le guide des bonnes nouvelles

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 LE GUIDE DES BONNES NOUVELLES -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ MANUEL D’ÉTUDES BIBLIQUES Robert J. Wieland 1 Libre adaptation de Glad Tidings – From Jesus With Love, Easy to Understand Bible Study Guides : Paris (Ohio), Glad Tidings Publishers Édité par VÉRITÉ PRÉSENTE. 2 LE GUIDE DES BONNES NOUVELLES -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ 1. À la rencontre de jésus. 2. Dieu est-­‐il vraiment concerné ? 3. Un nouveau regard sur Jésus. 4. Deux amours aussi différents que le jour et la nuit. 5. Pour en savoir plus sur Agapé. 6. Dieu est Agapé. 7. Il est facile d’être sauvé et difficile d’être perdu. 8. Dieu prédit l’avenir ! 9. Jésus revient. 10. Le vrai Christ contre le faux Christ. 11. Reposons-­‐nous dans son amour. 12. Le Faux Jour du Seigneur. 13. La marque de l’ennemi. 14. La beauté du sceau de Dieu. 15. Comment parler avec Dieu et être sûr qu’Il écoute. 16. La vie après la mort : Dieu nous fait connaître la vérité. 17. La vérité au sujet du Millénium. 18. Le jour où je suis mort et revenu à la vie pour en témoigner. 19. Que fait Jésus actuellement ? 20. La purification du Sanctuaire. 21. Soumettre notre volonté à Jésus. 22. Une solution au problème de l’argent. 23. Comment rendre Jésus heureux. 24. Partager les joies du paradis. 25. Le parler en langue. 26. Deux mouvements de réveil, un vrai et un faux. 27. Comment faire du Sabbat le plus beau jour de la semaine. 28. Comment avoir un foyer heureux dans un monde malheureux. 29. L’alimentation de l’homme prévue par le Créateur. 30. À la découverte des causes cachées des maladies. 31. Le don de prophétie, un miracle moderne. 32. La Bible met le doigt sur la véritable Église. 33. La femme que le monde ne pourra jamais oublier. -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ N.B. : La version de base utilisée dans ces études, est la Nouvelle Version Segond Révisée (1978). C’est à ses notes de bas de page que nous renvoyons quand une référence biblique est suivie de la mention : « et note ». Il sera néanmoins toujours utile de consulter d’autres versions et bien sûr, dans la mesure du possible, les textes originaux… Remerciements particuliers à Christophe, sans la bonne volonté et l’esprit de service duquel ce travail n’aurait pas été possible. 3 LEÇON 1 À LA RENCONTRE DE JÉSUS -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Désorientés ! C’est ce que nous sommes. Non seulement nous avons perdu notre chemin, mais nous avons même perdu l’adresse ! Nous sommes comme un chien perdu sans collier, qui est incapable de dire ni d’où il vient, ni où il va. Savez-­‐vous où aller ? Votre vie est-­‐elle vide et insignifiante ? Vous trouvez-­‐vous en train de regarder d’un air hébété l’écran T.V., vos facultés mentales au point mort, lassé de vous-­‐même et de tout ce qu’un monde étourdissant peut faire pour vous amuser ? Votre futur vous fait-­‐il penser à un ciel gris et nuageux ? Vous n’êtes pas le seul. La plupart des 5 milliards de personnes qui peuplent cette planète ont l’impression de se trouver dans un autobus qui roule dans un brouillard sans fin, vers une destination inconnue. La plupart, mais pas tous. Certains on découvert une carte inspirée qui leur permet de se repérer, et qui leur dit ce qui se passe et ce qui les attend. Cette carte est un livre qui s’appelle la Bible. Ces gens ont trouvé la clé qui ouvre ce livre, et qui expose ses trésors d’espoir et de joie. Une lumière brille dans leurs yeux parce qu’une lumière céleste brille dans leurs cœurs. Cette lumière, ils l’ont trouvée dans la Bible. Ce livre est différent de tous les autres livres du monde, parce qu’il déclare : « Ainsi parle le Seigneur ». Parfois il est apaisant comme une caresse, parfois il est comme une épée tranchante. Il est dur comme l’acier pour montrer la différence entre le bien et le mal, doux comme du velours quand il vous assure que le mal peut être pardonné et que vous pouvez devenir une nouvelle personne. La Bible vous révélera le Christ tel qu’Il est vraiment. Si vous voulez bien regarder, le Saint-­‐Esprit vous montrera. A. VENIR À JÉSUS 1. Quel est le seul vrai chemin du bonheur ? Jean 14 : 6. (Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »). 2. Jésus se cache-­‐t-­‐il pour qu’on ne le trouve pas ? Jean 1 : 4, 9. Cette lumière éclaire tout homme qui vient au monde : personne n’est exclu. 3. Que fera-­‐t-­‐il si nous venons à lui ? Jean 6/37. Nous pouvons nous attendre à être bien accueillis, qui que nous soyons et quel que soit notre passé : c’est une promesse de Dieu. Note : « Personne n’est tombé si bas, personne n’est si avili, qu’il ne puisse trouver la délivrance en Christ » (E.G. White, Jésus-­‐Christ, p. 242). « Si vous voyez quel est votre état de péché, n’attendez pas dans l’espoir de vous rendre meilleur. Qu’ils sont nombreux ceux qui pensent n’être pas assez bon pour venir vers Jésus. Pensez-­‐vous devenir meilleur par vos propres efforts ? ’Un Éthiopien peut-­‐il changer sa peau, et un léopard ses tâches ? De même pouvez-­‐vous faire le bien vous qui êtes habitués à faire le mal ?’ (Jérémie 13/23). C’est seulement en Dieu qu’il y a de l’aide pour nous. Nous 4 ne devons pas attendre d’avoir des convictions plus fortes, de meilleures occasions, ou des caractères et tempéraments* plus saints**. Nous ne pouvons rien faire de nous-­‐mêmes. Nous devons venir au Christ tel que nous sommes » (E.G. White, Le Meilleur Chemin, pp. 28-­‐
29 ; Steps to Christ, p. 31). (* ou « état d’esprit ». ** ou « pieux ».) 4. Que donne Jésus à tous ceux qui viennent à Lui ? Matthieu 11 : 28-­‐29. Le repos et des instructions (K.J.V. & Darby : « Apprenez de moi »). Note : Ce repos est la véritable paix intérieure que chacun recherche, mais ne réussit jamais à trouver dans le monde. Le fait que vous acceptiez d’étudier la Bible est une preuve que vous avez réellement choisi de venir à Jésus. À présent Il vous dit : « Apprenez de moi ». Soyez élèves de son école. Jésus est un excellent professeur. Il est si compétent, que chaque étudiant qui reçoit ses instructions obtiendra les meilleurs résultats dans le cours intitulé « la vie éternelle ». B. COMMEN JÉSUS NOUS VOIT. 1. À quoi Jésus compare-­‐t-­‐il notre époque actuelle ? Matthieu 24 : 37. Il nous invite à nous référer à l’époque de Noé. 2. Une explosion démographique : Genèse 6 : 1. Nous avons le même problème aujourd’hui. Note : Le 20ème siècle a commencé avec 1,6 milliard d’habitants et se terminera probablement avec près de 7 milliards, à moins que Jésus-­‐Christ ne revienne avant. Il sera plus difficile de les nourrir que de les emmener sur la lune ! Dans 200 ans, 150 milliards de personnes se bousculeront pour avoir un espace vital. Alfred M. Rehwinkel, dans son livre intitulé « le déluge », dit qu’il est possible que la population au temps de Noé ait été égale à la population actuelle. 3. Des problèmes dans les relations conjugales : Genèse 6/2. Version Darby : « Ils se prirent des femmes d’entre toutes celles qu’ils choisirent ». Comme aujourd’hui, les gens du temps de Noé avaient de fausses conceptions sur les relations entre les hommes et les femmes, et ce problème moral corrompait le monde. Note : « Il était légitime pour eux de se marier. Le mariage faisait partie de l’ordre établi par Dieu ; c’est une des premières institutions qu’Il a fondée. Il a donné des instructions particulières au sujet de cette ordonnance, la revêtant ainsi de sainteté et de beauté. Mais ces instructions furent oubliées, et le mariage fut perverti et utilisé au service des passions » (E.G. White, Patriarchs and Prophets, p. 101 ; Patriarches et Prophètes, p. 76). « Le Seigneur a donné à Adam une seule femme, montrant ainsi sa volonté dans ce domaine. Mais après la chute, les hommes ont choisi de suivre leurs propres désirs coupables ; en conséquence la criminalité et le malheur ont rapidement augmentés. Ni la relation conjugale, ni le droit de propriété n’étaient respectés. Quiconque convoitait les femmes ou les biens de son prochain, s’en emparait par la force, et les hommes se réjouissaient de leurs actes de violences » (E.G. White, idem, pp. 91-­‐92 ; Patriarches et Prophètes, p. 69). 5 4. Un état d’esprit particulier : Genèse 6 : 5. Note : « Dieu a accordé aux antédiluviens de nombreux et riches talents ; mais ils ont employé Ses bienfaits pour se glorifier eux-­‐mêmes, et les ont transformés en malédiction en s’attachant aux dons et non au Donateur ; Ils utilisaient de l’or et de l’argent, des pierres et des bois précieux, pour construire leurs habitations personnelles, et s’efforçaient avec la plus grande habileté de se surpasser les uns les autres en travaillant à l’embellissement de leurs demeures. Ils ne cherchaient qu’à satisfaire les désirs de leurs cœurs orgueilleux, et se délectaient à la vue de scènes de jouissances et d’atrocités. Ne souhaitant pas conserver Dieu dans leur connaissance, ils en sont bientôt venus à nier son existence. Ils ont adoré la nature au lieu d’adorer le Dieu de la nature. Ils ont glorifié le génie humain, adoré le travail de leurs mains, et enseigné à leurs enfants à se prosterner devant des statues ou des images » (E.G. White, idem, pp. 90-­‐91 ; Patriarches et Prophètes, p. 68). 5. Un problème de pollution et de violence : Genèse 6 : 1. Note : Chaque année en Amérique du Nord, on jette des millions de tonnes de papier de valeur, et de plastique ; et le ramassage de ces déchets coûte des milliards de dollars. Des scientifiques, effrayés, nous avertissent de la mort possible de cette planète. Certains se demandent si nous ne vivons pas notre dernière décennie. Le Dr. Kenneth E. F. Watt de l’Université de Californie a déclaré : « Si l’homme continue à ce rythme là, il pourrait bien, à cause de la pollution, n’être plus qu’un souvenir vers le fin du 20ème siècle ». Ce siècle a été le plus sanglant de toute l’histoire mondiale. Plus de 90 millions de personnes sont mortes à cause des guerres. Plus de 1000 personnes, trop désorientées pour continuer à vivre, se suicident chaque jour ; et le nombre de tentatives de suicide est beaucoup plus important. Ces dernières années, le taux d’homicides, de viols et de violences, d’agressions et de vols, s’est accru dans des proportions effrayantes. 6. Une solution finalement inévitable : Apocalypse 11 : 18. Dieu est sensible au problème de la pollution de la terre qu’il a créée si belle, et aussi au problème politique de « l’irritation des nations ». C. COMMENT JÉSUS NOUS AIDE À VENIR À LUI. 1. Importance de connaître la vérité concernant l’époque où l’on vit : Matthieu 24 : 27-­‐39. Cette connaissance de la vérité a fait tragiquement défaut dans la vie des gens du temps de Noé. Ils ne se sont doutés de rien parce qu’ils ont rejeté cette connaissance apportée par la prédication de Noé (2 Pierre 2 : 5). Aujourd’hui il y a aussi une vérité spéciale à connaître : celle de la proximité du retour de Jésus. 2. Comment Dieu a-­‐t-­‐il prouvé son amour pour la génération de Noé, lors des jours dramatiques précédant le déluge ? Genèse 6 : 2 & note. Son Esprit a lutté avec l’homme pendant 120 ans ! C’est la durée de la construction de l’arche et de la prédication de Noé. Ce verset a donc un sens collectif. Note : « Au milieu de la corruption dominante, Méthushélah, Noé, et beaucoup d’autres, on travaillé et peiné pour garder vivante la connaissance du vrai Dieu et pour arrêter la marée du mal. Cent vingt ans avant le déluge, le Seigneur, au moyen d’un saint ange, a fait 6 connaître son intention à Noé, et lui a ordonné de construire une arche. Tout en construisant l’arche, il devait annoncer au monde que Dieu allait envoyer sur la terre un déluge qui anéantirait les méchants. Ceux qui croiraient au message et se prépareraient pour cet événement par la repentance et la réforme, trouveraient le pardon et seraient sauvés » (E.G. White, Patriarchs and Prophets, p. 92 ; Patriarches et Prophètes, pp. 68-­‐
69). 3 Comment le Seigneur prouve-­‐t-­‐Il Son amour pour nous et pour moi aujourd’hui ? Jean 12 : 32. Christ, par son Esprit, attire tous les hommes à Lui. De plus, « les hommes » ne se trouvent pas dans le texte original grec ; ce dernier dit simplement « J’attirerai tous à moi ». Ce verset a donc une portée cosmique ; ce sont à la fois des hommes, les anges, et toutes les autres créatures de l’univers qui sont interpellées et attirées par le sacrifice de Jésus. Note : « Jésus a dit : « ’Et moi, si je suis élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi’. Christ doit être révélé au pécheur comme le Sauveur mourant pour le péché du monde ; et alors que nous voyons l’Agneau de Dieu sur la croix du Calvaire, le mystère de la Rédemption commence à se révéler à nos esprits et la bonté de Dieu nous amène à la repentance. En mourant pour les pécheurs, Jésus-­‐Christ a manifesté un amour qui est incompréhensible ; et alors que le pécheur voit cet amour, cet amour attendrit le cœur, frappe l’esprit et inspire dans l’âme la contrition… Le pécheur peut résister à cet amour, refuser d’être attiré vers Christ ; mais s’il ne résiste pas il sera attiré à Jésus ; une connaissance du plan du salut le conduira au pied de la croix dans le repentir pour ses péchés, qui ont causé les souffrances du Fils bien-­‐aimé de Dieu » (E.G. White, Steps to Christ, pp. 26-­‐27 ; Le Meilleur Chemin, pp. 24-­‐25). « Vous désirez fortement dans votre cœur quelque chose de meilleur que ce que le monde peut vous offrir, reconnaissez dans ce désir la voix de Dieu parlant à votre âme. Demandez-­‐Lui de vous donner la repentance, de vous révéler Jésus dans son amour infini, sa pureté parfaite » (E.G. White, idem, p. 28 ; Le Meilleur Chemin, p. 26). « Déchargez-­‐vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous » (1 Pierre 5 : 7) « Ne vous lassez pas de prier » (Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17) « Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux » Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39 « La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale » « My Life Today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322) 7 LEÇON 2 DIEU EST-­‐IL VRAIMENT CONCERNÉ ? Dieu est tout-­‐puissant. C’est pourquoi on l’appel Dieu ! Le monde est plein de problèmes, de douleurs, de peines et de tragédies. Pourquoi Dieu ne fait-­‐il rien pour y remédier ? Par exemple, le Christ est appelé le grand médecin. Pourquoi laisse-­‐t-­‐il tant de personnes souffrir et mourir du cancer ? Pourquoi n’arrête-­‐t-­‐il pas cela ? Il est aussi appelé le « Prince de paix ». Pourquoi laisse-­‐t-­‐il des milliers d’innocents, voir même des petits enfants, souffrir des tortures et horreurs de la guerre ? Le Christ dit aussi : « Moi je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10 : 10). Pourquoi laisse-­‐t-­‐il des millions de gens souffrir d’une pauvreté sans fin ? Ce ne sont pas des questions agréables à poser, mais il nous faut des réponses. La plupart des gens veulent des réponses immédiates. La Bible n’évite pas ces questions. Voyons ce qu’elle nous dit ! Dieu a créé l’homme parfaitement sain et heureux. C’est la transgression de la Loi de Dieu – la loi d’amour – qui a amené le malheur et la mort. Et pourtant, même au milieu des souffrances qui résultent du péché, l’amour de Dieu se révèle. A. LES DONNÉES DU PROBLÈME 1. La toute-­‐puissance de Dieu : une certitude. Genèse 18 : 14 ; Jérémie 32 : 17. Le Seigneur prétend vraiment être capable de faire toute chose ! 2. Sachant cela, quelle pensée nous vient naturellement à l’esprit quand nous voyons l’injustice, la cruauté et la souffrance de tous côtés ? Psaume 10 : 1. 3. Pouvons-­‐nous être sûrs que Dieu se soucie réellement de chaque personne ? 1 Timothée 2 : 3-­‐4 ; Jean 3 : 16. 4. À quoi voyons-­‐nous que Dieu se soucie de toute sa création ? Matthieu 6 : 26 ; 10 : 29-­‐31. Note : « Sur la montagne, Jésus attira l’attention de ses auditeurs sur les oiseaux qui, libres de tout souci, faisaient retentir leurs chants joyeux. ‘Ils ne sèment ni ne moissonnent ‘ ; et pourtant le Père céleste pourvoit à leurs besoins. ‘Ne valez-­‐vous pas beaucoup plus qu’eux ?’ nous demande-­‐t-­‐il » (E.G. White, Thoughts from the Mount of Blessing, p. 95 ; Une vie meilleure, p. 113). B. LA VÉRITABLE CAUSE DES PROBLÈMES DE L’HUMANITÉ 1. D’après Jésus, c’est l’œuvre d’un ennemi : Matthieu 13 : 24-­‐2. 2. Identifions notre ennemi : Matthieu 13 : 38-­‐39. 3. D’où vient cet ennemi ? Apocalypse 12 : 7-­‐9 ; Luc 10 : 18. 4. Quelle sorte de créature était-­‐il à l’origine ? Ézéchiel 28 : 14-­‐15. Un ange parfait (v.12), occupant des fonctions importantes dans le ciel, et moralement irréprochable. 8 Note : « Le péché a été conçu au paradis dans la pensée de Lucifer. La Bible n’explique pas comment le péché a pu commencer dans un être parfait : cela est inexplicable. Elle utilise d’ailleurs pour en parler l’expression ‘le mystère de l’iniquité’ (Fundamentals of the Everlasting Gospel, p.2). 5. Qu’est-­‐ce qui a conduit Lucifer au péché et à la rébellion ? Ézéchiel 28 : 16-­‐
17. Note : « Lucifer signifie « porte-­‐lumière ». Cet ange puissant a rejeté la notion de don de soi et de service qui sont à la base du gouvernement divin. En cultivant l’orgueil et la jalousie vis-­‐à-­‐vis du Fils de Dieu, il en est venu à refuser d’être un simple porteur de la lumière divine, et à croire qu’il pouvait être Lui-­‐même la source de la lumière en s’auto-­‐
divinisant. Ce faisant, il a rejeté l’idée d’un Dieu créateur et personnel, unique et bon, et dont il faudrait dépendre. Il a jugé cette dépendance et cet amour de don de soi comme aliénant et faisant obstacle à son développement personnel et à sa liberté. 6. Quel était le but de Lucifer ? Ésaïe 14 : 12-­‐14. Remarquez la fréquence d’apparition du mot « Je ». Note : L’essence du péché de Lucifer était l’exaltation personnelle. Le « moi », l’égoïsme, est donc le principe caché du péché, et cela est complètement contraire au principe de base du gouvernement de Dieu, qui est fondé sur l’amour (1 Jean 4 : 7-­‐8). Par conséquent, le péché peut être interprété avec justesse comme une rébellion contre Dieu. Selon 1 Corinthiens 13 : 5, il n’y a pas de place pour la recherche de ses propres intérêts dans l’amour agapé. Or Lucifer a rejeté ce principe, il en est donc venu à refuser l’autorité du chef des anges, de Micaël (*), et à convoiter sa place, celle du Christ. Il en est même venu à désirer le supprimer (Jean 8 : 44). Notons que la convoitise se trouve au cœur de tout péché (Romains 7 : 7). * Dieu sous forme d’ange, qui sera plus tard Dieu sous forme humaine. 7. Une situation de crise dans le ciel ! Apocalypse 12 : 7-­‐9. La rébellion de Satan contre le gouvernement de l’univers et sa remise en question de la personne de Dieu ** ont dû être tolérées pour respecter le principe de liberté de toutes les créatures de Dieu. Par conséquent, les autres anges ont eu la possibilité de suivre l’exemple de Lucifer, et un tiers l’ont fait (Apocalypse 12 : 4). * En tant que Dieu créateur, unique, personnel, seul digne d’être adoré et aimé. C. DIEU A UN PLAN DE SECOURS POUR NOUS 1. Une protection efficace contre le pouvoir séducteur et trompeur de Satan : Jean 8 : 32, 36. Comparez avec Jean 14 : 6 ; 17 : 3, 17. Note : Une connaissance des Écritures ouvre nos yeux sur les agissements de Satan, qui sont ignorés par presque toute l’humanité. Elle révèle aussi comment l’amour de Dieu travaille et triomphera finalement. Il n’y avait aucune autre méthode pour mettre fin à la rébellion que de laisser Satan manifester pleinement son caractère malfaisant. Ce n’était qu’ainsi que Dieu pouvait obtenir la loyauté et gagner le cœur de l’univers tout entier. Dieu gagnera la guerre, mais ce sera par l’amour et non par la force. 2. Que fait Dieu pour nous aider maintenant ? Romains 5 : 20, 21, 18. Le mal s’est étendu à « tous les hommes ». Mais Dieu est constamment à l’œuvre pour essayer de réparer le mal que Satan a fait. 9 3. Dieu envoie la bonne nouvelle de l’évangile à chaque personne sans en oublier une seule : Romains 10 : 12-­‐18. Souligner particulièrement les versets 12 et 18. Note : « Ce n’est pas à cause du grand sacrifice fait par son Fils que le Père nous aime, mais c’est parce qu’il nous aime qu’il a pourvu à ce sacrifice. Jésus-­‐Christ est l’intermédiaire par lequel Dieu a pu répandre son amour infini sur un monde déchu. ‘Dieu étant en Christ réconciliant le monde avec Lui-­‐même‘. Il a souffert avec Son fils. Dans les angoisses de Gethsémané, dans la mort du Calvaire, le cœur de l’amour infini a payé le prix de notre rédemption » (E.G. White, Steps to Christ, pp. 13-­‐14 ; Le meilleur chemin, p. 11). Partout où Satan travaille à semer des « mauvaises herbes », le Christ travaille par son Esprit pour annuler le pouvoir de Satan. Nous n’avons peut-­‐être pas encore réalisé cette vérité, mais chacun, qu’il soit bon ou mauvais, doit tout au Christ. Quelqu’un peut haïr le Seigneur et désirer le crucifier de nouveau ; et pourtant, il doit sa vie et même tout ce qu’il possède à ce que Jésus a fait pour lui le jour où il mourût sur la croix ! 4. La responsabilité de ceux qui connaissent la bonne nouvelle et la vérité : Matthieu 5 : 13, 16. Note : Le sel pénètre dans les aliments et les conserve. De même les véritables chrétiens doivent aider à préserver le monde de la corruption. « La saveur du sel représente l’énergie vitale du chrétien : l’amour de Jésus dans le cœur, la droiture et la vertu du Christ qui se répandent partout dans la vie. L’amour du Christ est diffusif et actif. S’il demeure en nous, il sortira et se communiquera à d’autres » (E.G. White, Thoughts from the Mount of Blessing, p. 36 ; Une vie Meilleure, pp. 49-­‐50. « L’amour pour Jésus se manifestera par le désir de travailler comme lui à la bénédiction et au relèvement* de l’humanité. Il nous portera à l’amour, à la tendresse et à la sympathie envers toutes les créatures de notre Père céleste » (E.G. White, Steps to Christ, pp.77-­‐78 ; Le meilleur chemin, pp. 75-­‐76). * Original : « uplifting » = « l’élèvement ». Nous devons faire ce que Jésus ferait s’Il était là. Nous sommes son corps, car Il n’a pas d’autres mains pour travailler que les nôtres. (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
10 LEÇON 3 UN NOUVEAU REGARD SUR JESUS FAIBLE ET TENTÉ COMME NOUS, MAIS SANS PÉCHÉ « ‘On lui donnera le nom d’Emmanuel : … Dieu avec nous’ (Matthieu 1 : 23). ‘La lumière de la connaissance de la gloire de Dieu’ se voit ‘sur la face de Jésus-­‐Christ (2 Corinthiens 4 : 6). Depuis les jours de l’éternité, le Seigneur Jésus était un avec le Père ; il était ‘l’image de Dieu’, l’image de Sa grandeur et de Sa majesté, ‘le rayonnement de Sa gloire’ (hébreux 1 : 3). C’est pour manifester cette gloire qu’Il est venu en ce monde. Il est venu sur cette terre obscurcie par le péché pour révéler la lumière de l’amour de Dieu, pour être ‘Dieu avec nous’. C’est pour cela que la prophétie avait annoncé : ‘On lui donnera la nom d’Emmanuel’ (E.G. White, The Desire of Ages, p. 19 ; Jésus-­‐Christ, p. 9). « Jésus était ‘la Parole de Dieu’, la pensée de Dieu rendue perceptible à l’oreille. Cette révélation n’a pas été donnée seulement à ses enfants de la terre. Notre petit monde est le manuel d’étude de l’univers. Les rachetés et les êtres qui ne sont pas tombés trouveront dans la croix du Christ leur science et leur chant. Ils verront que la gloire qui brille sur la face de Jésus est la gloire de l’amour qui se sacrifie. Ils verront que la loi de l’amour qui renonce à soi-­‐même est la loi de la vie pour la terre et le ciel ; que l’amour qui ‘ne recherche pas son intérêt’ a sa source dans le cœur de Dieu et est manifesté en Jésus, celui qui est ‘doux et humble’ » (E.G. White, The Desire of Ages, pp. 19-­‐20, Jésus-­‐
Christ, pp. 9-­‐10). Quelle prophétie Jésus a-­‐t-­‐il accomplie en venant dans ce monde ? Ésaïe 7 : 14 ; Matthieu 1 : 21-­‐23. A. JÉSUS EST-­‐IL VRAIMENT DIEU ? 1. Jésus est appelé Emmanuel : Matthieu 1 : 23. 2. Comment Dieu le Père appelle-­‐t-­‐Il Jésus lors de son baptême ? Matthieu 3 : 16-­‐17. 3. Comment ses disciples, ceux qui le connaissaient le mieux, l’appellent-­‐ils ? Matthieu 16 : 13-­‐16 ; Jean 20 : 27-­‐28. 4. Jésus manifeste le même amour que celui de Dieu : Luc 23 : 34 ; 1 Pierre 2 : 20-­‐23. Il parvient à révéler le caractère d’amour de Dieu, même alors que ses souffrances sont presque impossibles à supporter ! B. UN SAUVEUR PROCHE DE NOUS 1. Jésus était-­‐il vraiment un homme, était-­‐il pleinement humain ? Hébreux 2 : 14-­‐18. Puisque Jésus est venu habiter parmi nous, nous savons que Dieu connaît nos épreuves et sympathise avec nous dans nos peines. Chaque fils et fille d’Adam peut 11 comprendre que notre Créateur est l’ami des pécheurs. Dans la vie terrestre du Sauveur nous voyons ‘Dieu avec nous’. 2. À quel point jésus est-­‐il devenu semblable à nous ? Romains 8 : 3-­‐4. Note : « N’allez pas trop loin. Il a été fait dans la similitude avec la chair de péché ; non dans la similitude avec l’esprit* pécheur. N’entraînez pas son esprit là-­‐dedans. Sa chair était notre chair ; mais son esprit* était ‘l’esprit* du Christ Jésus’. En Jésus Christ la pensée* de Dieu est rendue aux enfants des hommes, et Satan est vaincu… Satan atteint l’esprit* par l’intermédiaire de la chair, Dieu atteint la chair par l’intermédiaire de l’esprit* » (A.T. Jones, in General Conference Bulletin, 1895). * original : « mind » : « esprit, pensée ». 3. Que ressent jésus par rapport à nos faiblesses ? Hébreux 2 : 18 ; 4 : 14-­‐16. « Secourir » signifie « aider, assister ». Jésus nous dit ici : « Je connais vos faiblesses, j’ai porté vos peines et supporté vos afflictions, il n’y a aucune raison de laisser le péché triompher de vous. Regardez à moi et je vous sauverai du péché, je vous en libérerai ». Note : Jésus était pleinement humain. Ces textes veulent nous dire qu’Il a été tenté par rapport à l’appétit, au sexe, « en toutes choses », et néanmoins sans pécher. Il sait ce que nous ressentons dans nos tentations. Il était aussi pleinement Dieu, mais il a mis de côté ses avantages divins, et a livré la bataille comme nous devons le faire » … par la soumission et la foi en Dieu … Par quels moyens a-­‐t-­‐il remporté la victoire dans sa lutte avec Satan ? Par la Parole de Dieu. C’est seulement par la Parole qu’il pouvait résister à la tentation » (E.G. White, The Desire of Ages, pp. 130, 123 ; Jésus-­‐Christ, pp. 112, 105). « Il a revêtu la nature de l’homme afin d’atteindre** les besoins de l’homme » (E.G. White, Steps to Christ, pp. 12 ; Le meilleur chemin, pp. 9-­‐10). ** ou « accéder aux, arriver jusqu’aux ». « La tentation est repoussée quand un homme est fortement incité à faire une mauvaise action et, sachant qu’il peut la faire, résiste, par la foi, en s’appuyant fermement sur le pouvoir divin. C’est l’épreuve par laquelle le Christ est passé. Il n’aurait pas pu être tenté comme nous en tous points si sa chute avait été impossible. Il avait toute liberté d’action, et il fut mis à l’épreuve, comme Adam, et comme chaque homme. Dans ses dernières heures, suspendu à la croix, il ressenti dans toute sa mesure ce que l’homme doit éprouver dans sa lutte contre le péché ; Il réalisa les terribles conséquences de la transgression de la loi de Dieu ; car l’iniquité du monde entier était sur lui. La raison, perdue dans une insondable profondeur d’étonnement et de stupéfaction, douterait de la véracité d’une telle histoire ; mais la foi accepte le récit inspiré. Il est véridique, et ce serait blasphémer que d’essayer de le nier. En donnant son Fils unique afin qu’il meure sur le croix, Dieu a montré quelle valeur il accord à l’âme humaine. Tout ce que le monde admire, tout ce qu’il trouve précieux, sombre dans l’insignifiance quand il est placé dans la balance avec une âme ; car une rançon inestimable a été payée pour cette âme. Tout le ciel était inclus dans ce don unique » (E.G. White, The Youth Instructor, 20 juillet 1899). 12 4. Et nous, comment le péché nous affecte-­‐t-­‐il ? Jacques 1 : 14-­‐15 ; Romains 6 : 23. Note : Vous pouvez voir que si Dieu est amour et si le péché produit la mort, alors son grand souci est de nous faire lâcher le péché. Il ne peut pas fermer les yeux sur lui ni l’excuser, car il nous tue ! 5. Regardez bien la croix. Réfléchissez sur ce qui s’y est réellement passé. Matthieu 27 : 39-­‐46. Pensez-­‐vous que Jésus a vraiment ressenti que son Père l’avait abandonné ? Note : Si nous répondons « non », nous faisons de Jésus un acteur non sincère disant quelque chose qu’il ne ressent pas vraiment. C’est impossible ! La seule réponse juste est « oui ». Jésus s’est vraiment senti abandonné, mais il a enduré l’agonie afin de nous sauver. 6. Quand Jésus avait mis de côté son pouvoir divin pour devenir un homme, avait-­‐il une volonté propre contre laquelle lutter comme nous devons le faire ? Jean 5 : 30 ; Luc 22 42. Note : Cela veux dire que lorsque Jésus a accompli ses miracles et a vécu sa vie parfaite, il l’a fait par la foi en son Père. En d’autres termes, Jésus a vécu sa vie entièrement par la foi, exactement comme nous pouvons vivre la nôtre. Il est donc vraiment notre exemple dans sa vie de justice, de droiture, de vertu. « C’est par la foi que vous êtes devenus la propriété du Christ, et c’est par la foi que vous devez croître en Lui : en donnant et en prenant. Vous devez tout donner : votre cœur, votre volonté, votre service, et vous donnez vous-­‐mêmes à Lui afin d’obéir à toutes ses demandes ; et vous devez tout prendre : Jésus-­‐Christ, la plénitude de toute bénédiction, pour qu’Il habite dans votre cœur et soit votre force, votre justice, votre soutien éternel, et pour qu’Il vous donne la capacité d’obéir » (E.G. White, Steps to Christ, p. 70 ; Le meilleur chemin, p. 68). 7. Jusqu’à quel point Jésus a-­‐t-­‐il eu à renoncer à Lui-­‐même afin de nous sauver ? Matthieu 26 : 39 ; Romains 15 : 3. Note : L’Adam sans péché, dans son état non-­‐déchu, n’a pas eu à soutenir une telle lutte ! Il n’était pas nécessaire pour lui de « renoncer à lui-­‐même » ou de porter un croix sur laquelle le moi doit être crucifié. Mais Jésus a pris notre nature et a dû dire « Non ! » à sa propre volonté afin de suivre celle de son Père. Par sa grâce, nous pouvons nous aussi remporter la victoire. (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
13 LEÇON 4 DEUX AMOURS AUSSI DIFFÉRENTS QUE LE JOUR ET LA NUIT -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Nous n’avons qu’un seul mot pour exprimer la notion d’amour en français. Il couvre tout, depuis le caractère du Créateur jusqu’aux actes les plus immoraux. Notre mot « amour » est si vague et si flou qu’il ne veut presque plus rien dire. Il en est de même pour le mot « sou ». Au 16ème siècle, un « sou » pouvait représenter le salaire d’une journée de travail. Or nos « centimes » d’aujourd’hui valent si peu, que l’on a presque honte de se pencher pour les ramasser quand ils tombent de notre porte-­‐monnaie. Quand les apôtres ont écrit le N.T. (Nouveau Testament), leur langage était plus riche que le nôtre. Eros était le mot courant pour exprimer la notion d’amour ; il s’appliquait à la vie de tous les jours. Il désignait l’amour d’un mari pour sa femme, et vice-­‐versa, l’amour des parents pour leurs enfants et vice-­‐versa, l’amitié, l’amour du noble et du beau. Eros était aussi le grand concept de Platon d’un amour ennoblissant et spirituel, l’opposé de la simple sensualité. Quand l’apôtre Jean prit sa plume pour écrire ces mots glorieux, « Dieu est amour » (1 Jean 4 : 8), il ne pouvait pas se dire « Dieu est éros » ; il écrivit : « Dieu est agapé ». Quand les philosophes des temps apostoliques entendirent cela il furent ennuyés. « Pourquoi ne pas utiliser notre mot et dire que Dieu est éros ?» demandèrent-­‐ils. Ainsi commença une bataille qui fait rage depuis presque 2000 ans entre ces deux conceptions opposées de l’amour, qui sont aussi deux conceptions différentes de Dieu. Aujourd’hui ces deux idées se disputent pour avoir la suprématie. Chaque homme, femme et enfant de cette planète devra un jour accepter l’une ou l’autre comme idéal de vie. Notre leçon sur ce sujet va faire ressortir clairement les contrastes qui existent entre ces deux types d’amour. A. AGAPE NOUS CHOQUE ET NOUS ÉTONNE Remarque : Dans tous les versets de cette leçon, le mot traduit par « amour » ou « charité est en réalité agapé ; de même pour le verbe « aimer » (agapaô). Dans le N.T., c’est agapé qui est presque toujours utilisé pour exprimer la notion d’amour. C’est le mot que les apôtres employaient. Notons cependant que ce mot est très peu utilisé dans la littérature grecque, et quand il l’est, il a un sens faible et imprécis. Les apôtres au contraire vont lui donner un sens très riche. Ils vont l’utiliser pour exprimer une notion nouvelle, peu connue du monde gréco-­‐romain de l’époque, mais qui est au centre de la bonne nouvelle de l’évangile. 1. Sans l’amour agapé dans votre cœur, toutes vos paroles sont inutiles et inefficaces : 1 Corinthien 13 : 1. 14 2. Sans l’amour agapé, votre connaissance et votre foi sont inutiles et inefficaces : 1 Corinthiens 13 : 2. 3. À quoi vous sert-­‐il de distribuer tous vos biens aux pauvres et même de mourir en martyr si vous n’avez pas l’amour agapé ? 1 Corinthiens 13 : 3. 4. Parmi tous ceux qui se disent chrétiens dans le monde, quels sont ceux qui seuls connaissent vraiment Dieu ? 1 Jean 4 : 7-­‐8. 5. Agapé donne de la hardiesse et du courage pour faire face au jour du jugement : 1 Jean 4 : 17. 6. Pensez-­‐y ! Marcher hardiment en présence de Dieu et devant tous les anges, avec une confiance parfaite ! Cela peut paraître étonnant ! De quelle manière agapé agit-­‐il sur notre peur innée et naturelle du jugement ? 1 Jean 4 : 18. 7. Est-­‐il possible qu’une personne ait l’amour agapé et continue de transgresser la loi de Dieu ? Romains 13 : 10. Note : Cela devient très sérieux maintenant. L’apôtre Jacques nous dit : « Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous » (Jacques 2 : 10). ET Jean ajoute que l’Église du Seigneur, dans les derniers jours, se distinguera par l’obéissance à tous les commandements de Dieu (Apocalypse 12 : 7 ; 14 : 12). Cela est choquant ! Beaucoup de gens pensent être de véritables chrétiens parce qu’ils supposent qu’ils savent aimer, mais en fin de compte ils entendront le Seigneur leur dire : « Je ne vous ai jamais connus » (Matthieu 7 : 22-­‐23). Ce qu’ils avaient été « éros » et non « agapé, et ils n’ont pas fait la différence entre les deux ! B. NE PAS CONFONDRE ÉROS ET AGAPÉ 1. Jésus nous avertit de ce danger : Matthieu 5 : 46-­‐47. L’amour humain que tous possèdent naturellement, croyants ou non, permet de faire cela facilement. 2. Ce que l’amour agapé nous rend capable de faire : Matthieu 5 : 44. 3. L’amour agapé nous fait participer à la perfection de Dieu : Matthieu 5 : 45-­‐
48. Note : « L’amour pour l’humanité est la manifestation terrestre de l’amour pour Dieu. C’est pour implanter cet amour, pour faire de nous des membres de la même famille, que le Roi de gloire est devenu un avec nous. Et lorsque Ses paroles d’adieu, « Aimez-­‐
vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jean 15 : 12) s’accomplissent, quand nous aimons le monde comme il l’a aimé, alors sa mission est accomplie en ce qui nous concerne. Nous sommes qualifiés pour le ciel, car nous avons déjà le ciel dans nos cœur » (E.G. White, The Desire of Age, p. 641 ; Jésus-­‐Christ, p. 644). 4. Eros est notre capacité d’aimer naturelle et ordinaire. Tous les êtres humains possèdent cette capacité. C’est un amour qui dépend de la beauté ou de la bonté de l’objet aimé. Il sommeille en nous jusqu’à ce que la beauté ou la bonté d’un 15 objet ou d’une personne l’éveille. C’est ce qui arrive lorsqu’un homme tombe amoureux d’une belle femme, et vice-­‐versa. C’est l’amour avec lequel nous aimons ceux qui nous aiment. En contraste total, vers quel genre de personne l’amour agapé est-­‐il dirigé ? Romains 5 : 7-­‐8, 10. 5. Eros est un amour qui repose sur un sentiment de besoin. Un mari aime sa femme parce qu’il a besoin d’elle, et réciproquement les enfants aiment leurs parents car ils ont besoin d’eux, et réciproquement. Deux amis s’aiment parce qu’ils ont besoin l’un de l’autre. Bien que cela ne soit pas mauvais en soi, agapé, en contraste total, est le produit d’une motivation purement désintéressée. Avec quelle motivation Jésus s’est-­‐il offert pour nous ? 2 Corinthiens 8 : 8-­‐9. Paul dit ici que si les Corinthiens manifestent la même bonté et le même dévouement (« grâce », v.7), cela prouvera la réalité (« sincérité ») de leur amour agapé. 6. Où l’amour agapé se révèle-­‐t-­‐il le plus clairement ? 1 Jean 4 : 10. Note : « Victime expiatoire » ou « propitiatoire », signifie un sacrifice offert pour nous guérir de notre inimitié envers Dieu, et ainsi nous rendre propices, ou réceptifs, à Son égard. « Ce n’est pas à cause de la propitiation faite par son Fils que le Père nous aime, c’est parce qu’il nous aime qu’il a pourvu à cette propitiation. Jésus-­‐Christ est l’intermédiaire* par lequel le Père a pu répandre son amour infini sur un monde déchu » (E.G. White, Steps to Christ, p. 246 ; The Youth’s Instructor, 2 mars 1893). * ou : « Le milieu, le véhicule ». (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
16 LEÇON 5 POUR EN SAVOIR PLUS SUR AGAPÉ -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Notre étude précédente nous a permis de comprendre plusieurs aspects de nos véritables besoins intérieurs au niveau amour : -­‐ 1) Aucun d’entre nous n’est capable d’aimer naturellement quelqu’un avec le véritable amour décrit par le Nouveau Testament. -­‐ 2) Ce que nous possédons tous en tant qu’êtres humains, c’est le don naturel d’éros. Cette sorte d’amour nous permet d’aimer les autres quand ils sont bons et agréables envers nous. -­‐ 3) Quand la Bible dit que Dieu est amour, elle dit : « Dieu est agapé ». Cette sorte d’amour permet d’aimer ceux qui sont détestables. -­‐ 4° La Bible dit que si nous n’avons pas l’amour agapé, même si nous pouvons parler les langues… des anges nous ne sommes rien d’autre qu’une cymbale qui retentit. Si nous avons la science de tous les mystères et même la foi jusqu’à transporter des montagnes, mais que nous n’ayons pas l’amour agapé, nous ne sommes rien. Nous pouvons distribuer tous nos biens pour nourrir les pauvres, ou livrer nos corps pour être brûlés, cela ne nous sert de rien sans ce merveilleux don de l’amour agapé. -­‐ 5) La peur est un dénominateur commun à tous les êtres humains ; pourtant agapé la fait disparaître complètement. Cela nous amène immédiatement à réaliser qu’aucun de nous jusqu’à présent ne possède trop d’amour agapé ! -­‐ 6) Notre amour ordinaire, éros, dépend de la beauté ou de la bonté de l’objet considéré. Agapé est un amour gratuit, indépendant de la valeur de son objet. Il nous permet donc d’aimer les mauvaises gens mêmes nos ennemis. -­‐ 7) Eros est un amour qui repose sur un sentiment de besoin. Agapé au contraire, ne ressent aucun besoin et aime sans aucune pensée ni désir de récompense quelconque. A. POUVONS-­‐NOUS ÊTRE HEUREUX SANS L’AMOUR AGAPÉ ? 1. Un commandement de Jésus : Jean 13 : 34. Même si l’amour agapé n’est pas naturel pour nous, il a une grande importance. 2. Une caractéristique qui nous permet de reconnaître le véritable peuple de Dieu : Jean 13 : 35. 3. Dans 1 Corinthiens 13 : 4-­‐8, on trouve une liste de 16 caractéristiques de l’amour agapé. Soulignez-­‐en 7 dont vous pensez avoir particulièrement besoin. Vous pouvez les inscrire sur une fiche que vous aurez toujours sur vous et que vous consulterez fréquemment, en vous rappelant que vous êtes incapables de produire un tel amour naturellement. « Sans moi vous ne pouvez rien faire » a dit Jésus (Jean 15 : 5). Vous allez sans doute rapidement constater que vos manques par rapport à l’amour agapé sont la cause de beaucoup de peines et de chagrins de votre vie. 17 4. Si quelqu’un suit le Christ parce qu’il apprécie son amour agapé (et non à cause de craintes égoïstes ou de l’espoir d’une récompense), pensez-­‐vous qu’il puisse s’égarer ? comparez 1 Corinthiens 13 : 8 avec Jean 10 : 27-­‐29. Note : « Ce n’est pas la peur du châtiment ou l’espoir d’une récompense éternelle qui pousse les disciples du Christ à le suivre. Ils voient l’amour incomparable du Sauveur qui s’est révélé tout le long de son pèlerinage terrestre, depuis la crèche de Bethlehem jusqu’à la croix du Calvaire, et cette vue [sur le Sauveur] attire, attendrit et subjugue les âmes. L’amour naît dans le cœur de ceux qui voient [cet amour]. Ils entendent Sa voix et ils le suivent » (E.G. White, The Desire of Ages, p.’80 ; Jésus-­‐
Christ, pp. 478-­‐479). B. AUTRES CONTRASTES ENTRE AGAPÉ ET ÉROS 1. Éros est un amour qui cherche Dieu. C’est là le fondement de la plupart des religions. C’est aussi la raison pour laquelle tant de temples et de lieux de pèlerinage ont été mis en place. L’amour éros est une noble quête. Mais agapé est différent : Ce n’est pas l’homme qui cherche Dieu mais Dieu qui cherche l’homme. Lire Luc 19 : 10. 2. Quand nous concevons l’amour de Dieu en tant qu’amour éros, nous imaginons un Dieu qui joue à cache-­‐cache avec nous, et qui fait en sorte qu’il soit le plus difficile possible de Le trouver. Nous croyons alors que cette recherche est laborieuse et que nous ne sommes jamais sûrs d’y arriver. En contraste, la Bible nous assure que Dieu est très proche de chacun d’entre nous : Acte 17 : 27 ; Jean 1 : 9 et note. Note : A quel point Dieu est-­‐il proche de vous ? Avec quelle ardeur vous cherche-­‐
t-­‐Il ? Il est aussi proche que la « parole de la foi » qui vous est annoncée en ce moment au travers de cette étude (Romains 10 : 8). Par l’intermédiaire de cette parole, il vous a déjà trouvé. Il frappe à votre porte en cet instant même (cf. Apocalypse 3 : 20). 3. Loin de se cacher de vous durant toute votre vie, Dieu s’est effectivement tenu près de vous depuis votre naissance, sans que vous en ayez pleinement conscience : Psaume 139 : 1-­‐5, 7-­‐13 et note. 4. Éros est un amour qui est dépendant de la valeur de l’objet ou de la personne qu’il considère. Naturellement, nous traitons avec plus d’égard et d’amabilité le maire que les éboueurs (pourtant nous serions dans une situation terrible sans ces derniers !). En Afrique, le « prix » d’une femme (sa dote) s’élève en fonction de son éducation et de sa culture, et il peut atteindre une somme astronomique ! Les coutumes des pays industrialisés sont à peu près semblables, bien que différentes en apparence. Agapé est tout autre : plutôt que de dépendre de la valeur de son objet, l’amour Agapé aime les « vauriens » aussi facilement que les « gens biens », et ainsi il crée de la valeur dans la personne qu’il considère. Lire Ésaïe 13 : 12 note. Note : Illustrons cela. Pensez à un vulgaire caillou ramassé sur un terrain vague. Il ne vaut rien. Supposez maintenant que je prenne cette pierre dans mes bras et que je puisse l’aimer comme une mère aime son bébé. Et imaginez qu’en faisant cela, je puisse la changer en un vrai lingot d’or. Quelle serait alors sa valeur ? 18 C’est ce que le Seigneur fait avec vous et avec moi par son message agapé. C’est ce que nous pouvons apprendre à faire pour nos semblables en apprenant à aimer comme Lui ! 5. Éros est un amour qui cherche à s’élever, à monter plus haut. Il a envie de promotions. Nous le voyons partout, à l’école, dans la politique, dans les affaires, et même dans l’Église. Avec qui cet amour éros qui cherche son intérêt a-­‐t-­‐il commencé ? Esaïe 14 : 12-­‐14. Avec un ange nommé Lucifer. Remarquez la répétition du mot « Je » et soulignez les mots qui expriment l’idée exaltation (une dizaine). 6. En contraste, agapé a le courage de s’abaisser, de descendre plus bas : Philippiens 2 : 5-­‐8. Faire une liste des 7 étapes mentionnées ici, qui montrent que Christ s’est abaissé, contrairement à l’ambitieux Lucifer. Note : Retraçons, d’après ce texte, les 7 étapes distinctes et successives suivies par le Christ pour montrer ce qu’est l’amour agapé : a) Motivé par l’amour agapé, le Fils de Dieu a volontairement abdiqué sa couronne. Il a renoncé à sa toute puissance divine. b) Quand Christ s’est « dépouillé lui-­‐même », il a abandonné volontairement, pour l’éternité, tout ce qu’il avait de plus cher, chose impossible à faire sans l’amour agapé. c) Il a pris la forme d’un serviteur (esclave). Les anges sont appelés des serviteurs, des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en notre faveur (Hébreux 1 : 14). Si Christ était devenu comme l’un d’entre eux, cela aurait déjà représenté un grand abaissement pour lui car il était leur Chef. Mais il est descendu plus bas encore : d) Par sa naissance, il des devenu « semblable aux hommes ». Le fils de Dieu est allé suffisamment loin pour pouvoir atteindre tout être humain, même s’il est tombé très bas. Quand cet amour agapé prend possession de nos cœurs, toute trace d’esprit de supériorité du type « Je suis meilleur que toi » s’évanouit, et nous découvrons aussi que nous pouvons toucher le cœur des autres. e) « Il s’est humilié lui-­‐même ». Sa mère lui a donné naissance dans une établie nauséabonde ; elle a dû envelopper son petit enfant dans des chiffons et le coucher dans une mangeoire d’âne. Sa vie est devenue celle d’un paysan travaillant à la sueur de son front. Mais ce n’était pas encore suffisant ; f) « Il s’est rendu obéissant jusqu’à la mort ». La mort à laquelle Christ s’est soumis n’était pas une fuite de ses responsabilités C’était une descente aux enfers, la condamnation effective et consciente de chaque cellule d’un être humain, le tout sous la désapprobation de Dieu qu’il a prise sur lui, assumée et comprise. La septième étape de son humiliation le montre clairement. g) Au temps de Jésus, la mort sur la croix était la plus humiliante, la plus désespérée possible. Elle était non seulement la plus cruelle qui ait été inventée, la plus honteuse (être pendu nu devant une foule moqueuse qui prend plaisir à observer votre agonie), mais la mort sur la croix portait en elle une horreur plus profonde encore. Elle signifiait que le ciel vous avait maudit. Cette sorte de mort que Christ a souffert correspond à la mort des 19 perdus, qui périront finalement dans un désespoir irréversible. C’est ce que l’Apocalypse appelle la « seconde mort ». C’est cette mort à laquelle Jésus s’est soumis. Dans son désespoir il s’écria : « Mon Dieu, pourquoi m’as-­‐tu abandonné ? » (Matthieu 27 : 46). Réfléchissez-­‐y calmement et avec respect. Vous et moi sommes ceux qui aurions dû passer par ce terrible sort s’il n’avait pas pris notre place et subi notre seconde mort. C. UNE AGONIE SANS MESURE 1. Les souffrances de Jésus ont dépassé de beaucoup le cadre des souffrances physiques. Elles ont été incomparablement supérieures au supplice de n’importe quel martyr. Le fardeau qu’il a porté n’était ni une simulation, ni une comédie : Ésaïe 53 : 6. N.B. : Le mot « faute » est souvent traduit par « iniquité ». 2. Qu’est-­‐ce que « l’iniquité » ? Ésaïe 59 : 2. Note : L’iniquité sépare de Dieu, laisse l’âme désespérément affligée et seule, et détruit tout sentiment de sécurité. Quand le Seigneur a fait retomber sur Christ la faute (ou « l’iniquité ») de nous tous, il a placé sur lui les mêmes sentiments de culpabilité, de solitude, d’insécurité et de désespoir que ceux que nous connaissons si bien. C’est cela qui a séparé le Christ de son Père. Avant de connaître la vérité à ce sujet, il me semblait que Christ ne pouvait pas s’être vraiment senti abandonné. Mais la Bible dit qu’il s’écria : Mon Dieu, pourquoi m’as-­‐tu abandonné ? ». Christ n’était pas un acteur dramatique déclamant son texte sur la scène ; son cri était un cri honnête provenant d’un cœur déchiré par une angoisse amère. 3. Le Christ n’a pas porté ce fardeau comme un homme pourrait porter une lourde charge sur ses épaules. Il a porté ce fardeau profondément enfoui à l’intérieur de sa propre âme : 1 Pierre 2 : 24 ; 2 Corinthiens 5 : 21. C’était donc dans son propre système nerveux, dans sa pensée et dans son âme, que Jésus porta cette charge écrasante Note : Christ n’était pas un pécheur, car il était sans péché (jean 8 : 46). Mais il est devenu malédiction pour nous, car il est écrit : « Maudit soit quiconque est pendu au bois » (Galates 3 : 13). Le péché et la malédiction sont ici identiques. Les déclarations de Paul indiquent que l’identification de Christ avec le péché alors qu’il portait sa croix fut quelque chose de terriblement réel. 4. Le péché coûte cher : romains 6 : 23. Le mot « salaire » signifie « récompense, prix, gages, frais ». Si Christ est devenu « péché » ou « malédiction pour nous », il est clair qu’il a dû aussi payer le prix du péché, c’est-­‐à-­‐dire la mort. Christ est très près de nous car « Celui qui Sanctifie [Christ sans péché] et ceux qui sont sanctifiés [les pécheurs] sont tous issus d’un seul. C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères » (Hébreux 2 : 11). 5. Quelle sorte de mort correspond au « salaire » du péché ? Hébreux 2 : 9. 20 Note : quelle que soit la mort que Jésus a goûtée, il l’a fait pour que nous n’ayons pas à y goûter nous-­‐mêmes. Par conséquent, la « mort » que nous connaissons aujourd’hui, et que nous voyons parfois de près, n’est pas la mort qu’il a goûtée « pour tous ». En effet, chaque être humain goûte personnellement à cette « mort ». Rappelons qu’il y a deux sortes de mort dans l’Écriture : l’une appelée « sommeil » (cf. Jean 11 : 11-­‐13) qui est la mort dont on parle couramment, et l’autre, la vraie mort appelée la « seconde mort » (Apocalypse 2 : 11 ; 20 : 6 ; 21 : 8). C’est cette seconde mort qui est le vrai « salaire » ou « prix » du péché. Cette mort est la séparation éternelle d’avec Dieu, un adieu à la lumière, à la joie et à la vie pour toujours. C’est cela l’angoisse de la seconde mort ; c’est cela que Jésus a ressenti. C’est parce qu’il nous aime d’amour agapé qu’il a pu accepter de vivre cela pour nous. (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
21 LEÇON 6 DIEU EST AGAPÉ -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Nous avons réservé pour cette troisième étude sur l’amour les deux contrastes les plus stupéfiants entre éros, l’amour humain, et agapé, un don bien meilleur (1 Corinthiens 12 : 31 ; 13 : 13). Alors que nous avons commencé à percevoir une partie de la gloire et de la grandeur de l’amour agapé présenté dans le N.T., nous commençons à nous demander : « Est-­‐il possible qu’un être humain puisse avoir le véritable agapé dans son cœur ? Tout le monde n’échoue-­‐t-­‐il pas ? ». Oui, tout le monde échoue à cet examen, à moins d’étudier avec le Christ ! Nous pouvons apprendre à avoir cet amour : c’est là le sujet principal de la Bible. Quand Paul décrit en 7 étapes le merveilleux agapé de Christ qui laisse sa demeure céleste et descend jusqu’au profondeurs de « la mort sur la croix » (Philippines 2 : 8), cela nous semble impossible à accomplir. Nous pouvons même dire : « C’est très bien pour Lui ; mais nous, nous ne pouvons pas aimer comme cela ! ». Mais Paul nous dit : « Mais si, c’est possible ! ». « Ayez en vous la pensée qui était en Jésus-­‐Christ… » (Philippiens 2 : 5). Jésus ne dit pas : « Regardez ma merveilleuse vie d’amour agapé et soyez étonnés ; vous n’y parviendrez cependant jamais vous-­‐mêmes ! » Non ! Il dit « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-­‐vous… comme je vous ai aimés » (Jean 13 : 34). « L’énergie créatrice qui a appelé les mondes à l’existence se trouve dans la parole de Dieu. Cette parole communique la force, engendre la vie. Chaque commandement est une promesse ; [s’il est ] accepté au moyen de la volonté [faculté de choisir], [s’il est] reçu dans l’âme, il apporte avec lui la vie de celui qui est infini. Il transforme le caractère et recrée la personne à l’image de Dieu » (E.G. White, Éducation, p.142, retraduit d’après l’original [p. 126]). Jésus ne nous a jamais demandé de faire l’impossible. Aimer d’amour agapé et possible si nous entrons humblement à son école et le laissons nous enseigner ; Dans cette étude, nous verrons comment des êtres humains, des pécheurs comme nous, ont donné pendant leur vie de magnifiques preuves de l’amour agapé. Il ont « vu » Christ par la foi ; ils se sont vus en Lui par la foi (identification), et cette vision est celle d’une réussite complète. Par conséquent, cette vision a produit en eux une réussite complète par le travail du Saint-­‐Esprit. A. LE BONHEUR D’UN AMOUR DE DON DE SOI 1. Éros est un amour centré sur lui-­‐même, un amour du « moi ». On le retrouve dans le cœur de tous les êtres humains ; cela fait partie de notre équipement de base. On lui fait autant d’éloges aujourd’hui qu’aux jours de Platon et des philosophes de son temps. Comment ce principe d’amour de soit est-­‐il présenté dans la Bible ? Psaume 49 : 19-­‐20, version Darby : 22 « Quoique pendant sa vie, il bénit son âme (et on te louera si tu te faits du bien), il s’en ira jusqu’à la génération de ses pères : ils ne verront jamais la lumière » de l’amour agapé ! Il en restera au stade de l’amour de soi. 2. Cet amour de soi est-­‐il quelque chose que Jésus nous pousse à cultiver ou à encourager ? Matthieu 22 : 37-­‐40. Note : Jésus ne nous enseigne pas à encourager un amour de soi, car c’est contraire à son enseignement : « Si Quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-­‐même* » (Matthieu 16 : 24). Jésus voulait dire en fait : « Comme vous trouviez facile, dans votre état inconverti, de vous aimer vous-­‐mêmes, ainsi maintenant, puisque vous êtes convertis par la foi en moi, aimez votre prochain ». (* littéralement : « qu’il se nie lui-­‐même » ou « qu’il se refuse lui-­‐même ». 3. En contraste, comme se manifeste l’amour agapé ? Galates 1 : 3-­‐4. Jésus s’aimait-­‐il lui-­‐même ? A-­‐t-­‐il cherché à se préserver et à garantir sa sécurité ? 4. Qu’est-­‐ce qui nous apporte un réconfort et une espérance véritables ? Romains 15 : 1-­‐5. 5. Lire Matthieu 25 : 21. Quelle est la joie du maître dans laquelle nous devons entrer ? Jean 6 : 38 ; 15 : 10-­‐11. Cette joie, Jésus promet de nous la donner. Ainsi, nous pouvons partager la joie de Dieu lui-­‐même ! Il suffit de renoncer à faire notre volonté propre. C. AMOUR ET IMMORTALITÉ 1. Éros est un amour qui recherche l’immortalité. Il est basé sur l’ancienne doctrine païenne de l’immortalité de l’âme, laquelle a été adoptée par de nombreuses Églises populaires, tout comme le caractère sacré du Dimanche. C’est un amour qui cherche une récompense. Il désire aller au Paradis et entrer dans la Nouvelle Jérusalem. Il aime penser à toutes les récompenses qu’il obtiendra là-­‐bas : marcher dans les rues pavées d’or, manger du fruit de l’arbre de vie, jouir des délices qui nous y attendent. Un tel amour des récompenses est ce qui pousse de nombreuses personnes à « suivre » Christ. Au mieux, une telle motivation ne produit que des soi-­‐disant « chrétiens », satisfaits d’eux-­‐mêmes, tièdes, partagés et peu engagés. A l’opposé, agapé ose perdre sa récompense et aller même jusque en enfer. Il ose être perdu. Quand Jésus est mort sur la croix, quelle était sa motivation profonde ? Quelle sorte de mort a-­‐t-­‐il subie ? Comparer Ésaïe 53 : 11-­‐12 avec Apocalypse 2 : 11. Note : Jésus s’est préoccupé uniquement de nos intérêts. Son seul but était notre sauvetage. Pour cela, motivé par l’amour agapé, il a accepté de subir l’angoisse de la seconde mort (Ésaïe 53 : 4-­‐5), celle que les perdus connaîtront finalement. Il s’est senti mourir pour l’éternité. Il a eu le sentiment de devoir renoncer pour toujours à l’existence. Dans de telles conditions, seul son amour agapé pouvait lui permettre de tenir bon. 2. Qu’est-­‐ce qui démontre que Jésus a souffert exactement la même angoisse que celle qu’éprouveront les perdus lors de leur seconde mort ? Matthieu 27 : 43-­‐46 ; 2 Corinthiens 5 : 21. 23 Jésus a ressenti l’agonie suprême d’être séparé de son Père (Lire Ésaïe 59 : 2 et le Psaume 22, le Psaume de la crucifixion). Note : « C’est à cette mort que Jésus s’est soumis. Son sentiment de désespoir était tel qu’il s’écria : ‘Mon Dieu pourquoi m’as-­‐tu abandonné ?’ (Matthieu 27 : 46). Faites une pause respectueuse tandis que vous penser à cela. Vous et moi aurions dû passer par là s’il n’avait pas pris notre place et subi notre seconde mort. Cette idée d’agapé s’est éteinte parmi de nombreux prétendus disciples du Christ parce qu’une idée païenne s’est subtilement infiltrée dans leur pensée. Je veux parler de la doctrine de l’immortalité naturelle de l’âme. Si la vraie mort n’existe pas, alors Christ n’est pas réellement mort. S’il est allé au paradis le jour de sa crucifixion, alors il n’y a eu aucun dépouillement de Lui-­‐même, aucune véritable mort sur la croix, aucune mort équivalant à la seconde mort, à la mort véritable (Beaucoup de Chrétien le croient, trompés par la fausse position d’une virgule dans Luc 23 : 43). La doctrine de l’immortalité naturelle de l’âme fait du sacrifice de Christ une simulation, une pièce de théâtre où il feint d’endurer la colère de Dieu pour les pécheurs, alors qu’en fait il est continuellement soutenu par la certitude d’une récompense. Mais quand les ténèbres l’ont enveloppé au Calvaire, la lumière du visage de son Père lui a été réellement retirée. Son cri, ‘Pourquoi m’as-­‐tu abandonné ?’ (Psaume 22 : 2) n’était pas une répartie d’acteur. Ésaïe avait raison : ‘Il s’est livré lui-­‐même à la mort’ (Ésaïe 53 :12), même à la ‘seconde mort’ (Apocalypse 2 : 11) (R.J. Wieland, Le mot qui tourna le monde à l’envers, pp. 8-­‐9, retraduit d’après l’original). 3. Jusqu’où Jésus s’est-­‐il rendu pour venir à notre recherche ? Psaume 139 : 7-­‐
8. Note : Comme nous l’avons vu précédemment, l’amour éros n’est pas un mal. Il n’est pas mauvais de désirer une récompense ou d’apprécier la beauté du ciel et les récompenses de ceux qui y entreront. Le problème est que l’amour éros n’est pas meilleur que celui des religions païennes, des philosophes et des maîtres de la sagesse. En tant que motivation, il est sans valeur ; il ne produira pas un caractère semblable à celui du Christ. Paul dit : «’Cela ne me sert de rien’ [pour obtenir la vie éternelle] (1 Corinthiens 13 : 3). D. QUAND DES ÊTRES HUMAINS VIVENT L’AMOUR AGAPÉ 1. Le Seigneur fait passer un teste à Moïse Exode 32 : 7-­‐10, 31, 32. Moïse a démontré ici à tout l’univers qu’un être humain ordinaire, pécheur, peut éprouver l’amour agapé, le même que celui de Dieu et de son Fils Jésus ! Quelle gloire pour Dieu et quel sujet d’étonnement pour les anges ! Note : Il y a une « pause » au milieu du verset, un accent qui indique un arrêt dans la lecture du texte. Cela est rendu en Français par [ ! ] ou par [ … ] (T.O.B., Jérusalem, Darby). « Moïse éclate ici en sanglots ; il ne peut finir sa phrase. Il entrevoit l’horreur de la mort éternelle qui l’attend s’il partage le sort d’Israël. C’est l’enfer ! Mais il prend sa décision. Il choisit d’être perdu avec eux : ‘sinon efface-­‐moi de ton livre que tu as écrit’. Moïse soutint l’épreuve. Je peux imaginer le Seigneur jetant ses bras autour de son serviteur en pleurs. Il avait trouvé un homme selon son propre cœur » (R.J. Wieland, Le mot qui tourna le monde à l’envers, P.11). 24 2. L’apôtre Paul manifeste la même qualité d’amour : Romains 9 : 1-­‐3. Paul avait trouvé ce même agapé dans son cœur, car il préférait aussi être « anathème » (maudit)* par rapport au Christ pour le bénéfice de son peuple perdu (bien entendu, le peuple juif est perdu pour Dieu en tant que peuple, mais pas en tant qu’individus). * Un anathème, est un « don à Dieu pour la destruction » (« dévouement par interdit ») (M. Carrez, Dictionnaire Grec-­‐Français du N.T. 3. Quelle est la seule motivation qui fera de nous de beaux chrétiens semblables au Christ ? 2 Corinthiens 5 : 14-­‐15. Note : « Celui qui voit la croix telle qu’elle est réellement et croit, découvre que le miracle de l’agapé se reproduit dans son propre cœur. C’est de cette façon là que le monde sera de nouveau bouleversé, ‘car l’amour [agapé] de Christ nous presse… afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-­‐mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux’. Le thème central du N.T. nous échappe si nous manquons d’y voir l’amour agapé ; de plus, nous restons dans l’ignorance au sujet de ce qu’est la foi, car la foi du N.T. est une appréciation venant du cœur humain de la ‘largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur’ de l’amour agapé de Christ (cf. Éphésiens 3 : 18-­‐19). Il ne peut y avoir de justification ou de justice par la foi sans cette véritable appréciation du cœur ! Au fur et à mesure que les apôtres répandaient partout cet évangile de la croix, la minute de vérité sonnait pour le monde. Dans l’éclair de cette révélation, chaque être humain se vit jugé. La croix devint la suprême définition de l’amour ; et c’est pourquoi le mot ‘agapé’ mit le monde sens dessus-­‐dessous. Laissez-­‐
le aussi bouleverser votre vie ! » (R.J. Wieland, Le mot qui tourna le monde à l’envers, p.11). 4. Pour terminer nos rois études sur l’amour agapé, lisons la prière de Paul pour vous : Éphésiens 3 : 14-­‐21. Votre cœur répond-­‐il avec un « Amen » enthousiaste à cette prière ? (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
25 LEÇON 7 IL EST FACILE D’ÊTRE SAUVÉ ET DIFFICILE D’ÊTRE PERDU -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Dans l’un de ses récits sur les pionniers de l’ouest américain, Mark Twain raconte l’histoire de ces prédicateurs du temps jadis qui disaient aux gens à quel point le ciel était un bel endroit et combien il était difficile de s’y rendre, alors que l’enfer était un endroit lugubre et très facile d’accès. La même idée persiste de nos jours, si bien que le titre même de cette leçon surprend les gens. « Jésus n’a-­‐t-­‐il pas dit que Dieu a rendu la porte du ciel difficile d’accès, et que la porte de l’enfer est facile à trouver ? N’est-­‐ce pas pour cela que si peu de gens seront sauvés ? » demandent-­‐ils. Vous seriez surpris de savoir combien de jeunes (et d’adultes, les jeunes d’hier) ont complètement abandonné le christianisme parce qu’ils se disent « C’est trop difficile ! Pourquoi tant essayer quand cela semble de toute façon si désespéré ? » Assurément ce que Jésus a dit a été vraiment déformé puisque le monde moderne pense qu’il est difficile d’être sauvé et facile d’être perdu ! Y a-­‐t-­‐il quelque chose de bon dans un tel message ? Quand Jésus a dit que nous devions prêcher l’évangile au monde entier, il voulait dire que nous devrions apporter au monde une bonne nouvelle ! Votre bonheur futur dépend d’une claire compréhension de ce fait. A. CE QUE JÉSUS A VARIMENT DIT 1. Que dit Jésus à propos du fait de s’unir à Lui et de se mettre à son service ? Matthieu 11 : 28-­‐30. 2. Jésus a dit qu’il était difficile d’être perdu : Actes 26 : 14-­‐15. Note : Les « aiguillons » étaient les pique-­‐bœufs utilisés par les laboureurs orientaux pour accélérer l’allure parfois lente de leurs bœufs. Saul se faisait du mal en regimbant contre les « aiguillons » de sa propre conscience. Il n’est pas le seul. Chaque personne qui remet à plus tard son abandon à Jésus le persécute comme Saul l’a fait. Il lutte contre Lui. Personne ne va en enfer sans regimber comme cela tout le long de la route. Pour être perdu, il faut se battre contre le Saint-­‐Esprit. Jésus a raison : c’est une chose difficile à faire ! B. POURQUOI EST-­‐IL FACILE D’ÊTRE SAUVÉ ? 1. Ce que le Seigneur fait pour vous depuis votre naissance : Jérémie 31 : 3. 2. Voici une autre façon de dire cette même vérité : Romains 2 : 4. Not : Comment Dieu fait-­‐il cela ? De multiples façons : -­‐ par la bonté des parents, d’amis, de professeur, d’étrangers, ou des faveurs qu’Il nous accorde ; -­‐ par des avertissements et des réprimandes d’amis qui nous aiment, ou par des impressions 26 provenant de Son Esprit ; -­‐ par les enseignements de Sa Parole. La création aussi nous parle quotidiennement de Son amour éternel. 3. Combien de gens font-­‐ils partie de l’école de Dieu ? Jean 6 : 45. 4. Combien de gens le Seigneur attire-­‐t-­‐Il effectivement vers Lui ? Jean 12 : 32. 5. Avec quelle puissance le Seigneur nous attire-­‐t-­‐il à Lui ? 2 corinthiens 5 : 14-­‐15. Note : Lisez cela attentivement. Si vous laissez le côté cet amour contraignant de Christ, vous penserez effectivement qu’il est difficile d’être sauvé. La seule raison pour laquelle certains on fait en sorte qu’il semble difficile d’être sauvé, c’est qu’ils n’ont pas vu cette puissante vérité, ou qu’ils n’y ont pas cru. C’est simple : « Il est mort pour tous », ce qui revient à dire que s’il n’était pas mort, tous seraient maintenant morts. En d’autres termes, lorsque vous voyez la portée de sa mort, vous réalisez pour la première fois de votre vie que vous n’auriez rien à l’heure actuelle s’il n’était pas mort. Vous seriez mort. Que vous alliez au ciel un jour ou non, là n’est pas la question. Vous êtes vivant aujourd’hui, et ce que vous possédez maintenant, vous l’avez parce qu’il est mort pour vous. Une fois que vous avez saisi cela, et que vous y croyez, la Bible dit que dès ce moment, vous trouverez impossible de mener une vie égoïste, tout comme autrefois vous trouviez impossible de mener une vie d’amour. Il ne s’agit pas d’essayer de toutes vos forces de devenir chrétien ; si vous avez « vu » la croix, vous ne pouvez plus être autre chose qu’un chrétien aimant ! Vous découvrirez alors que vous ne pouvez plus rien faire d’autre que de servir le Seigneur. C’est ce que signifie « l’amour de Christ nous contraint’ (Souvenez-­‐vous que « restreindre » veut dire « retenir », alors que « contraindre « signifie « presser, pousser vers l’avant »). Le chemin du ciel peut être réellement abrupt, comme beaucoup semblent le penser. Mais quand vous commencerez à voir et à apprécier l’amour de Christ, vous découvrirez que vous disposez d’une force motrice qui vous propulse en avant, jusqu’au sommet de la côte. Imaginez-­‐vous en train d’essayer de pousser une Cadillac en panne le long d’une pente raide. Difficile n’est-­‐ce pas ? C’est ce à quoi ressemble la vie du chrétien qui ne comprend pas l’amour de Christ. Mais faites démarrer le moteur et la Cadillac s’élance sans effort en haut de la colline. Le moteur la « contraint » de le faire. C. POURQUOI EST-­‐IL DIFFICILE D’ÊTRE PERDU ? 1. Quand quelqu’un continue à se battre contre le Christ et à résister à son amour, que fait-­‐il en réalité ? Romain 2 : 4-­‐5. Il se ferme lui-­‐même à son influence. Il se construit une carapace pour que l’amour de Christ ne puisse pas l’atteindre. Note : Cette « colère », qui nous détruira, vient de nous-­‐mêmes. Saul de Tarse s’était barricadé dans une dureté et une impénitence de cœur, jusqu’à ce qu’il se repente finalement sur le chemin de Damas. Il se serait finalement autodétruit s’il avait continué de cette façon. « Regimber contre les aiguillons » de sa propre conscience nuit à la santé. Lutter contre le Saint-­‐Esprit peut même causer la mort prématurée. « L’Amour Infini a ouvert un chemin par lequel les rachetés du Seigneur peuvent passer de la terre au ciel. Ce chemin, c’est le fils de Dieu. Des anges sont envoyés pour guider nos pieds égarés. Une glorieuse échelle descend sur le sentier de chaque homme, 27 lui barrant la voie du vice et de la folie. Il doit fouler aux pieds un Rédempteur crucifié avant de pouvoir poursuivre une vie de péché ». (E.G. White, Our High Calling, p. 11 ; Signs of the times, 26 janvier 1882). 2. Que font les gens impénitents ? Quand Israël a résisté au Christ, qu’-­‐t-­‐il fait ? Osée 13 : 9 (cf. contexte dans Osée 11 : 1, 4). Cela est enseigné à travers toute la bible : « Celui qui pèche contre moi nuit à son âme ; tous ceux qui me haïssent aiment la mort » (Proverbes 8 : 36). Note : « Le pécheur peut résister à cet amour, refuser d’être attiré vers christ ; mais s’il ne résiste pas, il sera attiré vers Jésus ; une connaissance du plan du salut le conduira au pied de la croix dans le repentir pour ses péchés qui ont causé les souffrances du bien-­‐aimé Fils de Dieu. La même pensée divine qui agit sur les choses de la nature parle aux cœurs des hommes et crée un désir inexprimable de quelque chose qu’ils n’ont pas. Les choses du monde ne peuvent satisfaire leur désir ardent. L’Esprit de Dieu plaide avec eux pour qu’ils cherchent ce qui seul peut procurer la paix et le repos : la grâce de Jésus-­‐Christ, la joie de la sainteté » (E.G. White, Steps to Christ, p. 28 ; Le meilleur Chemin, p. 25). (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
28 LEÇON 8 DIEU PRÉDIT L’AVENIR -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Prédire l’avenir fascine les gens ! Pour répondre à ce désir de l’âme humaine, l’astrologie et toutes sortes d’autres méthodes pour prévoir l’avenir ont poussé comme des champignons. Il y a quelques dizaines d’années, moins de 100 journaux publiaient des horoscopes aux USA. Aujourd’hui, cette pratique s’est étendue à plus de 1200 journaux qui sont distribués quotidiennement à 18 millions d’Américains. Le magazine américain Time rapport que l’ancien Grand-­‐Prêtre et astrologue babylonien Berosus se sentirait à l’aise au milieu des astrologues modernes. Leurs méthodes de calcul sont une des rares choses qui lui « seraient familières dans ce monde moderne, même avec 50 siècles d’écart… Les conceptions mystiques de Babylone sur l’univers sont considérées avec sérieux… par la génération de jeunes adultes la plus scientifique de l’histoire, … des étudiants diplômés et des maîtres-­‐assistants ». L’astrologie est un guide, une corde où s’accrocher dans ce monde incertain », suggère le magazine Look. Un observateur a dit : « Les grands civilisations du passé se sont tournées vers le surnaturel dans leurs dernières heures, et cette augmentation phénoménale du désir de scruter le zodiaque est un signe de l’effondrement imminent de notre civilisation ». L’astrologie d’aujourd’hui s’est enrichie de liens directs avec le spiritisme, ce qui donne un caractère surnaturel à quelques-­‐unes de ses prédictions. Mais en y regardant de près on voit une différence marquée entre les prédictions « futuristes » de l’astrologie et la « parole prophétique plus ferme »* de la Bible. Dieu seul connaît réellement l’avenir, et Il vous aime tellement qu’Il vous annoncera tout ce qu’il est bon pour vous de savoir. En étudiant les prophéties bibliques, remarquez bien comment elles sont en rapport avec l’amour que Dieu a pour vous. * 2 Pierre 1 : 19, version Darby. 1. Un attribut de Dieu qui le distingue de toutes les autres forces cosmiques : Ésaïe 46 : 9-­‐10. 2. Le créateur de l’univers nous fait des promesses fantastiques ! Ésaïe 42 : 5-­‐
7, 9. Dieu est le seul « astrologue » fiable, car il est à la fois tout-­‐puissant (il a créé les astres) et plein d’amour (il veut que notre avenir soit heureux). 3. Par quel moyen Dieu révèle-­‐t-­‐il l’avenir aux être humains ? 2 Pierre 1 : 19-­‐
21. Un moyen fiable, objectif, qui ne joue ni avec nos sentiments, ni avec nos sens ; un moyen qui respecte totalement notre liberté de choix, tout en nous attirant puissamment à Lui. 29 4. À qui Dieu révèle-­‐t-­‐il les secrets du futur ? Amos 3 : 7. Des interlocuteurs privilégies, mais aux lourdes responsabilités. 5. Dans quel but les prophéties ont-­‐elles été écrites ? Romains 15 : 4 ; Habacuc 2 : 2. A. L’EXEMPLE DU PROPHÈTE DANIEL 1. Un prophète reconnu par Jésus : Matthieu 24 : 15. 2. Dieu lui a fait connaître l’avenir de ce monde : Daniel 2. 3. Le roi Nedbucadnetsar était souverain de l’empire Néo-­‐babylonien (605-­‐538 av. JC). Il était fier, cruel, et disposait d’un pouvoir absolu. La religion de son empire était basée sur la magie, la divination et le culte des forces cosmiques symbolisées par des statues (idolâtrie). Quel fut le seul moyen par lequel le Seigneur parvint à communiquer avec lui ? Daniel 2 : 1. Note : Ses pensées, influencées par une religion satanique, étaient tellement en opposition avec celles du Dieu créateur, que Celui-­‐ci n’a pu lui parler qu’au travers de rêves et de symboles. Ce faisant, Dieu lui laissait la possibilité de rejeter cette révélation. Le roi pouvait très bien refouler sa conviction au sujet de l’importance de ce rêve et essayer de l’oublier. 4. Le Roi Nebucadnetsar veut connaître le sens de son rêve : Daniel 2 : 3-­‐6. Il semble que le roi mette ici ses sages à l’épreuve. Si, comme ils le prétendent, les astrologues et les devins de son royaume peuvent connaître l’avenir en se mettant en contact avec le monde des esprits, ils doivent sûrement aussi être capables de connaître le contenu de son rêve. La requête du roi était donc tout à fait logique et raisonnable. 5. Le roi de Babylone a perdu confiance en ses astrologues et ses devins : Daniel 2 : 7-­‐12. En acceptant de se laisser troubler par ce rêve (verset 1), ce monarque intelligent et impatient, s’est soumis à l’influence du Saint-­‐Esprit, et a donc commencé à voir sa religion officielle sous un autre angle. Note : Incapable de décrire le rêve ou d’en donner l’explication, les astrologues furent forcés d’admettre les limites de leur savoir (v. 11). Par là, ils reconnurent aussi les limites des forces occultes avec lesquelles ils étaient en contact. 6. Comment Daniel a-­‐t-­‐il réussi à connaître et à comprendre le rêve ? Daniel 2 : 19 – 22. a) Daniel demande un délai (v. 16). Il reconnaît les limites de ses capacités humaines. b) Il informe ses compagnons (v. 17) et prie avec eux (v. 18). Il ne compte pas s’en sortir tout seul, et il compte sur l’aide de Dieu. Note : Dans sa bonté, Dieu, par l’intermédiaire du prophète Daniel, va ainsi permettre au chef du royaume de Babylone, manipulé par des esprits sataniques, de connaître la vérité au sujet de l’avenir du monde. Il n’y a pas de limites à l’amour de 30 Dieu ! Plus tard, ce monarque important se convertira au Dieu créateur*, ouvrant ainsi, temporairement, une porte dans le mur de la religion diabolique et divinatoire qui prévalait alors. * Voir Daniel 3 : 31-­‐33 ; 4 : 31-­‐34. B. UN RÊVE RICHE DE SIGNIFICATION 1. Daniel décrit le rêve avec précision : Daniel 2 : 31-­‐35. (Utiliser une illustration). 2. Daniel donne l’interprétation divine du rêve : Daniel 2 : 36-­‐42. L’histoire politique et religieuse du monde depuis Babylone jusqu’à la fin du monde s’articule autour de 4 grands « royaumes », et tire sa substance d’eux : a) L’empire Néo-­‐babylonien (605-­‐538 av. J.C.) b) L’empire Perse (538-­‐331 avec. J.C.) c) L’empire Gréco-­‐macédonien (331-­‐146 av. J.C.) d) L’empire Romain (146 av. J.C. à 476 de notre ère). Les pieds et les orteils signifient que « ce royaume sera divisé » jusque dans les derniers jours. 3. Un royaume universel mais divisé : Daniel 2 : 42-­‐43. Après la division de l’empire romain, une autre puissance, politique et religieuse a tenté de garder le contrôle sur l’ensemble du monde : La papauté. Cette puissance a été forte, elle a fait trembler des rois et des empereurs. Elle a créé des intrigues et fait des manigances politiques et religieuses incroyables pour essayer d’avoir la domination sur toute l’Europe et le Moyen-­‐Orient. Elle s’est emparée de l’éducation, assurant ainsi son hégémonie dans les générations futures. Mais son « royaume » s’est heurté à la faiblesse des « alliances humaines » qui ne lui ont jamais permis d’arriver totalement à ses fins. Cette puissance diabolique tente encore néanmoins de contrôler le monde entier, et est sans pitié pour ceux qui protestent contre son autorité. Elle sera anéantie au retour de Jésus. 4. Un grand événement mondial : Daniel 2 : 44-­‐45. 5. Le propriétaire du nouveau royaume : Apocalypse 19 : 12, 16. 6. Les habitants de ce royaume : Apocalypse 7 : 13, 14. Ce sont ceux qui auront préféré se soumettre à Christ, par amour pour lui, plutôt que de se soumettre à une autorité humaine manipulée par le Diable. Ces sujets du futur royaume de Dieu doivent passer par les tribulations, car ils sont l’objet de la haine du Diable et de ses anges. C’est pour les encourager et les réconforter que Dieu dévoile ainsi l’avenir. Il veut aussi attirer notre attention sur Son royaume éternel, vers lequel toutes les prophéties convergent. C. COMPLÉMENT SUR DANIEL 2 Babylone, l’empire représenté par la tête d’or, fut conquis par les Médo-­‐perses, représentés par la poitrine et les bras d’argent. Ensuite vint la Grèce, suivie par la monarchie romaine, une « monarchie de fer », pour emprunter l’expression de l’historien Gibbon. Rome tomba en 476 après J.C. et fut divisée en ce qui est 31 devenu l’Europe moderne et ses nations. Nous vivons maintenant à l’époque des orteils de fer mêlé à de l’argile. Au travers des siècles, plusieurs dirigeants ambitieux ont essayé d’unir ces nations en un seul empire : Charlemagne, Charles V, Napoléon, la Reine Victoria, le Kaiser Wilhelm, et pus récemment Adolf Hitler. Tous ont échoué. Ils n’ont été que des pions sur l’échiquier de Rome. Le Vatican les a utilisés ou récupérés pour servir à ses fins vengeresses, inquisitrices, ou politiques. Les champs de bataille des nations on été inondés de sang à cause des ambitions de l’évêque de Rome et de ses agents. Tous on voulu faire fi de ces dix mots puissants : « Ils ne seront point unis l’un à l’autre » (Daniel 2 : 43). Encore aujourd’hui, en s’attaquant, par des moyens divers, à la liberté religieuse, au protestantisme, à la démocratie, à l’interprétation de la Bible, et même au judaïsme, le Vatican espère bien arriver à ses fins d’unité politique et religieuse universelle. Des présidents et des premiers ministres ont fièrement imaginé que leur diplomatie apporterait la paix dans notre génération, et éventuellement un gouvernement mondial. Ce dernier serait une très bonne chose s’il était dirigé de façon éclairée et non-­‐égoïste. Mais tant que les êtres humains demeureront pécheurs, cela restera impossible jusqu’à ce que vienne Celui dont le vêtement a été teint de sang sur la croix du Calvaire. Il a conquis le cœur des gens par l’amour, et il a gagné son royaume par son sacrifice. Quand il reviendra dans sa gloire, Il établira son royaume éternel. Il aura un peuple qui réponde à son amour. La Bible appelle une telle réponse, la foi. Ces gens seront ceux qui ont lavé leurs robes, et les ont blanchies, dans le sang de l’Agneau (Apocalypse 7 : 14). Leur foi et leur amour pour Jésus seront tels qu’ils pourront tenir ferme dans le grand conflit final, en refusant de se soumettre à la super puissance politico-­‐religieuse qui monte actuellement. Note : « Chaque pas que nous faisons peut nous rapprocher de Lui, nous donner une expérience plus profonde de son amour, et nous amener un pas plus près de l’heureux séjour de paix. N’abandonnons donc pas notre confiance, mais ayant une ferme assurance, plus inébranlable que jamais. « Jusqu’ici l’Éternel nous a secours » (1 Samuel 7 : 12), et Il nous secourra jusqu’à la fin » (E.G. White, le meilleur chemin, pp. 122-­‐123). (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
32 LEÇON 9 JÉSUS REVIENT -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ « En attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre Grand Dieu et Sauveur Jésus-­‐Christ » (Tite 2 : 13). La Bible est pleine de promesses concernant la venue de Jésus. Elle en parle à 1518 reprises. Le Nouveau Testament, à lui seul, contient 380 références au retour du Christ. Cela représente un verset sur vingt-­‐cinq. Il ne reste que peu de temps. La Parole de Dieu décrit la condition du monde juste avant le retour de Jésus, et sa lecture ressemble à celle de nos journaux quotidiens : « Sache que dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amoureux de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force » (2 Timothée 3 : 1-­‐
5). « Vous entendrez parler de guerres et de bruit de guerres : gardes-­‐vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre » (Matthieu 24 : 6-­‐7). La crise s’approche de nous furtivement et graduellement. Le soleil poursuit sa course habituelle et les cieux proclament toujours la gloire de Dieu. Les hommes mangent et boivent, plantent et bâtissent, se marient et donnent en mariage, comme par le passé. Les commerçants continuent d’acheter et de vendre. Les hommes se bousculent, luttent pour obtenir les meilleures places. Les amateurs de plaisirs remplissent les théâtres, les champs de courses, les salles de jeux. Tandis que règne la plus grande agitation, le temps de probation arrive rapidement à son terme et le cas de chacun est sur le point d’être fixé pour l’éternité. Satan voit que son temps est court. Il a mobilisé tous ses serviteurs pour séduire les hommes, les tromper, les absorber et les ensorceler jusqu’au moment où le jour de probation sera écoulé et où la porte de la miséricorde sera fermée pour toujours. « A travers les siècles, l’avertissement solennel donné par notre Seigneur sur le mont des Oliviers retentit jusqu’à nous : ‘Prenez garde à vous-­‐mêmes de crainte que vos cœurs ne soient appesantis par les excès et l’ivrognerie, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste’. ‘Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous soyez estimés dignes d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme’ [Luc 21 : 34-­‐36] » (E.G. White, The Desire of Ages, p. 636 ; Jésus-­‐Christ, pp. 637-­‐638). 33 A. JÉSUS REVIENT À CAUSE DE SON PEUPLE 1. Quelle précieuse promesse Jésus a-­‐t-­‐il laissée à tous ceux qui le suivent ? Jean 14 : 1-­‐3. Jésus a partagé la souffrance de l’humanité ; Il vient maintenant partager son bonheur. 2. Lors de sa dernière prière, quel était le désir de Jésus à notre égard ? Jean 14 : 1-­‐3. Jésus veut partager ce qu’il a de meilleur avec la race humaine ! Note : Le malheur de la race humaine vient d’une méconnaissance de la nature et du caractère de Dieu et de son Fils. B. UN RETOUR PERSONNEL ET GLORIEUX 1. Jésus reviendra-­‐t-­‐il Lui-­‐même, ou est-­‐ce que ce sera quelqu’un d’autre ? Actes 1 : 11. Il n’est pas question d’une « réincarnation » du « Christ » ! 2. Combien de gens sauront que Jésus est revenu ? Apocalypse 1 : 7. « Même ceux qui l’ont percé » peut faire allusion à une résurrection spéciale, pour ceux qui ont pris part activement au procès de Jésus. Note : Nous sommes tous coupables de la mort du Fils de Dieu. Nous l’avons tous percé. Cette culpabilité, inconsciente, doit être enlevée par son pardon avant son retour. Sinon nous ne pourrons pas supporter de le regarder en face ! 3. Un retour bien visible : Matthieu 24 : 27. Au contraire, le Christ du nouvel-­‐âge apparaît de façon ponctuelle et locale. Il veut entrer en contact télépathique avec chaque être humain. Tout œil ne le verra pas. 4. Qui l’accompagnera quand il reviendra ? Matthieu 24 : 30-­‐31. C. UNE CONSÉQUENCE MERVEILLEUSE 1. Quel événement fantastique se produira lorsque Jésus reviendra ? 1 Thessaloniciens 4 : 16. 2. Après que les justes qui étaient morts soient ressuscités, Qu’arrivera-­‐t-­‐il aux justes vivants quand Jésus reviendra ? 1 Thessaloniciens 4 :17a. Cette rencontre avec la divinité est ce à quoi aspire chaque être humain. 3. Avec qui sera le peuple de Dieu après ce retour triompha du Christ ? 1 Thessaloniciens 4/17b. 34 D. UNE PRÉPARATION INDISPENSABLE 1. Ayant cette espérance, Comment pouvons-­‐nous coopérer avec Jésus afin de nous préparer pour son retour imminent ? 1 Jean 3 : 1-­‐3. Quand nous faisons confiance à Dieu et que nous croyons à ses promesses, l’espoir qui demeure en nous, nous rend sensibles et disponibles. Nous jouissons d’une nouvelle dynamique de vie. 2. Comment cette sorte de préparation du caractère est-­‐elle possible ? Matthieu 19 : 26 ; Jean 6 : 29. Quand nous croyons en la bonté et la bonne disposition de Dieu envers tous les hommes, un rapport de confiance s’établit. Alors il peut accomplir son œuvre en nous, et faire ce que nous ne pouvons pas faire par nous-­‐mêmes. (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
35 LEÇON 10 LE VRAI CHRIST CONTRE LE FAUX CHRIST -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ « Je pensais qu’il n’y avait qu’un seul Christ ! » s’exclament des nombreuses personnes. Oui, il n’y a qu’un seul véritable Christ. Mais dès le commencement, la grande ambition de Lucifer a été d’être « semblable au Très-­‐Haut », et même d’élever son trône au-­‐dessus de celui du Christ (cf. Ésaïe 14 : 12-­‐14). Avec le temps qui s’est écoulé pendant des milliers d’années, Satan est devenu très habile dans son travail. Sa grande ambition est de se déguiser en Christ. Son esprit satanique n’aspire à rien de moins que de voir l’humanité se prosterner devant lui, lui rendant l’adoration normalement due à son rival détesté, Jésus-­‐Christ. Est-­‐il possible qu’il y réussisse, en se faisant passer pour Christ ? Nous savons tous comment certaines personnes sont habiles à imiter la voix, les manières, et même l’apparence d’autres personnes. L’immense industrie du cinéma est basée sur cette technique. Les hommes seraient-­‐ils plus intelligents que Satan ? Plusieurs enthousiastes rusés, autodidactes, ont réussi à se faire passer pour des médecins qualifiés pendant de nombreuses années, en contrefaisant le diplôme et le certificat d’un vrai médecin vivant à des milliers de kilomètres d’eux. Si Satan est si habile pour enseigner à des être humains (dont l’intelligence est inférieure à la sienne) à se déguiser, il est tout aussi capable de réussir sa propre grande supercherie. Peut-­‐être allez-­‐vous même découvrir que Satan a déjà essayé d’utiliser sur vous ses machinations trompeuses. A. QUE DIT LA BIBLE À PROPOS DU FAUX CHRIST ? 1. Satan a déjà réussi à contrefaire le Christ : 1 Jean 2 : 18. « Antéchrist » provient d’un mot grec qui veut dire « quelqu’un qui prend la place de Christ ». Évidemment, personne ne peut vraiment prendre sa place ; il s’agit donc de faux Christs. 2. Jésus a prévu l’apparition de faux Christ : Matthieu 24 : 5, 23-­‐24. Ils vont essayer de tromper son peuple. 3. Quelle est la grande œuvre de Satan ? Apocalypse 20 : 8, 10. 4. Au temps d’Élie, l’ancien Israël fut terriblement trompé par un faux Christ. Qui adoraient-­‐ils ? 1 Rois 16 : 30, 32 et 18 : 18-­‐19. Baal était un mot qui signifiait simplement « mari », « maître, seigneur ». Au fur et à mesure que les siècles ont passés, il est devenu difficile pour Israël de distinguer entre le vrai culte du Seigneur et celui des nations avoisinantes. Le culte de Baal était une contrefaçon habile du culte du Dieu d’Israël. Les temples ressemblaient au temple de Salomon, et ses rituels étaient imités. Le peuple perdit graduellement de vue ce qui les distinguait. Élie fut prompt à saisir la signification de ce qui arrivait. 36 5. Où le culte de Baal est-­‐il réapparu au temps de Jérémie ? Jérémie 7 : 9-­‐10, 30. 6. Il est évident qu’un faut Christ doit tromper les gens longtemps d’avance par de fausses doctrines avant d’en arriver à se présenter personnellement comme le Christ. Quelle erreur tragique les juifs ont-­‐ils faite sans s’en rendre compte ? Jean 8 : 42-­‐47. Note : Pendant des siècles, les Juifs ont attendu la venue du Messie. Quand il est finalement venu, ils l’on mis à mort parce qu’ils ne savaient pas distinguer le vrai du faux ! Paul avertit les Corinthiens d’être prudents, car pour un observateur peu attentif, il y aurait peu de différences apparentes (cf. 1 Corinthiens 10 : 20-­‐21). B. COMMENT DIFFÉRENCIER LE VRAI DU FAUX 1. Le faux Christ représente Jésus mourant sur la croix afin de changer les sentiments du Père envers nous. Il représente Dieu comme étant distant et indifférent envers les hommes, et Christ comme satisfaisant la vengeance du Père, en souffrant à notre place. D’après la Bible, quel est le vrai rôle du Christ dans le processus de propitiation et de réconciliation entre Dieu et les hommes ? Jean 3 : 16-­‐17. Note : « Mais ce grand sacrifice n’a pas été accompli afin de créer dans le cœur du Père des sentiments d’amour pour l’humanité, ni pour le rendre désireux de [la] sauver. Non, non ! ‘Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné Son Fils unique’. Ce n’est pas à cause de la grande propitiation faite par Son Fils que le Père nous aime, mais c’est parce qu’Il nous aime qu’Il a pourvu à cette propitiation. Jésus-­‐Christ est l’intermédiaire par lequel le Père a pu répandre son amour infini sur un monde déchu. ‘Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-­‐même’ (2 Corinthiens 5 : 19). Dieu a souffert avec Son Fils. Dans les angoisses de Gethsémané, dans la mort du Calvaire, le cœur de l’amour infini a payé le prix de notre Rédemption’ (E.G. White, Steps to Christ, pp. 13-­‐14 ; Le meilleur Chemin, p. 11). 2. Un faux Christ ne peut être véritablement tenté comme nous le sommes, et par conséquent ne connaît pas ce que nous ressentons. Il est représenté comme prenant une nature humaine différente de celle que nous possédons. Ainsi le faux Christ ne peut pas vraiment nous sauver de nos péchés. Il peut seulement fermer les yeux sur nos péchés, ou les pardonner tandis que nous continuons à pécher. Par contraste, quelle sorte de nature humaine le vrai Christ a-­‐t-­‐il prise ? Romains 8 : 3-­‐4. 3. Jusqu’à quel point le vrai Christ a-­‐t-­‐il été tenté comme nous ? Hébreux 4 : 15. Note : « Dans le désert de la tentation, Christ prit la place d’Adam afin de supporter l’épreuve qu’il n’avait pas réussi à supporter. Là, le Christ triompha au nom du pécheur, quatre mille ans après qu’Adam eut tourné le dos à la lumière de sa demeure. Séparée de la présence de Dieu, la famille humaine, à chaque génération successive, s’était écartée davantage de la pureté, de la sagesse et de la connaissance originelles qu’Adam possédait en Eden. Christ a porté les péchés et les 37 infirmités de la race tels qu’ils existaient lorsqu’Il est venu sur terre pour secourir l’homme. Au nom de la race, portant les faiblesses de l’homme déchu, Il devait subir les tentations de Satan sur tous les points sur lesquels l’homme peut être attaqué… Quel contraste fait le second Adam au moment où il entre dans cette lugubre étendue déserte pour faire face à Satan, tout seul ! Depuis la chute jusqu’au temps de la venue du Christ sur terre, la race avait diminué en taille et en force physique, et sa valeur morale était allée en décroissant. Afin d’élever l’homme déchu, Christ devait l’atteindre là où il était. Il a pris la nature humaine et a porté les infirmités et la dégénérescence de la race. Lui qui ne connaissait pas le péché, il est devenu péché pur nous. Il s’est humilié jusqu’aux plus grandes profondeurs de la misère humaine afin d’être qualifié pour atteindre l’homme et le tirer de la dégradation dans laquelle le péché l’avait plongé » (E.G. White, Review and Herald, 28 juillet 1874 ; Messages choisis, vol. 1, pp. 313-­‐314). 4. Une pensée à méditer : S’il y avait un quelconque péché par rapport auquel Christ n’avait pas été tenté, pensez-­‐vous qu’Il pourrait nous « secourir » ou nous aider à vaincre cette tentation ? Lire Hébreux 2 : 17-­‐18 très attentivement avant de répondre. Nous avons vu comment l’apôtre Jean parle de « l’Antéchrist » comme étant déjà venu. Voici un exemple montrant comment un « Christ » qui n’a pas vraiment porté notre chair obscurcit la vérité du salut dans un brouillard confus de fausses doctrines. Considérons la doctrine de l’Immaculée Conception », élevée au rang de dogme par le Pape Pie IX en 1954 : « La doctrine catholique enseigne que la Bienheureuse Vierge Marie fut non seulement conçue immaculée, c’est-­‐à-­‐dire dans la moindre tache de péché originel, mais ne commit pas le moindre péché de toute sa vie… Aucune trace de péché n’a souillé la pureté de son âme. Elle était non seulement sans péché, originel ou réel, mais elle était aussi, dans un certain sens, incapable de pécher par privilège spécial » (The Sign, Août 1941 [Revue catholique romaine]). De cette façon, le « Christ » du catholicisme romain est né avec une « chair », une nature, différente de celle que nous avons. Le présentateur de télévision catholique romain bien connu, Fulton Sheen, montre pourquoi le dogme de « l’Immaculée Conception » est si nécessaire au « Christ » catholique. Fulton Sheen ne peut concevoir comment un Sauveur pouvait venir « dans une chair semblable à celle du péché », comme le dit Paul, sans tomber victime de la tentation. Cette idée erronée est due à un manque total de compréhension de la vérité du Nouveau Testament au sujet de la foi. Mais voyons ce qu’il dit : Si la pureté infinie avait choisi une autre façon d’entrer dans l’humanité que celle de la pureté humaine (la nature immaculée de Marie), cela aurait créé une difficulté immense – à savoir, comment aurait-­‐il pu être sans péché, s’il était né de cette humanité porteuse du péché ? De même qu’un pinceau trempé dans une peinture noire devient noir, et qu’un tissu prend la couleur de la teinture, n’aurait-­‐il pas aussi, aux yeux du monde, participé à la culpabilité à laquelle participe toute l’humanité ? S’il était venu sur terre en passant au travers du champ de blé de la faiblesse morale, de la paille serait certainement demeurée accrochée au vêtement de sa nature humaine ». 38 Dans cette leçon, nous avons vu comment le vrai Christ est né de cette humanité porteuse de péché, et cependant, sans jamais pécher ; comment ce « pinceau » fut « trempé dans du noir sans pour autant contracter la moindre souillure provenant de notre péché ; comment ce « tissu » fut trempé dans notre « teinture » humaine sans pour cela prendre la couleur de notre péché ; comment il est passé « à travers le champ de blé de la faiblesse morale » sans que la moindre brindille de « paille » s’attache au « vêtement de sa nature humaine ». Cette vérité concernant la victoire de Christ est l’enseignement glorieux de la « justification par la foi » du Nouveau Testament. 5. L’idée que Christ ne pouvait pas pécher est étrangère à la bible. Si cela était vrai, comment aurait-­‐il pu être vraiment tenté ? Jésus a terriblement souffert de la tentation : Hébreux 5 : 7-­‐9. La raison pour laquelle il n’a pas péché, c’est qu’Il a choisi de ne pas pécher. 6. Qu’est-­‐ce qui montre que notre Sauveur a subi le même conflit continuel que celui que nous subissons, tout en étant constamment victorieux sur le « moi » ? Jean 5 : 30b. 7. Quelle glorieuse bonne nouvelle l’évangile nous apporte-­‐t-­‐il ? Hébreux 7 : 24-­‐26. Un « tel » Souverain Sacrificateur » pourvoit à nos besoins. Note : « La tentation est repoussée lorsqu’un homme est fortement incité à commettre une mauvaise action, et sachant qu’il peut le faire, résiste par la foi, en s’appuyant fermement sur la puissance divine. C’est l’épreuve par laquelle Christ est passé » (E.G. White, The Youth’s Instructor, 20 juillet 1899). (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
39 LEÇON 11 REPOSONS-­‐NOUS DANS SON AMOUR -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Nous avons vu précédemment qu’il existe deux notions d’amour, opposées l’une à l’autre depuis des milliers d’années : Éros est à l’origine de l’idée païenne de l’amour, l’amour égocentrique, universel, que les païens de l’antiquité imaginaient être l’amour divin ; Agapé est la véritable notion d’amour du N.T. à laquelle l’apôtre Jean pensait quand il écrivit : « Dieu est amour ». Éros est un amour basé sur un sentiment de besoin, sur un désir ardent : il est donc étroitement relié à la peur. La religion de l’éros est basée sur la peur. Agapé, au contraire, chasse la crainte (1 Jean 4 : 18) ; c’est un amour qui ne repose pas sur un sentiment de besoin mais qui se donne gratuitement et librement. Nous avons vu aussi qu’éros est un amour qui cherche une récompense, alors qu’agapé aime sans penser à ce qu’il recevra en retour. Les gens qui viennent à Christ parce qu’ils apprécient son amour révélé à la croix, ne le font pas parce qu’ils désirent ardemment une récompense ou parce qu’ils ont peur de l’enfer. Ils y viennent par la foi ; ils apprécient Son sacrifice consenti pour eux et se donnent à Lui sans aucune crainte égoïste ou espoir de récompense. Ils forment de beaux chrétiens, semblables au Christ, et ils restent fermes (cf. 1 Corinthiens 13 : 8). C’est l’amour agapé des apôtres qui a bouleversé le monde (Actes 17 : 6). Le conflit entre agapé et éros a commencé aux premiers siècles de l’ère chrétienne, après la mort des apôtres. Graduellement, éros s’est infiltré dans l’Église. Paul l’avait averti : « Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau ». (Actes 20 : 29). Il disait qu’il surviendrait une grande apostasie (2 Thessaloniciens 2 : 3). Quand la notion d’amour du N.T. fut obscurcie par un éros chargé de peurs, toutes sortes de fausses doctrines païennes s’introduisirent dans l’Église. Il y eu d’abord confusion sur cette question de l’amour ; puis beaucoup d’autres idées non enseignées dans la Bible en résultèrent, telles que le culte des images, la vénération et le culte de la Vierge Marie, le Dimanche comme jour de repos au lieu du véritable septième jour, etc. Dieu se soucie beaucoup du jour de repos que nous dardons, non à cause d’une préoccupation légaliste pour des détails sans fin, mais parce que ce n’est qu’en gardant la vérité que nous pouvons recevoir son amour, nous y reposer, et ainsi recevoir Christ pleinement. Il ne peut y avoir de salut dans l’erreur, mais seulement dans la vérité ! A. LE JOUR DE REPOS DU DIEU CRÉATEUR 1. Quel est le véritable jour de repos de Dieu. Lisez Exode 20 : 8-­‐11 et Genèse 2 : 1-­‐3. Note : Dans le récit de la création du monde, nous apprenons que selon la façon de compter de Dieu, chaque jour consiste en « un soir et un matin » (cf. Genèse 1 : 5, 8, 13, 19, 23, 31. Ainsi, le Sabbat, le saint jour de Dieu, va « d’un soir [coucher de soleil] à l’autre » (Lévitique 23 : 32). Cela coïncide avec le temps compris entre le coucher de soleil du vendredi et celui du samedi (cf. Luc 23 : 54-­‐56). Basé sur ce fait biblique selon lequel Dieu a créé le monde en six jours et s’est reposé le septième, le cycle 40 hebdomadaire nous a été transmis avec comme premier jour, le dimanche, comme septième, le samedi (Fundamental of the Everlasting Gospel, pp. 110-­‐111). 2. Tout chrétien accepte jésus comme son véritable Exemple. Quel jour de la semaine Jésus observait-­‐il ? Luc 4 : 16. 3. Y a-­‐t-­‐il un jour que les chrétiens devraient observer comme jour de repos ? Apocalypse 1 : 10. 4. Quel jour le Seigneur appelle-­‐t-­‐Il tout spécialement son jour ? Ésaïe 58 : 13. Note : « Le Sabbat est un jour qui appartient uniquement à Dieu. Les Écritures s’y réfèrent comme étant ‘mes Sabbats’ (Exode 31 : 13 ; Ézéchiel 20 : 12 ; 44 : 24 et comme ‘le Sabbat de l’ÉTERNEL ton Dieu’ (Exode 20 : 10 ; Lévitique 23 : 3 ; Deutéronome 5 : 14). Lorsqu’il fut accusé par les Juifs de violer le Sabbat, Christ leur a clairement précisé qu’il était le « Seigneur même du Sabbat » (Marc 2 : 23-­‐24, 27-­‐
28). C’est l’unique et seul jour qui soit indiqué de façon très spéciale dans la Bible en tant que ‘Jour du Seigneur’ (Idem., p. 110). 5. Selon Jésus, est-­‐il possible que le dimanche puisse brusquement devenir le Jour du Seigneur ? Marc 2 : 27-­‐28 et Matthieu 12 : 8. Le texte original n’emploie par le mot « maître (didaskalos) mais le mot kurios qui veut dire « seigneur » (cf. version Darby). Or, dans l’Ancien Testament, ce mot est utilisé pour désigner le Dieu créateur. Note : « L’idée populaire suivant laquelle le samedi est le Sabbat Juif et le dimanche le Sabbat chrétien, est en contradiction totale avec le clair enseignement des Écritures. Il se peut que les hommes choisissent un jour parmi les sept pour se reposer ou même pour adorer Dieu, et le désignent comme « Jour du Seigneur », mais cela ne doit pas être confondu avec le Sabbat des Écritures, le Jour du Seigneur selon la Bible. Le Sabbat appartient à Dieux seul, ‘parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée’ (Genèse 2 : 3). L’homme pour qui ce monde a été créé, n’a joué aucun rôle quel qu’il soit dans la création de cette terre. Tout a été fait par Dieu… Même si Dieu a créé le monde uniquement pour le bénéfice de l’homme, nos premiers parents n’ont aucunement contribué à sa création. Ce n’est qu’après avoir créé un monde achevé et parfait que Dieu créa nos premiers parents… Quand pour la première fois, ils ouvrirent les yeux à la fin du sixième jour de la création, ils contemplèrent une œuvre achevée et parfaite. Tout ce qu’Adam et Eve ont fait et pouvaient faire, était d’entrer dans la joie d’une création achevée et parfaite, réalisée pour eux par un Dieu aimant » (Fundamental of the Everlasting Gospel, pp. 110, 113). 6. Le livre des Actes des Apôtres contient 84 allusions à l’observation du Sabbat du septième jour par l’apôtre Paul. Considérez quelques exemples : Actes 13 : 14, 44 ; 16 : 13 ; 17 : 2 ; 18 : 4. Note : A-­‐t-­‐on depuis perdu la notion du temps ? Notre septième jour est-­‐il le même que celui que Jésus et ses apôtres ont si fidèlement observé ? L’histoire révèle qu’il n’y a jamais eu le moindre changement dans le cycle hebdomadaire depuis l’époque 41 du Christ. Les astronomes peuvent le confirmer. De plus, aucune période de temps n’a été perdue avant la venue du Christ, car ses apôtres et lui-­‐même n’auraient pas été si sûr d’eux au sujet de cette question du « Jour du Seigneur », si le cycle hebdomadaire s’était transformé depuis Adam. La Bible montre clairement que ce cycle remonte directement au premier Sabbat que notre Créateur a gardé avec Adam et Eve dans le jardin d’Eden. B. LE DIMANCHE EST-­‐IL DEVENUE LE JOUR DU SEIGNEUR ? 1. Trois jours nous sont indiqués avec précision dans l’histoire de la mort et de la résurrection de Jésus. Le « Vendredi Saint » est observé de nos jours par les Catholiques romains et de nombreuses Églises protestantes en l’honneur de la mort du Christ ; et le dimanche, disent-­‐ils, est observé en l’honneur de sa résurrection. Selon les Écritures quel est le vrai jour qu’il faut observer ? Luc 23 : 54-­‐56 et 24 : 1. Le jour de la préparation est le vendredi. Le Sabbat « allait commencer ». Puis les femmes se reposèrent pendant le Sabbat « selon le commandement ». Tôt le dimanche matin, « premier jour de la semaine », elles se rendirent au tombeau. Il est clair que le véritable jour de repos de Dieu est celui qui se situe entre le vendredi et le dimanche ! Note : « La mort du Christ sur la croix… acheva l’œuvre de réconciliation* en faveur des pécheurs… Quand elle fut entièrement réalisée, il s’écria : « C’est terminé » (Jean 19 : 30). Il voulait par ces mots affirmer que le salut total et complet était achevé. Les chrétiens reconnaissent que la mort du Christ eût lieu dans l’après-­‐midi du sixième jour (le vendredi). Ainsi, pendant la totalité du septième jour ou Sabbat (le samedi), Christ s’est reposé de toute son œuvre » (Fundamental of the Everlasting gospel, pp. 113-­‐114). * ou « d’expiation, de propitiation ». 2. Jésus a-­‐t-­‐Il changé la Loi ou déplacé le Sabbat à une autre jour ? Matthieu 5 : 17-­‐19. La version anglaise Goodspeed dit : « Je vous le dis, aussi longtemps que dureront les cieux et la terre, pas un seul point de i ou barre de t ne disparaîtra jusqu’à ce que tout soit observé ». Note : « La justice que la Loi demande est hors de portée de l’homme pécheur. Notre seul espoir de salut se trouve donc en Jésus-­‐Christ et en sa Justice, que… nous ne pouvons recevoir que par la foi… lorsque nous mettons de côté toute confiance en la chair (notre propre capacité) et que nous nous reposons entièrement sur Sa grâce salvatrice » (Fundamental of the Everlasting Gospel, P. 109). En Christ, nous avons : du repos ; des bénédictions ; la sanctification et la sainteté (Voir : Genèse 2 : 1-­‐3 ; Exode 20 : 8-­‐11 ; Ézéchiel 20 : 12, 20). Le Sabbat nous montre comment recevoir toutes ces choses ! Comprenons que le Sabbat est un signe, de notre union avec un Sauveur aimant, et de notre acceptation dans le Bien-­‐aimé (Éphésiens 1 : 6). 42 « Quand nous nous abstenons de tout travail de septième jour, nous témoignons au monde que nous sommes du côté de Dieu et que nous nous efforçons de vivre en parfait accord avec ses commandements. Nous reconnaissons ainsi comme notre Souverain, le Dieu qui a fait le monde en six jours et qui s’est reposé le septième. Le Sabbat est le lien qui unit Dieu à son peuple » (E.G. White, Review & Herald, 28 octobre 1902). 3. Les apôtres ont-­‐ils changé la Loi ou déplacé le Sabbat à un autre jour ? Il n’y a aucun texte affirmant qu’ils aient osé essayer de la faire. Selon Paul, peut-­‐on prendre la tradition ou les commandements des hommes comme guide ? 2 Timothée 3 : 16-­‐17. Note : Puisque l’observation du dimanche ne fait pas partie des Écritures, elle ne fait pas non plus partie des « bonnes œuvres » qui plaisent au Seigneur. Elle n’est pas « utile pour enseigner » ni « instruire dans la justice » ; et se trouve donc opposée à la véritable « justification pas la foi ». 4. N’y a-­‐t-­‐il aucune allusion à l’observation du dimanche dans le Nouveau Testament ? Voici les huit textes qui mentionnent le « premier jour de la semaine » ; lisez-­‐les et voyez si vous pouvez y trouver une telle allusion : Matthieu 28 : 1 ; Marc 16 : 1-­‐2 ; Luc 24 :1 ; Jean 20 : 1, 19 ; Actes 20 : 7 ; 1 Corinthiens 16 : 1-­‐2. Note : La plupart d’entre eux parlent du jour de la résurrection de Jésus. Or les apôtres enseignaient que le baptême et non l’observation du premier jour , était le mémorial authentique de la glorieuse résurrection de Christ (cf. Romains 6 : 3-­‐7). La réunion mentionnée dans Actes 20, a eu lieu un samedi soir, pendant la partie nocturne du premier jour biblique. La collecte mentionnée dans 1 Corinthiens 16, n’a rien à voir avec des réunions publiques tenues le premier jour de la semaine. C’était une collecte spéciale. « Que chacun… mette à part chez lui » dit Paul. Ils ont fait leurs comptes le dimanche et ont mis de côté quelque chose, soit à la maison, soit dans leur lieu de travail habituel, afin de se préparer pour la visite exceptionnelle de Paul. C. LES ENJEUX DU SABBAT 1. Un jour de repos dont les chrétiens peuvent encore jouir et bénéficier, et qui reste valable pour eux : Hébreux 4 : 9. Dans ce verset le mot traduit par « repos » n’est pas le même que celui qui est utilisé dans le reste du chapitre. Dans les versets 1 à 8, le mot grec pour « repos » est katapausin, alors que le mot employé au verset 9 est sabbatismos qui signifie « respect du Sabbat » ou « observation du Sabbat »*. Ce verset devrait dons se lire : « Donc l’observation du Sabbat pour le peuple de Dieu demeure » ; ou, selon la traduction de George Lamsa de manuscrits orientaux écrits en araméen : « C’est donc le devoir du peuple de Dieu de garder le Sabbat ». * Arndt et Gingrich, Greek-­‐English Lexicon of the N.T., Univ. of Chicago Press. 2. Qu’est-­‐ce que le véritable repos du Sabbat signifie pour les chrétiens ? Hébreux 4 : 3-­‐4. 43 Note : « Nous ne devons jamais confondre le terme « repos », lorsqu’il est appliqué au Sabbat, avec l’idée commune de repos. Cette dernière se réfère au sommeil ou à la relaxation, … alors qu’entrer dans le repos de Dieu possède une signification spirituelle. Cela implique une dépendance totale envers le salut parfait et achevé de Dieu, ou, pour être plus précis un abandon* complet à Christ notre Justice » (Fundamental of the Everlasting Gospel, P. 118). * ou « reddition », « restitution » ; il s’agit de lui restituer ce qui lui appartient par droit de rachat, et qu’il a si chèrement payé. 3. Que pense le Seigneur du fait de suivre des coutumes, comme celle de l’observation du dimanche, qui ne sont pas enseignées dans Sa Parole ? Matthieu 15 : 3, 8-­‐9 (cf. Matthieu 7 : 21-­‐23). Note : Il y a la vérité et il y a l’erreur ; il y a un vrai Christ et il y a un faux Christ ; il y a un vrai Saint-­‐Esprit et il y a sa contrefaçon. Il y a un vrai Sabbat et il y en a un faux. 4. Le Sabbat est un signe indicateur : Ézéchiel 20 : 12, 20. 5. Quel est l’ultime objectif de l’Évangile Éternel ? Ésaïe 66 : 22-­‐23 ; Apocalypse 21 : 1-­‐4. Note : « La Bible indique clairement que l’entrée du péché a souillé et ruiné la création parfaite et achevée de Dieu : ‘le sol sera maudit… c’est avec peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie’ à dit Dieu à Adam après la chute (Genèse 3 : 17-­‐19). Cependant la péché n’a pas seulement apporté la douleur aux hommes pécheurs, … mais il a aussi causé de la peine à Dieu, le Créateur de l’homme. Le Dieu d’amour qui a créé un monde parfait et achevé, pour les hommes, ne peut plus être en repos jusqu’à ce que le dommage produit par le péché soit réparé et qu’une fois de plus, la paix, la joie et l’harmonie parfaites remplissent tout Son univers. Dans le repos de Sabbat destiné à ce monde pécheur, on peut discerner l’ultime objectif de l’évangile ; une re-­‐création parfaite et achevée… C’est cette œuvre de Rédemption et de restauration, formulée dans l’esprit de Dieu dès avant la fondation du monde, qui a été accomplie en Christ il y a deux mille ans… et qui sera réalisée pleinement à la fin du millénium dans les vies de ceux qui croient. À présent, ‘si quelqu’un est en Christ [uni à Lui par la foi], il est une nouvelle créature [création]. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles’ (2 Corinthiens 5 : 17) (Fundamental of the Everlasting Gospel, p. 112). Tout ce qui est demandé à l’homme, c’est une réponse venant du cœur pour ce don merveilleux (cf. Jean 3 : 16). C’est cela « entrer dans son repos ». 44 LA LOI DE DIEU DANS LE NOUVEAU TESTAMENT I Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et tu le serviras Lui seul (Matthieu 4 : 10). II Petits enfants, gardez-­‐vous des idoles (1 Jean 5 : 21). Ainsi donc, étant de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, à de l’argent, ou à de la pierre, sculptés par l’art et l’industrie de l’homme (Actes 17 : 29). III Que le nom de Dieu et sa doctrine ne soient pas blasphémés (1 Timothée 6 :1). IV Priez pour que votre fuite n’arrive pas en hiver, ni un jour de Sabbat (Matthieu 24 : 20). Le Sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le Sabbat, de sorte que le fils de l’homme est aussi Seigneur du Sabbat (Marc 2 : 27-­‐28). Car il a parlé ainsi quelque part du septième jour : Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres le septième jour. Il reste donc un repos de Sabbat pour le peuple de Dieu (Hébreux 4 : 4, 9-­‐10). Car en lui ont été créée toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre (Colossien 1 : 16). V Honore ton père et ta mère (Matthieu 19 : 19). VI Tu ne tueras point (Romains 13 : 9) VII Tu ne commettras point d’adultère (Matthieu 19 : 18) VIII Tu ne déroberas point (Romains 13 : 9) IX Tu ne diras point de faut témoignage (Romains 13 : 9). X Tu ne convoiteras point (Romains 7 : 7) 45 (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
46 LEÇON 12 LE FAUX JOUR DU SEIGNEUR -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ En Afrique, il arrive qu’une maison paraisse parfaitement solide, tandis qu’en réalité ses murs et ses fondations sont rongés par les termites. Parfois, il suffit d’une poussée pour que toute la maison s’écroule. La Structure morale de notre société ressemble beaucoup à cette maison. L’augmentation de la criminalité est un phénomène effrayant ; mais ce n’est qu’un indice du travail invisible de « termites ». En effet, combien plus de personnes, correctes en apparence, sont en réalité sans loi et sans frein ! Tant que l’occasion n’est pas donnée à l’anarchie de s’exprimer il est impossible de savoir ce qu’il y a réellement dans le cœur des gens. Voyez par exemple avec quelle facilité des gens se livrent au pillage lorsque des désastres tels que les tremblements de terre, les émeutes, ou l’insuffisance de la police, permettent de s’emparer plus facilement des biens d’autrui. Alors, des personnes qui semblaient respectueuses de la loi, passent à l’action et disent : « Tout le monde le fait, pourquoi pas moi ? ». Aujourd’hui, l’application de la loi est tout ce qui fait tenir ensemble notre société soi-­‐
disant civilisée. C’est une barrière bien fragile. Il semble que pour une grande partie de la population, tout véritable respect de la loi ait disparu ; il ne reste plus que la peur de la punition. Nous devons tous des remerciements au Saint-­‐Esprit qui continue de retenir cette vague d’anarchie et de dérèglements qui est sur le point de déferler sur le monde. C’est Lui qui lutte constamment avec les personnes sans loi et sans frein jusqu’à ce qu’il se retire complètement de la scène comme il l’a fait à l’époque de Noé (cf. Genèse 6 : 3, 5 & note ; Matthieu 24 : 37-­‐39). Cela soulève une question très importante : Si Jésus est venu pour sauver le monde, pourquoi le monde devient-­‐il de pire en pire ? C’est en Amérique de Nord que l’on trouve le plus haut taux d’assiduité aux services religieux du monde ; pourquoi la violence et l’insécurité dans cette nation sont-­‐ils plus importants que nulle part ailleurs ? La liberté religieuse a fourni aux Églises protestantes les meilleures occasions et possibilité de toute leur histoire ; Alors pourquoi l’Amérique donne-­‐t-­‐elle au monde les pires exemples de désordre et de dérèglement ? Cette étude va révéler quelle cause est à la racine de ces maux : les chefs religieux du protestantisme, sous l’influence du catholicisme et du mouvement œcuménique, ont affaibli l’autorité de la Loi de Dieu par leurs efforts pour éviter la claire vérité du Sabbat du septième jour. Pourtant le Seigneur a place cette vérité au cœur même de sa Loi. Si nous disons que le commandement de Dieu relatif au Sabbat n’a pas d’importance, nous annulons toute la force des neuf autres ! 1. La Bible indique clairement la cause des problèmes dont souffre notre monde moderne : Ésaïe 24 : 4-­‐6. 47 2. Les Églises protestantes et catholiques se sont unies dans la transgression de la Loi de Dieu : elles ont changé Ses prescriptions et rompu l’alliance éternelle. Nous nous contenterons de citer leurs propres paroles : « Question : quel est le jour du Sabbat ? Réponse : Le samedi est le jour du Sabbat. Question : Pourquoi gardons-­‐nous le dimanche au lieu du samedi ? Réponse : Nous observons le dimanche au lieu du samedi parce que l’Église catholique a transféré le caractère sacré du samedi au dimanche » (Rév. Peter Geiermann, The Convert’s Catechism of Catholic Doctrine, p. 50). « question : comment prouvez-­‐vous que l’Église [catholique] a l’autorité et le pouvoir de décider quels sont les jours fériés et les jours saints ? Réponse : Cet acte même d’avoir changé le sabbat au dimanche le prouve ; ce changement est admis par les Protestants, et ils se contredisent donc en gardant le dimanche d’une façon aussi stricte, tout en respectant pas la plupart des autres fêtes ordonnées par l’Église » (Daniel Ferris, Manual of Christian Doctrine ; or Catholic Belief and Practice, p. 67). Note : « Vous pouvez lire la Bible de la Genèse à l’Apocalypse : vous ne trouverez pas une seule phrase autorisant la sanctification du dimanche. Les Écritures mettent en valeur avec force le caractère religieux du samedi » (Cardinal James Gibbons, The Faith of Our Fathers, p. 89). 3. Le monde Protestant reconnaît ces faits : a) « ‘Mais’, dira-­‐t-­‐on, ‘[le Sabbat] a bien été déplacé du septième au premier jour de la semaine’. Où ? Quand ? Et par qui ? Personne ne le sait ! Et bien non, il n’a jamais changé de place, il n’aurait jamais pu l’être sans que l’on ne doive recommencer toute la création… S’il a été déplacé ; c’est parce que cet imposant personnage qui change les temps et la loi d’office, l’a déplacé. Je pense qu’il s’appelle « Docteur Antéchrist » (Alexander Campbell, « Address to the Readers of the Christian Baptist », n° III, The Christian Baptist, 2 février 1824). b) « L’Église Romaine… a annulé le quatrième commandement en supprimant le Sabbat de la Parole de Dieu, et en faisant du dimanche un jour férié » (N. Summerbell, History of the Christian Church, P. 415). 4. Les Catholiques romains continuent de défier les protestants : « La Bible ne dit rien au sujet du déplacement du Jour du Seigneur du samedi au dimanche… C’est pourquoi nous trouvons si illogique l’attitude de beaucoup de non-­‐
catholiques, qui prétendent ne croire en rien qui ne se trouve pas dans la Bible, et qui continuent cependant à garder le dimanche comme jour du Seigneur sur la seule parole de l’Église catholique » (Père Leo J. Trese, The Faith Explained, éd. 1971, p. 243). 48 A. UN CHANGEMENT ENREGISTRÉ DANS L’HISTOIRE « Peu après la reconnaissance du christianisme par Constantin, l’observation du dimanche est devenue une obligation légale. En l’an 321 après J.C., tous les magistrats, tous les habitants des villes et les artisans devaient se reposer ‘au jour vénérable du Soleil’ ; seuls les cultivateurs dont le travail ne pouvait être interrompu ou reporté étaient excusés » (Encyclopaedia Americana, éd. 1969, article « Sunday », vol. XXVI, p. 32). La loi du dimanche de l’empereur Constantin n’était pas fondée sur l’enseignent du Christ, mais sur la philosophie païenne avec laquelle il était le plus familier. Au moment de la mise en vigueur de sa loi du dimanche, il en parle comme du jour vénérable du soleil, faisant ainsi clairement allusion aux coutumes païennes dans lesquelles il avait été éduqué. Le but principal de l’édit de Constantin était d’imposer aux chrétiens le caractère férié du dimanche afin de fusionner ces deux religions, le christianisme et le paganisme. Ce dernier n’était rien d’autre que l’adoration de Baal, du dieu soleil (c’est-­‐à-­‐
dire de Lucifer), religion occulte d’origine babylonienne et égyptienne. Progressivement, cette fête païenne a provoqué l’apostasie dans l’Église et des déviations par rapport aux vérités bibliques. Tout au long des siècles, l’Église de Rome, qui avait mis le sceau de son approbation sur ce changement de jour de culte, a ordonné à tout le monde de garder le dimanche comme jour saint à la place du véritable jour de Dieu. « Au concile de Laodicée, en 364 après J.C., l’édit suivant a été publié : ‘Les chrétiens ne devront pas judaïser et être oisifs le samedi [le sabbat originel], mais devront travailler ce jour-­‐là ; par contre ils devront spécialement honorer le Jour du Seigneur, et, puisqu’ils sont chrétiens, devront si possible, ne pas travailler ce jour-­‐là. Si cependant, on les trouve en train de judaïser, ils seront exclus de Christ’ » (Rev. Charles Hefele, History of the Councils of the Church, vol. II, p. 316). Les changements de calendrier n’ont pas affecté le Sabbat : Voici un compte rendu véridique, dont les faits peuvent être vérifiés dans toute encyclopédie de référence. Le calendrier Julien était utilisé à l’époque de Jésus. Son auteur, Jules César, est mort en l’an 44 de l’ère chrétienne, mais son calendrier a continué d’être utilisé pendant 15 siècles. Bien que l’organisation des mois était différente, ce calendrier utilisait la même semaine que le nôtre (le calendrier Grégorien) ; les jours de la semaine n’ont jamais changé. Par contre il ne mesurait pas la longueur de l’année de façon exacte : celle-­‐ci était trop longue de près d’1/4 d’heure. Le passe du calendrier Julien au calendrier grégorien eu lieu en 1582. Cette année là, l’équinoxe de printemps avait reculé et tombait le 11 mars, dix jours avant le 21 mars, date fixée par l’Église catholique en 321, et servant au calcul de la date de la fête de Pâques. Au mois d’octobre, le calendrier grégorien est rentré en application à Rome le vendredi 5 octobre 1582. Le vendredi 5 est devenu le vendre 15. La semaine est restée intacte, le déroulement des jours n’a pas été perturbé. 49 OCTOBRE 1582 Dim Lundi Mar Mer Jeu Ven Sam 1 2 3 4 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 Certains pays ont commencé immédiatement à utiliser le nouveau calendrier. D’autres ne l’ont adopté que plus tard ; l’Angleterre a attendu 1752 (170 ans) pour le faire. Pourtant, malgré leurs divergences au sujet du calendrier, ces différentes nations avaient la même semaine. En fait, le septième jour de la semaine aujourd’hui est le même qu’à l’époque de Christ ; les changements de calendrier ne l’ont pas affecté. Il est vrai qu’à l’époque de la Révolution Française, la France a essayé de mettre en place des décades, des semaines de dix jours, mais cela n’a pas duré. Il est bien connu également que la Russie soviétique a introduit une semaine de cinq jours, puis une semaine de six jours, et a interdit d’imprimer un calendrier de sept jours ; mais la Russie a échoué. Voilà quelques tentatives modernes de faire disparaître le jour de repos hebdomadaire. Note : Si, comme on en a parlé récemment, on instaurait un « jour blanc » pour faire coïncider plus facilement le début de l’année avec les cycles hebdomadaires, cela décalerait le cycle de la semaine transmit intact par le calendrier grégorien. Alors le véritable Sabbat du Septième jour tomberait chaque année un jour différent. Il en serait évidemment de même pour le dimanche et pour tous les autres jours. On perdrait ainsi toute notion de premier et de septième jour. B. UN CHANGEMENT DÉCRIT DANS LA PROPHÉTIE BIBLIQUE Dans Daniel 2, nous voyons une grande statue symbolisant la montée et le déclin des nations jusqu’à notre époque. Cette vision prophétique s’achève avec la fin du monde et la seconde venue de Jésus. Or, Daniel a reçu une autre vision, au chapitre 7, qui nous présente à nouveau le panorama de l’histoire des nations, mais avec plus de détails. Les chapitres 2 et 7 de Daniel peuvent être donc mis en parallèle. DANIEL 2 DANIEL 7 OR BABYLONE LION ARGENT PERSE OURS AIRAIN GRÈCE LÉOPARD FER ROME Bête féroce Fer/Argile Royaume Divisés Petite corne PIERRE Royaume de CHRIST JUGEMENT 50 Avant d’étudier le chapitre 7 de Daniel, il convient de rappeler l’interprétation biblique des symboles utilisés dans les prophéties : Les Vents : font référence à des guerres et des conflits. Jérémie 49 : 36-­‐37. Les Eaux : sont des peuples, des foules, des nations. Apocalypse 17 : 15. Les Bêtes : sont des rois ou des royaumes. Daniel 7 : 17, 23. Gardez bien ces symboles à l’esprit en lisant le chapitre 7 de Daniel. 1. La bête effrayante de la vision a sept têtes et dix cornes. Quelle est la signification des dix cornes ? Daniel 7 : 23-­‐24. « Nous avons déjà vu que le quatrième royaume correspondant aux jambes de fer de la statue, était le royaume de la Rome païenne. Entre les années 351 et 476 de notre ère, l’Empire romain d’Occident fut envahi par des tribus barbares du Nord, qui l’ont déchiré en morceaux. Dix royaumes plus petits se sont développés sur les ruines de la Rome païenne » (Daniel and Our Times, p. 93). 2. La Bible décrit un nouveau pouvoir : Daniel 7 : 8. Identifions cette « petite corne » : a) La petite corne provient de la quatrième bête : Daniel 7 : 7, 8, 23. D’après Daniel 2, le quatrième royaume, les jambes de fer, est Rome. Les dix cornes sont identiques aux dix orteils de la statue : ce sont dix royaumes qui s’élèvent sur les ruines de l’Empire romain païen. « Les bras de la République, qui perdaient parfois des batailles, mais gagnaient toujours la guerre, avançaient rapidement vers l’Euphrate, le Danube, le Rhin et l’océan ; alors, l’or, l’argent, et l’airain, qui représentaient bien les nations et leurs chefs, furent successivement brisés par la monarchie de fer romaine » (Edward Gibbon, The Decline and fall of the Roman Empire, vol. III, general observations following chap. 38, p. 634). « Sur les ruines de la Rome politique, s’éleva un grand empire moral sous la forme colossale de l’Église romaine » (A.C. Flick, The raise of the Medieval Church, p. 150). b) Cette corne apparaît parmi les dix autres royaumes : Daniel 7 : 8. Un historien déclare : « À côté des Empereurs de Constantinople, et des divers rois germaniques, une lignée de dirigeants beaucoup plus puissante qu’eux s’est développée en Europe, à savoir la lignée des Papes » (James Harvey Robinson, Medieval and Modern Times, p. 40). c) Elle apparaît après les dix autres : Daniel 7 : 24. C’est en 476 que la crise qui allait diviser l’Empire se précipita. L’empereur Romulus Augustus abdiqua. Puis des envahisseurs barbares précipitèrent l’effondrement de l’ancien Empire romain ; seule la partie orientale subsista. Toute la partie occidentale fut divisée entre dix royaumes barbares. En 533, l’Empereur Justinien émit un décret reconnaissant que l’évêque de Rome était la « Tête de toutes les Saintes Églises ». En 538, tout obstacle à l’application de ce décret était enlevé ; dès lors la papauté pouvait sérieusement commencer à développer sa puissance. 51 Les Dix Royaumes Anglo-­‐saxon Francs Alamans (Bavière) Burgonde (Savoie) Lombards (Autriche) Wisigoths (Espagne) Suèves (Portugal) Hérules (Italie) Vandales (Afrique) Ostrogoths d) Un royaume pas comme les autres : Daniel 7 : 24. Bien avant la chute de Rome, un état ecclésiastique avait commencé à se développer au sein de l’empire Romain. Cet état se façonnait sur le modèle impérial. Cet empire spirituel, tout comme l’empire séculier, possédait une hiérarchie de dignitaires, parmi lesquels, les diacres, les prêtres ou anciens, et les évêques étaient les plus importants. Une conséquence du déclin de la puissance romaine en Occident fut le développement de la papauté. En l’absence d’un Empereur dans cette région, les papes ont rapidement étendu leur influence et leur pouvoir, et ont bientôt édifié un empire ecclésiastique qui à certains égards a pris la place de l’ancien empire. e) Une puissance qui a une apparence supérieure : Daniel 7 : 20. « A côté des Empereurs de Constantinople, et des divers rois germaniques, une lignée de dirigeants beaucoup plus puissante qu’eux s’est développée en Europe, à savoir celle des Papes… Il nous faut suivre cette institution, la plus puissante et la plus durable de toutes celles de la fin de l’Empire romain, jusque dans le moyen-­‐âge. Mais nous devons nous arrêter tout d’abord pour considérer comme l’Orient, la partie grecque de l’empire, en est venu à former une institution à part, et ce du temps des papes qui représentent la plus longue et la plus puissante lignée de dirigeants que le monde ait jamais connue » (James Harvey Robinson, Medieval and Modern times, pp. 40, 41). Un auteur catholique écrit : « Quand Rome, à cause de la négligence des empereurs d’Occident a été livrée à la merci des hordes barbares, les romains se sont tournés vers une figure d’aide et de protection, et lui ont demandé de les diriger ; … et ainsi… a commencé la souveraineté temporelle des papes. Et s’avançant humblement vers le trône de César, le vicaire du Christ prit le sceptre devant lequel les empereurs et les rois d’Europe avaient dû s’incliner avec révérence pendant si longtemps » (The American Catholic Quarterly Review, Avril 1911). f) La petite corne se bat pour arriver au pouvoir : Daniel 7 : 8, 20, 24. Elle soumet trois royaumes qui font obstacles à la réalisation de ses ambitions. Que dit l’histoire ? « Je pourrais citer, parmi la liste donnée précédemment trois [royaumes] qui furent éradiqués devant le pape : les Hérules, sous Odoacre, les Vandales, et les Ostrogoths » (Edward B. Elliot, Horae Apocalypticae, vol. III, P. 134, 52 note 1). Odoacre, roi des Hérules, s’opposait, comme les deux autres royaumes déracinés, aux prétentions et aux doctrines de la papauté. Il fut vaincu avec ses soldats en l’an 493 de note ère. Cela réjouit bien sûr les partisans de la papauté. Mais ils se rendirent compte bientôt que le nouveau roi des Ostrogoths, Théodoric, celui-­‐là même qui avait conquis les Hérules, s’opposait également à la papauté. D’instruments au service du pape, Théodoric et les Ostrogoths devenaient des ennemis. En même temps, un troisième royaume, les Vandales, menaçait la papauté depuis l’Afrique du Nord. Il fallait faire quelque chose ! En 533, l’empereur Justinien, en Orient, émit un décret qui permettait au pape de se considérer au-­‐dessus de tous les autres évêques, faisant ainsi de lui la tête de toute la chrétienté. Pour rendre effectif ce nouveau décret, Justinien envoya son général Belisarius en Afrique avec une armée pour écraser les opposants Vandales. En 534, sa mission fut couronnée de succès. Il s’attaqua ensuite aux Ostrogoths, et les chassa finalement d’Italie en 538. C’est ainsi que ces trois royaumes furent « arrachés » devant la petite corne. Les sept royaumes restants étaient : Les Saxons, les Francs, les Alamans, les Burgondes, les Lombards, les Wisigoths et les Suèves. Ils furent progressivement éliminés ou récupérés par le pape, grâce à des jeux d’alliances complexes. Les principaux agents de l’établissement du pouvoir papal en Europe seront Clovis (Franc), puis Charlemagne (Germain). 3. Les caractéristiques religieuses de la petite corne : Daniel 7 : 25. a) Des prétentions arrogantes et blasphématoires. En voici quelques unes extraites d’un dictionnaire ecclésiastique de référence : « Le pape possède une si haute dignité et un statut si élevé qu’il n’est pas un simple homme, mais c’est comme s’il était Dieu ; il est le vicaire de Dieu… Le pape possède une triple couronne : il est roi du ciel, de la terre, et des régions inférieures… Le pouvoir du Pontife Romain ne regarde pas du tout seulement les choses célestes, terrestres et les choses qui sont sous la terre, mais il s’exerce même sur les anges, auxquels il est supérieur… Car il possède une si haute dignité et un si grand pouvoir qu’il forme un seul et même tribunal avec Christ… Le pape est l’équivalent de Dieu sur terre » (Lucius Ferraris, Prompta Bibliotheca, article Papa, vol. VI, pp. 26-­‐29). « Cette autorité juridique inclut même le pouvoir de pardonner le péché » (Catholic Encyclopaedia, vol. 12, art. Pope, p. 265). b) Une attitude intolérante et persécutrice. Durant cette période sombre de l’histoire, qui commence en 538 et se poursuit tout au long du moyen-­‐âge, des millions de chrétiens ont été persécutés, torturés et mis à mort par la papauté. Cet horrible fait constitue l’un des dossiers les plus noirs de l’histoire humaine. « Le fait que l’Église de Rome a versé plus de sang innocent que toute autre institution qui ait jamais existé dans l’humanité, ne sera pas remis en question par tout Protestant qui connaît l’histoire » (Lecky, History of Rationalism in Europe, vol. II, p. 32). Un auteur catholique, au moins, reconnaît ces faits : « L’Église [catholique romaine] a persécuté. Seule une personne très ignorante en matière d’histoire dira le contraire… Cent cinquante ans après Constantin, les 53 Donatistes ont été persécutés et parfois mis à mort… Les Protestants ont été persécutés en France et en Espagne avec le plein accord des autorités de l’Église. Nous avons toujours soutenu la persécution des Huguenots, ainsi que l’inquisition espagnole… Quand elle [l’Église] trouve bon d’utiliser la force, elle l’utilise… Et si elle veut accorder la liberté et l’égalité absolue à toutes les Églises et croyances, elle n’a pas à rendre de compte au sujet de son attitude » (The Western Watchman, 24 décembre 1908). c) Elle dispose librement de la loi de Dieu. Une encyclopédie catholique romaine déclare : « Le Pape possède une si grand autorité et un si grand pouvoir qu’il peut modifier (changer), expliquer ou interpréter les lois divines » (L. Ferraris, Prompta bibliotheca, vol. VI, p. 29. Dans le catéchisme catholique romain, utilisé pour enseigner les gens du peuple, la loi de Dieu est modifiée : ainsi le deuxième commandement interdisant le culte des images a été supprimé. Le quatrième est écourté de façon à pouvoir justifier l’observation du premier jour de la semaine (dimanche) au lieu du véritable Sabbat. Le dixième est divisé en deux commandements de façon à obtenir de nouveau un nombre de dix commandements* (cf. Daniel and Our Times, p. 98). * cf. tableau comparatif à la fin de l’étude. d) Les saints sont livrés entre ses mains (cf. verset 21). Un temps signifie une année. Des temps correspondraient alors à deux années et la moitié d’un temps à six mois. Ainsi le pouvoir et l’autorité de la petite corne doivent s’exercer pendant trois ans et demi (temps prophétique), et les saints sont livrés entre ses mains pendant cette période. Cette même période de temps est mentionnée dans Apocalypse 12 : 14. Puis dans apocalypse 13 : 5, on parle d’une période analogue de 42 mois (12 x 3 ½). De nouveau nous retrouvons cette période en apocalypse 12 : 6 sous la forme de 1260 jours, ce qui représente 42 mois et 30 jours. Nous avons déjà vu que les divers symboles rencontrés dans la prophétie de Daniel s’expliquent facilement par la Bible elle-­‐même. Or, dans la prophétie biblique, un jour est utilisé comme symbole pour représenter une année en temps réel (voir Ézéchiel 4 : 6 ; Nombres 14 : 34 ; Lévitique 25 : 8 ; Genèse 29 : 27). Il est donc évident que la petite corne, c’es-­‐à-­‐dire la papauté, devait régner en maître sur l’Europe et persécuter les saints de Dieu durant 1260 années littérales. L’histoire confirme que la papauté est précisément restée au pouvoir pendant une telle durée. En 533, l’empereur Justinien émit un décret accordant à l’évêque de Rome un pouvoir illimité sur toutes les autres Églises. Ce décret entra en application en l’an 538 quand le dernier des trois royaumes qui s’opposaient au pouvoir papal fut déraciné. La période de 1260 ans marquée par le gouvernement et l’autorité de la papauté commence donc en 538. Exactement 1260 années plus tard, la papauté perdit, au moins de façon visible, son pouvoir temporel. Le 20 février 1798, le général Berthier, sous les 54 ordres de Napoléon Bonaparte, dirigea l’armée française sur Rome et fit le pape prisonnier. Ainsi, il mit fin efficacement au pouvoir temporel du pape en Europe. À partir de ce moment, il n’y eut plus de persécution officielle et apparente des saints en Europe. Ils eurent plus de liberté pour adorer Dieu (Cf. Daniel and Our Times, p. 99-­‐100). C. RÉSUMÉ DE LA DESCRIPTION DE LA PETITE CORNE DE DANIEL 7. 1. Elle provient de la quatrième bête (Empire Romain)(verset 7 & 8). 2. Elle apparaît parmi les dix autres royaumes (issus de la division de l’Empire Romain d’Occident) (verset 8). 3. Elle apparaît et s’élève après les dix autres royaumes (verset 24). 4. Un royaume qui a un caractère différent des autres (verset 24). 5. Elle a une plus grande apparence que les autres royaumes (verset 20). 6. Elle lutte pour le pouvoir et abat trois autres royaumes (v. 8, 20, 24). 7. Vis-­‐à-­‐vis de Dieu, elle a des prétentions arrogantes et blasphématoires (pouvoir religieux) (verset 25). 8. Vis-­‐à-­‐vis de ceux qui sont fidèles à Dieu, elle a une attitude intolérante et persécutrice (verset 25). 9. Elle s’imagine avoir reçu un pouvoir semblable à celui du grand Législateur (verset 25). 10. Le peuple de Dieu est livré entre ses mains pendant une période de temps bien définie (1260 ans) (verset 25). Note : Il est permis à Daniel de jeter un regard sur la fin des temps, quand la petite corne et la bête qui la porte seront détruites avec le péché et les pécheurs. Peu de temps avant la fin, la blessure mortelle que la papauté a subie sera guérie (voir Apocalypse 13 : 3, 14), et pendant une courte période le monde entier sera en admiration devant elle. Néanmoins, le tribunal céleste a rendu son verdict. Bien que la papauté puisse prospérer momentanément, sa fin est certaine. Comme il est encourageant pur le peuple de Dieu de savoir que le règne sera donné à ceux pour qui cela a été préparé depuis la fondation du monde ! Dans toutes les épreuves et leurs difficultés, les véritables adorateurs de Dieu peuvent se souvenir de cette merveilleuse promesse. Cette vision de Daniel, qui fut pour lui un grand sujet de préoccupation, devrait aussi nous intéresser et nous concerner dans ces derniers jours, de peur que nous soyons trouvés au service de la petite corne, par ignorance, et partagions alors sa destruction finale. Que nous puissions bâtir notre foi sur ce qui est vrai : la vérité telle qu’elle se trouve dans la Parole de Dieu ! Dans Daniel 7, nous assistons au jugement céleste (7 : 11-­‐14, 26). L’univers tout entier s’est prononcé : la domination de la petite corne lui est ôtée et sera 55 entièrement détruite à la fin. Ce jugement est déjà en action ! Quelle bonne nouvelle ! Ici et dès à présent vous pouvez connaître que cette puissance a perdu son emprise sur vous. Non seulement dans le monde autour de nous, mais dans nos propres cœurs, nous voyons que cette domination du mal est enlevée tant que nous nous rallions au Christ par la foi dans son travail de jugement. Que nous puissions garder la foi dans Ses promesses ! (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
56 LA LOI DE DIEU DONNÉE PAR L’ÉTERNEL CHANGÉE PAR L’HOMME 1. Tu n’auras pas d’autres dieux devant 1. Tu n’auras pas de dieux étrangers ma face. devant ma face. 2. Tu ne te feras pas de statue, ni de représentation quelconque… Tu ne te prosterneras pas devant elles, et tu ne leur rendras pas de culte… 3. Tu ne prendras pas le nom de 2. Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel ton Dieu en vain ; car l’Éternel l’Éternel en vain. ne tiendra pas pour innocent celui qui prendra son nom en vain. 4. Souviens-­‐toi du jour du repos pour le 3. Souviens-­‐toi de sanctifier le jour du sanctifier. Tu travailleras six jours et tu Sabbat. feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le Sabbat de l’Éternel ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage… Car en six jours l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve… c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du Sabbat et l’a sanctifié. 5. Honore ton père et ta mère, afin que 4. Honore ton père et ta mère. tes jours se prolongent sur la terre que l’Éternel ton Dieu te donne. 6. Tu ne tueras point. 5. Tu ne tueras point. 7. Tu ne commettras pas d’adultère. 6. Tu ne commettras pas d’adultère. 8 Tu ne commettras pas de vol. 7. Tu ne commettras pas de vol. 9. Tu ne porteras pas de faux 8. Tu ne portera pas de faux témoignage contre ton prochain. témoignage contre ton prochain. 10. Tu ne convoiteras pas la maison de 10. Tu ne convoiteras pas le bien de ton ton prochain ; tu ne convoiteras pas la prochain. femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain. 57 LEÇON 13 LA MARQUE DE L’ENNEMI -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Le problème de la marque de l’ennemi, ou marque de la bête, n’est pas une bagatelle ou une question insignifiante. Il est rare que le Seigneur élève la voix et crie ; mais pour nous avertir contre cette chose, c’est de toutes ses forces qu’Il crie et nous lance le plus urgent des appels. Avoir été chrétien toute votre vie et accepter la marque de la bête pendant vos dernières heures, serait une terrible tragédie. Pourquoi ? Parce que cette marque représente l’étape finale d’un processus de culte et d’adoration de soi. Toute personne égoïste finira par recevoir la marque de la bête à moins que quelque chose n’arrive entre temps qui produise sa conversion. C’est vraiment une chose dont il vaut la peine de se préoccuper et qui nous touche de près ! Lire Apocalypse 14 : 9-­‐10. La seule chose qui nous immunisera contre la réception de cette marque c’est de recevoir le sceau de Dieu. Car tous ceux qui ne reçoivent pas le sceau de Dieu recevront automatiquement la marque de la bête. C’est le moment de bien réfléchir et de s’assurer que nous comprenons ce qu’est la marque de la bête et que nous savons comment l’éviter. Le sceau de Dieu sera étudié dans la prochaine leçon. A. IDENTIFIONS LA BÊTE D’APOCALYPSE 13 : 1-­‐2a. « Les livres de Daniel et de l’Apocalypse s’accordent ensemble comme une clé avec sa serrure : chacun explique l’autre. Par exemple, Daniel décrit quatre grandes bêtes qu’il a vues en vision : un lion, un ours, un léopard, et une bête étrange qui ressemble plus à un dragon qu’autre chose. Le lion symbolise Babylone, riche et majestueuse ; l’ours représente l’empire médo-­‐persan, cruel et sanguinaire ; le léopard, c’est la Grèce, intelligente et rapide – Daniel les appelle par leur nom (2 : 38 ; 8 : 20-­‐21). ; et la quatrième bête, toute puissante, est un symbole de l’Empire romain, cet empire païen qui a succédé à la Grèce. La ‘bête’ que nous considérons dans ce chapitre réunit les caractéristiques des quatre empires mondiaux précédents » (R.J. Wieland, The Gospel in Revelation, p. 93 ; L’évangile dans l’Apocalypse, p. 110). 1. Son pouvoir, son trône et son autorité viennent du diable : Apocalypse 13 : 2b. Le dragon, représente le diable, ou Satan (Apocalypse 12 : 9) qui a travaillé et agi au travers de l’empire romain. « Une chose nouvelle jamais observée auparavant dans l’histoire s’est produite dans l’Empire romain : au milieu de son histoire, il a changé de religion officielle, ce qui a changé son caractère : d’une puissance politique il est devenu une puissance religieuse. Quand le pouvoir des empereurs commença à s’affaiblir, ils transférèrent leur capital de Rome à Constantinople. Cela laissa un vide que l’évêque de Rome s’empressa de remplir. Bientôt, il commença à vouloir dominer les autres évêques et à récupérer le prestige et le crédit dont les empereurs romains précédents avait joui exclusivement. 58 C’est ainsi que ‘le dragon lui donna son pouvoir… ‘. Un historien déclare : ‘Des ruines de la Rome politique, s’est élevé un grand empire moral sous la forme colossale de l’Église romaine’ (Alexander C. Flick, The Rise of the Mediaeval Church, p. 150) » (Ibidem). Dragon : Satan qui se sert de l’Empire Romain Pouvoir : L’armée romaine dirigée par le général Belisarius. Trône : Rome Grande autorité : Une lettre de Justinien (533) donne l’autorité à l’évêque de Rome d’être le chef de toutes les Églises (pape). 2. Elle reçoit une blessure mortelle : Apocalypse 13 : 3a. « Les français en sont venus à penser que l’Église catholique était leur ennemie. L’armée de Napoléon s’est rendue en Italie, bien décidée à mettre fin à la papauté. Berthier a fait prisonnier le pape en 1798. Ainsi la papauté qui en avait mené d’autre en captivité* a donc été elle-­‐même menée en captivité » (Idem, P. 96 ; Idem, p. 114). * cf. Apocalypse 13 : 10 & note. 3. Elle guérit et le monde entier l’adore : apocalypse 13 : 3b, 4, 7b, 8. « La guérison de la plaie mortelle de la papauté s’est opérée graduellement ; mais l’étape la plus significative a été franchie le 11 février 1929, quand le premier ministre Mussolini a rendu à la papauté son pouvoir temporel et que le pape est devenu roi [de l’état du Vatican]. Un témoin officiel de la signature de l’accord entre Mussolini et la papauté rapporte : ‘Nous assistons à présent à la signature de ce document. En coulant de ces stylos, l’encre guérit une plaie vieille de 59 années » (Idem, p. 99 ; Idem, P.118). Note : Bien que l’Église romaine ait été blessée autrefois, sa blessure est aujourd’hui en bonne voie de guérison. L’immense popularité du pape Jean Paul II a été manifeste lors de sa visite en Amérique, un fait sans précédent, car cette visite aurait été inimaginable 20 ou 30 ans auparavant. Une commission de théologiens anglicans et catholiques romains recommande l’union des deux Églises, pour guérir la plaie de 450 années de séparation. Ce projet unirait 760 millions de Catholiques romains et 65 millions d’Anglicans dont 3 millions de l’Église épiscopale américaine. Même le grand évangéliste baptiste Billy Graham a dit qu’il voyait dans le pape le seul homme qui pourrait conduire à une union entre toutes les Églises. D’autre part, le mouvement charismatique, contrôlé étroitement par le Vatican, est un outil efficace de pénétration et de contrôle des Églises protestantes. Aujourd’hui, la papauté effectue un remarquable retour au pouvoir au niveau mondial. Dans tous les pays du tiers-­‐monde et dans les nations européennes, son pouvoir terrible et croissant est clairement visible. Grâce à ses Jésuites et à son élite intellectuelle, elle a la main mise sur l’éducation dans beaucoup de pays. Elle construit de hautes et massives cathédrales, ouvrant ainsi ses bras pour accueillir des millions de convertis à sa foi. À l’exemple de Billy Graham, d’autres Églises pourtant indépendantes de Rome, cherchent en elle un guide et un conducteur. Le révérend John Moorman, un dirigeant de l’Église anglicane, a dit que s’il doit finalement exister une unité entre les différentes Églises, « il devra y avoir un chef qui soit au centre et à la tête de l’Église, et cette tête devra évidemment être l’évêque de Rome » (Idem, p. 96-­‐97 ; L’évangile dans l’Apocalypse, p. 114-­‐115). 59 4. Elle prononce des blasphèmes : Apocalypse 13 : 5-­‐6 ; Daniel 7 : 25. Quand Jésus pardonnait les péchés, les Juifs l’accusaient de blasphème en disant : « Qui peut pardonner les péchés si ce n’est Dieu seul ? » (Luc 5 : 21). Or, un auteur catholique romain affirme : « Le prêtre occupe la place du Sauveur Lui-­‐même car en disant ‘Égo te absolvo’, il absout les péchés… Pour pardonner un seul péché il faut avoir toute l’omnipotence de Dieu.. ; mais ce que seul Dieu peut faire par sa toute-­‐puissance, le prêtre peut aussi le faire en disant :’Ego te absolvo a peccatis tuis ».(Alphonsus de Liguori, Dignity and duties of the Priest, 1927, pp. 26-­‐36). Le même auteur continue en disant : « Mais notre émerveillement devrait être bien plus grand en apprenant qu’en réponse aux paroles de ses prêtres – Hoc est corpus meum (ceci est mon corps)-­‐ Dieu Lui-­‐même obéit et descend sur l’autel : Il descend dès qu’ils l’appellent… Ils le font déplacer comme il leur plaît, d’un endroit à un autre ; ils peuvent s’ils le désirent l’enfermer dans un tabernacle, ou l’exposer sur l’autel ou le porter au dehors de l’église ; ils peuvent à leur libre choix manger sa chair, ou la donner à manger à d’autres.. ; le prêtre peut d’une certain façon être appelé le créateur de son Créateur » (ibidem). Une encyclopédie catholique romaine mentionne : « Le pape possède une si haute dignité et un statut si élevé qu’il n’est pas un simple homme, mais c’est comme s’il était Dieu et le vicaire de Dieu… Le pape est l’équivalent de Dieu sur la terre » (L. Ferraris, Prompta bibliotheca, article Papa, 1772, vol. VI, p. 26-­‐29). Encore en 1894, le pape Léon XIII a déclaré : « Sur cette terre nous occupons la place du Dieu tout-­‐puissant ». (cf. Wieland, op. cit., p. 94-­‐95 ; L’évangile dans l’Apocalypse, p. 112-­‐113). 5. Elle fait la guerre aux saints : Apocalypse 13 : 7. « Les historiens nous rapportent que durant le temps où la papauté était souveraine en Europe, des millions de gens ont été mis à mort parce qu’ils ne voulaient pas la reconnaître comme la véritable Église de Dieu sur la terre. Le pape Martin V (1417-­‐
1431) a dit au roi de Pologne à propos des chrétiens disciples de Jean Huss : « Faites-­‐
vous un devoir d’exterminer les Hussites. Rappelez-­‐vous que ces personnes impies osent proclamer les principes de la liberté… Ils soutiennent que le Christ est venu sur la terre pour abolir l’esclavage ; ils appellent le peuple à la liberté… Brulez, massacrez, rasez tout partout, car rien ne pourrait être plus agréable à Dieu, ou plus utile à la cause des rois, que l’extermination des Hussites » (idem, p. 95 ; L’évangile dans l’Apocalypse, p. 113). 6. On lui donne le pouvoir d’agir pendant 42 mois : Apocalypse 13 : 5 ; Daniel 7 : 25 ; Apocalypse 12 : 6. Rappel : Dans la prophétie biblique, 1 jour = 1 année. Note : « L’empereur romain Justinien décréta que l’évêque de Rome, le pape devait être à la tête de toutes les Églises. Ce décret est rentré en application l’année 538 quand les Ostrogoths ont été chassés de Rome. Cette année là, le pouvoir temporel de la papauté a commencé, et il a continué sans interruption, au travers des luttes, pendant 1260 ans, jusqu’en 1798, l’année fatidique où le général Berthier de l’armée Française est entrée à Rome, l’a déclaré républicaine, et a fait le pape prisonnier » (ibidem ; l’évangile dans l’Apocalypse, p. 113). 60 7. Un succès presque universel : Apocalypse 13 : 8. Le temps est maintenant arrivé où « tous les habitants de la terre l’adoreront » sauf ceux dont les noms sont inscrits « sur le livre de vie ». Nous voyons à présent les grandes masses se tourner vers Rome, Églises protestantes incluses. Cependant tout le monde ne prend pas cette direction : Dieu a un peuple qui restera loyal à sa Parole jusqu’au bout. Ainsi l’Apocalypse montre qu’il n’y aura finalement que deux catégories de gens sur la terre : ceux qui seront inscrits dans le livre de l’Agneau, et ceux qui se soumettront à la « bête » que nous venons de décrire. Cette application prophétique est certaine. Nous respectons néanmoins les nombreux adhérents sincères et pleins d’abnégation de l’Église catholique romaine. Il ne s’agit pas de critiquer ni de faire du sectarisme : il s’agit de reconnaître la véracité de la Parole de Dieu dans les prophéties de Daniel et de l’Apocalypse. Or ces prophéties voient dans la papauté un système, un mode de pensée, dont les individus ne sont que les victimes plus ou moins consentantes. Aujourd’hui l’œuvre fantastique de la bonne nouvelle, est d’apporter à chaque être humain la lumière suffisante pour pouvoir, s’il le désire, dire « non » à la papauté et « oui » au véritable Saint-­‐Esprit. En effet, la papauté est aussi la concrétisation historique d’un principe qui agit dans le cœur de chaque être humain : à savoir le désir naturel de s’élever et de dominer sur nos semblables. C’est cet égocentrisme naturel qui est en chacun de nous que Jésus doit vaincre finalement, par la révélation de son amour agapé (idem, p. 97 ; L’évangile dans l’apocalypse, p. 115). B. UNE DEUXIÈME BÊTE ! 1. Identifions cette deuxième bête : Apocalypse 13 : 11a. Elle monte de la terre. Nous avons déjà vu que la mer symbolise des multitudes, des populations. La terre doit donc représenter une partie inhabitée du monde de laquelle une nouvelle puissance, ou nation, devait « monter ». Et cela, d’après les versets 10 et 11, devait arriver à l’époque où la papauté allait être menée en captivité, au temps de sa blessure mortelle en 1798. Quelle grande nation prenait de l’importance et de la puissance vers cette époque, alors que les 1260 ans de suprématie papale s’achevaient ? Une seule nation importante s’élevait à ce moment-­‐là, d’une partie du monde presque entièrement inhabitée : les Etats-­‐
Unis, qui venaient de déclarer leur indépendance (1776) et qui en étaient à leurs débuts. Cette nation a surgi du Nouveau Monde, un vaste continent très peu peuplé (idem, p. 98 ; L’évangile dans l’Apocalypse, p. 117). 2. Décrivons la deuxième bête : Apocalypse 13 : 11b, 12. Les deux « cornes d’agneau » évoquent le caractère juvénile de l’Amérique moderne et ses principes inséparables de liberté civile et religieuse qui ont beaucoup contribué au développement et à la prospérité de la nation. Au contraire des cornes des autres bêtes, ces deux cornes n’ont pas de couronnes. En créant une nation nouvelle sans roi, les fondateurs de l’Amérique étaient résolus à tirer leçon de l’histoire de l’ancienne Europe. Mais voilà que le caractère de cette nation change : elle se met à parler comme le dragon et à exercer le même type de pouvoir que celui de la première bête ! Nous apprenons ici que l’Amérique deviendra une nouvelle puissance persécutrice (cf. v. 15), animée par le diable et au service de la papauté qui est son bras droit. Il va donc y avoir très bientôt une 61 union étroite entre ces deux puissances mondiales, et l’Amérique servira à rehausser le pouvoir et le prestige de la papauté (elle fait adorer la première bête, cf. v. 12) (idem, p. 99 ; L’évangile dans l’Apocalypse, p. 117). 3. Une religion de type charismatique : Apocalypse 13 : 13, 14a. Dans l’histoire chrétienne, « le feu du ciel » est descendu à la Pentecôte (Actes 2 : 3-­‐4). Cette première effusion collective du Saint-­‐Esprit s’est caractérisée par la capacité de parler des langues étrangères (Actes 2 : 8, 11) et par des signes et des prodiges (Actes 2 : 43). Maintenant la prophétie nous présente un mouvement religieux, satanique, qui imite habilement cette première Pentecôte (parler en langues, miracles, exorcisme). Notons que ces phénomènes ont toujours été présents dans l’Église catholique romaine ; mais ici, ils semblent prendre plus d’ampleur dans le cadre des Etats-­‐Unis. Or, justement, c’est dans cette nation que le mouvement charismatique s’est le mieux développé, notons en particulier le « Renouveau charismatique catholique » qui a démarré à Pittsburg en 1967. Il y a là une arme idéologique et spirituelle séduisante, un outil de pénétration et de sujétion redoutable qui affecte beaucoup le monte protestant. 4. Une nation au service du Vatican : Apocalypse 13 : 14b. L’image de la bête est une réplique du système qui a rendu la papauté souveraine au moyen-­‐âge. Ce système se caractérise par une union de l’Église et de l’autorité civile, de sorte que l’Église a le pouvoir d’imposer l’obéissance à ses dogmes au moyens des magistrats et de la police. Depuis l’époque où la papauté a reçu une blessure mortelle, la plupart des nations du monde se sont affranchies apparemment, de la domination de l’Église. Partout des hommes en sont venus à penser que le gouvernement civil doit rester indépendant de toute autorité religieuse. Cette importance d’une séparation entre l’Église et l’État a été rappelée par Jésus : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » a-­‐t-­‐Il ordonné (Matthieu 22 : 21). La Constitution américaine garantit la séparation complète de l’Église et de l’état, donnant ainsi la possibilité au peuple d’obéir au commandement de Jésus. Cependant, depuis quelques années, cette Constitution est de plus en plus ouvertement critiquée, notamment par des agents de la Compagnie de Jésus (Jésuites). Ainsi l’Apocalypse montre que le temps viendra où l’Amérique reniera les principes qui ont fait sa réussite, et qu’elle persuadera les autres nations de suivre son exemple. Alors, l’oppression et la persécution, si courantes au moyen-­‐
âge, réapparaîtront. Pour qui ignore tout des agissements secrets de la papauté, et du contrôle étroit qu’elle exerce sur les Etats-­‐Unis au niveau politique, religieux et éducatif, cela peut paraître invraisemblable à notre époque moderne de liberté et de progrès. Mais il faut se rappeler que le progrès dont l’humanité se fait une gloire n’est que superficiel, car la nature humaine profonde reste mauvaise. Alors que les effusions de sang, les émeutes, les abus de drogues, les crimes et les catastrophes naturelles se multiplient, les dirigeants du monde vont naturellement ne plus savoir à quel saint se vouer. Face à cette crise, ils se tourneront tout naturellement vers l’Église romaine pour y trouver un guide moral et spirituel. Bien entendu, cette dernière aura eu soin de se préparer pou cet événement prévisible, et qu’elle aura en partie provoqué, en retapant sa façade, en redorant son image de marque, et en utilisant ses nombreux appuis 62 américains et internationaux (cf. idem, p. 99-­‐100 ; L’évangile dans l’apocalypse, p. 118-­‐119). 5. La marque mondiale de l’autorité papale : Apocalypse 13 : 16-­‐18. a) Le changement du jour du Seigneur du Sabbat au Dimanche : La papauté prétend que c’est une preuve de sa souveraineté religieuse. Même les Protestants se soumettent de bon gré à cette marque de son autorité !!!... Daniel 7 : 25 révèle comment la papauté a tenté de changer la loi de Dieu en remplaçant le jour de repos choisi par Dieu par un autre jour. Nous pouvons en accuser la papauté de toute bonne conscience, puisqu’elle-­‐même admet volontiers ce fait. Des auteurs catholiques faisant autorité reconnaissent ouvertement que leur Église est la seule responsable de ce déplacement : « Question : Avez-­‐vous un autre moyen de prouver que l’Église [romaine] a le pouvoir d’instituer des jours fériés ? Réponse : Si elle n’avait pas ce pouvoir, elle n’aurait pas pu le faire tout en ayant l’accord de tous les ecclésiastiques modernes ; elle n’aurait pas pu substituer à l’observation du samedi, septième jour, l’observation du dimanche, premier jour de la semaine, changement qui ne repose sur aucune autorité scripturaire » (Stephen Keenan, A Doctrinal Catechism, p. 174)(The Gospel in Revelation, p. 101 ; l’évangile dans l’Apocalypse, p. 120). « Bien entendu l’Église catholique revendique qu’elle est l’auteur de ce changement… et que cet acte est une marque de son autorité ecclésiastique en matière religieuse » (Cardinal Gibbons, cité par Chancelier H.F. Thomas). « Il n’existe aucune preuve dans l’Écriture que Dieu ait voulu que le Sabbat soit déplacé du Samedi au dimanche, et donc, ces non Catholiques qui ne reconnaissent pas la valeur de la tradition (catholique) comme critère de foi, devraient logiquement garder le Samedi comme jour de Sabbat » (Francis J. Ripley, This is the Faith, p. 178). « Nulle part dans la Bible il n’est question d’un changement du jour du Seigneur du samedi au dimanche. C’est seulement par la tradition de l’Église que nous connaissons ce changement… C’est pourquoi nous trouvons si illogique l’attitude de beaucoup de non Catholiques, qui disent ne croire en rien sinon à ce qui se trouve dans la bible, mais qui continuent, sur la parole de l’Église catholique, à garder le dimanche comme jour du seigneur » (Léo K. Trese, The Faith Explained, p. 243)(cf. idem, p. 101 ; l’évangile dans l’Apocalypse, p. 120). Le fait de garder le Sabbat du septième jour caractérise ceux que l’apôtre Jean appelle les saints (Apocalypse 12 : 17 ; 14 : 12). La marque de la bête est la contrefaçon de la véritable marque de Dieu, habilement imitée de façon à tromper le plus de gens possible. Des millions de gens sont en grand danger d’accepter la marque de la bête tout en se croyant en sécurité parce qu’ils suivent la majorité religieuse. Ceux qui recevront la marque sur le front croiront sincèrement que le Dimanche est le jour du Seigneur, en désaccord avec la Bible, parce qu’ils auront refusé d’écouter les messages d’avertissement envoyés par Dieu. Ceux qui recevront la marque sur la main droite l’accepteront par peur de perdre leurs avantages et leur situation. Même s’ils savent qu’il s’agit d’une erreur, ils cèderont aux pressions, et se rallieront à la majorité plutôt que de se tenir fermement du côté de Dieu. 63 b) La carte d’identité de la papauté (verset 18). Le Seigneur a inclus dans ce chapitre de l’Apocalypse une vérité complémentaire qui va confirmer notre interprétation et consolider notre foi. C’est comme s’Il savait que les vérités révélées dans ce chapitre seraient pour beaucoup de gens un sujet d’étonnement. Au cas où certains douteraient encore qu’ils ont vraiment identifié les deux bêtes et leur marque, voilà qu’il nous donne le chiffre de la bête, afin que tous aient la possibilité d’être sûrs de son identité. C’est comme si nous avions sa carte d’identité ou son numéro de sécurité sociale ! Du temps de l’apôtre Jean, les Romains écrivaient en latin, une langue où chaque lettre de l’alphabet possède une valeur numérique ( I =1, U = V = 5, L = (0…). A cette époque, il était courant d’additionner les valeurs numériques des lettres d’un nom ou d’un titre pour calculer son « chiffre ». Or, depuis des siècles le titre du pape romain des VICARIUS FILII DEI ce qui signifie « Vicaire du fils de Dieu » ; ce titre apparaît sur la mitre du pape. En effet, les dirigeants catholiques prétendent que l’Église doit avoir une tête visible, et que le Christ avant son ascension a nommé Saint Pierre pour le représenter et agir en son nom. Mais comme le Fils de Dieu Lui-­‐même a désigné Le Saint-­‐Esprit pour être son Vicaire sur la terre, ce titre semble plutôt présomptueux. Voyez d’ailleurs comme il correspond au « chiffre de son nom » annoncé par la prophétie : V I C A R I U S F I L I I D E I 5 1 100 0 0 1 5 0 0 1 50 1 1 500 0 1 TOTAL = 666 C. LES ENJEUX DE LA MARQUE DE LA BÊTE 1. Pour le Seigneur, un problème important : Apocalypse 14 : 9-­‐12. Ceux qui acceptent cette marque se mettent du côté de l’ennemi du Dieu créateur. Ceux qui la refusent prennent position pour Dieu face à tout l’univers. Ces derniers ne seront qu’une minorité ; ils devront souffrir le mépris et l’opposition de leurs proches et de leurs amis. Certains devront perdre une situation enviable à cause de leur volonté de garder le Sabbat. Mais toutes ces difficultés ne comptent pas beaucoup quand on a l’assurance d’avoir l’approbation de Dieu et de faire Sa joie. La bête fait appel à l’amour du moi. Cet amour est basé sur la peur. Ceux qui acceptent d’être mort au moi avec Christ sur la croix, et qui choisissent de le rester, remporteront la victoire sur la bête, sur son image, et sur sa marque. La marque de la bête faisant appel à l’égocentrisme, est à l’opposé de la croix ; le véritable Sabbat de l’Éternel est le signe qui montre que l’on accepte vraiment cette croix. Cependant personne n’a encore vraiment reçu la marque de la bête. En effet, les enjeux du problème n’ont pas encore été clairement perçus par tout le monde. Ainsi, le Seigneur a beaucoup de fidèles qui observent le faux Sabbat par ignorance, et ils seront éclairés. L’enjeu du problème est l’honneur et la réputation de Dieu face aux accusations de Satan. Pour nous, le problème n’est pas qu’un jour soit meilleur que l’autre, c’est une question de loyauté et d’obéissance à Dieu. Cette fidélité ne peut être motivée que par une appréciation de son amour et de sa fidélité envers la race humaine (cf. Wieland, opus cité, p. 113 ; L’évangile dans l’Apocalypse, p. 136). 64 2. Tous les habitants de la terre vont être rudement mis à l’épreuve. Comment avoir la force de dire « non » à cette terrible pression ? Apocalypse 13 : 8b ; 12 : 11. Note : Pour être inscrit sur ce livre de vie, il suffit d’avoir la foi authentique, c’est-­‐à-­‐dire une appréciation du cœur du sacrifice du Fils de Dieu, une réponse du cœur humain à l’amour divin manifesté à la croix. Cet amour agapé est capable de nous motiver puissamment pour témoigner en faveur de Dieu, et fait même disparaître nos craintes relatives à notre survie. 3. L’égocentrisme, motivé par la peur, est la véritable raison pour laquelle on peut accepter la marque de la bête. La peur de ne plus pouvoir acheter ou vendre, la crainte de ne plus pouvoir satisfaire ses besoins, conduira beaucoup de gens à recevoir cette marque contre laquelle Dieu nous avertit. « Il faut bien que je vive ! » gémiront-­‐ils. Vaut-­‐il la peine de « vivre » au prix d’une rébellion contre le Seigneur, alors qu’Il a prévu de nous sauver et qu’Il fait tout pour cela ? Galates 2 : 20 ; Romains 6 : 5). 4. Jésus s’est-­‐il plaint de cette façon, pour sa vie, quand il a fait face à la mort pour nous ? Philippiens 2 : 4, 5-­‐8. Note : C’est le moment de ne pas résister à l’Agneau qui a souffert notre mort (hébreux 2 : 9) et qui nous attire à Lui (Jean 12 : 32). La crise qui se développe rapidement éprouvera la persévérance de la foi des saints à l’extrême ; mais Dieu aura un peuple qui restera loyal à Sa vérité face à l’opposition du monde, défendant ainsi Sa crédibilité. Choisissons dès à présent de faire partie de Son peuple pour toujours. (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
65 LEÇON 14 LA BEAUTÉ DU SCEAU DE DIEU -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ « En été, lorsque nous regardons les arbres de la forêt, revêtus d’un magnifique manteau de verdure, nous ne pouvons pas forcément distinguer les arbres à feuillages persistants des arbres à feuilles caduques. Mais quand l’hiver approche et que le froid saisit les arbres de son étreinte glaciale, les dépouillant de leurs feuilles, on remarque alors immédiatement les arbres à feuillage persistant. Il en sera de même pour tous ceux qui restent humbles, se méfient de leur « moi », et s’accrochent en tremblant à la main de Christ. Tandis que ceux qui se confient en eux-­‐mêmes, et s’appuient sur leur propre perfection de caractère, perdront leur fausse robe de justice dès la venue de la tempête de l’épreuve, les véritables justes, qui aiment et craignent sincèrement Dieu, garderont la robe de la justice de Christ dans la prospérité comme dans l’adversité. « Le renoncement à soi, l’esprit de sacrifice, la bienveillance, la bonté, l’amour, la patience, le courage et la confiance chrétienne, sont les fruits que portent chaque jour ceux qui sont vraiment reliés à Dieu. Leurs agissements peuvent ne pas être connus publiquement, et pourtant ils luttent chaque jour contre le mal, et remportent de précieuses victoires sur la tentation et le mal. Des vœux solennels sont renouvelés et accomplis par la force obtenue par des prières ferventes et une vigilance constante. L’enthousiaste passionné n’aperçoit pas les luttes de ces travailleurs silencieux ; mais l’œil de Celui qui voit les secrets du cœur, remarque et considère avec approbation chaque effort fait dans l’humilité et la faiblesse. C’est le temps de l’épreuve qui révèle l’or pur de l’amour et de la foi dans le caractère » (E.G. White, The Sanctified Life, pp. 11, 12). A. UN CONFLIT RELIGIEUX 1. Le troisième ange nous avertit d’un danger de type religieux : Apocalypse 14 : 9-­‐10. 2. L’impact mondial du faux christianisme : Apocalypse 13 : 8. 3. L’attitude de ceux qui sont vraiment en relation avec Christ : Apocalypse 14 : 12. Ce sont ceux qui se soumettent à l’action de l’Agneau immolé dès la fondation du monde ; c’est pourquoi ils restent inscrits dans son livre. B. UNE ŒUVRE MONDIALE 1. Dieu veille sur la situation du monde : Apocalypse 7 : 1. Ces quatre anges travaillent aux quatre coins de la terre. Leur mission est d’empêcher la destruction du travail salvateur de Dieu. Notre actualité n’est qu’un petit vent d’orage, mais ces quatre vents sont un cyclone de furie satanique, 66 bouillonnant sous la surface et prêt à éclater à tout moment. Merci à Dieu de les retenir. 2. Dieu veille sur son peuple et travaille activement à sauver le plus grand nombre possible d’êtres humains : Apocalypse 7 : 2-­‐3. Comme les messages d’Apocalypse 14 : -­‐ ce message concerne les temps de la fin ; -­‐ il a une portée universelle (cf. 14 : 6) ; -­‐ il propose une alternative à la marque de la bête : un autre type d’adoration de Dieu (cf. 14 : 7, 12). C’est donc le même message. Ces études mêmes sont un des moyens que Dieu utilise pour vous sceller ! C. UN TRAVAIL PARTICULIER 1. Un état d’esprit approprié : Ézéchiel 9 : 3-­‐4, 6. Ceux qui seront scellés se sentiront concernés par le mal qui se fait dans le monde. Et comme le scellement commence par la maison de Dieu, leurs prières iront tout spécialement en faveur de l’Église, dont les membres suivent la même direction que celle du monde. Note : Ils pleurent devant Dieu de voir le vrai christianisme méprisé dans les foyers des membres d’Église. Ils sont dans la tristesse et la douleur à cause de l’orgueil, de l’égoïsme, de la convoitise et des tromperies qui se sont introduits dans l’Église. Ils sont dans l’angoisse, car là où Sa vérité est foulée au pied, Dieu est déshonoré. L’Esprit de Dieu essaie de convaincre les gens de leur péché, mais ils laissent les serviteurs de Satan triompher ! 2. Les critères de Dieu : 1 Samuel, 16 : 7. Une religion extérieure, formaliste, ne change pas le caractère de la personne, ni ses motivations, ni sa vie relationnelle. Elle n’aura donc pas de conséquences pratiques qui soient de nature à glorifier Dieu. 3. Dieu connaît les siens : 2 Timothée 2 : 19. Cette relation intime que Dieu veut avoir avec nous produit une vie de justice : ce sceau est un signe de victoire sur le mal (cf. Apocalypse 12 : 11). Note : À la sortie d’Egypte, l’ange destructeur qui parcourait le pays, ne s’arrêta pas aux maisons dont les portes étaient marquées par le sang d’un agneau (Exode 12 : 7, 12-­‐13). De même, lors des châtiments finaux, il est ordonné aux anges destructeurs de ne pas toucher à ceux qui ont le sceau de Dieu (Ézéchiel 9 : 6). Ce sceau est donc, pour le peuple de Dieu, une marque d’identification et d’appartenance. D. UNE MERVEILLEUSE EXPÉRIENCE 1. Le sceau de la justice : Romains 4 : 7, 9, 11-­‐13. Pour Abraham, la circoncision était un signe ou sceau de la justice qu’il avait reçu de Dieu par la foi. Dieu donne aux descendants d’Abraham, un signe ou sceau de la 67 justice qu’ils ont obtenue par la foi. Ce sceau est révélé à ceux qui croient simplement aux promesses de Dieu, comme un petit enfant. 2. Le rôle du Saint-­‐Esprit : Éphésiens 4 : 30. Puisque c’est lui qui nous aide à nous débarrasser du péché et à recevoir la justice de Dieu, il est habilité à mettre le sceau de Dieu. Note : Si le Saint-­‐Esprit met en évidence des péchés auxquels nous n’avions jamais pensé auparavant, cela montre simplement qu’il descend dans les profondeurs de l’âme, et que finalement il touchera le fond. Et quand il trouve la dernière chose impure, c’est-­‐
à-­‐dire en désaccord avec sa volonté, et qu’Il la fait monter à la surface pour nous la montrer, et que nous disons : « J’aimerais mieux avoir le Seigneur que cela », alors le travail est achevé, et le sceau du Dieu vivant peut être mis sur notre caractère. Nous avons le choix entre le caractère parfait, accompli et mûr de Jésus-­‐Christ (Philippiens 2 : 5), et un caractère influencé par des péchés cachés, dont nous n’avons pas connaissance. Or, si il reste dans notre cerveau la moindre trace de péché, nous ne pouvons recevoir le sceau de Dieu, qui représente la reproduction de son parfait caractère d’amour en nous. C’est pourquoi le Saint-­‐Esprit doit creuser profondément en nous, car nous ne nous comprenons pas nous-­‐mêmes. Il purifiera le cœur de notre personnalité et en révélera les dernières traces d’égoïsme et de méchanceté. Laissons-­‐le nous sonder ! Avec notre permission, il fera sortir tout cela de nous, et nous remplira de la justice de Christ, de sa capacité d’aimer. C’est pour nous un choix de vie permanent : vivre de la vie du Seigneur Jésus, ou bien vivre de nous-­‐mêmes et nous autodétruire. Il n’est pas du tout difficile de choisir quand nous savons ce que le Seigneur a fait et ce qu’Il est pour nous. Que notre abandon à Lui soit complet (cf. A.T. Jones, General Conference Bulletin, 1893, p. 404). 3. Le sceau est placé sur notre front : apocalypse 14 : 1. Le sceau porte le nom de l’autorité qu’il désigne. Or le nom représente la personne qui le porte. Le nom du Père, représente son caractère d’amour pur, désintéressé. Quand le peuple de Dieu aura appris à aimer comme Dieu aime (cf. Jean 13 : 34), chacun aura son nom sur son front. 4. Le sceau de l’amour : Romains 13 : 10. L’amour de Dieu se révèle aussi dans sa loi ! Si nous prétendons aimer, mais n’accomplissons pas sa loi, nous renions son sceau. Et si nous prétendons garder ses commandements, mais ne manifestons pas son amour dans notre vie, nous renions le Saint-­‐Esprit qui nous scelle, car le fruit de l’Esprit c’est l’amour (Galates 5 : 22), un amour de don de soi. E. LA SIGNATURE DU ROI 1. Un sceau est le signe d’une autorité ; il est lié à un gouvernement et à ses lois. Dans Esther 8 : 8, nous voyons qu’une loi scellée par le roi ne peut être modifiée. Où Dieu place-­‐t-­‐Il son sceau ? Ésaïe 8 : 16. 2. Un sceau équivaut à une signature. Où se trouve la signature de Dieu dans sa loi ? Exode 20 : 8-­‐11. 68 Pour être valable un sceau doit mentionner trois choses : a) Le nom du législateur ; b) sa position, son autorité ; c) le territoire sur lequel il règne. Par exemple le sceau de la reine d’Angleterre serait : a) Elisabeth ; b) Reine ; c) de la Grande-­‐Bretagne, de l’Irlande et du Commonwealth. Seul le commandement relatif au sabbat contient les trois éléments essentiels d’un sceau : a) Nom : L’Éternel ton Dieu ; b) Position : Créateur (v. 11) ; c) Territoire : le ciel, la mer et tout ce qui s’y trouve. 3. Dans la Bible, un signe peut être assimilé à un sceau (voir Romains 4 : 11). Le sceau, ou signature du Seigneur est un signe d’appartenance et de sanctification : Ézéchiel 20 : 12, 20. Note : L’enjeu n’est pas dans la supériorité d’un jour sur un autre ; c’est une question de loyauté et d’obéissance à Dieu. La véritable observation du sabbat est le fruit d’une véritable conversion à Christ. Il ne s’agit pas seulement de se reposer le samedi. Recevoir le sceau de Dieu au travers d’une vraie observation du sabbat, c’est recevoir l’œuvre du Saint-­‐Esprit sur notre personne. C’est un repos du péché et du « moi » ; on se repose des ses œuvres (Hébreux 4 : 9-­‐10), des œuvres d’orgueil et d’amour de soi. La « bête » fait appel à l’amour du moi. Or dès que quelqu’un reçoit l’évangile éternel (Apocalypse 14 : 6), il se met à observer le sabbat parce qu’il aime et adore son Créateur et Sauveur. L’esprit de la marque de la bête est à l’opposé de l’esprit de la croix du Christ. Ceux qui choisissent de mourir au moi et de porter la croix avec Christ remporteront la victoire sur la bête, son image et sa marque. Ainsi le véritable sabbat devient le signe de la croix que nous portons. F. LA RÉPONSE DES SUJETS 1. Dieu va sceller tout un peuple ! Voici quelques-­‐unes de leurs caractéristiques : a) Le nom de l’agneau et de son Père est sur leurs fronts (v.1). Ils ont reproduits dans leur vie personnelle le caractère d’amour parfait du Père et la victoire du fils sur le péché. Leur expérience témoigne de la capacité de Jésus à nous sauver (cf. Hébreux 7 : 25). Leurs caractères montrent les résultats concrets du travail de Christ dans le sanctuaire céleste. b) Ils chantent comme un cantique nouveau (v.3) (cf. 15 : 2-­‐4). Les paroles nous en sont données pour que nous les apprenions maintenant ! c) Ils ont été rachetés de la terre et d’entre les hommes (v. 3,4). Nous avons été rachetés à un grand prix (1 Corinthiens 6 : 20). Jésus-­‐Christ n’a pas marchandé : il a surévalué la marchandise ! d) Ils ne se sont pas souillés avec des femmes (v. 4a). Ils ne se sont pas « prostitués » avec des doctrines ou des pratiques religieuses erronées, et avec les Églises apostâtes. e) Ils suivent l’Agneau partout où il va (v. 4b). Pour faire partie de ce groupe privilégié, il suffit de suivre Jésus partout où il nous conduit ! (cf. Jean 2 : 5). Les 144.000 ont joyeusement accueilli tous les conseils et les instructions que Christ a envoyées à son peuple. Ils se sont soumis au Saint-­‐Esprit, et celui-­‐ci a pu opérer une réforme complète dans leurs vies. Même leurs habitudes 69 alimentaires, vestimentaires, leurs distractions, leurs pensées et leurs projets ont été harmonisés avec le modèle du Christ. f) Il n’y a pas de mensonge dans leurs bouches (v. 5a). Ils n’ont pas donné foi aux fausses vérités (cf. 2 Thessaloniciens 2 : 9-­‐10). L’erreur est présentée comme étant la vérité ! Nous n’avons donc pas à choisir entre la vérité et l’erreur, mais entre la vérité et la « vérité » !... g) Ils sont irréprochables devant le trône de Dieu (v. 5b). Ces personnes ont fait une expérience unique par rapport aux générations précédentes. Elles ont ouvert leurs cœurs pleinement pour recevoir le salut de Christ qui délivre du péché. Elles sont nées dans le péché, comme tout être humain dans ce monde, mais elles ont permis au Grand-­‐Prêtre de purifier leurs cœurs de tout mal. Quel merveilleux travail Jésus a fait pour elles ! Note : Ce qui est important ici, n’est pas de savoir si le nombre 144.000 est un nombre symbolique ou littéral. Le texte nous dit seulement que ces gens qui verront le retour de Jésus de leur vivant, seront divisés en 12 « tribus » (Apocalypse 7 : 4-­‐7), suivant leurs traits distinctifs et suivant les particularités de leurs expériences terrestre (cf. Genèse 49 : 1-­‐25 ; Deutéronome 33 : 6-­‐24). 2. Un chant de victoire : Apocalypse 15 : 2-­‐4. Ce sont « les vainqueurs de la bête, de son image, de sa marque… » (Variante textuelle non mentionnée dans les versions françaises). Note : « Cette foule triomphante… est composée de personnes qui ont marché dans la fournaise ardente des calamités terrestres quand elle était surchauffée. Ils sont passés par le dénuement, la faim et la torture, un profond renoncement à soi-­‐même et des déceptions amères. Regardez-­‐les maintenant : ce sont des conquérants ; ils ne sont plus dans la pauvreté, dans la douleur, dans l’affliction ; ils ne sont plus haïs de tous à cause de Christ. Écoutez-­‐les alors qu’ils chantent de puissants hosannas et qu’ils agitent des palmes de victoire ; Une riche musique remplit les cieux tandis qu’ils chantent ces paroles : ‘Digne, digne est l’Agneau qui a été immolé et est ressuscité pour toujours. Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône et à l’Agneau’ [cf. Apocalypse 5 : 9, 12 ; 7 : 10]… Oh, en ce jour il sera montré [publiquement] que les justes ont été bien avisés, tandis que les pécheurs et les désobéissants ont été insensés… La honte et l’outrage éternel sont leur part. Ceux qui auront été des collaborateurs de Christ seront alors près du trône de Dieu, ceints de pureté et des habits de la droiture éternelle » (E.G. White, In Heavenly Places, p. 371). Un des secrets de Christ : « Christ avait toujours devant les yeux le résultat de sa mission. Sa vie terrestre, si remplie de labeur, de sacrifice de soi, était égayée par la pensée que tout ce travail ne serait pas fait en vain. En donnant sa vie pour la vie des hommes, il restaurerait dans l’humanité l’image de Dieu. Il nous élèverait de la poussière, remodèlerait notre caractère sur le modèle de son propre caractère et l’embellirait de sa propre gloire. Christ a vu le travail* de son âme et a été satisfait [Ésaïe 53 : 11] » (E.G. White, the Ministry of Healing, p. 504 ; Le ministère de la guérison, p. 437). * Le mot employé dans l’original (travail) signifie dur labeur, et est employé aussi pour parler du travail et des douleurs de l’accouchement. 70 (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
71 LEÇON 15 COMMENT PARLER AVEC DIEU ET ÊTRE SÛR QU’IL ÉCOUTE -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ « J’ai l’impression de parler au téléphone alors qu’il n’y a personne au bout du fil ». « J’ai le sentiment que mes prières ne vont pas plus haut que le plafond. » « A quoi sert-­‐il de prier puisque Dieu sait déjà ce dont vous avez besoin ? » « J’ai essayé de prier, mais cela ne marche pas ; je n’ai pas obtenu de réponse ». Voilà quelques commentaires venant de personne qui se sont débattues dans les problèmes relatifs à la prière. Mais il y a aussi beaucoup de commentaires de ce genre : « Je sais que Dieu écoute mes prières et j’ai la certitude qu’Il répond ». « Le Seigneur ne m’a jamais laissé tomber ». « Quand j’ai été sincère et honnête, le Seigneur a toujours pris soin de moi ». « Sans la prière, je ne serais plus en vie ; c’est ma seule raison de vivre ». Une jeune fille sans argent a témoigné qu’elle était dans le plus profond désespoir quand quelqu’un lui a appris à prier le « Notre Père » avec son cœur. En moins de 24 heures, elle a découvert un programme de télévision qui l’a conduite à étudier la Bible, et l’a dirigée vers une foi riche, gratifiante, qui a changé sa vie. Aujourd’hui, elle est heureuse. Et tout cela, parce qu’elle a dit la prière du Seigneur avec sincérité et humilité. Ne vous permettez pas de penser que la prière est inutile tant que vous n’avez pas suivi les indications contenues dans la Bible. Apprendre à parler avec Dieu et à reconnaître Ses réponses est la partie la plus importante de votre formation. Et c’est à votre portée ! Si vous savez comment prier, vous ne pouvez plus avoir de dépression nerveuse, ni le cafard !! A. À QUEL DIEU PARLONS-­‐NOUS ? 1. La foi, une condition préalable au dialogue. Hébreux 11 : 6. Il s’agit d’une foi intelligente et sensible : après avoir cru que Dieu existe, vous devez avoir une juste conception de son caractère. Note : Il est inutile de composer un numéro de téléphone si vous ne croyez pas qu’il y a quelqu’un à l’autre fout du fil pour parler avec vous. Mais si vous croyez que Dieu EST et qu’Il récompense ceux qui viennent à lui, vous êtres prêt à parler avec Lui et à reconnaître qu’Il vous écoute. 2. À quel point notre Père céleste désire-­‐t-­‐Il nous donner tout ce dont nous avons vraiment besoin ? Matthieu 7 : 9-­‐11. 72 3. Comment être sûr que Dieu nous écoute ? Comparez Jean 9 : 31 & Luc 18 : 13-­‐14. Jean 9 : 31, version Darby : « celui-­‐là, il l’écoute ». Note : Dans Jean 9 : 31, ce n’est pas Jésus qui parle, mais un homme qui a grandi à l’écoute de l’enseignement des Pharisiens. Si Dieu n’écoutait jamais les pécheurs, nous n’aurions aucun espoir car nous sommes tous des pécheurs. Mais Il écoute toute personne qui Lui demande sincèrement le pardon. » Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Romains 10 : 13). L’homme qui, ignorant la bonté de Dieu, priait « Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur » a été entendu, écouté, et le pardon est entré dans son cœur qui a été changé. Ne vous tenez donc pas à distance de Dieu parce que vous avez conscience d’être un pécheur ! Quelle que soit l’importance de votre mal, venez à Lui tel que vous êtes. N’attendez pas de vous purifier vous-­‐mêmes d’abord. Vous en êtes incapable. Mettez-­‐vous à genoux et dites : « Ô Dieu sois favorable envers moi, un pécheur. Je viens à toi parce que tu m’as invité, et parce que tu es mon Sauveur. 4. La joie de prier dans un cadre chaleureux et intime : Matthieu 6 : 6. Où prier ? Jésus se rendait souvent dans la forêt ou dans la campagne pour prier (Luc 6 : 12 ; Marc 1 : 35). À L’époque, c’était le seul endroit tranquille, car les maisons n’avaient qu’une seule pièce ! C’est parce qu’Il voulait parler à Dieu seul, là où aucune oreille curieuse ne pourrait entendre ce qu’Il avait à dire. La plupart d’entre nous n’avons pas la possibilité d’avoir un tel cadre pour prier ; mais en général, nous pouvons trouver un endroit où nous seront seuls quelques instants. Le voulez-­‐vous ? Alors c’est possible ! 5. Comment parler à Dieu : Matthieu 6 : 7-­‐8. Prier, c’est ouvrir son cœur à Dieu, comme à un ami. Il suffit de parler avec simplicité et avec nos propres mots. Les attirails de formules préparées par des spécialistes ne sont pas nécessaires pour faire plaisir à Dieu. B. AVOIR DES RÉPONSES À SES PRIÈRES 1. Bien comprendre cette promesse de Jésus : Jean 15 : 4 & 7. « Demeurez en moi et moi en vous » signifie « que mes paroles demeurent en vous ». 2. Nous ne pouvons pas demander n’importe quoi : Jean 14 : 14. Nos désires égoïstes ne correspondent pas forcément au nom, c’est-­‐à-­‐dire au caractère de celui au nom duquel nous faisons notre demande. Note : Imaginez que vous êtes employé par une entreprise commerciale. Le gérant vous envoie à la banque avec une note demandant le versement de 500.000 francs pur le paiement des employés. Vous remettez votre lettre à la banque, au nom de l’entreprise, et on vous donne l’argent sans hésitation, parce que l’on sait que cet argent sera utilisé pour le salaire des employés de cette entreprise. Si vous demandiez cet argent en votre propre nom, on ne vous donnerait pas un centime ! De même, quand on prie au nom de Jésus, ce n’est pas un formule magique ; on demande quelque chose pour l’utiliser dans son entreprise, qui consiste à sauver le monde. 73 3. Avoir le désir et le souci de venir en aide aux autres : un secret pour avoir des réponses à ses prières : Ésaïe 58 : 6-­‐9. Nous parvenons à faire cela lorsque nous apprécions comment le Seigneur Jésus nous est venu, et nous vient, en aide ; c’est-­‐à-­‐dire quand nous laissions le Saint-­‐Esprit nous rendre sensibles et reconnaissants. C. LA PRIÈRE MISE À LA PORTÉE DE TOUS 1. Connaissez-­‐vous la prière que le Seigneur Jésus nous a apprise ? elle contient des principes simples à comprendre : Matthieu 6 : 9-­‐13. a) Nos prières doivent être adressées à un Père : verset 9. b) Qu’est-­‐ce qui est prioritaire, nos demandes personnelles, ou que Dieu reçoivent sa récompense ? Verset 10. c) Dieu s’occupe de nos nécessités quotidiennes : verset 11 (cf. versets 31-­‐33). d) Pardonner aux autres pour que les effets apaisants du pardon de Dieu puissent se faire sentir dans nos vies : verset 12. e) Un secours toujours disponible : verset 13 (cf. Jacques 1 : 13 ; 1 Corinthiens 10 : 13). 2. En quel nom nous adressons-­‐nous à Dieu ? Jean 15 : 16. Note : « Jésus à dit : ‘Vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous, car le Père Lui-­‐même vous aime’. Je vous ai choisis… pour que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne’ (Jean 16 : 26-­‐27 ; 15 :16). Mais prier au nom de Jésus, c’est plus que mentionner seulement ce nom au début et à la fin de la prière. C’est prier dans la pensée et l’esprit de Jésus, en croyant à ses promesses, en dépendant de sa grâce, et en accomplissant ses œuvres » (E.G. White, Steps to Christ, pp. 100-­‐101 ; Le meilleur chemin, pp. 98-­‐99). D. DES OBSTACLES À LA PRIÈRE 1. Parfois Dieu est prêt à nous donner quelque chose mais nous ne sommes pas prêts à le recevoir. Que devons-­‐nous faire pour être prêts à recevoir de Lui tout ce que nous demandons ? 1 Jean 3 : 21-­‐23. a) Croire en son Fils ; et par voie de conséquence : b) Garder ses commandements ; c’est-­‐à-­‐dire : c) Recevoir une nouvelle capacité d’aimer, par le Saint-­‐Esprit. 2. Des prières court-­‐circuitées ! Proverbes 28 : 9. C’est ce qui arrive aux prières de celui qui refuse avec orgueil et obstination d’obéir au Seigneur. 3. Pourquoi arrive-­‐t-­‐il parfois que nos demandes soient clairement refusées ? 1 Jean 5 : 14-­‐15. David dit de Dieu : « Il ne refuse pas ce qui est bon à ceux qui marchent dans l’intégrité » (Psaume 84 : 12). Aucun parent avisé, qui aime son petit enfant, ne lui donnerait un couteau tranchant même s’il pleure ou crie pour l’avoir. N’oubliez 74 pas que lorsque nous commençons à comprendre ce qui est bon pour nous et pour notre avenir, notre intelligence de ces choses est encore à un stade infantile. Note : « Quand nous recevons pas exactement ce que nous avons demandé, et au moment où nous le demandons, nous devons continuer de croire que le Seigneur écoute nos prières et qu’il y répondra. Nous sommes tellement égarés et notre vision est si courte que parfois nous demandons des choses qui ne seraient pas une bénédiction pour nous, et notre Père céleste, dans son amour, répond à nos prières en nous donnant ce qui sera pour notre plus grand bien – ce que nous désirerions nous-­‐mêmes si, avec une façon de voir divinement éclairée, nous pouvions voir les choses comme elles sont en réalité » (E.G. White, Le meilleur chemin, p. 94 ; Steps to Christ, p. 96). E. UN ÉTAT D’ESPRIT PARTICULIER 1. De quelle manière Jésus priait-­‐Il ? Hébreux 5 : 7-­‐8 ; Matthieu 27 : 45, 46. Pendant ces heures sombres où Il était sur la croix, Jésus a bu la coupe de nos souffrances humaines jusqu’au fond. Toutes nos larmes et nos douleurs étaient sur Lui. Il a souffert à la place de chacun d’entre nous. Note : « Au milieu d’affreuses ténèbres, apparemment abandonné de Dieu, Christ a vidé la coupe du malheur humain jusqu’à la lie. Dans ces heures atroces, Il s’est appuyé sur les preuves de son acceptation par le Père qui lui avaient été données auparavant ; Il connaissait bien le caractère de son Père ; Il appréciait Sa justice, Sa miséricorde, et Son grand amour. Par la foi, il s’est reposé en Celui auquel il avait toujours obéi avec joie. Et tandis qu’Il se soumettait et s’abandonnait à Dieu, le sentiment de la perte de la faveur de son Père disparut. Par la foi, Christ remporta la victoire » (E.G. White, The Desire of Ages, p. 756 ; Jésus-­‐Christ, p. 760). 2. « Déchargez-­‐vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous ». « Lorsque Jésus était sur la terre, il a appris à ses disciples comment prier. Il leur a enseigné à présenter leurs besoins journaliers devant Dieu, et à décharger sur Lui tous leurs soucies. Il leur a assuré que leurs demandes seraient écoutées, et cette assurance est aussi pour nous. » (E.G. White, Steps to Christ, p.93 ; Le meilleur chemin, p. 91). « Maintenez vos besoins, vos joies, vos soucis et vos peurs devant Dieu. Vous ne pouvez pas l’accabler ; vous ne pouvez pas le fatiguer. Celui qui compte les cheveux de notre tête n’est pas indifférent aux besoins de Ses enfants. ‘Le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion’ (Jacques 5 : 11). Son cœur d’amour est touché par nos chagrins et même par le fait que nous les exprimions. Apportez-­‐Lui tout ce qui vous préoccupe. Rien n’est trop lourd à porter pour Lui, car Il soutient les mondes, Il décide des affaires de l’univers. Rien de ce qui concerne d’une façon ou d’une autre notre paix, n’est trop insignifiant pour qu’Il n’y fasse pas attention. Aucun chapitre de notre histoire n’est trop sombre pour qu’Il ne le lise ; aucun problème n’est trop difficile pour Lui à démêler. Aucune calamité n’arrive au plus petit de ses enfants, aucune anxiété ne tourmente l’âme, aucune joie ne réconforte, aucune prière ne s’échappe des lèvres, sans que notre Père céleste n’y fasse attention, et ne s’y intéresse immédiatement. ‘ Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, et Il panse leurs blessures’ (Psaume 147 : 3). Les 75 relations qui existent entre Dieu et chaque personne sont aussi marquées et bien remplies que si cette âme était la seule au monde à bénéficier de sa garde et de ses soins, la seule âme pour laquelle il aurait donné son Fils bien-­‐aimé… Il n’y a pas de moment ou d’endroit dans lequel il ne convient pas de présenter une requête à Dieu. Rien ne peut nous empêcher d’élever nos cœurs dans l’esprit d’une prière fervente. Dans la rue, au milieu de la foule, pendant un rendez-­‐
vous d’affaires, nous pouvons envoyer une demande à Dieu et réclamer sa direction divine… Une communion privée peut être obtenue où que nous nous trouvions. La porte de notre cœur devrait être continuellement ouverte, et notre invitation devrait être adressée à Jésus pour qu’Il vienne et demeure dans l’âme, comme un hôte divin » (E.G. White, Steps to Christ, p. 99-­‐100 ; Le meilleur chemin, pp. 97-­‐98). 3. « Ne vous lassez pas de prier » (1 Thessaloniciens 5 : 17 ; Luc 18 : 1). « La prière continuelle est l’union ininterrompue de l’âme avec Dieu, afin que la vie de Dieu circule dans notre vie ; et depuis notre vie, la pureté et la sainteté rejaillissent vers Dieu » (E.G. White, Steps to Christ, p. 98 ; Le meilleur chemin, p. 96). 4. « Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux » (Matthieu 26 : 39). Dans toutes vos demandes dites toujours : « Pas ma volonté, mais que la Tienne, Seigneur, se fasse ». Dieu sait qu’il ne s’agit pas d’une prière marquée par le doute, mais par une parfaite confiance dans le fait que Dieu sait ce qui est le mieux. Notre travail consiste à prier, à croire, et à attendre patiemment la réponse de Celui est notre Sauveur. 5. « La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale » (My life Today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322). (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
76 LEÇON 16 LA VIE APRÈS LA MORT : DIEU NOUS FAIT CONNAÎTRE LA VÉRITÉ -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ La communication avec les morts est devenu une grosse affaire. Depuis qu’en 1967 l’Évêque James Pike est entré en communication avec son fils défunt, les médiums américains sont débordés d’invitations venant de citoyens très intéressés, et parfois même d’Église. Les universités qui offrent des cours sur les phénomènes métapsychiques et sur la magie, n’arrivent pas à établir un programme suffisant pour satisfaire la demande des jeunes étudiants. Ruth Montgomery, auteur de Un don de Prophétie, s’est mise devant une machine à écrire et a « reçu » la dictée de « l’esprit » du Révérend Père Arthur Ford, un médium spirite décédé. Un adepte enthousiaste de la planche oui-­‐ja, a fait apparaître le défunt Ralph Waldo Emerson qui lui a déclaré : « La mort a proprement parler n’existe pas, c’est seulement une ‘transition’ pendant laquelle l’esprit et l’âme quittent le corps pour ‘passer’ à un autre monde ». Les adolescents se sont mis à rentrer en contact avec les morts au moyen des planches oui-­‐jà, dont les ventes ont connu un essor extraordinaire. Doris Day a affirmé qu’elle croyait que son mari décédé, Marty Melcher, était à l’œuvre pour diriger sa carrière à la télévision vers le succès. William Dick a signalé que les Russes essayaient de mettre au point « la projection astrale », un technique d’espionnage qui consiste à hypnotiser un espion, puis à commander à son « esprit », invisible, de quitter son corps, de se rendre aux services de sécurité d’un autre gouvernement, de lire des documents top-­‐secrets, et de retransmettre l’information, comme une antenne de radio. Edward J. Pullmann, directeur du Centre de recherches hypnotiques du Sud-­‐ouest, au Texas, a déclaré : « Le réveil de l’Amérique sera cruel si elle ne se met pas à étudier ces phénomènes relatifs aux expériences extracorporelles… les Soviétiques ont 25 ans d’avance sur nous dans la recherche métapsychique ». « Appeler un esprit par téléphone » : une méthode qui fait son chemin disent les médiums. Bientôt on pourra parler aux esprits des défunts aussi facilement qu’on appelle un ami au téléphone. Mais est-­‐ce qu’une majorité de gens n’est pas en train de se faire avoir ? D’après la Bible, qu’est-­‐ce qui se cache derrière tout cela ? A. L’AMOUR : CLÉ QUI OUVRE LE MYSTÈRE DE LA MORT 1. Dieu nous aime trop pour permettre que nous cessions d’exister : C’est pourquoi il pourvoit à notre vie après la mort. Que ressent-­‐il pour nous ? Job 14 : 10-­‐15. 77 Verset 15 : « Tu appelles… tu languis après l’œuvre de tes mains ». 2. Quelle image le Seigneur donne-­‐t-­‐Il pour illustrer la certitude de la résurrection des morts ? Job 14 : 7-­‐9, 14. Verset 14 : « Si l’homme meurt peut-­‐il revivre ? Je serai dans l’attente… ». Note : Si un artiste peint un chef-­‐d’œuvre et que celui-­‐ci est détruit dans un incendie, il voudra le récréer. Si un auteur rédige un manuscrit et que celui-­‐ci disparaît, il souhaitera le réécrire. Si le chef-­‐d’œuvre d’un architecte est démoli, il voudra le reconstruire. Ne pensez-­‐vous pas que le Seigneur vous aime trop pour vous laisser disparaître pour toujours ? 3. Jésus croyait fermement en une vie au delà de la tombe : Luc 20 : 34-­‐36. Cette vie est bien réelle dans la pensée de Jésus. Note : Nous ne savons pas ce qui remplacera le mariage dans la vie des ressuscités. Certaines personnes disent qu’elles ne veulent pas de la vie éternelle, si celle-­‐ci ne comporte pas de mariage. Mais elle n’ont pas bien réfléchi à la chose. Le Dieu infini qui nous a créés, fournira tout ce qui peut contribuer à notre bonheur et à enrichir notre compagnie, notre vie relationnelle, afin que la joie de tous soit parfaite. 4. Quel événement doit précéder la vie après la mort ? Jean 5 : 28-­‐29. Cet événement est encore à venir. 5. La réalité de la vie après la résurrection : Ésaïe 65 / 17, 21-­‐25. 6. Qu’est-­‐ce qui montre que le Seigneur désire être avec vous, et avec son peuple ressuscité, pour toujours ? Apocalypse 21 : 1-­‐5. B. EST-­‐IL POSSIBLE DE PARLER AVEC LES MORTS ? 1. À quel point un mort est-­‐il conscient de notre présence ? Ecclésiaste 9 : 5 ; Psaume 146 : 3 ; Job : 14 : 21. 2. Un mort a-­‐t-­‐il conscience de la présence de Dieu ? Psaume 115 : 17. 3. Un défunt peut-­‐il retourner hanter sa maison sous la forme d’un esprit ou d’un fantôme ? Job 7 : 9-­‐10. 4. Si un mort continue de vivre en tant qu’ « esprit », et n’a donc pas besoin de résurrection, cela contredit la résurrection du Christ et la bonne nouvelle même de l’évangile : 1 Corinthiens 15 : 12-­‐19, 23. 5. Quel événement doit précéder la résurrection ? A Thessaloniciens 4 : 13-­‐17. Versets 14 & 15 : « Ceux qui se sont endormis ». 78 C. AVEC QUI LES MEDIUMS PARLENT-­‐ILS ? 1. Il devient évident que l’idée d’une tentative de communication avec les morts s’oppose totalement à la vérité de la révélation biblique. La Bible décrit fidèlement la fin de ceux qui essayent d’entrer en contact avec les défunts : Ésaïe 8 : 19-­‐22. 2. L’ennemi par excellence de la vérité biblique et de la bonne nouvelle de Jésus-­‐Christ, et ses partisans : Apocalypse 12 : 7-­‐9. 3. Sous quelles formes Satan et ses anges peuvent-­‐ils se présenter ? 2 Corinthiens 11 : 13-­‐15. Note : L’enseignement de l’immortalité naturelle de l’âme est un héritage du paganisme et n’a pas de place dans une Église chrétienne. Pourtant, beaucoup d’Églises acceptent aveuglément cette fausse doctrine, et sont ainsi préparées à être pleinement séduites par « des esprits de démons qui opèrent des miracles » (Apocalypse 16 : 14). Elles seront finalement si complètement séduites qu’elles deviendront « une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur » (Apocalypse 18 : 1-­‐2). Y a-­‐t-­‐il quelque chose dans votre vie qui vous gêne et dont vous ne connaissez pas l’origine ? Ne consultez pas des spirites ou des « médiums chrétiens » pour que des mauvais anges vous révèlent des mystères, qu’ils peuvent en effet connaître. Allez plutôt directement au Seigneur qui vous aime tant qu’Il a donné son Fils pour vous. Il vous dira tout ce que vous avez besoin de savoir. Le fait est que ceux qui pensent ou espèrent entrer en contact avec les défunts, se font duper. Or Satan conduit toute personne qu’il dupe vers la destruction. Combien il est préférable de se tourner vers le Seigneur ! On peut lui faire confiance. Dieu est amour. Promesse de Jésus : « Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; Je te conseillerai, J’aurai le regard sur toi, n’ouvre pas des yeux inquiets, car Je suis ton Dieu ; Je te fortifie, Je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite victorieuse » (Esaïe 41 : 10). Proposition de traduction de Job 14 : 14-­‐15, d’après la King James Version et le texte original Hébreu : « Si un homme (1) meurt, vivra-­‐t-­‐il [de nouveau] ? Tous les jours de mon service j’attendrai, jusqu’à ce que ma relève arrive. Tu appelleras, et je te répondrai : tu désireras ardemment l’œuvre de tes mains ». (1). au sens d’un héros, d’un brave (militaire). 79 (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
80 LEÇON 17 LA VÉRITÉ AU SUJET DU MILLENIUM -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ La Compagnie Électrique Générale des USA fait travailler 200 scientifiques à Santa Barbara en Californie avec un budget de 7 millions de dollars par an, pour essayer de découvrir ce qui arrivera en l’an 2000. L’US Air-­‐Force (Armée de l’air) a dépensé jusqu’à aujourd’hui 15 millions de dollars par an sur le même type de projet. Les scientifiques étudient le passé et le présent, puis tentent de faire le portrait du futur. Ils font aussi une synthèse de prévisions de nombreux savants pour arriver à un consensus. Certains pensent qu’en l’an 2000, l’homme n’utilisera plus la roue, et voyagera par hovercraft. Des avions transportant 1000 personnes auront une vitesse de croisière à peine inférieure à celle du son. Des transports balistiques vous propulseront n’importe où dans le monde en 40 minutes. Les maladies bactériennes seront presque éliminées. L’énergie des Etats-­‐Unis proviendra d’une douzaine de stations, dont l’une, si elle était placée sur le Mt Wilson, pourrait élever l’inversion de la couche atmosphérique de Los Angeles à 5800 m et chasser son brouillard fumigène. Les brises du large pourraient être aspirées et la pluie transformer tout le désert en paradis, jusqu’à La Vegas. Seulement 10% d’une population de 330 millions d’américains travailleront, tandis que les 90% restant recevront une indemnité annuelle équivalant à 30.000-­‐40.000$ actuels, sans rien faire pour cela. Emmanuel Mesthene, de Harvard, croit que l’homme surmontera par lui-­‐même son « péché originel » et créera son propre ciel sans dieu, ici même sur la terre. Mais d’autres ne voient pas un avenir aussi rose. Herman Kahn, entrevoit une société orientée vers le plaisir, pleine de « dégénérescence de bon aloi », une société dirigée par une petite élite, tout le reste étant constitué par une multitude irresponsable et stupide, vivant de drogues, et divertie par des cirques. Certains prévoient que les nations défavorisées feront la guerre aux USA « super-­‐riches ». Mais que dit la Bible au sujet du futur ? En effet, nous savons que nous pouvons faire confiance en ce qu’elle déclare ! A. UN MILLÉNAIRE DE PAIX ET DE PROSPÉRITÉ ? 1. La Bible annonce-­‐t-­‐elle que l’homme moderne apprendra à rendre ce monde beau et heureux, et à résoudre notre problème d’écologie et de pollution ? Apocalypse 11 : 15, 18. C’est à cause de l’échec, de la faillite de l’être humain, que « le royaume du monde est passé à notre Seigneur » et que « les nations se sont irritées ». 2. Un tableau de l’avenir de notre planète : Ésaïe 24 : 3-­‐6. Notre monde n’est ni fiable, ni durable. 81 3. Une promesse de Jésus pour son peuple : Jean 14 : 1-­‐3. Le peu de bonheur que nous pouvons avoir à présent dépend de cette espérance. 4. Que deviendront ceux qui auront répondu à l’amour de Christ ? 1 Thessaloniciens 4 : 16-­‐17. L’accent est mis sur la rencontre avec Dieu. Le bonheur de l’être humain dépend de sa relation avec le Créateur. 5. Jérémie décrit ce qui arrivera à ceux qui luttent contre Dieu : Jérémie 25 : 30-­‐33. 6. Ceux qui aiment le Seigneur, seront placés près de Lui : Apocalypse 20 : 4-­‐5. 7. En quoi Satan sera-­‐t-­‐il « lié » pendant les mille ans ? Lire attentivement Apocalypse 20 : 1-­‐3, 5. « Les autres morts » (v. 5) sont ceux qui seront perdus. Ceux qui vivent et règnent avec Christ (v. 4) sont les rachetés qui sont au ciel. Sur la terre, il ne reste aucune personne en vie. L’abîme (v. 3) (abussos), est lié, dans la Bible, à un lieu désert, inhabité (cf. 8). 8. Quel sera l’état de la terre pendant les mille ans ? Jérémie 4 : 23-­‐27. « Sans forme et vide» correspond au grec abussos (abîme), cf. Genèse 1 : 2. Note : Satan n’aura rien d’autre à faire que d’errer sans but sur cette planète ruinée, et de regarder les résultats de sa guerre contre Dieu. Pendant ce temps, les sains seront occupés à un travail de jugement avec le Christ (cf. Apocalypse 20 : 4-­‐6 & 1 Corinthiens 6 : 2-­‐3). Le Père refuse de juger toute créature perdue sans l’entière participation des saints (cf. Jean 12 : 47-­‐48). B. À LA FIN DES MILLE ANS… 1. Une ville qui vient de Dieu descend sur la terre ! Apocalypse 21 : 2. 2. Jésus parle de deux résurrections : Jean 5 : 28-­‐29 ; Actes 24 : 15. Ces deux résurrections sont séparées par un intervalle de 1000 ans. 3. La dernière tromperie de Satan : Apocalypse 20 : 5, 7-­‐9. Égarés, abusés une fois de plus par Satan les perdus tenteront cette opération suicidaire. 4. Le feu va « dévorer » les perdus et nettoyer cette planète polluée et sous la malédiction de la chute : Ézéchiel 28 : 18-­‐19 ; Malachie 4 : 1. Que se passe-­‐t-­‐il ensuite ? Apocalypse 21 : 1, 3-­‐5. 5. Si vous étiez Dieu, pourriez-­‐vous trouver une meilleure façon de mettre fin au péché et de créer un royaume heureux ? (Voir Apocalypse 5 : 11-­‐13).` Dieu a été patient avec ceux qui choisissent de se révolter. Tous verront alors qu’il a été à la fois juste et miséricordieux. En choisissant un style de vie ou des traits de caractère, chaque être humain donne sa voix librement afin que Christ gagne son 82 royaume par un vote à la majorité, une majorité écrasante, débordante, de son univers. Note : « À toutes les époques, les choisis du Seigneur ont été éduqués et disciplinés à l’école de la mise à l’épreuve. Sur la terre, ils ont marché dans des chemins étroits ; ils ont été purifiés dans la fournaise de l’affliction. Dans l’intérêt de Jésus, ils ont supporté l’opposition, la haine, les calomnies. Ils l’ont suivi dans des conflits douloureux ; ils ont supporté le renoncement à soi-­‐même et connu d’amères déceptions. Par leur propre expérience pénible, ils ont appris quel est le caractère mauvais et funeste du péché, quel est son pouvoir, sa culpabilité, son malheur… Les jours de peines et de pleurs sont finis pour toujours. Le Roi de gloire a essuyé les larmes de tous les visages ; toute cause de chagrin a été enlevée. Au milieu des branches de palmiers agitées, ils font entendre un chant de louange, clair, doux et harmonieux ; toutes les voix se joignent à eux, et bientôt ce chant d’allégresse s’enfle dans les voûtes célestes : ‘Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau’. Et tous les habitants de la terre répondent à cette attribution : ‘Amen : louange, gloire, sagesse, actions de grâces, honneur, puissance et force soient à notre Dieu, aux siècles des siècles’ (Apocalypse 7 : 10, 12) (E.G. White, The Great Controversy, pp. 649-­‐651 ; La tragédie des siècles, pp. 704-­‐706). LE MILLENIUM Mille ans entre deux résurrections 3. Résurrection des Justes 3. Résurrection des méchants ! ! ! ! 2. Seconde venue ! 4. Satan lié ; les méchants 2. La sainte cité ! 4. Satan délié du Christ ! meurent descend ! ! ! ! ! 1. Fin des sept ! 5. Ascension 1. Christ et les saints ! 5. Destruction dernières plaies ! des justes descendent sur terre ! des méchants ! ! _____________________________________________________________________________________________________________________ PREMIÈRE DEUXIÈME RÉSURRECTION RÉSURRECTION FIN DU SUR TERRE NOUVELLE MONDE Satan a le temps de réfléchir sur ce qu’il a fait. TERRE Les méchants sont mort ; leur temps de probation est fini. AU CIEL Les rachetés participent au jugement des méchants. 83 (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
84 LEÇON 18 LE JOUR OÙ JE SUIS MORT ET REVENU À LA VIE POUR EN TÉMOIGNER -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ De temps en temps, nous entendons parler de quelqu’un qui est mort, et qui a été ramené à la vie par une respiration artificielle ou un massage cardiaque opéré rapidement. En général, une telle expérience nous aide à voir plus clairement les vraies priorités de la vie. Je fais partie de ceux qui sont passés par la mort ; et pourtant je suis toujours en vie. Et la façon dont je vis maintenant après cette expérience est entière différente de la façon dont je vivais avant que cela n’arrive. Quand je suis passé par la mort, j’ai été confronté à ma propre minute de vérité. Cela a remis de l’ordre dans mes priorités. En fait, il ne serait pas juste de dire que j’ai vécu avant ce moment où je suis mort. Je ne savais pas ce qu’était la vie avant de découvrir la mort. Après cette expérience, j’ai commencé à comprendre quelque chose que je n’avais jamais saisie auparavant – et le monde de la nature enseigne la même grande vérité -­‐ ; aucune vie véritable n’est possible sans que nous mourions d’abord. Prenez par exemple un arbre très élevé, un géant de la forêt : comment cet arbre a-­‐t-­‐il poussé ? Une petite semence est bombée dans le sol et est morte. Chaque brin d’herbe raconte le même fait : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruits » (Jean 12 : 24). Jésus a été le premier homme sur la terre a comprendre cette vérité. Êtes-­‐vous vraiment vivant, plein de vie, vibrez-­‐vous ? Pas tant que vous n’êtes pas véritablement mort auparavant ! Mais comment au juste peut-­‐on faire cette expérience ? Tout de suite, nous sommes confrontés à un fait prodigieux : La Bible est le seul livre au monde qui nous donne un plan progressif, un mode d’emploi de cette vie qui provient de la mort. Le monde de la nature enseigne cette leçon et la Bible est le manuel qui correspond à l’enseignement de la nature. Le livre de la nature et la Bible viennent de la plume du même Auteur ! Partons à la découverte de ce secret de vie. LA VRAIE VIE LÀ OÙ L’ON S’Y ATTEND LE MOINS ! 1. La vraie vie est-­‐elle venue frapper à votre porte ? En êtes-­‐vous sûr ? Voyez Jean 1 : 1 ; 4, 9 & note. Cf. Jean 14 : 6. 2. Contrairement à ce que probablement 99% des gens croient, quelle sorte de vie Christ apporte-­‐t-­‐il ? Jean 10 : 10. 85 Le mot grec pour « en abondance » (périssos) contient une notion de qualité aussi bien que de quantité : c’est une vie supérieure, plus excellente qui nous est proposée, en plus de la vie courante que tous doivent déjà au sacrifice de Jésus-­‐Christ. 3. Voici le témoignage de quelqu’un qui est véritablement mort et revenu à la vie. De quelle qualité et intensité de joie et de plaisir jouit-­‐il ? Psaume 16 : 10, 11. Si votre Bible a des renvois ou des parallèles, vous pouvez voir que ces versets sont cités dans Actes 2 : 27-­‐32, où ils sont appliqués à Jésus. Note : Jésus est le premier homme sur cette planète qui ait véritablement commencé à vivre, et qui a commencé par mourir. « voici, je suis vivant pour toujours », dit-­‐Il (Apocalypse 1 : 18). Quand il a dit, dans Jean 12 : 24, qu’une semence ordinaire qui « reste seule » n’aboutit à rien, il a parlé de lui-­‐même. Des amis les pressaient de s’enfuir de la Palestine pour se sauver de ses ennemis meurtriers. « La seule façon dont je peux véritablement vivre », répondit-­‐Il en substance, « c’est de rester ici et de mourir ». 4. Quelle est la seule façon dont vous pourrez vraiment vivre, maintenant ou plus tard ? Galate 2 : 19-­‐20. Certains se plaisent à penser que « mort à la loi » signifie « sourd à la loi ».* Non ; celui qui est « mort à la loi » écoute la loi, et dit : « La loi me demande de faire ce que le moi dans mon être intérieur refuse de faire. Donc, le moi doit mourir ». Le « Je » qui est « crucifié avec Christ » c’est le moi. Et qu’est-­‐ce que le moi ? C’est notre propre volonté égocentrique qui est par nature en opposition avec la volonté de Dieu. Un conflit permanent fait rage dans le cœur de chaque être humain : aucun compromis n’est jamais possible. L’un des deux doit être crucifié : Christ ou moi. * Jeu de mot intraduisible. Note : Le Seigneur Jésus aussi a connu le même combat dans Sa propre âme. Il n’est pas mort une fois seulement sur la croix, mais à chaque instant de sa vie terrestre. Dans son âme, comme dans nos âmes, le moi a lutté pour avoir le contrôle : « Je ne cherche pas ma volonté mais la volonté de celui qui m’a envoyé » a-­‐t-­‐il dit (Jean 5 : 30). Voilà comment il est mort chaque jour ! « La vie de l’apôtre Paul a été un conflit permanent avec le moi. Il a déclaré : ‘Chaque jour je meurs’ (1 Corinthiens 15 : 31)*. Sa volonté et ses désirs étaient chaque jour en conflit avec le devoir et la volonté de Dieu. Au lieu de suivre la tendance [naturelle], il a accompli la volonté de Dieu, bien qu’elle soit une crucifixion** pour sa nature » (E.G. White, The Ministry of Healing, pp. 452-­‐453 ; Le ministère de la guérison, p. 389 ; traduction non conforme à l’original). * C’est exactement ce que dit le texte original grec ! ** C’est-­‐à-­‐dire une mise à mort. Quand Paul a déclaré : « Je suis crucifié avec Christ », il voulait dire que lui aussi suivait l’exemple de Jésus. « Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux » était maintenant devenu sa prière quotidienne et constante. Nous sommes, soit d’authentiques chrétiens, « crucifié avec Christ », soit des païens qui crucifient Christ. Que choisissons-­‐nous ? 86 5. Un défi très stimulant : Romains 6 : 3-­‐5. Avec ce saisissant « Ignorez-­‐vous », Paul interpelle et aiguillonne les chrétiens de son temps. Mais faisons attention au fait que ce « Ignorez-­‐vous » peut aussi s’adresser à nous ! 6. Voici le « comment » de ce merveilleux trajet de vie : Romains 6 : 6-­‐7. Dans Galates 2 : 20, nous avons vu qui est ce mystérieux « vieil homme » ou « vieille nature » : c’est le moi. Quand il meurt, le « corps de péché », sa base, sa partie essentielle, est détruite. Et tant que le moi n’est pas mort, cette racine du péché n’est pas enlevée. Bien entendu, ce n’est pas acquis une fois pour toutes ; Paul parle ici au présent. Cette reddition constante de la volonté égocentrique doit continuer toute la vie. La vieille nature renaît avec chaque nouvelle journée, et donc, c’est avec la même fréquence que nous devons nous agenouiller et mourir avec Christ (voir Luc 9 : 23-­‐
24). 7. Examinons encore une fois ce texte : Peut-­‐on crucifier le moi tout seul et de sa propre initiative ? Galates 2 : 20. Dans le texte original, Paul dit que son égo est « crucifié avec Christ ». Il s’agit de son amour-­‐propre égoïste, de sa volonté égocentrique qui a toujours été en opposition avec la vérité de Dieu, son ambition égoïste, la glorification de ses propres réalisations et de ses capacités : voilà ce qu’est l’égo. Il est tout à fait impossible, pour un cœur droit et sincère de « voir »* la croix de Christ et de continuer à vivre pour soi, égoïstement. Celui qui continue de vivre égoïstement est soit en train de commettre le péché impardonnable qui consiste à crucifier volontairement le Christ de nouveau, ou soit il n’a pas encore véritablement « vu »* la croix. * ou : comprendre, reconnaître ; observer ; juger, apprécier ; examiner ; fréquenter. L’Amour de Christ nous étreint, parce que nous avons discerné ceci : un seul est mort pour tous, donc tous sont morts [c’est-­‐à-­‐dire que tous seraient morts sans lui] : Il est mort pour tous afin que les vivants ne vivent plus pour eux-­‐mêmes [c’est-­‐à-­‐dire : trouvent impossible de vivre ainsi], mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5 : 14-­‐15). Note : « Beaucoup de personnes cherchent à savoir comment faire pour s’abandonner à Dieu. Vous désirez vous donner à Lui, mais vous êtes faible moralement, esclave du doute, et contrôlé par les habitudes de votre vie de péché. Vos promesses et vos résolutions sont comme des toiles d’araignée. Vous ne pouvez contrôler vos pensées, vos impulsions, vos affections. Le souvenir de vos promesses non tenues et des engagements auxquels vous avez failli affaiblit votre confiance en votre propre sincérité et crée en vous le sentiment que Dieu ne peut pas vous accepter ; pourtant vous n’avez pas lieu de désespérer. Ce que vous avez besoin de comprendre, c’est la véritable force de la volonté. La faculté de décider ou de choisir est le gouvernail de la nature humaine. Tout dépend du bon fonctionnement de la volonté. Dieu a donné aux êtres humains la capacité de choisir ; c’est à eux de l’exercer. Vous ne pouvez changer votre cœur, vous ne pouvez de vous-­‐même donner ses affections à Dieu ; mais vous pouvez choisir de Le servir. Vous pouvez Lui donner votre volonté : alors Il produira en vous la volonté et la capacité de faire ce qui Lui est agréable. Ainsi toute votre nature sera amenée sous le contrôle de l’Esprit du Christ ; vos affections seront centrées sur Lui, vos pensées seront en harmonie avec Lui. 87 Les désirs de bonté et de sainteté sont bons s’ils sont actifs ; mais si vous vous arrêtez là, ces désirs resteront sans effets. Beaucoup seront perdus qui auront espéré devenir chrétiens et désiré l’être. Ils ne vont pas jusqu’à céder leur volonté à Dieu. Ils ne choisissent pas d’être chrétiens tout de suite. Au travers du bon usage de la volonté, un changement complet peut être créé dans votre vie. En cédant votre volonté au Christ, vous vous alliez à la puissance qui est au-­‐
dessus de toute principauté et de tout pouvoir. Vous aurez une force qui vient d’en-­‐haut pour vous maintenir ferme et stable, et ainsi au travers d’une reddition constante à Dieu, vous serez rendus capables de vivre la nouvelle vie, même la vie de la foi » (E.G. White, Steps to Christ, pp. 47-­‐48 ; Le meilleur chemin, pp. 45-­‐46). 8. Quand vous mourez au moi, que deviennent vos craintes ? Psaume 27 : 1-­‐3. Les vieilles peurs disparaissent quand la tyrannie du moi meurt en vous. 9. Voici une description de votre nouvelle vie après avoir choisi de mourir avec Christ : Romains 8 : 13-­‐21. Note : « Nous ne devons jamais oublier qu’il y a en fait de dures et sévères batailles avec le moi, et des conflits sans fin. Mais le but… est de montrer que notre propre effort individuel est inutile s’il est séparé des mérites et de la grâce de Christ. Sa croix ne doit jamais être perdue de vue ! Elle rend réellement notre rôle facile. Son fardeau fut-­‐il léger à Gethsémané ou sur sa croix ? Non. Sa dure et sévère bataille avec le moi à Gethsémané et sur la croix fut si cruelle qu’il sua des gouttes de sang… et même, son cœur a subi une rupture lors de son agonie finale. Qu’est-­‐ce que cela veut dire ? Nous a-­‐t-­‐il menti en disant : ‘Mon fardeau est léger’ ? Il a souffert toute cette agonie terriblement difficile dans le but de nous sauver. Le fardeau dont il parle dans Matthieu 11 : 30 est simplement son fardeau que nous portons. La foi qui est agissante par l’amour le rend léger pour nous à porter, car nous apprécions combien ce fardeau était lourd pour lui. La seule chose difficile pour être un véritable chrétien est de choisir de soumettre son moi pour qu’il soit crucifié avec Christ. Nous ne sommes jamais appelés à être crucifiés seuls : mais seulement avec Lui. Mais, merci à Dieu, il est un million de fois plus facile pour nous d’être crucifié avec Christ qu’il ne le fut pour Lui d’être crucifié tout seul pour nous ! Voyez l’Agneau de Dieu, et cela devient réellement facile : Quand je contemple la croix étonnante Où le Prince de gloire est mort, Je regarde mes meilleurs avantages comme une perte Et je n’ai que du mépris pour tout mon orgueil. Même si cela semble encore difficile, n’oubliez jamais qu’il reste beaucoup plus difficile de continuer à lutter contre un amour comme celui-­‐là, et de repousser le ministère persistant du Saint-­‐Esprit, pour être perdu ! ‘La voie étroite’, ‘le chemin resserré’, ne sont pas nécessairement difficiles ; ils sont étroits, ce qui veut dire que nous ne pouvons pas emporter avec nous le bagage du monde, à savoir l’égoïsme. Nous devons effectivement ‘combattre le bon combat de la foi’, mais c’est précisément cela le combat de la foi. Nous devons continuellement ‘faire des efforts’ et ‘prier sans cesse’ ; mais nous devons aussi respirer sans cesse si nous voulons rester en vie : cela est-­‐il difficile ? Et nous devons manger, probablement plusieurs fois par jour, aussi longtemps que nous comptons vivre : cela est-­‐il difficile ? Une personne en bonne santé 88 respire bien ; elle étire chacun de ses muscles comme un chrétien ‘étire’ chacun de ses nerfs ; elle mange ; et elle trouve que l’activité constante et l’exercice sont une joie, beaucoup plus que de rester inerte ou inactif » (R.J. Wieland, the 1888 Message : An Introduction, pp. 138-­‐139 ; Un exposé du message de 1888, pp. 115-­‐116). (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
89 LEÇON 19 QUE FAIT JÉSUS ACTUELLEMENT ? -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Pendant qu’il était sur la montagne avec Dieu, Moïse reçu cet ordre : « Qu’ils me fassent un sanctuaire, pour que je puisse habiter au milieu d’eux » (Exode 25 : 8). Le Seigneur avait décidé de planter sa tente près de celle des Israélites ! Des instructions précises et complètes furent données à Moïse et la construction du « Tabernacle » a commencé. Cette « tente » de forme rectangulaire était divisée en deux parties (Utiliser une illustration) : a) Dans la première pièce, appelée Lieu Saint, se trouvaient la table avec les « pains de proposition », le chandelier à sept branches avec ses sept lampes à huile et l’autel des parfums. La table des pains de propositions était en bois d’acacia recouverte d’or et était située du côté Nord de la tente. Le chandelier qui lui faisait face, du côté sud, était en or et forgé d’une seule pièce. Ses branches étaient magnifiquement ornées de fleurs forgées qui ressemblaient à des lys. Les lampes brûlaient jour et nuit car le Tabernacle n’avait pas de fenêtre. L’autel des parfums, également en bois d’acacia recouvert d’or, était placé juste en face du rideau qui séparait la première pièce de la seconde (cf. Exode 25 : 23-­‐40 ; 30 : 1-­‐
11). b) Dans la seconde pièce appelée Lieu Très Saint ou Saint des Saints, se trouvait un coffre appelé l’Arche de l’Alliance. Il contenait les deux tables de pierres sur lesquelles Dieu Lui-­‐même avait gravé les 10 commandements. Sur son couvercle, appelé Propitiatoire, deux anges en « or battu » fixaient leurs regards sur ce couvercle (Exode 25 : 10-­‐22). Cette pièce était au cœur du service symbolique d’expiation et d’intercession en faveur de l’humanité. Elle représentait le lien qui existe entre le ciel et la terre. Aucun langage ne peut décrire l’aspect glorieux et sacré de l’intérieur du Sanctuaire. Dans le Lieu Saint, la lumière du chandelier se reflétait sur le mobilier et sur les parois en bois recouverts d’or. C’était une lumière scintillante et douce à la fois. Les rideaux, sur lesquels étaient représentés des anges, étaient teints de couleurs vives et richement brodés (Exode 26 : 31-­‐37). Dans le Lieu Très Saint, l’arche et ses chérubins aux ailes déployées étaient éclairés par une manifestation visible de la présence divine, la sainte Shékinah. Et tout cela n’était qu’un faible reflet de la gloire du Temple de Dieu dans le ciel, qui est le centre cosmique où Dieu travaille au salut, au relèvement de l’humanité, et à résoudre le problème du mal. 1. Dans la prophétie biblique, Dieu a fixé » un rendez-­‐vous avec son peuple pour régler ensemble le problème du mal : Daniel 8 : 14. Notez bien le moment, l’endroit de ce rendez-­‐vous, et l’œuvre qui doit en résulter : le Sanctuaire sera purifié (Segond) ou justifié (Darby). 90 2. Le Sanctuaire dévoile l’intention de Dieu par rapport aux être humains : Exode 25 : 8. Il veut rétablir de bonnes, étroites et saines relations avec nous. 3. Pour construire le Tabernacle, Moïse a suivi le modèle que Dieu lui a montré (Exode 25 : 9). Quel rapport ce modèle avait-­‐il avec le sanctuaire céleste ? Hébreux 8 : 5. Le Sanctuaire terrestre est notre manuel d’étude du Sanctuaire céleste. 4. Qui est notre véritable Prêtre ? Hébreux 4 : 14. À la fois homme et Dieu, sa présence au ciel est pour nous un réconfort. Seule cette vision peut nous permettre de rester dans la foi. 5. Où travaille-­‐t-­‐Il ? Hébreux 8 : 1-­‐2. Près du trône de Dieu, un trône mobile (cf. Daniel 7 : 9). Christ est ministre et du « véritable tabernacle » et du « sanctuaire » : deux lieux différents pour deux ministères différents ! Or l’auteur de l’épître aux Hébreux emploie ici le même vocabulaire que celui de Lévitique 16 : -­‐ le mot tabernacle, ou tente (de la rencontre : 16 : 16-­‐17), correspond au grec skènè et à l’hébreux mishkan : il s’agit du Lieu Saint ; -­‐ le mot sanctuaire, ou [Lieu] Saint, correspond au grec ta hagia et à l’hébreu qodesh : il s’agit du Lieu Très Saint (cf. 16 : 2-­‐3,16-­‐17, 20, 33). Note : Ce même mot, ta hagia, est employé en Hébreux 9 : 8 à propos du Sanctuaire terrestre, et en Hébreux 9 : 12 à propos du Sanctuaire céleste. 6. A) Dans hébreux 9 : 1-­‐10, l’auteur décrit le Sanctuaire terrestre. Il se divisait en deux parties ; l’entrée de chaque partie était fermée par un rideau ou « voile ». Faire une liste des objets qui sont associés à chacune de ces deux parties. Note : La structure littéraire du livre montre qu’il n’est question ici que du Sanctuaire terrestre. C’est seulement à partir du verset 11 qu’il est question du Sanctuaire céleste. Ainsi en Hébreux 9 : 8, il est question de deux ministères du Sanctuaire terrestre, et non du ministère de Jésus à son ascension ! Ces deux ministères sont ici reliés à deux lieux : La tente (tabernacle) et le [Lieu] saint. Il en est de même aux versets 1-­‐3 (cf. texte original) ! Au verset 9, il est question d’une parabole (et non d’un type) pour le temps présent. B) L’inauguration d’un nouveau ministère : Hébreux 9 : 11-­‐14. Ce mouvement du Christ du tabernacle au sanctuaire, de la tente au lieu saint, du Lieu Saint au Lieu Très Saint, a eu lieu à l’ascension quand il a effectué le service céleste avec ses deux phases. Il est entré « une seule fois » (et non « une fois pour toute » !), car il n’y a qu’un seul service avec un seul sacrifice. Note : Ce service est donc terminé depuis presque deux mille ans et notre salut est acquis… du point de vue de Dieu ! Car si, pour le ciel, le service du Sanctuaire s’est terminé, pour nous il ne faisait que commencer ! Le sacrifice de Jésus est suffisant : Dieu, qui l’a offert, est convaincu ; les anges sont convaincus ; mais les hommes ?? le plein effet du sacrifice de Jésus dans leurs vies reste à démontrer ! Et cela va prendre près de 91 deux mille ans… Maintenant, c’est nous qui avons besoin d’être convaincus de la bonté et de la justice de Dieu ; l’évangile nous apprend que c’est Dieu qui cherche l’homme. C’est pourquoi, depuis l’ascension, le service du Sanctuaire céleste (qui existe depuis « la fondation du monde ») est tout spécialement dirigé vers l’homme (et non vers Dieu !). Les deux phases du ministère du Sanctuaire doivent se reproduire dans notre vie. C’est pourquoi, avant le retour de Jésus, un peuple est appelé tout spécialement à regarder à la seconde phase de ce ministère et au lieu où elle s’exerce. 7. L’apôtre Jean a une vision du Sanctuaire céleste : Apocalypse 11 : 19. Dans le sanctuaire terrestre se trouvait l’Arche (un coffre) contenant la Loi de Dieu. Jean voit la même chose dans le ciel ! Note : Nous avons vu que le Sanctuaire terrestre était un type, ou exemple, du Sanctuaire céleste. Il a donc un rôle pédagogique important et nous pouvons même y trouver beaucoup d’illustrations de l’œuvre du Christ pour nous. Par exemple, dans Lévitique 4, on raconte comment, par la foi, les péchés des Israélites étaient transférés sur un agneau. Or Jésus-­‐Christ est l’Agneau de Dieu (Cf. Lévitique 4 : 32-­‐33 ; Jean 1 : 29 ; Apocalypse 13 : 8). 8. Seul le Grand-­‐Prêtre pouvait pénétrer dans la seconde pièce, le Lieu Très-­‐Saint et il n’y entrait qu’une fois par an, le Jour des Expiations. C’était le jour où le peuple et le sanctuaire étaient purifiés. Ce jour symbolisait et annonçait l’œuvre finale de Christ pour régler le problème du péché, qui gâche l’univers depuis des milliers d’années. Notre planète est comme une plaie douloureuse dans l’univers de Dieu ! Lire la description du Jour des Expiations dans Lévitique 16, et souligner bien les versets 29, 30, 33, 34. Note : Encore aujourd’hui, pour les Juifs pieux, le Jour des Expiations symbolise le Jour du Jugement. Lors de cette cérémonie dramatique, impressionnante et belle, le Grand-­‐
Prêtre purifiait symboliquement la nation d’Israël : Il enlevait toute racine de mal de ce peuple, même profondément enterrée, et il bannissait Satan, le tentateur, de l’assemblée. Ce service religieux annonçait la disparition finale de Satan et du péché de l’univers et dirigeait les pensées des gens vers l’époque où Il créera « de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera » (2 Pierre 3 : 13). Sur la croix, notre Sauveur s’est offert Lui-­‐même ; C’est un sacrifice parfait, complet, et assez grand pour sauver tous les pécheurs du monde ; pourtant, sans l’œuvre finale du « Jour des Expiations » dans le Sanctuaire céleste, le problème du mal ne disparaîtrait jamais complètement. Sans le ministère final du Christ dans le Sanctuaire, le péché resterait une plaie ouverte ; il continuerait de se manifester et de s’étendre : pardonné ou excuse, mais jamais vaincu. 9. Le jour des Expiations était un jour de purification du péché. Comment sommes-­‐
nous purifiés aujourd’hui ? 1 Jean 1 : 7, 9. La confession, le pardon des péchés et le fait de suivre Christ quotidiennement, sont tous des éléments nécessaires à la réalisation de cette œuvre spéciale de purification (voir aussi Hébreux 9 : 22-­‐23). Mais c’est l’œuvre du Prêtre céleste elle-­‐même qui nous purifie, et non ces éléments pourtant si indispensables. 92 10. Le Sauveur fait un travail de grande valeur pour tous ceux dont les cœurs se tournent vers Lui ; 1 Jean 2 : 1. Un avocat est un défenseur, qui plaide la cause de l’accusé. C’est le travail du Christ, et Il travaille à plein temps à nous défendre face à la condamnation à mort que le péché a amenée sur nous. Note : conte qui nous défend-­‐Il ? Ne vous y trompez pas : le Père n’est pas notre ennemi, et Jésus n’essaye pas de le persuader de nous accepter (cf. Jean 16 : 26-­‐27). Christ nous défend avec son Père et non contre Lui. C’est le diable, Satan, qui est « l’accusateur » (Apocalypse 12 : 10). Comment nous défend-­‐Il ? Il ne nous cherche pas des excuses ; Il ne dit pas que le péché est acceptable. Il nous défend en portant notre condamnation et en éloignant le péché de nous. Il change nos motivations égoïstes, pécheresses, pour que nous apprenions à haïr réellement l’égoïsme et à aimer la droiture et la justice. Christ est notre Grand-­‐Prêtre, le médecin de notre esprit, notre divin psychologue ; Il guérit nos âmes qui sont atteintes par la maladie du péché. 11. Pour combien de personnes Christ a-­‐t-­‐il déjà payé le prix de la rançon ? 1 Jean 2 : 2. Christ a payé le prix de notre libération du péché. Or le prix du péché, c’est la mort, et même la seconde mort (Romains 6 : 23 ; Apocalypse 2 : 11). Christ a goûté à cette mort pour chaque être humain (Hébreux 2 : 9). Personne n’est obligé de subir cette seconde mort. « victime expiatoire », ou « propitiation » veut dire « prix de la rançon » (cf. Marc 10 : 45 ; 1 Timothée 2 :6). Que nous le croyions ou non, nous lui devant tout (cf. Romains 5 : 18 ; 6 : 15 ; 2 Corinthiens 5 : 19-­‐21). Même notre vie physique présente, nous la devons au sacrifice de Christ. Chaque miche de pain porte la marque de sa croix. 12. Quelle excellente Motivation remplit le cœur de celui qui se laisse purifier par Christ ? Romains 6 : 14-­‐15. Être « sous la grâce » signifie avoir cette nouvelle motivation. Quand notre cœur apprécie le prix payé par le Fils de Dieu pour nous racheter, nous disons « Merci en lui livrant tout ce que nous sommes. Cette motivation « sous la grâce » est plus puissante que le péché ! Note : « Ce n’est pas la peur du châtiment ou l’espoir d’une récompense éternelle qui pousse les disciples du Christ à le suivre. Ils voient l’amour incomparable du Sauveur tout le long de son pèlerinage terrestre, depuis la crèche de Bethlehem jusqu’à la croix du Calvaire, et cette vue [sur le Sauveur] attire, attendrit et subjugue les âmes. L’amour naît dans le cœur de ceux qui voient. Ils entendent Sa voix et ils le suivent » (E.G. White, The Desire of Ages, p. 480 ; Jésus-­‐Christ, pp. 478-­‐479). 93 (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
94 LEÇON 20 LA PURIFICATION DU SANCTUAIRE QUAND DIEU GAGNE LA GUERRE CONTRE SATAN -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Lorsque, dans la vision, Daniel a entendu des anges parler du sanctuaire (Daniel 8 : 13-­‐
14), il a dû toute de suite penser à ce qui lui était cher : le temple hébreu de Jérusalem. En effet, à cette époque (587-­‐538 B.C.), le sanctuaire israélite était abandonné, souillé, profané, en ruine ; sa mémoire était salie. Dans ce sanctuaire, la véritable adoration du Dieu créateur avait été mise en avant par des types et des figures : comme un enfant apprend ce qu’est la vie d’adulte en jouant avec des jouets, de même par le sanctuaire terrestre, les Israélites pouvaient se faire une idée des réalités célestes (Hébreux 8 : 5). Un grand-­‐prêtre ou souverain sacrificateur, choisi parmi les hommes, y dirigeait les services religieux. Il était un type de Jésus-­‐Christ qui est le véritable grand-­‐prêtre. Tout ce qu’il faisait dans le sanctuaire devait servir à enseigner au peuple d’Israël le sens du grand plan divin de sauvetage, et ce, au moyen de cérémonies et de types (symboles). N’oublions pas que ce sanctuaire terrestre n’était pas appelé à durer longtemps. Il n’était qu’une étape préliminaire à l’entrée dans le pays de Canaan. Mais en fait, la loi cérémonielle de Moïse n’a pris fin qu’à la croix de Christ. Cette loi était une illustration, ou une photographie de travail accompli par Jésus en tant que sauveteur du monde : c’était une ombre des bonnes choses à venir (Hébreux 10 : 1). Les services prescrits par cette loi, dirigés par le grand-­‐prêtre et ses assistances, étaient un exemple, une copie des choses célestes (Hébreux 8 : 5). On s’attache à la photographie d’un être cher, quand cet être est absent. Mais quand la personne revient, on ne regarde plus une simple image, car on peut voir l’être qui nous est cher face à face. C’est pourquoi, lorsque Jésus, LE grand-­‐prêtre, est venu en personne, la photographie ou type qu’était le sanctuaire hébreu est devenu inutile. Comme une ombre qui disparaît à la lumière directe du soleil, l’ombre du sanctuaire terrestre a trouvé son accomplissement à la mort de Jésus sur la croix. Le voile du temple a été déchiré en deux depuis le haut jusqu’en bas et le sanctuaire terrestre lui-­‐même a pris fin (Matthieu 27 : 51). C’est la raison pour laquelle il n’existe plus de temple ou de sanctuaire sur la terre aujourd’hui comme il en existait au temps de Moïse et de Daniel. Mais nous avons quelque chose de bien meilleur. Après sa résurrection et son ascension, Jésus a commencé son travail de grand-­‐prêtre dans un meilleur sanctuaire que l’ancien sanctuaire israélite. D’ailleurs, comme on le voit dans l’épître aux Hébreux, ses disciples ne s’inquiétaient plus pour le vieux sanctuaire de Jérusalem, car ils avaient suivi Christ, par la foi, alors qu’il entrait dans le sanctuaire céleste. Il est facile de comprendre que si Jésus, notre grand-­‐prêtre, a traversé les cieux (hébreux 4 : 14), alors le sanctuaire véritable et permanent se trouve aussi au ciel. Le Nouveau Testament le montre clairement : « Nous avons un souverain sacrificateur qui est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux : Il est ministre du 95 sanctuaire, et du véritable tabernacle dressé par le Seigneur et non par l’homme (Hébreux 8 : 2). Ainsi notre esprit et notre attention sont dirigés loin de l’ancien sanctuaire terrestre : vers le véritable, celui qui se trouve dans le ciel et dont le terrestre n’était qu’une simple maquette. Nous pouvons facilement comprendre que si la vision donnée à Daniel concernant le temps de la fin (Daniel 8 : 17-­‐19), le sanctuaire qui doit être « purifié » (8 : 14) est le sanctuaire céleste, et non le sanctuaire terrestre, qui a été rétabli en 516 av. J.C. (cf. R.J. Wieland, Daniel and Our Times, pp. 113-­‐114). 1. Quand Jésus-­‐Christ commence-­‐t-­‐Il la phase finale de son ministère ? Daniel 8 : 14. Note : Dans la leçon 19, nous avons brièvement examiné le sujet du sanctuaire, et nous avons noté que le terrestre était un type du céleste, là où Jésus exerce son ministère. Nous avons vu que le terrestre comportait un service appelé « Le jour des expiations » (ou des réconciliations, des réparations). Par ce service, le peuple et le sanctuaire étaient purifiés du péché. Encore aujourd’hui, le jour juif des expiations (Yom hakippurim), symbolise pour les Juifs pieux le jour du jugement, de la délivrance. Dans cette cérémonie dramatique, impressionnante et belle, le souverain sacrificateur de l’époque, symboliquement, purifiait et enlevait toutes les racines de péché profondément enterrées dans la nation d’Israël pour bannissait Satan, le tentateur, de l’assemblée. Ce service était un type de la disparition finale de Satan et du péché de l’univers de Dieu, et il dirigeait les pensées du peuple vers l’époque où Dieu créera de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera (2 Pierre 3 : 13). 2. Daniel voit une scène de jugement se dérouler dans le ciel : Daniel 7 : 9-­‐10. Une œuvre de jugement est en parfait accord avec la purification du sanctuaire. Et puisque l’arche, qui contient la loi d’amour qui a été violée, est au centre de la deuxième pièce du sanctuaire, c’est cette loi qui sert de critère de jugement (cf. Jacques 2 : 12). 3. Dans l’apocalypse 14 : 6-­‐12, le jugement est présenté comme faisant partie de la bonne nouvelle (évangile). Qu’est-­‐ce qui caractérise le peuple qui tient compte de ces avertissements ? Apocalypse 14 : 12. 4. À présent examinons l’élément chronologique de la prophétie de Daniel 8 : 14. Et d’abord, rappelons une clé d’interprétation prophétique. Dans Nombres 14 : 34 et Ézéchiel 4 : 6, quelle valeur temporelle est attribuée à un jour prophétique ? Dans les deux cas, le contexte se rapporte au règlement de problème du péché, ce qui s’accorde particulièrement bien avec la fonction du sanctuaire céleste et de son grand-­‐prêtre. Plus généralement, on constate que dans les prophéties qui comportent un élément chronologique, un jour équivaut presque toujours à une année en temps réel. Cela est confirmé par de nombreux accomplissements des prophéties bibliques, et par de nombreuses applications de ce principe. 5. Dans Daniel 9 : 21-­‐27, l’ange retourne auprès de Daniel pour l’aider à comprendre la prophétie des 2300 jours/années. Sur quelle portion de temps l’ange attire-­‐t-­‐il maintenant son attention ? Daniel 9 : 24. 96 Les versets suivants sont une explication de ce premier découpage. Si nous appliquons le principe du jour/année, nous découvrons que cette période initiale de 70 semaines correspond à 490 jours, ou 490 ans. 6. Quel est le point de départ de cette importante prophétie ? Daniel 9 : 25. Cette parole est un décret royal perse, rapporté au septième chapitre du livre d’Esdras ; l’époque est celle de la septième année du règne d’Artaxerxés (Esdras 7 : 1, 7-­‐8). L’histoire nous apprend qu’il s’agit de l’année 457 av. J.C. Note : Le point-­‐virgule placé entre « sept semaines » et « et [dans] soixante-­‐deux semaines » vient d’un accent placé tardivement dans le texte hébraïque par les Massorètes, des savants juifs dont l’activité s’étend du IVème au Vème siècle de notre ère. Aujourd’hui, cette erreur de ponctuation est retenue dans le cadre d’une interprétation prétériste (et non historique) des prophéties. Ainsi toutes ces prophéties se seraient accomplies à l’époque où elles ont été écrites ou peu de temps après. Cela arrange particulièrement le diable qui ne souhaite pas que l’on applique cette prophétie à Jésus, et son bras droit, l’Église de Rome, qui est très visée par l’interprétation historique (prophétie des 1260 jours…). Mais le texte original n’a pas de ponctuation, et on peut donc lire : « Jusqu’au prince-­‐messie il y a sept semaines et soixante-­‐deux semaines ». 7. Quel événement se produit à la fin des 70 premières semaines de la prophétie des 2300 jours ? Daniel 9 : 26-­‐27. Le Messie et son ministère sont au centre de cette prophétie. N.B. : Il n’y a aucune raison de traduire ici « UN messie » plutôt que « LE messie ». D’autre part, on peut voir que ces versets possèdent une structure « croisée » particulière : ils parlent tantôt du messie, tantôt du prince dévastateur. Note : Une étude attentive de Daniel 9 : 23-­‐27 révèle que les soixante-­‐dix semaines ne peuvent être que des semaines d’années. Ce fut d’ailleurs l’interprétation donnée par les érudits Juifs de ce passage autrefois. Ils on reconnu que cette prophétie décrivait une période de 490 années littérales et non de 490 jours. De plus, c’est seulement de cette façon que notre Sauveur Jésus peut accomplir cette prophétie, car si l’on suit le principe du jour/année, Jésus répond à toutes ses caractéristiques temporelles et chronologiques. En effet : -­‐ Le point de départ est fixé en 457 av. J.C., une des dates les plus sûres de l’histoire ancienne. -­‐ Les deux premières périodes (7 semaines et 62 semaines) totalisent 69 semaines ou 483 jours/années, ce qui nous amène en l’an 27 de notre ère. C’est l’année où le Messie a été oint, à son baptême par le Saint-­‐Esprit (« Oint » est la traduction latine de l’hébreu « mashiah » et du grec « christos »). -­‐ La 70ème semaine (7 jours/années) atteint l’an 34 ap. J.C., où Étienne a été mis à mort et où la période d’essai, de mise à l’épreuve et de qualification de la nation juive a pris fin. -­‐ La « moitié de la semaine » (3 ans ½) correspond à l’an 31 ap. J.C. où Jésus a été « retranché » (v. 26), c’est-­‐à-­‐dire crucifié. Ainsi Jésus a fait « cesser le sacrifice » (v. 27) : par son sacrifice, le système des sacrifices a trouvé sa réalisation. Quant à la deuxième moitié de la semaine, elle a vu l’invitation de la bonne nouvelle s’adresser 97 tout spécialement aux Juifs. Mais après la lapidation d’Étienne (34 ap. J.C.), le message du salut a été aussi apporté à l’ensemble du monde. Toutes les caractéristiques de la prophétie ont donc été remplies. Les 70 semaines, ou 490 jours/années, de Daniel 9 commencent en 457 av. J.C. et s’achèvent en 34 ap. J.C.. Si on les soustrait des 2300 jours de Daniel 8, il reste 1810 jours/années. En partant de l’an 34 ap. J.C., cela nous conduit jusqu’en 1844. 456-­‐457 BC -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐2300 ans -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐1844 AD ! ! ! 49 ans ! ! 7 sem. ! 27 AD 34 AD ! ! 434 ans ! ! ! 62 sem. ! ! ! ! 7 ans ! ! 1 sem. ! ! 490 ans ! ! -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ !__________1810________________________ ! 70 sem. 8. Que doit-­‐il se passer à la fin des 2300 jours ? Daniel 8 : 14. On devrait traduire : « Le sanctuaire sera justifié », ou « défendu », c’est-­‐à-­‐
dire : « rétabli dans son honneur ». le mot hébreu employé ici (‫ )קךצ‬ est différent de celui utilisé en 9 : 24 (‫ )בושׁ‬ : l’événement décrit en 8 : 14 n’est donc pas le même que celui décrit en 9 : 25. Note : Rappelons-­‐nous que tout l’univers est concerné par le problème du mal et du péché : le plan du salut doit être apprécié, reconnu comme juste par toutes les créatures de Dieu (cf. Romains 3 : 4). Le service du sanctuaire céleste doit être lavé de toutes accusations mensongères : sa validité doit être reconnue grâce à son efficacité dans nos vies. 9. Alors que le sanctuaire est en train d’être purifié, par rapport au péché, quoi d’autre a aussi besoin d’être purifié ? Lévitique 16 : 30. 10. Quel comportement le peuple de Dieu doit-­‐il avoir pendant ce moment spécial ? Lévitique 23 : 28-­‐32. Note : Tandis que le grand-­‐prêtre opérait la réconciliation du peuple avec Dieu, il était demandé aux Israélites d’humilier leurs âmes et de se repentir : de changer d’état d’esprit. De même aujourd’hui, nous devrions humilier nos cœurs, en reconnaissant nos torts, en les regrettant, en acceptant d’en voir toute la laideur et d’être conduits par le Saint-­‐Esprit à une véritable changement d’état d’esprit. Il devrait y avoir un profond et sincère examen de son cœur et de ses pensées. 98 11. Qu’est-­‐ce que jésus veux nous donner ? Actes 5 : 31. Note : « … Regardez à Jésus…, ‘il n’y a aucun autre nom sous les cieux donné parmi les hommes par lequel nous devons être sauvés’ (Actes 4 : 12). Au travers de la foi nous recevons la bonne disposition de Dieu ; mais la foi n’est pas notre sauveteur. Elle ne mérite rien. Elle est la main par laquelle nous nous saisissons de Christ et nous approprions ses mérites. [Christ est] le remède pour le péché. D’ailleurs nous ne pouvons même pas nous repentir sans l’aide de l’Esprit de Dieu. L’Écriture dit à propos de Christ : ‘Lui que Dieu a élevé prince et sauveur pas sa main droite, pour donner la repentance à Israël et le pardon des péchés’ (Actes 5 : 31). La repentance vient aussi sûrement du Christ que le pardon. Comment donc devons-­‐nous être sauvés ? ‘Comme Moïse éleva le serpent dans le désert’, ainsi le Fils de l’homme a été élevé, et quiconque a été trompé et mordu par le serpent peut regarder et vivre. ‘Voyez l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde’ (Jean 1 : 29). La lumière qui brille depuis la croix révèle l’amour de Dieu. Son amour est en train de nous attirer vers Lui. Si nous ne résistons pas à cette attraction, nous serons conduits au pied de la croix dans le regret des péchés qui ont crucifié le Sauveur. Alors l’Esprit de Dieu, au moyen de la foi, produit une vie nouvelle dans la personne. Les pensées et les désirs sont rendus obéissants à la volonté de Christ. Le cœur, l’esprit, sont recréés dans l’image de Celui qui travaille en nous pour soumettre toutes choses à lui-­‐
même. Alors, la loi de Dieu est écrite dans l’esprit et le cœur, et nous pouvons dire avec Christ : «’J’aime beaucoup faire ta volonté, Ô mon Dieu’ (Psaume 40 : 8) » (E.G. White, The Desire of Age, pp. 175-­‐176 ; Jésus-­‐Christ, pp. 157-­‐158). (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
99 LEÇON 21 SOUMETTRE NOTRE VOLONTÉ À JÉSUS -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ La Bible enseigne clairement que les être humains sont sauvés uniquement par la foi en Christ. Rien de ce que nous pouvons faire ne nous aide à mériter notre salut. Sachant cela, beaucoup de personnes ont du mal à comprendre pourquoi il est si indispensable de se faire baptiser. Si nous sommes sauvés par la foi, pourquoi une « œuvre » comme le baptême est-­‐elle aussi importante ? Est-­‐ce que Dieu irait jusqu’à empêcher une personne repentante d’entrer dans Son royaume si elle n’était pas baptisée ? Se pourrait-­‐il que le baptême ne soit qu’un vestige démodé des superstitions du passé ? Si nous interprétons les enseignements de Jésus d’une façon plus actuelle, n’allons-­‐nous pas découvrir que le baptême n’est plus nécessaire pour les chrétiens d’aujourd’hui ? Serait-­‐il bien pour nous d’inventer une manière de baptiser plus commode que la bonne vieille méthode évangélique, qui consiste à « ensevelir » la personne dans l’eau (immersion) ? L’aspersion est-­‐elle un bon substitut ? Est-­‐ce toujours une bonne chose d’être baptisé ? Comment se fait-­‐il que certaines personnes, baptisées, ne deviennent jamais vraiment de bons chrétiens ? Quelle est la véritable raison pour laquelle Jésus nous commande de nous faire baptiser ? Quelle intention se trouve derrière cette idée ? Quelle leçon cet acte doit-­‐il nous enseigner ? Quel est l’effet de cet acte ? Quel changement opère-­‐t-­‐il en nous ? Peut-­‐être n’avez-­‐vous jamais été baptisé, et vous voudriez savoir ce que cet acte signifie. Ou bien, il se peut que vous soyez déjà baptisé, mais vous souhaitez mieux comprendre le « pourquoi » de ce baptême. 1. Découvrons comment la pratique du baptême par immersion a commencé : Matthieu 3 : 1-­‐6. Quel était le vrai problème des auditeurs de Jean ? Note : Ces gens ont vu que le péché est un mal aux racines très profondes. C’étaient des gens ordinaires, mais honnêtes et à l’esprit ouvert : qui voulaient bien reconnaître leurs besoins. 2. Examiner le message de Jean dans Matthieu 3 : 7-­‐12. a) Quel autre problème les auditeurs de jean avaient-­‐ils (verset 8) ? b) Où Dieu commence-­‐t-­‐il, pour nous aider à régler le problème du péché (verset 20) ? c) Quels sont les deux types de baptême mentionnés (verset 11) ? 3. À votre avis, pourquoi Jésus, qui était sans péché s’est-­‐il soumis au baptême ? Le baptême ne signifie-­‐t-­‐il pas une confession et un repentir par rapport au péché ? Matthieu 3 : 13-­‐15. Le mot grec traduit par accomplir (plèroô) signifie aussi remplir, compléter, achever, réaliser. 100 Note : Il est vrai que Jésus Lui-­‐même n’a commis aucun péché (cf. 1 Pierre 2 : 21-­‐23). Mais celui qui était sans faute s’est mêlé et joint aux coupables parce qu’il les aime et est venu pour prendre leur place. Chacun de nous mérite une croix, mais Lui a pris, porté, supporté notre croix, notre malédiction, pour que nous n’en subissions pas les pleines conséquences. Il s’est mis à note place et s’est senti comme nous nous sentons. Voir 1 Pierre 2 : 24. Vous êtes-­‐vous déjà senti coupable, souillé, sale, à cause de vos fautes et de vos égarements ? Jésus a porté ce fardeau dans son corps : soyez sûr qu’Il sait ce que vous vivez. Voilà la vraie raison de son baptême : Il portait en Lui « la faute de nous tous » (Ésaïe 53 : 6). 4. Quel bonheur Jésus a-­‐t-­‐il connu à la sortie de son baptême ? Matthieu 3 : 16-­‐
17. Note : Toute personne qui fera la même démarche, de reconnaissance de son incapacité à faire le bien sans le secours du Saint-­‐Esprit et de soumission à la volonté de Dieu, fera la même expérience. Il entendra certainement, d’une façon ou d’une autre, une voix lui dire : « Tu es mon fils (ma fille) bien aimé(e) ». 5. Les trois étapes qui vous préparent au baptême : a) Marc 16 : 15-­‐16 : croire : apprécier avec tout son cœur l’amour que Dieu a pour nous (cf. Romains 10 : 10 ; Jean 3 : 16). b) Actes 2 : 37-­‐38 : se repentir : reconnaître ses torts et en éprouver du dégoût, haïr le mal. c) Matthieu 28 : 19-­‐20 : apprentissage et mise en pratique de l’enseignement reçu. Note : a) « Croire » veut dire apprécier le sacrifice que Jésus a fait pour nous (voir Jean 3 : 16 ; Galates 5 : 6). La foi est donc une réponse du cœur humain qui apprécie l’amour de Dieu. Cette même réponse de votre cœur produit un changement dans votre manière de penser et apporte une vie nouvelle dans votre âme. Vous dites maintenant : « Qu’est-­‐
ce que le péché pour avoir nécessité un tel sacrifice pour le rachat de sa victime ? Tout cet amour, toute cette souffrance, toute cette humiliation de Christ étaient-­‐ils nécessaires, pour que je puisse ne pas mourir, mais avoir la vie éternelle ? » (E.G. White, Steps to Christ, p. 27 ; Le meilleur chemin, p. 25). Voilà la vraie « foi » du Nouveau Testament ; elle vous conduit directement à la seconde étape : b) La repentance. Vous apprenez à haïr vos fautes et votre état de péché (plutôt que de vous haïr vous-­‐mêmes. Alors vous vous détournez de votre péché, parce que vous n’avez pas envie de faire souffrir le Christ davantage. Voilà la véritable repentance ; c’est un cadeau de Dieu (cf. Actes 5 : 31). Elle conduite directement à la troisième étape : c) L’obéissance. Lorsque vous invitez le Saint-­‐Esprit dans votre être intérieur, votre cœur change et cela devient la chose la plus facile du monde d’obéir à tous les commandements de Dieu, car vous croyez que ces commandements sont en fait des promesses. Par ces promesses, Dieu Lui-­‐même (au risque de perdre sa réputation) s’engage à écrire Sa loi dans votre cœur. Dans ces conditions, cela devient réellement un plaisir de Lui obéir. 6. Si quelqu’un refuse d’humilier son cœur et de croire, que va-­‐t-­‐il lui arriver ? Marc 16 : 16 ; Jean 3 : 16-­‐20. 101 7. Quelle est la manière correcte de baptiser d’après la Bible ? Matthieu 3 : 6 ; Jean 3 : 23 ; Actes 8 : 36-­‐3. a) verser de l’eau sur la tête (affusion) ? b) Asperger de l’eau sur la personne (aspersion) ? c) Ensevelir dans l’eau (immersion) ? 8. Quel est le sens plus profond du baptême ? Romains 6 : 3-­‐4. 9. Mais quel ici est le sens du mot « mort » ? En quoi partageons-­‐nous la mort de Christ ? Romains 6 : 5-­‐7. Christ a porté en Lui notre « corps de péché », « la vaine manière de vivre héritée de nos pères » (A Pierre 3 : 18). Il l’a réduit à l’impuissance durant toute sa vie, puis Il l’a condamné, maudit, détruit, à la croix. Note : Voilà le secret de la victoire sur le péché ! La vieille personnalité coupable ne va pas être battue, mortifiée, ou punie, mais elle va mourir avec Christ et être enterrée de sorte que plus personne ne la reverra !!! (C’est pour cela que le baptême, qui est un symbole d’enterrement, doit être par immersion sinon il perd sa signification !). Personne ne peut vivre personnellement avec Christ avant de renoncer à lui-­‐même pour mourir avec Lui. C’est ainsi que la puissance de la personnalité coupable est anéantie. C’est cela « mettre la cognée à la racine des arbres » (Matthieu 3 : 10). Laisser le « moi » mourir avec Christ, c’est soumettre notre volonté (notre capacité de choisir) à Lui (Voir l’expérience de Jésus dans Matthieu 26 : 39 ; Jean 6 : 38). 10. Cela veut-­‐il dire que nous sommes parfaits après notre baptême ? Philippiens 3 : 12-­‐14. Une expérience qui se renouvelle et se poursuit chaque jour. 11. Comment Dieu considère-­‐t-­‐Il chaque personne nouvellement baptisée ? A Pierre 2 : 1-­‐2. 12. Un second baptême est parfois utile dans des cas particulier : Actes 19 : 1-­‐5. Le larron sur la croix n’a pas pu être baptisé ; il a seulement été baptisé en Christ. Par contre, il montre par son attitude envers Jésus et envers son compagnon, qu’il vit la signification du baptême : il porte les fruits du Saint-­‐Esprit auquel il s’est soumis, et il accepte sa mort avec Christ (cf. Luc 23 : 39-­‐43). C’est pourquoi le Seigneur peut lui promettre qu’il sera au paradis. Mais si une personne a la possibilité d’être baptisée, il est nécessaire de le faire. « En vérité, en vérité je te le dis, à moins qu’un homme ne naisse d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3 : 3-­‐5). « Nicodème savait que le Christ se référait ici au baptême d’eau et au renouvellement de son cœur par l’Esprit de Dieu. Par nature le cœur est mauvais, et « qui fera sortir le pur de l’impur ? Personne. » (Job 14 : 4). Aucune invention humaine ne peut trouver un remède pour l’âme coupable. « L’esprit charnel est ennemi de Dieu : car il ne se soumet pas à la loi de Dieu, et il en est même incapable » (Romains 8 : 7). « Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, meurtres, adultères, prostitutions, vols, faux témoignages, blasphèmes » (Matthieu 15 : 19). La source du cœur doit être purifiée 102 avant que ses courants puissent devenir purs. Celui qui essaye d’atteindre le ciel par sa propre action et initiative de garder la loi, s’attaque à quelque chose d’impossible. Il n’y a aucune sécurité pour celui qui ne possède qu’une religion juridique, une simple forme de piété et de sainteté. La vie chrétienne n’est pas un modification ou une amélioration de l’ancienne vie, mais c’est une transformation de nature ; Il se produit à la fois une mort au moi et au péché, et une vie entièrement nouvelle. Ce changement ne peut s’opérer que par le travail effectif du Saint-­‐Esprit » (E.G. White, The Desire of Age, p. 172 ; cf. Jésus-­‐Christ, p. 153). (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322).
103 LEÇON 22 UNE SOLUTION AU PROBLÈME DE L’ARGENT -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Dans son innocence un jeune enfant ne connaît pas l’amour de l’argent. Mais très vite, tout être humain apprend à faire face à cette réalité. Un adulte qui est passionné par l’argent est souvent une personne malheureuse, égoïste et avide. Cela montre la réalité de cette affirmation biblique : « l’amour de l’argent est la racine de tous les maux » (1 Timothée 6 : 10). Presque tous les crimes résultent d’une passion liée à l’argent ou au sexe. La passion de l’argent est insatiable : même les millionnaires cherchent à en avoir davantage. Le problème de l’argent est aussi à la base des grands conflits mondiaux (par exemple entre le communisme et le capitalisme). L’amour de l’argent nous mène par le bout du nez en tant que nation aussi bien qu’en tant qu’individu. Comment un disciple de Jésus peut-­‐il gagner suffisamment d’argent pour faire face à ses besoins sans tomber dans le piège de se créer sans cesse de nouveau « besoins » ? La Bible donne une solution au problème de l’argent qui pourrait mettre un terme aux conflits et permettre à tous de faire face à leurs besoins. Cette solution est fort peu connue. Essayons de la découvrir ensemble. A. JÉSUS ET LE PROBLÈME DE L’ARGENT 1. Jésus et ses disciples avaient-­‐ils au moins un peu d’argent pour faire face à leurs besoins ? Jean 13 : 29. Ils possédaient une « bourse » ; ils avaient donc un budget à gérer. Notons les deux types de débits mentionnés ici : des achats et aussi des dons. 2. Jésus a-­‐t-­‐il payé des impôts ? Matthieu 17 : 24-­‐27. Note : L’argent en lui-­‐même n’est pas mauvais ; Jésus Lui-­‐même l’a utilisé. De plus en tant que charpentier de Nazareth (artisan), il a dû apprendre à gérer des fonds. C’est l’amour de l’argent qui est mauvais. Avoir de l’argent n’est pas un péché : c’est d’en faire un usage égoïste qui l’est. B. LES PROBLÈMES D’ARGENT PEUVENT ÊTRE UN OBSTACLE À NOTRE SALUT 1. Le problème de la richesse. La plupart des occidentaux ont un niveau de vie plus élevé que les gens du tiers monde. Par rapport à ces derniers, ils peuvent se considérer comme riches. Jésus a abordé ce problème des inégalité sociales en conseillant un homme riche qui avait des inquiétudes au sujet de son salut. Marc 10 : 17-­‐31. -­‐ Jésus aime-­‐t-­‐Il les gens riches ? (verset 21) 104 -­‐
Réfléchir aux conséquences sociales et politiques du conseil de Jésus s’il était suivi par tous les gens riches du monde. -­‐ Jésus veut-­‐Il dire qu’il est impossible pour un riche d’entrer dans le royaume des cieux ? (verset 23-­‐25). -­‐ Qu’est-­‐ce que Jésus attend vraiment d’un homme riche ? -­‐ Deux promesses pour tous ceux qui renoncent à leur richesse pour les mettre au service du Christ : verset 29 & 30. 2. Des placements qui rapportent jusque dans la vie éternelle. a) Une parabole de Jésus : Luc 16 : 1-­‐8. Identifier les personnages : -­‐ « L’homme riche » = Le Seigneur lui-­‐même (Dieu). -­‐ « L’intendant » (ou « gérant ») = chacun de nous. -­‐ Les « biens » = l’argent que Dieu nous permet de posséder. -­‐ Les débiteurs, représentent les personnes qui ont bénéficié du bon usage que nous avons pu faire de notre argent. b) Jésus explique l’enjeu de sa parabole : Luc 16 : 9-­‐13). Verset 13 : « Mammon » = l’argent (cf. B.F.C. ; idem en Matthieu 6 : 24). Réfléchir à la joie qu’il y aura au paradis d’être invité chez des gens que l’on aura aidés dans cette vie (cf. Daniel 12 : 2, 3, 9). Si l’usage que je fais des richesses terrestres que Dieu m’a confiées n’est pas motivé par la foi à ses promesses et par l’amour des autres, peut-­‐Il me confier le don de la richesse éternelle ? (verset 11). 3. Une autre histoire de Jésus au sujet de l’argent : Luc 12 : 13-­‐21. Qu’est-­‐ce exactement que la « cupidité » ? Que signifie être « riche pour dieu » ? Note : « Le psalmiste a décrit cet homme riche quand il écrit : ‘l’insensé dit en son cœur, il n’y a point de Dieu’ (Psaume 14 : 1). Cet homme vivait et faisait des plans pour lui-­‐
même… En vivant pour lui-­‐même, il a rejeté l’amour divin qui se serait répandu sur les autres par des actes de miséricorde. Il a ainsi rejeté la vie. Car Dieu est amour, et l’amour c’est la vie… Vivre pour soi-­‐même, c’est mourir. La cupidité, le désir d’un profit par intérêt personnel, coupe l’âme de la vie. C’est l’état d’esprit de Satan de ce centrer sur soi-­‐même. C’est l’état d’esprit du Christ de se donner, de se sacrifier soi-­‐même pour le bien des autres » (E.G. White, Christ Object’s Lessons, pp. 258-­‐259 ; Les Paraboles de Jésus, p. 217-­‐218). C. COMMENT UTILISER L’ARGENT SANS TOMBER DANS L’AMOUR DE L’ARGENT 1. Le premier principe à apprendre en utilisant son argent : Deutéronome 8 : 11-­‐13, 17, 18. 2. De quelle façon concrète et sensée un chrétien reconnaît-­‐il que tout ce qu’il possède vient de Dieu ? Deutéronome 14 : 22. 3. Que signifie le mot « dîme » ? Lévitique 27 : 30, 32. 105 Note : La dîme se calcule à partir du revenu net, de nos gains. Par exemple un ouvrier ne calculera pas la dîme à partir de son salaire brut. Un commerçant, un artisan ou un chef d’entreprise calculera la dîme à partir de ses bénéfices nets. 4. Le principe de la dîme confirmé par Jésus : Matthieu 23 : 23. 5. La dîme fait partie d’un plan d’investissement divin. À propos du système de la dîme dans l’Ancien Testament, l’apôtre Paul nous dit quel est le plan de Dieu aujourd’hui pour soutenir le travail de la prédication de l’évangile autour du monde : 1 Corinthiens 9 : 13-­‐14. 6. De quel péché nous rendons-­‐nous coupable si nous retenons l’argent de nos dîmes et de nos offrandes ? Malachie 3 : 7-­‐9. Frustrer dieu, c’est le rendre malheureux et l’empêcher d’accomplir ses plans de bénédiction, d’évangélisation. 7. Où faut-­‐il apporter ses dîmes ? Malachie 3 : 10. « La maison du trésor » = un système, une organisation. Note : De même qu’un corps est organisé, coordonné et uni, de même l’Église, « le corps du Christ », est organisée. La « maison du trésor » représente la trésorerie de la véritable Église de Dieu sur la terre. Le travail de l’Église mené à bien de façon organisée et ordonnée. Chaque ouvrier reçoit à la maison du trésor, de la trésorerie, une salaire modeste, un minimum vital. Ainsi, la recherche de la richesse et de la promotion n’est pas encouragée. Le système de la dîme profite aussi aux membres de l’Église, car il leur rappelle constamment que toutes leurs richesses viennent de Dieu. De cette façon, ils sont à l’abri de nombreux effets désastreux de l’égoïsme humain. Leurs vies sont plus belles, leur caractère s’améliore et la cause de Dieu progresse au niveau mondial. Ceci est en harmonie avec les plans de Dieu : voir Nombre 18 : 21. Les mots « service » et « ministère » ont la même signification, d’où l’application faite par Paul dans 1 Corinthiens 9 : 13-­‐14. 8. La dîme est le minimum que nous pouvons donner pour Dieu : Psaume 96 : 7-­‐8. Rendre la dîme à Dieu : une simple question d’honnêteté. Lui apporter en plus des offrandes montre notre amour pour Lui. 9. Quand Dieu verra que vous êtes en train de surmonter cette tendance détestable et égoïste de l’amour de l’argent, il se fera une joie de faire quelque chose pour vous : 2 Corinthiens 9 : 8. 10. Quand le diable nous presse de céder à la tentation de l’amour de l’argent : une pensée à se remémorer pour avoir toujours la victoire : 2 Corinthiens 8 : 9. Note : « Nous sommes amenés à sympathiser avec le Christ en partageant ses souffrances. Tout acte de renoncement à soi-­‐même [ « self-­‐sacrifice »] pour le bien des autres fortifie l’esprit de bienfaisance dans le cœur de celui qui donne, et le relie plus étroitement au Rédempteur du monde ‘qui pour nous s’est fait pauvre de riche qu’il 106 était, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis’… Et c’est seulement lorsque nous accomplissions ainsi le projet de Dieu depuis notre création, que la vie peut être pour nous une bénédiction » (E.G. White, Steps to Christ, pp. 79-­‐80 ; Le Meilleur Chemin, P. 77). (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322
107 LEÇON 23 COMMENT RENDRE JÉSUS HEUREUX -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Vous désirez être un chrétien, une personne respectable. Votre entourage ne vous y aide pas : soit il tourne le christianisme en ridicule, soit il le discrédite par son attitude inconséquente. Vous vous demandez : est-­‐ce vraiment possible ? Jésus est triste et dans l’embarras à cause de l’attitude de ceux qui Le rejettent ouvertement et de ceux qui prétendent le servir mais qui ne parviennent pas à être de beaux chrétiens. Jésus est gêné quand quelqu’un après avoir commencé à le suivre, abandonne et laisse le diable le rendre de nouveau égoïste. Satan accable alors Jésus de sarcasmes : « J’ai avec moi des gens meilleurs que cela », dit-­‐il. Cet abandon après un début prometteur a toujours des répercussions sur l’entourage : celui-­‐ci risque de penser : « si un tel n’a pas pu y arriver, c’est sûr que je n’y arriverai pas non plus ; ce n’est même pas la peine de commencer ». ainsi, beaucoup de personnes sincères ne deviennent jamais chrétiennes. Votre désir profond est de suivre Jésus tout le long du chemin. Vous voulez savoir comment être un chrétien heureux et fidèle toute votre vie. C’est là le sujet le plus important de ces études. En tant que chrétien, vous êtes le maillon d’un chaîne que Dieu utilise pour sauver le monde. Une chaîne n’est pas plus solide que le plus faible de ses maillons. Si vous vous désolidarisez de la chaîne, celle-­‐ci risque de ne plus fonctionner pour votre entourage. Si vous abandonnez et retombez, quelqu’un d’autre va chuter aussi. Vous ne pouvez vous sauver vous-­‐même ; par contre vous servez d’instrument pour le salut de quelqu’un d’autre. Quelqu’un peut compter sur vous et vous faire confiance. Dans son intérêt, vous ne devez pas abandonner la partie. Plus encore, vous devez tenir bon pour honorer et défendre la réputation du Seigneur qui est mort pour vous. Voilà les véritables raisons pour lesquelles nous devons désirer être des chrétiens heureux et fidèles tout le long du chemin. La Bible nous dit comment. A. LE BONHEUR DE JÉSUS DÉPEND DU NÔTRE ! 1. Première démarche à suivre pour être un chrétien heureux : Jean 3 : 16. Note : En d’autres termes, le bonheur du chrétien ne dépend pas du fait d’accomplir des bonnes œuvres, mais de la foi. Le premier pas consiste à croire que Dieu vous aime comme si vous étiez la seule personne au monde pour laquelle Christ serait mort. En tant que participant à la race humaine, vous représentez le monde entier avec toutes ses tendances au mal. Le sacrifice de la croix a donc été accompli pour vous. 108 2. Si vous croyez que Dieu vous aime à ce point là, vous allez aussi croire ceci concernant votre vie personnelle : Romains 8 : 31-­‐32. Note : voilà une solution au problème du découragement. Quel que soit votre besoin, Dieu y pourvoira. Croyez-­‐le et vous cesserez de gâcher votre vie. Le Seigneur, avec sagesse, vous fait souvent attendre avant que vous obteniez ce que vous désirez ; mais il ne vous laissera pas languir plus longtemps qu’il n’est nécessaire pour votre bonheur éternel, pas même une heure de plus. À titre d’exemple de la façon dont un homme a attendu que le Seigneur lui donne ce que son cœur désirait, lire l’histoire de joseph dans Genèse 37 : 45. 3. Comment un chrétien s’engage-­‐t-­‐il envers son Seigneur, et se confie-­‐t-­‐il à ses soins et à sa garde ? Proverbes 23 : 26 ; Matthieu 11 : 28-­‐30. Note : Donner son cœur au Seigneur est la même chose que de prendre le joug mentionné par Jésus. Un joug sert à joindre, à unir ensemble une paire de bœufs. Ici, c’est une sorte de mariage. Jésus ne vous y forcera pas : c’est une réponse librement consentie. Il est bon de s’engager lorsqu’on est jeune, mais si vous avez négligé de le faire, alors il n’est pas trop tard pour le faire maintenant. Dès que vous serez seul, mettez-­‐vous à genoux et remerciez votre Père céleste de ce qu’Il continue de penser à vous et de vous aimer jusqu’à présent. Vous n’avez pas (toujours) réalisé auparavant qu’Il était votre ami, mais vous le croyez maintenant. Remerciez-­‐le de vous avoir donné son Fils unique pour souffrir et mourir à votre place, et pour avoir souffert lui-­‐même avec son Fils. Dites-­‐lui que vous choisissez de le laisser être votre guide à partir d’aujourd’hui. Dites-­‐lui que vous croyez à ses promesses de vous accepter, de vous pardonner et de vous purifier. Ayant choisi d’être à Lui pour toujours, demandez-­‐Lui de vous garder dans son amour et remerciez-­‐Le au nom de Jésus. B. JÉSUS AIME VENIR À NOTRE SECOUR 1. Quand le chemin devient dur et que vous envisagez d’abandonner, il existe une bonne raison pour ne jamais le faire : 2 Corinthiens 5 : 14-­‐15. Si Christ n’était pas mort pour vous, vous n’existeriez pas : votre vie ne vous appartient pas. 2. Voici ce que Dieu a promis de faire lorsque nous sommes tentés : 1 Corinthiens 10 : 13. Note : La vraie foi dépend seulement de la parole de Dieu, et elle s’attend à ce que la parole seule accomplisse ce qu’elle dit. Autrement dit, nous ne pouvons faire davantage plaisir à Jésus qu’en ayant foi en ses promesses, donc en Le laissant les accomplir Lui-­‐
même. 3. Deux secrets pour repousser systématiquement les attaques du diable : Jacques 4 : 7-­‐8. a) laisser Dieu agir ; b) « résister » : prendre clairement position et dire : non. 109 4. Pourquoi les nouveau convertis ont-­‐ils toujours des difficultés ? Jacques 1 : 2-­‐4. Les épreuves, contrôlées et limitées par Dieu, sont utilisées à des fins pédagogiques. 5. Quand vous appréciez l’amour que Dieu a pour vous, même les épreuves et les difficultés contribuent à augmenter votre bonheur : Romains 5 : 1-­‐5. C. JÉSUS AIME NOUS FAIRE DU BIEN ET NOUS AIDER À PROGRESSER 1. Comment continuer à croire spirituellement ? 1 Pierre 12 : 23 ; 2 : 1-­‐5. La parole de Dieu nous fait naître de nouveau et nous fait grandir. Nous sommes comme des pierres vivantes dans sa maison spirituelle. Note : Sans nourriture spirituelle, vous allez mourir de faim. Ne passez pas un jour sans manger quelque chose de la Bible, même si vous êtes très occupé. Quand vous en avez l’opportunité, passez plus de temps avec la Bible, surtout pendant le Sabbat. Soulignez et annotez votre Bible ; qu’elle soit votre compagnon de route. 2. Jésus ressentait-­‐il le besoin de prier ? Jean 5 : 30 ; Marc 1 : 35 ; Hébreux 5 : 7, 8. Note : Si vous ne priez pas, c’est parce que : a) vous êtes insensibles à votre besoin réel, vous ne sentez pas votre faim ; b) vous avez quelque part dans votre esprit une rancune ou une rancœur contre Dieu. Si le problème est a), lisez Matthieu 5 : 6. Si le problème est b) lisez Romains 5 : 10-­‐11, puis parlez-­‐en au Seigneur jusqu’à ce que vous receviez la « réconciliation » (verset 11). En d’autres termes, soyez réconciliés avec Lui une fois de plus. 3. David priait-­‐il souvent ? Psaume 55 : 18. 4. Comment Daniel a-­‐t-­‐il réagi lorsque des amis ou des ennemis ont essayé de l’empêcher de prier ? Daniel 6 : 7-­‐11. 5. Un secret pour recevoir continuellement de bonnes choses de la part du Seigneur Jésus : Matthieu 10 : 8. Autrement dit : ne cessez pas de donner et vous ne cesserez pas de recevoir. Chaque jour, aidez quelqu’un d’autre à se rapprocher du Seigneur ; ainsi, vous progresserez spirituellement. D. JÉSUS SOUHAITE ÊTRE EN COMMUNION INTIME ET TOTALE AVEC NOUS 1. Une relation exclusive : 2 Corinthien 11 : 2 ; Jacques 4 : 4 ; 1 Jean 2 : 15-­‐17. Si un mari ou une femme, ou une personne qui est fiancée, se met à flirter avec quelqu’un d’autre, cela rend son partenaire malheureux. Ce même, Jésus se sent 110 malheureux quand nous nous mettons à « flirter » avec l’ennemi de Dieu, le « monde ». Note : Que penseriez-­‐vous d’une femme qui flirte avec l’homme qui a assassiné son mari ? Or, c’est le « monde » qui a crucifié le Christ ; comment pouvons-­‐nous être amis avec le monde ? Voyez ce que la Bible dit au sujet : a) de la mode : 1 Timothée 2 : 9 ; 1 Pierre 3 : 1-­‐4 ; Ésaïe 3 : 16-­‐24. b) des fréquentations et des divertissements mondains, des clubs… : Philippiens 4 : 8 ; 2 Corinthiens 6 : 14-­‐18. c) des critères chrétiens d’une vie heureuse : Éphésiens 5 : 1-­‐11. 2. Comment faire le bonheur du Seigneur Jésus ? Ésaïe 62 : 5 ; Sophonie 3 : 17 ; Matthieu 18 : 11-­‐14 (v. 13). 3. Jésus tient à nous : Ésaïe 41 : 10, 13. Nous ne devons pas croire que Dieu nous laisse le quitter facilement, et qu’il nous oublie vite : son amour est fort et c’est lui qui tient notre main. 4. Une promesse catégorique et puissante : Jean 10 : 27-­‐29. Jésus promet de nous retenir : Il ne veut pas nous perdre et être séparé de nous. Note : « Tous ceux qui ont revêtu la robe de la justice du Christ se tiendront devant Lui en tant que choisis, fidèles et véritables. Satan n’a pas la puissance de les arracher de la main du Sauveur. Christ ne permettra pas qu’aucune âme ayant avec repentir et foi réclamé sa protection, ne passe sous la domination de l’ennemi. Sa parole est engagée ; ‘Qu’il se saisisse de ma force, afin qu’il fasse la paix avec moi, et il fera la paix avec moi’ [Ésaïe 27 : 5] » (E.G. White, Prophets and Kings, p. 587 ; Prophètes et Rois, p. 445). (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322
111 LEÇON 24 PARTAGER LES JOIES DU PARADIS -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ C’est un sujet très important. Le Seigneur a inspiré l’apôtre Jean pour qu’il consacre deux chapitres entiers de son livre à décrire ce que sera le paradis (Apocalypse 21 et 22). C’est un plaisir de les lire. Pourtant, beaucoup de gens ont une fausse conception du paradis. S’il est vrai que ses joies et ses délices seront bien au-­‐delà de tout ce que l’on peut imaginer, et que ce sera un endroit bien plus merveilleux que les meilleurs lieux de vacances auxquels vous pouvez pensez, il y a autre chose que l’on oublie souvent. Si l’on vous offrait des vacances permanentes tous frais payés dans les lieux de vacances les plus luxueux du monde, pourriez-­‐vous en profiter seul, sans vos bien-­‐aimés, vos proches ou vos amis ? Si vous y réfléchissez, vous allez vite réaliser que même à Hawaii ou dans les mers du Sud, même dans les cadres les plus enchanteurs, vous seriez bientôt malheureux si vous étiez seul. Et ce serait encore plus pénible si alors votre conscience n’est pas tranquille et vous fait souffrir. Vous seriez incapable de jouir du climat, des plages, de la nourriture ou des hôtels. Les jouissances physiques ne suffisent pas à définir le paradis ! Vous êtes-­‐vous déjà rendu compte que lorsque vous êtes suprêmement heureux, votre environnement matériel n’est plus si important que cela ? Le paradis est fait de ce bonheur débordant, surabondant. Et la bonne nouvelle est que lorsque nous comprenons cela, le paradis commence ici, dès à présent. Les joies du paradis sont à votre portée tout de suite : vous pouvez y goûter dès que vous manifestez l’amour du Christ pour quelqu’un d’autre. Et comme les parents jouissent toujours et à tous les âges de la compagnie de leurs enfants, vous jouirez de la compagnie et de l’amitié des personnes que vous avez gagnées à Christ, non seulement pendant le reste de votre vie terrestre, mais aussi dans le vie à venir, pour l’éternité. A. CE QU’IL Y A DE PLUS IMPORTANT AU PARADIS 1. Qu’est-­‐ce qui fait que le paradis en sera vraiment un ? jean 14 :3. Note : Le paradis sans Jésus, ce ne serait pas le paradis ! Imaginez que vous puissiez frapper à la porte du paradis et qu’un ange vous réponde : « Entrez, soyez le bienvenu. Toutes les choses merveilleuses dont vous avez entendu parler se trouvent ici. Entrez et jouissez-­‐en si vous le désirez ; mais Jésus ne s’y trouve pas. Il se trouve dans un hôpital en train de réconforter les malades, ou bien il est sur un champ de bataille en train de secourir un blessé, ou bien il est en train d’apporter des vivres à ceux qui ont faim, ou bien il réconforte un adolescent découragé, ou bien encore il est pendu sur une croix ; il n’est pas ici ». Est-­‐ce que vous entreriez ?... 112 2. Beaucoup d’Églises populaires croient que ceux qui sont sauvés vont directement au ciel à leur mort. Là, ils jouissent des délices du paradis, tandis que nous ici-­‐bas, nous devons continuer à nous battre contre Satan. Quelqu’un qui connaît l’amour du Christ pourrait-­‐il être heureux d’une telle récompense ? Ne préférerait-­‐il pas rester sur le champ de bataille jusqu’à ce que la guerre soit gagnée ? 3. La nouvelle terre n’existe pas encore, mais la joie du paradis peut commencer réellement dès à présent : Jean 15 : 11 ; 1 Jean 5 : 11-­‐12. 4. La Bible montre que l’idée populaire suivant laquelle les rachetés vont au paradis dès leur mort n’est pas vraie : Actes 2 : 29, 34 ; Jean 5 : 28-­‐29 ; 1 Corinthiens 15 : 51-­‐54. David ne se trouve pas dans les cieux, mais dans sa tombe. Avant que les personnes décédées puissent devenir immortelles, il faut qu’il y ait d’abord une résurrection. Note : Dans le N.T., le concept d’amour (agapé) est basé sur la résurrection des morts. La contrefaçon de cet amour (éros) est basée sur l’idée non biblique de l’immortalité naturelle de l’âme. Si le Seigneur ne change pas notre façon d’être, naturellement centrée sur le moi (amour éros), nous ne pourrons jamais être heureux au paradis. Le véritable chrétien se réjouira plus de porter la croix avec Christ que de tout soi-­‐disant amusement sans Lui ! Autrement dit, tant qu’il y aura des malades et des souffrants que Jésus veut aider, nous sommes plus heureux à travailler avec Lui à les aider que nous ne le serions en nous divertissant au paradis. 5. D’après la Bible, que font les rachetés entre le moment où ils meurent et la résurrection d’entre les morts ? Daniel 12 : 2 ; 1 Thessaloniciens 4 : 13-­‐16. Texte original : « ceux qui sont endormis » (verset 14 et 15). Note : Durant cette période de sommeil, ils restent inconscients (Ecclésiaste 9 : 5). Ils sont semblables à des soldats fatigués qui font un somme (Apocalypse 14 : 13). Pendant ce temps les rachetés qui restent en vie se battent au côtés de Jésus pour finir la guerre contre Satan. 6. Mis à par le fait de rencontrer Jésus, quel est le plus grand plaisir que vous aurez après la résurrection (ou la translation) quand Jésus reviendra ? Daniel 12 : 2-­‐3. (cf. Proverbes 11 : 30). Note : Votre plus grande joie au paradis ne consistera pas à manger un fruit délicieux, où à contempler de superbes paysages, où même à écouter de la belle musique. Votre plus grande joie sera de rencontrer des personnes qui seront là à cause de ce que vous aurez fait et dit pour les inviter et les encourager à y entrer. Alors votre visage resplendira comme le soleil. B. LES VISAGES DU NOUVEAU MONDE 1. La réalité des demeures éternelles : Matthieu 5 : 5 ; Apocalypse 21 : 1. Pas question de « nuages » ou d’espace irréel : un ciel et une terre. 113 2. Une nouvelle terre d’accord, mais pourquoi aussi de nouveaux cieux ? Apocalypse 21 : 3. « Tabernacle » signifie : « tente, habitation » ; Dieu va déménager !!! 3. Quelle chose merveilleuse habitera dans ces nouveaux cieux et cette nouvelle terre ? 2 Pierre 3 : 10-­‐13. La « justice », c’est ce qui est droit et bon, à savoir l’amour, et une obéissance authentique aux commandements de Dieu. Note : « Les rachetés seront accueillis dans le lieu de résidence que Jésus leur prépare. Là, ils ne seront pas en compagnie de gens ignobles, menteurs, idolâtres, malsains et incrédules ; mais il fréquenteront ceux qui ont vaincu Satan et qui, au moyen de la grâce divine, ont formé des caractères parfaits. Toute tendance pécheresse, toute imperfection qui les afflige ici-­‐bas a été enlevée par le sang du Christ, et l’excellence et l’éclat de sa gloire, qui surpasse de loin celle du soleil, leur est communiquée. La beauté morale, la perfection de son caractère, dont la valeur dépasse de beaucoup cette splendeur extérieure, brille au travers d’eux. Ils sont sans fautes devant le grand trône blanc, partageant la dignité et les privilèges des anges. En considérant le glorieux héritage qui peut être le sien, ‘que donnera un homme en échange de son âme ?’ (Matthieu 16 : 26). Même s’il est pauvre, il possède en lui-­‐même une richesse et une dignité que le monde ne pourrait jamais lui donner. L’âme rachetée et purifiée du péché, avec toutes ses nobles facultés consacrées au service de Dieu, a une valeur incomparable ; et il y a de la joie dans le ciel en présence de Dieu et des saints anges au sujet d’une seul âme rachetée, une joie qui s’exprime en saints chants de triomphe » (E.G. White, Steps to Christ, p. 126 ; Le Meilleur Chemin, pp. 123, 124). 4. Les animaux sur la nouvelle terre et leurs rapports avec les être humains : Ésaïe 11 : 6-­‐9. 5. Les activités du peuple de Dieu sur la nouvelle terre : Ésaïe 65 : 17, 21-­‐23, 25. 6. Une capitale magnifique pour la nouvelle terre de Dieu : Apocalypse 21 : 2 (et suivants). 7. Un aliment spécial pour que la mort ne réapparaisse plus jamais : Apocalypse 22 : 1-­‐3 (et suivants). 8. Le peuple de Dieu se rassemble régulièrement : Ésaïe 66 : 22, 23. Note : Les rachetés formeront une grande assemblée qui étudiera les merveilles du salut en Christ. L’école du Sabbat que nous connaissons aujourd’hui est un avant-­‐goût de la joie de ces assemblées encore à venir. Certainement que l’assemblée mensuelle (« nouvelle lune ») aura lieu dans la capitale, la Nouvelle Jérusalem, et sera l’occasion de partager le fruit mensuel de l’arbre de vie. 114 9. Jésus : un mémorial vivant de la crucifixion : Apocalypse 21-­‐22 : 5. Souligner le mot « agneau » chaque fois qu’il apparaît dans ce texte ; combien de fois en tout ? L’Agneau symbolise le Christ crucifié. Quand on l’appelle par ce nom, c’est pour attirer l’attention sur le fait qu’il est mort pour nous. Qu’est-­‐ce qui dans le paradis nous rappellera toujours son grand sacrifice ? « Un seul souvenir demeure : notre Sauveur porte toujours les marques de sa crucifixion. Sa tête blessée, son côté, ses mains et ses pieds, sont les seules traces de l’œuvre cruelle que le péché a accomplie… Ce côté percé d’où a jailli le flot cramoisi qui a réconcilié l’homme avec Dieu, c’est là qu’est la gloire du Sauveur ; c’est là que ‘sa force est cachée’… Les signes de son humiliation sont son plus grand honneur ; pendant les âges éternels, les blessures du Calvaire proclameront sa louange et déclareront sa puissance » (E.G. White, The Great Controversy, p. 674 ; La Tragédie des Siècles, p. 732). (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322
115 LEÇON 25 LE PARLER EN LANGUES UN NOUVEAU REGARD SUR LE TÉMOIGNAGE BIBLIQUE -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Toute personne qui répond à l’amour de Dieu souhaite par dessus tout recevoir le don du Saint-­‐Esprit. Si quelqu’un n’a pas le Saint-­‐Esprit, il est semblable à un corps qui ne respire pas. Il est spirituellement mort. Là où le Saint-­‐Esprit se déverse, là doit se trouver le peuple de Dieu. Il y a une harmonie totale entre les enseignements de la Bible et le véritable Saint-­‐Esprit. C’est pourquoi cette étude biblique est consacrée à l’œuvre du Saint-­‐Esprit. Plus particulièrement nous allons voir ce que la Bible dit au sujet du don des langues. Ce don occupait une place importante dans l’Église apostolique du N.T. Nous voulons nous référer directement aux paroles des apôtres pour savoir ce qu’ils ont vraiment enseigné à ce propos. Comment expliquez-­‐vous la croissance phénoménale du mouvement « de Pentecôte » et du parler en langues aujourd’hui ? Aux U.S.A., par exemple, plus d’une centaine de pasteurs Presbytériens ont formé un groupe de personnes enthousiastes qui parlent en langues. Des Catholiques, des Baptistes et des Luthériens sont réunis autour du « baptême de l’Esprit » par la réception du don des langues. La « Confrérie des hommes d’affaires du plein évangile » (Full Gospel business Men’s Fellowship) travaille à la promotion du parler en langues parmi 22 dénominations différentes. On a estimé qu’aux U.S.A. 10% du clergé Épiscopal parle aujourd’hui en langues. Essayer de les dénombrer devient de plus en plus difficile : c’est comme si on voulait mesurer un iceberg d’après sa partie visible. Mais voyons ce que nous dit la Bible. A. DEVONS-­‐NOUS AVOIR PEUR DU SAINT-­‐ESPRIT 1. Une réponse sans ambiguïté : Jean 14 : 16-­‐17. Le mot « consolateur » (parakletos) signifie «celui qui est appelé [à s’asseoir] à côté [de vous] ». Le Saint-­‐Esprit est constamment à vos côtés. 2. Que serions-­‐nous sans le Saint-­‐Esprit ? Jean 14 : 18. Comme il est précieux de croire en la présence du Saint-­‐Esprit à nos côtés ! 3. De quelle manière le Saint-­‐Esprit nous réconforte-­‐t-­‐il ? Jean 14 : 26 ; 15 : 26 ; 16 : 13. 4. Comment pouvez-­‐vous savoir si vous avez déjà reçu le don du Saint-­‐Esprit ? jean 16 : 7-­‐11. Ce sont là les 3 actions du Saint-­‐Esprit en venant vers nous. 116 Note : Avez-­‐vous commencé à prendre douloureusement conscience de votre état de pécheur ? Si oui, c’est la preuve que vous avez reçu le don du Saint-­‐Esprit. Lui seul peut faire naître en vous cette conviction. Avez-­‐vous commencé à réaliser à quel point les normes de la justice divine sont élevées et pures ? C’est là une preuve de sa présence et de son travail en vous ! Avez-­‐vous commencé à vous saisir du fait que Satan est « jugé », condamné dans votre vie ? C’est une preuve supplémentaire. Certaines personnes cependant n’ont pas reçu ce don divin ; elles sont fières de leur propre justice et leurs cœurs sont durs comme du béton. D’après Jésus, le repentir, le cœur qui éprouve du regret, est le premier témoignage de l’œuvre du Saint-­‐Esprit (voir Luc 18 : 9-­‐14). « Tandis que le travail du Saint-­‐Esprit est silencieux et imperceptible, ses effets sont manifestes. Si le cœur a été régénéré par l’Esprit de Dieu, la vie ne témoignera » (E.G. White, Steps to Christ, p. 57 ; Le Meilleur chemin, p. 55). B. EN QUOI CONSISTAIT LE DON DES LANGUES À LA PENTECÔTE ? 1. La simplicité du récit de la Pentecôte : ACTES 2 : 1-­‐11. Les personnes présentes ont-­‐elles entendu des babillages inintelligibles, ou des langues existant réellement ? Le mot langue signifie langues connue, parlée (cf. Apocalypse 14 : 6). Il y a deux mots traduits par langue dans Actes 2 : glossa et dialektos. Glossa signifie langue (connues) et dialektos signifie dialectes (connus) ou langues maternelles. C’est glossa qui est utilisé dans Apocalypse 14 : 6. Le miracle de la Pentecôte a été le don de véritables langues et dialectes connus : un langage parlé, intelligible. 2. Le don de langues dans la suite du livre des Actes : Actes 10 : 46 ; 19 : 6. Rien n’indique que ce don des langues est différent de celui de la Pentecôte. De plus, le même mot (glossa) est utilisé dans les deux textes. Note : Ces exemples n’étaient qu’une répétition de la Pentecôte à une plus petite échelle. L’aspect miraculeux tenait au fait que ces langues étaient nouvelles pour ceux qui les parlaient, mais elles étaient bien connues des auditeurs. La grande diversité des langues constituait un sérieux obstacle à la communication à l’époque des apôtre (c’est encore le cas aujourd’hui dans des pays sous-­‐développés comme certaines parties de l’Afrique). Le Saint-­‐Esprit a rendu ces hommes capables de s’exprimer eux-­‐mêmes, directement, avec plus de liberté qu’au moyen d’un interprète. 3. Est-­‐il question d’un autre don des langues dans l’épître de Paul aux Corinthiens ? 1 Corinthiens 12 : 1, 28. De nouveau, c’est le mot glossa qui est utilisé, avec la précision : « diverses sortes de langues ». Il s’agit donc clairement de langages parlés, intelligibles et connus. Glossa désigne toujours, dans le N.T., des langues connues ; même les langues des anges sont des langages parlés, intelligibles (1 Corinthiens 13 : 1). C. LA QUESTION DES LANGUES INCONNUES DANS 1 CORINTHIENS 14 1. Dans certaines version le mot « inconnues » a été rajouté par les traducteurs, par exemple dans 1 Corinthiens 14 : 2, 4, 13, 14, 19, 27. 117 Ce mot est parfois en italique ou entre parenthèses ; c’est une interprétation du traducteur. L’apôtre Paul n’utilise jamais l’expression « langue inconnue » ; il parle toujours de langages parlés, de langues étrangères. 2. D’après Paul, peut-­‐on parler une langue « inconnue » ou étrangère en public, dans une réunion, s’il n’y a personne pour traduire ? 1 Corinthiens 14 : 26-­‐28, 33, 40. Souligner dans la Bible tout ce que Paul dit au sujet de l’importance de la clarté et de l’intelligibilité de toute parole prononcée, dans 1 Corinthiens 14 : 5-­‐20 (en particulier dans les versets 7, 9, 10, 16, 19). Notez aussi les versets 21, 22-­‐25, 27. Note : Si vous faites étalage de vos capacités à parler des langues étrangères, vous n’allez faire qu’éblouir les incroyants. Par contre, si vous êtes capables de faire passer une vérité sensée et appréciable, vous pouvez convaincre les incroyants. Paul préfère la deuxième solution : c’est ce qu’il veut dire dans les versets 2-­‐4. Si un prédicateur vient vous parler en chinois, seul Dieu peut le comprendre (sauf si vous êtes Chinois) Tandis qu’il fait une prédication magnifique, son âme peut être émue, mais c’est de « l’hébreu » pour ses auditeurs (« des mystères »). Il ne fait alors que prêcher à lui-­‐même (« s’édifie lui-­‐même »). D. UN DON PRÉFÉRABLE À CELUI DES LANGUES 1. Avez-­‐vous reçu le Saint-­‐Esprit ? 1 Corinthiens 12 : 7-­‐11 (souligner les versets 7 et 11). La manifestation de l’Esprit est donnée à chacun, mais le Saint-­‐Esprit donne à chacun un don différent. Il ne faut pas attendre des autres qu’ils aient le même don que nous, ou leur faire sentir qu’ils doivent passer par l’expérience de la réception d’un don particulier pour avoir le Saint-­‐Esprit. 2. Un don plus excellent que la capacité de parler en langues : 1 Corinthiens 12 : 29-­‐31 et 13 : 1-­‐3. LA CAPACITÉ D’AIMER. Note : Si votre langue maternelle est le français, priez pour que le Saint-­‐Esprit vous libère de toute timidité, de tout blocage qui pourrait vous empêcher de dire à quelqu’un d’autre ce que Christ a fait pour vous. Quand vous pouvez transmettre, communiquer à quelqu’un une pensée spirituelle, enrichissante et édifiante, une vérité qui attirera son attention sur la vie éternelle, vous avez fait ce que Paul dit que vous devriez faire. « Recherchez l’amour (agapé ) » dit-­‐il, et désirez les « dons spirituels, mais surtout celui de prophétie » (1 Corinthiens 14 : 1). Dans ce sens, prophétiser veut dire, aider quelqu’un dans sa vie spirituelle : -­‐ à croire, à progresser (édifier) ; -­‐ à persévérer, à garder courage (exhorter, consoler). Ce sont est meilleur que celui de parler les langues étrangères, que ce soient celles des hommes ou celles des anges ! « L’amour (agapé) est l’accomplissement de la loi » (Romains 13 : 10). 118 3. Si quelqu’un reçoit le Saint-­‐Esprit, quel est le premier fruit qu’il portera dans sa vie ? Galates 5 : 22. Note : Un tel fruit ne peut être reçu que lorsqu’on suit le Christ par la foi dans son travail de purification du sanctuaire céleste, dans son œuvre de réconciliation finale. La réponse de Dieu au défi représenté par un faux et soi-­‐disant « baptême du Saint-­‐
Esprit », une contrefaçon basée sur des fausses doctrines et sur la désobéissance aux commandements de Dieu, est ce don de l’amour authentique : Agapé. (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322
119 LEÇON 26 DEUX MOUVEMENTS DE RÉVEIL : UN VRAI ET UN FAUX -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Pas de doute, Jésus est aujourd’hui plus populaire qu’avant. Des gens de tout acabit deviennent des adeptes de Jésus et parlent un langage religieux. Les symboles du mouvement hippy sont remplacés par des symboles chrétiens. Des Bibles font leur apparition dans les campus de universités ; Les journaux chrétiens sortent de la clandestinité. On estime qu’aux U.S.A., 300.000 ex-­‐hippies ont abandonné la recherche psychédélique pour rentrer dans ce mouvement chrétien évangélique. La musique rock envahit les Églises évangéliques. Des adolescents, des jeunes, abandonnent leur foyer pour se joindre à des communautés chrétiennes, des centres de formation évangéliques, des monastères, des fermes, des lieux de retraite spirituelle, où l’étude de la Bible est leur occupation principale. Ils l’interprètent de façon ultra-­‐
littérale, et voient dans l’abandon de leur famille, le seul moyen de comprendre les choses profondes du Christ. Que se passe-­‐t-­‐il autour de nous ? Est-­‐ce de cela dont parle la Bible à propos du don du Saint-­‐Esprit si longtemps attendu ? Voilà une question d’intérêt primordial pour tous ceux qui aiment la Bible. 1. Une promesse pour les derniers jours (annoncée par le prophète Joël) : Actes 2 : 16-­‐18. Nous savons que nous vivons dans les derniers jours ; ce don de l’Esprit est donc attendu dès à présent. Le mouvement populaire autour de Jésus reconnaît que la seconde venue est proche : il a le sentiment d’être la dernière génération avant un changement important dans l’histoire de l’humanité. Le Nouvel Age lui aussi, attend la proche apparition du « Christ ». 2. Avant la fin du monde, tout habitant de la terre a la chance d’entendre le véritable évangile : Matthieu 24 : 14 ; Habacuc 2 : 14. (cf. Apocalypse 14 : 6). Un dernier message d’avertissement et de miséricorde à un monde perdu. 3. Jésus prévoit la montée d’un mouvement chrétien qui est une contrefaçon du véritable : Matthieu 24 : 4, 5, 11, 12, 24. 4. Quelle sorte de Christ ce faut mouvement de réveil présente-­‐t-­‐il ? 1 Jean 4 : 1-­‐3. Le Jésus-­‐Christ des hippies (qui ont été un des véhicules du Nouvel Age) est un Christ très humain qui n’a pas vaincu le péché (et qui n’a pas besoin de le vaincre). À l’autre extrême, une religion établie, traditionnelle dit que le Christ ne pouvait pas pécher ni être tenté comme nous à cause de sa nature supérieure à la nôtre. Dans les deux cas, Jésus-­‐Christ n’est pas venu dans la chair, car il n’a pas vaincu le péché dans notre 120 nature humaine. Quand au Nouvel Age, il défend un Christ énergie, un principe qui se trouve déjà à l’état latent dans la nature humaine (panthéisme). Dans cette conception, le Christ n’est pas venu dans la chair, il est dans la chair, et Jésus de Nazareth a été un des premiers à le découvrir… Si donc nous ne comprenons pas les paroles de l’apôtre Jean, nous sommes en danger de nous joindre à la foule qui dit « Seigneur, Seigneur ! » mais qui ne le connaît pas (Matthieu 7 : 21-­‐23). 5. Quel genre d’esprit contrôlera finalement les mouvements religieux populaires des derniers jours ? Apocalypse 18 : 1-­‐3. Babylone signifie confusion et symbolise les Églises qui avant leur chute ont joui de la présence du véritable Saint-­‐Esprit. C’est en rejetant la vérité qu’elles sont tombées. Babylone ne représente pas une Église seulement, elle est mère de plusieurs filles (Apocalypse 17 : 1-­‐5). Dans la prophétie biblique, une femme symbolise une Église (2 Corinthiens 11 : 2 ; Jérémie 6 : 2 ; Apocalypse 12 : 1-­‐17) : Une femme pure = La véritable Église. Une femme déchue = L’Église qui a perdu le Saint-­‐Esprit. Cette prophétie de l’Apocalypse indique une époque où les Églises qui refusent d’accepter la vérité de la parole de Dieu seront tellement séduites et trompées, qu’elles accepteront un faux saint-­‐esprit et deviendront des habitations de démons tout en s’imaginant sincèrement recevoir le Saint-­‐Esprit. Il nous faut connaître la vérité ! 6. Le véritable Christ a déjà été rejeté par un groupe religieux important : Matthieu 23 : 37-­‐38. Les Juifs continuaient de célébrer leurs cultes au Temple (« d’aller à l’Église ») en vain. 7. Les derniers messages de Dieu à l’humanité ; Apocalypse 14 : 6-­‐7. Quel est le cœur du message de ce premier ange ? Quelle ampleur doit prendre sa proclamation ? Note : Ce dernier message doit être mondial. Ce n’est pas un message nouveau : c’est le même évangile que celui que Jésus a prêché. C’est une redécouverte de toutes les vérités perdues du message original, vérités que Dieu souhaite, depuis le début, faire entendre au monde entier. Remarquez que ce message appelle les gens à adorer le Seigneur en tant que Créateur du ciel et de la terre. 8. Si vous faites de Lui le Seigneur de votre vie et si vous l’acceptez vraiment comme votre Créateur, vous allez être amenés à faire quelque chose : comparez Apocalypse 14 : 7 avec Exode 20 : 8-­‐11. 9. Ésaïe décrit le style de vie de ceux qui se tournent vers le Seigneur dans les derniers jours : Ésaïe 56 : 1-­‐7. Voilà ce que feront tous ceux qui se sont emparés du salut. 10. Quand une Église connaît la vérité et s’accroche néanmoins à des traditions humaines : Matthieu 15 : 9. Son adoration est jugée inutile par Dieu. 121 11. Ce que le Seigneur dit au sujet de ce type d’Église : Apocalypse 14 : 8. Note : À cette Église, il est arrivé la même chose qu’au Temple juif au sujet duquel le Christ a dit : « Votre maison vous sera laissée déserte » (Mathieu 23 : 28). Quand le véritable Saint-­‐Esprit se retire d’une collectivité, à cause de la désobéissance des dirigeants et du peuple, un faux saint-­‐esprit fait son apparition. Apocalypse 18 : 1-­‐2 finit par s’accomplir à la lettre. L’évangile tout entier est contrefait et les gens s’imaginent être sauvés, alors qu’en réalité ils se préparent à accepter « la marque de la bête ». Toute opposition à la loi de Dieu est une opposition à Christ Lui-­‐même. 12. Rappelez-­‐vous qu’il y a beaucoup de personnes sincères dans Babylone qui ne perçoivent pas encore clairement la vérité. Dieu ne tient pas compte de ces temps d’ignorance (Actes 17 : 30). Mais si quelqu’un prend connaissance de la vérité et persiste cependant à ne pas en tenir compte, en quoi cela affecte-­‐t-­‐il sa relation avec Dieu ? Proverbes 28 : 9. 13. Où se trouve jésus aujourd’hui et que fait-­‐il ? Relier les passages suivants : a) Hébreux 8 : 1-­‐2 et 7 : 25. En tant que « grand prêtre » dans le temple céleste, Jésus travaille à former un peuple qui soit prêt pour sa seconde venue. b) Apocalypse 11 : 19. Ce ministère en tant que souverain Sacrificateur est entré dans sa dernière phase. Cette dernière étape est symbolisée par l’ouverture du temple et l’apparition de l’Arche de son alliance. c) Apocalypse 14 : 12. C’est une conséquence de la dernière phase de son ministère, et c’est une promesse pour tous ceux qui veulent bien suivre Jésus par la foi dans ce ministère. Note : D’après l’épître aux Hébreux, le seul moyen de s’approcher véritablement de Jésus est de venir à Lui en tant que Grand-­‐Prêtre, là où il sauve « parfaitement » (7 : 25). Autrement dit, Jésus ne fait jamais son travail à moitié. Nous pouvons lui donner toute notre vie et lui permettre de nettoyer toute trace d’amour du moi et de résistance dans nos cœurs. Le véritable amour ne se mesure pas en intensité émotionnelle, mais dans l’accomplissement de la loi, par un changement véritable dans le style de vie. Cela inclut le fait de chérir et de garder le Sabbat. Le véritable réveil qui préparera un peuple pour la venue de Jésus, comprendra l’observation du Sabbat. 14. Alors que vous commencez à voir se dessiner les enjeux du conflit final entre Christ et Satan, comment vous situez-­‐vous ? Voyez-­‐vous que le Saint-­‐Esprit est réellement en train de vous attirer à Jésus, de vous préparer et de vous fortifier, pour que vous puissiez tenir bon et rester aux côtés du Christ ? Lire Jean 6 : 37, 40, 44, 45. Note : « Le Saint-­‐Esprit est envoyé vers tous ceux qui croient aux bonnes nouvelles. Jésus l’a promis (Jean 14 : 16-­‐17)… Il vous rappelle constamment ce que vous avez besoin de savoir et vous montre la bonne voie. Il fait preuve à votre égard d’autant de patience et de persévérance que si vous étiez la seule personne au monde dont il prenne soin... [Jean 4 : 26]. Comment pouvez-­‐vous faire fausse route avec une aide pareille ? À moins bien sûr que vous choisissiez de ne pas le laisser vous aider… Supposez que quelqu’un commette des erreurs après avoir décidé de suivre le Christ. Que va faire le Saint-­‐
122 Esprit ?... Il offre le don de la repentance… Comme c’est un cadeau, la repentance a plus de valeur que n’importe quelle somme d’argent, car elle constitue la seule porte de sortie de ces murs intérieurs qui nous emprisonnent et que nous détestons. La repentance est un élément surnaturel qui nous donne une haine du péché et un amour de la justice. Cela produit automatiquement un changement dans la vie. Mais cette œuvre, ce n’est pas nous qui l’accomplissons. C’est le Saint-­‐Esprit qui le fait en nous… laissons le faire … laissons-­‐le nous offrir ce cadeau… Ce qu’il a commencé, il l’achèvera aussi dans la mesure où nous continuons d’y consentir » (R.J. Wieland, Gold Tried in the Fire, pp. 60-­‐67). « Donnez au Saint-­‐Esprit votre volonté, choisissez de marcher sur son chemin, et… vous ne pouvez plus être vaincu par les désirs de votre « nature pécheresse », et ce, quelle que soit leur force et quelle qu’ai été la durée de vos mauvaises habitudes. La raison en est simple : Le Saint-­‐Esprit est plus fort que les puissances des ténèbres, et l’amour est plus fort que la haine… Est-­‐il difficile de choisir ? Quand vous êtes amoureux de quelqu’un, est-­‐il difficile « d’oublier » tous les autres partenaires possibles et de rester fidèle à celui ou celle que vous aimez ? La force de l’amour du Christ est comme le pur éclat du soleil : elle rend tous les attraits et les séductions du monde aussi pâles que la lueur des réverbères. Quand nous sommes « attelés » avec le Christ sous son joug, nous nous rendons compte que c’est Lui qui en supporte le poids. C’est ce que signifie ’vivre par l’esprit’ ou ‘marcher dans l’esprit’. C’est choisir constamment de dire ‘non !’ à la tentation, et ‘oui !’ au Saint-­‐Esprit. Il ne nous abandonne jamais, ni de nuit, ni de jour… Il est constamment avec nous. Que vous alliez à droit ou à gauche, c’est sa voix que vous entendez derrière vous disant : ‘Voici le chemin, marchez-­‐y’ (Ésaïe 30 : 21) » (R.J. Wieland, Gold Tried in the Fire, pp. 54-­‐56). « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont enfants de Dieu » (Romains 8 : 14). (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322
123 LEÇON 27 COMMENT FAIRE DU SABBAT LE PLUS BEAU JOUR DE LA SEMAINE -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ La joie est la note dominante du message que Jésus adresse au monde (Jean 15 : 11 ; 16 : 22). Qui peut résister à un message comme celui-­‐là ? Cette étude est destinée à vous faire connaître une joie que vous avez toujours recherchée sans la trouver. Cette joie, c’est la joie de garder et de chérir le jour du Seigneur de façon adéquate. Parfois quand un homme et un femme se rencontrent et s’unissent par amour dans le mariage, ils se disent : « Où étais-­‐tu pendant le reste de ma vie ? Je ne savais pas ce que c’était la vie avant de te rencontrer ! J’ai l’impression que tu as été fait(e) pour moi ». Quand vous commencerez à jour du Sabbat comme le Seigneur vous propose de le faire, ce sera pour vous une sorte de mariage. Jésus dit : «Le Sabbat a été fait pour l’homme » (Marc 2 : 27). Le même Seigneur qui vous a créé a aussi créé le Sabbat. Vous et le Sabbat, vous avez été fait pour aller ensemble. Cette étude veut vous aider à découvrir comment vous et le Sabbat être parfaitement complémentaires. Quand vous verrez ce que la Bible dit et choisirez de suivre le Christ aussi dans sa façon d’observer le Sabbat, ce jour deviendra pour vous le jour le plus heureux de la semaine. Vous concevrez votre vie d’un Sabbat à l’autre, le rythme de la semaine va prendre pour vous une signification nouvelle, et du même coup vous vivrez mieux les six autres jours. A. DIEU RECHERCHE LE BIEN DE L’HUMANITÉ 1. Jésus offre quelque chose à tous ceux qui sont fatigués de porter les lourds fardeaux de ce monde. Matthieu 11 : 28-­‐29. 2. À quoi ce don du repos est-­‐il associé ? Hébreux 4 : 4, 9, 10. Note : Le mot « sabbat » signifie « repos ». Quoi de plus réparateur pour un corps et un esprit fatigué que de se reposer après une semaine longue et laborieuse ? La fatigue dont parle Jésus n’est pas seulement physique. Il pense surtout aux lourds fardeaux de l’anxiété, des tracas, des jalousies, des rivalités entre voisins et des tensions quotidiennes. Tout cela blesse notre âme et met nos nerfs à vif. 3. Qu’est-­‐ce que le Seigneur a créé pur nous aider ? Marc 2 : 27. Note : Certaines personne pensent que puisque le Sabbat a été fait pour l’homme, l’homme est libre d’en disposer à sa guise et peut le supprimer s’il le désire. Ils raisonnent en eux-­‐mêmes et se disent : « Si quelqu’un me donne un plat cuisiné qu’il a préparé pour moi, je peux le manger avec reconnaissance, ou le jeter à la poubelle si je n’en veux pas ! ». Mais quand le Seigneur fait quelque chose dans notre intérêt, c’est 124 parce qu’Il sait que nous en avons besoin. Le Sabbat n’est pas un ballon où nous tapons du pied comme nous en avons envie, gardé si nous le boulons bien, mis de côté si nous n’en voulons pas. Le refuser, c’est faire comme un malade mourant qui refuse le médicament que le docteur lui propose parce qu’il sait qu’il peut le guérir. L’observation du Sabbat est exactement ce dont l’homme moderne a besoin pour réduire la pression des tensions qui détruisent la vie. 4. Quand commence et termine le jour du Sabbat ? Lévitique 23 : 32b. Voir aussi Marc 1 : 32 ; Genèse 1 : 5, 8, 13, 19, 23, 31. Note : Le jour biblique commence au coucher du soleil. Par conséquent le Sabbat biblique commence le vendredi au coucher du soleil et s’achève le Samedi au coucher du soleil. Le vendredi s’appelle le « jour de la préparation » (Luc 23 : 54). Jésus a été crucifié un vendredi, à 3 heures de l’après-­‐midi environ. Et alors que le soleil commençait à baisser, « le Sabbat allait commencer » (littéralement, « approchait »). B. NOTRE EXEMPLE : COMMENT JÉSUS OBSERVE LE SABBAT Description d’un Sabbat type de la vie de Jésus : Marc 1 : 21-­‐35. Activité principale : prédication, enseignement.. Autres activités (en cas de besoin) : guérison ,délivrance. Après le coucher du soleil, se remet déjà au travail (se couche probablement tard). -­‐ Pas de grasse matinée le dimanche matin ! 2. Un autre Sabbat type : Matthieu 12 : 1-­‐14. Les disciples ont-­‐ils violé la Loi de Dieu concernant le Sabbat, ou ont-­‐ils seulement enfreint des traditions humaines, celles des Juifs ? Jésus dit-­‐il que ses disciples sont coupables ou non coupables ? Que dit au juste la Loi de Dieu au sujet du Sabbat ? En quoi les pharisiens transgressaient-­‐ils en réalité le Sabbat ? (verset 14). 3. Jésus débarrasse le Sabbat des traditions pesantes du Judaïsme ; Jean 5 : 5, 6, 8-­‐10. 4. Jésus traduit en justice à cause du Sabbat : Jean 5 : 16-­‐18. Comment répond-­‐il à ses accusateurs ? Note : Par « travailler », Jésus ne veut pas dire « occuper un emploi pour gagner sa vie », mais il parle du travail qui consiste à soulager la souffrance humaine. Les Juifs l’on accusé faussement de blasphème et de violation du Sabbat. Certaines personnes qui ne comprennent pas encore pleinement la vérité pensent que Jésus a effectivement transgressé le Sabbat, et elles s’en servent comme excuse pour ne pas l’observer. Mais si l’accusation des Juifs au sujet du Sabbat est vraie, celle au sujet du blasphème doit l’être aussi ! (voir Jean 10 : 33). 1.
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125 C. LE SEIGNEUR A FAIT DE L’OBSERVATION DU SABBAT QUELQUE CHOSE D’AGRÉABLE 1. Quel organisme le Seigneur a-­‐t-­‐il créé pour que les observateurs du Sabbat aient la joie de se regrouper et de s’associer ? Actes 2 : 44, 46, 47 : Matthieu 16 : 18 ; 1 Corinthiens 12 : 27, 28. 2. Une habitude régulière de ne pas abandonner : Hébreux 10 : 22-­‐25. Note : L’Église est le « corps du Christ », où chaque membre trouve son plus grand plaisir dans l’amitié et dans le service. C’est l’Église qui rassemble, et apporte l’élément communautaire qui nous aide à grandir dans le Christ, pour que nos possibilités en matière de développement du caractère et de la personnalité soient atteintes. C’est dans l’Église que nos « dons » individuels et nos capacités se libèrent. L’école du Sabbat, heure hebdomadaire d’étude de la Bible en commun, est le moment où le Seigneur Jésus, par son Esprit, est présent pour nous enseigner les grandes vérités de sa Parole. Durant le service du culte, nous atteignons le plus haut point qu’un être humain puisse atteindre : s’agenouiller devant le trône de Dieu pour l’adorer. À l’Église, nous rencontrons des amis qui nous encouragent, et en retour nous encourageons les autres. Tout cela est possible au travers du Sabbat. 3. Où Jésus se rendait-­‐il chaque Sabbat ? Luc 4 : 16. 4. Comment se préparer pour le Sabbat avant qu’il ne commence ? Exode 20 : 8 ; Exode 16 : 22, 23. Une double dimension pédagogique : -­‐ Se souvenir = planification, gestion du temps. -­‐ Préparer la nourriture = gestion hebdomadaire des ressources et des vivres. Note : Nous nous rappelons du Sabbat tout au long de la semaine, planifiant d’avance pour ne pas mal employer ses heures sacrées. Le vendredi, nous faisons tous les préparatifs possibles pour que la maison soit prête, les préparations culinaires de base terminées, les habits prêts à être utilisés, etc. … Les repas du Sabbat devraient être savoureux et bien préparés, mais la maîtresse de maison ne devrait pas s’éreinter à cause de l’augmentation de ses devoirs culinaires relatifs au Sabbat. 5. Acheter et vendre le jour du Sabbat : Néhémie 10 : 31. 6. Le fait de participer aux affaires, aux conversations et aux plaisirs propres à ce monde, favorise-­‐t-­‐il une observation heureuse du Sabbat ? Ésaïe 58 : 13-­‐
14. 7. En tant que jour de l’anniversaire de la création du monde, quelle autre grande œuvre de création le Sabbat commémore-­‐t-­‐il ? Éphésiens 2/ 10 ; 2 Corinthiens 5 : 17. Note : Jésus a achevé son œuvre de rachat et de Rédemption, son travail de sauveteur à notre égard, un vendredi en fin d’après-­‐midi. C’était peu avant le Sabbat qu’il s’est écrié : « Tout es accompli ! » (Jean 19 : 30). Ainsi, nous comprenons que le Sabbat est le 126 véritable signe de la croix, à la fois le mémorial de la création et de la Rédemption du péché. En Christ, nous trouvons le repos ; en Lui, nous gardons le Sabbat ; en Lui nous trouvons le repos par la délivrance du péché et des exigences du moi. (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322
127 LEÇON 28 COMMENT AVOIR UN FOYERHEUREUX DANS UN MONDE MALHEUREUX -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ La situation actuelle du mariage et du foyer est peu brillante. Un mariage sur deux environ se termine par un divorce. Contrairement aux siècles précédents, la stabilité du foyer n’est plus une donnée acquise : elle est fortement remise en question. Avec le foyer, ce sont les fondements de la moralité et de l’intégrité qui s’effondrent. Ce changement a commencé de se produire au milieu du 19ème siècle. Or, dans le tableau chronologiques des prophéties bibliques, cela correspond à l’approche du retour de Jésus. Dans Matthieu 24 : 37-­‐39, Jésus nous invite à faire un parallèle entre l’époque de Noé, juste avant le déluge, et l’époque qui précède le retour de Jésus. Or la situation morale et sociale de l’époque de Noé était très proche de la nôtre (Genèse 6 : 1, 2, 5). Ces gens avaient de fausses conceptions sur les relations homme/femme et ils étaient devenus obsédés par le sexe. Quels sont les remèdes proposés par Jésus pour nous aider à résister à l’infidélité et à l’immoralité qui envahissent le monde ? A. L’AMOUR PEUT-­‐IL S’ÉTEINDRE ? 1. Le plan de Dieu en créant l’amour conjugal : Matthieu 19 : 4-­‐5. Un amour sans fin (voir aussi : Genèse 1 :27 ; 2 : 21-­‐25). 2. Comment cet amour peut-­‐il cesser d’exister ? Matthieu 24 : 12. « L’iniquité » = un cœur froid. 3. Pourquoi le divorce a-­‐t-­‐il été autorisé ? Matthieu 19 : 7-­‐8. « L’iniquité » = un cœur dur, froid, égoïste. 4. Si « l’iniquité » est enlevée du cœur, l’amour peut-­‐il quand même s’éteindre ? 1 Corinthiens 13 : 4-­‐8. B. COMMENT PRÉVENIR LA RUPTURE 1. Le problème de base : Psaume 127 : 1. Dieu est LE bâtisseur du foyer, d’où l’importance de la qualité de la relation du couple avec Lui. 2. Bien connaître les rôles respectifs de chacun : a) Le rôle du mari : Éphésiens 5 : 23. Un rôle qui s’inspire de celui du Christ : -­‐ « mari » = le lien, le cercle, le cerceau de la maison (sens du mot grec) (prendre l’image du tonneau) ; un rôle de protecteur. 128 -­‐
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« chef » = celui qui est au service de la femme et du foyer. « sauveur » = celui qui préserve le foyer de la corruption (même rôle conservateur que celui du sel : cf. Matthieu 5 : 13). b) La responsabilité de la femme : Proverbes 14 : 1. La « bâtisseuse » = une collaboratrice étroite de Dieu. Note : si le mari était un être parfait comme Adam avant la chute, la femme pourrait bien lui faire des reproches quand quelque chose va mal. Mais l’Écriture déclare : « Tous on péché » ; Une femme devient « sage » quand elle a suffisamment conscience de cela pour pouvoir se mettre à la place de son mari et sentir ce qu’il éprouve. Elle portera alors spontanément plus que la part de blâme qui lui revient de droit. Cela peut ne pas être juste, mais c’est certainement sage. Un jour, Dieu mettra de l’ordre dans ce qui est juste et ce qui est injuste. En attendant, la femme « sage » « bâtit son foyer » et laisse Dieu seul juge. 3. Le responsable de tous les maux du foyer : Jacques 4 : 7b. Chercher dans ce texte LA véritable raison pour laquelle le diable peut parvenir à briser un foyer. 4. Un foyer heureux même si votre conjoint n’est pas un véritable chrétien : 1 Corinthiens 7 : 13, 14. Dans ce texte, « sanctifié » signifie « fortement influencé, attiré, vers la sainteté ». Le conjoint incroyant est rattaché à la communauté des Saints au travers de a femme (cf. Bible de Jérusalem). Le conjoint croyant préserve son foyer des altercations et de la ruine comme le sel autrefois préservait le poisson et la viande de la corruption. 5. Une pensée importante : qui est à l’origine de la rencontre et de l’union de deux personnes ? Lire Genèse 24 : 1-­‐14, 44, 50. Dieu se sent concerné par l’avenir des couples : il s’y intéresse de près. 6. C’est Dieu qui unit deux êtres dans le mariage : Matthieu 19 : 6. Il s’agit là d’un principe auquel on choisit : -­‐ soit de résister (mariage fragile) ; -­‐ soit de croire (mariage qui tient la route). 7. C’est l’homme (l’être humain) quoi peut les séparer : Matthieu 19 : 6. Il a la possibilité de s’éloigner, de s’écarter de son conjoint, d’esprit et de cœur : le problème commence donc au sein du couple, la « troisième personne » ne vient éventuellement qu’ensuite. 8. Par quel moyen efficace et pratique peut-­‐on LAISSER Jésus-­‐Christ construire notre foyer pour qu’il ne s’effondre jamais ? Matthieu 26 : 39. Considérez comment Jésus a géré le problème d’une volonté qui luttait pour s’opposer à la volonté de son Père. « Ce que vous avez besoin de comprendre, c’est la véritable force de la volonté… Tout dépend du bon usage de la volonté. Dieu a donné aux être humains la capacité de choisir ; c’est à eux de l’exercer… Vous pouvez Lui donner votre volonté : alors il 129 produira en vous la volonté et la capacité de faire ce qui Lui est agréable. Ainsi, toute votre nature sera amenée sous le contrôle de l’Esprit de Christ » (E.G. White, Steps to Christ, p. 47 ; Le Meilleur Chemin, p. 45. C. COMMENT DIEU FAIT DES MIRACLES POUR LE BONHEUR DES COUPLES 1. Comment un homme peut-­‐il avoir le bonheur de rencontrer la femme de sa vie ? Proverbes 18 : 22 ; 19 : 14. Note : L’amour désintéressé n’est pas dépendant de la valeur ou du comportement de l’autre. En aimant par principe, le mari donnera de la valeur à sa femme, condition préalable sans laquelle aucune femme ne peut arriver à remplir sa mission. 2. Comment un mari peut-­‐il coopérer avec Dieu pour faire le bonheur de sa femme ? Éphésiens 5 : 25-­‐26. Se livrer : se donner, faire preuve d’un amour altruiste. Purifier par l’eau : passer par le baptême de la repentance, donc dépendre quotidiennement de Dieu et rester soumis à son Esprit. Purifier par la parole : le mari doit permettre et entretenir un dialogue significatif avec sa femme. 3. Comment une femme « sage » peut-­‐elle avoir de bonnes relations avec son mari ? Éphésiens 5 : 21-­‐22, 24, 33. Quelle joie et quelle facilité de se « soumettre » à un mari qui vous respecte, parce qu’il est lui-­‐même soumis à son Créateur et qu’il est rendu capable par Lui d’aimer inconditionnellement ! Note : Impossible ? Non, car c’est un Créateur et un Sauveur plein de sagesse qui a défini ainsi le modèle du vrai bonheur conjugal. Ce modèle a deux facettes. Le mari peut aimer sa femme de cette merveilleuse façon s’il comprend à quel point le Christ a aimé l’Église ; et la femme peut y répondre ainsi, lorsqu’elle apprécie la réponse de l’Eglise à l’amour du Christ. Quand vous laisserez le Seigneur prendre pleinement et complètement les choses en main, vous le verrez construire votre foyer. Même si les choses sont déjà allées trop loin, il n’a jamais dit qu’il était trop tard pour reprendre les commandes pour vous et pour vous donner tout le bonheur que vous pouvez utiliser. 4. Que faire en cas de rupture des relations conjugales ? Éphésiens 4 : 32. La recherche du pardon réciproque est la meilleure démarche. 5. Le pardon : une puissance au service de la réconciliation des couples : Matthieu 9 : 6 ; Colossiens 3 : 13. Le pardon est un don de Dieu en Jésus-­‐Christ qui a la puissance de nous libérer de nos fautes. C’est son cadeau de mariage qu’Il offre à tous les couples. 130 (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322
131 LEÇON 29 L’ALIMENTATION DE L’HOMME PRÉVUE PAR LE CRÉATEUR -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Le problème de la nourriture est une question très personnelle. Lorsque nous avons faim, nous désirons manger ce que nous croyons être bon pour nous. Ce qu’un autre aime peut très bien ne pas nous satisfaire. Le choix de notre alimentation est donc souvent dicté par des préjugés personnels voire même égocentriques. Néanmoins, un nombre croissant de personnes se rendent compte que le choix de la nourriture détermine en grade partie la santé et donc le bonheur. Certains sont pratiquement obligés de changer radicalement leurs habitudes alimentaires, à cause des ravages prématurés de la maladie. Les appétits ont dû céder face à la simple exigence de la survie. D’autres peut-­‐être plus prudents, ont appris à prévenir la maladie et ont changé volontairement leurs habitudes alimentaires. Ils ont appris à faire le lien entre la nourriture et la santé. Et il y a surtout un troisième groupe, constitué de ceux qui préfèrent une alimentation saine, parce qu’ils prennent franchement plaisir à savourer les aliments tels quels ou préparés simplement. Très souvent, ces dernières personnes deviennent végétariennes. Pourquoi le végétarisme ? Qui est le premier à avoir eu cette idée ? Pourquoi se développe-­‐t-­‐il continuellement et dans le monde entier ? On peut avancer plusieurs raisons : raisons de santé, raisons économique (l’alimentation végétarienne est normalement moins chère que l’alimentation carnée), par goût. Mais il y a une autre raison qui étonne beaucoup de gens : la Bible enseigne que le régime végétarien a été préférable dans le passé et qu’il redeviendra le choix universel de l’humanité. Cette étude veut vous faire connaître cette réalité. A. DIEU S’INTÉRESSE À CE QUE VOUS MANGEZ 1. Dieu est heureux quand nous nous régalons avec des aliments délicieux ; Psaume 103 : 2-­‐5. Le verset 5 est difficile à traduire : -­‐ « qui nourrit de biens ta vigueur [ton corps] » (T.O.B.) -­‐ « qui rassasie ta bouche de bonnes choses » (K.J.V.) -­‐ « qui rassasie de biens tes années » (Jérusalem). 2. Certaines personnes pensent qu’elles ont si peu de joies dans la vie qu’elles méritent bien d’avoir au moins le plaisir de manger. Le Seigneur n’est pas un rabat-­‐joie dans ce domaine : Ésaïe 55 : 2. Note : La « King James Version » et la version Darby traduisent : « et que votre âme jouisse à plaisir des choses grasse ». Le mot « gras » ou l’expression « mets succulents » n’a rien à voir avec une nourriture raffinée ou avec les problèmes de poids. Le mot hébreu 132 employé ici est utilisé sept fois dans la Bible et se réfère toujours à une alimentation nourrissante, saine et appropriée à nos besoins (ce texte veut donc dire qu’une personne qui prend trop d’embonpoint ne se nourrit pas convenablement). Ces 7 textes montrent que le Seigneur nous a donné la sensation de faim et le plaisir des goûts pour satisfaire nos besoins à l’aide d’une nourriture qui soit réellement bonne et bénéfique. Ainsi, la faim physique devient un symbole des besoins spirituels et émotionnels, car Dieu désire également que ces derniers soient complètement satisfaits (cf. fin de l’étude). B. DIEU SE SOUCIE DE VOTRE SANTÉ 1. Ce que Dieu veut pour chacun de nous personnellement : 3 Jean 1 : 2. « Je souhaite par dessous tout que tu prospères… « (K.J.V.). 2. Quand le Christ a porté les péchés du monde, qu’a-­‐t-­‐il porté d’autre en même temps ? Matthieu 8 : 16-­‐17. Cela signifie que non seulement le Seigneur désire que nous ne péchions pas, mais Il désire aussi tout autant que nous voyons en bonne santé. Suivre le Christ a pour résultat une vie plus heureuse et plus saine, ici dès à présent. 3. Dieu a pourvu à nos besoins alimentaires dès la création : Genèse 1 : 29. Note : « Nous devons étudier le plan originel de Dieu concernant l’alimentation du genre humain, afin de savoir quels sont les meilleurs aliments. Celui qui a créé l’homme et qui comprend ses besoins a aussi désigné à Adam sa nourriture « (E. G. White, Counsels on Diet and Foods, p. 165 ; Conseils sur la Nutrition et les Aliments, p. 95 ; Rayons de santé, p.88). 4. Après que le péché ait gâché la vie parfaite dont nous jouissions, qu’est-­‐ce que le Seigneur a ajouté au régime de l’être humain ? Genèse 3 : 18. « Tu mangeras ce qui pousse dans les champs » (T.O.B. & note). Note : Avant que le péché ne vienne, notre alimentation consistait en fruits, en graines et en fruits oléagineux. Après le péché, le Seigneur a ajouté ce que nous appelons aujourd’hui des légumes. Mais on ne dit pas un mot au sujet de la chair des animaux. Pendant plus de mille ans, l’homme a eu une alimentation végétarienne. 5. De quelle santé et longévité l’humanité jouissait-­‐elle lorsque son alimentation était végétarienne ? Genèse 5 : 3, 4, 5, 11, 27, etc. 6. Après le terrible déluge qui a détruit le monde à l’époque de Noé, Dieu a permis aux survivants de manger de la viande : Genèse 9 : 1-­‐4. Cette autorisation donnée à la sortie de l’arche a permis à la vie de redémarrer alors que la terre était complètement dévastée. La viande a donc été une nourriture de secours pour faire face à une circonstance critique. 7. Après le déluge, l’homme commence à manger de la viande. Comment cela influence-­‐t-­‐il son espérance de vie ? Genèse 11 : 23, 25, 32 ; 25 : 7-­‐8. 133 8. Quel est le projet de Dieu concernant la qualité de la vie éternelle de ses rachetés ? 2 Pierre 3 : 12-­‐13 ; Apocalypse 21 : 1-­‐4. 9. Sur cette nouvelle terre, peut-­‐on imaginer les racheter tuer des animaux pour les manger ? Ésaïe 11 : 6-­‐9. Les deux premiers chapitres de la Bible nous parlent d’un monde tout neuf où il n’y avait ni péché, ni maladie, ni malheur, ni souffrance, ni mort. Les deux derniers chapitres de la Bible parlent d’un monde qui est renouvelé, recréé, où ces choses disparaîtront de nouveau. Autrement dit, le plan de Dieu pour notre salut inclut la restauration et la restitution de toutes les choses qui ont été perdues quand Adam et Eve ont invité Satan à prendre le pouvoir à la place de Dieu. Il est impensable qu’il y ait des prédateurs ou des chasseurs sur cette nouvelle terre glorieuse et pleine de bonheur. C. LA VIANDE : UNE NOIRRITURE TEMPORAIRE 1. Qu’est-­‐ce que le Seigneur a expressément interdit à propos de la consommation des viandes ? Genèse 9 : 4. Noé et sa famille sont les seuls survivants du déluge : Dieu s’adresse donc ici à toute la race humaine. 2. Ce commandement est répété dans le N.T. : Actes 15 : 19, 20, 28, 29. Il s’applique de façon universelle ; il est valable pour des gens de toute origine, religieuse ou non. Note : Il y aurait fort peu de consommation de viande aujourd’hui si on obéissait à ce commandement qu’il « a semblé bon au Saint-­‐Esprit » de donner. D’après les directives bibliques, la chair doit être vidée de tout son sang pour pouvoir être consommée. Or, c’est précisément le sang qui donne sa saveur à la viande ! On trouve une application pratique de cet ordre de Dieu dans l’histoire des fils d’Héli. Lire 1 Samuel 2 : 12-­‐17. Ils préféraient la viande rôtie à la viande bouillie à cause du goût du sang (qui n’est pas évacué dans l’eau par l’ébullition). 3. Quand vous pensez au sacrifice de Jésus accompli pour vous, lorsqu’il est mort sur la croix, êtes-­‐vous heureux de vous abandonner à Lui ? Romains 12 : 1-­‐2. Ce que Jésus accomplit pour nous et en nous entre dans le cadre de la vie quotidienne. Cela « implique que nos habitudes dans le manger, le boire, dans la manière de nous vêtir, soient de nature à préserver la santé physique, mentale et morale, afin que nous puissions présenter nos corps au Seigneur, non comme une offrande corrompue par des habitudes erronées, mais comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu » (E.G. White, Conseil sur la Nutrition et les Aliments, p. 195). Voici les sept textes ou la racine ‫( ושד‬engraisser, être gras) est employée : - Juge 9 : 9 :
« huile » ; - Job 36 : 16 : « mets succulents » ; - Psaumes 36 : 8 & 65 : 11 : « abondance » ; Psaume 63 : 5 : « mets gras » ; Esaïe 55 : 2 : « mets succulents » ; - Jérémie 31 : 4 :
« graisse ». 134 (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322
135 LEÇON 30 À LA DÉCOUVERTE DES CAUSES CACHÉES DES MALADIES -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Vous connaissez une famille qui n’est pas touchée ou menacée par le cancer ? Combien de fois aussi entendons-­‐nous parler d’amis ou de connaissances qui sont morts soudainement d’une attaque cardiaque ! Même des femmes en sont victimes maintenant et parfois aussi des jeunes. De tous côtés, nous voyons des gens pris dans un processus d’autodestruction, à différents degrés. Tout cela est mauvais : la Bible le montre en déclarant : « Tu ne tuera point ». Cela inclut le fait de se détruire soi-­‐même. Vous n’avez pas le droit de faire cela. Que vous le fassiez rapidement à l’aide d’une arme à feu, ou lentement avec des cigarettes ou avec le stress, avec une mauvaise alimentation ou avec des peurs, c’est de toute façon un crime, un péché ; et il est tout aussi mal de tuer votre âme, votre esprit, petit à petit, d’amoindrir vos capacités à jouir de la vie (ou celles de quelqu’un d’autre). Détruire votre propre bonheur est une forme de suicide ; détruire celui de quelqu’un d’autre est une forme de crime. Et pourtant, les parents le font souvent à leurs enfants sans le savoir ! Les parents, nous allons le voir, prédisposent souvent leurs enfants au cancer en provoquant en eux des troubles émotionnels (en cela ils ne font que reproduire ce qu’ils ont appris de leurs propres parents). Quel cercle vicieux ! Des petite enfants grandissent à l’ombre de la maladie et se dirigent tout droit vers l’asthme, l’alcoolisme, la dépendance de la drogue, les maladies liées au stress, les attaques cardiaques précoces, et peut être même le cancer, principalement parce que leurs parents sont mal informés. Même quand des parents commencent à réaliser ce qui se passe, ils se sentent impuissants à casser ce cercle vicieux. La mort vient par le péché (Romains 5 : 12). « La mort » ici, inclut la mort rapide et la mort lente, soudaine ou progressive, la mort du corps et la mort de la sérénité d’esprit. La vie elle, vient par le Christ (Jean 10 : 10). « La vie » ici, n’inclut pas seulement la vie après la résurrection, mais la vie présente, une vie heureuse, libre, saine, la vie du corps, de l’âme et de l’esprit. Nous allons sonder en profondeur la Parole de Dieu pour découvrir quelles sont les causes secrètes des maladies, ses racines qui plongent là où l’on s’y attendrait le moins. Il existe bien quelque chose que l’on pourrait appeler « la guérison par la foi », mais c’est un phénomène bien plus fort et plus grand que les guérisons sensationnelles et magiques proposées par certains mouvement religieux ou certains médiums ou autres parapsychologues familiers de nos écrans de télévision (en tous les cas aux U.S.A.). Apprenez à faire usage de la pure foi du N.T. et le processus de guérison commence immédiatement à se mettre en action. Faites-­‐le démarrer suffisamment tôt dans votre vie, et vous jouirez d’une meilleure santé pour le reste de vos jours. Que vous soyez vieux ou jeune, et quelque soit le degré de votre maladie, il n’est jamais trop tard pour jouir de la guérison, ou tout au moins d’un amélioration. 136 A. UNE CAUSE CACHÉE DUE CANCER ET D’AUTRES MALADIES MORTELLES 1. Quelle était la raison cachée pour laquelle des gens dans l’église de Corinthe étaient malades et mouraient prématurément ? 1 Corinthiens 11 : 27-­‐30. Note : Les interprètes sont généralement d’accord pour dire qu’il s’agit bien d’une maladie et de mort littérales, physiques. Paul ici touche une corde sensible. Le « jugement », ou « punition », ne désigne pas une damnation éternelle. Cette punition, c’est le pécheur lui-­‐même qui se l’inflige. Bien que Paul parle ici de la Sainte cène, ses mots s’appliquent aussi à notre nourriture quotidienne. « Indignement » signifie manger inconsidérément, sans réfléchir, « sans discerner le corps du Seigneur » dans notre nourriture quotidienne. La « foi » dans le N.T., est une appréciation du cœur de l’amour du Christ pour nous, tel qu’il a été révélé à la croix où il est mort. En d’autres termes, la « foi » c’est « discerner le corps du Seigneur ». « C’est à la mort du Christ que nous devons même la vie terrestre. Le pain que nous mangeons est acquis au prix de son corps rompu. L’eau que nous buvons est achetée par son sang répandu. Jamais personne, qu’il soit saint ou pécheur, ne manque sa nourriture quotidienne sans être nourri du corps et du sang du Christ. Chaque miche de pain porte l’empreinte de la croix du Calvaire. Cette croix se reflète dans chaque source d’eau. Christ a enseigné toutes ces choses en établissant les emblèmes de son grand sacrifice » (Jésus-­‐Christ, p. 664, retraduit d’après l’original ; The Desire of Age, p. 660. Vivre « par la foi », c’est vivre d’une façon opposée à celle de l’homme moderne, qui vit par le stress, par l’orgueil, s’efforçant d’en imposer à son voisin, essayant d’impressionner ou de faire bonne impression. Tandis que nous sommes constamment sur les nerfs, notre cœur bat fort et vite. Un tel stress et un tel amour-­‐propre nous conduisent à la maladie. Une victime du cancer dit : « C’est très dur. De temps à autre, il y a des plates-­‐formes ou je peux me reposer un court instant et peut-­‐être même m’amuser un peu ; mais je dois continuer de grimper et la montagne n’a pas de sommet ». 2. Y a-­‐t-­‐il des preuves médicales que la peur, le stress, les tensions et l’agitation d’esprit préparent le terrain au cancer et à d’autres maladies ? « Un comportement fatal ? L’anxiété accusée d’être une cause réelle de la plupart des maladies cardiaques » (titre du journal, San Diego Union, 30 septembre 1966). « Alors que la recherche des causes des nombreuses maladies portant le nom de cancer continue … un petit mais grandissant nombre de chercheurs en médecine pensent à un lien possible entre le cancer et la psychologie (les motifs d’ordre émotionnels) … Apparemment, la plupart des gens prédisposés au cancer … sont des personnes qui nient et répriment leurs émotions dues à une perte ou une tragédie … De telles personnes … intériorisent leurs réactions émotives… Cela a pour effet de perturber l’équilibre hormonal du corps » (et ainsi cela peut jouer un rôle important dans l’apparition d’un cancer) (Times 7 juin 1968). 137 3. Quelle expérience salutaire et porteuse de santé Jésus offre-­‐t-­‐il à quiconque vient à Lui ? Matthieu 11 : 28-­‐30. Ce repos apporte la relaxation dans votre âme à la racine même de votre stress porteur de mort. Cette racine, c’est notre égocentrisme naturel. Le joug que Jésus nous offre est la croix que nous portons quand nous apprenons à apprécier dans nos cœurs la croix qu’il a portée. Nous sommes « crucifiés avec Lui ». 4. Comment pouvons-­‐nous apprendre ce précieux secret de vie et de santé, dans la jungle pleine de tensions de ce monde moderne ? Exode 20 : 8 ; Hébreux 4 : 9. Si nous gardons le Sabbat comme le Seigneur l’a prévu, nous entrerons pour toute la vie dans son école où nous apprendrons à être heureux comme Jésus. La santé en découlera ! 5. Qu’est-­‐ce qui fait réellement plus de bien à une personne malade que n’importe quel médicament ? Proverbes 17 : 22. Un « cœur joyeux », signifie heureux, satisfait, tranquille, aimant. Une âme et un esprit en bonne santé impliquent également un corps en bonne santé ! 6. D’après la Bible, quelle peut être la cause cachée des ulcères d’estomac et d’autres maladies semblables ? Quel est le remède ? Proverbes 15 : 17. La « haine » est quelque chose d’intérieur, qui se tourne contre nous-­‐mêmes. « Je ne vaux rien ! », disons-­‐nous parfois, mais cela est mauvais pour notre santé. Le fait de manger avec excès et les problèmes de boulimie sont souvent liés à la haine de soi. 7. Quelle expérience chassera sûrement nos peurs, productrices de maladies ? 1 Jean 4 : 18-­‐19. Nous faisons cette expérience d’apprendre à aimer, en appréciant avec sensibilité et reconnaissance, comment Lui nous a aimés le premier. B. LE RÔLE DE LA NOURRITURE DANS LA CAUSE ET LA PRÉVENTION DES MALADIES 1. Le Seigneur a prévu quatre sorte d’aliments pour notre nourriture : Genèse 1 : 29 ; 3 : 18-­‐19. -­‐ Les graines, les fruits, les légumes et les céréales. 2. En cas d’urgence, le Seigneur a donné l’autorisation (temporaire) de manger la chair des animaux : Genèse 9 : 1-­‐5. Note : Le déluge avait détruit toute végétation. La consommation de viande a rapidement raccourci la durée de la vie. Avant le déluge, l’espérance de vie atteignait presque mille ans. S’il est vrai qu’il y a bien longtemps, il a été permis aux hommes d’utiliser les aliments carnés, aujourd’hui les choses sont différentes. Depuis 1844, le Seigneur travaille à la préparation d’un peuple pour la seconde venue du Christ. Il nous appelle aujourd’hui à changer nos habitudes alimentaires, à revenir à son plan de départ. 138 « La viande n’a jamais été le meilleur aliment ; mais elle est doublement sujette à caution depuis que la maladie chez les animaux est devenue si fréquente. Ceux qui emploient des aliments carnés ne se rendent pas compte de ce qu’ils mangent ; Souvent, s’ils pouvaient voir l’animal vivant et connaître la qualité de sa chair, ils s’en détourneraient avec dégoût. Les gens ne cessent de manger de la viande qui est remplie d’éléments cancérigènes et de germes tuberculeux. C’est ainsi que la tuberculose, le cancer et d’autres maladies mortelles sont contractées ». (Le Ministère de la Guérison, p. 264 ; retraduit d’après l’original). 3. Quelle est l’erreur alimentaire souvent commise dans les pays industrialisés, et qui touche beaucoup les enfants ? Proverbes 25 : 27a. Par « miel », il faut entendre tout ce qui est très concentré en sucres. Notons que notre sucre raffiné et les sucres chimiques industriels utilisés dans de nombreux produits de consommation courant n’existaient même pas à l’époque de Salomon ! Note : Le Dr. Cécilia Rosenfeld déclare : « Dans l’exercice de ma profession, j’ai découvert qu’un nombre étonnant de conjoints dont le mariage était ruiné, souffrait de déséquilibres dans le taux de sucre sanguin Beaucoup de ces maris et de ces femmes montraient des symptômes d’irritabilité, avaient des changements d’humeur brusques, une susceptibilité anormale et une sensation de fatigue extrême « (New Medica Materia, août 1962). Le Dr. Stephen P. Gyland, un des membres principaux de l’Association Médicale Américaine, a déclaré en 1957 que le déséquilibre du taux de sucre sanguin est une des causes principales du suicide, de la schizophrénie, de la fatigue chronique et des dépressions. C’est stupéfiants, mais il faut admettre que l’excès de sucres peut contribuer activement à un divorce et à d’autres tragédies (Pour plus d’informations, voir, D. Starenkyj, Le mal du sucre, Orion, 1981). 4. Qu’est-­‐ce que le N.T. nous recommande de aire en changeant d’alimentation ? 2 Corinthiens 6 : 17. « Ce qui est impur », désigne toute boisson ou nourriture nuisible à la santé. Cela inclut les viandes impures répertoriées dans Lévitique. « … années de la vie. Pendant cette période, une sorte quelconque d’expérience émotive violente ou douloureuse a endommagé les capacité de l’enfant à communiquer avec d’autres personnes et avec la vie elle-­‐même. Ce peut être souvent un décès familial. Dans quelques cas, c’est tout simplement la naissance d’un frère ou d’une sœur plus jeune ou la perte d’une grand part de l’attention et de l’affection parentale qui s’est déplacée vers le nouveau-­‐né. Quelle qu’en soit la cause particulière… l’enfant a éprouvé une douleur profonde et un sentiment de perte en étant privé de cette affection, et il en est arrivé à conclure émotivement qu’il était plus sûr de ne pas aimer, afin de ne pas prendre le risque de souffrir de la perte de celui qu’on aime. C’est un type de développement psychologique assez courant, qui conduit beaucoup d’enfants à un sentiment de culpabilité intérieur, et à croire qu’ils sont indignes d’être aimés. De tels enfants perdent rapidement tout souvenir conscient du pourquoi de leur auto-­‐coupure émotive du monde qui les entoure ; ils ont seulement le sentiment qu’il leur manque quelque chose, qu’ils sont incapables de vivre, d’aimer les autres et d’être heureux de vivre, comme les autres… 139 Néanmoins, l’enfant semble assez bien s’adapter… Il fait ce qu’on attend de lui, il va à l’école, il apprend ses leçons. C’est seulement par son manque d’enthousiasme, peut-­‐être par sa difficulté à rire, qu’un adulte perspicace et qui le voit de temps en temps peut reconnaitre que quelque chose ne va pas. Pour la plupart, l’enfant semble parfaitement normal, peut-­‐être même mieux que les autres parce qu’il a tendance à être non-­‐agressif. La bonne nouvelle est qu’il y a de l’espoir en Jésus. « Les paroles de notre Sauveur : ‘Venez à moi, .. et je vous donnerai du repos’ (Matthieu 11 : 28), sont une prescription médicale pour la guérison des maux physique, mentaux et spirituels. Bien que les hommes aient attiré la souffrance sur eux-­‐mêmes par leurs propres mauvaises actions, Jésus les considère avec pitié. En Lui, ils peuvent trouver de l’aide ; Il fera de grand choses pour ceux qui lui font confiance » (E.G. White, The Ministry of Healing, p. 115 ; Le Ministère de la Guérison, p. 91). Toute ce que ce monde peut donner, Ne peut pas guérir un cœur brisé, Ni apaiser l’esprit, Ni enlever le souci Ou bannir la maladie. La réputation, le génie, le talent, sont incapables d’égayer un cœur triste ou de restaure une vie ruinée. La vie de Dieu dans l’âme est le seul espoir de l’être humain. « L’amour que le Christ diffuse par l’intermédiaire de l’être tout entier, est une énergie vivifiante. Il communique la guérison à toutes les parties vitales, le cerveau, le cœur, les nerfs. Par Lui, les plus nobles énergies de l’être son activées. Il libère l’âme de la culpabilité et de la souffrance, de l’anxiété et des soucis, qui étouffent les forces vitales. Avec Lui vient la sérénité et le calme. Il implante dans l’âme un joie que rien de terrestre ne peut détruire (une joie dans le Saint-­‐Esprit), une joie qui donne la santé et la vie » (E.G. White, ibidem ; Le ministère de la guérisons, pp. 90-­‐91). « Dans tout ordre et toute promesse de la Parole de Dieu se trouve l’énergie, la vie même de Dieu, par laquelle l’ordre peut être accompli et la promesse réalisée. Celui qui par la foi reçoit la parole, est en train de recevoir la vie même et le caractère de Dieu… Recevez à l’intérieur de votre âme, par la foi, la semence incorruptibles de la parole, et elle produira un caractère et une vie à la ressemblance du caractère et de la vie de Dieu » (E.G. White, Christ Object’s Lessons, p. 38 ; Les Paraboles de Jésus, p. 25). Quelques précieuses promesses : a) Le Seigneur nous connaît et nous aime : Ésaïe 44 : 2 ; 43 : 4-­‐5 ; Jérémie 31 : 3 et note. b) Le Seigneur nous guérit et nous délivre : Ésaïe 45 : 22 ; 1 Jean 1 : 9. c) Le Seigneur a porté en Lui tout ce qui nous fait mal : Ésaïe 53 : 5 ; Matthieu 8 : 17. 140 (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322
141 LEÇON 31 LE DON DE PROPHÉTIE : UN MIRACLE MODERNE -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Pendant longtemps, la plupart des Églises chrétiennes ont cru que le don de prophétie avait cessé à la mort des apôtres. Le N.T., d’après elles, serait la dernière révélation de Dieu à l’homme. Mais aujourd’hui les choses ont changé. Des millions de personnes, de différentes églises, se posent des questions au sujet de certains « prophètes » comme Jeanne Dixon, ou Edgar Cayce. Chaque fois qu’une de leurs prédictions se vérifie, des chrétiens se posent la question : Dieu a-­‐t-­‐il redonné le don de prophétie à l’Église chrétienne ? Pendant des décennies, Mary Baker Eddy a été tenue pour une prophétesse. De même Joseph Smith a été considéré comme un véritable prophète. Parallèlement à l’intérêt moderne pour certains prophètes, nous assistons à un retour de l’astrologie ancienne. Partout les gens cherchent à rentrer en communication avec le surnaturel. Des prophètes comme E. Cayce, J. Dixon, ainsi que l’astrologie semblent répondre à ce besoin. Dans cette étude, nous allons voir ce que la Bible, en tant que Parole de Dieu, dit au sujet de ce fameux don de prophétie. Ce don disparaît-­‐il avec les apôtres, ou bien doit-­‐il être redonné dans les derniers jours ? Comment distinguer un vrai prophète d’un faux prophète ? Quelle est l’importance de ce don ? En quoi notre salut éternel dépend de la façon dont nous nous situons par rapport au message prophétique que Dieu nous envoie ? A. LE DON DE PROPHÉTIE RENAÎT DANS LES DERNIER JOURS 1. Quand Christ monte au ciel après sa résurrection, il fait différents dons à son Église : Éphésiens 4 : 8, 11. Cinq ministères de base : le don de prophétie en fait partie. 2. Il a fait ces dons pour trois raisons : Éphésiens 4 : 11-­‐12. a) Perfectionnement : Matthieu 5 : 48 ; Luc 6 : 36 ; 1 Jean 4 : 12-­‐19 ; Matthieu 24 : 12. b) Service : Matthieu 20 : 28 ; Luc 22 : 27. c) Édification du corps : Éphésiens 5 : 28-­‐29 ; Apocalypse 19 : 7-­‐8. 3. Pendant combien de temps ces dons doivent-­‐ils rester dans l’Église ? Éphésiens 4 : 13-­‐15. Note : tous les chrétiens sont d’accord pour dire que les dons d’évangéliste, de pasteur, d’enseignant et de missionnaire sont nécessaires jusqu’à la venue du Seigneur ; Pourquoi pas aussi le don de prophétie ? Le texte dit que ces dons sont nécessaires jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi, à l’état d’homme fait, à la 142 mesure de la stature parfaite du Christ. Ce temps n’est certainement pas encore arrivé. Par conséquent l’Église a encore besoin de ces dons, et en particulier du don de prophétie. 4. Un don particulièrement présent, parmi le peuple qui vit dans l’attente du retour du Christ, à la fin des temps : 1 Corinthiens 1 : 4-­‐8. Les Corinthiens étaient enthousiastes pour Jésus-­‐Christ. Paul, tout au long de cette épître va essayer de modérer leurs ardeurs spirituelles en insistant sur la supériorité du don de prophétie sur le don des langues. 5. D’après la Bible, qu’est-­‐ce que le « témoignage de Jésus-­‐Christ » ? Apocalypse 19 : 10. L’esprit de prophétie témoigne de la présence de Jésus parmi son peuple (cf. Wieland, L’évangile dans l’Apocalypse, pp. 181-­‐182 ; 186-­‐190). Note : Si vous n’avez pas encore fait connaissance avec le don précieux de l’esprit de la prophétie, vous avez en stock des bénédictions ignorées ! Le Seigneur ne nous fait jamais de don sans que cela corresponde à un besoin. Si il vous dit que vous avez besoin de ce don pour être « irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus-­‐Christ », ne perdez pas de temps à faire connaissance avec lui. Ce don vous amènera à « l’unité de la foi » (Éphésiens 4 : 13). Si Dieu communique avec nous par l’intermédiaire de prophètes, et non pas directement, c’est parce que nous avons du mal à rester à l’écoute de son Esprit. Mais c’est aussi pour respecter notre libre-­‐arbitre, en suscitant notre réflexion sans s’imposer à nous. Néanmoins, la prophétie annonce qu’il y aura un peuple qui possédera pleinement ce témoignage de la présence de Jésus, collectivement et individuellement ; En attendant, si Dieu parle surtout au niveau collectif et suscite un prophète pour nous édifier, nous avons intérêt à l’écouter. B. COMMENT DISTINGUER UN VRAI PROPHÈTE D’UN FAUX PROPHÈTE 1. L’attitude du prophète par rapport à l’Église : Matthieu 7 : 15-­‐20. Les dons de l’Esprit servent à faire croître l’Église, à l’édifier, à la bâtir : Éphésiens 4 : 12, 15, 16. Le prophète : -­‐ porte-­‐t-­‐il des épines ou des chardons, déchire-­‐t-­‐il et éparpille-­‐t-­‐il le troupeau comme un loup, ou bien : -­‐ construit-­‐il l’Église, fortifie-­‐t-­‐il les différents ministères, et est-­‐il un facteur d’unité entre les vrais disciples du Christ ? 2. Les enseignements du prophète : Ésaïe 8 : 19, 20. Si un soi-­‐disant prophète nie même un seul point clairement enseigné par la Bible, il ne peut être un véritable prophète (le même critère s’applique aussi à la véritable Église) ? Note : Jeanne Dixon et Ruth Montgomery, deux prophètes modernes, croyaient à la communication avec les morts. Par exemple, R. Montgomery a prétendu récemment qu’une personne morte en 1971 avait écrit un livre au travers d’elle. D’après Ésaïe 8 : 143 19-­‐20, il n’y a donc pas de lumière (« aurore ») dans ses soi-­‐disantes révélations. La Bible enseigne clairement que seul Dieu est immortel (1 Timothée 6 : 16) ; aucun véritable prophète ne saurait croire en l’immortalité naturelle de l’âme. 3. Un signe des temps de la fin : Matthieu 24 : 24. Sur les faux prophètes voir aussi Ésaïe 3 : 2 ; 9 : 14 ; Jérémie 6 : 13 ; 14 : 14 ; 23. Note : Si quelqu’un essaye de vous rouler avec un faux billet de 100 F, allez-­‐vous ensuite rejeter, refuser tout véritable billet de 10 F ? C. LE MIRACLE DU VÉRITABLE DON DE PROPHÉTIE DANS LES DERNIERS JOURS Après de longues années d’obscurité relative, le temps est venu où une véritable prophète est reconnu publiquement. Ellen G. White, a été appelée à ce travail de prophète en 1844, au moment où la prophétie des 2300 ans de Daniel 8 : 14 a trouvé son accomplissement final. Jusqu’à sa mort à l’âge de 87 ans (en 1915), cette messagère de Dieu a fait un travail et a porté des fruits qui montrent l’authenticité de son ministère. En aucun cas, ses enseignements ne s’écartent de la norme des Saintes Écritures. Voici ses toutes dernière paroles en public : « Frères et sœurs, je vous recommande ce libre [La Bible] »*. (*Autre traduction possible : « Je confie ce livre à vos soins ».) Sa vie est ses écrits ont servi à édifier (construire) l’Église, à fortifier les ministères, à glorifier le Christ, et ils ont participé au perfectionnement des saints. Des millions de gens peuvent témoigner de la valeur de ses écrits, et de leur utilisé pour les amener plus près du Seigneur. Tout un mouvement mondial qui comporte des écoles, des hôpitaux, des universités, des maisons d’édition et même une école de médecine, doit reconnaître que toutes ces choses sont le fruit direct de sa vie de service, et des révélations qu’elle a reçues du Seigneur. Si on applique le critère de Jésus à E. G. White (vous les reconnaîtrez à leurs fruits), on trouve des preuves abondantes que son appel et son ministère étaient authentiques. Mais ne croyez pas cela sur parole. Il vous faut goûter et voir par vous-­‐mêmes : lisez ses ouvrages, si possible dans la langue originale ; Vous découvrirez à chaque page l’empreinte facilement reconnaissable de l’inspiration divine. 1. D’après la bible, une femme peut-­‐elle être appelée au ministère prophétique ? Exode 15 : 20 ; 2 Rois 22 : 14 ; Actes 21 : 8-­‐9. Le ministère d’Ellen White n’est pas le fruit du mouvement de la « libération » de la femme. 2. Si nous voulons devenir des chrétiens heureux, forts, qui croissent dans le Seigneur, et qui viennent en aide aux autres, quelle doit être notre attitude envers les messages qui viennent du véritable don de prophétie ? 2 Chronique 20 : 20. 144 Note : Il a été maintes et maintes fois démontré que ceux qui acceptent sincèrement et humblement le message du don de prophétie (appelé parfois « Esprit de Prophétie ») croissent et deviennent des chrétiens heureux et dévoués, dont la vie et l’influence édifient l’Église. De même, des Églises toutes entières, et des institutions, prospèrent de façon étonnante quand elles suivent les conseils que le Seigneur a donné par ce moyen. 3. Si vous étiez atteint d’une maladie mortelle, préféreriez-­‐vous que votre médecin vous mente et vous tranquillise avec des paroles agréables et une aspirine, ou bien préféreriez-­‐vous qu’il vous dise : « Vous êtes très malade et devez être rapidement opéré pour rester en vie » ? Quand le véritable « témoignage de Jésus » nous parle, quel genre de message délivre-­‐t-­‐il ? Apocalypse 3 : 19. Note : Les écrits d’Ellen white, qui font partie du témoignage de Jésus, contiennent souvent des réprimandes et des réprobations. Mais ils présentent aussi les remèdes. Dans ses écrits, le pécheur est constamment dirigé vers l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché. Lire 1 Corinthiens 2 : 1-­‐2. Cette vérité de la croix est mise en valeur dans les écrits d’Ellen White (cf. Ministry, Octobre 1992, pp. 12-­‐15). « les messagers consacrés qui, aux débuts du christianisme ont porté à un monde en train de mourir les bonnes nouvelles du salut, n’ont permis à aucune pensée d’exaltation de soi de gâcher leur présentation du Christ et de Lui crucifié. Ils ne convoitaient ni autorité, ni prééminence. Cachant leur moi, [leur personnalité], dans le Sauveur, ils exaltaient le plan du salut et la vie de Christ, l’auteur et le finisseur de ce plan. Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement, était la substance de leur enseignement… Si les pécheurs peuvent être amenés à jeter un regard sérieux à la croix, s’ ils peuvent obtenir une vision complète du Sauveur crucifié, ils se rendront compte de la profondeur de la compassion de Dieu et du caractère scandaleux du péché. La mort du Christ témoigne du grand amour de Dieu pour l’homme. C’est notre gage de salut. Enlever la croix au chrétien, c’est comme si on effaçait le soleil du ciel. La croix nous rend proches de Dieu en nous réconciliant avec Lui. Avec la compassion miséricordieuse de l’amour d’un père, l’Éternel considère les souffrances que son Fils a endurées afin de sauver la race de la mort éternelle, et il nous accepte dans le bien-­‐
aimé » (E.G. White, The Acts of the Apostles, P. 209 ; Conquérants Pacifiques, p. 186). (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322
145 LEÇON 32 LA BIBLE MET LE DOIGT SUR LA VÉRITABLE ÉGLISE -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ Le mot « œcuménique » est devenu très courant aujourd’hui. Il se rapport au fait de réunir plusieurs dénominations différentes dans une seule organisation. Le mot « catholique » signifie « universel » et reflète aussi la conviction profonde partagée par plusieurs personnes, que l’Église chrétienne devrait être rassemblée en une seule organisation. Jésus voulait-­‐il que son Église soit divisée en autant de groupes différents ? Cela lui fait-­‐il plaisir de voir ceux qui professent être ses disciples se quereller entre eux ? Le Saint-­‐
Esprit ne produit-­‐il pas l’harmonie et l’unité ? Est-­‐il arrogant et prétentieux de dire qu’une dénomination est la « véritable Église » ? La Bible est-­‐elle suffisamment claire à ce sujet pour que toute personne sincère et honnête puisse découvrir quelle est la véritable Église aujourd’hui ? Il nous est tous arrivé de chercher une clé importante en l’essayant sur la serrure correspondante. Parfois, nous en essayons une dizaine avant de trouver enfin, celle qui seule s’adapte parfaitement à la serrure. Comparons les critère bibliques de la véritable Église à une serrure fabriquée par le divin artisan, qui est le fondateur de l’Église primitive. Où, dans le monde actuel pouvons nous trouver sa « clé », c’est-­‐à-­‐dire l’Église qui correspond parfaitement aux caractéristiques de la Bible ? A. QUAND ET COMMENT LA VÉRITABLE ÉGLISE A-­‐T-­‐ELLE ÉTÉ FONDÉEE PAR JÉSUS ? 1. De quelle façon Jésus a-­‐t-­‐il trouvé son Église ? Jean 1 : 35-­‐45. Suis-­‐moi » : un appel tout simple. Note : « Avec l’appel de Jean, d’André et de Simon, de Philippe et de Nathanaël, a commencé l’établissement de l’Église chrétienne. Jean a dirigé deux de ses disciples vers le Christ. Puis l’un d’eux, André, a trouvé son frère et l’a appelé vers le Sauveur. Ensuite Philippe a été appelé, et il s’est mis à la recherche de Nathanaël » (E.G. White, The Desire of Ages, P. 141 ; Jésus-­‐Christ, p.123). 2. Quel est le véritable fondement sur lequel Jésus a bâti son Église ? Matthieu 16 : 13-­‐18. Quelle est cette pierre ? Ce ne peut être Pierre, car il dit lui-­‐même que cette pierre est le Christ (cf. 1 Pierre 2 : 5-­‐8). D’autres passages vont dans ce sens : Deutéronome 32 : 3, 4, 15, 18 ; Psaume 71 : 1-­‐3 ; 1 Corinthiens 10 : 4. Le mot « pierre » (pétros en grec, képhas en araméen) signifie « petite pierre, caillou » (cf. Jean 1 : 42). L’autre mot employé dans Matthieu 16 : 18 et 1 Pierre 2 : 7 est pétra, qui signifie « rocher, roc grand et solide, l’affleurement d’une roche de fond » (cf. version Darby). 146 B. IL EST FACILE D’IDENTIFIER LA VÉRITABLE ÉGLISE 1. En cherchant à découvrir la véritable Église, nous en faisons que suivre les traces de Jésus : Marc 2 : 14 ; Marc 8 : 34 ; Jean 15 : 13-­‐15. Le même Jésus qui a fondé la véritable Église nous invite à Le suivre. 2. Qu’est-­‐ce qui permet de croire que le Seigneur a une véritable Église dans ce monde ? Éphésiens 4 : 4-­‐6. « Un seul corps », pour Paul, signifie « une seule « Église », car « corps » signifie « Église » (voir 1 Corinthiens 12 : 27-­‐28). Note : Cette Église unique est mondiale ; on doit la trouver parmi « toute nation, toute tribu, toute langue et tout peuple ». Parmi tous les différents groupes sur terre qui prétendent être les « saints », le Seigneur en indique un avec précision et déclare : « C’est ici la patience des saints, ceux qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 : 12, Darby). En d’autres termes, la véritable Église de Dieu se différenciera et se reconnaîtra à son obéissance à Ses commandements, et au fait qu’elle suit l’exemple de Jésus. « Babylone » est un mot qui signifie « confusion », et qui se rapporte à la vaste conglomération, agrégation, de religions contradictoires, opposées et querelleuses, qui ne suivent pas le Christ et qui ne gardent pas ses commandements. Babylone est tombée, parce qu’elle est devenue incapable de conduire des personnes sur le chemin du salut. C. L’HISTOIRE DE LA VÉRITABLE ÉGLISE DE DIEU 1.
a)
b)
c)
d)
Apocalypse 12 : 1-­‐6 et 12 : 13-­‐17. Que symbolise cette femme pure ? 2 Corinthiens 11 : 2. Que symbolisent les douze étoiles ? (cf. Apocalypse 1 : 20). Qui a de la haine pour la véritable Église ? Apocalypse 12 : 9. Qu’est-­‐ce que Satan essaye de faire au peuple de Dieu pendant la période des 1260 jours/années ? Apocalypse 12 : 6, 13. Note : Il s’agit ici d’un langage symbolique donc cette femme ne peut être la vierge Marie. L’Église de Dieu a toujours été comparée à une femme (cf. Jérémie 6 : 2). Les 12 étoiles sont des « anges », c’est-­‐à-­‐dire des « messagers, annonciateurs, envoyés » ; ce sont donc les 12 apôtres dont l’œuvre missionnaire et les enseignements sont à la base de l’Église chrétienne véritable. Les 1260 jours/années commencent en 538 et s’achèvent en 1798. 2. Dieu nous donne deux caractéristiques clés qui nous permettent de repérer Sa véritable Église, même après la fin des 1260 années : Apocalypse 12 : 17. L’expression « le reste de sa postérité » indique que nous sommes arrivés à la fin des 1260 ans, donc aux derniers jours. Note : Pour trouver la véritable clé qui s’adapte à la serrure divine de la prophétie biblique, cherchez une Église qui garde le véritable Sabbat du septième jour, ou samedi. Le Seigneur indique que sa véritable Église garde ses commandements. Ce seul indice va déjà réduire considérablement le champ de vos recherches. Deuxièmement, cherchez 147 une Église qui possède aussi la seconde caractéristique soulignée ici : « le témoignage de Jésus » ou « esprit de la prophétie » (Apocalypse 19 : 10). Ces deux caractéristiques doivent être manifestes. Une Église qui prétend garder le Sabbat du septième jour mais qui ne possède par l’esprit de prophétie, ou qui prétend avoir un prophète mais ne garde pas le Sabbat, ne peut pas correspondre à l’Église décrite dans la prophétie. En plus de ces deux caractéristiques, un amour semblable à celui du Christ doit y être présent. 3. Quelle merveilleuse expérience doit arriver au peuple de Dieu dans SA véritable Église ? jean 13 : 34, 35. Le mot original pour « amour » est agapé. 4. Quel test doit être utilisé pour éprouver tous les enseignements de la véritable Église de Dieu ? 1 Timothée 3 : 15. D. FAISON LE TEST ! Nous ne pouvons pas considérer ici tous les tests de la vérité auxquels la véritable Église doit satisfaire. Mais nous pouvons avoir une première approche. Si une Église ne satisfait pas à même un seul de ces tests de vérité biblique, elle ne peut être la véritable Église, qui doit être en harmonie avec la Bible. La véritable Église : a) Croit à la réalité de la divinité et de ses 3 personnes : Matthieu 28 : 19, 20. b) Croit que le Christ est le divin Fils de Dieu et qu’Il préexiste de toute éternité : Jean 1 : 1-­‐3, 10, 14 ; Hébreux 1 : 2 ; Michée 5 : 1. c) Croit que l’être humain est mortel par nature : Job 4 : 17 ; 1 Timothée 6 : 15, 16. d) Croit que les morts sont endormis, inconscients jusqu’à la résurrection : Jean 11 : 11-­‐14 ; Psaume 146 : 4 ; Ecclésiaste 9 : 5, 6. e) Garde le véritable Sabbat du septième jour comme le signe d’une union, d’une harmonie, d’une corporation, d’une association, d’une amitié, d’un mariage avec le Seigneur Jésus, et un signe d’un véritable conversion et sanctification : Luc 4 : 16 ; Ézéchiel 20 : 12, 20 ; Hébreux 4 : 9-­‐10 ; Apocalypse 1 : 10. f) Croit que le péché et les pécheurs ne dureront pas éternellement mais prendront fin : Malachie 4 : 1-­‐3 [3 : 19-­‐21]. g) Suit le plan de Dieu concernant la gestion des revenus : Lévitique 27 : 30, 32 ; 1 Corinthiens 9 : 14 ; Malachie 3 : 8-­‐10. h) Suit l’exemple du Christ concernant le lavement des pieds : Jean 13 : 1-­‐17. i) Vit de façon saine et porteuse de santé : 1 Corinthiens 3 : 16-­‐17. j) Croit, expérimente et démontre le salut et la justice reçus par la foi : Romains 3 : 20-­‐31 ; 4 : 1-­‐25 ; Éphésiens 2 : 8. k) Croit aux véritables dons du Saint-­‐Esprit, au véritable baptême du Saint-­‐Esprit et au véritable don de prophétie : 1 Corinthiens 12 : 1-­‐31 ; 14 : 1-­‐40 ; Éphésiens 4 : 8. l) Suit le Christ par la foi dans son ministère dans le lieu très-­‐saint du sanctuaire céleste, où il a commencé son travail de réconciliation finale en 1844 : Daniel 8 : 14 ; Hébreux 6 : 10. 148 1. Chercher une Église qui remplit tous ces critère bibliques en dehors de l’Église Adventiste du septième jour. 2. Qu’est-­‐ce qui qualifiera la véritable Eglise et la rendra capable d’achever son travail de transmission de la bonne nouvelle au monde en l’espace d’une génération ? Jean 12 : 32-­‐33 ; 1 Corinthiens 1 : 17-­‐18 ; 2 : 1-­‐2. Note : « En regardant au rédempteur crucifié, nous comprenons plus complètement la grandeur et la signification du sacrifice accompli par la Majesté du ciel. Le plan du salut est glorifié devant nous, et la pensée du Calvaire éveille dans nos cœurs et sur nos lèvres de vivantes et saintes émotions ; car l’orgueil et le culte du moi ne peuvent prospérer dans l’âme qui garde fraîchement à l’esprit le souvenir des scènes du Calvaire » (E.G. White, The Desire of Ages, pp. 660-­‐661 ; Jésus-­‐Christ, p. 665). 3. L’exemple d’un véritable disciple de Jésus : Quelqu’un qui apprécie Sa personne et son amour qui se sacrifie : Luc 7 : 36-­‐50. Quelles paroles de louanges Jésus offre-­‐t-­‐Il en réponse au sacrifice de Marie ? Marc 14 : 8. (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322
149 LEÇON 33 LA FEMME QUE LE MONDE NE POURRA JAMAIS OUBLIER -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐ L’Évangile de Marc contient une histoire, si belle qu’elle charme tous ceux qui veulent bien l’écouter. Comme une pierre précieuse présentée dans un affreux pot en terre, cette histoire est placée entre deux des histoires les plus sordides jamais racontées. Sa position ressemble à celle de la croix de jésus, placée entre deux bandits. La première histoire nous apprend comment « les principaux sacrificateurs et les scribes » ont pris cette décision terrible de mettre Jésus à mort. La troisième nous raconte une action encore plus honteuse, celle d’un des disciples, Judas Iscariot, qui s’est vendu au diable dans le but de trahir Jésus et de l’exposer à la mort. Et entre les deux se trouve cette histoire exquise et délicate, d’une femme dont on se rappellera toujours. Aucune femme n’a jamais accompli un acte comme le sien. Or Jésus veut que l’on se rappelle cet acte partout où l’Évangile est prêché dans le monde (Marc 14 : 9). Cette histoire est donc une partie essentielle de « l’Évangile Éternel » proclamé par les trois anges d’Apocalypse 14. Nous ne pouvons donc pas conclure cette série d’études sans avoir une mention spéciale pour cette femme. Bien que, depuis presque 2000 ans, son histoire n’ait rien perdu de son éclat, beaucoup de gens ne la comprennent pas encore, car ils n’en ont pas vu la beauté. Les quatre évangiles nous rapportent l’incident, mais chacun précise des détails différents. Le récit complet apparaît comme une mosaïque ancienne, vivement colorée mais fraîchement découverte. A. UNE FEMME DEPENSIÈRE ! 1. Lire Marc 14 :1-­‐9. Quelle est la valeur du parfum offert à Jésus ? Un denier (verset 5) représentait le salaire journalier d’un ouvrier (cf. Matthieu 20 : 2). Cette femme a donc offert un cadeau équivalant à une année de salaire ! 2. Une femme approuvée et louée par Jésus : Marc 14 : 6-­‐8. « Une bonne action » le mot grec utilisé pour « bonne », signifie aussi « belle ». Marie (Jean 12 : 3) a fait quelque chose de super-­‐génial, impeccable, fantastique, bien pensé, parfaitement juste ! Si un jour Jésus peut nous dire que nous avons fait ce que nous avons pu, ce sera le plus haut éloge possible ! Il nous demande de raconter l’histoire de Marie partout où cette bonne nouvelle sera prêchée (Marc 14 : 9 ; Matthieu 26 : 13). Elle doit donc contenir quelque chose qui rend la bonne nouvelle claire et limpide. 150 3. Une femme qui rencontre de l’opposition : Marc 14 : 4-­‐5. Qui sont les quelques-­‐uns du verset 4 ? Matthieu 26 : 8. Quelle est l’origine de cette indignation ? Jean 12 : 4-­‐5. Note : À ce moment-­‐là, Judas a réussi à faire croire aux disciples qu’il avait raison en condamnant cette femme. Ils manquaient de discernement spirituel. Ils ne soupçonnaient pas la méchanceté de Judas, ni la bonté de Marie. Dans ces derniers jours, nous avons besoin d’avoir une vision plus claire qu’eux. B. UNE FEMME RUINÉE 1. Qui est cette « femme » (Matthieu 26 : 7 ; Marc 14 : 3 ; Luc 7 : 37) qui oint Jésus et suscite son éloge ? C’est la même femme que celle mentionnée dans Jean 12 : 3. Obéissant à l’ordre de Jésus (Matthieu 26 : 13 ; Marc 14 : 9), Jean inclut cette histoire dans son évangile. Cette femme est donc Marie, la sœur de Marthe et de Lazare. 2. Un passé lourd à porter : Luc 7 : 37, 47 (cf. Luc 8 : 2 ; Marc 16 : 9). Marie est une « pécheresse » … comme tout être humain né dans ce monde ! C’est une façon pleine de tact de dire qu’elle avait perdue sa réputation et était tombée dans la débauche (cf. Matthieu 21 : 31 & Luc 15 : 1-­‐2). Il s’agit donc probablement de Marie-­‐Madeleine. Note : Avec beaucoup de délicatesse, Luc (7 : 39-­‐50) nous dévoile un autre aspect de l’histoire de Marie ; par la réflexion qu’il se fait à lui-­‐même (v. 39), Simon le Pharisien nous montre qu’il possède une connaissance intime de la vie privée de Marie. Et comme Jésus veut clairement lui faire comprendre qu’il est un aussi grand pécheur qu’elle (v. 40-­‐47), cela indique que Simon est à l’origine de ce mal : c’est lui qui le premier a séduit Marie et a ruiné sa vie. Souvent, quand une jeune fille respectable subit un tel malheur, cela provoque en elle un véritable naufrage psychologique. Elle se sent sale, violée, son image d’elle-­‐même est détruite. Marie n’a pu trouver aucun psychiatre pour l’aider. Dans son désespoir, elle s’est enfuie de chez elle et a sombré dans un abîme de perdition. Des anges déchus sont venus pour prendre possession de son cœur et de son esprit. Cela peut arriver à n’importe quel être humain : il suffit de connaître le désespoir. C. UNE RENCONTRE PROVIDENTIELLE 1. Perdue dans la culpabilité, la pollution morale et le désespoir, elle trouve du secours auprès de Jésus : Marc 16 : 9 ; Luc 8 : 2. Pas une ou deux fois, mais sept fois, Jésus a répandu son âme en prière pour cette épave humaine, possédée par de mauvais anges. 2. De quelle façon Jésus a-­‐t-­‐il prié pour nous ? Hébreux 5 : 7. 151 C’est ainsi que Jésus priait pour qu’une personne soit délivrée de l’emprise de Satan, non pour émouvoir Dieu, mais manifestant l’amour que Dieu plaçait dans son âme pour les êtres humains. C’est ainsi qu’Il a prié pour Marie. C’est à cause de nos peurs, conscientes ou inconscientes, que le diable peut nous « posséder » ; mais l’amour parfait bannit la crainte (1 Jean 4 : 18) et bien sûr, la haine. Note : La connaissance de l’être humain que nous avons aujourd’hui, nous suggère que le septième démon qui a été « chassé » était le profond ressentiment de Marie contre l’homme qui avait sali son esprit et ruiné sa vie. Une femme qui a souffert le viol ou l’inceste aura naturellement du ressentiment contre celui qui a abusé d’elle, et cette amertume couve souvent sous la surface : elle n’est pas forcément consciente. Quand cette dernière racine de haine a été enlevée, la délivrance de Marie a été complète. Souvent, nous portons des cicatrices cachées de haine et de ressentiment que seule la voix de Jésus empreinte de douleur et de larmes peut guérir. En pardonnant quelqu’un qui nous a profondément fait du tort, nous devenons capables d’apprécier le pardon de Dieu. D. UN ACTE PEU ORDINAIRE 1. Puisque Marie sait que son cœur amer a enfin été guéri, elle cherche un moyen de dire « merci »à son bienfaiteur. Elle l’a entendu parler à ses disciples de sa mort prochaine (cf. Marc 9 : 30-­‐32 & parallèles.). Une idée lumineuse lui vient quant à la façon d’exprimer sa reconnaissance : Marc 14 : 8. Elle oint non seulement sa tête (14 : 3), ce qui correspond un peu aux coutumes de l’époque, mais aussi ses pieds (Luc 7 : 38, 46 ; Jean 12 : 3) ! Observez : La valeur démesurée du parfum utilisé : Marc 14 : 3, 5. Une façon de oindre peu traditionnelle : Marc 14 : 3. Une émotion imprévue : Luc 7 : 38 ; Jean 12 : 3. Note : Aucun parfum à bon marché n’était assez bon pour le projet de Marie. Cette huile parfumée n’était pas celle des paysans ni même celle des nobles ; c’était une onction digne d’un empereur. Imaginez, un parfum qui coûte une année de salaire ! Peu importe, rien n’avait trop de valeur pour offrir à Celui qui avait sauvé son âme d’un enfer. Elle apprend que Simon va donner un festin et conçoit un plan formidable. Si elle attend que Jésus meure pour l’embaumer, il ne saura rien de sa profonde reconnaissance. Pourquoi ne pas utiliser le parfum pour l’oindre tandis qu’Il est encore vivant ? Bien entendu, elle n’a pas été invitée à la fête, mais elle viendra quand même et oindra Jésus à ce moment-­‐là. Elle ne se rendait pas compte de la profonde signification de ce qu’elle allait faire. Arrivée dans la salle, elle brise impulsivement le vase en albâtre qui contient le précieux liquide et le vide sur la tête de Jésus, laissant le liquide s’écouler et se répandre jusqu’au sol. L’odeur du parfum remplit toute la pièce, les conversations cessent, les invités essayent de voir ce qui se passe. Et voilà qu’une fontaine scellée dans l’âme de Marie, se libère et jaillit sans qu’elle y soit préparée. De chaudes larmes baignent les pieds du Sauveur, et la « pécheresse » s’agenouille pour les sécher avec ses cheveux. Voilà l’acte le plus 152 sublime accompli par un pécheur repentant ; mais le cœur dur de Judas et les disciples obtus ont manqué d’apprécier cet événement. 2. Jésus porte cet acte aux nues ! Marc 14 : 6-­‐9. En apparence, les paroles de Jésus sont extravagantes. Mais Jésus a vu quelque chose que ses disciples étaient trop aveugles pour voir. a) Dans ce vase d’albâtre brisé, Jésus a vu un emblème de son corps qui devait bientôt être brisé pour nous. b) Dans la précieuse onction qui se répandait sur le sol, il a vu un signe de son sang versé, suffisant pour sauver tous les milliards de pécheurs de la terre, tandis que seuls quelques-­‐uns apprécieraient sa valeur. c) Dans la motivation, parfaitement libre de tout égoïsme, qui a poussé Marie à faire cet acte, il a vu un reflet de son propre amour qui l’a motivé pour venir mourir pour nous. Marie a agi sans penser avoir une récompense, sans s’attendre le moins du monde à entendre Jésus prendre sa défense. Son seul désir était de l’honorer, d’exprimer sa gratitude pour l’avoir sauvée de l’enfer, qu’elle avait déjà connu en partie. De même, Jésus nous a racheté sans penser à sa récompense. Il a livré son âme à la mort (Ésaïe 53 : 12), et même à l’équivalent de la seconde mort, une mort sans espoir (cf. Hébreux 2 : 9). Il s’est sacrifié pour nous. d) Marie a acheté le parfum le plus cher possible, sacrifiant probablement toutes ses économies. Dans cet acte de renoncement à soi-­‐même, Jésus a vu un reflet du don total de sa propre personne pour nous. Il s’est réjoui de voir qu’un être humain avait commencé à apprécier la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur de son amour pour nous (Éphésiens 3 : 18) ! Un pécheur repentant avait oint l’âme du Fils de Dieu à sa croix. Ce fait a pu l’encourager et le soutenir pendant son agonie. e) Ce qui a dû spécialement toucher son cœur, c’est sa folle extravagance, sa spontanéité totale. Voyez avec quelle impulsivité elle brise le vase et le vide entièrement, même sur les pieds de Jésus ! Normalement, pour oindre une personne, on versait l’équivalent d’une cuillerée d’huile sur sa tête. Mais le torrent de reconnaissance réceptive et sensible, ne pouvait pas être contenu dans les mesures du dévouement et de la dévotion ordinaires. De même, Jésus a dû verser un véritable Niagara de sacrifice motivé par l’amour, alors qu’une tasse seulement semble avoir gagné les cours humains. Pourtant l’offrande doit être exagérée, déraisonnable, dispendieuse, car agapé ne peut pas donner moins. Il faut qu’Il se sacrifie pour un monde qui ne pense qu’à le crucifier pour se débarrasser de Lui. E. AURIONS-­‐NOUS PRIS PARTI POUR JUDAS ? 1. En apparence les motifs de Judas sont nobles : Jean 12 : 4-­‐5. Il a de bonnes raisons de se fâcher à cause de ce « gaspillage »… 2. En réalités les pauvres n’en auraient jamais vu la couleur ! Jean 12 : 6. Les 11 disciples, qui ont pris parti pour Judas, ne le savaient pas ! Note : Le raisonnement de Judas a l’air logique et en harmonie avec les fréquents rappels de Jésus de nourrir et vêtir les pauvres. Je crains que si j’avais été là, je me serais 153 joint aux 11 pour approuver de tout cœur le regard froid et sec de Judas, et son indignation apparemment justifiée. Oh, qu’ils étaient tous aveugles et durs de cœur en présence de l’Amour infini et d’une réponse humaine sincère à cet Amour ! Somme-­‐nous aussi aveugles et durs de cœur ? Aujourd’hui, le plus grand problème de Dieu pourrait bien ne pas venir des « publicains et des prostituées » (Matthieu 21 : 31 ; Luc 15 : 1-­‐2), mais des personnes soi-­‐disant religieuses qui ne sont pas capables de reconnaître et d’apprécier l’amour agapé quand il se manifeste. La condition spirituelle de l’Église de Laodicée moderne est semblable à celle des 11 qui se sont aveuglément laissés tromper par Judas. Combien de fois des disciples du Christ déclaré ont manqué de « collyre » (Apocalypse 3 : 18) et n’ont pas manifesté plus de discernement que les disciples quelques jours avant le Calvaire ! Et pourtant, ils ont été nommés pasteurs, évangélistes, dirigeants de l’Église ! F. L’AMOUR DE JÉSUS POUR UN PHARISIEN FROID ET IMPÉNITENT ! 1. Un pharisien qui revient de loin ! Marc 14 : 3 ; Matthieu 26 : 6. Puisque Simon (Luc 7 : 39-­‐40) invite Jésus à son repas, il est évident que c’est Lui qui l’a guéri de sa lèpre. C’était sa façon pharisienne, fière et digne, de dire : « Merci de m’avoir guéri ». 2. Un pharisien qui se permet de juger son bienfaiteur : Luc 7 : 39. Quand il a vu que Jésus acceptait le geste de Mari, il s’est félicité de n’avoir pas poussé la reconnaissance jusqu’à reconnaître Jésus comme Messie ! Il aurait l’air ridicule maintenant devant ses invités ! … Si Marie avait été agitée par sept démons, Simon allait encore plus mal, car il était agité par un huitième : l’orgueil et le mépris pour la foi que l’amour agapé inspire. 3. Avec bonté et délicatesse, Jésus aide Simon à prendre conscience de sa véritable condition spirituelle : Lire Luc 7 : 40-­‐46. Bien entendu, Simon était celui qui devait 500 deniers plutôt que 50 seulement. Sinon, la parabole de Jésus serait terriblement décourageante et culpabilisante pour Simon. Rappelons que non seulement Simon a été guéri de la lèpre, mais il est coupable d’adultère avec Marie, et responsable de la dégradation morale de celle-­‐ci. C’est pour cela que Jésus veut l’aider à recevoir le pardon de Dieu. 4. Un pardon proportionné au mal commis : Luc 7 : 47. Simon a beaucoup de raisons de demander pardon ! … Mais son manque d’amour montre qu’il n’a pas encore reçu le pardon de Dieu. Au contraire, l’amour manifesté par Marie prouve qu’elle a compris et accepté pleinement le principe du pardon. Note : Jésus ne veut pas dire que nous devons nous abandonner au mal et commettre de « nombreux péchés » afin d’apprendre à aimer comme Marie (nous pourrions bien ne jamais trouver le chemin du retour de cet enfer !). Jésus veut que nous réalisions que nous sommes vraiment coupables de nombreux péchés, et que nous sommes ceux qui doivent 500 deniers et non 50 seulement. Sans la grâce du Christ, qui limite les effets et 154 la progression du mal, les péchés des autres seraient les nôtres ; Aucun de nous n’est naturellement meilleur que quelqu’un d’autre. Comme l’a dit Luther, nous sommes tous faits de la même pâte. C’est seulement au travers de la réalité d’un esprit humble et affligé de son mal, que ce huitième démon peut être chassé loin de nous. 5. Les théologiens et les prédicateurs ont beaucoup discuté au sujet du sens de la foi. Quelle est la définition de Jésus ? Luc 7 : 50. Marie possédait la foi authentique : une appréciation venant du cœur (de l’être tout entier) de l’amour de Christ. Note : Rien de moins ne mérite le nom de foi. (Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de vous
(1 Pierre 5 : 7)
Ne vous lassez pas de prier
(Luc 18 : 1 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17)
Pas comme moi je veux, mais comme Toi tu veux
(Luc 22 : 42 ; Matthieu 26 : 39)
La volonté est la faculté de choisir, la capacité décisive et royale
(My life today, p. 318 ; Avec Dieu chaque jour, p. 322
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