous l’effet d’une enzyme : la maltase. Lorsque les grains sont mous et de texture farineuse, la germination est terminée et l’orge est devenue du malt vert. Le séchage : la germination est stoppée par chauffage à l’intérieur d’un vaste four équipé d’un plancher percé de petits trous qui laissent passer la fumée d’un feu de charbon, additionné de plus ou moins de tourbe. A l’origine, la tourbe était utilisée comme combustible faute de bois. Il s’agit d’un charbon constitué de végétaux décomposés qui confèrent un goût particulier au whisky. La tourbe des îles est riche en composants d’origine marine et apporte une note iodée caractéristique. Le brassage : le malt broyé et réduit en une sorte de farine grossière, le grist, est mélangé à de l’eau chaude pour obtenir un moût sucré riche en sucres fermentescibles, le wort. Après refroidissement, il sera mis en fermentation. La fermentation : dans de grandes cuves de 1 000 à 50 000 litres, le wort est mis en fermentation. Le wash produit est une sorte de bière titrant 6 à 8 %. La distillation : les alambics utilisés pour produire les single malts écossais sont du même type que ceux utilisés en Charente pour le cognac. C’est le pot still, sorte de grosse poire équipé d’un col de cygne. Traditionnellement, la distillation est effectuée en deux fois. Lors du second passage, seul le cœur de chauffe est conservé pour élaborer les whiskys. Le distillat qui s’écoule au début de la distillation (les têtes) est éliminé ainsi que celui de la fin (les queues). Les whiskys de grain sont, eux, distillés en continu et en une seule fois dans un alambic à colonne appelé patent still ou alambic Coffey, du nom de son inventeur. L’élevage : effectué en fûts de chêne, l’élevage va révéler les qualités et la subtilité des eaux-de-vie. Historiquement, les whiskys écossais étaient vieillis en fûts de xérès en provenance d’Espagne. Procédé. L’alambic à colonne est traditionnellement utilisé dans la distillation de whisky de grain. La raréfaction de ces fûts a contraint les Ecossais à se tourner vers les fûts américains ayant contenu du bourbon. Ces fûts marquent légèrement le style du whisky, mais l’influence du vin qui a fait l’objet du premier remplissage est minime. Les éléments qui forgent le caractère de l’eau-de-vie sont essentiellement liés au climat local et à l’eau utilisée au cours du processus d’élaboration. Le climat : plus il fait froid et plus le chai de vieillissement est sec. L’alcool s’évapore en plus grande quantité au travers des pores du bois, c’est ce que l’on appelle la part des anges. L’évaporation est moindre dans les chais humides. Ce phénomène de concentration naturelle est donc plus ou moins rapide. En climat sec, les whiskys arrivent plus rapidement à maturité qu’en climat humide. Au cours du vieillissement, les eaux-devie évoluent, affinant leurs saveurs et développant leur palette aromatique. Importance de l’eau : d’une grande pureté et non traitées, les eaux écossaises transmettent aux whiskys un peu du terroir sur lequel ils sont produits. Selon qu’elles coulent dans les Highlands ou dans les îles, les eaux seront plus ou moins chargées en éléments minéraux et aromatiques. Roches granitiques, bruyère, fougères, et la fameuse tourbe marquent les eaux de source de leurs spécificités § DR / Ben STECHSCHULTE/REDUX-RéA tiques qui les consomment en long drinks, les blends (assemblages d’alcool de malt et d’alcool de grain), font un retour en force. Ludovic Ducrocq, ambassadeur mondial de la marque William Grant’s, est formel : « Il y a un vrai retour sur ce type de whisky, les mentalités évoluent, nous proposons un 25 ans d’âge à plus de 250 eurosla bouteille réservé aux cavistes et restaurateurs haut de gamme, et, croyez-moi, il y a une réelle demande. » Thierry Hernandez est directeur des bars du palace parisien Plaza Athénée. Il le confirme, l’évolution des modes de consommation est notable, la clientèle est très ouverte et demandeuse de produits nouveaux et originaux et s’attache plus au goût qu’au prestige de la marque. « Il est très étonnant de constater que les clients sont curieux de l’origine des produits, l’intérêt est un peu comparable à la traçabilité dans le domaine alimentaire. Ensuite ,ils sont prêts à découvrir ce qu’on leur propose, sans préjugés… » Le sacro-saint single malt d’âge vénérable est désormais concurrencé par des whiskys plus jeunes, plus doux, et peut-être plus adaptés à une nouvelle clientèle, avec des codes de consommation qui évoluent. Le risque à terme : n’avoir plus le choix qu’entre des produits d’un peu partout à travers le monde, qui n’auront plus du whisky que le nom, et de rares cuvées traditionnelles issues des distilleries écossaises, très haut de gamme à des prix astronomiques § … Spécialwhisky Les principaux pays producteurs A l’exception des Etats-Unis, les pays producteurs de whiskys se basent plus ou moins sur la réglementation qui régit les whiskys écossais, en produisant des malts et des eaux-de-vie de grain utilisés purs ou en blend. Le Japon La production de whiskys japonais remonte à plusieurs décennies. D’abord très attachées à ressembler aux whiskys écossais, les marques japonaises produisent aujourd’hui des assemblages de plus en plus typés et personnalisés. Des marques comme Suntory ou Nikka proposent des whiskys que les amateurs les plus exigeants classent parmi les meilleurs du monde. L’éleSélection de whiskys Tous les whiskys que nous avons sélectionnés sont disponibles soit en grande distribution, soit chez les cavistes spécialisés, soit à La Maison du whisky, www.whisky.fr (prix donnés à titre indicatif). LES ÉCOSSAIS Single malts 17 - Bowmore 18 ans. 43°. Nez puissant, complexe, floral, sous-bois, encaustique, cédrat, tourbe, ample en bouche, onctueux, note de fumée et de cacao, finale savoureuse et saline. 83 €. 17 - The Glendronach Revival 15 ans. 46°. Nez intense, élégant, typé xérès, champignon, herbe fraîche, griotte, riche en bouche, onctueux, suave, fruits secs, rancio, moka, épices en finale. 63 €. 16,5 - Allardice 18 ans. 46°. Très expressif, note de malt, fruits secs grillés, foin, fringant en bouche, fruité net, s’ouvre sur les épices, le sousbois, persistant sur un rancio séduisant. 88 €. 17 - Kilchoman Single Cask Release. 60,6°. Intense, riche, tourbé marqué, note iodée, suie, épices douces, poire, cacao, foin, rond et persistant sur un peu de salinité. 99 €. 16,5 - Machir Bay. 46°. Nez très tourbé, note de gingembre, fumée, très frais en bouche, menthe, floral, beaucoup de puissance, racé, bois de réglisse en finale. 57 €. 16,5 - Jura 16 ans. 40°. Très délicat, typé confiserie, fruité expressif, pamplemousse, note d’amande en bouche, frais, fringant, long sur une sensation de moelleux. 57 €. 16,5 - Bruichladdich The Laddie Ten 10 ans. 46°. Nez délicat de confiserie, garrigue, zestes d’agrumes, tendre et fondu en bouche, note iodée, un peu de fumée, caramel au lait, finale séveuse. 50 €. 16 - Ardbeg Ten. 46°. Nez très tourbé, arômes de cannelle, de chocolat, de fumée, d’iode, bouche ample qui confirme les arômes du nez, très rond, sapide, épicé, malté et tourbé en finale. 49,50 €. 16 - The Balvenie Signature 12 ans. 40°. Séduisant, fruité mûr, abricot confit, foin, cacao, corsé en bouche, note de malt, amertume délicate, persistant sur le caramel au lait. 49,50 €. 15,5 - Glenfiddich Distillery Edition 15 ans. 51°. Note expressive, floral, agrumes, épices douces, poivre, puissant et racé en bouche, amertume agréable, long, savoureux. 53 €. 15,5 - Glenmorangie Nectar d’Or 12 ans. 46°. Expressif, fruité net, confiserie, s’ouvre sur des notes de roses et d’épices douces, crémeux en bouche, harmonieux, amertume plaisante, long sur des notes de torréfaction. 49 €. 152 | 15 novembre 2012 | Le Point 2096 vage dans des fûts fabriqués à partir du mizunara (variété de chêne local) comme le Yamazaki Cask Collection de Nikka produit en série très limitée, donne des résultats étonnants. Des whiskys singuliers, à la fois très délicats au nez et d’une grande puissance en bouche. L’Ecosse Scotch Whisky est le terme exclusive ment employé pour désigner les whiskys produits en Ecosse. Il s’agit du diminutif de Scottish. C’est le terme générique de tous les whiskys écossais. Le seul impératif : que les eauxde-vie aient vieilli au moins trois ans en fûts et que le produit final titre au minimum 40°. L’Irlande L’Irish Whiskey répond à la même définition de base que les whiskys écossais. Seule spécificité concernant 15,5 - Lagavulin 16 ans. 43°. Nez tourbé, note d’agrume, abricot confit, épices douces, caramel au lait, onctueux, équilibré, très long sur une amertume très fine et une note iodée. 57 €. 15 - Aberlour A Bunadh. 59°. Nez puissant, complexe, légèrement tourbé, riche en bouche, fumée, épices douces, cannelle, poivre blanc, long sur une note typée de xérès. 64 €. 15 - Caol Ila 2000. 46°. Nez soutenu de malt, note tourbée, fumée, agrumes confit, bouche grasse, moelleuse, arôme de poire, finale souple et fruitée, un peu fumée. 70 €. 15 - Knockando Richly Matured 15 ans. 43°. Nez puissant, compoté, épices douces, cacao, bouche dense, veloutée, fruité net, boisé élégant, note typée du xérès, harmonieux. 42 €. 14,5 - Balblair 1995. 43°. Nez expressif sur les agrumes, note fraîche de menthe poivrée, très onctueux et délicat en bouche, persistant sur le lait de coco et un léger rancio. 77 €. 14,5 - Scapa 16 ans. 40°. Nez délicat, fin, mandarine, mirabelle, note iodée, foin, riche en bouche, beaucoup de fraîcheur, confiserie, long sur le chocolat, la noix de coco et un caractère salin. 55 €. Blended whiskys 16,5 - Compass Box Artist’s Blend. Elégant, frais, note florale, poivre blanc, mentholé, puissant en bou- che, beaucoup de rondeur, amertume agréable, finale épicée. 32 €. 16 - Chivas Regal 18 ans. 40°. Aromatique, note de céréales, fruité séduisant, agrumes, pain d’épice, confiserie en bouche, souple, rond, finale un peu poivrée, très harmonieux. 55 €. 15 - Ballantine’s 17 ans. 43°. Note de suie, agrumes, un peu floral, touche de malt très fine, gras et plein en bouche, persistant sur le bois de réglisse et un rancio élégant. 69 €. 14,5 - The Famous Grouse 40°. Nez frais délicatement épicé, note de zestes d’agrumes confits, bouche onctueuse, plaisante, tourbée, finale riche et vive. 28 €. 14,5 - Johnnie Walker Black Label 12 ans. 40°. Nez intense, note de cèdre, bouche ample, sur des arômes d’agrumes et d’épices douces, finale sur la fumée et le caractère finement tourbé. 30 €. D’AUTRES PAYS Irlande 16 - Highland Park 12 ans. 40°. Nez riche, vanillé, sous-bois, céréale, note de fumée en bouche, dense, ample, boisé élégant rappelant le cèdre, note végétale fraîche en finale. 37 €. 16 - Tullamore Dew The Legendary. 40°. Nez typé, caramel, agrumes confits, oin,encens, très harmonieux en bouche, un peu sous-bois, finale l’Irlande : le Pure Pot Still Whiskey. Il s’agissait à l’origine d’une eau-devie de grain – elle est aujourd’hui produite à base d’orge maltée et non maltée en quantités égales – et distillée trois fois dans des alambics de type pot still. Les Etats-Unis Producteur historique de whiskey, les Etats-Unis sont longtemps restés un acteur mineur de l’univers du whisky, au moins en termes de notoriété, les consommateurs de la classe moyenne ayant toujours favorisé la consommation de whiskys écossais et irlandais. L’apparition de microdistilleries ces dernières années est à l’origine d’un intérêt grandissant pour ces whiskeys typés et originaux, dont le très connu Straight Bourbon, issu d’un mélange de céréales contenant au moins 51 % de maïs § O. B. s avoureuse sur l’orge maltée. 22 €. 15 - Redbreast Single Pot Still 12 ans. 40°. Complexe, fruité net, note de pêche, suie, épices douces, onctueux, harmonieux, caramel au lait, vanille, finale tonique. 51 €. France 16,5 - Domaine des Hautes-Glaces Single Malt L10#02. 46°. New Organic Spirit (il n’a pas l’appellation whisky car il n’a pas atteint 3 ans de vieillissement). Beaucoup de fruit au nez, élégant, fin, note de beurre, de résine, onctueux, ample, long sur le chocolat blanc. 59 €. 15,5 - Armorik Double Maturation. 42°. Fruité net, note de prune, agrumes confits, caramel au lait, boisé fin, iodé en bouche, onctueux, délicat, long sur des notes d’épices douces, un peu salin. 45 €. Japon 17 - Nikka Coffey Grain. 45°. Nez frais, fruits blancs, orange amère, note de musc, savoureux en bouche, puissant, racé, amertume plaisante, harmonieux, vanillé en finale. 45 €. 16 - Blended Whisky. 40°. Nez floral, délicat, note de caramel au lait, bouche souple et fruitée évoquant la poire, moelleux, tendre, finale très fraîche. 29,90 €. 17 - Suntory Hibiki 12 ans. 43°. Nez séduisant, beaucoup de fruit, note exotique, miel d’acacia, vanille, onctueux, savoureux, finale sur le cèdre, le moka et les épices douces. 61 €. 16 - Yamazaki Sherry Cask. 48°. Nez très épicé, raisins secs, caramel au lait, moelleux en bouche, frais, note de cacao, amertume agréable, séduisant, racé, très persistant. A partir de 90 €. 16,5 - Number One Drinks Asama Karuizawa 1999 & 2000. 46°. Nez exubérant, floral, balsamique, très puissant en bouche, amertume marquée, long sur le gingembre et les épices. 59 €. Etats-Unis 15,5 - Jack Daniel’s White Rabbit Saloon. 43°. Nez complexe, épices douces, encens, noix de coco, banane séchée, suave, moelleux en milieu de bouche, confiserie, finale gourmande. 22 €. 15 - Old N°7 Brand. 40°. Nez doux, floral, un peu encaustique, caramel, suie, banane flambée, bouche onctueuse, amertume plaisante, finale ronde et dense sur des notes pâtissières. 27 €. 15 - Woodford Reserve Originale. 43,2°. Nez frais, beaucoup de montant, épices douces rappelant la cannelle, notes florales, bouche droite, nette, vanillée, finale un peu caramel. 36 €. 14,5 - Evan Williams Black Label. 43°. Nez complexe, épicé, fruits confits, encens, bois précieux, bouche fraîche, typée, savoureuse, bois de réglisse, menthe poivrée, note florale nette en finale. 26 €.