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Ligue 1
LA
NR
Débuts remarqués
du MCA, de la JSMB
et du CRB
L A NOUVELLE R É P U B L I Q U E
WWW .lnr-dz.com
p. 24
Après
Android Market sur
Google et iPhone,
Ligue
La NR lance
l’application
iPad
Quotidien d’information indépendant - n° 4432 - Lundi 17 septembre 2012 - Prix : 10 DA
Harraoubia :
«L’université
va bien»
©New Press
p. 2
L’EDITO DE
SOFIANE IDJISSA
Sans doute que pour le moment, et pour longtemps encore, il
ne semble pas qu’il pourrait exister la possibilité «militaire»
de dissuader un terroriste qui se transforme en bombe
humaine pour rejoindre au plus vite sa «place au paradis». Ce
n’est pas tellement à l’armée de le dissuader mais plutôt à
ceux qui sont chargés sur le terrain de lutter contre l’endoctrinement, c’est-à-dire d’abord les religieux et ensuite les
institutions sociales, de santé, d’éducation et également des
partis au pouvoir. Sans doute que l’extraction du champ de la
violence d’un nombre important de terroristes représente un
évènement et possède des implications sur la nature de la
voie choisie pour au moins réduire de beaucoup l’intensité de
Qui doit désendoctriner ?
la violence telle que celle-ci s’était exercée. Mais, et il y a
toujours un mais, plutôt au moins trois, à émettre. D’abord,
les membres des groupes armés font démarrer leur stratégie
en matière d’actions à partir de l’extrême violence ; deuxièmement, il ne semble pas que le message de la réconciliation
nationale leur parvienne dans sa «pureté» compte tenu que
dans les maquis, ils n’ont pour occasion et contrainte qu’à
écouter en permanence les injonctions et explications de
leurs émirs ; troisièmement, la durée de leur mouvement leur
ferait croire que leur cause survivra à la «guerre» qu’ils
mènent. Certes, la montée en puissance de la parade qui a
résulté de la collaboration entre les forces de sécurité et les
populations a rendu impossible la prise de pouvoir par les
commanditaires du terrorisme, mais le problème est que l’extrême nocivité des terroristes n’est pas tant due à leur
nombre, mais à leur détermination. Il suffit de quelques
«kamikazes» pour semer la terreur. Cette détermination
dépend de leur endoctrinement, celui qui justement permet
d’accepter de faire de son corps un «engin de mort». C’est cet
endoctrinement qui enracine la conviction des terroristes que
tout demeure possible, y compris la prise de pouvoir pourvu
qu’ils tiennent le coup. Quelques attentats de plus et tout les
rapprocherait de leurs espoirs, selon ce qu’ils auraient compris.
S. I.
actuel
La NR 4432 – Lundi 17 septembre 2012
Le chiffre du jour
Cérémonie collective de mariage pour 60 couples à Metlili et
Guerrara.
2
histoire
transport
énergie
aujourd’hui
Conférence
Le GPRA a joué un rôle diplomatique
«efficace» pour faire écho à la révolution
à l’étranger.
Sogral
Un réseau de gares routières
pour améliorer le confort
des voyageurs.
Maroc
La mise en place d’une
communauté méditerranéenne
de l’énergie préconisée.
A l’hôtel Hilton : «Avantages
et inconvénients pour un pays
méditerranéen d’adhérer à la politique
européenne de voisinage.»
Université algérienne
REPÈRE
Un programme d’infrastructures ambitieux
80% des nouveaux
étudiants inscrits en LMD
, Le programme quin-
quennal 2005-2009 a
donné un nouvel élan aux
grandes réalisations accomplies par le secteur
pendant les années 90.
Cela a permis d’élargir le
réseau universitaire à plusieurs wilayas, de promouvoir des centres universitaires au rang d’université,
de créer les écoles nationales supérieures et de hisser le niveau des œuvres
sociales en termes d’hébergement et de transport.
Si le programme en matière d’infrastructures est ambitieux, nos
universités traînent toujours la
patte sur le plan de la pédagogie et
ne peuvent même pas se comparer aux facultés arabes ou africaines, selon un classement de l’année précédente. En effet, les différents
programmes
de
développement et d’investissement
ont permis au secteur de l’enseignement supérieur de venir à bout
des difficultés et obstacles qui entravaient chaque rentrée universitaire du fait du manque de structures pédagogiques et ce, à travers
l’élargissement du réseau universitaire et le renforcement des capacités d’accueil. Ce programme
quinquennal, premier du genre, a
été caractérisé par la mise en place
d’une stratégie de développement
des structures universitaires pour
la réalisation de 21 nouveaux pôles
et le renforcement des capacités
d’accueil de nombre d’universités
et de centres universitaires outre la
réalisation de nouvelles structures
et l’élargissement du réseau universitaire aux 48 wilayas. Dans la
continuité du premier programme
quinquennal (2005-2009), le second
programme (2010-2014) vise l’amélioration des conditions de prise
en charge des étudiants dont le
nombre ne cesse de croître, en misant sur la qualité et la généralisation de l’utilisation des nouvelles
technologies de l’information et de
la communication (TIC). Concernant le renforcement des capacités d’accueil, le second programme
prévoit la réalisation de 322 000
sièges pédagogiques, 161 500 lits
et 22 restaurants universitaires en
sus de la réalisation d’un réseau
sectoriel et d’un système informatique propre au secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (l’enseignement électronique). Ce programme
comprend également la réalisation
de 6 500 logements promotionnels
au profit des enseignants-chercheurs et la poursuite de la mise en
œuvre de différentes opérations de
soutien à travers la consolidation
de la formation appliquée par la
réalisation de laboratoires péda-
Rachid Harraoubia, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. (Photo > New Press)
Harraoubia : «L’université va bien»
Rachid Harraoubia, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique a déclaré que ceux qui prétendent que l’université algérienne est en
mauvaise position «ont tort». Au cours d’une conférence de presse, organisée en
marge des travaux de la conférence nationale des recteurs et chefs
d’établissements universitaires, dans le cadre de la rentrée universitaire 20122013, le ministre a tenu à souligner l’évolution de l’enseignement supérieur
ainsi que la recherche scientifique en Algérie, entre autres, avec la création du
CNE, comité national d’évaluation et la CNH, commission nationale
d’habilitation. A cet effet, il a annoncé que pour la première fois dans l’histoire
de l’université algérienne, une commission nationale a été sollicitée pour
choisir des professeurs émérites. Celle-ci a opté pour 105 professeurs. Le ministre
a expliqué à ce sujet que : «ces professeurs émérites, pour une durée limitée à 5
année, doivent avoir une activité intense dans le domaine scientifique ou
pédagogique et avoir des publications dans les plus grandes revues mondiales,
sinon, il perd cette distinction». Il a ajouté que «1 200 laboratoires de recherches
sont disponibles et plus de 5 000 projets en rapport avec la recherche
scientifique sont en cours».
Pour cette rentrée universitaire 2012-2013, M. Harraoubia a annoncé que
1 314 000 étudiants rejoindront l’université, avec 253 905 bacheliers, dont
219 088, inscrits dans le système LMD, ce qui représente un taux de 86,29%,
pour un effectif de 45 000 enseignants. Egalement, Les classes préparatoires
sont au nombre de 3 805, et 13 926 nouveaux inscrits se sont orientés vers les
filières à recrutement national. Ces dernières, a expliqué le ministre, sont
destinées aux excellents. Les inscrits aux formations médicales sont au nombre
de 11 257, dont le taux est de 4,43%. Aussi, 450 000 étudiants seront hébergés et
le nombre des boursiers pour cette année est de 800 500 étudiants. Ce qui
représente un taux de 73,6%. Les écoles supérieures et d’enseignants sont au
nombre de 5 929. Pour ce qui est des infrastructures, le ministre a informé que
91 unités universitaires sont disponibles, réparties comme suit : 39 universités, 17
centres universitaires, 18 écoles nationales supérieures, 6 écoles pour
enseignants et 9 écoles préparatoires. «Il y a, au moins, un nouveau
établissement universitaire dans chaque wilaya», a tenu à souligner M.
Harraoubia. Il a en outre, évoqué les projets en cours de réalisation tels que les
quatre écoles supérieures à Koléa, une école de Médecine et une autre de Droit.
Pour ce qui est de la restructuration des universités, il a rappelé que les
universités de Sétif et de Constantine sont en phase de réaménagement, et les
prochaines sur la liste, sont celles d’Oran, de Tlemcen et de Annaba. Le nombre
de classes pédagogiques s’élève à 1 320 000 classes et le nombre des lits est de
562 000. Le ministre a tenu également à rassurer les enseignants souscripteurs
de logements qu’une rallonge de 4,4 milliards de dinars a été accordée pour le
projet des 12 000 logements.
Certains seulement, ont été réceptionnés. A l’ouverture des travaux de la
conférence nationale des recteurs et chefs d’établissements universitaires,
présidée par le ministre, les présidents des conférences régionales des
universités du centre, de l’ouest et de l’est, se sont succédé respectivement,
pour présenter leurs rapports exhaustifs, en préparation de cette rentrée
universitaire. Pour ce qui est du nombre de bacheliers de cette année, le
nombre est de 97 477 pour la région du centre, 52 169 pour la région ouest et de
108 237 pour la région est. Selon le rapport de classement des universités du
monde, the Webometrics Ranking of world universities de janvier 2012,
l’université de Constantine, Mentouri est classée à la 1 837e place, l’université des
sciences et de la technologie Houari-Boumediene à la 2 276e place et celle
d’Alger 2 à la 18 347e place.
Kahina B.-H.
gogiques et l’acquisition d’équipements éducatifs. Il prévoit aussi le
renforcement et l’élargissement du
réseau de base du secteur afin de
permettre l’accueil d’un plus grand
nombre d’étudiants à travers la réalisation de nouveaux campus universitaires, la consolidation des capacités d’accueil au niveau des
centres universitaires et l’élargissement du réseau des écoles supérieures préparatoires. Outre les
efforts consentis pour la consolidation des structures pédagogiques
et des œuvres sociales, le secteur a
adopté une série d’opérations qualitatives en termes d’orientation,
de pédagogie et d’encadrement et
pris les mesures nécessaires à l’accompagnement de ces opérations.
Il s’agit de mieux prendre en charge
le flux sans cesse croissant d’étudiants en vue de garantir à chaque
étudiant un siège pédagogique et
d’améliorer la qualité de la formation supérieure dans la perspective
de hisser le niveau de rentabilité
de l’université et de jeter les bases
d’une bonne gouvernance des établissements universitaires. En dépit
de ces programmes ambitieux en
matière d’infrastructures, la pédagogie traîne toujours la patte. L’année dernière, le conseil supérieur de
la recherche scientifique a rendu
public le classement annuel des
universités mondiales. L’université
Mentouri de Constantine, censée
être le meilleur établissement algérien, s’est classée à la 2 142 position. L’université de Tlemcen arrive en seconde position à la 2 576e
place alors que l’université HouariBoumediene de Bab Ezzouar (3
286e). Par rapport au monde arabe,
notre pays arrive très loin derrière
les universités saoudiennes, et à la
20e position au niveau du continent
africain.
Moncef Rédha
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
Selon Mustapha Haouchine, directeur
de la formation au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’université algérienne a accueilli pour la rentrée
2012-2013, 253 905 nouveaux bacheliers. 80% sont inscrits en LMD (licence-magister-doctorat), quelque
10% dans les filières classées «excellence», 1,5% dans les classes préparatoires, plus de 3% dans les écoles
normales (destinées à former pour
les cycles d’enseignement) et plus de
4% dans les sciences biomédicales. Il
a tenu à préciser que par «classes
préparatoires» il ne faut pas comprendre «tronc commun». Il a auparavant rappelé que la réforme mise
en œuvre dans l’enseignement supérieur est basée sur une étude du système universitaire et de sa fonction
dans le développement du pays. Elle
est bâtie, dit-il, sur le principe de
«former utile», une formation qui répond aux besoins de l’économie.
Dans la réforme, l’étudiant, l’enseignant, l’administration universitaire
et les entreprises sont acteurs dans la
formation. L’université est au service
de l’économie, insiste-t-il. Il existe,
fait-il savoir, une commission nationale d’habilitation pour la formation,
constituée par l’université et les entreprises. M. Haouchine souligne que
l’université est un secteur formateur,
et non pas de création d’emplois.
Elle forme et fait de la recherche pour
le développement du pays, ajoute-til. Des interfaces existent entre l’université et les entreprises, fait-il savoir. Il rappelle qu’à l’intérieur de
l’université, il y a des incubateurs et
des pépinières d’entreprises, l’université forme aussi des créateurs
d’emplois. La problématique de
fond, c’est que les secteurs utilisateurs doivent absorber le produit de
la formation.
Concernant les infrastructures, M.
Haouchine fait remarquer que le
principe de base est que toutes les
régions du pays bénéficient de la
même façon des avantages de l’Etat,
et, ajoute-t-il, la présence de l’université est un facteur déterminant
pour le développement local, car il
s’agit de construire la société du savoir. Il rappelle que la carte universitaire basée sur le schéma national de
l’aménagement du territoire a pour
horizon 2025. On sait que le programme quinquennal 2005-2009 a
déjà permis d’élargir le réseau universitaire à plusieurs wilayas, de promouvoir des centres universitaires au
rang d’université, de créer les écoles
nationales supérieures et de hisser le
niveau des œuvres sociales en termes
d’hébergement et de transport. Premier du genre, ce programme quinquennal a été caractérisé par la mise
en place d’une stratégie de développement des structures universitaires
pour la réalisation de 21 nouveaux
pôles et le renforcement des capacités d’accueil de nombre d’universités
et de centres universitaires outre la
réalisation de nouvelles structures et
l’élargissement du réseau universitaire aux 48 wilayas.
L akhdar A.
actuel
La NR 4432 - Lundi 17 septembre 2012
3
Colloque international sur l’entrepreneuriat féminin en Algérie
«L’autre voie pour se réaliser»
INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
Partenariat
, «Ce colloque, organisé
Création d'un centre
spécialisé dans
le développement
des médicaments
d'oncologie
par le ministère de la Solidarité nationale et de la
Famille, en collaboration
avec la coopération technique belge, constitue la
dernière étape de l’étude
sur l’état des lieux de l’entrepreneuriat féminin en
Algérie. Les résultats de
ces travaux sont soumis
pour concertation aux acteurs concernés et impliqués dans la promotion et
le développement de l’entrepreneuriat féminin», a
indiqué, hier, le chargé de
communication du ministère de la Solidarité,
M. Nouri, lors de l’ouverture de 3e Colloque international sur l’entrepreneuriat féminin en Algérie, à
l’hôtel El-Djazaïr.
Le ministre de l’Industrie a déclaré que ce deuxième Salon est
le complément du premier qui
s’est tenu en 2010, en insistant
sur les liens qui doivent s’établir
entre les grandes et les petites
entreprises, pour offrir plusieurs
possibilités pour le développement industriel. M. Rahmani a
ajouté que ce Salon s’inscrit dans
le projet de développement de
l’industrie locale. Pour sa part, le
PDG de Sonatrach a souligné que
son entreprise a veillé, à travers
une stratégie mise en place, à introduire le secteur industriel local
dans le rendement économique
du pays, et ce, en y consacrant
plus de 16 milliards de dinars.
Le groupe Saidal et le Fonds
national d’investissement (FNI)
ont procédé, hier, à la signature
du pacte d’actionnaires et des
statuts avec la société
koweitienne d’investissement
North Africa holding
manufacturing( NorAH) visant à
la création d’une société
conjointe spécialisée dans le
développement,
l’industrialisation et la
commercialisation des produits
d’oncologie à Sidi Abdellah. Ce
nouveau centre représente,
selon le PDG de Saidal,
Boumediene Derkaoui, «une
nouvelle aire en faveur des
cancéreux et pour l’industrie
pharmaceutique en général».
La société conjointe, dont le
capital est disposé de façon
égale entre l'Algérie et le Koweit
(49% Saidal, 49% NorAH et 2%
pour le FNI), vise dans «une
première étape à réduire la
facture d'importation de 20
milliards de dinars en
médicaments destinés aux
personnes atteintes de cancer,
cela en fournissant jusqu'à 17
produits», explique le PDG de
Saidal en précisant que d'ici 6
mois, l'étude enclenchée
conjointement avec les
Koweitiens permettra d'avoir
«une vision claire quant à la
capacité réelle de ce projet». Le
vice-président de la société
koweitienne, Messaoud Hayat, a
estimé que le centre constitue
«une valeur ajoutée à
l'économie algérienne» tout en
affichant «l'engagement total»
de son entreprise à poursuivre
les projets dans le pays. Ce
nouvel investissement doit
procurer plus de 500 postes de
travail.
Le ministre de l'Industrie, Cherif
Rahmani, a salué cet accord
devant «contribuer à rendre à
l'industrie algérienne sa place».
Il a estimé que dans la
conjoncture actuelle, avec un
marché international
monopolisé par 10 sociétés
s'étant accaparé 50% du
marché, l'Algérie se doit de
«pénétrer le marché national et
augmenter sa part en
garantissant une couverture de
ce secteur névralgique dans les
mois et années à venir». Le
ministre de la Santé, Abdelaziz
Ziari, a réaffirmé son
engagement dans le
développement et l'éradication
des problèmes de l'industrie des
médicaments.
A noter que la société
koweitienne,suivant l'accord
conclu, disposera du droit
«alternatif» de gérer la société
durant les cinq premières
années.
Na wel Hami
Kar ima Hasnaoui
Une rencontre à laquelle ont participé plus de deux cents participants venant de plusieurs secteurs d’activités, du mouvement
associatif, de la société civile et
des organisations des Nations
Mme Souad Bendjaballah, ministre de la Solidarité nationale et de la Famille. (Photo > D. R.)
Brève
RACHAT DE WATANIYA
TELECOM PAR LES QATARIS
Karim Djoudi
garde le silence
«Nous n’avons pas
d’informations supplémentaires
à ce jour», a indiqué le ministre
des Finances, Karim Djoudi, au
sujet du rachat de Wataniya
Telecom par l’opérateur Qatar
Telecom (QTel).
Karim Djoudi s’exprimait, hier,
en marge de la cérémonie de
signature du pacte
d’actionnaires et des statuts de
création de la société conjointe
entre Saidal, North Africa
holding manufacturing et le
Fonds national
d’investissement. Il a affirmé
n’avoir en sa possession aucune
«nouvelle» donnée relative à
l’opération d’acquisition lancée
au début du mois de juin
dernier par QTel. Alors que
l’opérateur qatari finalise
l’accord de rachat avec les
Koweitiens, le premier
responsable du secteur n'a pas
voulu se prononcer quant au
droit de préemption sur
l'opération. Un droit revendiqué
récemment, par M. Djoudi en
réponse à l'OPA. La réaction du
ministre des Finances a suscité
des réactions de la part des
responsables de Qtel. Outrés,
voir même choqués, les
investisseurs qataris ont affiché
une certaine incompréhension
quant aux propos tenus par
M. Djoudi. Une déclaration qui
s'est répercutée, selon les
médias koweitiens, sur la valeur
boursière de Qtel.
K. H.
unies. Pour M. Nouri, l’objectif
du colloque est d’impliquer les
acteurs dans la finalisation des
recommandations et réaliser une
adhésion des partenaires, ainsi
que vérifier la cohérence de l’ensemble des recommandations et
actions proposées, en particulier au niveau de la programmation dans le temps et de leur
concordance avec les moyens
humains et matériels institutionnels. Le résultat attendu est
d’aboutir à des amendements,
compléments et validation des
recommandations proposées
dans le rapport final de l’étude
sur l’entrepreneuriat. Nacira
Hadad, chef d’équipe et experte
en entrepreneuriat, a souligné
que «malgré, les différents dispositifs et mécanismes que l’Etat
a mis en œuvre pour encourager et développer l’entrepreneuriat féminin en Algérie, on est
toujours en retard». Elle ajoute
qu’«il y a environ 6% des femmes
entrepreneurs en Algérie en 2012,
un taux faible par rapport au
nombre élevé des femmes diplômés».
Dans le même sillage, trois ateliers ont été organisées durant
la journée d’hier, le premier sur
«le capital humain, cette consolidation de la culture entrepreneuriale», qui se penchera sur
les propositions du plan d’action
concernant le développement du
capital humain nécessaire à la
création d’entreprises et leur expansion. «Une attention particulière sera accordée à la question
du développement de la culture
entrepreneuriale à travers le système éducatif et la formation professionnelle.
Le deuxième atelier se penche
sur le mode de gouvernance et la
valorisation des dispositifs d’aide
à la création d’entreprise, alors
que le troisième atelier concernera les éléments du plan d’action relatif à l’interaction entre
développement local et développement de l’entrepreneuriat.
Salima Sid- Idr iss
Algest 2012
Inauguration du Salon international
de la sous-traitance
, La deuxième édition du Salon
de sous-traitance en Algérie a été
organisée, en partenariat avec la
Safex, sous le thème «Le rendezvous des sous-traitants et donneurs d’ordre», par World Trade
Center Algéria, représenté par le
manager général, Ahmed Tibaoui, la Bourse algérienne de
sous-traitance du Centre, représentée par le directeur exécutif,
Azziouz Laib, et la Bourse algérienne de sous-traitance de l’Est
à Nancy (France), représenté par
le directeur général, Jean-Michel
Laurent. Ce Salon, qui se tient
tous les deux ans, a été inauguré
par le ministre de l’Industrie, de
la PME et de la Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, en
présence de Abdelhamid Zerguine, président-directeur général
de Sonatrach. Les deux respnsables ont rendu visite aux pavillons des industries mécaniques, métalliques, industries
chimiques, plastiques, caoutchoucs… Des espaces ont été
mis à la disposition des exposants, sous-traitants, fabricants
et fournisseurs et ce, afin de faire
connaître leurs savoir- faire et
compétences dans les divers secteurs, et présenter leurs offres de
biens d’équipements industriels,
outillages et produits semi-finis.
Le Salon voit la participation de
quatre pays (France, Italie, Tunisie et Maroc), plus le pays organisateur, l’Algérie.
actuel
4
Le mouhafadh de Mascara refuse d’exécuter une décision de Belkhadem
Une correspondance piétinée et des interrogations
,Décidément, le
mécontentement des
militants et les
dissensions au sein
du Front de
libération nationale
ne sont pas près de
connaître un
dénouement
heureux, vu le climat
électrique qui flotte
dans l’air.
Sur le plan organique, les
militants s’inquiètent de
l’avenir du parti, ils réclament entre autres, la nécessité du retour du Front de libération nationale à la base,
et ce, pour séparer le bon
grain de l’ivraie. Le FLN
dans la wilaya de Mascara
erre dans des opérations
de parachutages, de copinages et d’alliance, en préparant insidieusement le
terrain des élections communales, d’où un glissement rampant qui se fait en
direction de la liste unique,
à partir des organisations
satellitaires et autres syndicats. Le fichier organique
très largement abusé à des
fins dénoncées partout à la
base, étiquete les militants,
jetant l’opprobre et la quarantaine sur une base intègre et consacrant les plus
basses humiliations.
La décision du secrétaire
général du parti sous le numéro 14/SG/2012 en date
du 8/02/2012, se reférant a
la correspondance du mouhafadh en date 6/02/2012,
pour paraît-il, un supposé
decrassage humain au sein
de la «Kasma Mascara», a
été mal interprétée, ou
alors cette lettre officielle,
n’aurait été communiquée,
que six mois après, et ce, en
date 30/08/2012 par le mouhafadh à la Kasma de Mascara. La décision du secrétaire général du parti, porte
sur l’opération d’élection
des membres de la Kasma,
et dont le mouhafadh n’a
pas jugé utile de transmettre les directives au
temps opportun, d’où un
attentisme delibéré de six
mois. Etrange gestion !
Dans ce contexte écœurant,
le bureau du mouhafadh de
la wilaya de Mascara et le
siège de la Kasma ne sont
séparés que d’un couloir
d’escaliers, ce qui implique
la nécessité d’asseoir une
stratégie réfléchie et responsable pour mettre fin à
cette animosité qui ronge
le parti. En somme, le mouhafadh et ses conseillers
devraient coopérer dans le
respect exclusif du programme d’action du parti
dans le chapître organique
et organisationnel.
La correspondance en date
du 30/08/2012 de la Kasma
de Mascara, dument signée
par le secrétaire de la
Kasma, Abdelkader Hamri,
destinée au secrétaire général du parti, dont une
copie a été remise au mouhafadh, fait la lumière sur la
question des 150 cartes de
militants et dont les responsables de la Kasma ont jugé
nécessaire, à ne pas remettre des adhésions à certains militants occasionnels, qui viennent grossir
les rangs, reniflant la
bonne aubaine. Cette décision de refus de la délivrance des cartes à cinq
ou six militants, qui ont
terni l’image du parti a été
prise en commun accord
avec des membres et militants de la Kasma de Mascara. Ainsi, les militants de
la Kasma de Mascara, s’estiment lésés si on considère
les pratiques de certains dinosaures et autres caciques, qui veulent à tout
prix casser une assemblée
émergente d’une importance indispensable, à
l’exemple de la Kasma du
chef-lieu de la wilaya. Le
mouhafadh devait donc
prendre des décisions unilatérales via des agissements qui sont contraires
au règlement intérieur du
parti, et ce, en négligeant
la Kasma de Mascara.
En effet, ces comportements d’un autre âge, vien-
nent rappeler que toute action de rénovation implique
nécessairement de revoir
la méthode et notamment
son contenu organique. Sur
ce chapître et si le propre
d’une organisation politique est de faire son autocritique pour mieux avancer, il nous faut reconnaître
que le secteur organique
joue un rôle aux antipodes
de sa fonction réelle de promotion et de valorisation
des compétences militantes.
A partir du postulat, toutes
les fonctions de responsabilité, à tous les niveaux, doivent être électives et que
toutes les élections doivent
être ouvertes et démocratiques et non plus imposées. A la lumière, du mandat de l’Assemblée populaire communale et wilayale
(APC-APW), à majorité FLN
qui tire à sa fin, a été adjugée comme étant catastrophique pour la wilaya de
Mascara.
Reste à la base d’imposer le
changement et l’exercice
de la démocratie réelle,
chose qui ne s’octroie pas
mais s’arrache, pour faire
du Front de libération nationale un parti moralement
fort.
sistes à l’hôtel Bouazza, sans
consulter les présents et s’est envolé vers le poste de commandement : mission accomplie. Pour la
fiche des renseignements des nouveaux coordinateurs du bureau de
wilaya, on avance les noms de
Toumi Djaffi, Feghouli Ahmed, le
frère de Maâchi Ali et proviseur du
lycée Ibn-Rostom, Aziz Aidouni
(cadre à la santé ) et pas moins de
150 sympathisants. Quant à la seconde équipe chapeautée par
Bouali, actuel maire de Sidi Hosni,
portant la casquette du parti de
Louisa Hanoune et cadre à la santé,
candidat aux élections législatives
sous les ordres d’un nouveau parti.
Pour la bâtisse de Moussa Touati,
tout se transforme et les cadres locaux ont défilé dans les couloirs
munis d’une démission collective signée par les déserteurs et paraphée par le duo élu de l’APW : Meslem-Belhadj, bien appuyée par les
élus communaux à leur tête Abdelhadi. Pour les islamistes, on compte
trois catégories et pour le parti de
Hamas figure un certain Youssef,
l’un des fondateurs d’un parti porté
disparu et qui a réussi à représenter le parti AHD 54 avant de rejoindre les rangs de Tajamou amal
el-djazairi. Pour le second chef de
file des redresseurs de Hamas, en
l’occurrence cheikh Zebbar, transformant son local en permanence
Réunion
régionale
du parti
loin des regards et adhérant à
toutes les franges de la société ; il
désigne les futurs congressistes
sans consulter la haute instance.
Le plus grave est que les chefs de
file ont profité de l’occasion de collecter les frais de cotisation à raison
de 1 000 DA pour chaque congressiste, nous confirment les présents
venus des quatre coins de la région. Dans l’autre aile des islamistes,
figurent les ténors d’Ennahda à
l’image de Hachemi et Sissani Mrabet, le premier connu par son parcours politique, membre du conseil
communal à maintes reprises.
Quant à son lieutenant, il a laissé ses
empreintes à travers les archives
des tendances politiques islamistes
depuis le début du multipartisme,
son nom n’a pas figuré sur les listes
électorales durant les différentes
élections. A Tiaret, les directives
du parti de Ghoul n’ont pas encore
trouvé le chemin pour rassembler
afin d’élire un coordinateur du bureau de wilaya et désigner 32
congressistes, sans compter l’installation des représentants à travers
les 42 communes. Au contraire, et
pour étayer les dires, sept listes de
224 congressistes ont été déjà ficelées, comportant des déserteurs
des différents partis qui ont préféré l’ouverture de permanences
parallèles.
Hamzaoui Benchohra
Mohamed El Ouahed
Manseur Si Mohamed
Le parti de Ghoul fait la différence à Tiaret
et procédé à l’installation des coordinateurs communaux, juste avant
l’intervention d’un imam pour calmer les esprits. Mais une septième
tendance s’impose sur le terrain,
chapeautée par un représentant du
mouvement associatif à la faveur
de la campagne électorale constituée de blouses blanches et bleues
dissidentes. Sur le podium, chaque
tendance tente de s’imposer
comme la seule instance habilitée à
parler au nom du parti, respectant
des instructions d’Amar Ghoul. Des
accrochages sont alors signalés partout. Des imprimés portant la signature du patron national du TAJ
s’avèrent être des faux. Ces papiers
appelaient les militants qui ont envahi les lieux à déloger le bataillon
de Toumi Djaffi et son conseiller
Feghouli Ahmed des structures du
parti. Un démenti catégorique, largement diffusé, va stopper cette
manœuvre. Les mauvaises langues
ont attribué cette action aux islamistes des différentes tendances
politiques afin de mener la barque
à bon port. Les observateurs ont assisté à une vraie masrahia entre démocrates, nationalistes et islamistes. L’huissier de justice Taif a
préféré quitter les lieux, laissant
derrière lui une arène. Mais de
l’autre côté, loin des bruits de la
salle, Abdelli, l’émissaire de Ghoul,
a bien ficelé la liste des congres-
Tadjamou
amal El-djazair
lus de 300
représentants des
28 communes ainsi
que les 10 daïras de la
wilaya de Tipasa ont
assisté à l’assemblée
générale du parti TAJ
(Tadajamou Amal Eldjazair) que préside
actuellement Amar Ghoul
ministre des Travaux
publics s’est tenue hier au
complexe touristique du
CET de Tipasa. Le membre
de la coordination
nationale du parti, Kamel
Mida,a accentué que TAJ a
déjà organisé la majorité
des assemblées générales
afin de préparer le
congrès constitutif. A ce
titre, il a souligné que
seules 5 wilayas sont en
cours de préparation à
savoir : Tamanrasset,
Djelfa, Médéa, Alger et
Boumerdès. Ainsi le parti
sera représenté au niveau
des 48 wilayas pour tenir
son congrès national le
mercredi prochain à la
coupole. Le délégué du
président du parti a mis
l’accent sur les principes
de TAJ qui se veulent un
rassemblement de toutes
les aptitudes et courants
afin de donner plus de
chance à toutes les
catégories de la société
dont les cadres qualifiés
et les jeunes.
«L’Algérie, grâce à ses
ressources humaines et
naturelles, devrait être le
Japon de l’Afrique .Notre
pays doit également être
au top dans les tous les
domaines ,y compris le
domaine sportif», a-t-il
prononcé, informant que
des assemblées
communales seront
tenues au fur et à mesure
au niveau de chaque
commune, après la tenue
du congrès national et
même l’organisation de
TAJ après les élections. La
liste des 25 des délégués
dont 5 femmes, a été
agréée à main levée soit
107 voix, en présence d’un
huissier de justice. Sur le
choix de ces 25 délégués
pour le congrès national,
le membre fondateur du
parti à Tipasa, Abdelaziz
Belkhadoudja, a
développé que cette
représentation touche
toutes les communes de
la wilaya sans aucune
élimination et selon une
étude tenant compte de
la répartition de la
population.
Activités partisanes
, La salle des conférences Mustapha-Mekki à Tiaret s’est transformée, jeudi, en un vrai gala de boxe
entre les participants venus de
quatre coins de la région, a-t-on
constaté sur les lieux. La salle occupée par l’aile pro-Djafi Toumi, l’un
des piliers du RND et vieux routier
du monde syndicaliste, et l’un des
conférenciers nationaux à Alger
lors de la préparation du congrès,
a fait l’objet d’une tentative d’occupation de force du podium. Opération initiée et commanditée par des
ex-islamistes des différentes tendances politiques (Ennahda,
Hamas, Islah) non reconnues par la
majorité de militants du parti, qui
projetaient d’organiser une assemblée générale à l’intérieur de la salle
sans autorisation ; ils étaient munis
de cartons remplis de fiches d’adhésion. Non content de la présence
de Djafi Toumi et Feghouli Ahmed,
ce dernier étant désigné pour la
campagne électorale des prochaines élections locales et désigné officiellement par l’organique
du TAJ, au moment où les redresseurs du FNA contenus par une
poignée de fidèles, dont certains
appartiennent à d’autres formations
politiques (Parti des travailleurs),
décident d’organiser un sit-in devant l’entrée en menaçant d’user
de la force. Entre-temps, chaque
groupe a désigné son maître à bord
TI PA SA
P
échos
5
Trois faux-monnayeurs arrêtés à Seddouk (Béjaïa)
INFOS
EXPRESS
AZAZGA
Un jeune arrêté en possession
de faux billets
Les forces de police de la sûreté de
daïra d’Azazga, à l’est de Tizi Ouzou,
ont interpellé, mardi dernier, un
jeune en possession de faux billets de
banque de 2.000 DA, indique un
communiqué de la cellule de
communication de ladite sûreté
rendu public hier vendredi. Le mis en
cause, répondant aux initiales de M.
M. et âgé de 30 ans, a été arrêté au
moment où il s’apprêtait à mettre en
circulation une liasse d’une vingtaine
de faux billets de banque de 2.000
DA, poursuit le document de la police.
Présenté devant le parquet de céans
d’Azazga, il a été mis en détention
préventive.
Huit autres personnes, dont six
femmes, ont été interpellées lundi
dernier par les forces de police dans
un bar clandestin situé sur le CW 128
reliant la localité de Maâtkas à
Boghni, au sud de Tizi Ouzou, indique
un autre communiqué de la cellule de
communication de la sûreté de wilaya
rendu public hier vendredi. C’était,
poursuit le document de la police,
lors d’une descente policière au cours
de laquelle les policiers ont mis la
main sur un millier de bouteilles de
boissons alcoolisées. Présentés au
parquet de Tizi Ouzou le lendemain,
soit mardi dernier, les mis en cause
ont été mis sous mandat de dépôt.
Enfin, dans le cadre de la lutte contre
le trafic de drogue, les forces de police
ont arrêté six personnes la semaine
dernière à Tala Athmane, dans la
commune de Tizi Ouzou, chef-lieu de
wilaya, a-t-on appris dans un
communiqué de la cellule de
communication de la sûreté wilaya.
Les six mis en cause étaient, préciset-on de même source, en possession
d’une quantité de 51 grammes de kif
traité, des armes blanches et une
somme d’argent.
Rabah M.
TIARET
Ils s’apprêtaient à écouler
425 millions de centimes
La sûreté de daïra de
Seddouk a démantelé la
semaine dernière un réseau
de faux-monnayeurs
constitué de trois personnes,
dont une femme, âgés entre
30 et 45 ans.
,
Ces repris de justice notoires s’affairaient à écouler un pactole équivalent
à 425 millions de centimes. Pour cela,
ils s’y prenaient de plusieurs manières
et réalisaient de grandes transactions
commerciales telles que l’achat de 200
litres d’huile d’olive à 87.000 dinars,
ou l’échange de 338 000 dinars en devises (euros). Ils agissaient tantôt à
Awzellaguen, à Seddouk et parfois à
Chemini. A l’issue de leur arrestation et
après perquisition, il a été récupéré de
la fausse monnaie mais aussi du papier prêt à être imprimé et du matériel
Dans le cadre de la lutte contre la
drogue, les éléments de la 2e sûreté
urbaine, relevant de la sûreté de
wilaya de Tiaret ont tendu
dernièrement une souricière à deux
jeunes individus, âgés respectivement
de 19 et 21 ans, au quartier populeux
de Graba sur les hauteurs du cheflieu. Ces derniers ont été arrêtés en
possession d’une importante
quantité de psychotropes; plus de 150
comprimés. Lors de leur arrestation,
les policiers ont découvert une
somme d’argent. Présentés devant le
procureur de la république, les deux
délinquants ont été placés sous
mandat de dépôt en attendant leur
comparution devant le tribunal
compétent.
Hamzaoui Benchohra
BORDJ BOU-ARRÉRIDJ
Deux morts dans un accident
de la route sur la RN76
Une collusion frontale entre un
camion et une voiture de marque Clio
a eu lieu, peu avant midi, sur la RN76
au lieu dit Rafraf, entre Bordj Bou
Arréridj et Bordj Zemoura provoquant
la mort de deux personnes, le
chauffeur A. M., 82 ans, et sa
passagère, M. F., âgée de 76 ans. Cette
dernière est morte sur le coup.
S.- K. B .
Une soixantaine de couples ont convolé en justes noces dans la nuit de vendredi à
samedi à Metlili et à Guerrara (Ghardaïa) dans une cérémonie de mariage collectif
qui s’est déroulée dans les pures traditions ancestrales de la région.
(Photo > D. R.)
informatique. Présentés au parquet le
12 septembre, les trois mis en cause ont
été placés sous mandat de dépôt.
Jijel : un adhérent de la maison de
jeunes lauréat d’un prix en Chine
B. M.- O.
Concours «Ma plume contre la grippe»
L'agence Media Pub
Santé et le laboratoire Sanofi Pasteur lancent un
concours intitulé «Ma
plume contre la grippe»
durant la campagne de
vaccination anti-grippale
2012/2013 au profit des
journalistes algériens. Ce
concours récompensera
le meilleur article de
presse écrit on-line (web)
ou reportage audiovisuel
(télévision et radio) portant sur la campagne de
vaccination contre la
grippe
saisonnière
2012/2013. A vocation informative et didactique,
le concours «Ma plume
contre la grippe» vise à
valoriser la contribution
de la presse nationale en
matière de santé pu-
blique. Le formulaire de
candidature est à retirer
auprès de l’Agence
Media Pub Santé et est
également
téléchargeable (en format Word
et PDF) depuis le site de
la revue Santé Mag
(www.santemag-dz.com).
Les
résultats
du
concours seront publiés
le 10 janvier 2013.
Un jeune adhérent de la maison de jeunes de Jijel a été
récemment primé en Chine à l’issue d’un concours
international de dessin, a-t-on appris samedi auprès de la
maison de jeunes Bounab Rachid à laquelle ce jeune homme
est affilié. (Photo > D. R.)
Tlemcen : saisie de 4,3 tonnes de kif
traité près de Boukanoun
LA CHRONIQUE DE
Chérif Abdedaïm
La malédiction du 11 septembre
écidément, la date du 11 septembre
tend à devenir une journée de
malédiction pour les Etats-Unis avant
de céder place aux présupposés responsables
de cette imprécation. Et pourtant ce 11
septembre n’est pas nouveau en termes de
mauvaises surprises. On se souvient d’un
fameux 11 septembre 1973, soit 28 ans avant
l’effondrement des deux tours jumelles,
lorsqu’un certain Kissinger s’était illustré par
l’organisation du coup d’Etat au Chili. De
Hitler à Pinochet et après, l’histoire nous a
montré qu’il y a certaines mesures que tout
dictateur en puissance doit prendre pour
détruire les libertés constitutionnelles. Dans
ce sens, les attentats du 11 septembre 2001
ont été un parfait prétexte pour George Bush
et son administration pour détruire deux
pays au nom d’une soi-disant lutte
antiterroriste. Et pourtant, nombre
d’analystes qu’on qualifiait de
«conspirationnistes» ont révélé au grand jour
le contenu de la boîte de Pandore. L’opinion,
endolorie dans un statut victimaire façonné
et fabriqué par une presse asservie aux plus
grands dictateurs qu’a connus ce siècle, n’a
fait qu’acquiescer face au Patriot Act adopté
le 26 octobre 2011, soit moins de six semaines
après les attentats du 11 septembre. Une
opportunité qui a permis toutes sortes de
folie en matière de restriction des libertés. Si
cette secte prétend qu’elle lutte en faveur de
la démocratie ou d’une quelconque liberté,
l’histoire nous a démontré le contraire. En
d’autres termes, transformer une société libre
en dictature. On se remémore ces coups
d’Etat dont les instigateurs décrètent la loi
martiale, font intervenir leur soldatesque
D
Des vendeurs de
psychotropes écroués
Cérémonie collective de
mariage à Metlili et Guerrara
dans des zones résidentielles, prennent en
main les stations de radio et mettent des
activistes patentés en détention. Technique
utilisée à maintes reprises en versant plus ou
moins de sang de manières plus ou moins
terrifiantes. Mais c’est toujours efficace. Il est
très difficile et ardu de créer et de maintenir
une démocratie, mais l’histoire montre qu’en
supprimer une est bien plus simple. Si l’on
compare cette situation à celle des
Américains après ce fameux Patriot Act, on ne
peut que relever la similitude. Le 11
septembre 2012 a été apposée une nouvelle
fois comme une signature symbolique que
l’administration US saisira pleinement pour
se permettre d’autres folies et, bien sûr, au
nom de la prétendue guerre contre le
terrorisme. Si en 2001, l’ennemi ultra
rapidement désigné était une
«organisation» appelée Al Qaïda, en 2012,
l’événement qui a marqué l’histoire est la
parution d’un film dont on prévoyait les
conséquences. A peine l’assassinat de
Christopher Stevens, ambassadeur US,
annoncé qu’Obama réagit par l’envoi de 50
Marines pour sécuriser ses compatriotes en
Libye. Et pourtant, cette prétendue sécurité
ne vise en fait que les intérêts des
multinationales. Il y a quelques mois, on
annonçait un éventuel débarquement de
près de 12.000 marines, stationnés à Malte, à
Benghazi. Après les malédictions afghane et
irakienne (2001-2003), en 2012, le 11
septembre marque la suite de la malédiction
libyenne… Les rapaces font leurs nids. Quand
le malheur de la majorité fait le bonheur
d’une minorité.
C. A.
Une quantité de 4,3 tonnes de kif traité a été saisie samedi près de la
localité de Boukanoun (Tlemcen), près de la frontière algéromarocaine, a-t-on appris du commandement de la Gendarmerie
nationale. (Photo > D. R.)
Skikda : opération de nettoiement
des villes et villages de la wilaya
Une opération d’envergure destinée à prendre en charge de manière
«résolue» le nettoiement et les questions de salubrité publique en milieu
urbain a été lancée à Skikda, a-t-on constaté samedi. (Photo > D. R.)
monde
6
Libye
Hillary Clinton
«Le printemps arabe a débouché
sur la tyrannie des foules»
Clinton et Obama lors de la cérémonie de retour des dépouilles des quatre Américains (Photo > D. R.)
,La secrétaire d’Etat
américaine a qualifié
les pays du printemps
arabe de «tyrannie» à
la suite des attaques
dont a fait l’objet les
représentations diplomatiques américaines
dans le monde Arabe.
«Les pays du Printemps
arabe ne s'étaient pas affranchis de la «tyrannie d'un
dictateur» pour se retrouver sous celle «des foules»,
a-déclaré Mme Clinton.
Cette a surpris plus d’un en
tenant de tels propos surtout lorsqu’on sait que les
Etats-Unis d’Amérique
étaient pour beaucoup
dans le renversement des
régimes qu’elle qualifie ellemême de dictature. Sans
l’appui militaire et financier
des Etats-Unis, les dits «révolutionnaires» n’auraient
jamais réussi à renverser
les ex-régimes pour en
mettre en place des Etats
théocratiques. Ainsi la secrétaire d’Etat américaine
semble regretter le départ
des ex-responsables même
si elle les a qualifiés de dictateurs.
Sur le terrain, la situation
s’est calmée et ce, après
deux journées meurtrières,
notamment en Tunisie,
Egypte, Soudan et au
Yémen. Les attaques répétées contre les ambassades
américaines ont fait réagir
la n°2 de la Maison Blanche
qui a fustigé les pays du dit
« Printemps arabe», à savoir la Tunisie, Libye, et
l’Egypte. La secrétaire
d'Etat Hillary Clinton a déclaré que les pays du Printemps arabe ne s'étaient
pas affranchis de la «tyrannie d'un dictateur» pour se
retrouver sous celle «des
foules». Hillary Clinton qui
participait à une cérémonie pour le retour des dépouilles des quatre Américains tués en Libye, a dénoncé les violences
antiaméricaines dans le
monde musulman. «Les
peuples d'Egypte, de Libye,
du Yémen et de Tunisie
n'ont pas troqué la tyrannie d'un dictateur pour la
tyrannie des foules», a-t-elle
lancé, dans un discours solennel depuis la base aérienne d'Andrews dans le
Maryland. Après une journée meurtrière en Tunisie
et au Soudan, la secrétaire
d'Etat a exhorté les «gens
sensés et les dirigeants responsables de ces pays à
faire tout ce qu'ils peuvent
pour rétablir la sécurité et
poursuivre ceux qui sont
derrière les violences». De
son côté Barack Obama a
assuré que les Etats-Unis
tiendraient bon face aux
violences commises contre
les missions diplomatiques
américaines.
«Nous continuerons à faire
tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger les Américains en poste à l'étranger, que cela signifie augmenter la sécurité de nos
établissements diplomatiques, œuvrer avec les
pays qui ont une obligation
d'en assurer la sécurité, ou
dire sans équivoque que
ceux qui s'en prennent à
des Américains devront
rendre des comptes», a
ajouté le président américain. Au moins deux manifestants ont été tués par
balles et 40 personnes blessées dans des affrontements à Tunis aux abords
de l'ambassade américaine.
Au moins un millier d'islamistes ont pris d'assaut le
bâtiment, pénétrant dans
son enceinte, brisant ses
vitres.
Tout au long des deux jours
passés, des drapeaux «noir
et blanc», couleurs de la
mouvance salafiste, ont par
ailleurs flotté sur des mâts
des représentations diplomatiques américaines.
Al-Qaïda revendique l’assassinat de
l’ambassadeur américain à Benghazi
,La revendication de l’assassinat de l’ambassadeur américain
par Al-Qaïda est-elle vraiment une
surprise ? Seule ceux qui ont la mémoire très courte, pourraient penser ainsi, alors qu’en réalité, l’organisation terroriste a été un allié
des ex-Thouars libyens et a même
participé à la chute de l’ex-régime.
Ainsi, dans un communiqué mis en
ligne sur des sites islamistes, AlQaïda au Yémen, a revendiqué l’attaque du consulat américain et l’assassinat de l’ambassadeur et de
trois autres Américains. «L'attaque
contre le consulat américain à Benghazi, dans l'est de la Libye, «venge»
la mort du n°2 d'Al-Qaïda, Abou
Yahya al-Libi, a affirmé la branche
d’Al-Qaïda. Dans le même communiqué, Aqpa a lancé un appel aux islamistes de poursuivre les manifestations contre le film islamophobe produit et réalisé aux
Etats-Unis, les appelant à s'en
prendre aux ambassades américaines au Moyen-Orient et en
Afrique ainsi qu'en Occident. La
mort du cheikh Abou Yahya al-Libi
a stimulé l'enthousiasme et la détermination des fils d'Omar al-Mokhtar
à se venger de ceux qui se sont
moqué et ont attaqué notre prophète», a indiqué Aqpa dans le communiqué. Al-Qaida a souligné que
le soulèvement des peuples en
Libye, Egypte et au Yémen contre
l'Amérique et ses ambassades est
un signe pour signifier aux EtatsUnis que leur guerre n'est pas dirigée contre des groupes et des organisations mais contre la nation islamique qui s'est soulevée contre
l'injustice. «Faisons de l'expulsion
des ambassades et des consulats
une étape de la libération des terres
arabes de l'hégémonie et de l'arrogance américaines», écrit Aqpa, qui
affirme par ailleurs que le «devoir»
des musulmans d'Occident est d'attaquer les intérêts américains, car
ils sont «plus capables de les endommager». Aqpa a appelé, dans
un autre communiqué, les musulmans, notamment ceux établis en
occident, à attaquer les intérêts
américains dans leurs pays de résidence. «Ceux qui croisent des ambassadeurs ou des émissaires américains doivent suivre l'exemple des
descendants d'Omar al Moukhtar
(les Libyens) qui ont tué l'ambassadeur américain», déclare le groupe
dans une référence à l'attaque de
mardi. Le comble est que les nouveaux dirigeants libyens qui ont
longtemps nié la présence d’AlQaïda aux côtés des insurgés, viennent aujourd’hui indiquer qu’ils se
lavent les mains de l’attaque du
consulat américain, montrant du
doigt, la branche d’Al-Qaïda. Pourtant, ces mêmes responsables ont
longtemps nié et rejeté la présence
de l’organisation terroriste en Libye.
L’actuel président de l'Assemblée
nationale libyenne, Mohamed alMegaryef, a affirmé que des éléments étrangers étaient impliqués
dans l'attaque du consulat américain à Benghazi. Il a affirmé aussi
que l'attaque avait été «planifiée»
et méticuleusement exécutée. «Je
n'écarte pas le fait que nous allons
découvrir des choses qui font le
lien entre Al-Qaïda et l'attaque du
consulat américain», a-t-il ajouté.
Le président de l’Assemblée libyenne sait-il au moins qui est AlQaïda ? S’il vraiment, il ne le sait pas,
nous lui rappelons qu’Al-Qaïda n’est
qu’un patronyme, derrière laquelle
se cache des milliers d’intégristes
islamistes ayant une même idée désastreuse. A bon entendeur…..
M. R .
Moncef Rédha
Al-Qaïda revendique l’attaque du consulat américain.
(Photo > D. R.)
Les Etats-Unis évacuent leurs personnels non
indispensables de Tunisie et du Soudan
Les Etats-Unis ont ordonné samedi
l'évacuation de leurs personnels non
indispensables ainsi que leurs proches de
Tunisie et du Soudan et ont déconseillé aux
citoyens américains de se rendre dans ces
pays, a annoncé le département d'Etat. Le
ministre tunisien de l'Intérieur a menacé
de punir tous ceux qui sont impliqués dans
l'attaque de l'ambassade américaine,
vendredi, qui a fait 4 morts et 49 blessés.
La représentation diplomatique a été mise
à sac par des manifestants extrémistes qui
exprimaient leur colère à la suite de la
diffusion sur l'internet d'un film anti-islam
produit aux Etats-Unis. Deux protestataires
ont également été tués au Soudan,
vendredi, lorsque 5 000 manifestants
furieux s'en sont pris aux ambassades de
Grande-Bretagne, des Etats-Unis et
d'Allemagne, la dernière étant incendiée.
«Etant donné la situation en termes de
sécurité à Tunis et à Khartoum, le
département d'Etat a ordonné le départ de
toutes les familles et de tous les personnels
non indispensables de ces deux postes, et
a publié parallèlement des avertissements
déconseillant aux citoyens américains de
voyager» dans ces pays, a précisé dans un
communiqué Victoria Nuland, porteparole du département d'Etat.Le
département d'Etat appelle les citoyens
américains «à éviter toutes les
manifestations publiques et tous les
rassemblements politiques, car même des
manifestations qui semblent pacifiques
peuvent devenir agressives et violentes
sans avertissement».
R . I./Agence
Afghanistan
Six avions détruits dans l'attaque
d’une base américaine
, Six avions de combat américains ont été détruits et deux
ont été endommagés «de façon
significative» lors de l'attaque
des talibans dans la nuit de vendredi à samedi contre la base en
Afghanistan où est stationné le
prince Harry, a annoncé dimanche la force de l'Otan (Isaf).
Les dégâts contre le camp Bastion, dans la province du Helmand (sud), sont encore plus
importants qu'on le pensait, trois
postes de ravitaillement ayant
également été détruits et six hangars d'avions ayant été atteints,
selon un communiqué. Jamais
de telles pertes matérielles
n'avaient été infligées en dix ans
de conflit en Afghanistan aux
forces de la coalition, a reconnu
une source sécuritaire occidentale. Deux marines américains
ont été tués dans l'attaque
menée contre la base dans laquelle est stationné le prince
Harry, et neuf autres membres de
la coalition - huit militaires et un
civil - ont été blessés, selon le
nouveau bilan de l'Isaf.
L'attaque à l'arme légère et à
l'aide d'obus et de roquettes
contre le camp Bastion a duré
plus de quatre heures et a été
très intense.
R . I./Agence
économie
7
Agriculture
INFOS
EXPRESS
Encore un quinquennat voué à maintenir les
agriculteurs en quasi fonctionnaires de l'Etat
,A l'occasion des
journées européennes
du patrimoine, du 14 au
16 septembre, l'Europe
fête les 50 ans de la
politique agricole
commune. Un
programme d'aide
financière et de
contrôle des prix qui
dure, mais dont le
prochain modèle reste à
réinventer pour la
période 2014-2020.
François Hollande a prononcé un
discours le 11 septembre au
Salon international de l’élevage à
Rennes pour déflorer sa «vision»
de l’agriculture française. En deux
mots, le nouveau président de la
République a martelé que l’Etat
protègerait et soutiendrait l’élevage, en lien avec les régions qui
seraient les «chefs de file du développement économique, de la
formation et de l’innovation», que
la France défendrait un budget
européen qui maintiendrait les
crédits de la politique agricole
commune, que la «volatilité» des
prix agricoles était inacceptable,
que l’agriculture ne pouvait être
abandonnée aux règles du marché, au «libéralisme sans limites»,
à la «mondialisation sans règles»
et à la «financiarisation sans morale », que la « gouvernance mondiale» était indispensable, enfin
que la concurrence serait «faussée» si les produits qui circulaient
n’étaient pas soumis aux mêmes
règles, conditions et contraintes.
Certes, François Hollande témoigne d’une ignorance poussée à son acmé en la matière,
mais celle-ci est excusable. Igno-
L’assistanat érigé en institution. (Photo > D. R.)
rance, car son discours révèle
une méconnaissance des nécessités du monde agricole et un
mépris des contribuables.
Comme depuis toujours — on
pourrait aisément remonter à
l’Ancien régime—, les hommes
de l’État français entendent intervenir dans le domaine agricole au motif que le libre jeu du
marché ne serait pas pensable.
De là, des règles, de la bureaucratie, des impôts et des subventions. On en vient à se demander comment diable font les agriculteurs et les éleveurs
néozélandais pour survivre, et
même prospérer… avec 1%
d’aides de leur État, contre 30 à
40 % pour les agriculteurs et éleveurs de l’Union européenne. On
se demande comment font leurs
homologues australiens avec des
aides limitées à environ 5 % de
leurs revenus. François Hollande
confirme sans gloire la prégnance
du «marché politique» qui règne
en France et qui transforme bien
des agriculteurs en simili-fonctionnaires nourris au lait de l’État.
Combien de professionnels en
France peuvent-ils se targuer de
percevoir 30 ou 40 de la part de
celui-ci sur 100 de revenus ? Mais
ignorance excusable. François
Hollande ne poursuit-il pas finalement la politique de ses prédécesseurs ? Certes, Nicolas Sarkozy, tant lors de la campagne
présidentielle de 2007 qu’au
Dailymotion condamné à
verser 220 000 euros à TF1
cours de son quinquennat, avait
qualifié plusieurs fois les agriculteurs d’entrepreneurs. L’idée
avait été favorablement accueillie, mais les actes n’avaient
pas suivi, en ce point comme en
beaucoup d’autres. Le ministre
de l’Agriculture reste ce qu’il a
toujours été depuis la fin du XIXe
siècle : celui des subventions agricoles. Les agriculteurs demeurent soumis à une paperasserie
édifiante pour «bénéficier» de la
politique agricole commune. Les
syndicalistes agricoles, quémandeurs de droits et de passedroits, rendent toujours l’État
responsable de la pluie néfaste
ou du beau temps excessif, sous
menace de quelques pneus brûlés devant les préfectures ou
sous-préfectures. Le corporatisme le plus éculé enrichit les
uns — une minorité — et appauvrit tous les autres.
Que François Hollande n’ait pas
saisi qu’il fallait, tant dans l’intérêt des consommateurs (qui
payent deux fois leurs produits :
à l’achat et en subventions) que
dans celui des producteurs, dépolitiser la question agricole ne
saurait surprendre.
Il reste à espérer que la droite et
le centre profitent de leur cure
d’opposition forcée pour «changer le logiciel intellectuel», selon
l’excellente expression de Mathieu Laine (Le Monde, 13 septembre 2012).
Wall Street s'envole, enchantée
par les banques centrales
, Sous le charme des mesures proposées par la Réserve fédérale américaine,
qui a emboîté le pas à son homologue européenne, la BCE, la Bourse de New York
s'est envolée cette semaine, se hissant à
des nouveaux sommets depuis 2007. Au
cours des cinq dernières séances, le Dow
Jones Industrial Average, indice des 30
valeurs vedettes de Wall Street, a gagné
2,15%. Il a terminé vendredi à 133 593,37
points, un sommet plus atteint depuis le
10 décembre 2007. Le Nasdaq, à dominante technologique, a pour sa part
grimpé de 1,52% à 3 183,95 points, retrouvant ainsi des sommets plus vus depuis
le 9 novembre 2000. L'indice élargi Standard & Poor's 500 a de son côté progressé de 1,94%, pour finir à 1 465,77
points, un nouveau plus haut depuis le
31 décembre 2007. Après avoir bu les
paroles de Mario Draghi, le président de
la BCE, la semaine précédente, les investisseurs ont été suspendus aux lèvres
de Ben Bernanke, son homologue américain, la semaine passée. Il a annoncé
jeudi ce que les marchés attendaient et
ce pourquoi ils avaient grimpé en début
de semaine : que la Fed allait de nouveau inonder les marchés de liquidités
dans l'espoir de faire baisser le chômage
et soutenir la relance économique. Plus
précisément, l'institution va racheter
chaque mois 40 milliards de dollars de
titres adossés à des créances immobilières, et ce, tant que la perspective du
marché du travail ne s'améliorera pas
«nettement».
La Fed s'est parallèlement engagée à prolonger de six mois la période pendant laquelle elle maintiendra ses taux directeurs à des niveaux exceptionnellement
bas, jusqu'à mi-2015. «Nous n'avions pas
imaginé que le programme d'achat serait
illimité», a souligné Sam Stovall, de S&Q
Capital IQ.
Peut-être est-ce une façon de «s'aligner
sur la BCE, qui a annoncé la semaine
dernière qu'elle allait acheter sans limite
des obligations d'Etat à un et trois ans»,
a avancé l'analyste.
Portugal : une centaine de
milliers de personnes
manifestent contre l'austérité
Agence
France
Premiers chantiers de la
transition énergétique lancés
, Au lendemain de
Bourse
Le site de vidéos a trop tardé à retirer
des images dont elle n'avait pas les
droits, a estimé le tribunal. TF1 voulait
80 millions. Le groupe aura
finalement obtenu 220 000 euros.
Dailymotion a été condamnée jeudi à
verser 200 000 euros de dommages
et intérêts à TF1 et 20 000 euros à LCI
pour avoir tardé à supprimer des
contenus dont elle détient les droits,
malgré de nombreuses mises en
demeure. Le tribunal a estimé que la
responsabilité de la plate-forme de
vidéos ne peut être retenue en tant
qu'éditeur, mais «qu'en sa qualité
d'hébergeur, Dailymotion est
uniquement responsable des
manquements à l'obligation de
prompt retrait après une notification
régulière». Il a par ailleurs condamné
Dailymotion «à retirer les suggestions
de mots-clés de son moteur de
recherche les désignations TF1 et LCI»,
«qui permettent d'accéder
facilement aux programmes produits
par ces sociétés et mis en ligne en
violation de leurs droits», sous
astreinte de 5 000 euros par jour
dans un délai de deux mois après la
notification du jugement. l'énoncé par le président
François Hollande de fortes
ambitions en matière d'excellence écologique, JeanMarc Ayrault a conclu samedi une conférence environnementale par l'annonce
de décisions en soutien aux
énergies renouvelables.
Le Premier ministre a aussi annoncé
des mesures pour une agriculture plus
écologique et un durcissement de la fiscalité des produits polluants, dans un
discours plutôt bien accueilli — le
Medef s'inquiétant cependant du financement de ces projets. Il a confirmé
le prochain lancement d'un appel
d'offres pour l'éolien en mer, confirmant ainsi une information de Reuters. «Un appel d'offres sera lancé d'ici
décembre 2012 pour la création d'un
parc éolien au large du Tréport (SeineMaritime) et de Noirmoutier (Vendée)»,
a-t-il déclaré. Selon Matignon, cet appel
d'offres portera sur 1 305 mégawatts —
l'équivalent d'un réacteur nucléaire récent — et sera complété par un troisième projet le plus tôt possible. Le
Premier ministre, pour qui l'écologie
sera un «puissant levier de croissance
et de compétitivité», a également annoncé des appels d'offres pour le photovoltaïque de grande puissance d'ici
fin 2012 et plusieurs mesures fiscales.
«Dès le projet de loi de finances qui
sera présenté dans 15 jours, le gouvernement proposera une augmentation de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), portant sur les
pollutions atmosphériques», a-t-il ainsi
déclaré. «Nous augmenterons le niveau
du malus automobile et, en cohérence
avec nos engagements européens,
nous diminuerons de 5 g de CO2 par
km le seuil de ce malus», a-t-il poursuivi. Il a ajouté que la défiscalisation
des biocarburants serait abaissée dès
2014, pour disparaître fin 2015.
VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
Plus d'une centaine de milliers de
personnes ont manifesté samedi à
Lisbonne et dans plusieurs villes du
Portugal contre les mesures
d'austérité du gouvernement de
centre-droit qui a récemment mis le
feu aux poudres en annonçant un
renforcement de la rigueur.
«Stop au terrorisme social», «Ceux
qui volent le Portugal doivent être
jugés», «»Bientôt l'Etat volera les
morts», pouvait-on lire sur les
nombreuses banderoles et affiches
brandies à Lisbonne par les
manifestants. «Que la troïka aille au
diable» était le principal slogan pour
signifier le rejet des mesures de
rigueur imposées par les trois
bailleurs de fonds du Portugal, l'UE,
le FMI et la BCE, en échange du plan
de sauvetage de 78 milliards d'euros
accordé au pays en mai 2011. Selon
des estimations des organisateurs,
plus de 50 000 personnes ont
manifesté à Lisbonne et un nombre
sensiblement identique à Porto, la
grande ville du nord du pays, tandis
que plusieurs milliers se sont
rassemblés dans une trentaine de
villes. Habituellement, la police
portugaise se refuse à toute
évaluation.
régions
INFOS
EXPRESS
Tissemsilt
Plus de 470 permis de
conduire retirés
C’est un total de pas moins de
472 permis de conduire qui ont
été retirés par la police, à
l’intérieur des périmètres
urbains de la wilaya de
Tissemsilt durant les huit mois
écoulés (janvier 2012-août
2012), tout au long desquels
pas moins de 133 accidents de
la route ont été enregistrés. Un
bilan établi par les services
concernés de la «prévention
routière» de la Sûreté de wilaya
de Tissemsilt. Faut-il rappeler
que les accidents recensés ont
lieu à l’intérieur des villes, la
Gendarmerie nationale
s’occupant du reste du
territoire de la wilaya. Les 133
accidents enregistrés ont fait
160 blessés à des degrés divers,
dont 64 sont des enfants. Des
accidents de la route qui sont
causés, comme toujours, par le
facteur humain, c’est à-dire les
automobilistes, dans une
grande proportion, et les
piétons. Ces automobilistes
irresponsables, qui font fi des
règles les plus élémentaires du
code de la route en
s’adonnant aux dépassements
dangereux, les manœuvres
irréfléchies mais aussi l’excès
de vitesse sur les boulevards et
les grandes avenues ! Des délits
de conduite et autres
infractions liées au transport
pour lesquels pas moins de 1
672 procès-verbaux de
contraventions ont été établis,
avec des amendes allant de 2
000 à 6 000 DA.
Abed Meghit
8
Radio locale de Batna
Retour à la programmation normale
, C’est ce dimanche 16
septembre 2012 que la radio
de Batna passera à la grille
normale de sa
programmation d’émissions
radiophoniques, et ce, après
la fin du programme spécial
«saison estivale» qui s’est
étalé du 16 juin à la miseptembre.
Selon Hamid Aouiti, directeur de la
station, ce retour à la programmation normale coïncide avec les activités publiques de la rentrée.
C’est sur la base des programmes,
des fiches techniques et de volumes horaires que les équipes
techniques, journalistiques et d’animation procéderont à l’exécution
des tâches professionnelles quotidiennes ou plan de charges radiophonique.
La radio de Batna, qui s’est incrustée solidement dans la société
grâce à de nombreuses années
d’existence, va devoir tout déployer pour séduire les auditeurs
et les auditrices. Sur le plan de
l’info, la station diffusera cinq journaux quotidiens sur l’actualité locale en arabe et en chaoui.
Le taux d’émission de ce parler
propre à la région des Aurès occupe 30 % du programme globa,
selon les statistiques internes. Le
public aura ainsi droit à la diffusion d’un bulletin d’information
une fois toutes les demi-heures, ce
qui peut être accrocheur. Pour ce
qui est des émissions spéciales, le
directeur M. Aouiti annoncera que
la radio de Batna axera son pro-
La radio de Batna s’est incrustée solidement dans la société. (Photo > D. R.)
gramme sur le cinquantième anniversaire de la révolution, présenté sous forme de 50 années de
développement. La station reprendra en force l’autre émission
spéciale intitulée «Lumières sur les
APC» dont l’importance grandit au
fil du temps. La radio diffusera également une émission traitant des
Sebdou (Tlemcen)
Les habitants de Haï Bouanani réclament un
bureau de poste et le bitumage des rues
, Les habitants du quartier
populaire Haï Bouanani, dont le
nombre dépasse les 10 000, situé
situé à la sortie sud de la ville de
Sebdou, dans la wilaya de
Tlemcen, ne cessent de réclamer
depuis des années la réalisation
d'un bureau de poste.
«En l’absence d'un bureau
de poste, nous sommes
obligés de se rendre jusqu'au centre-ville pour des
prestations postales ou
poster notre courrier,
alors que même le bureau
de poste, l’unique que
compte la ville de Sebdou,
ne répond plus aux besoins de la population, le
manque de liquidités, l'absence d'un terminal et l'insuffisance des guichets
rendent les prestations difficiles.
Il y a beaucoup de personnes âgées, des handicapés aussi dans notre
quartier qui ont du mal à
se déplacer jusqu'au
L a N R 4 4 3 2 — L u n d i 1 7 s e p t e m b re 2 0 1 2
centre-ville faute de
moyens de transport car
l'état des rues laisse à désirer. Depuis 2000, nous
ne cessons de réclamer un
bureau de poste, mais les
responsables concernés
continuent de faire la
sourde oreille.
Même les élus locaux n'ont
pas tenu leurs promesses,
du moins ceux qui nous
ont promis monts et merveilles il y a cinq ans, à la
veille des élections communales, maintenant que
leur mandat a expiré, ils
partent sans concrétiser
ce qu'ils nous avaient promis, à savoir la réalisation
d'un bureau de poste»,
nous dira un groupe de citoyens résidant dans ce
quartier. Et d'enchaîner :
«Nous déplorons aussi
l'état des rues, car nous
craignons déjà l'arrivée de
la saison des pluies et
comme à chaque mois de
septembre, nous attirons,
encore une fois, l'attention
des autorités locales sur
l'état des routes de notre
cité afin que ne se repro-
duise pas le scénario de
2008 où des citoyens ont
assiégé le siège de l'APC
pour réclamer le bitumage
des routes de notre quartier à l'instar d'autres
quartiers de la ville plus
nantis, alors que le notre
ne dispose même pas d'un
kilomètre de route bitumée.
C’est injuste et révoltant.»
Mohammed Hichem
élections locales. Parallèlement,
les reporters de la radio seront
chargés de mener des enquêtes
sur le terrain. La radio de Batna
étant devenue un lien incontour-
nable entre les citoyens et les décideurs ou autorités locales, une
émission en live (directe) permettra de débattre publiquement des
affaires et des problèmes de la société locale. Les interventions par
téléphone des citoyens apportent
une animation particulière à cette
émission très prisée par la population. Le directeur affirme, par
ailleurs, qu’il y aura la reprise de
l’émission «4e pouvoir» mettant
face-à-face les représentants locaux de la presse et à chaque fois
un directeur de l’exécutif de wilaya.
L’interactivité radiophonique avec
le public est privilégiée dans les
émissions-clés. La radio de Batna
couvre aussi les activités sportives
locales notamment les rencontres
de football mais avec des reporters tout juste moyens qui ont encore beaucoup à apprendre du métier.
Signalons que les autorités de la
wilaya et de la daïra planchent sur
le projet d’un nouveau siège à aménager pour la radio sur une partie
de l’assiette foncière de l’ex-cité
de recasement (quartier An-Nasr),
dont les gourbis coloniaux ont été
démolis durant le Ramadan. Ses
habitants ont été relogés à la nouvelle agglomération de Hamla.
Pour ce nouveau siège de la radio,
on a appris que l’APW compte y apporter sa contribution financière.
Ali Benbelgacem
Relizane
Les voyageurs se plaignent
de la vétusté des bus
, Les usagers des transports en
commun, faute de prise en charge de
leurs préoccupations, sont obligés
d’utiliser ces vieux tacots pour rejoindre leur lieu de travail et vaquer
à leurs occupations mais avec beaucoup de crainte et de dépit.
Il y a une espèce de sentiment de marginalisation qui hante l’esprit des habitants de la cité Chemerik, située à
quelques encablures de la ville de Relizane.
Ces derniers ne comprennent pas
pour quoi le réseau de transport tarde
à être pris en charge.
Les usagers sont mécontents car ils
continuent de voyager dans des autobus qui datent des années 70. Ces
véhicules ne présentent même pas
BRÈVE
DJELFA
Découverte du corps du malade
mental disparu en juillet dernier
Par qui il a été découvert, on ne l’a pas su. Mais
c’est le malade mental qui a disparu juste avant
le mois de Ramadan. C’est formel, ses parents
ont reconnu ses vêtements. Ce mois de juillet 2012
a été des plus chauds, et d’ailleurs, le mois d’août
n’ a rien à lui envier, et c’est cette chaleur qui a
dû accéléré la décomposition du corps de l’attardé
mental disparu. L’odeur pestilentielle du corps se
un minimum de commodités. Vieux,
sales et inconfortables, ils continuent
de circuler en dépit des réclamations
des usagers de la cité susmentionnée
qui ont exhorté la Direction des transports à prendre les mesures adéquates en mettant en circulation des
autobus neufs sur la ligne Chemerikcentre ville.
Pour l’instant, les véhicules utilisés occasionnent moult désagréments. Ils
tombent souvent en panne, roulent
très lentement et gênent grandement
la circulation routière, sans compter
les risques d’accidents.
N.- Malik
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
confondait avec celle des égouts de la ville qui se
déversent juste sous le pont mitoyen. Il n’a été retrouvé que le squelette du disparu. Est-ce que les
chiens errants ou d’autres animaux sauvages tels
que les renards et les loups l’ont mangé ? C’est une
question que la police scientifique élucidera. Après
la reconnaissance de ce qui reste du corps et qui
a été transféré vers le service de La médecine légale de Laghouat, sa famille a fait son deuil. Une
enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances dans lesquelles le défunt est mort. Le
fait que le cadavre soit retrouvé et enterré est la
fin du calvaire et du chagrin et le début du deuil
pour la famille.
D. H.
La NR 4432 — Lundi17 septembre 2012
régions
9
Mascara
Plaque tournante du trafic de
drogue
Khenchela : 19 000 ha de forêt
détruits par les incendies
, Deux trafiquants
de résine de cannabis
sont décédés au cours
d’une course-poursuite avec une patrouille mobile de la
Gendarmerie nationale, dans une localité de la daïra de
Beni-Abbès, wilaya de
Béchar. Il a été récupéré lors de cette
opération dans un
camion immatriculé
dans la wilaya de
Mascara, une quantité de 3,8 tonnes de
kif traité. Ce qui a relancé sur l’insuffisance d’informations
et de renseignements
sur les activités criminelles.
Le plus souvent, un véhicule
léger ouvre la route au camion chargé de drogue. Les
chauffeurs des deux véhicules restent en contact par
téléphones cellulaires qu’ils
laissent actifs tant que la
marchandise n’est pas arrivée à bon port. Les
convoyeurs sont avertis en
temps réel de tout mouvement des services de sécurité. La drogue arrive du
royaume chérifien, c’est-àdire du Maroc, à partir de la
frontière ouest (Maghnia wilaya de Tlemcen) et sudouest du pays (El-Biodh et
Mekmen, wilaya de Naâma),
via Mascara. Elle arrive de
nuit et est acheminée au
petit matin dans les différentes wilayas du pays. Moralité de cette énième affaire, le trafic de drogue a de
beaux jours devant lui. La
wilaya de Mascara, principalement le chef-lieu, est devenue une terre d’élection
d’investissement, notamment immobiliers, dont les
véritables patrons dissimulent leur véritable trafic et
leur identité derrière des sociétés écrans, à l’exemple
des entreprises de construction et travaux publics,
d’ailleurs, les plus prisées
dans la wilaya de Mascara.
Des fermes qui servent à
l’entreposage de la drogue,
des complexes agricoles et
avicoles, des meuneries, des
propriétés, des villas, appartements cousus acquis par
des barons, ou, paraît-il, la
plupart des magnats sont
originaires des wilayas limitrophes, et dont la stratégie
demeure le blanchiment
d’argent dont certains
hommes d’affaires et autres
maçons bien en vue au niveau de la wilaya de Mascara, prend de départ avec
des investissements immo-
Une superficie de 19 000 ha de forêts a été dévastée par les incendies dans la
wilaya de Khenchela entre la mi-juillet et la fin du mois d’août derniers, a
indiqué samedi le conservateur des forêts, Mohamed Adjib.
(Photo > D. R. )
Tébessa : production de 22 000 q
de dattes
Une wilaya de transit. (Photo > D. R.)
biliers comme points d’ancrage. Ils font main basse
sur divers secteurs d’activité, à l’exemple de ce qui se
passe dans la zone industrielle, grâce à des complicités dans l’administration.
L’argent de la drogue alimente la corruption. En matière de déontologie financière, dans un pays comme
le nôtre, où il est encore
possible de régler en espèces l’achat de célestes patrimoines, via l’argent de la
contrebande qui se chiffre
en milliards de dinars, où la
drogue défile sans grand
souci majeur. Il reste difficile d’accabler la passivité
des services de sécurité
chargés de la lutte contre la
drogue et le crime organisé.
En effet, depuis 1993, terrorisme aidant, le trafic de
drogue acheminée à partir
du Maroc ne se fait plus en
petits paquets de 250
grammes, ni en quintaux
mais en tonnes, c’est-à-dire
en quantités quasiment industrielles, où les poids saisis font tourner les têtes. Par
ailleurs, il faut dire que les
garanties apportées jusqu'à
présent en matière de sécurité apparaissent bien
minces au regard des dangers potentiels. Certes, un
contrôle aux frontières, officiellement fermées, demeure engagé pour éradiquer les petits trafiquants
qui se poursuit de façon effective par des postes statiques et mobiles des différents services de sécurité.
Mais il s’avère impossible
de contrôler tous et tout vu
les moyens dont disposent
les agents concernés par la
lutte contre la drogue. L’affaire des 3,8 tonnes de kif
traité retrouvées dissimulées dans un camion aménagé immatriculé dans la
wilaya de Mascara, chargé
d’une cargaison de pommes
de terre, qui s’est renversé
suite à une course poursuite
engagée par une patrouille
mobile de la Gendarmerie
nationale, et ce, tard dans la
nuit de samedi à dimanche
dernier, dans une zone désertique, territorialement
compétente de la daïra de
Beni-Abbès, relevant de la
wilaya de Béchar, où deux
convoyeurs qui étaient à
bord du camion, natifs,
selon les informations qui
circulent, de la wilaya d’ElOued, ont trouvé la mort.
Les deux convoyeurs de
cette importante quantité
de drogue, qui sont enregistrés comme étant des commerçants en fruits et légumes au niveau du Centre
national du registre du commerce de la wilaya de Mascara, vivotent des sociétés
renardières, spécialisées
dans la drogue.
Pour rappel, une affaire similaire, rarissime, s’est produite avec une quantité de
50 tonnes de résine de
cannabis dissimulées dans
un camion immatriculé dans
la wilaya de Tiaret, conduit
par deux compères originaires de Takhemaret. L’enquête des services de la
Gendarmerie nationale de
Saïda se poursuit pour lever
le voile sur cette affaire, qui
parait-il, a des ramifications
dans la wilaya de Mascara.
La cargaison en question,
qui était soigneusement cachée sous un tas d’oignons
pourris pour détourner la
vigilance des services de sécurité et des chiens renifleurs, sera interceptée par
la gendarmerie nationale au
lieudit Sidi-Amar, une localité dépendant de la wilaya
de Saida. La technique est
inédite. La quantité de 50
tonnes de résine de cannabis, comme l’affaire des 3,8
tonnes saisies à Beni-Abbès,
paraît, à ce propos, des plus
étranges, où de puissants
barons, qui ont trouvé gîte
et couvert dans la wilaya de
Mascara, opèrent à visage
découvert. De grosses légumes qui ont détourné des
sommes astronomiques
dans le cadre du Pndra,
Fndra et autres sucreries de
l’Etat- providence dans la wilaya de Mascara, via des
chambres froides dispersées
à travers le territoire de
cette région agricole, se
sont malheureusement reconverties en des lieux d’entreposage et dispatching
de la drogue pour y être
conduite à l’est du pays,
précisément à Annaba via
Timimoun, en passant par
la localité de Ouled Saïd
Datra, qui relève de la wilaya d’Adrar. Il est urgent
que toute la lumière soit
faite sur le véritable rôle des
pseudo-propriétaires de
chambres froides et autres
fermes acquises à des
sommes astronomiques
dans le fonctionnement et
prospérité des barons de la
drogue, grâce à la complicité des cols blancs et dont
le blanchiment d’argent sale
ne fait pas vraiment partie
des priorités du ghota politique dont la passivité a souvent des motifs sonnants et
trébuchants. La corruption
politique est une conséquence de cette gangrène
nationale qui a éclaboussé
la plupart de nos institutions.
L’Algérie a ratifié les trois
conventions de l’ONU de
lutte contre le trafic illicite
de stupéfiants, la corruption
et la criminalité transnationale organisée. Ces problèmes croissants du trafic,
qui sapent le développement et détruisent le capital
humain et social, devront
amener les décideurs de ce
pays à revoir leurs copies.
Manseur Si Mohamed
La production de dattes avoisinera les 22 000 quintaux dans la wilaya de
Tébessa au terme de la campagne 2012 qui en voie de lancement, a-t-on
indiqué samedi à la Direction des services agricoles (DSA). (Photo > D. R. )
HCA à El-Bayadh : pour la création
d’une académie de la langue amazighe
Le représentant du Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA) a plaidé
samedi depuis Boussemghoune, dans la wilaya d’El-Bayadh, pour la
création d’une académie de la langue amazighe. (Photo > D. R. )
Concession de terres agricoles à Guelma :
1 200 fellahs signent les cahiers des charges
Des attestations consacrant la signature des cahiers des
charges ont été remises à plus de 1 200 fellahs de Guelma
qui ont déposé des dossiers de conversion du droit de
jouissance de terres en droit de concession, a indiqué
samedi le directeur de l’antenne locale de l’Office national
des terres agricoles (ONTA). (Photo > D. R. )
reportage
10
Guelma
Terre de batailles, de passion et d’histoire
, La wilaya de Guelma au vu de sa position
géographique possède des infrastructures sociales et
économiques avec diverses potentialités qu’elle recèle
dans différents domaines ayant aussi de sérieux atouts
pour être un pôle de développement durable et
harmonieux.
La wilaya de Guelma s’étend sur
une superficie de 3 686,84 km
abritant une population estimée
à près de 500 000 habitants dont
plus de 40% sont concentrés au
chef-lieu de la wilaya créée en
1974 et comprenant 10 daïras et
34 communes.
La région agropastorale par excellence, habituée depuis l’aube
de l’humanité comme l’attestent
divers matériaux des inscriptions
libyques et stèles funéraires qui
avaient été mises à jour par des
recherches archéologiques. Avec
Hiponne, Cirta et Taghaste, l’antique Calama constitue un centre
d’habitat d’une civilisation numide durant le premier millénaire
avant J.-C., au point que les Phéniciens s’y étaient installés progressivement faisant de Calama et
de sa région une enclave convoitée ou ils ont érigé des postes et
des fortifications. Au cœur de la
Numidie orientale et du royaume
Massyle qui couvre le nord
constantinois, Calama assiste aux
guerres puniques entre Rome et
Carthage qui s’en disputent l’hégémonie. L’Aguellid, «roi berbère»,
Jugurtha aurait livré bataille et
vaincu non loin de ses murs. Précisément dans la mystérieuse suthul «Aïn Nechma» , devenue possession romaine qui avait prospéré dès le 1er siècle de notre ère.
Calama est érigée en municipe
puis en colonie pour constituer
avec Hippone et Sétifis les principaux greniers à blé de l’empire
sous le règne des sévères carrefours stratégiques au centre des
antiques Rusicada, Tuniza,Taghaste, Hippone et Theveste,
toutes des anciennes citadelles
carthaginoises. Calama accède
au rang de foyer culturel qu’elle
partage avec Taghaste. Durant
l’émergence puis de l’hégémonie
du monothéisme chrétien la ville
fut élevée au statut d’évêché faisant partie de la province ecclésiastique de Numidie avec Possidius comme évêque. Dès que se
confirme la menace d’invasion
vandale en 431,
Possidius «général romain» se réfugia à Hippone et Calama tomba
alors sous l’emprise de Genséric
avant d’être reprise par Byzance
dans le cadre de la reconquête
de l’Afrique du Nord par Solomon
qui était un général de Justinien,
celui-ci édifie une place forte. Or,
Guelma avait connu une période
de stagnation avant de subir les
vagues des premières Foutouhate
arabo-musulmanes au 8e siècle
pour prendre la dénomination de
Guelma. Elle participe dès lors au
rayonnement économique et culturel sous le régime des Fatimides et des Zirides, et fut dès le
début du 11e siècle une destination des Banouhilal comme l’avait
signalé Ibn Khaldoun. A partir du
12e siècle et sous l’occupation ot-
tomane, la ville de Guelma est devenue un simple lieu de passage
marqué par la stagnation. C’était
avec l’occupation française dès
1834 que sa reconstruction fut reprise sur tout le site antique entourée d’un rempart percé de
cinq portes, la citadelle restant
conforme à l’enceinte byzantine.
Depuis, Guelma et sa région n’ont
cessé d’être des foyers de résistance à l’occupation française. Du
kaïd Keblouti ben Tahar originaire
de Hammam n’bail et ancêtre de
l’écrivain Kateb Yacine à Ahmed
Chabbi Ben Ali en passant par la
glorieuse bataille de Aagbet Ettrab, la résistance dans la région
a connu ses meilleurs gloires mais
c’est en mai 1945 à l’issue de la Seconde Guerre mondiale que la
ville s’illustrait par des massacres
sans précèdent visant les communautés musulmanes en représailles à leurs manifestations pacifiques d’émancipation. Dix ans
plus tard, l’élite nationale à l’origine de la révolution de Novembre 1954 a construit un véritable fief de combat qui avait
ébranlé le pouvoir colonial. Elle allait surtout jouer un rôle prépondérant dans l’acheminement des
armes à partir de la base de l’Est
en Tunisie et le transit des éléments de l’ALN. Or, si le glorieux
Boudjemaâ Souidani et l’illustre
homme d’Etat qu’était Houari
Boumediene en étaient originaires, alors le héros Badji Mokhtar lui avait accédé au martyr
sur son territoire.
LE SECTEUR DE L’HYDRAULIQUE
À GUELMA
Il dispose d’infrastructures «barrages, retenues collinaires» pour
une capacité de plus de 224,24
m3. A titre illustratif, le barrage
Bouhamdane : 200 millions m3
pour une capacité théorique de
220 millions m3. Barrage Aïn Makhlouf : 2,8 millions de m3 pour
une capacité de 2,86 millions m3.
Outre 13 principales retenues collinaires d’une capacité de 1,38
millions de m3. L’Epdemia, établissement assurant le stockage,
la distribution et la gestion de
l’eau sur la région de Guelma, alimente plus de 374 000 habitants
annuellement d’une capacité de
25 287 000 m3.
Cette région est alimentée en eau
superficielle étant puisée du barrage de Bouhamdane. Aussi une
eau souterraine extraite des
champs avoisinant Hammam Bradaa, oued Maïz et Oued Hlia, indique-t-on. De ce fait, on précise
que ce barrage classé important
alimente de son côté de nombreuses communes du chef-lieu
de la wilaya. A titre d’exemple,
les zones de Bendjarah, Medjez
Amar, Hammam Debah, Bentoubouche et également la localité
de Aïn Hassaïnia. A ce sujet, il
faut souligner que l’opération de
renforcement de l’AEP de Aïn
Berda à partir de la nappe de Guelaat Bousbaa avait coûté une enveloppe à l’Etat de 450 millions de
DA qui consiste en la réalisation
et l’équipement de 2 barrages de
400 ml de profondeur chacun, la
réalisation d’un réseau interforages sur 1 km —
6 000 m3/J . Sont prévues aussi la
réalisation et l’équipement d’une
station de pompage avec bâche
de 150 m3 et la réalisation d’un réservoir de 2 000 mm3. Or, l’impact
de ce projet vise l’alimentation
en eau du couloir de Aïn Berda
qui est composé de 9 agglomérations totalisant une population
de 27 000 habitants. De son côté,
le système de Hammam Bradaa
qui est de 7 forages et d’une station de pompage d’une production de 9 000 m3/j alimente de sa
part les localités de Nechmeya,
Héliopolis et Guelaat Bousba. Le
système Oued H’lia, qui est constitué de 2 forages d’une capacité de
6 500 m3/j, alimente quant à lui
les régions de Chorfa Ahmed et
Kheraza. Les perturbations enregistrées au niveau des 4 systèmes
d’alimentation pour la ville sont
majoritairement dues aux fuites
importantes d’eau, aux coupures
fréquentes d’énergie électrique
et à l’insuffisance en capacités de
stockage. En raison de la pénurie
voire du manque d’eau potable, la
population guelmoise s’approvisionne au niveau de quelques fontaines publiques situées sur la
route de Constantine ou alors
celles qui sont implantées sur le
chemin de Belkhrir. De nombreux
citoyens ont à maintes fois demandé aux services concernés
de mettre fin à leur calvaire. Pourtant, face à cette situation épineuse, des solutions ont été préconisées par les services concernés visant la réhabilitation des
anciens systèmes d’alimentation,
la rénovation des transferts défectueux, le renforcement des capacités de stockage, à savoir un déficit de 10 000 m3. Soulignons que
les services de la gestion des eaux
ont enregistré d’importantes
créances s’élevant à plusieurs milliards de centimes redevables par
quelques unités comme les APC,
la Protection civile et de nombreux autres habitants qui ne
payent plus leurs factures.
FAUTE D’AMÉLIORATION
POUR LE PARC ROULANT
Compte tenu de la croissance vertigineuse du parc roulant au cheflieu de wilaya, on signale auprès
de certains citoyens de la région
qu’une opération de réactualisation du plan de la circulation dans
la ville n’a pas vu le jour. A titre indicatif, le manque flagrant de feux
tricolores au niveau de plusieurs
avenues réputées dangereuses
comme la place du 19 Mars, le
boulevard du volontariat, le faubourg de la gare... Or, selon nos informations, ces points sont les
plus mortels par rapport aux
autres axes routiers de la wilaya.
De nombreux usagers se disent
étonnés de voir des élus qui n’ont
pas encore jugé utile d’installer
des panneaux indicateurs aux
abords des écoles et des institutions. Aussi, cette jolie ville souffre
d’un manque de parkings aménagés pour lesquels les services
compétents sont appelés à réagir
pour assurer un minimum d’amélioration du parc en question.
LES TRÉSORS HISTORIQUES
La région est riche par son histoire ancienne et contemporaine
et nombreuses sont les civilisations qui ont concouru à l’édification de son patrimoine culturel. A
l’exemple du lac de Bir Ben Osmane, distant de 4 km de Hammam Debagh, et qui attire des
centaines de familles qui viennent de tout l’Est du pays à cause
de ses sources thermales et ses fabuleuses cascades, qui se sont
constituées après un affaissement
de terrain qui a lieu en 1878. En
outre, la mosquée Al-Atik est l’un
des plus vieux lieux de culte, édifié notamment en 1824 à la fin de
l’ère ottomane qui a été inaugurée
au début de l’occupation française en 1852. Cette mosquée située au centre-ville peut réunir
900 fidèles.
L’institution islamique avait eu
un rôle important durant la révolution de Novembre sous l’égide
de feu Zouheir Ezzahiri de l’association des Oulama. A noter enfin
que cette riche région possède
divers musées d’antiquité, à savoir le théâtre romain, le théâtre
municipal, le mémorial abritant
le musée régional du Moudjahid
et aussi plus de 500 points qui
sont classés historiques.
O k i Fa o u z i
Cette région est riche de son histoire ancienne
et contemporaine pour laquelle de
nombreuses civilisations avaient concouru
à l’édification de son patrimoine culturel.
La NR 4432 — Lundi 17 septembre 2012
télévision
12
Programme
CHRONIK
par Herbé
11.00
12.55
13.50
15.35
16.25
17.20
18.05
19.00
19.35
19.40
19.50
21.30
22.30
Les douze coups de midi
Les feux de l'amour
Le combat de ma fille
Grey's Anatomy
Ghost Whisperer
Une famille en or
Le juste prix
Journal
Mon assiette santé
Mon cher voisin
Le bonheur des Dupré
New York unité spéciale
New York unité spéciale
Meurtre en état
d'ivresse
00.05 Au Field de la nuit
11.00 Tout le monde veut
prendre sa place
13.00 Toute une histoire
14.20 Comment ça va bien !
15.15 Le jour où tout a
basculé
16.15 Seriez-vous un bon
expert ?
16.55 On n'demande qu'à
en rire
17.55 Volte-face
18.55 Elysée moi !
19.00 Journal
19.35 Castle
20.30 Castle
Triple tueur
17.40 Au nom de la vérité
18.44 Que du bonheur !
19.50 Mais qui a tué Pamela
Rose ?
21.30 Tous différents : Je vis
sans bras mais je suis
comme vous !
23.20 En mode Gossip
Ma famille d'abord
Talent tout neuf
Medium
A mourir de rire
Les Simpson : Le père, le
fils et le saint d'esprit
19.50 Ennemis rapprochés
21.40 Flic ou voyou
16.40 Pour l'amour du risque
17.45 Morandini !
18.15 Very bad blagues,
la quotidienne
19.50 Quartier général :
Les héros de l'hôpital
Necker
21.25 Quartier général
11.25 Sous le soleil
15.05 Smallville
17.40 Buffy contre les vam
pires
19.50 Les frères Scott
13.20
14.10
14.10
16.50
19.05
Destins croisés
Drop Dead Diva
Scènes de ménages
Mon amour de colo
Roman noir
Un dîner presque parfait
100 % mag
Le journal
Scènes de ménages
L'amour est dans le pré
Nouveau look pour une
nouvelle vie
23.20 Prison Break
00.50 M6 Music
10.00
10.40
12.00
12.45
14.45
16.40
17.45
18.45
19.05
19.50
21.25
18.10 Le grand journal
19.05 Le petit journal
19.35 Le grand journal,
la suite
19.55 Engrenages
21.45 Spécial investigation :
Divorce
22.35 Jour de foot
22.35 L'oeil de Links
00.10 Jimmy Rivière
12.30
14.25
18.05
19.40
21.20
Blade II
Blade Trinity
Brocéliande
Daybreakers
Eden Lake
Ludo
Des histoires et des vies
Consomag
Midi en France
Edition de l'outre-mer
Journal
13h avec vous
En course sur France 3
Si près de chez vous
Inspecteur Barnaby
La gloire de mon père
Culturebox
Slam
Questions pour un
champion
17.30 Un livre toujours
05.45
07.50
09.45
09.50
10.50
11.00
11.55
12.45
13.10
13.50
14.00
15.40
16.30
17.10
16.25
16.40
18.05
19.40
21.25
23.35
Hollywood Live
Les misérables
Les keufs
S.O.S. Fantômes
Richie Rich
Chambre avec vue
14.10
14.40
15.35
16.45
Histoires d’eau
Expédition Grand Rift
Planète très insolite
C à dire ?!
18.00
18.45
19.05
19.50
21.50
22.40
Les Alpes vues du ciel
Arte Journal
28 minutes
Reviens-moi
The Spiral
7h58, ce samedi-là
18.00
19.00
19.10
19.15
19.18
19.45
21.20
22.35
23.50
01.30
01.55
02.00
Des chiffres et des lettres
Journal
Tout le sport
Et si on changeait le
monde
Plus belle la vie
Le pensionnat de
l'espoir
Soir 3
Le dernier complot
de Staline
Chabada
Plus belle la vie
Un livre un jour
La mystérieuse traque
de Ben Laden
Hercule Poirot
Arabesque
Les maçons du coeur
Las Vegas :
Qui veut la peau de
Jean-Claude Van
Damme ?
19.50 Gladiator
22.25 Six-Pack
12.45
14.30
15.25
18.10
17.30 Championnat du monde
de vitesse 2012
18.30 Eurogoals
19.15 Le grand plateau
19.45 Championnat de France
Ligue 2
21.40 Le grand plateau
22.00 European Poker Tour
Sélection
Ciné Frisson - 19.40
Daybreakers
Film d'horreur avec Isabel Lucas
En 2019, un mystérieux fléau s'est abattu
,
sur la Terre, transformant la majorité de la
population mondiale en vampires. Les humains ne sont plus qu'une petite minorité, entretenue uniquement pour nourrir l'espèce
dominante...
TMC - 19.50
Gladiator
NT1 - 19.50
Mais qui a tué Pamela Rose ?
Péplum avec Russell Crowe
Comédie policière avec Kad Merad
L'an 180 après Jésus-Christ. Maximus, général vertueux et ami personnel de l'empereur
romain Marc Aurèle, remporte succès sur succès dans la guerre contre les barbares germains. Pour le récompenser, l'empereur, mourant, le désigne comme son héritier...
Un crime est commis dans une petite bourgade
tranquille des Etats-Unis. La victime, une jeune
stripteaseuse, Pamela Rose. L'enquête est confiée à
deux agents du FBI, qui se voient contraints de
collaborer bien que leurs caractères et leurs valeurs
morales diffèrent considérablement...
,
,
DEUX PETITS TOURS
ET PUIS S’EN VONT…
Il est grand temps de
penser à demander des
comptes à ces ministres qui
s’en vont sans crier gare et
qui nous laissent des
secteurs dans des situations
catastrophiques pour ne
pas dire sinistrés.
Le nouveau ministre de la
Santé ne sait presque plus
par où commencer. Les
malades chroniques
souffrant d’un manque
cruel de médicaments, des
hôpitaux transformés en
mouroirs, un personnel
médical humilié,des
tonnes de dossiers en
instance… Et puis,
j’imagine que l’ancien
locataire du ministère de la
Santé, Ould Abbès, a eu le
temps de faire quelques
bagages et la majorité
espère qu’il a emporté avec
lui sa fille, celle qui
s’occupait de la
communication de papa.
Idem en ce qui concerne la
situation de l’exdépartement de
Benbouzid. Le ministère de
l’Education a dû emporter
la médaille d’or des grèves
pénalisant ainsi nos chers
enfants et obligeant les
élèves et leurs parents à
passer de longues nuits
blanches. Beaucoup de
décisions qui ne servent
absolument à rien comme,
par exemple, la couleur
obligatoire des blouses
pour tous les élèves, du
rose pour les filles et du
bleu pour les garçons…
comme si l’avenir de nos
enfants et leur réussite
scolaire dépendait de la
couleur de leur tablier…
En plus, voilà que
Benbouzid décide de se la
jouer docteur Frankenstein
en essayant de faire
ressembler nos petits
chérubins à E.T. ou encore
à des Aliens… Vous
imaginez le poids de ce
sacré cartable qu’il porte
sur le dos, une véritable
torture.
Si on leur fait passer une
radio de la colonne
vertébrale, on découvrira
que Benbouzid nous a
tordu nos gosses.
Toutes ces matières
introduites dès les
premières années, c’est à
vous faire dégoûter les
études… Nos petits gosses
ont l’impression d’être
dans une usine où le travail
à la chaîne n’arrête jamais.
Non, que cela soit
Benbouzid, Ould Abbès ou
Tartempion, ils auraient dû
rendre compte devant les
représentants du peuple,
ceux que nous avons élus
pour défendre nos intérêts.
Hélas, ces messieurs ont
vite fait de quitter leur
bureau des ministères en
emportant ce qu’ils ont
bien voulu emporter pour
laisser les lieux aux
pompiers…
Allez, à demain si je ne suis
pas viré !
culture
13
17e Salon international du livre d’Alger (Sila)
Plus de 600 maisons d’édition attendues
, Près de 630 maisons d’édition venus de 41 pays
dont 250 Algériennes participeront à la 17e édition du
Salon international du livre d’Alger (Sila), prévu du 20
au 29 septembre prochain au Palais des expositions
(Safex) sous le signe «Mon livre, ma liberté».
Cette manifestation de 10 jours proposera aux férus
de lecture tout un éventail de livres, de publications
et autres ouvrages de différentes disciplines scientifiques, a précisé le commissaire du Salon international du livre (Sila, lors d’une conférence de presse animée, hier, à la salle des conférences de la bibliothèque
Nationale d’El-Hamma.
L'Algérie qui fête, cette année, le
cinquantenaire de son indépendance, sera l'hôte spécial de cette
manifestation qui se veut le reflet
de tous les ouvrages parus à l'occasion. Au programme de cette
année des tables rondes consacrées à la littérature et à l'histoire
sont retenues, confiera M. Messaoudi. Avant d’ajouter : «Des rencontres seront organisées durant
ce Salon, qui aborderont les thématiques de l’histoire du mouvement national, de la guerre de libération et de la création littéraire. Ces conférences seront
animées par des écrivaines et des
chercheurs, parmi lesquels Rachid Boudjedra, Wassiny Laâredj
et Yasmina Khadra...»
Colloque international sur
l’Algérie, histoire et littérature
les 28, 29 septembre à Alger
M. Messaoudi a, dans ce sens,
ajouté qu’un colloque international sera, en outre, organisé les 28
et 29 septembre prochain à l’hôtel Hilton, en collaboration avec le
Centre national de recherches
préhistoriques, anthropologiques
et historiques (CNERPAH) sur le
thème de la littérature et de l’histoire avec la participation d’histo-
riens et d’écrivains de renom qui
rendront à cette occasion un hommage à l’écrivaine algérienne
Assia Djebar. Le conférencier a,
d’autre part, précisé qu’un grand
nombre d'auteurs algériens seront conviés à cette manifestation, à l'exemple de Rachid Boudjedra, Waciny Laâredj, Yasmina
Khadra... «Aussi, un hommage
sera consacré à deux grandes figures de la littérature algérienne,
Ahmed Réda Houhou et Mouloud
Feraoun», fera-t-il encore remarquer. Selon le programme présenté au cours de cette conférence de presse, un espace «Esprit
PANAF» sera dédié à la littérature
africaine qui verra la participation d’éminents chercheurs en
histoire, des auteurs et artistes
africains, à l’instar de Jean Claude
Naba, Abdoulaye N’doye, Ousmane Diarra... Des rencontres thématiques sur la mémoire retranscrite, l’approche stylistique de la
femme dans le roman féminin
francophone camerounais, la
contribution des artistes et intellectuels des indépendances, l’évolution de la littérature en Afrique,
le manuscrit et l’illustration dans
l’édition africaine... seront ainsi
programmées tout au long de ce
Salon. En plus de l’expo-livres,
deux belles expositions seront
proposées au public, il s’agit
d’une exposition «Les lettres
d’Afrique», des idéogrammes et
des manuscrits réalisés par le
plasticien philosophe sénégalais
Abdoulaye Ndoye et l’exposition
«Mama Africa» ou «L’Afrique de
mon imaginaire», une dizaine
d’huiles et d’acryliques signées
par Valentina Ghanem Pavlovs-
kaya. Le programme élaboré comporte également des projectionsdébats de films adaptés d’œuvres
littéraires seront organisés, en
marge du Salon, en partenariat
avec la Cinémathèque algérienne
S’agissant du retour du SILA au
palais des expositions après son
transfert en 2009 au stade olympique Mohamed-Boudiaf, l’orateur a qualifié ce retour d’«aubaine» pour le visiteur du Salon.
Révélant dans ce sens que la forte
participation, cette année, au
Salon du livre a nécessité la mobilisation de surfaces importantes
avec 14 000 mètres carrés d’exposition avec la mise en place de
transport assuré par le métro et
les lignes de transport par bus.
«Cela permettra aux visiteurs de
se déplacer dans de meilleurs
conditions», a-t-il souligné.
Mehdi Isikioune
Apprends-moi à travailler
Pour devenir un être autonome
, Ce sont là les paroles que devait prononcer tout enfant qui a conscience de son devenir et des défis qui l’attendent dans le
monde moderne. La société d’aujourd’hui
ne fait pas cas de l’avenir des enfants, on
ne leur a pas inculqué les valeurs du travail,
de compétition, de créativité, d’autonomie, de discipline sans lesquels il n’y a pas
de développement culturel et économique.
La pire des sociétés perdues, c’est la nonreconnaissance du mérite par le travail
fructueux.
Pour être sur la voie du progrès
Il faut des conditions. La première, c’est la
maîtrise de soi, depuis l’enfance. Et lorsqu’on sait qu’un enfant est un adulte en devenir, on doit avoir la chair de poule devant
des scènes de vandalisme, de violence au
quotidien, de parties de ballon sur les lieux
les plus étroits : trottoirs, cages d’escaliers, placettes publiques, du matin au soir
et tous les jours jusqu’à la rentrée des
classes. Cela signifie que les cours de vacances sont bannies, qu’il n’y a plus de lecture comme activité d’éveil, plus de jeux
éducatifs ni de dynamique de groupes,
créatrice d’émulation et de conviction ou
d’union pour des idéaux et des valeurs audelà de la diversité des individualités représentant la tranche d’âge des bâtisseurs de
demain. Au lieu de livrer les jeunes à euxmêmes en leur donnant l’entière liberté
de gâcher leurs vacances en passant leur
temps à se lancer des cailloux, à jouer au
ballon anarchiquement en ignorant les passants de tous âges qui passent dans tous
les sens avec le risque de recevoir ce ballon sur une partie sensible du corps ou
d’être basculés, ils ont le devoir de les encadrer pour les aider à s’organiser autour
d’activités saines et épanouissantes qui
associent le mouvement, le son, la vue,
sans perdre de vue les qualités d’écoute, le
niveau de langue, les activités ludiques.
Apprendre à devenir autonome
La presse de cette semaine nous a tenu informés d’une initiative louable, celle d’un
festival de théâtre amateur des jeunes à
Boudouaou. Cela doit comporter des insuffisances, mais il faut encourager les organisateurs à persévérer dans cette voie
pour le bien des jeunes. Notre pays recèle
des ressources thématiques inépuisables
et extrêmement variées. On peut même
faire jouer des scènes du quotidien et cela
donnerait un théâtre merveilleux. Nous
sommes dans une société qui a connu des
drames depuis plus d’un demi-siècle et la
tragédie se perpétue jusqu’à nos jours.
Le problème, c’est de faire comprendre ce
que le théâtre pourrait apporter pour l’enrichissement culturel, la catharsis, pour
tous les types de public : vieux, jeunes,
scolarisés, oisifs, marginaux, malades ou
bien-portants. Cela apporte beaucoup aux
jeunes : équilibre mental, calme dans leur
comportement, développement des capacités langagières. L’expérience a apporté la
preuve que la compétence de communication par le langage est un facteur d’équilibre
psychologique surtout sur le plan relationnel. La violence est courante auprès des
jeunes qui n’ont aucun niveau de langue et
n’ont aucun moyen de s’extérioriser alors
qu’ils ont un trop plein d’idées, ils ont tendance à devenir colériques ou agressifs. Le
meilleur moyen de faire avancer le théâtre,
c’est d’organiser des compétitions, de distribuer des prix aux plus méritants dans la
production, la pratique comme acteurs,
metteurs en scène, habillage. Ne pas perdre
de vue qu’il y a des personnages capables
d’être des éléments considérables dans la
réussite, comme le souffleur, le bruiteur, la
voix off etc. De plus, au profit des jeunes qui
ont du temps à gérer sainement, le théâtre
fait la synthèse des genres. Il associe aux
acteurs les peintres, les chanteurs, les musiciens.
Les jeunes ont besoin d’être préparés à
l’autonomie. Le pire pour eux, c’est d’être
dépendants. Ils ont besoin de se prendre
en charge pour se sentir libres, indépendants, des citoyens à part entière, responsables et capables de faire entendre leurs
voix en société. Avoir une forte personnalité est un atout important pour imposer
leur différence. Les méthodes pédagogiques mises en œuvre ont pour mission de
développer des qualités comme la
confiance, le respect, le soutien, l’amour du
pays et le sens des responsabilités. Chacune de ces qualités impliquent d’autres,
comme l’émulation, l’altruisme, la créativité.
Boumediene Abed
vie pratique
Tunis, 16h00
INFOS
VOLS
DÉPARTS
Chlef vers
Marseille, 13h00
HORAIRES
VALABLES
DÉPARTS
Alger vers
Paris (Charles De
Gaulles), 07h35
Lille, 08h45
Lyon, 09h50
Marseille, 11h30
Bamako, 18h30
Dakar, 20h45
Genève, 18h11
Istanbul, 11h30,
12h00
Londres, 10h05
Genève, 10h00
Rome, 10h40
Barcelone, 16h45
Madrid, 09h55
Montréal, 14h45
Le Caire, 09h30
Dubaï, 16h30
Casablanca, 09h45
Tunis, 16h00
Damas, 20h00
Aman, 16h00
Beyrouth, 16h00
Francfort, 10h30
Moscou, 16h20
Niamey, 20h50
Nice, 08h10
Nouakchott, 21h15
DÉPARTS
Oran vers
Alicante, 1445
Bruxelles, 09h00
Casablanca, 07h45
Djeddah, 1700
Lyon, 08h50
Marseille, 09h00,
12h45
Oujda, 8h00, 18h25
Paris Orly, 08h30
Toulouse, 09h00
DÉPARTS
Annaba vers
Lyon, 11h00
Marseille, 08h00
Paris, 23h00
DÉPARTS
Sétif vers
Lyon, 09h30, 14h40
Paris Orly, 07h 55,
19h25
19h10
Paris vers
DÉPARTS
Béjaïa vers
Marseille, 08h30
Paris, 09h20
Lyon, 13h30
Lundi 17 septembr e :
2 8°C/30 °C
Paris vers
numéros
utiles
Béjaïa, 12h55
DÉPARTS
Dans la jour née :
,
Ensoleillé
Paris vers
Tlemcen vers
Paris Orly, 08h45
Constantine, 16h35
DÉPARTS
Oran, 12h55
Tamanrasset vers
Paris Orly, 02h45
Bordeaux vers
LIGNES
INTÉRIEURES
Marseille vers
Alger vers
Marseille vers
Annaba, 09h30,
15h50, 16h00, 17h30
Constantine, 06h00,
13h10, 14h50, 17h30,
20h00, 21h45, 22h10
Oran, 06h00, 11h00,
11h30, 17h45, 19h30,
20h50
Sétif, 08h00, 15h45
Ghardaïa, 07h00
18h30
Jijel, 08h10, 09h00
In Salah, 13h00
H.Messaoud, 06h45,
07h40, 18h00,
19h00, 20h45
Annaba, 10h30
min 21°C ressentie 20°C
max 28°C ressentie 29°C
Vent faible de sud-ouest
Paris vers
Dans la nuit :
,
Ciel clair
Alger, 18h40
min 23°C ressentie 24°C
max 24°C ressentie 25°C
Vent faible de sud
Alger, 14h15
Alger :
Lever du soleil : 6h31
Coucher du soleil : 18h51
Batna, 13h00
Marseille vers
Constantine, 10h30,
15h15
Marseille vers
Oran, 11h45, 15h40
Metz vers
Détox : c’est le moment de faire une
cure de raisin
ramment traités dans l’agriculture traditionnelle).
Nice vers
Constantine, 10h20
Paris (Charles De
Gaulles), 07h35
Lille, 08h45
Lyon, 09h 50
Marseille, 11h30
Bamako, 18h30
Dakar, 20h45
Genève, 18h11
Istanbul,
Londres, 10h05
Genève, 10h00
Rome, 10h40
Barcelone, 16h45
Madrid, 09h55
Montréal, 14h45
Le Caire, 09h30
Dubaï, 16h30
Casablanca, 09h45
Tunis, 16h00
Damas, 20h00
Alger, 12h30
DÉPARTS
Rome vers
Alger, 13h40
Rimini vers
Alger, 11h00
Lyon vers
Alger, 13h00
Annaba, 13h50
Béjaïa, 10h40
, Alternez les variétés, le raisin blanc avec le noir,
Constantine, 16h15
chaque cépage ayant des propriétés intrinsèques.
Le chasselas (très sucré et peau fine) ou le muscat
seront préférés aux raisins à peau épaisse comme
l’italia ou l’alphonse-lavallée. Il est recommandé
de manger la peau où se logent les fibres qui facilitent le transit intestinal et les pépins où vous trouverez une bonne part des anti-oxydants.
De même, privilégiez les raisins issus de l’agriculture biologique car non seulement, ils n’ont pas
été traités mais leur teneur en fibres et en polyphénols y serait supérieure. Si vous n’avez pas eu
la possibilité d’en trouver, alors lavez soigneusement
les grappes de raisins sous le robinet afin de les nettoyer des pesticides (les raisins sont des fruits cou-
Oran, 12h05
Sétif, 12h15
DÉPARTS
London vers
Alger, 14h05
Alger, 11h40
Les bienfaits de la cur e de raisin : les deux premiers jours de la cure sont les plus difficiles. Il est
possible que vous souffriez d’effets secondaires :
maux de tête, nausées, diarrhée, insomnies… Ensuite, ce n’est que du positif : vitalité du corps et de
l’esprit, superforme… La cure sollicite les émonctoires, ces organes qui permettent les éliminations
des déchets (peau, rein, foie, intestins). La très
grande majorité des curistes sont très fiers d’observer le teint resplendissant de leur peau. On observe aussi des améliorations du sommeil chez les
insomniaques. Vous serez aussi moins irritable. De
petits problèmes de santé peuvent s’évanouir
comme les maux de tête, bourdonnement
d’oreilles… A un niveau plus médical, la cure permet aussi de faire baisser le taux de mauvais cholestérol.
Mais attention : préventive et curative, la cure de
raisin s’adresse à tous sauf si vous souffrez de diabète de type 2, dit insulino-dépendant, en raison des
sucres qui passent très rapidement dans l’organisme. Cette diète est aussi déconseillée aux femmes
enceintes ou qui allaitent. Enfin, ne vous lancez jamais dans une monodière sur une longue période
sans en avoir parlé avec votre médecin.
Suite et fin
Recette du jour
Ambulances :
021.60.66.66
Dépannage gaz :
Dépannage
électricité :
021.68.55.00
Service des eaux :
021.58.32.32/58.37.37
SÉCURITÉ
Protection civile :
021.61.00.17
Sûreté de wilaya :
021.63.80.62
Gendarmerie :
021.62.11.99/62.12.99
ADRESSES UTILES
Aéroport HouariBoumediene
021.54.15.15
Air Algérie
Air France :
Casablanca vers
021.73.27.20/73.16.10
Oran,09h10
Alger, 13h00, 12h30,
13h00
Alger, 18h15, 18h35
Barcelone vers
Alger, 19h05
Alger, 03h05
Dubaï vers
Djeddah vers
Alger, 03h40
Djeddah vers
Biskra vers
Paris, 10h10
Oran, 01h45
DÉPARTS
DÉPARTS
Caire vers
ENMTV :
PISSALADIÈRE
021.42.33.11/12
INGRÉDIENTS
SNTF :
Pour la pâte : 250 g de farine 10 cl d'huile - 1 c. à c. de levure
boulangère - 1 pincée de sel - Un
peu d'eau pour ramasser la pâte
Pour la garniture : 1 kg d'oignons
10 cl d'huile d'olive - 1 boîte
d'anchois - Quelques olives noires
021.76.83.65/73.83.67
SNTR :
021.54.60.00/54.05.04
Hôtel El-Djazaïr :
021.23.09.33/37
PRÉPARATION
Mélanger la farine avec le sel et la
levure, ajouter l'huile et pétrir
quelques secondes. Ajouter de
l'eau si besoin pour ramasser la
pâte. Laisser lever 1/2 heure, voire
Hôtel El-Aurassi :
1h. Dans une marmite, faire revenir
les oignons émincés dans l'huile
d'olive (attention les oignons
Horaires des prières
DÉPARTS
Tunis vers
Alger, 10h20, 15h50,
Alger, 08h05, 1h55,
CHU Baïnem :
021.28.11.12
Oujda vers
Paris vers
021.93.11.90
(Réservation)
Madrid vers
DÉPARTS
021.91.21.63
Casablanca vers
DÉPARTS
Alger, 15h30
CHU Ben Aknoun :
DÉPARTS
DÉPARTS
Alicante vers
Oran, 16h45
021.23.55.55
021.68.44.00
Nice vers
Lille vers
CHU Mustapha :
021.58.90.14
Alger, 12h25, 15h30
Alger vers
021.67.16.16/67.00.88
CHU Kouba :
Santé
Alger, 10h50
DÉPARTS
Samu :
021.81.61.13
Bejaïa, 11h00
Marseille vers
SANTÉ
CHU Beni Messous :
Marseille vers
DÉPARTS
Constantine vers
Marseille, 08 h 00
12 h 30
Paris, 13h00
Nice, 07h55
Mulhouse, 10h15
Lyon, 07h50
Météo
Annaba, 15h55, 16h50
DÉPARTS
Batna vers
Marseille, 10h30
Paris, 10h15
14
18h20
Constantine, 17h35
Lundi 1 dhoul qi’da 1433 :
17 septembre 2012
Dhor .......................12h43
Asser ......................16h12
Maghreb ................18h57
Icha .......................20h17
Mardi 2 dhoul qi’da 1433 :
18 septembre 2012
Fedjr ......................04h59
doivent être fondants et
translucides). Étaler la pâte sur une
plaque ou un moule à tarte.
Garnir la pâte d'oignons et ajouter
les filets d'anchois et les olives ( si
vous utilisez des anchois au sel, il
faudra les laisser tremper dans de
l'eau fraîche quelques minutes,
ensuite bien les égoutter. Moi j'ai
mis des anchois à l'huile d'olive,
donc pas besoin de déssaler).
Cuire 30 min à 180°. A la sortie du
four, arroser la pissaladière d'un
filet d'huile d'olive.
021.74.82.52
Hôtel Hilton :
021.21.96.96
Hôtel Sofitel :
021.68.52.10/17
Hôtel Sheraton :
021.37.77.77
Hôtel Mercure :
021.24.59.70/85
détente
15
Page animée par Abderrachid — n° 2040
Mots croisés
Mots fléchés
Tranchera
la tête
Chancelant
1
S’étioliera
(se)
Concentrés
Convenu
Mettra
l’accent
Insérer
Feras une
donation
2
3
4
5
6
7
8
9 10
I
Enlevai
II
III
IV
Sues
Figures
V
Devenu
esclave
VI
VII
Oiseau
Enzyme
(de b. en h.)
VIII
IX
Joueurs
Matière
d’étoupe
Equipée
X
HORIZONTALEMENT
I. Vente d’escroc. II. Filtrer - Gallinacé. III. Livres - Attrappé. IV. Infante portugaise - Politique russe.V. Le tien
- Manteau gaulois. VI. En somme - Tissu - Jeu chinois.
VII. Homme de poids - Département français. VIII. Ustensile - Divinité japonaise. IX. Question de test Lettre grecque. X. Qui dure six mois.
La sienne
A payer
Titane
Office
religieux
Traîner
Les siens
Mura en
désordre
Crack
VERTICALEMENT
Brameras
Compressas
1. Légumes en deux mots. 2. Papillon nocturne.
3. Estomac bovin - Plat (de b. en h.). 4. Mesures agraires
- Fissure de sabot. 5. Les miens - Ivre. 6. Iridium Fourrure héraldique - En sot. 7. Enveloppe - Apéritif.
8. Coupant - Crié comme un lièvre. 9. Pas court Eventail. 10. Climat chaud.
Cale
Existence
Mots croisés muets
1
L’escamot
Le premier mot
A partir de la première lettre, descendez l’escalier en
ajoutant à chaque fois une lettre pour trouver le mot
correspondant à la définition donnée horizontalement.
N. B. : D’un mot à l’autre, l’ordre des lettres peut être
différent.
Complétez la grille en répondant aux définitions horizontales.
Les initiales lues verticalement donnent «LE PREMIER MOT»
correspondant à la définition.
II
Note
III
Mesure agraire
IV
Poisson plat
V
Contente
VI
Diversifiée
VII
E
R
A
C
I
T
Trésor
E
Race
G
E
Songeuse
5
6
7
8
9
10
I
II
III
D
Support
S
Parfaites
E
Omise
S
Naines
VI
VII
VIII
IX
X
HORIZONTALEMENT
Le mot manquant
S
E
R
L
E
R
O
N
A
L
E
N
4
V
E
Mots en carré
En partant de la lettre
donnée, complétez la
grille avec les lettres
remises en ordre pour
obtenir quatre (4) mots
pouvant se lire
horizontalement et
verticalement
E
Définition : Morceau de fromage
Diversité
VIII V
3
IV
E
I
2
E
S
Dans la citation suivante, un mot a été supprimé :
«On n’est................................que dans la proportion
de ce que l’on donne.»
(Bromfield)
Est-ce le mot :
A : Aimé ? B : Heureux ? Accepté ?
S
I. Escroc. II. Sentiments profonds - Champ. III. Pont de
château - Attachée. IV. Mesures agraires - Fil textile.
V. Prononces - Abri. VI. En rêne - Poissons - En plume.
VII. Rostand - Couleur de robe. VIII. A eux - Aliment
complet. IX. Purgatif - Entêtée. X. Société.
VERTICALEMENT
1. Faute. 2. Apache ou Sioux. 3. Enroulés - Cache la vérité.
4. T’évades - Vagabonder. 5. Point de saignée - Personnes.
6. Queue de souris - Poème - En bip. 7. Ciments - Sans mélange. 8. Région de Grèce - Construit. 9. Déchet organique
- Salaires. 10. Revue.
Solutions du numéro 2039
U
U
Mots en carré
Le premier mot
L’escamot
R
R
U
E
P
U
R
P
R
O U
E
P
O
U
T
R
E
P
O
S
T
U
R
E
S
T
O
P
P
E
U R
E
K
I
L
T
I
D
E
E
L
E
S
T
T
E
T
E
S
E
C
T
E
U
R
O
U
T
R
A
G
E
N
E
C
T
A
R
S
D
O
C
T
E
U
R
A
G
R
A
F
E
R
Le mot manquant
G
A
R
D
I
E
N
«On nement jamais autant
qu’avant les élections,
pendant la guerre et la chasse.»
E
S
S
O
R
E
R
(Georges Clémenceau)
Mots fléchés
Mots croisés
Mots croisés muets
Horizontalement :
C - M - V - A - V - BADIGEONNE
- FOLATRE - R - FAMILIERES RACER - IN - ADIEU - RECU - EN
- SAISON - PRETEND - CI - A ASSECHE - USES - ES - ES.
Horizontalement :
GARGOTIERE - APARTE - PAN SERIE - OINT - TRES - CLAIR - RIS
- PRIS - E - OT - FRIS - PM - PIPEES
- GAI - OVINS - GENS - DENT PANEE - ESSENTIELS.
Horizontalement :
POSTERIEUR - OPTANT - USE UTILE - APAC - GIPE - OGLIO - AME
- ASIE - M - TA - AMES - PM - CLAMER - PRE - HIVER - NEIN - ESON SINOC - VENERIENNE.
Verticalement :
B - F - A - P - U - CAFARDERAS DOMAINE - E - MILICE - TAS GALEUSES - VETIR - ANSE ORE - RIDES - ANERIES - C - N ENCOCHE - VERS - UNIES.
Verticalement :
GASTROPODE - APERITIVES RARES - PINS - GRIS - FENTE OTE - PRES - N - TE - CRIS - PT - I
- OLIS - GAI - EPIAS - GENE - RANI
- PANEL - ENTREMISES.
Verticalement :
POUGATCHEV - OPTIMALISE STIPE - AVON - TALE - AMENE - ENE
- AMER - R - RT - OSER - SI - I - AGIS
- NIE - EUPLE - PENN - USAI - PRION
- RECOMMENCE.
santé
16
Constantine
INFO
EXPRESS
Arrivée
des médicaments
biologiques
contre la goutte
Trop souvent, le
traitement de la goutte
se limite à celui de la
crise de goutte, qui seule
est douloureuse. C'est
s'attaquer aux
symptômes de la maladie
mais pas à ses causes.
Limiter l'hyperuricémie et
prévenir une deuxième
crise quand la goutte a
fait son apparition repose
d'abord sur l'éviction des
aliments qui la
favorisent. «Le pire, c'est
la bière, même sans
alcool, car elle est très
riche en purines, le
précurseur de l'acide
urique, insiste le Pr
Thomas Bardin (hôpital
Lariboisière, Paris). Il faut
aussi éviter les alcools
forts et limiter la
consommation de
viandes, de poissons et
de fruits de mer, riches
en purines.
Autre danger, les sodas
sucrés et les jus
industriels. Ils
contiennent beaucoup
de fructose. Or sa
transformation en
glucose consomme
beaucoup d'ATP, une
molécule dont la
production augmente
fortement l'uricémie.
Une alimentation très
calorique est aussi
néfaste car génératrice
d'obésité, qui accroît
l'hyperuricémie.»
Le médicament de
référence dans la crise de
goutte est la colchicine,
qui réduit l'inflammation
et la douleur.
Il n'est pas toujours bien
toléré sur le plan digestif
et peut être toxique :
il ne faut donc jamais
augmenter la dose.
NOTEZ-LE !
Les mariages consanguins responsables de la
plupart des maladies neurogénétiques en Algérie
, La plupart des
maladies
neurogénétiques sont
générées par les
mariages consanguins
en Algérie, a affirmé
mercredi à Constantine
la vice-présidente de
l’Association pour le
développement de la
recherche sur les
maladies
neurogénétiques
(ADRMN),
la Pr Meriem Tazir.
Intervenant à l’ouverture de
la 11e journée internationale
de neurogénétique, organisée
dans un grand hôtel à
Constantine dans le cadre de
la formation continue spécialisée, la Pr Tazir a vivement
recommandé aux jeunes gens
d’éviter de contracter des
unions de mariage entre familles ayant des liens parentaux. Cette spécialiste a précisé, dans ce contexte, que
plus de 80 % des pathologies
neurologiques, telles la myopathie, la neuropathie, l’épilepsie, l’ataxie et la maladie
de Parkinson et d’autres affections, sont provoquées
Eviter autant que possible les mariages consanguins.
(Photo > D. R.)
par des gènes héréditaires,
d’où la nécessité de «mobilisation accrue de la communauté médicale et de la société civile pour mener des
campagnes de sensibilisation
sur les risques liés aux mariages consanguins». L’autre
volet indispensable à la lutte
contre ces pathologies, «incurables en Algérie et ailleurs
pour le moment, est de s’investir réellement dans le créneau de la neuroscience et de
développer la recherche sur
les maladies neurogénétiques», a estimé la Pr Tazir,
qui est également directrice
du laboratoire neurosciences
de l’Université d’Alger. Elle a
souligné, à ce propos, l’importance de développer le dépistage précoce et le diagnostic de ces pathologies en
élargissant la recherche dans
ce domaine médical, «encore
à l’état embryonnaire en Algérie puisque ce genre de spé-
B O N À S AVOI R
Alzheimer : trois aliments aideraient à
prévenir la maladie
Popeye n’en attendait pas tant : manger des épinards aurait un effet
protecteur contre la maladie d’Alzheimer. Des chercheurs de
l’université d’Ulm, en Allemagne, ont réalisé une étude qui souligne,
en effet, les potentiels bienfaits des fruits et légumes riches en
antioxydants comme les épinards, les carottes et les abricots. Les
chercheurs ont établi un lien entre un faible niveau de vitamine C et
de bêta-carotène. Le bêta-carotène tout comme la vitamine C a des
propriétés antioxydantes capables de neutraliser les radicaux libres,
impliqués dans le vieillissement des cellules. Cette petite étude a
consisté à analyser les différences entre un groupe de 74 patients
atteints d’Alzheimer à un stade modéré et un groupe 158 sujets
sains. Les participants, âgés de 65 à 90 ans, ont été soumis à des
tests neuropsychologiques, des tests sanguins et un calcul de leur
IMC (indice de masse corporelle). Ils ont également répondu à des questions sur leur style de vie.
cialité n’existe actuellement
qu’au laboratoire de biochimie du CHU de Constantine, à
l’université de Bab Ezzouar
et au laboratoire de biochimie du CHU Mustapha-Pacha
d’Alger». La Pr Djamel Grid,
neurologue à la retraite et
père de la recherche sur les
maladies neurogénétiques en
Algérie, a recommandé, de
son côté, la multiplication des
laboratoires de recherche en
neurosciences et leur renforcement en potentiels humains
et matériels. Ce spécialiste,
qui était à la tête du laboratoire de recherche neurosciences de l’Université d’Alger, a également recommandé
l’abolition du mariage consanguin avant d’évoquer l’intérêt que porte l’Occident à ce
genre de recherche. «Les efforts déployés par les neurogénéticiens ont commencé à
porter leurs fruits», a-t-il indiqué à l’APS, précisant que
des chercheurs français et
américains ont entamé les
premiers essais thérapeutiques pour les pathologies
neuromusculaires.
«Cela augure un avenir prometteur pour les malades,
particulièrement les myopathes algériens qui fondent
beaucoup d’espoir sur les résultats de ces essais, attendus dans les dix années à
venir», a précisé ce spécialiste installé actuellement en
France. Les participants au
séminaire parmi lesquels des
experts du service de neurologie du centre de référence
neuropathies périphériques
rares du CHU de Limoges
(France) et du CNRS de l’Université Pierre et Marie Curie
de Paris ont ensuite débattu
des questions se rapportant
notamment aux affections
neuromusculaires et aux maladies du système nerveux
central.
Le tympan,
une membrane
fragile à préserver
Le tympan est fragile.
Cette fine membrane qui
fait partie de l'oreille
externe peut être percée
à l'occasion d'un choc
violent. Voire à la suite
d'otites à répétition ou
par l'utilisation
inadaptée d'un cotontige, voire d'objets
contondants comme une
épingle à cheveux. Avec
quelles conséquences ?
Le tympan nous permet
d'entendre en
transmettant les
vibrations sonores aux
structures de l'oreille
interne. Lorsqu'elle ne
représente pas plus de 2
à 3 mm, la perforation du
tympan n'entraîne pas
de conséquences sur
l'audition. Même
lorsqu'elle est ainsi
diminuée, ce qui subsiste
de la membrane
tympanique suffit pour
entendre. Par ailleurs et
c'est heureux, le tympan
va se régénérer au fil des
semaines. Lorsque la
déchirure est plus
sérieuse, il n'est pas rare
qu'un déficit auditif de
l'ordre de 30 dB à 40 dB
soit observé.
Chez l'enfant, les otites à
répétition peuvent
provoquer une brèche
qui ne cicatrisera plus. En
effet, lors d'une infection
de ce type, un
écoulement se produit
en arrière du tympan.
Celui-ci finit par s'ouvrir,
ce qui équivaut à une
perforation. Après
plusieurs récidives, il ne
se referme plus. Une
chirurgie de l'oreille est
alors envisageable. Elle
consiste en une greffe de
tympan, qui permet
d'améliorer l'audition. Concours de Média Pub Santé et le laboratoire Sanofi Pasteur
«Ma plume contre la grippe»
, L'agence Média Pub Santé et le laboratoire Sanofi Pasteur lancent un concours intitule «Ma plume contre la
grippe», durant la campagne de vaccination anti-grippale
2012/2013 au profit des journalistes algériens. Ce concours
récompensera le meilleur article de presse écrit, on-line
(web) ou reportage audiovisuel (télévision et radio) portant
sur la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière
2012-2013. A vocation informative et didactique, le concours
«Ma plume contre la grippe» vise à valoriser la contribution
de la presse nationale en matière de santé publique. Pourquoi «Ma plume contre la grippe» ? La grippe saisonnière est
une infection virale épidémique qui touche chaque année
près de deux millions de personnes en Algérie. C’est une maladie qui est responsable de la mort d’un nombre important
de personnes dans le monde. Aujourd’hui encore, la méconnaissance de certains aspects de la grippe et les négligences facilitent la progression de la maladie. Face à cela,
les médias peuvent effectivement jouer un rôle très important, en générant une résonance assez poussée. «Le
concours vise à impliquer davantage les médias dans le programme de sensibilisation, passage obligé de la lutte contre
la grippe saisonnière», estiment les responsables de Sanofi
Pasteur. Le formulaire de candidature est à retirer auprès
de l’Agence Média Pub Santé. Il est également téléchargeable (en format word et PDF) depuis le site de la revue
Sante Mag (www.santemag-dz.com). Les résultats du
concours seront publiés le 10 janvier 2013. Cette initiative
vise à encourager les médias généralistes et spécialisés à
s’intéresser davantage à la vaccination contre la grippe
saisonnière, augmenter le niveau d’information et de prise
de conscience du public, informer pour mieux aider et accompagner l’éducation et la prévention à travers la vaccination contre la grippe saisonnière et reconnaître la contribution des médias dans le combat contre la grippe saisonnière. Le lauréat du concours bénéficiera d’une visite
d’information sur l’un des sites de production de Sanofi Pasteur à Lyon, en France. Tous les journalistes ayant participé
à ce concours se verront attribués un certificat «d’ambas-
sadeur honoraire» de la campagne de vaccination antigrippale 2012-2013. Le lancement officiel du concours «Ma
plume contre la grippe» sera effectué à l’occasion du workshop qui sera organisé le 13 octobre prochain à Alger par
Média Pub Santé et Sanofi Pasteur. Les candidatures sont
validées sur la base de critères liés au contenu, à la durée
et à la date de diffusion. L’article, le reportage radio ou télévisuel doit traiter des thématiques liées à la grippe saisonnière en Algérie (prévention, complication, mode de
vie…), être destiné au grand public et fournir des informations sur la grippe de façon intéressante, ludique, conviviale et sans erreur de fait et diffuser dans un média national
de type presse écrite, presse on-line (web) et presse audiovisuelle. Un jury composé de professionnels de la santé
et de la communication sera chargé d’examiner, visualiser,
analyser et évaluer les articles de presse et les reportages
audiovisuels.
Le jury désignera un seul lauréat (article de presse ou reportage audiovisuel). contribution
17
Combattre toutes les formes de xénophobie
La funeste vidéo anti-islam ou les liens entre
l’extrémisme fanatique et les dictatures
, La présente contribution après
la diffusion de la vidéo anti-islam
par des extrémistes fanatiques
renvoie à philosopher sur le
concept de liberté. Bien que je ne
maîtrise pas ce sujet car n’étant
pas ma spécialité, les philosophes
étant plus compétents, il est
intéressant en préambule de
relater certains points de vue car,
depuis que le monde est monde,
le concept de liberté a imprégné
la pensée philosophique de
Platon, Aristote, Ibn Rochd,
philosophe arabe, le Maghrébin
Ibn Khaldoun et des écrivains
algériens comme Kateb Yacine et
Mohamed Dib.
Le mot le plus proche qui est utilisé dans
les textes islamiques principaux (le Coran
et la sunna) assimile la philosophie à la
sagesse, la tolérance. C’est pourquoi beaucoup de philosophes musulmans utilisent
le mot sagesse comme synonyme du mot
philosophie, qui pénétra la pensée arabe islamique comme arabisation du mot grec
philosophie. Que l’on relise les œuvres
d’Al-Kindi, Al Ghazali, Al Farabi et, en Occident plus près de nous, deux éminents
penseurs, le Français Jean Jacques Rousseau et l’Allemand Emmanuel Kant pour
qui la loi est nécessaire pour garantir les
libertés et éviter la tyrannie, les conflits et
l’esclavage. Et pour deux autres philosophes allemands, Hegel et Nietsche, le
toi est antérieur au moi et il est erroné de
concevoir une liberté indépendance
comme un état monadique, où l’individu
serait une totalité fermée, les relations humaines étant à la fois des sources de
conflits et d'aliénation, et des conditions de
liberté sociale et politique.
Toutes les religions, notamment le judaïsme, le christianisme et l’islam, n’ont
jamais prôné la violence, leur fondement
étant la tolérance. L’adhésion ou pas à une
religion est fondée sur le consentement
sans contraintes. Or, contrairement à ces
principes fondamentaux — que l’on se rappelle les périodes de l’inquisition en Europe —, l’histoire mouvementée de l’humanité montre des guerres meurtrières
au sein d’une même religion et entre différentes religions, les livres saints ayant été
dénaturés et instrumentalisés souvent à
des fins politiques.
La symbiose des apports entre l’Orient et
de l’Occident a permis à l’humanité de
faire de grands progrès et ce, dans tous les
domaines. Comment ne pas souligner l’histoire millénaire de cohabitation pacifique
entre les juifs et les musulmans qui,
d’ailleurs, ont été les plus grands protecteurs des juifs persécutés ? Musulman, j’ai
beaucoup d’amis juifs, chrétiens, bouddhistes et ceux qui n’ont aucune croyance
et le courant pour les débats a été toujours fructueux. Le dialogue vertueux est
la meilleure manière de dépasser les incompréhensions. Si, dans une famille, le
père ou la mère veut imposer son point de
vue ,c’est l’éclatement de la cellule familiale.
Lorsqu’un pouvoir par des diktats veut
imposer ses lois qui ne correspondent pas
à l’état de la société, celle-ci enfante ses
propres lois qui lui permettent de fonctionner accentuant le divorce Etat-ci-
toyens. Mais je pense que si la liberté d’expression est un acquis universel, elle ne
peut aller jusqu’à porter atteinte à la dignité
de millions de juifs, chrétiens ou musulmans ou d’athées pour leurs croyances
et opinions. La déontologie par le respect
d’autrui devrait nous guider. La violence
physique doit être condamnée avec rigueur car c’est la meilleure manière de
faire de la publicité aux extrémistes. Il faut
condamner la violence verbale dont la
vidéo anti-islam sur internet, mise en œuvre
par des extrémistes vivant aux USA, qui
appelle à la haine et porte atteinte aux libertés fondamentales.
Elle ne saurait représenter la pensée de la
majorité du peuple américain mais une minorité raciste. Les auteurs savaient que
cette vidéo à l’ère de la révolution au niveau du nouveau système des télécommunications non régulé serait instrumentalisée à des fins politiques par des extrémistes fanatiques tant de droite que de
gauche. Car la teneur porte atteinte à la dignité des musulmans tolérants majoritaires, les extrémistes jouant sur le faible
niveau culturel de la population pour appeler à la violence physique. A cela s’ajoutent les élections présidentielles américaines avec cette rivalité républicains-démocrates, en n’oubliant pas le scénario de
l’ancien président Carter, favori dans les
sondages mais battu par un évènement similaire.
Cette vidéo, funeste et de mauvais goût, un
«navet» condamnable à plus d’un titre,
est une bénédiction à la fois pour les extrémistes occidentaux et les régimes dictatoriaux au niveau du monde musulman et
arabe. Cependant, ce serait aller vite en besogne de parler de choc de civilisations car
la majorité des populations de tous les
continents aspire à la paix, à la dignité et
à la cohabitation, et c’est pourquoi je récuse cette vision négative. Pour les extré-
mistes occidentaux minoritaires, en favorisant la violence, ils veulent montrer, à des
moments précis pour avoir la plus grande
médiatisation, que l’islam est incompatible avec les valeurs démocratiques et
que tous les musulmans sont des terroristes, ce qui est totalement faux. Elle est
également une bénédiction pour les nostalgiques des dictatures déchues et de certains régimes autoritaires toujours en
place dans la mesure où elle fragilise la récente expérience démocratique, qui a une
configuration spécifique en Egypte, en Tunisie, au Yémen et en Libye. La démocratisation ne se décrète pas, elle est fonction des rapports de force tant internes
qu’internationaux entre les réformistes et
les conservateurs et demande du temps,
l’Occident ayant mis plus d’un siècle. La démocratisation n’arrange pas les régimes
dictatoriaux en place souvent avec la complicité des forces conservatrices locales
et étrangères partageant les mêmes intérêts. Ils auront un double langage interne
et externe. Interne en instrumentalisant
et en diabolisant les facteurs externes, le
complot extérieur, pour faire oublier leur
échec, notamment en matière de développement économique, un discours usé qui
ne passe plus. Au niveau externe, du fait de
leur fragilité — il n’y a pas de front social
interne fort les soutenant —, ils lorgneront du côté de l’Occident. «Voyez, disent
ces dictatures, à l’Occident, nous sommes
à mieux de protéger vos intérêts, aideznous à rester en place sinon ce sera le terrorisme, ce sont les salafistes extrémistes
qui prendront le pouvoir.»
Mais ces dictatures oublient que c’est l’absence de moralité et la corruption généralisée qu’ils favorisent, qui sont à l’origine
des révoltes sociales et de l’émergence
des courants extrémistes, accentués par le
déséquilibre international, la suprématie de
la sphère financière spéculative sur la
sphère réelle, la déconnection entre la dynamique économique et la dynamique sociale qui accroît les injustices sociales internes et à l’échelle planétaire. Ces régimes dictatoriaux ont un mépris envers
leurs populations respectives comme en témoignent les somptueuses résidences à
l’étranger, les dizaines de milliards de dollars déposés par ces dirigeants en Occident
et dans les paradis fiscaux alors que leur
peuple est dans une pauvreté absolue. Il
semble bien que ces appels des dictatures
soient de moins en moins entendus avec
cette prise de conscience internationale
d’une meilleure gouvernance avec une alternance politique. Une prise de conscience
tant interne qu’internationale également
que les courants extrémistes extérieurs
et locaux et dictatures sont liés dialectiquement et qu’ils menacent les intérêts occidentaux. La seule voie pour lutter efficacement contre l’extrémisme en ces moments
de grands bouleversements géostratégiques qui s’annoncent importants entre
2013-2020, l’axe de croissance devant se déplacer de l’Asie au continent Afrique, est la
cohésion sociale interne, où la vertu du
travail doit être réhabilitée loin des logiques rentières, la moralité sans faille des
dirigeants, également en Occident car s’il
y a des corrompus, il y a forcément des corrupteurs.
Cela passe par un Etat de droit, une gouvernance renouvelée, la démocratie tenant
compte des anthropologies culturelles et
une profonde refonte des relations internationales, évitant cette injustice planétaire,
sans lesquels aucun développement global
fiable ne peut se réaliser. Le combat contre
le racisme et la xénophobie sous toutes
leurs formes, le dialogue des cultures,
source d’enrichissement mutuel, concourent à cette refonte urgente des relations internationales.
Abderrahmane Mebtoul
sport
22
Sélection du Maroc
Gerets limogé par la FRMF
, Ça chauffe au Maroc. Le
sélectionneur national Eric Gerets
n’a plus de carte à jouer pour faire
valoir sa compétence. Elles ont
toutes été jetées sur les terrains de
football. Depuis le (4-0)
«accidentel» face aux Verts où il
décrocha une médaille alaouite,
Geret ne fait que chuter dans les
scores et les sondages sportifs :
«Nous sommes arrivés à un point
de non-retour», assure Jalal
Bouzrara, journaliste à Medi 1 Sat.
Il a fini par être lâché par ceux qui
l’ont porté en héros. Il n’est plus le
sélectionneur des Lions de l’Atlas
depuis samedi soir…
«Cela devrait bouger très vite. Il a tout le
monde contre lui, même ceux qui, comme
moi, s’étaient prononcés en faveur de son
maintien après la CAN-2012.» Et ça continue
à souffler de toute part. C’est presque à
l’image du scénario algéro-algérien où les
torches étaient allumées même de jour
pour trouver un remplaçant à celui qu’on
a accompagné jusqu’à la porte de sortie,
Abdelhak Benchikha.
L’acte 2 n’était pas aussi différent que le premier, encore pire, où l’on a encaissé le fameux (4-0). Alors perdu dans sa stratégie,
Benchikha retrouva d’autres clubs où il a
tenté de se maintenir pour ne pas perdre
le «pied» mais pas pour longtemps puisque
du MC Alger à Tunis, ses chances avaient
pris feu. Voilà, c’est une petite histoire qui
fait le tour du Maroc et cette fois-ci, la
corde ne tient qu’à un fil. Les derniers soutiens d’Eric Gerets glissent sans faire de
bruit pour se mettre derrière l’opinion publique et les médias et ce, depuis l’élimination du Maroc au premier tour de la CAN2012. Des réactions reprises par les médias font flamber la contestation puisque
comme le souligne le journaliste Bouzrara,
«depuis qu’il s’est installé sur le banc marocain en novembre 2010, Gerets, précédé
d’une réputation d’entraîneur charismatique, a souvent été contesté. Il n’a pas su
gérer son groupe. Certains joueurs choisissent le moment où ils veulent venir, comme
El Arabi, absent au Mozambique. Ou Taarabt, exclu du groupe, puis rappelé, puis de
nouveau exclu et de nouveau rappelé…
Gerets n’a pas pu mettre en place son projet». Ou encore Mustapha El Haddaoui, ancien international marocain (46 sélections)
qui a dirigé en 2010, l’équipe des locaux, a
lui aussi son opinion sur l’échec du Belge.
«Il ne connaissait pas l’Afrique. Et il aurait
été préférable de mettre à ses côtés, un adjoint marocain. Gerets n’a pas eu assez de
contacts avec les entraîneurs locaux. Il n’a
pas écouté les conseils de Nourredine Naybet, conseiller du président de la fédération ? Son management ne fonctionne pas.
Ce sera difficile pour lui de continuer. Même
s’il y a un match retour. Et qu’il a un
contrat.» Mais accroché à son banc, il ne
voudra pas partir aussi facilement. Il est
technicien en ballon mais aussi technicien
en analyse de ses droits. La rue cherche un
moyen légitime pour le faire partir. Il existe
ce moyen, les résultats sont catastrophiques, depuis la victoire sur l’équipe algérienne, tout semblait rose pour lui qui
Gerets quitte le Maroc sur la pointe des pieds. (Photo > La NR)
croyait avoir touché le 7e ciel, comme si
c’était son objectif. Les éloges des médias
et des professionnels qui le donnaient
comme l’une des pièces référentielles au niveau de l’Afrique, se sont avérés caducs. Et
voilà, à force de croire aux éloges trom-
peurs, on finit par se rendre à l’évidence. Le
technicien belge a été limogé par la Fédération royale marocaine de football samedi
soir. Il a été prié d’aller voir ailleurs, la défaite face au Mozambique a été de trop…
H. Hichem
Education physique et sport
Conférence au programme en octobre
, Le Forum pour la Rénovation de l’Education physique et du Sport en Algérie (FOREPS) et la Société Sports Events International (SEI) se proposent
d’organiser, le samedi 13 octobre prochain à l’ISTS,
avec le soutien des pouvoirs publics, une série de
conférences qui réuniraient les acteurs, anciens et
actuels du MSN, sur le thème général :
«Société et sport : crise et rénovation».
Cinquante années après l’accès de notre pays à l’indépendance, la société et le sport, qui en est partie intégrante, ont subi de profondes mutations.
TURF
A ce sujet plusieurs points seront abordés comme :
sport et société sont aujourd’hui en crise, quelle
est la nature de cette crise ?
Quelles en sont les manifestations et les causes ?
Toutefois, dans le même temps où la crise est perceptible à tous les niveaux et à des degrés divers,
affleurent les pistes et les volontés de rénovation
du tissu social, de l’éducation physique et du sport
en Algérie ; pistes et volontés à identifier.
De manière générale, il conviendra également de
s’interroger sur l’état de la pratique sportive au
Hippodrome d’Oran
F. H.
Quinté -Quarté
Pronostic : 2.4.3.12.11.7.9
Prix «Tadjmout» Dotation : 350 000 DA - 16h - 1 000 m
PDS
CDS
I. Mesbah
56
13
2 - B e r can
R. Messaoud
54,5
06
Le petit Haras
3 - Gokhan
M. Merouani
54
05
7 - Djakaiza : Elle peut pr e n d r e une place
Le Petit Haras
4 - Kitts
A. Boukhachba
54
11
8 - J a d e : E l l e a p e r du ses qualités
F. Laidouni
5 - Tamise de Car rèr e
M. Chadouli
53
10
M. Benhouari
AEZ Aoued
6 - Kafia
H. Belhachemi
53
09
ABZ Aoued
A. Bendjellal
7 - Djakaiza
JJ A Messaoud
52,5
02
M. Messaoud
A. Boukhris
8 - Jade
B. Abed
51
03
K. Boukhris
F. Laidouni
9 - Tango de Car rèr e
B. Hamdi
51
12
M. Benhoari
A. Arif
10 - Corie
F. M ouissi
50
04
M. Mesaoud
ABZ Aoud
11 - Founame
AP. M. Habes
49
07
ABZ Aoud
ABZ Aoud
12 - El Tone
AP. B. Bensaid
49
08
ABS Aoud
KH Aoud
13 - Nesrine
AP. H. Aoued
49
01
5 - Tamise de Car rèr e : Elle rate ses courses
6 - Kafia : Elle aurait préféré plus long
9 - Tango de Car rèr e : Il est mal montée
10 - Corie : Elle n’a rien à voir
1 - El Dahar y : Il n’a rien à voir
2 - Ber can : Il visera la victoir e
3 - Gokhan : Il fera le déplacement à Oran avec des prétentions
sérieuses
4 - Kitts : Il le préfèr e à son compagnon Gokhan
sein de l’école, l’université, l’entreprise et de la
société.
Cette conférence doit être perçue comme l’outil
permettant à la société civile sportive de s’exprimer librement sur l’état d’organisation, de fonctionnement et des résultats du MSN, et sur la base
de ses constats et analyses, de proposer à l’Etat,
les solutions alternatives qu’elle jugera utiles et
opportunes à la rénovation de l’éducation physique
et du sport en Algérie.
11 - Founame : Il peut se racheter
12 - El Tone : Il peut encor e frapper
13 - Nesrine : Elle n’a rien à voir
PROPRIETA I R E
CHEVAUX
JOCKEYS
A. Arif
1 - El Dahar y
O. Moula
ENTRAINEUR
A. Arif
M. Messaoued
B. Sahraoui
B. Sahraon
KH. Aoud
sport
23
USMH 1 – JSK 0
EN
DEUX MOTS
Victoire logique
Raul Savoy (MCO) :
«Nous manquons de
cohésion au niveau de
l’attaque»
Stade Mohammadia, affluence nombreuse, mauvaise organisation. Arbitres Abid Charef, Boulfelfel et
Tanem.
But : Lamali 30e
Aver tissements : Remache et Belkalem pour la JSK.
Composition des équipes :
USMH : Doukha, Azzi, Mekaoui, Belkaroui, Demmou (Ziane 75e), Amada,
Hendou, Tatam (Younes 71e), Boudjenah, Touahri, Lamali (Yaya 81e).
Entraîneur : Charef
JSK : Asselah, Remache, Mekaoui,
Belkalem (Belamri 76e), Rial, Maroci,
Sedkaoui, Ziad (Belakhdar 70e), Hediouche, Messadia (56e), Hanifi, Bencherifa.
Entraîneur : Fabro.
La JS Kabylie n’a pas montré le visage
escompté, sa prestation samedi
passé face à l’USM El-Harrach n’a pas
convaincu, à l’exception d’un ou deux
éléments qui ont tiré leurs épingles
du jeu, alors que les autres feraient
mieux de revoir leurs copies. Pourtant, l’entraîneur Fabro était venu à
El Harrach pour réaliser un résultat
positif selon lui, ce qui nous a paru
complètement faux au vu de la prestation de son équipe. D’abord du
point de vu de l’organisation du jeu
qui était complètement décousu.
Physiquement, les joueurs ont fini la
rencontre avec un grand ouf. Le
joueur le plus en vu, c’était bien Maroci qui a été l’homme du match et à
un degré moindre, le gardien Asselah.
Si la JSK n’a pas réussi son coup,
c’est dû surtout au coaching qui, aux
yeux des présents, n’a pas fait l’una-
La JSK a été décevante devant les Harrachis. (Photo > La NR)
nimité, à l image de la sortie de Belkalem à la 75e minute de jeu pour
être remplacé par un autre défenseur, en l’occurrence Belamri. La JSK
n’a convaincu personne. Si nous revenons au match qui a été pourtant
l’affiche de cette première journée, il
n’a pas été très apprécié par le nombreux public présent. Certes, les Harrachis ont dominé presque toute la
rencontre sans aucune réaction des
visiteurs, si ce n’est le coup franc de
Ziad à la 9e minute de jeu qui a failli
WAT 0 – MCA 3
Mauvais départ du Widad
, Complexe omnisport «Akid-Lotfi»,
affluence nombreuse, beau temps,
arbitrage du trio Haimoudi, Omari et
Bouhassoune
Aver tissements : Rechrouche (35e)
(WAT) et Metref (33e) (MCA)
Buts : Djallit (27e, 37e et 39e) pour le
MCA.
WAT : Maazouzi, Sidhoum (Kouadri
78e), Tiza, Aouamer, Boudjakdji, Belgherri, Rechrouche, Sameur, Sayah
(Hachem 60e), Boussehaba (Bennai
46e), Yabeun
Entraîneur : Amrani
MCA : Chaouchi, Bessegheir,
Babouche, Mobitang, Zeddam, Metref
Djeghbala, Kacem, Djallit (M’Bele 76e),
Ouali (Ghazi 67e), Yachir (Yalaoui 72e)
Entraîneur : Rabier
Après avoir observé une minute de
silence à la mémoire d’une ancienne
gloire sportive Rebai Mohammed dit
Nava, le meilleur avant-centre qu’a
connu le Widad dans les années 1970
et 1980.
Pour ce premier round du championnat professionnel de la Ligue 1,
les camarades de Boudjakdji viennent
d’enregistrer leur première défaite de
la saison dans leur fief. Une lourde
défaite que personne n’attendait. Ce
premier naufrage est à mettre à l’ac-
tif du portier Maazouzi qui a offert au
Mouloudia d’Alger, ce succès sur
deux erreurs monumentales qui profiteront à Djallit qui n’a fait aucun
effort pour récupérer le cuir dans une
cage complètement vide pour inscrire les deux buts aux 27e et 37e minute de jeu. Deux minutes après, rebelote pour Djallit qui réussit le triplé à
la 39e, après un excellent travail de
Yachir.
La deuxième période a connu le
même scénario, à savoir des Widadis
dominateurs mais trop fragiles derrière, ce qui a permis au MCA de préserver cet acquis jusqu’au sifflet final
de Hamoudi à la grande joie du public
algérois qui a effectué ce déplacement. L’ancienne gloire du football
tlemcénien Rebai Mohamed, dit Nava,
s’est éteint ce vendredi soir suite à
une courte maladie à l’âge de 69 ans.
Il a été accompagné à sa dernière
demeure par une foule nombreuse
notamment les anciens joueurs de
l’Ouest du pays pour lui rendre un
dernier hommage. Puisse Allah lui
accorder Sa sainte Miséricorde et l’accueillir dans son vaste Paradis. Les
journalistes de la rubrique sportive
de La Nouvelle République présentent
leurs sincères condoléances à la
famille du défunt.
S. T.-Smaïn
ouvrir le score, mais Doukha en a
décidé autrement. C’est la seule occasion de la première mi-temps. Par
contre, les locaux se sont rués vers
les buts d’Asselah et toutes les tentatives ont fini par décourager l’attaque harrachie devant un Asselah
des grands jours. La 30e minute de jeu
a été fatale pour les visiteurs lorsque
Boudjenah, l’homme du match sert
Lamali sur un plateau. Ce dernier a
fini par tromper la vigilance d’Asselah. Le score aurait pu être plus large,
mais les Boudjenah et Tahraoui avec
leur jeu flégmatique et très technique, ont largement contribué à de
belles phases de jeu très soutenu
par le public, mais sans réussite. La
seconde période a été largement dominée par les locaux. Pourtant à un
certain moment, les Kabyles semblent reprendre du poil de la bête
avec l’excellent Maroci qui , à lui seul,
donné du fil à retordre. Toutes ses
tentatives n’ont pas trouvé preneur,
sauf une seule où Bencherifa, qui
avait l’égalisation au bout du pied, a
vu son tir passer à côté à la 72e. Le
reste de partie fut entièrement un
récital orchestré par Boudjenah. Il
faut le dire que la JSK doit recharger
ses batteries si elle veut garder son
statut de prétendant au sacre…
Youcef T.
MCEE 1 – ESS 1
Un nul équitable
, Stade Messaoud-Zeggar, affluence
record, pelouse en bon état, arbitrage de Mial assisté de Semsoum et
Gourari.
Aver tissements : Delhoum, Chalali,
Gormi et Ogbi (ESS). Naman (MCEE)
Buts : Delhoume (46’) pour l’ESS et
Gharbi (93’) pour le MCEE.
MCEE : Berfane, Berchiche, Ousalah,
Zaigdi, Nammane, Hemami, Gharbi,
Dradja, Chenihi (Dahouche), Tiaiba,
Diara (Kadri).
Entraîneur : Yaiche
ESS : Kheaidari, Ziti, Lagraa, Belkaid,
Benabderahmane, Delhoum (Tiouli),
Karaoui, Aouadia (Ferahi), Ogbi, Chalali, Soltani
Entraîneur : Velud
Le derby des Haut-Pateaux entre le
MC El-Eulma et l’ES Sétif n’a pas tenu
toutes ses promesses. Pourtant, tous
les ingrédients étaient réunis pour
que ce premier coup d’envoi du
championnat version 2012-2013 soit
à la hauteur. Le public assista à un
pousse ballon durant le premier half
sans que les deux portiers ne soient
vraiment inquiétés. Le choix tactique
L’entraîneur du MC Oran, le
Suisse Raul Savoy, a
reconnu que son équipe
manquait encore de
cohésion au niveau du
secteur offensif, au
lendemain de la défaite
concédée à domicile face à
la JSM Béjaïa (0-2), en
match comptant pour la 1re
journée du championnat
professionnel de football de
Ligue 1. «Je pense que nous
manquons de cohésion
dans l’attaque, ce qui
explique à mon sens le
visage pâle affiché par les
joueurs.
La saison dernière, j’avais
des joueurs qui mettaient
de la percussion, rapides et
techniques à l’image de
Belaili (parti à l’ES Tunis,
ndlr). Nous avons beaucoup
de travail devant nous», a
estimé le coach oranais à
l’issue de la rencontre.
La JSM Béjaïa a réussi à
revenir avec les trois points
grâce à un doublé de
Boussaha (50e et 88e).
«Nous devons vite nous
remettre au travail et
essayer de colmater les
brèches en vue de la
prochaine sortie. L’équipe
se doit de réagir», a-t-il
ajouté.
Lors de la 2e journée, prévue
mardi, le MCO se déplacera
à Constantine pour donner
la réplique au CSC
mis en place par les deux coachs
pour une bataille au milieu du terrain, engendra encore plus de monotonie pour le spectateur. Le referee
mit fin à cette première manche au
grand soupir du grand public. En
seconde période, d’entrée les Sétifiens réussirent à ouvrir le score sur
une balle arrêtée qui verra Delhoum
à l’affût donner l’avantage à ses
coéquipiers.
Le jeu s’anima et devient palpitant.
Les locaux touchés dans leur amour
propre, se ruent en attaque pour
remettre les pendules à l’heure et
l’Africain Daïra rate lamentablement
l’égalisation.
Le coach français opérant par des
contres, a failli porter la marque à
deux par Chaalali.
On s’acheminait vers la fin de la rencontre, dans le temps additionnel et
sur une sortie hasardeuse du gardien
sétifien, le remplaçant Gharbi remet
les deux formations à égalité au
grand bonheur des fans du Babya.
Un nul équitable pour le champion
sortant alors que le grand vainqueur
a été ce fair-play exemplaire.
H. Mustapha
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LA
NR
L A NOUVELLE R É P U B L I Q U E
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en direct
le match à suivre
USMH 1 – JSK 0
Victoire logique
Sélection du Maroc
Eric Gerets limogé
par la FRMF
football
Raul Savoy
«Nous manquons
de cohésion»
Ligue 1 : débuts remarqués du MCA, de la
JSMB et du CRB
, Le MC Alger, la JSM
Béjaïa et CR Belouizdad
ont déjà annoncé la
couleur en s’imposant en
déplacement lors de la
première journée de la
Ligue 1, respectivement
face au WA Tlemcen, le
MC Oran et à la JS Saoura.
Les joueurs mouloudéens ont offert une belle revanche à leur entraîneur, Jean Paul Rabier, battu
sur cette même pelouse sur le
score de 8 buts à 1, en s’imposant
sur un net 3 buts à 0. Mais c’est
plutôt l’ancien joueur du Widad,
Djallit qui a crucifié ses ex en leur
marquant à trois reprises. Il a ouvert la marque à la 27e minute de
jeu avant d’ajouter une seconde
réalisation à la 36e minute de jeu.
Trois minutes après, il assure le
troisième but à son équipe en inscrivant, par la même, son troisième
but personnel. C’est un bon début
de saison pour le Doyen, son coordinateur de la section football du
MC Alger, qui a annoncé que pour
cette saison, il fallait compter avec
son club pour le titre. La JSM Béjaïa, dont beaucoup ont douté de
leur capacité après le départ de
nombreux titulaires, a réussi à
prendre leur meilleur sur le MC
Oran, toujours fragile à domicile en
début de saison. C’est Boussaha
qui a fait la différence dans cette
partie en marquant par deux fois
en seconde période. Il avait ouvert la marque à la 50e minute de
jeu avant d’assurer les trois points
de la victoire à son équipe en doublant la mise à la 88e minute de
jeu plongeant, par la même, les
Oranais dans le doute.
Le Chabab de Belouizdad, lui aussi,
n’a pas tremblé devant le promu,
la JS Saoura, réputée pour être
une équipe difficile à manier à domicile. Dans ce genre de match
compliqué, l’expérience est indispensable. Et c’est Slimani qui a
La Der
duré qu’une seule minute puisque
les Constantinois sont parvenus
à égaliser, juste après le score n’a
plus bougé depuis, confirmant
qu’il y a encore bien des réglages
à faire au sein de l’équipe usmiste.
L’USM El Harrach, par contre n’a
pas fait de cadeau à la JS Kabylie,
qu’on annonçait fin prête pour le
championnat. Les Harrachis ont
réussi à prendre l’avantage dans ce
match grâce au but inscrit par Lamali à la 28e minute de jeu et ont su
le conserver jusqu’au coup de sifflet final. Ce revers risque de créer
du désordre dans la maison kabyle, à moins d’un sursaut d’orgueil dès ce mardi face au WA
Tlemcen pour le compte de la
deuxième journée. A Batna, le troisième promu, le CA Bordj Bou-Arréridj est parvenu à arracher son
premier point de la saison. Il avait
même mené au score à la faveur
du but inscrit par Ammour à la 32e
minute de jeu. Toutefois, Boulaïnceur a réussi à remettre les deux
équipes à égalité en égalisant à la
64e minute de jeu. Le match se termine ainsi sur le score d’un but
partout qui fait plus l’affaire du
CABBA que du CAB. Enfin, il à préciser que le match avancé ASO
Chlef – USM Bel-Abbès est revenu
au premier nommé sur le score
de 2 buts à 1.
Khaled M.
Résultats :
MCEE – ESS
CAB – CABBA
MCO – JSMB
USMA – CSC
JSS – CRB
USMH – JSK
WAT – MCA
ASO – USMBA
Le Mouloudéen Metref a réussi ses débuts avec le MCA. (Photo > La NR)
réussi à débloquer la situation à
marquant l’unique à la 87e minute
de jeu. Le champion d’Algérie en
titre, l’ES Sétif tenait à sa première
victoire de la saison à El Eulma
après le but inscrit par Delhoum à
la 47e minute de jeu. Les minutes
du temps additionnel ont été fatales aux Noir et Blanc, qui ont
concédé l’égalisation, signée
Gharbi à la 90’+4. L’USM Alger, qui
est placée comme l’un des grands
favoris, s’est contenté du match
nul à domicile au stade Bologhine
devant le CS Constantine. L’avantage pris par les Rouge et Noir n’a
duré qu’une minute suite au but
marqué à la 26e minute de jeu et n’a
1-1
1-1
0-2
1-1
0-1
1-0
0-3
2-1
A voir
Eurosport : Nantes – Guingamp à
19h45
Al Jazeera sport +2 : Valladolid –
Bétis à 20h30
Tâter le pouls
A peine installé dans ses nouvelles fonctions de
ministre de la Jeunesse et des Sports que Mohamed
Tahmi fonce tête baissée sans même prendre le temps
de tâter le pouls. Le cardiologue qui n’a pas pris le
soin de diagnostiquer le mal qui empêche le cœur des
Algériens de battre pour leur football. De Sétif, il a
déclaré, «il est urgent de lever l’opacité sur le projet
du professionnalisme qui demeure bloqué par un
nombre de contradictions inexpliquées». Un constat
contradictoire en lui-même dressé par son
prédécesseur sans avoir prescrit le remède à un
football grabataire. Au lieu de s’attaquer frontalement
au mal qui le ronge, le nouveau se contente de constat
et risque, à son tour, de mettre le cautère sur une
jambe de bois. Le commun des Algériens, ne
connaissant rien de la médecine, ne se trompera pas
de remède si évidemment on lui demande son avis.
Notre football, même frappé d’un étrange mal, peut se
refaire une santé si le nouveau ministre affiche sa
volonté de le combattre. Le mal, et vous l’avez deviné,
n’est autre que l’argent. Le remède le plus efficace ne
peut rien contre la cupidité et l’avidité si, l’argent
public n’est pas rigoureusement contrôlé. Il n’y a
aucune autre solution sauf que de couper l’herbe sous
les pieds des prédateurs en imposant ce contrôle
sinon, ça ne vaut même pas la peine d’essayer. Et le
nouveau ministre aura à le savoir dans peu de temps.
Même si l’argent est le nerf du football, il est
inconcevable que l’Etat le jette par la fenêtre pour
qu’il atterrisse entre les mains de ces prédateurs
bénéficiant étrangement d’une incroyable impunité.
Mohamed Tahmi, fraîchement installé dans ses
fonctions, doit longuement méditer sur la question s’il
ne veut connaître la même mésaventure que son
prédécesseur qui n’est jamais arrivé à prescrire un
traitement de choc au mal en question. C’est comme
ça et pas autrement si on veut que cette discipline
recouvre sa vraie vocation.
Assem Madjid

Page 01-4432csearezki - La Nouvelle République

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