L`Ensemble intercontemporain au festival d`Aix-en
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L`Ensemble intercontemporain au festival d`Aix-en
L’Ensemble intercontemporain au festival d’Aix-en-ProVence 2006 Communiqué de presse Frédérique Cambreling répète sur Incises © Thierry Martinot 7, 9, 10, 12, 14 et 15 juillet § Théâtre du Jeu de Paume - 19h30 IGOR STRAVINSKY Trois pièces RENSEIGNEMENT / RÉSERVATION pour clarinette Alain Damiens, clarinette MANUEL DE FALLA Les Tréteaux de Maître Pierre Adaptation musicale et scénique d’un épisode d’El Ingenioso Hidalgo Don Quijote de la Mancha de Miguel de Cervantes, créée le 25 juin 1923 à Paris Ronan Nédélec, Don Quichotte Dmitri Voropaev, Maître Pierre Béatrice Petitet-Kircher, Le Truchement IGOR STRAVINSKY Renard Histoire burlesque chantée et jouée en russe, créée sur des contes populaires russes le 2 juin 1922 à l’Opéra de Paris Olivier Dumait, ténor I Dmitri Voropaev, ténor II Ronan Nédélec, basse I Rihards Machanovskis, basse II ARNOLD SCHÖNBERG Pierrot lunaire *, op. 21 Mélodrame pour récitante et cinq instruments, créé le 16 octobre 1912 à Berlin Textes d’Albert Giraud, adaptation allemande par Otto Erich Hartleben Anja Silja, récitante Production du Festival d’Aix-en-Provence 2003, en coproduction avec le Grand Théâtre de Luxembourg - surtitré en français Avec le soutien des Amis Américains du Festival (A.F.I.L.A.F.) IGOR STRAVINSKY Pribaoutki extrait pour clarinette Alain Damiens, clarinette Klaus Michael Grüber, mise en scène Titina Maselli, décors Tréteaux / Renard Gilles Aillaud, décor Pierrot lunaire Titina Maselli, costumes Dominique Borrini, lumière Ensemble intercontemporain Pierre Boulez, direction musicale 8 juillet § Cité du Livre - 18h30 CHRISTOPHE BERTRAND Yet YAN MARESZ Eclipse PHILIPPE HUREL Figures libres MARC-ANDRÉ DALBAVIE La marche des transitoires PHILIPPE MANOURY Identités remarquables Didier Pateau, hautbois Jérôme Comte, clarinette Ensemble intercontemporain Pierre Boulez, direction 13 juillet § Cité du Livre - 18h30 Tél. 04 42 17 34 34 Fax 04 42 63 13 74 [email protected] La Boutique du Festival 11 rue Gaston de Saporta 13100 Aix-en-Provence TARIFS Représentations Avant Première, 7 juillet : • 82€, 50€, 45€, 28€, 12€ 9, 10, 12, 14, 15, juillet : • 165€, 90€, 28€, 12€ Concerts • Tarif unique 28€ Théâtre du Jeu de Paume 17 rue de l’Opéra 13100 Aix-en-Provence (Parking Carnot) Cité du Livre 8/10 rue des Allumettes 13100 Aix-en-Provence PIERRE BOULEZ Dérive 2 Pour 11 instruments PIERRE BOULEZ sur Incises Pour 3 pianos, 3 harpes et 3 percussions/claviers Ensemble intercontemporain Pierre Boulez, direction Relations presse MEDIAMUSIQUES Samuel Martin / Valérie Weill 6 rue Notre-Dame de Nazareth 75003 Paris Tél. : 01 40 16 01 65 [email protected] [email protected] Les Trétaux de Maître Pierre, Renard, Pierrot lunaire Présentation Klaus Michael Grüber, metteur en scène Actuellement parmi les plus renommés des metteurs en scène allemands, Klaus Michael Grüber suit sa formation à Stuttgart puis au Piccolo Teatro de Milan, où il collabore avec Giorgio Strehler. Il travaille sur de nombreux projets en Europe, notamment à la Schaubühne de Berlin et dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. Parmi ses mises en scène les plus marquantes, notons Dans la jungle des villes de Brecht (1973), Faust Salpêtrière de Goethe (1975), Empedocle d’Hölderlin (1976), Faust d’après Goethe (1983), Bérénice de Racine (1984), Sur la grand route de Tchekhov (1984), Le Roi Lear de Shakespeare (1985), Le Récit de la servante Zerline de Broch (1986), L’Affaire de la rue de Lourcine de Labiche (1989), La Mort de Danton de Büchner (1989), Amphytrion de Kleist (1991), Catherine de Sienne de Lenz (1992), Splendid’s de Genet (1994), Le Pôle de Nabokov (1996) et Iphigenie auf Tauris de Goethe (1998). À l’opéra il monte Wozzeck (1971) et Giulio Cesare de Händel (1972) à l’Opéra de Brême, Le Château de BarbeBleue à Francfort (1974), Die Walküre à l’Opéra de Paris (1976), Tannhäuser au Teatro Communale de Florence (1983), La Cenerentola de Rossini au Théâtre du Châtelet (1986), Parsifal à Amsterdam (1990), Hyperion de Maderna à l’OpéraComique (1991), De la maison des morts de Janácek au Festival de Salzbourg (1992), La Traviata au Théâtre du Châtelet (1993), Erwartung de Schönberg au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles (1995), Otello à l’Opéra d’Amsterdam et Tristan und Isolde à Salzbourg (1999), Aïda de Verdi à l’Opéra d’Amsterdam (2000), Il Ritorno d’Ulisse in patria de Monteverdi et Idomeneo de Mozart à Zurich. Au Festival d’Aix-en-Provence, il a mis en scène L’Incoronazione di Poppea en 1999 et 2001. Pierrot lunaire compte parmi les pages les plus emblématiques du répertoire lyrique du XXe siècle. L’œuvre naît de la rencontre du cabaret berlinois, du mélodrame et de la musique de chambre. Ces genres inspirent au compositeur autrichien Arnold Schönberg une œuvre où se combinent, d’une façon inédite en 1912, la voix, l’harmonie et les mots du texte. Commande de la diseuse Albertine Zehme, Pierrot lunaire repose sur vingt-et-un poèmes publiés en 1884 par le symboliste belge Albert Giraud. Pour le public berlinois, Otto Erich Hartleben traduit en allemand les divagations morbides du blafard lunatique. Cette œuvre de Sprechgesang, qui ne se chante pas mais se dit expressivement sans hauteurs de son fixes, tient autant du récital de musique de chambre que du théâtre d’ombres. Lors de la création berlinoise du 16 octobre 1912, les musiciens sont d’ailleurs cachés derrière un paravent. Renard est inspiré au compositeur russe Igor Stravinsky par l’un des personnages les plus populaires du riche folklore médiéval européen : Renard, le goupil rusé et gourmand. Dans cette petite « Histoire burlesque chantée et jouée », qu’interprètent des chanteurs doublés sur scène d’acrobates masqués, les manœuvres du goupil sont déjouées par les animaux de la ferme ligués contre le danger. Achevée en 1916, l’œuvre répond à une commande de la princesse de Polignac. Elle est créée le 18 mai 1922 à l’Opéra de Paris par la troupe des Ballets russes de Serge Diaghilev, sous la direction musicale d’Ernest Ansermet. Le 25 juin 1923, le compositeur espagnol Manuel de Falla présente un opéra de chambre, Les Tréteaux de Maître Pierre (El Retablo de Maese Pedro Pedro), dans le cadre du théâtre de marionnettes de la princesse de Polignac. Inspiré par un épisode tiré du Don Quichotte de Cervantès (chapitres 25 et 26 de la deuxième partie), cet ouvrage en un acte se déroule dans une auberge où Maître Pierre propose aux voyageurs un spectacle de marionnettes. Parmi les spectateurs figurent Don Quichotte et Sancho Pança. Sur les tréteaux est mimée l’aventure de la belle Mélisendre, détenue par les Maures et en grand péril. Irrité par les atermoiements de son noble époux puis par les menées guerrières des cavaliers ennemis, Don Quichotte décide d’intervenir dans la représentation. Dans un univers dramatique burlesque et populaire, celui des tréteaux et des marionnettes, ces trois œuvres empruntent leurs personnages aux traditions les plus répandues : héros emblématique de l’Espagne pour Les Tréteaux Tréteaux, folklore rural connu dans toute l’Europe pour Renard, Renard figure parisienne issue de la commedia dell’arte pour Pierrot Lunaire. Chaque compositeur inscrit son sujet dans un univers musical délibérément marqué par l’affirmation d’une école nationale. La farce Renard est typiquement russe, davantage que Le Sacre du printemps, et se rapproche par la nostalgie de Noces, composé au même moment en Suisse. Falla conçoit une comédie absolument espagnole qui, bien que commandée pour Paris, est donnée en avant première le 23 mars 1923 au Teatro San Fernando de Séville. Les deux partitions résonnent de motifs et de sonorités, de formes et de rythmes empruntés aux répertoires musicaux populaires de leurs pays respectifs : l’orchestre de Renard intègre ainsi un cymbalum, tandis que le récitant des Trétaux s’exprime en un récitatif inspiré par les mélopées des marchands ambulants. Quant au Pierrot lunaire, il se rattache à l’univers interlope du cabaret, à la fois gouailleur et raffiné, si en vogue alors dans les capitales d’Europe centrale. Dans les trois pièces, et conformément à l’évolution de la scène occidentale, l’illusion théâtrale est à la fois exhibée, dévoilée et célébrée, en particulier dans son aptitude à jouer avec la mort pour mieux la tenir à distance et la défier. Extraits du dossier de presse du Festival d’Aix-en-Provence 2006 Relations presse MEDIAMUSIQUES Samuel Martin / Valérie Weill 6 rue Notre-Dame de Nazareth 75003 Paris Tél. : 01 40 16 01 65 [email protected] [email protected]