Un quartier qui se bouge
Transcription
Un quartier qui se bouge
Un quartier qui se bouge À Floréal, Saussaie, Courtille un dispositif conduit une population sédentaire qui ne fréquente pas les structures sportives vers l’activité physique. p.7 N°1058 1,00 € Du 28 octobre au 3 novembre 2015 La Caisse d’allocations familiales est confrontée à un axiome à la mode : gérer plus de dossiers avec moins de personnel. p.3 Maigres mesures «A ujourd’hui, le Gouvernement a pris des décisions à la mesure des attentes des habitants des quartiers prioritaires.» Ainsi se conclut l’envoi par le service de presse du ministre Patrick Kanner du dossier envoyé aux journalistes après la tenue aux Mureaux le 26octobre du «comité interministériel égalité et citoyenneté». Au regard des dispositifs sortis de cette réunion de 17 ministres et du Premier d’entre eux, le satisfecit proclamé paraît quelque peu disproportionné. Pas sûr que la publication de la liste des 36 communes qui refusent ostensiblement la construction de HLM, l’annonce d’une campagne de testing pour combattre les discriminations ou encore la décision de «faire de la caméra-piéton un équipement de droit commun des patrouilles et unités de police et de gendarmerie», suffisent à ravir les cités. Dix ans après la révolte des banlieues, les ZUS restent toujours en déficit en termes d’égalité républicaine. Pour l’emploi, le pouvoir d’achat, les services publics et l’éducation, elles restent les parents pauvres… Jazz club, le retour p.14 Au cœur du 10 km de la Voie Royale p.10 Le rendez-vous initié par Emmanuel Bex reprend le chemin du TGP pour la cinquième année… Et pour le plus grand plaisir des mélomanes. Ça démarre le 2 novembre. WIV Au coin de la Une Émeutes urbaines ou révoltes sociales ? p. 4 SébaStIen banSe Les Allocs au régime sec ACTUALITÉS que faire ? » C’est la question posée au prochain Thé ou Café de la Maison des parents (29, rue Gabriel-Péri. Tél. : 01 49 33 68 55), avec un professionnel de la médiation familiale, mardi 3 novembre, de 14 h à 15 h 30 (garde des Club des parents Activités proposées enfants assurée). Vendredi 13 novembre, de 14 h à 16 h, « Temps petite enfance » sur l’apprentissage de la propreté. Le 26 novembre, salle de la Légion-d’honneur, après-midi dons et échanges de vêtements enfants et de puériculture. gratuitement en novembre à Rencontre 93 (49, bd Marcel-Sembat), détente et méthode Feldenkrais (vendredi, de 13 h 30 à 15 h 30), alphabétisation et mise à niveau (lundi et jeudi, de 13 h 30 à 15 h 30), informatique (mercredi et jeudi, de À partir du lundi 2 novembre, les habitants et salariés de la Plaine vont disposer d’une mairie annexe pour leurs démarches auprès du service de l’état civil. Les locaux en ont été aménagés au 2e étage du bâtiment qui regroupe la médiathèque et la Maison de quartier. Ils comportent notamment pour l’accueil du public une salle d’attente et quatre bureaux fermés. Le service de l’état civil y remplira l’ensemble de ses missions, à l’exception des déclarations d’état civil. Les naissances sont en effet déclarées à l’hôpital Delafontaine. Les actes de mariage et de décès, rédigés sur des registres uniques, sont maintenus au centre administratif. Attendu ultérieurement, le service de l’enfance sera présent aux moments forts de l’accueil du public (quotient familial, inscriptions scolaires, etc.). Le service social, qui occupait ces locaux, tiendra ses permanences au rez-dechaussée, où sont aussi transférés les accueils assurés par Pôle Emploi, la mission locale et le service d’insertion du RSA. La création de cette mairie annexe répond à une obligation réglementaire pour les villes de plus 100 000 habitants, inscrite dans la loi de février 2002 sur la démocratie de proximité. Elle ouvrira du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30, au 1 bis, rue Saint-Just. M.L. 2014. Saint-Denis arrive dans nombre de domaines en tête des villes du 93. FLORENT GOUT Générosité Gringo équitable D.R. La protection civile de Saint-Denis, qui organisait une collecte de vêtements et produits d’hygiène samedi 24 octobre au GO sport, remercie le magasin et les donateurs. Pour faire un don à l’organisme dont le slogan est « Ensemble pour vaincre la pauvreté et l’isolement » : www.protectioncivile.org Hanotin. Une lettre ouverte en date du 22 octobre où le président de Plaine Commune Habitat demande aux deux parlementaires « qu’ils se positionnent fermement contre la suppression des aides à la pierre dans le budget de l’État prévue dans la loi de finances pour 2016 ». L’interpellation publique pour faire pression sur les choix du gouvernement qui « renie les engagements présidentiels » a fait réagir Adrien Delacroix. Administrateur de PCH et co-président du groupe PS au conseil municipal, il se dit « assez surpris de la démarche qui s’adresse à seulement deux des quatre députés de l’agglomération » et qui préfère « l’interpellation plutôt que le débat avec les parlementaires […] à des fins de politique locale ». Dans ce début de polémique, M. Delacroix a le soutien de M. Trigory. Pour le représentant de l’association des locataires VMSD, M. Peu « se trompe d’adversaire » et devrait « plus combattre la droite et le FN que la gauche bien malade ». D.Sz Internautes et lecteurs du Journal de Saint-Denis, réagissez aux articles sur www.lejsd.com JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Fax : 01 55 87 26 88 ; Mail : [email protected] Directeur de la publication Gilles Henique, [email protected] Directeur, directeur de la rédaction Dominique Sanchez : 01 77 35 73 12 ; [email protected] Rédactrice en chef adjointe, secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro : 01 77 35 73 11, [email protected] Maquettiste Véronique Le Coustumer : 01 77 35 73 07, [email protected] Rédacteurs Benoît Lagarrigue : 01 77 35 73 08, [email protected] ; Marylène Lenfant : 01 77 35 73 06, [email protected] ; Sébastien Banse : 01 77 35 73 09, [email protected] ; Photographe Yann Mambert : 01 77 35 73 10, [email protected] Pré-presse, édition, impression PSD Diffusion Établissement Petit, 01 75 34 69 83, [email protected] Publicité Martine De Sax, 01 42 43 12 12 Tirage 51 000 ex. (sur papier recyclé). N° de commission paritaire en cours. Abonnement annuel : 70 €; chèque à l’ordre de Communiquer à Saint-Denis. Bel-Air/Franc-Moisin Des cours de fitness sont organisés chaque mardi à la Maison de quartier, 9 h à 10 h 30. Tarif : 50 euros par an. Au 16, cours du Ru-de-Montfort. Tél. : 01 83 72 22 43 ou 06 15 70 88 07. Les chiffres des crimes et délits Plaine. Une mairie annexe rue Saint-Just Stéphane Peu écrit aux députés PS Bruno Le Roux et Mathieu 13 h 30 à 15 h 30), et initiation à l’équitation (lundi, de 13 h 30 à 17 h). À noter, mardi 3 novembre, préparation d’un repas avec une diététicienne, de 9 h 30 à 13 h 30, à la Maison des parents (29, rue G.-Péri), et lundi 9, après-midi soins de beauté. Tél. : 01 48 13 12 20. Mail : [email protected] Café. Il sillonne la planète pour acheter ses grains auprès de petits producteurs bios, motivé par un souci d’éthique et de qualité qu’il garantit à ses clients, particuliers, entreprises ou restaurants, de l’arbre à la tasse. PORTRAIT Par Patricia Da Silva Castro Photo WIV Il a le teint hâlé du Gringo de Jacques Vabre, cette figure de pub des années 80, mais la comparaison s’arrête là. La consommation de masse, ça n’est pas son truc. Florent Gout est le créateur d’Esperanza Café, sis rue du Fort de la Briche, dans la zone d’activité La Conche. Dans son minuscule local sont torréfiés artisanalement des cafés fins. Son credo : le commerce équitable. Son médium : travailler en direct et exclusivement avec des petits producteurs détenteurs d’une certification bio. Aussi passe-t-il la moitié de son temps «aux origines»du café : Congo, Sumatra, Éthiopie, Honduras, Colombie, Pérou ou Inde. De quoi satisfaire son « goût du voyage ». Mais aussi celui « de la terre et des gens ». S’il est lucide sur la portée de son action, – « on ne va pas changer la vie des gens»–il s’efforce de garantir une certaine sécurité aux producteurs avec lesquels il traite. Accessibilité au marché, li- mitation des risques financiers, conseil… « Dans un échange agréable, transparent et honnête. La chose la plus touchante que m’ait dite l’un d’entre eux est “on fait partie d’une communauté. On peut s’entraider”.» Dans la petite entreprise, Antoine assure la torréfaction, Philippe la commercialisation et Florent l’achat. « Notre démarche n’est pas chiffrable, elle est plus d’ordre philosophique, un concept difficile à communiquer au consommateur », regrette-t-il. L’univers du café, aujourd’hui intrinsèquement lié au jeune homme de 32 ans, est arrivé dans sa vie par hasard. Né à Sète, il grandit à Vic-la-Gardiole, petit village de l’Hérault. Ses grands-parents et ses parents « engagés sur le plan social » sont cheminots. Si professionnellement il n’emprunte pas les rails familiaux, il hérite de valeurs tels la solidarité et le partage. À 20 ans, il obtient un BTS commerce international à Montpellier et part continuer ses études au Canada. Là-bas, une rencontre oriente son avenir : un professeur iranien le sensibilise au monde des affaires alternatif. Il prend contact avec l’ONG Oxfam, dont les domaines d’action sont notamment l’alimentation durable et la préservation des ressources naturelles. Il devient « Notre démarche n’est pas chiffrable, elle est plus d’ordre philosophique » acheteur de produits de commerce équitable : cacao, thé, riz. Stéphanie, son épouse, tombe alors sur la petite annonce d’une coopérative de torréfacteurs, la Cooperative Coffees, pour qui il devient responsable d’achat Afrique et Asie voilà neuf ans. « Un gros coup de chance ! » En parallèle il monte en 2008 Esperanza Café. « Pour moi, le café était une boisson d’étudiant que je prenais pour tenir. Jamais je n’aurais pensé avoir un quelconque intérêt pour un produit de bouche. » Son métier veut qu’il goûte. Au bout de deux ou trois ans, son palais s’affine. « J’ai appris sur le tas. » Acidité, amertume, arômes … En août, il réussit son Q Grader, un diplôme américain pour maîtriser le langage commun des pros du café, comparable à celui des œnologues. À Saint-Denis, où il s’est installé en mai 2012 pour raison économique, Florent a découvert un territoire en accord avec ses convictions. Il s’est rapproché de Franciade et de l’Office de tourisme (1), accueille volontiers le visiteur pour déguster et expliquer sa démarche, devrait participer à la Foire des savoir-faire et au projet de la coopérative Pointcarré. Il sait que ses cafés sont chers (6,95 €/250 g), mais c’est le prix de l’éthique et de la qualité qui s’y rattachent. « Je veux offrir un café de spécialité (de grande qualité, ndlr) accessible à tous. Le haut de gamme oui, l’élitisme non. » Vente en ligne et points de vente sur : www.esperanzacafe.com (1) Calendrier des visites sur : www.saint-denis-tourisme.com Le nouveau Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), créé en 2014 sous l’impulsion de ManuelValls, a publié des données relatives aux crimes et délits enregistrés par les ser vices de police : (www.data.gouv.fr). Des commissariats du 93, celui de SaintDenis - L’Île-Saint-Denis a enregistré le plus grand nombre : de coups et blessures volontaires criminels ou correctionnels (918, devant Aulnay et Bobigny) ; de vols violents sans armes contre des femmes dans l’espace public (1 115, très largement devant Aubervilliers et Aulnay) ; de vols à la roulotte (2 094, presque deux fois plus qu’Aulnay et Aubervilliers — mais ce sont La Courneuve et Aubervilliers qui subissent le plus de vols à la tire) ; de vols simples contre des particuliers dans des De Franprix à A2pas La supérette de la place du FrontPopulaire, quartier de la Plaine, qui a fermé ses portes le 1er octobre suite à des impayés de loyer (JSD n° 1055) va rouvrir le 5 novembre. L’enseigne Franprix sera remplacée par celle de A2pas (Auchan). locaux ou espaces publics (1 283) ; de recels (242, devant Aubervilliers) ; de dégradations de biens privés (655) ; de port ou détention d’armes prohibées (150, devant Bobigny et Aulnay) ; de falsification et usage de chèques volés (258, juste devant Pantin) ; et d’escroqueries et abus de confiance (492). En ce qui concerne les destructions et dégradations de véhicules privés, Saint-Denis, avec 598 faits recensés, est derrière Bobigny — et derrière Aulnay pour les vols d’automobiles. Pour l’usage de stupéfiants (704 faits recensés), Saint-Denis vient après Aulnay et Saint-Ouen et juste devant Clichy. Les cambriolages de résidences principales (489 à Saint-Denis) touchent d’abord Montreuil, Les Lilas et Aulnay. Rosny-sous-Bois se distingue par la fausse monnaie (14 faits). Il restera à voir l’an prochain si les renforts de police annoncés par le ministre de l’Intérieur ont un effet significatif sur les statistiques. S.B. Le plus Pouvoir se restaurer dans une grande enseigne nationale en cœur de ville, sans avoir à passer le périphérique, 7 jours sur 7, en service continu, de midi à 23 h 30 (minuit les vendredi et samedi). Le moins Il est le corollaire du plus : maillon d’une chaîne de restauration, qui a fait sa réputation sur la qualité de ses pièces de bœuf, l’Hippo Saint-Denis est à l’identique des autres. Il y a trois cents ans, le 23 octobre 1715, le corps de Louis XIV était inhumé dans la basilique Saint-Denis, dans la crypte des Bourbons. Le Roi Soleil avait rendu son dernier souffle le 1er septembre à Versailles. Ma CAF va craquer La petite baisse du nombre de chômeurs de catégorie A (-0,7 %) constatée au niveau national et régional (-1,2 %) est plus sensible en Seine-SaintDenis (-1,4 %). 1 710 chômeurs sequanodionysiens ont retrouvé du travail mais il en reste tout de même 164 060 toutes catégories confondues. Emploi Hippopotamus tions, les amateurs de rumsteck, entrecôte, faux-filet, chateaubriand ou T-bone ont désormais une adresse dédiée à SaintDenis. Et l’anecdote se répète : une dame d’un certain âge entre dans le restaurant simplement pour saluer l’arrivée de l’enseigne : « Je la fréquente à Paris.Maintenant je sais que je peux m’y rendre à quelques pas de chez moi.» www.hippopotamus.fr P.D.S.C. Le roi est mort Chômage Côté commerce Depuis un moment, son arrivée était annoncée sur de grands stickers rouges au pied de l’immeuble Barbacane, à la Porte de Paris. Depuis le mercredi 21octobre, c’est chose faite : Hippopotamus a pris place au 4, rue Gabriel-Péri, à quelques pas de la sortie du métro. Le restaurant est spécialiste de la viande de bœuf, pour qui ne connaîtrait pas cette enseigne nationale – implantée aussi à travers le monde – née en 1968 au cœur de Paris. Georges Séjourné, directeur de l’établissement, s’avoue touché, tout comme la directrice d’exploitation Nadia Dabo, par les témoignages de satisfaction des clients dionysiens qui arrivent déjà : « Le jour de l’ouverture,une jeune femme de retour de voyage professionnel,valise à la main, est entrée vers 23 h 30 dans le restaurant simplement pour nous dire combien elle nous attendait.» Le dirigeant a conscience de l’enjeu de son implantation dans le quartier transformé. « Nous sommes précurseurs pour dynamiser cette partie de ville.Nous participons à son développement en termes d’économie et d’emplois.» Aussi, le recrutement des 22 salariés a-t-il été en partie mené en s’appuyant sur les structures de Plaine Commune. Et le choix du local commercial de 350m2 soutenu par le propriétaire Plaine Commune Habitat et laVille. Loin de ces considéra- 300 3 SébaStien banSe « Quand la famille ne se parle plus, La direction jeunesse du quartier Franc-Moisin/ Bel-Air/Stade-de-France met en place le projet « Coaching vers l’emploi ». Une réunion de présentation est organisée mardi 3 novembre, 17 h 30, à l’Espace multimédia (111, rue D.-Casanova). Elle est ouverte à tous les publics en recherche d’emploi. Le projet mis en place jusqu’au 20 novembre vise à favoriser l’accès à l’emploi à travers divers ateliers (communication, techniques de recherche d’emploi, présentation de la Mission locale) et par des visites d’entreprises. Foyers de travailleurs La coordination des délégués des foyers de travailleurs immigrés appelle à se retrouver, vendredi 6 novembre, à 16 h, à la sortie du métro « Saint-Germain-desPrés », à Paris, pour aller au ministère du Logement. Il s’agit de demander au gouvernement un décret pour obliger les gestionnaires de foyers (Adef, Adoman Coallia et Lerichemont) à reconnaître officiellement les comités de résidents et leurs représentants. Cimetière À partir du 1er janvier 2016, il sera procédé dans le cimetière communal à la reprise des concessions décennales (expirées et non renouvelées, acquises du 1er janvier au 31 décembre 2003) ; des concessions trentenaires (acquises du 1er janvier au 31 décembre 1983) ; des concessions cinquantenaires (acquises du 1er janvier au 31 décembre 1963). Un matin, au 9, boulevard de la Commune-de-Paris, la file d’attente s’étire à l’entrée de la CAF. Caisse d’allocations familiales. Les moyens humains diminuent, tandis que la charge de travail augmente… Et les allocataires prennent leur mal en patience. la CAF est toujours confrontée à une très forte demande d’accueil des allocataires dans un territoire où le public dépend plus fortement qu’ailleurs des prestations sociales. Depuis 2009, la CAF est devenue le service qui instruit les dossiers du RSA, et cela s’est fait à moyens c o n s t a n t s. ( O n f r ô l e a u jourd’hui les 100 000 bénéficiaires dans le 93.) Il est 7 h 30, et la file d’attente s’allonge devant les locaux de la Caisse d’allocations familiales (CAF) de Saint-Denis. À 9 h, elle déborde sur le trottoir. « C’est horrible », soupire Guy, 21 ans. « Dans le 93, c’est comme ça partout : à la préfecture, aux impôts… » Pour ce qui est de la CAF, les files d’attente à l’agence famille de Bobigny sont également impressionnantes. Le problème n’est pas nouveau. Entre le budget 2012-2013 et celui prévu pour 2017, la CAF de Seine-Saint-Denis aura perdu 55 emplois permanents au titre de la gestion administrative. La Caisse opère actuellement une mutation dans l’accueil du public. Les dossiers complexes font l’objet d’un entretien en box avec un conseiller ; les autres allocataires sont accompagnés vers un espace d’autonomie pour effectuer des procédures dématérialisées. Il n’en reste pas moins que « Des limites largement atteintes » « Les moyens humains diminuent, mais, parallèlement, la charge de travail ne cesse d’augmenter », témoigne Jean-Pierre Tourbin, le président de la CAF du département. « Ce qui est d’autant plus dommageable, c’est qu’en même temps qu’on nous supprime des emplois permanents, on nous finance des emplois à durée déterminée, que l’on ne peut garder que 6 mois. Nos allocataires ne comp re n n e n t p a s q u e l a C A F n e fasse pas plus, mais les salariés f o n t d é j à b e a u c o u p, d e p u i s longtemps. Il y a des limites qu’on ne peut pas dépasser, et elles sont largement atteintes », déplore le président qui appelle la Caisse nationale à ne pas aborder la question des effectifs « avec une règle à cal- SébaStien banSe À noter cette semaine Logement. M. Peu interpelle MM Le Roux et Hanotin… M. Delacroix lui répond ACTUALITÉS La semaine du 28 octobre 2015 Patricia Da Silva caStro 2 N°1058 DU 28 OCTOBRE AU 3 NOVEMBRE 2015 N°1058 DU 28 OCTOBRE AU 3 NOVEMBRE 2015 « On ne peut pas dire que le 93 mérite des financements complémentaires au titre de la lutte contre les inégalités territoriales et, en même temps, diminuer ses équipes », déplore Jean-Pierre Tourbin. cul » : « Il doit être tenu compte des spécificités réelles du département. On ne peut pas dire que le 93 mérite des financements complémentaires au titre de la lutte contre les inégalités territoriales et, en même temps, diminuer ses équipes. » Des mesures de mutualisation ont été mises en place pour regrouper les forces. Certaines prestations de la Caisse d e Se i n e - Sa i n t - D e n i s s o n t maintenant gérées par la Caisse des Yvelines ou de l’Essonne. Quant à la réponse téléphonique, elle est assurée par une caisse de province. « On va vers d’autres éclatements de ce genre », regrette Jean-Pierre Tourbin. L’inspection des Affaires sociales a rendu un rapport d’audit. La Caisse nationale est en désaccord avec ses conclusions, notamment sur la quantification de la charge de travail et les moyens à mettre en œuvre. En attendant l’arbitrage, la Caisse nationale n’a pas notifié à la CAF de Seine-Saint-Denis tous les crédits dont elle dispose. Si elle ne le fait pas très vite, les administrateurs craignent que ces crédits au titre de la gestion administrative, non dépensés, ne soient repris l’année suivante : c’est ce qui s’était passé avec le Fonds d’action sociale. « Il est important, au moment où va s’ouvrir la discussion sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, que les élus nationaux soient attentifs à cette situation », rappelle M. Tourbin. « On ne peut pas dire qu’on a un bon système de protection sociale, qui a amorti la crise, et ne pas lui donner les moyens de remplir ses missions. » Sébastien Banse ACTUALITÉS sans argent, invite à une journée « échanges et partage » ouverte à tous dans les locaux de la coopérative Andines. À 12 h, repas partagé Data center C’est semble-t-il une première en France. L’association Urbaxion 93, qui réunit des riverains du data center exploité par la société Interxion à La Courneuve, vient d’obtenir du tribunal administratif de Montreuil l’annulation de l’arrêté préfectoral d’exploitation délivré en décembre2013. Ce centre de stockage et de données informatiques de 9 000m2 est situé à une dizaine de mètres des habitations. Le tribunal a fondé sa décision sur les nuisances produites par le système de réfrigération en cas d’interruption d’alimentation électrique, et sur la présence de 12 citernes de fioul pour approvisionner les groupes électrogènes. Un avertissement pour les data de Saint-Denis ? Aziz Oguz Défunts esclaves L’un des débats organisés pendant trois jours salle du conseil. chose. « Une émeute a toujours une signification politique, souligne-t-il. Celles de 2005 expriment un profond sentiment d’injustice des sans-voix, victimes d’inégalités, de frustrations, de manque de reconnaissance, etc. » Ainsi, ce n’est pas un hasard si les jeunes se sont surtout attaqués à la police, « le bras régalien de l’État », symbole des « humiliations » qu’ils peuvent subir. Mais le chercheur note la différence du traitement médiatique et politique entre les émeutes de 2005, qui ont été perçues « comme un film muet » sans revendication ou message, et d’autres manifestations. « Quand des agricultures déversent leurs productions devant une institution, on comprend plus facilement leur colère », souligne-t-il avec ironie. Tous les intervenants ont pointé la responsabilité des ins- « Comme un film muet » Aziz Oguz Annour Sassi, membre de la coordination Pas sans nous, qui réunit des associations de quartier dans toute la France, fustige ceux qui ont voulu décrire les émeutes de 2005 comme un « phénomène étranger, hors-sol » : « On a parlé de déchéance de nationalité alors que ce sont des jeunes Français nés ici », s’insurge-t-il. Il inscrit cet épisode dans la suite des révoltes sociales du pays comme la Révolution française, la Commune de Paris en 1871 ou Mai 68. Pour le sociologue Michel Kokoreff, spécialiste des banlieues, parler d’émeute ou de révolte revient finalement à la même « Parfois, on a l’impression que les émeutes n’ont pas eu lieu. La situation a empiré. Le décrochage social s’est accentué », constate le sociologue Michel Kokoreff. titutions dans les émeutes de 2005. « Les pouvoirs publics n’ont pas été à la hauteur », explique Olivier Klein. L’édile raconte que deux jours après le début des émeutes, une marche est organisée dans Clichy-sous-Bois où les familles des victimes appellent au calme. Grâce à cette mobilisation, les violences cessent le soir même. Mais le lendemain, une grenade lacrymogène est lancée par des CRS dans la mosquée de la ville. « Aucun préfet ou ministre ne s’est déplacé. Les mots des pouvoirs publics ont été inexistants », poursuit-il. « Les jeunes ont vu leurs parents en colère », ajoute Michel Kokoreff. Et les violences ont repris. Dix ans après les révoltes, malgré la prise en considération des revendications et des plans de rénovations urbaines, les intervenants sont inquiets de la détérioration de la situation. « Parfois, on a l’impression que les émeutes n’ont pas eu lieu, constate le sociologue. La situation a empiré. Le décrochage social s’est accentué. » Annouar Sassi sent que les jeunes sont plus résignés, moins révoltés : «Ils meurent à petit feu. » « Ils n’explosent plus. Ils implosent », s’alarme Michel Kokoreff. Aziz Oguz Un moment de recueillement à la mémoire des victimes de l’esclavage colonial se déroulera le 1er novembre à l’initiative de l’antenne locale du Comité Marche 98 (CM 98). À 17 h, rassemblement devant le monument aux morts, place de la Résistance-et-de-laDéportation, puis marche accompagnée de tambours jusqu’au mémorial des jardins de l’Hôtel-Dieu (devant la médiathèque). À 18 h, dépôt de fleurs et lecture de poèmes avant un pot à la salle Saint-Denys. Médecines douces Le collectif Médecines Douces 93, qui réunit des praticiens de Saint-Denis, vient de mettre en place ses «Ateliers du jeudi», pour proposer chaque deuxième jeudi «initiation et découverte» d’une pratique alternative, art-thérapie, médecine chinoise, naturopathie, ostéopathie, shiatsu, sophrologie et yoga. Tarif, 15euros par atelier avec engagement sur un trimestre, ou 125euros par an. Renseignements et inscriptions auprès de Cécilia Zeini (Tél. : 06 18 58 12 47) ou de Gaëlle Piton (Tél. : 06 83 18 94 29). Prochain atelier, le 12novembre, de 19 h à 21 h, à la Maison de la jeunesse (12, place de la Résistance). Site : www.medecines douces93.com FdG aux régionales. Autain prône « un coup de barre à gauche » En Île-de-France, la liste Front de gauche pour les élections régionales est emmenée par le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, le coordinateur du Parti de gauche, Éric Coquerel, et la porteparole d’Ensemble, Clémentine Autain. Mercredi 21 octobre, cette dernière était à Saint-Denis, à la Ligne 13, en compagnie de quelquesuns de ses colistiers, pour présenter les grandes lignes de leur programme. Prônant un « coup de barre à gauche », et le refus des « coups de com’» qui caractérisent la politique du gouvernement, Clémentine Autain a placé cette campagne sous l’angle de «la colère sociale» et de la promotion d’une «autre logique de développement» à même d’améliorer la vie quotidienne des habitants du 93 et de contrer la progression du Front National. La question de l’égalité est au centre de cette campagne du Front de gauche, qui veut une politique d’investissement dans les infrastructures et les services publics en banlieue, à rebours des politiques d’austérité et de la spéculation immobilière. La candidate a prôné l’amélioration des transports et une politique tarifaire favorable aux bas revenus. L’écologie fait également partie des priorités du Front de gauche, de même que la lutte contre les discriminations. Interrogée sur une éventuelle alliance avec la liste de Claude Bartolone au second tour, Clémentine Autain a affirmé que le débat se posait parmi les militants du FdG, rebutés par la « gauche qui fait une politique de droite ». « On ne veut pas être que des aiguillons, on veut être en position de responsabilité — mais pas à n’importe quel prix.» S.B. Le climat et moi Le climat, la planète et moi est le titre d’un livret de 15 pages édité par la Ville. Diffusé à 2 000 exemplaires, il va être remis aux 1 500 enfants scolarisés en CM2 et à leurs enseignants, afin de compléter le programme d’éducation à l’environnement qui est proposé depuis neuf ans dans ces classes dans le cadre de l’Éco-Parlement. Pour les aider à comprendre les enjeux de la COP 21, prochaine conférence mondiale sur le climat, y sont résumés avec de nombreuses illustrations le mécanisme de l’effet de serre, les principales causes d’émission des gaz et les habitudes de consommation à modifier pour réduire notre empreinte carbone. La coopérative Pointcarré a été créée en juillet 2014 pour les besoins des artisans, prestataires de services, professions libérales, tous travailleurs indépendants auxquels elle fournira des « outils mutualisés », Fablab, espace de travail, boutique… Elle ouvrira au printemps 2016 sur les 400 m2 d’un ancien atelier au 20 bis, rue Gabriel-Péri. Mais elle dispense dès à présent des formations. Donc cinq journées pour se lancer dans l’entreprenariat : « Établir un coût de revient d’un produit artisanal », le mardi 3 novembre, « Quel statut pour ma petite entreprise ? », le mardi 10, « Découvrir les scic-sas », le 24. Plus deux jours en décembre sur la rédaction des documents financiers. Ces formations se tiendront à la Maison de la jeunesse (place de la Résistance-et-de-laDéportation). Inscriptions sur le site : www.pointcarre.coop ou par Tél. : 06 50 26 67 28. Tarif : 50 € par jour. M.L. 70 MW pour Pleyel ERDF vient d’investir 12 millions d’euros pour doter le poste-source Ampère à Pleyel d’un transformateur de 70 MW. L’engin de 70 tonnes a été acheminé au soir du jeudi 22 octobre de l’avenue Lénine, où il était entreposé, au site de la rue Ampère. Il renforcera la sécurité de l’approvisionnement électrique dans ce quartier, futur pôle du Grand Paris Express. M.L. À l’occasion de la Journée mondiale du diabète, le vendredi 6 novembre, le centre hospitalier de Saint-Denis organise une journée de dépistage gratuit, de 9 h 30 à 15 h 30, dans le hall du bâtiment B de l’hôpital Delafontaine (2, rue du DocteurDelafontaine). Réfugiés Fête foraine en place Installée depuis le 15 octobre place du 8-Mai-1945, la fête foraine, avec ses manèges pour enfants et pour plus grands, ses pommes d’amour et sa barbe à papa, y restera jusqu’au 15 novembre. Le lendemain, les forains commenceront le démontage des structures pour regagner une nouvelle destination. V.L.C. Emploi. La RATP « préfère » le 93 En 2014, la RATP a embauché 2 800 collaborateurs, dont 700 en Seine-Saint-Denis, le département d’Île-de-France où elle recrute le plus. Cette préférence territoriale résulte d’un partenariat noué en 2006 entre la régie et le 93, la Charte Seine-Saint-Denis Égalité, qui a été renouvelée pour la troisième fois. La signature en a été apposée le mercredi 21 octobre et pour quatre ans supplémentaires par Stéphane Troussel, président du conseil départemental, et Elisabeth Borne, nouvelle PDG de la RATP. C’était au centre bus d’Aubervilliers où dix machinistes, dont deux femmes, bénéficiaires du dispositif, ont témoigné de leur parcours. Deux étaient rattachés au centre bus de Saint-Denis, Guillaume, ex « jeune en difficulté », et Julie, qui s’était formée au métier d’aide soignante. La même charte a été signée par le département avec la SNCF, SFR, ERDF, Orange, Saint-Gobain, le club d’entreprises Face 93 et Salvia Développement. M.L. et de 14 h à 16 h. Participation 4,50 € et 6,10 € pour les non Dionysiens. « Trissotin ou les femmes savantes » au TGP, dimanche 22 novembre à 15 h 30, texte de Molière, mise en scène de Macha Makeïeff. Inscriptions à partir du 23 octobre. Participation : 9 €. Le Misanthrope de Molière à la Comédie française dimanche 8 novembre (départ à 12 h 45). Inscriptions à partir du 23 octobre à la Maison des seniors (6, rue des Boucheries, 01 49 33 68 34). Participation 35 €. Pour sortir des clichés, prenez-en ! Diabète séBastien Banse Colloque. Pendant les trois jours consacrés à l’embrasement des banlieues de 2005, un débat s’est concentré sur la question : émeutes urbaines ou révolutions sociales ? Doit-on parler d’émeutes urbaines ou de révoltes sociales ? C’était l’un des débats organisés par la Ville, le week-end dernier, sur l’embrasement des banlieues françaises à l’automne 2005. Premier adjoint à cette période, le maire actuel de Clichy-sousBois, Olivier Klein, a vu les deux phénomènes dans les événements. Le premier soir, suite à la mort de Zyed et Bouna, « les jeunes ont une réaction épidermique à chaud » en s’attaquant à la police et en brûlant des voitures. Mais « cette colère est l’expression d’une révolte sociale », insiste-t-il en rappelant le contexte de 2005 : la baisse des subventions pour les associations, des programmes de rénovations urbaines bloqués, la suppression de la police de proximité en 2003 décidée par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, qui a aussi utilisé des mots « stigmatisants » en parlant de « kärcher » et de « racailles ». Coopérative Pointcarré. Monter sa petite entreprise Marche Un départ collectif est prévu à 12 h 30 devant la mairie pour se rendre à la « Marche de la dignité et contre le racisme » qui s’élancera depuis Barbès 14 h samedi 31 octobre à l’appel d’une kyrielle d’organisations et de personnalités. Faites vos jeux mercredi 28 octobre à 14 h 30 à la Maison des seniors. Inscriptions au 01 49 33 64 38. Concours de loto vendredi 13 novembre à 14 h 30 à la résidence Dionysia. Inscriptions à la résidence le 29 octobre de 10 h à 12 h Résidence Dionysia. Réhabilitation personnalisée La résidence pour personnes âgées Dionysia (2, rue Eugène- Fournière) va entrer dans une phase de réhabilitation : l’enveloppe extérieure du bâtiment a beaucoup vieilli, et les logements, notamment les salles de bain, sont mal adaptés aux besoins de personnes âgées. Vendredi 23 octobre, les élus (Jaklyn Pavilla, Didier Paillard et Stéphane Peu) ont présenté le programme de ces travaux aux résidents. La réhabilitation va permettre de refaire l’isolation thermique, de remplacer les menuiseries extérieures, les volets et les garde-corps. À l’intérieur, on va procéder à la réfection du système électrique, les parties communes seront repeintes et mises aux dernières normes de la sécurité incendie. Pour les logements eux-mêmes, un diagnostic va être réalisé par une équipe de trois ergothérapeutes qui vont rencontrer individuellement les résidents, dès le mois de novembre, pour définir les besoins spécifiques de chacun en matière d’adaptation des salles de bain et d’autonomie. Ensuite, les diagnostics techniques seront réalisés et le programme détaillé des travaux sera présenté aux résidents. Le calendrier prévisionnel prévoit de commencer les travaux au troisième trimestre 2016 pour une livraison fin 2017. Le coût prévu s’élève à 2,4 millions d’euros, financés par la Ville, Plaine Commune et la Caisse des dépôts et consignations. Le maire a promis qu’il n’y aurait aucune répercussion sur la redevance que paient les résidents. S.B. 150 réfugiés, en grande majorité afghans, sont hébergés en Seine-SaintDenis depuis le 23 octobre. Une quinzaine le sont au foyer Adoma TousaintLouverture de SaintDenis. Par contre, l’État n’a toujours pas donné suite à la proposition de la Ville d’accueillir une dizaine de personnes dans les locaux de l’ancienne gendarmerie. Braouezec et l’Espagne Patrick Braouezec a rencontré le 21 octobre Manuela Carmela, maire de Madrid, et le 22 octobre, Ada Colau, maire de Barcelone. Toutes deux ont été élues à la tête de listes citoyennes issues du mouvement social. Le président de Plaine Commune, également coprésident de la Commission inclusion sociale, démocratie participative et droits humains, a évoqué avec elles le « droit à la ville » dans notre monde devenu majoritairement urbain. Il les a également invitées à la session spéciale du Conseil mondial de CGLU (Cités et Gouvernements locaux unis) qui aura lieu le 5 décembre au Stade de France (pendant la COP 21). Benoît Lagarrigue « Une émeute a toujours une signification politique » Dionys’Sel, le réseau dionysien d’échanges Le rendez-vous des retraités avec des aliments fournis par chacun, et à 17 h, bourse locale d’échange. Les non-adhérents pourront y participer en apportant un objet contre lequel ils se verront remettre 100 basilics (l’unité d’échange). Le samedi 31 octobre, au 5, rue de la Poterie. Mail : [email protected] Blog : dionyssel.communityforge.net Vu d’une des fenêtres du Journal de Saint-Denis. Collecte. Pour croiser les regards et donner à voir une autre image de la banlieue, les habitants de SaintDenis comme ceux d’une trentaine d’autres villes sont invités à partager des photos prises depuis chez eux. c’est que les gens nous donnent leur point de vue, au sens propre comme au sens figuré », explique Maud Dhillit. Le joyeux trio qu’elle forme avec Anaïs Duvert et Bertrand Plait se rend depuis septembre à la rencontre des habitants d’une trentaine de villes de banlieue pour susciter les participations. « Un avis, une histoire, une émotion » « Et vous, vous voyez quoi de votre fenêtre ? » La question, posée en pleine rue, a de quoi surprendre les passants. D’ailleurs vendredi dernier, place du Caquet, ils étaient nombreux à accepter d’interrompre leur trajet pour répondre aux sollicitations des trois volontaires en service civique, chargés de présenter à Saint-Denis le projet photo « nos villes vues de nos fenêtres », organisé dans le cadre du Grand Paris. « Moi je vois plein de choses, mais rien d’extraordinaire. Il y a des immeubles , des gens, la route », avise un habitant du centre-ville. « Chez moi, la vue est plutôt jolie », signale une dame. « Moi là où j’habite, c’est moche », rétorque un autre. Mais qu’importe, le souci ici, n’est pas qu’esthétique. « L’important, Linda Maziz première session d’inscription, a encore quelques paniers disponibles de légumes, d’œufs et de pain bio. Amaplaine propose donc une dernière session d’inscription, le mercredi 4 novembre. La permanence se tient au local (18, rue Cristino- Garcia), de 19 h à 21 h. Contact : amaplaine@ gmail.com. Infos : amaplaine.blogspot.com Francis Moine Amaplaine, l’Amap de la Plaine, après sa SébAStien bAnSe À noter cette semaine 5 ACTUALITÉS La semaine du 28 octobre 2015 P.D.S.C. 4 N°1058 DU 28 OCTOBRE AU 3 NOVEMBRE 2015 N°1058 DU 28 OCTOBRE AU 3 NOVEMBRE 2015 À Saint-Denis comme ailleurs, où ils ont pris leurs quartiers pour trois semaines de tractage intensif, « on propose aux gens d’ouvrir leur fenêtre, de prendre en photo leur horizon du quotidien et de le partager sur Internet en y ajoutant un commentaire ». Très important le commentaire. « On veut que les gens s’expriment, qu’ils nous expliquent pourquoi ce paysage et qu’ils nous livrent un avis, une histoire, une émotion », détaille Anaïs Duvert. Sur le site vudenosfenetres.com qui centralise la collecte jusqu’en avril prochain, on est d’emblée saisi par la variété des quelque deux cents premières images. « On s’aperçoit vite que la banlieue, ce n’est pas que du gris, du béton et de la taule industrielle, remarque Florence Ralaimongo, Vendredi dernier, place du Caquet, Anaïs Duvert, Maud Dhillit, et Bertrand Plait, volontaires en service civique, sont allés à la rencontre des Dionysiens pour susciter leur participation. médiatrice culturelle au Théâtre de la Nuit, association arcueillaise à l’initiative de ce projet. On a toujours affaire à cette vision uniforme, alors qu’en réalité on y voit beaucoup plus de ciel et d’espaces verts qu’à Paris, mais ce n’est jamais cette image-là que l’on donne. » C’est donc pour sortir des clichés que les gens sont invités à en prendre. « C’est un appel à témoigner », résume Florence Ralaimongo en précisant que la galerie photo issue de cet inventaire participatif ne restera pas que virtuelle. « Toutes les photos collectées serviront à la réalisation d’une grande exposition qui se tiendra courant 2016 dans un lieu emblématique de la capitale et qui circulera ensuite en banlieue dans les villes partenaires. » D’où l’importance de soigner la qualité des images. Si les organisateurs s’engagent à exposer l’intégralité des photos reçues, seules celles dont la résolution le permettra pourront faire l’objet d’un tirage grand format. « Pour assurer le contrechamp et mettre en scène les images, on fait appel à un collège scientifique, avec notamment une historienne, un géographe urbain, un photojournaliste, l’idée étant plus largement de défendre une autre histoire du Grand Paris que celle qu’on nous sert à longueur de temps, en disant que c’est Paris qui a besoin de place et qui s’étend. Ça ne peut pas être que ça. Le Grand Paris, ce sont avant tout nos villes de banlieue, avec leur histoire propre, leurs caractéristiques et leur identité. C’est ce point de vue qu’on cherche à réhabiliter. » l Linda Maziz Renseignements et inscription : www.vudenosfenetres.com N° 1058 DU 28 OCTOBRE AU 3 NOVEMBRE 2015 FOCUS 7 MarYlène lenfant Réinvestir l’espace public Pour favoriser la marche et le vélo À 25 minutes à pied du métro Basilique Aujourd’hui sont maintenus le renforcement musculaire à la Maison de quartier et les deux rendez-vous hebdomadaires pour aller marcher au parc de La Courneuve. Floréal-Saussaie-Courtille Le quartier se bouge pour la santé Activités ciblées. Adapter les pratiques à une population sédentaire et les horaires en journée a permis de toucher un public qui ne fréquentait pas les structures sportives pourtant nombreuses. U ne activité physique régulière rédu it de 5 0 % l es risques de développer un cancer du côlon. Elle les diminue aussi de 30 à 40 % pour le cancer du sein, de 30 % pour la mortalité cardiovasculaire, etc. Longue est la liste des bénéfices rapportés dans les études scientifiques. Mais à la condition de pratiquer au moins 30 minutes par jour, ne serait-ce qu’en se déplaçant à vélo ou à pied. Cette recommandation de l’OMS s’applique à 63 % des adultes à l’échelle nationale. À FloréalSaussaie-Courtille, quartier de logements sociaux de 6 700 habitants, la proportion n’était que de 48 % en 2013. Elle est passée à 64 %, avec une progression surtout remarquable chez les femmes. De 40,3 % à 60,3 % ! Tel est le constat au terme de la « recherche action de promotion de l’activité physique » menée pendant deux ans, à l’initiative de l’ARS , Agence r égiona l e de santé, avec le concours de l’université Paris 13. Popularisée sous l’intitulé « Pour la santé, je bouge dans mon quartier », elle a été mise en œuvre par la Maison de la santé, qui était missionnée par la direction municipale de la santé. Le bilan en a été dressé le 7 octobre à la Maison de quartier, qui a servi de QG à Paul Daval, l’éducateur médico-sportif en charge du projet. Son premier constat, après six mois d’un patient travail de diagnostic nourri par des rencontres, questionnaires, enquêtes au porte-à-porte : le quartier est riche en offre d’acti- vités sportives, avec deux gymnases, et quantité de clubs de boxe, judo, badminton… Mais ces disciplines, autant que les « lieux identifiés comme réservés aux sportifs » où ils sont pratiqués, « ne correspondent pas à tout le public, et elles demandent un certain budget ». Yann MaMbert Progression. Depuis deux ans, la « recherche action de promotion de l’activité physique » menée à l’initiative de l’ARS, a augmenté de manière significative la part d’habitants pratiquant un sport. Fitness, renforcement musculaire ou yoga De plus, « les clubs fonctionnent souvent en soirée. Il fallait que les personnes puissent venir sans éprouver un sentiment d’insécurité, et pour ceux qui sont parents, quand les enfants sont à l’école ». Ainsi Paul Daval a-t-il mis en place quatre activités proposées gratuitement en journée, dont les séances de yoga, à la résidence de personnes âgées Arepa, et de fitness avec la compagnie Élolonguè. Sont aujourd’hui maintenues les activités les plus populaires et qu’il anime luimême, le renforcement musculaire à la Maison de quartier, et les deux rendez-vous hebdomadaires pour aller marcher à quelques pas de là, au parc de La Courneuve. Ce vendredi matin, par exemple, malgré le froid et la pluie, elles étaient une vingtaine, équipées des bâtons que la Maison de la santé met à leur disposi- tion. Parmi elles, Hélène s’emploie à se remettre d’un AVC. Rose-Marie évacue son stress de travailleuse familiale. Et Michèle s’astreint à surmonter de gros soucis de santé, diabète et troubles cardiaques. Motivées par les conseils d’un médecin ou de l’entourage, attirées par le bouche-à-oreille, « ce sont souvent des personnes qui sont dans l’urgence d’une reprise d’activités. Comme je suis toujours là, elles savent où me trouver », signale Paul Daval, qui dénombre plus de 80 inscr ites pour la marche, et près de 50 pour le renforcement musculaire. Pour mieux ancrer ces bonnes habitudes et « renforcer la pratique sportive libre, de running ou de vélo entre copains », la Maison de la santé s’est aussi colletée à une question de fond qui est habituellement de la seule prérogative de la Ville et de La reprise d’une activité physique pour remède aux maux causés par la sédentarité et l’excès de poids, c’est depuis des années l’objet du Défi For me Santé. Soit un programme de douze semaines, proposé au cas par cas, par l’association Sport sa nté. La recherche a ction conduite à Floréal-SaussaieCourtille n’intervient donc pas sur un terrain vierge de toute expérience sur le sujet. Mais en visant le plus grand nombre, à l’échelle d’un quartier, elle a permis de toucher du doigt des manques relevant des bailleurs et collectivités locales. Motivées par les conseils d’un médecin ou de l’entourage, attirées par le boucheà-oreille, « ce sont souvent des personnes qui sont dans l’urgence d’une reprise d’activités », note Paul Daval. Plaine Commune : l’aménagement de l’espace urbain. Avec le concours du Comité départemental olympique et sportif, un parcours sportif avec six agrès a été créé « sur un espace qui était vide. Les habitants s’en sont bien emparés. Les gens y viennent y compris pour s’asseoir sur les bancs », raconte encore Paul Daval. Dans le même temps, la rue principale a été également aménagée par Plaine Commune, avec des ralentisseurs, des poubelles enterrées et des trottoirs élargis où les piétons sont plus nombreux. Plus sûr, plus agréable, l’espace public y a gagné en « marchabilité », comme l’ont conclu les participants à cette expérience riche en enseignements. « Comment la pérenniser et avec quel relais financier pour prendre la suite de l’ARS ? », s’interrogent-ils aujourd’hui. � Marylène Lenfant Alors que « tous les habitants se disaient intéressés », souligne Paul Daval, l’offre de balade à vélo, par l’association Vélo à Saint-Denis, s’est soldée par un échec, faute de pouvoir « stocker leur vélo de façon sécurisée en bas de chez soi ». Ainsi les pistes cycl a bl es ver s l e pa rc de La Courneuve et le centre-ville restent-elles « peu utilisées » par les habitants de ce quartier, comme « assignés à résidence » avec pour seul transport en commun le bus 153. Un plan marche a été aussi élaboré avec des habitants et des collégiens. Une douzaine de parcours y sont recensés et minutés. « Pour le métro SaintDenis Basilique, c’est 25 minutes, alors que dans l’esprit des gens, c’est une heure ! », raconte encore l’éducateur médicosportif. Mais la pose de la signalétique n’est pas à l’ordre du jour, faute d’être financée. Le sera-t-elle avec le Plan marche que Plaine Commune a préparé d e s o n c ô t é ? Au g m e n t e r l e nombre de marcheurs pour « réinvestir l’espace public » et y faire baisser « le sentiment d’insécurité » pour attirer d’autres marcheurs, tel est le cercle vertueux auquel réfléchit la Maison de la santé. � M.L. 18,6 C’est la proportion des marcheurs dans les modes de déplacements à FloréalSaussaie-Courtille. Ils étaient 12,2 % en 2013. 93,5 C’est en répartition par sexe le pourcentage des femmes à la permanence d’accueil pour reprendre une activité. N°1058 DU 28 OCTOBRE AU 3 NOVEMBRE 2015 N°1058 DU 28 OCTOBRE AU 3 NOVEMBRE 2015 Calendrier Basket-ball Saint-Denis US Nationale 3 masculine Samedi 31 octobre, Sdus/Neuillysur-Marne. Cyclotourisme Saint-Denis US Tous les mercredis sortie du temps libre, rdv au parc des sports à 8 h 30. Dimanche 1er novembre, sortie club, rdv à 8 h 30 au parc des sports pour les 50 km. Football Saint-Denis US Senior DSR Muay thaï Lumpini sans-faute Football Tournoi des quartiers Coupe de France Landy et Delaune Près de 350 nak muay étaient présents ce week-end lors de la Coupe de France de muay thaï qui s’est tenue dans la prestigieuse salle Japy, dans le 11e arrondissement de Paris. Les trois combattants du Lumpini engagés dans la compétition sont repartis un titre en poche. Samedi, parmi les classes C (débutants), Youssouf Ouattara a remporté la Coupe de France en moins de 63,5 kg, idem pour Adama Barro qui évoluait en moins de 57 kg. Dimanche, c’était au tour des classes B, des cadets et des juniors d’enfiler les gants. Adam Larfi, pépite du club et poulain de Sam Berrandou, s’est illustré en décrochant le titre en junior, catégorie dans laquelle il vient tout juste d’être promu. M.Lo Cosmos FC 1re division 93 Dimanche 1er novembre, à 15 h, Blanc-Mesnil SF 3/Cosmos FC. Football féminin RC Saint-Denis D2 Dimanche 1er novembre, à 15 h, Lille LOSC/RC Saint-Denis. Futsal Samedi 31 octobre, à 14 h au gymnase La Courtille, Saint-Denis AB/SP République. D.R. AB Saint-Denis Senior Excellence Rugby Football Adieu Gambardella Dimanche 1er novembre, à 15 h à Delaune, Saint-Denis US/Paris Université Club. Cosmos FC Saint-Denis US Fédérale 3 WIV La Coupe Gambardella, c’est En bref Corentin Rocher, brassard numéro 2938, à l’arrivée du 10 km. Course à pied « J’en ai sué sur la Voie Royale » Inscription faite en ligne, dossard récupéré la veille, c’est affublé d’un maillot rose « flashy », flanqué du numéro 2938 que je commence mes étirements avant de rejoindre le peloton sur la ligne de départ. Au cœur d’une foule hétéroclite de « runners », l’ambiance oscille entre encouragements bon enfant et concentration monacale. Après un discours du maire accompagné d’un lever de pancartes en faveur de la candidature de Paris aux JO 2024, le départ est donné. XXI e siècle oblige, un drone survolant la rue du Mondial-1998 a donné le feu vert. Les premiers mètres parcourus sont propices à la bousculade et je m’efforce de rester debout avant de penser au rythme à adopter. Soyons francs, mon planning sportif hebdomad a i re n e f a i t p a s d e m o i u n athlète. Terminer la course en moins d’une heure m’éviterait une humiliation auprès de mes amis les plus taquins et descendre sous les 55 minutes pourrait m e f a i re p a s s e r u n b o n d i manche. Après avoir longé le canal pour rejoindre FrancMoisin, le kilomètre 1 est franchi. De petits orchestres, percussions, saxos et trombones, ont rythmé ces premières foulées. C’est fou ce que de petites attentions musicales peuvent s’avérer revitalisantes. Les jambes légères, le front encore sec, le doute s’installe né anmoins : c’ét a i t qua n d même un peu long et il reste neuf mille mètres… Sur ma gauche, trois coureurs de Franconville s’échangent quelques tuyaux sur le parcours : « Ce sera en grande partie du plat, mais un pote qui vient de finir le 5 km m’a dit qu’une petite montée cassait bien les jambes juste avant l’entrée dans le Stade. » Mauvaise nouvelle pour moi qui avais prévu mon entrée dans la célèb re e n ce i n te pa r un s pr i n t triomphal. Les conversations se font plus rares Kilomètre 4 : nous traversons le parc de la Légion-d’honneur et ses ocres feuillages d’automne. Un intermède végétal bienvenu, le sol terreux s’avérant moins raide que le bitume pour mes baskets bon marché. Dans le centre-ville, la basilique dévoile ses charmes le temps d’un virage. Ses traits familiers me donnent du baume au cœur en attendant le ravitaillement place de la Résistance. À hauteur de la Por te de Par is, l’effor t marque les visages et les conversations se font plus rares. Je n’entends que le souffle cadencé des coureurs, les encouragements du public, et me concentre pour éviter le point de côté. Les trois derniers kilomètres sont en vue. ÉCLAIRAGE Et du côté des vrais sportifs… Sur une autre planète, certains n’ont eu besoin que d’une bonne heure pour boucler les 21 km du semi-marathon international. Cette année, le Kényan Loitarakwai Lengurisi est arrivé en tête avec un chrono impressionnant (1h02’05’’), talonné par son compatriote Sammy Nyokaye (01h02’11’’). Des temps nettement inférieurs à ceux de l’édition précédente (le vainqueur 2014 avait terminé en 1h06’52’’), le parcours « glissant » de cette année s’avérant propice à une course rapide. Chez les femmes, la Kényane Alice Mogire finit première en 1h11’45. Sur le 10 km, c’est Mehdi Belhadj, champion de France junior de cross-country en 2013, qui rafle la mise en 31 minutes et 23 secondes. La Russe Kristina Danilenko s’est imposée chez les femmes (34’30’’). À noter que le 5 km a été achevé en 15’05’’par Yann Duhamel du CA Montreuil 93. C.R. Tonik Danse Les cours de danse donnés par Daniella Moroz, dans la même veine que l’émission Danse avec les stars, reprendront le 3 novembre à la Maison de la jeunesse (12, place de la Résistance-et-de-laDéportation). Les inscriptions sont toujours ouvertes. Contact : 06 03 44 73 36. Résultats Athlétisme Le parcours se révèle suffisamment varié dans sa topographie pour ne pas lasser. Mais à ce moment de la course je me serais bien passé des 400 mètres de faux plat de l’avenue du Président-Wilson. J’imagine alors le peloton de tête faisant déjà la queue au vestiaire… Mes mollets sont douloureux mais la silhouette du Stade de France semble aimanter mes pas. Plus qu’un petit tour à travers la Plaine et elle sera à moi. Je grimace d’effort mais la vois qui m’accueille. Alors que je franchis l’entrée et contourne la mythique pelouse, des flashs de Zidane et Petit en 98, du relais 4x100 mètres féminin de 2003 me viennent en tête. Ces champions du monde m’accompagn en t au f in ish su r la pist e d’athlétisme du terrain annexe, sous les encouragements des spectateurs. 53 minutes et 23 secondes. 766e sur 1 421 arrivants. Le ventre mou du classement. Ce fut dur… Mais Saint-Denis sait être belle quand elle nous fait courir. Corentin Rocher Plus d’images de la course sur www.lejsd.com Voie Royale Semi-marathon international Dimanche 25 octobre, 1er Lengurisi Loitarakwai (Kenya) en 1h 02’08, 2e Sammy Nyokaye (Kenya) en 1h 2’18, 3e Boniface Kiprop Kongin (Kenya) en 1h 03’01. Le 10 km Dimanche 25 octobre, 1er Mehdi Belhadj en 31’23, 2e Brahim Omarat en 31’32, 3e Sébastien Nordest en 32’12. Corentin Rocher 766e en 53’26 (lire ci-contre). Le 5 km Dimanche 25 octobre, 1er Yann Duhamel en 15’05, 2e Nicolas Poisson en 15’13, 3e Fabiens Hamard en 15’33. Football Cosmos FC Coupe 93 Cosmos FC/ Audonienne USM : 1-0. Coupe Gambardella Saint-Ouen-l’Aumône AS/ Cosmos FC : 7-2. Boxe Saint-Denis US Critérium des espoirs (Paris) Dimanche 25, en moins de 81 kg Hocine Ait Anceur perd aux points en 1/4 de finale du critérium des Espoirs face à Idriss Dogbegan de Mantes-la-Ville. Tennis de table Saint-Denis US Pro B Dimanche 25 octobre, Isséenne EP/Sdus : 1-4. fini pour les jeunes du Cosmos FC. Les Dionysiens avaient pourtant bien démarré leur entrée en matière mais leur adversaire de Saint-Ouen-l’Aumône a fait taire leurs espérances en leur infligeant une sévère déroute 7 à 2 dimanche dernier. Du côté des seniors, le Cosmos continue sa course en Coupe départementale après s a v i c t o i re 1 à 0 s u r l’ Au d o nienne USM. M.Lo Le plus gros tournoi de football de Saint-Denis revient cette année pour une nouvelle édition, toujours sous la houlette de l’association Nuage. Samedi 31 octobre, quatorze équipes représentant quatorze quartiers de la ville s’affronteront sur deux sites, au stade du Landy pour la conférence Sud et au stade Auguste-Delaune pour la conférence Nord. Le tournoi est Tennis de table Le Sdus retrouve le sourire Dimanche 1er novembre, à 15 h à Delaune, Saint-Denis US/Le Mée. Saint-Denis Émotion. Dimanche 25 octobre, 22e édition de l’événement sportif majeur organisé par le club d’athlétisme. Quatre formats de courses au départ : du 1,4 km pour les plus jeunes au semi-marathon international. L’occasion de tester le populaire 10 km. À vos marques… SPORTS Tous les résultats sur www.lejsd.com Battus à domicile par Nice en ouverture de saison puis à Roanne, les pongistes du Sdus devaient se ressaisir impérativement. À Miramas mardi 23 octobre, ils ont enfin décroché leur premier succès (2-4). Face à un adversaire fraîchement réintégré en Pro B suite à des décisions administratives, les Dionysiens se sont montrés solides. « Il y avait de la pression car nous devions engranger des points après notre mauvais départ. Lubomir Jancarik a assumé son statut et gagné ses deux matches, puis Mehdi Bouloussa et moi un chacun, cela nous a tous mis en confiance », analyse Sébastien Jover, entraîneurjoueur de l’équipe. Une sérénité retrouvée qui n’a pas été 11 parrainé par des joueurs pros ou semi-pros comme Bagaliy Dabo de l’US Créteil, Jessy Rodrigues du FC Chambly, AngeFreddy Plumain du Red Star ainsi que Mahamadou Cissé ancien joueur du Havre Athletic Club. Leur point commun ? Hormis leur évolution dans l’univers du ballon rond, tous les quatre sont dionysiens. Le tournoi se déroulera de 10 h à 17 h et les inscriptions se clôtureront jeudi à minuit. M.Lo Football américain Monarques en lice étrangère à la très belle victoire obtenue dimanche à Issyles-Moulineaux (1-4), l’un des favoris du championnat. « Face à un prétendant à la montée on visait le match nul, puis Lubomir a sorti un très gros match contre Damien Eloi (victoire 3-0), un joueur de niveau équivalent. Je perds ensuite de justesse puis Mehdi gagne contre Enzo Angles. C’était un match tendu entre deux jeunes aux portes de l’équipe de France et il a bien su gérer. » Plus tard, une victoire « à l’arrache » de Sébastien Jover et une autre de Lubomir offrent au Sdus sa victoire référence de la saison. La deuxième consécutive. Reste à poursuivre cette dynamique face à Metz le 8 novembre à La Raquette. C.R. D3 Le temps est à la préparation pour les Monarques qui ont déjà fixé leurs épaulières et vissé leurs casques. L’équipe senior a terminé 2nd lors de la première édition du Flag Up Town organisé chez les Montereau Strikers qui inaugurait ainsi leur section flag. Philippe Smith, joueur des Monarques, a été élu MVP (Most Valuable Player) du tournoi en défense. Les Monarques reprendront le chemin de la D3 avec un pre- D.R. SPORTS D.R. 10 mier test fa ce a u CS S Nighthawks de Croissy-sur-Seine qu’ils recevront samedi 7 novembre en match de pré-saison. Le premier match de championnat des Dionysiens aura lieu fin janvier. M.Lo SERVICES Plus de services sur www.lejsd.com NUMÉROS UTILES : MAIRIE place Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr ; PLAINE COMMUNE 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr ; HÔPITAL 01 42 35 61 40 ; SAMU 15 ; COMMISSARIAT 17 ou 0 1 4 9 7 1 8 0 0 0 ; P O L IC E MU N I CI PA LE 0 1 4 9 3 3 6 3 0 6 , 2 8 b d J u l e s -G u e s d e (l u n d i a u v e n d re d i 9 h / 1 2 h e t 1 3 h / 1 7 h ) ; PO M PI E R S 1 8 o u 0 1 4 8 1 3 8 5 2 8 ; CE N T R E A N T I PO I SO N 0 1 4 0 0 5 4 8 4 8 ; SI DA I N FO SE R VI CE (2 4 h / 2 4 h ) : 08 00 84 08 00; DROGUES ALCOOL TABAC INFO SERVICE (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 ; ALCOOLIQUES ANONYMES (24 h/24 h) 0820 32 68 83 ; MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT 01 55 84 05 30 ; ALLO AGGLO ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts, assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) ; OFFICE DE TOURISME 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 ; TAXIS Église neuve : 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 ; DÉPANNAGE SOIR ET WEEK-END EDF 0 810 333 192 GDF 0 810 433 192 EAU ; LA POSTE 3631 ; MÉDECINS DE GARDE SUR Tél. : 15 ; PHARMACIES DE GARDE dimanche 1er novembre : pharmacie Bougha, 135 bis rue Gabriel-Péri, SAINT-DENIS, 01 48 22 32 05 ; pharmacie Catonne, 177 avenue Élisée-Reclus, PIERREFITTE-SUR-SEINE, 01 48 21 52 33. Renseignements sur les gardes des médecins et pharmaciens : appelez le commissariat au 01 49 71 80 00. Femme cherche quelques heures de ménage et de repassage. 06 46 40 29 98. Menus écoles et Demandes centres de loisirs d’emploi MERCREDI 28 OCTOBRE radis beurre, poisson meunière, farfalles à la tomate, saint-nectaire, pêche au sirop. JEUDI 29 OCTOBRE tarte aux poireaux, rôti de dinde froid, ratatouille, comté, fruit. VENDREDI 30 OCTOBRE salade macédoine, sauté d’agneau au curry, pommes duchesse, fromage blanc, fruit. LUNDI 2 NOVEMBRE Menu Halloween : cœur de sorcière aux morceaux de fantôme (tomates mozzarella), volaille du diable (escalope de volaille sauce diable), citrouille écrabouillée (purée de potiron), fromage anti vampire (fromage ail et fines herbes), des Bonbons ou un sort ! (mousse au chocolat et Smarties). MARDI 3 NOVEMBRE salade de haricots verts, filet de hoki sauce napolitaine, céréales gourmandes (BIO), emmental, fruit. MERCREDI 4 NOVEMBRE salade verte, chili con carne, riz, tomme noire, fruits au sirop. JEUDI 5 NOVEMBRE crêpes au fromage, rôti de dinde, courgettes béchamel gratinées, crème dessert, fruit. La viande de bœuf proposée dans les plats est d’origine française, animaux nés, élevés et abattus en France. La direction de la restauration se réserve le droit de modifier le menu à tout moment en raison des fluctuations des marchés et des effectifs. Femme sérieuse avec expérience, cherche heure de ménage et de repassage et gardes d’enfants pendant le week-end. 06 34 56 23 70. Ingénieure diplômée donne des cours de mathématiques et physiquechimie tous niveaux ; possibilité de se déplacer au domicile de l’élève ou de recevoir dans le quartier Plaine. 06 34 68 21 88. Femme cherche quelques heures de ménage, de repassage et aide à la personne âgée. 07 53 05 76 49. Maman attentionnée dynamique sérieuse cherche à garder des enfants à temps complet ou partiel même le mercredi. 06 52 83 42 59. Femme, beaucoup d’expérience, cherche à garder des enfants au domicile des parents et des personnes âgées. 07 58 15 75 48. Enseignant expérimenté donne cours d’arabe, lecture et écriture, pour enfants et adultes, cours particulier ou collectif en petit groupe (CESU acceptés). 06 37 71 84 88. Vds vêtements bébé garçon de la naissance au 18 mois en parfais état de 1 € à 3 €; chaussures montantes, 19 et 20, 5 €; baskets Adidas 19, 5 €; corbeille à dragées, 3 €; aspirateur neuf jamais utilisé, 30 €. 06 35 43 14 24. Ventes achats Vds machine à écrire électrique Olivetti lettera 36, bon état, 100 € à débattre. 06 24 60 59 01. Vds 2 robes maghrébines, 1 noire à paillettes et dorée, l’autre marron à paillettes, prix à débattre. 06 27 01 24 90. Vds 2 paires de bottes femme, pointure 39, couleur marron - noir, 40 € les deux paires. 06 01 67 32 92. Vous souhaitez louer votre bien en toute sécurité, bénéficier d’avantages fiscaux et valoriser votre patrimoine ? Optez pour l’habitat solidaire ! Tél. : 01 48 20 02 02 - E-mail : [email protected] - www.ispc93.fr Vds poussette jumeau, l’un derrière l’autre, gris-noir, 100 € ; transat pour bébé, 15 € ; poussette cane, 15 € ; protège poussette, 1 place, 10 € ; lit à barreaux en bois, 40 €. 01 48 29 08 56. Vds poussette Bébéconfort Loola, chocolat et turquoise, très bon état, 150 € ; nacelle Bébéconfort Windoo, chocolat et turquoise, très bon état, 100 € ; cosi / siège-auto Creatis de Bébéconfort, chocolat et turquoise, bon état, 70 € ; tire-lait manuel Avent + accessoires, 25 € ; trotteur bébé Brevi, 25 € ; vêtements bébé fille de grandes marques (manteau, pyjama, robes…), prix divers ; 8 chaises séjour moderne, style Maisons du Monde, très bon état, 30 € l’unité ; meuble / casserolier cuisine 3 tiroirs Ikea, AbsTrakt laqué blanc (largeur, 40 cm x hauteur, 86 cm x profondeur, 60 cm), très bon état, 80 € ; grand sac à main cuir noir Guess, neuf, 65 € ; portefeuille noir Guess, neuf, 30 € ; vêtements femme grandes marques, mode actuelle, taille 42/44/46 (manteaux, pantalons…), prix divers. 06 22 20 28 69. Petites annonces… GRATUITES : recherche d’emploi, offre de services, achat et vente d’objets divers… Les déposer ou les envoyer sur papier libre au Journal de Saint-Denis, 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis, ou par mail : [email protected] PAYANTES : véhicules et immobilier (vente, achat, location). S’adresser à PSD, 121, rue Gabriel-Péri à SaintDenis. Tél. : 01 42 43 12 12. Les annonces sont publiées sous l’entière responsabilité de leurs auteurs. Le JSD rappelle à ses lecteurs l’obligation qui leur est faite de respecter la légalité en matière d’emploi, notamment celle d’employer ou de travailler en étant déclaré. Cultures N°1058 DU 28 OCTOBRE AU 3 NOVEMBRE 2015 13 La semaine du 28 octobre au 3 novembre 2015 Agenda 1, rue de la Légiond’honneur Tél. : 01 49 21 14 87 Les Grandes robes royales de Lamyne M. L’artiste styliste Lamyne M. expose ses grandes robes créées en lien avec les gisants de la nécropole. Une œuvre magnifique, qui fait écho au monument et à la ville de Saint-Denis, où il vit et travaille. Jusqu’au 30 avril 2016, de 10 h à 17 h 15, dimanche de 12 h à 17 h 15. Tarifs : 8,50 et 6,50 € (gratuit pour –18 ans et 1ers dimanches du mois). Concert Dans le cadre de Monuments en musique, le Centre des monuments nationaux propose un concert d’orgues gratuit avec Thomas Kientz, qui jouera sur les grandes orgues Cavaillé-Coll de la cathédrale. Dimanche 1er novembre à 17 h 15 et 18 h. Entrée libre. Galerie HCE 7, rue Gibault Tél. : 06 20 78 91 54 Exposition La galerie propose de lancer un projet artistique de végétalisation de la rue Gibault. La première étape sera une rencontre avec Julien Bellenoue, architecte paysagiste, Nicolas Gimbert, artiste plasticien avec des photos de Anja Teske sur le thème De Paris 10e à Saint-Denis, un parcours végétal. Une exposition de Sick Herbarium avec prémisses des plantations par échantillonnages en poches. Vendredi 30 octobre à 18 h. Entrée libre. Musée d’art et d’histoire 22 bis, rue Gabriel-Péri Tél. : 01 42 43 05 10 Exposition Otto Dix Le peintre allemand Otto Dix (1891-1969) rend compte de son expérience sur le front de la guerre entre 1915 et 1918 par des cartes postales. Jusqu’au 21 décembre, lundi, mercredi, vendredi de 10 h à 17 h 30, jeudi jusqu’à 20 h, samedi et dimanche de 14 h à 18 h 30. Tarif : 5 et 3 €. Exposition de bois gravés Toujours en lien avec les commémorations de la Grande guerre, le musée propose une exposition de 16 images sur bois gravés réalisées par André Deslignères lorsqu’il était au front. Jusqu’au 30 juin 2016. Tarifs : 22 €. Réservation demandée. TGP Archives nationales 59, boulevard JulesGuesde Tél. : 01 48 13 70 00 59 rue Guynemer à Pierrefitte Tél. : 01 75 47 20 02 Exposition Exposition Le TGP présente dans son espace cafétéria une exposition d’œuvres de l’artiste syrien Omar Ibrahim. Diplômé des Beaux-Arts de Damas, il est réfugié en France depuis 2014. Jusqu’au 29 novembre. Entrée libre. Deux jeunes étudiantes dionysiennes, Amélie Durand et Ioanna Neofytou, présentent Les Œuvres de mort, prises au hasard, se passent de commentaires, une création réalisée dans le cadre d’un concours international étudiant à la suite de l’exposition Août 1914, Tous en guerre. Jusqu’au 3 novembre. Entrée libre. Café Le Pavillon 54, rue Gabriel-Péri Tél. : 06 05 97 49 85 Exposition L’artiste peintre Mr. Sam présente une miniexposition intitulée La pensée africaine. Jusqu’au 31 octobre. Office de tourisme 1, rue de la République Tél. : 01 55 870 870 Atelier customisation L’office de tourisme propose en collaboration avec Artefact 93 un atelier gris-gris porte-bonheur de papier. Les participants repartiront avec l’objet qu’ils auront fabriqué. Samedi 31 octobre de 14 h 30 à 17 h. Expo photo Portes ouvertes Les Archives nationales accueillent La Photographie comme révélateur du présent, restitution d’un atelier pédagogique mené au collège De Geyter par la photographe Anna Rouker. Jusqu’au 30 octobre. Entrée libre. Le 6b La résidence d’artistes du 6b organise, comme chaque année, une journée portes ouvertes. Les ateliers seront ouverts jusqu’à 22 h et des visites guidées par les résidents eux-mêmes sont programmées ainsi que des ateliers d’initiation, des performances, des installations, une boutique éphémère, le finissage de l’exposition collective Inconnaissance et, à partir de 20 h, un concert folk avec Lehna. Ces journées sont toujours de beaux moments de rencontres entre artistes et visiteurs et de découvertes de talents nouveaux ou confirmés. B.L. Samedi 31 octobre de 16 h à minuit. 6/10, quai de Seine. Entrée libre. Programme complet sur www.le6b.fr notamment la poésie, de ses origines (1952) à nos jours. Jusqu’au 31 octobre. Entrée libre. Mots et Regards Stages L’association Mots et Regards propose en novembre deux stages : les 21 et 22 de 10 h à 17 h dans les bureaux de l’association (12, place du Caquet), Écrire un portrait pour adultes et adolescents ; les 27 et 28 de 10 h à 17 h salle Choisel (16, rue de Strasbourg), Lecture d’albums jeunesse pour adultes débutants. Inscriptions sur www.motsetregards.org Cie Aktuel Force Atelier Gabin Nuissier et Karima, de la compagnie Aktuel Force, proposent tous Université Paris 8 les mercredis de 14 h à 16 h 30 un cours de danse hip-hop à la Ligne 13 (12, place de la Résistance). Infos et inscriptions au 06 13 24 65 72. Villetaneuse Exposition La galerie dionysienne HCE présente à la mairie de Villetaneuse une exposition intitulée Afric’Art sur le thème Circulations / environnement. Jusqu’au 14 novembre. Paris Exposition Le plasticien dionysien Raphaël Barontini présente sa première exposition personnelle à la galerie Alain Gutharc (7, rue Saint-Claude, Paris 3e). jusqu’au14 novembre. Suivez-nous sur www.lejsd.com, sur Facebook et sur Twitter ! 2, rue de la Liberté Exposition CyberCeb Basilique Saint-Denis La bibliothèque de l’université accueille une exposition sur les littératures numériques, Cinéma 8 rue du Mondial-1998. Tarif plein 10,40€ (adulte); Tarifs réduits*: 4€ (–14 ans); 8,60 € (étudiants, lycéens, collégiens); 8,80€ (+de 60 ans); +2€ pour les séances en 3D et +1€ pour l’achat des lunettes 3D. Tarif Imagine R du lundi au jeudi: 6,50€, Imagine R du vendredi au dimanche: 7,50€. Matin avant 12h: 7,40€. Carte 39,50€(5 places valable tous les jours partout en France pendant 3 mois; maximum 3 places par séance). Info: 0892 696696 code #193/ 0,34€/mn. * Sur présentation d’un justificatif. Régression VF, 1 h 46, int. –12 ans mer, jeu, ven, sam, dim : 10 h 55, 13 h 15, 15 h 30, 17 h 45, 20 h, 22 h 15 ; lun et mar : 13 h 25, 14 h 55, 17 h 15, 19 h 40, 22 h. The Walk rêver plus haut VF, 2 h 03, en relief (3D) TLJ : 13 h 40, 16 h 15, 19 h, 21 h 40 + mer, jeu, ven, sam et dim : 10 h 50. Nous trois ou rien VF, 1 h 43, avant-première sam 31 : 20 h. Le dernier chasseur de sorcières VF, 1 h 38 mer, jeu, ven, sam, dim : 10 h 45, 13 h, 15 h 15, 17 h 30, 19 h 45, 22 h ; lun, mar : 13 h 20, 15 h 30, 17 h 45, 20 h, 22 h 15. Paranormal Activity 5 : the Ghost Dimension VF, 1 h 28, en relief (3D) mer, ven, sam, dim : 10 h 25, 12 h 30, 14 h 30, 16 h 30, 18 h 30, 20 h 30, 22 h 30 ; jeu : 12 h 30, 14 h 30, 16 h 30, 18 h 30, 20 h 30, 22 h 30 ; lun, mar : 14 h, 16 h, 18 h 10, 20 h 20, 22 h 30. Les nouvelles aventures d’Aladin VF, 1 h 45 mer, jeu, ven, sam, dim : 10 h 30, 12 h 45, 15 h, 17 h 15, 19 h 30, 21 h 45 ; lun, mar : 13 h 45, 16 h 30, 19 h 15, 22 h. Seul sur Mars VF, 2 h 21, en relief (3D) mer, jeu, ven, sam, dim : 11 h, 14 h 15, 17 h 45, 20 h 45 ; lun, mar : 14 h 15, 17 h 40, 20 h 45. Hôtel Transylvanie 2 VF, 1 h 29 mer, jeu, ven, sam, dim : 10 h 40, 12 h 45, 14 h 45, 16 h 45 ; lun, mar : 15 h 35, 17 h 35. Halloween pour tous les âges Le labyrinthe : terre brûlée VF, 2 h 13 TLJ : 13 h 30, 16 h 20, 19 h 10 (sauf sam), 21 h 55. Les soirées de l’Écran Mune : le gardien de la lune Halloween pour tous les âges. Voilà ce que propose l’Écran, samedi 31 octobre, avec trois films au programme de cette soirée frissonnante… À partir de 18 h, petits et grands seront accueillis par une collation et des friandises avant la projection à 18 h 30 de Monster House, de Gil Kenan (États-Unis, 2006, à partir de 8 ans), film d’animation sur un jeune garçon de 12 ans qui voit dans son voisin un terrible personnage. À 20 h 30, Dark Water, de Hideo Nakata (Japon, 2003, interdit aux moins de 12 ans), se déroule dans un appartement peu à peu envahi par les eaux. Enfin, à 22 h 30, la soirée se terminera avec Suspiria, de Dario Argento (Italie, 1977) et une histoire d’une ancienne demeure d’une sorcière… B.L. VF, 1 h 26 mer, ven, sam, dim : 11 h ; jeu : 10 h 30. Pan VF, 1 h 51 mer, jeu, ven, sam, dim : 11 h 15, 13 h 35, 16 h, 19 h ; lun, mar : 13 h 25, 15 h 45, 19 h 30 Shaandaar VOSTF, 2 h 30 TLJ : 18 h 20, 21 h 20. Sicario VF, 2 h 01, int. –12 ans TLJ : 21 h 30 (sauf lun et mar 21 h 50). L’Écran Place du Caquet. Répondeurprogramme: 0149336677. Site: www.lecranstdenis.org Tarifs: 7€, 6€(réduit), 4, 50€(abonnés), 4€ (–14 ans), 3,50€ (films «f»). Hôtel Transylvanie 2 de Genndy Tartakovsky, États-Unis, 2015, 1 h 29, VF, à partir de 6 ans mer : 14 h, 16 h 15 ; ven : Le Bouton de nacre Le film de la semaine Tarif unique : 4,50 € par film. Le Bouton de nacre est une histoire sur l’eau, le cosmos et nous. Elle part de deux mystérieux boutons découverts au fond de l’Océan Pacifique, près des côtes chiliennes aux paysages surnaturels de volcans, de montagnes et de glaciers. À travers leur histoire, nous entendons la parole des indigènes de Patagonie, celle des premiers navigateurs anglais et celle des prisonniers politiques. On dit que l’eau a une mémoire. Ce film montre qu’elle a aussi une voix. Le Bouton de nacre a la puissance et le lyrisme des grandes épopées humaines tant par son approche archéologique et anthropologique que par l’ampleur de sa réflexion historique et politique. Le film forme un diptyque avec Nostalgie de la lumière, le précédent opus de Patricio Guzmán (La Bataille du Chili). Le premier filmait le désert d’Atacama au nord du Chili, le second sonde les profondeurs du Pacifique, au sud du pays. Le désert et l’océan gardent semblablement les restes des prisonniers politiques de la dictature… La dernière pierre à une œuvre de témoignage et de mémoire unique dans l’histoire du cinéma. À ne pas manquer ! C.H. 14 h, 18 h ; sam : 16 h 30 ; dim : 15 h ; lun : 16 h 15 ; mar : 18 h. L’Homme irrationnel de Woody Allen, ÉtatsUnis, 2015, 1 h 36, VOSTF mer : 18 h 45, 20 h 45 ; ven : 12 h, 16 h, 20 h 30 ; sam : 14 h 15, 20 h 45 ; dim : 16 h 45, 18 h 30 ; lun : 14 h 15, 18 h 30, 20 h 30 ; mar : 20 h 30. The Lobster D.r. Gaumont de Yorgos Lanthimos, Grèce/Grande-Bretagne/ Pays-Bas/France/ Irlande, 2015, 1 h 58, VOSTF mer : 14 h 15, 20 h 30 ; ven : 16 h 15, 18 h 30 ; sam : 14 h ; dim : 16 h 30 ; dim : 18 h 15 ; mar : 20 h 45. Nous venons en amis de Hubert Sauper, France/Autriche, 2014, 1 h 50, VOSTF, documentaire ven : 14 h 15 ; dim : 18 h 45 ; lun : 16 h. Le Bouton de nacre de Patricio Guzmán, France/Chili/Espgne, 2015, 1 h 22, VOSTF mer : 16 h 30, 18 h 30 ; ven : 12 h 15, 20 h 45 ; sam : 16 h 15, 18 h 45 ; dim : 14 h 45 ; lun : 14 h, 20 h 45 ; mar : 18 h 30. Soirée Halloween # 2 soirée « off » pour petits et grands. Tarif unique pour chaque film 4,50 €, lire ci-dessus. N°1058 DU 28 OCTOBRE AU 3 NOVEMBRE 2015 CULTURES Salle de la Légiond’honneur Ce ne sont non pas un mais quatre Dionysiens (Masaran, Noémie, Eddy et Mohamed) qui se sont partagé la bourse d’étude d’un montant de 7 000 euros offerte par Kery James lors de son concert samedi dernier à travers son initiative A.C.E.S Tour (Apprendre Comprendre Entreprendre et Servir). « Ce n’était pas un coup de communication de la part de Kery James comme on pourrait le croire,affirmeYaya Bagayoko, l’organisateur du Festival hiphop et des cultures urbaines de Saint-Denis. On a eu de vrais débats de fond quand il a fallu départager les dossiers, ce type était vraiment investi, ce n’est JiM WinteR Kery James a fait le plein pas de l’esbroufe. » On aurait pu craindre un public scindé ou alors peu sensible à la formule acoustique que proposait la tête d’affiche Kery James, hors ce fut tout le contraire. « On a fait le plein avec 460 spectateurs assis, avec trois générations représentées. D’ailleurs, le festival a été un succès dans son ensemble, tous nos événements étaient complets. » La première partie était assurée par les gagnants du tremplin découverte, Sami Traille, Lasko la Rafale et El Deterr. Yaya Bagayoko salue les jeunes MCs qui ont su gérer leur prestation. «Avec ce genre d’événement, ils se professionnalisent et comprennent l’importance de travailler les shows, ça les pousse à se structurer.» M.Lo Reprise Jolie Môme refait un tour en 14-19 Théâtre de la Belle Étoile. La compagnie raconte l’histoire de France et du monde avec son regard et son refus de l’injustice, en révélant des événements ignorés de la Première Guerre mondiale. La compagnie Jolie Môme D.R. reprend, du 31 octobre au 20 décembre son dernier spectacle, 14/19, La Mémoire nous joue des tours. Créée en novembre 2014, cette pièce écrite collectivement veut prendre à revers le florilège de commémorations du centenaire de la Première The Volunteered Slaves du saxophoniste Olivier Temime (en haut, au centre) sont à l’affiche du premier Jazz club de la saison. Standards, gospel et délire poétique Autre ambiance, plus intime, pour le concert suivant, lundi 7 décembre. Sur le plateau, deux grands artistes, Elisabeth Kontomanou au chant et Emmanuel Bex à l’orgue Hammond. « Nous avons déjà joué ensemble. Ce furent des soirées fluides, évidentes pour moi », se souvient-il. Chanteuse française, aux origines grecques et guinéennes, Élisabeth Kontomanou est aujourd’hui l’une des plus belles voix du jazz international. Elle et lui interpréteront des grands standards du jazz et des gospels afro-américains. D.R. C’est lundi 2 novembre que redémarre la saison 2015-2016 du Saint-Denis Jazz club au TGP. La cinquième déjà, avec un succès qui ne se dément pas au fil des concerts. Il y en aura huit d’ici juin 2016, avec une programmation qui annonce de belles pointures du jazz actuel, comme Élisabeth Kontomanou, André Minvielle, Médéric Collignon, Géraldine Laurent, Emmanuel Bex bien sûr. Bref, du lourd et du bon, avec ça et là quelques pépites à découvrir. « Cette année, nous avons mis l’accent sur le rythme et le mouvement », annonce l’organiste. « Ce seront des soirées qui prennent aux tripes », enchérit Sophie Bex, compagne à la ville et complice en coulisse. Coup d’envoi, donc, ce lundi, toujours dans la salle MehmetUlusoy, si accueillante pour la musique. À l’affiche de ce premier concert, The Volunteered « Olivier Témime, de The Volunteered Slaves, possède l’énergie du jazz fondamental, qu’il fait voisiner avec des reprises délirantes de tubes des années 80, 90 », dit Emmanuel Bex. Le troisième concert de la saison aura lieu au tout début 2016, le 4 janvier, avec André Minvielle en solo. Homme-orchestre qui a longtemps accompagné Bernard Lubat, occitan comme lui, ce musicien a la faculté comme nul autre pareil de faire de la musique avec des objets improbables. Du bon délire poétique pour débuter l’année… Suivront le joueur de cornet et bugle (entre autres !) Médéric Collignon (1er février), la saxophoniste Géraldine Laurent en quartet (7 mars), le Boyan Z trio, programmé l’an dernier mais empêché (4 avril) et l’extraordinaire chanteuse japonaise Mieko Miyazaki en trio (23 mai). Et pour le concert de clôture de la saison (6 juin), Emmanuel Bex nous annonce une création basée sur la rencontre et la fête avec des musiciens et des chanteurs, «entre talents locaux et musiciens confirmés », invite-t-il. Benoît Lagarrigue The Volunteered Slaves lundi 2 novembre à 20 h 30 au TGP (59, bd Jules-Guesde, salle Mehmet-Ulusoy). Tarifs : abonnement au Saint-Denis Jazz club : 6 €, puis tarif unique pour les concerts : 8 €. Carnet de 5 places non nominatives valable toute la saison : 40 €. Réservations au 01 48 13 70 00. « Damas n’est-il pas le Sarajevo de 1914 ? » Considérée comme la prem i è re f e m m e c o m m u n i s t e française, elle est née dans l’Allier en 1877 et, ayant rejoint la révolution bolchévique, fut fusillée à Odessa en 1919 par les Russes tzaristes. À partir de là, les jeunes élèves se retrouvent plongés au début du XXe siècle et assistent, médusés, à des événements ignorés de l’histoire officielle. Du partage du monde par les grandes puissances à l’élan r é v o l u t i o n n a i re c o n t re l a guerre, ils revivent les atrocités des combats et découvrent que, une fois l’armistice signé en 1918, l’histoire n’est pas finie puisque, en 1919, les corps francs allemands, prémices des brutalités nazies, annihilent, pour le compte de la sociale démocratie, la révolte s p a r t a k i s t e. B re f , l e s Jo l i e Môme racontent l’histoire de France et du monde, avec leur regard, leurs idées, leur refus de l’injustice et… leurs talents. 14/19, La Mémoire nous joue des tours a été créée en novembre 2014. Le rythme enlevé, parfois échevelé du spectacle, fait alterner les séquences joyeuses et tragiques, les moments émouvants et comiques. Et l’on y trouve ici et là de bien curieuses proximités avec l’actualité du XXIe siècle… « Aujourd’hui, Damas n’est-il pas le Sarajevo de 1914 ? », s’interroge Michel Rog e r, l e m e t t e u r e n s c è n e d u spectacle. « Et par rapport à l’an dernier, nous avons donné plus d’importance au personnage de Jeanne car il nous semble capital d’insister encore et toujours sur l’idée de transmission », poursuit-il. B.L. 14/19, La Mémoire nous joue des tours du 31 octobre au 20 décembre : samedi 31 octobre à 20 h 30 et dimanche 1er novembre à 16 h, puis vendredis 6, 20, 27 novembre et 4 décembre à 20 h 30, samedis 7, 14, 21, 28 novembre, 5, 12 et 19 décembre à 20 h 30, dimanches 8, 15, 22, 29 novembre, 6, 13 et 20 décembre à 16 h. Représentation exceptionnelle mercredi 11 novembre à 16 h. Au théâtre de la Belle Étoile (14, rue Saint-Just). Tarifs : 18 et 12 €. Restauration légère sur place. Réservations conseillées au 01 49 98 39 20. Vendredis 13 novembre, 11 et 18 décembre, dîner spectacle Parole de mutins ! Tarifs : unique : 25 €. Réservation obligatoire. Salle de la Légion-d’honneur Des Blackstar venus de Marseille aux Parisiens de Sarajeva, les crews de danseurs arrivés des quatre coins de la France se sont succédé sur la scène de la salle de la Légion-d’honneur dans une ambiance survoltée dimanche 25 octobre. L’African Contest regroupait quelques-uns des meilleurs danseurs de coupé-décalé devant un public conquis. Un vrai succès comme à son habitude ! M.Lo MaxiMe Longuet grand contrebassiste Jean-Pierre Viret que l’on a déjà vu au Jazz club. Belle mise en bouche. Slaves, ensemble conduit par le saxophoniste ténor Olivier Témime. « Il possède l’énergie du jazz fondamental, qu’il fait voisiner avec des reprises délirantes de tubes des années 80, 90. Ce sera une véritable entrée en fanfare », dit Emmanuel Bex, qui a déjà joué avec lui à plusieurs reprises. Les Slaves sont six : Olivier Témime est entouré d’Emmanuel Duprey (piano électrique Fender Rhodes, piano, synthétiseurs), Hervé Samb (guitare), Arnold Moueza (percussions), Akim Bournane (basse) et Julien Charlet (batterie). En première partie, car il y a toujours une première partie à consonance locale, deux jeunes bénévoles de l’association Saint-Denis Jazz club, Tristan Bex (bon sang ne saurait mentir !) à la batterie et Antonin Fresson à la guitare ont invité le Guerre mondiale. Et c’est par l’une de celles-ci que débute l’histoire : des lycéens présentent un spectacle chanté sur la guerre 14-18 et, lors de la fête qui suit leur prestation, deux d’entre eux, dont l’une s’appelle Jeanne Labourbe, tombent sur un livre, Où est passée l’Internationale ?, signé d’une certaine… Jeanne Labourbe. Ambiance African Contest MaxiMe Longuet Saint-Denis Jazz club « Des soirées qui prennent aux tripes » TGP. La saison 20152016 commence lundi 2 novembre. « Cette année, nous avons mis l’accent sur le rythme et le mouvement », annonce Emmanuel Bex. CULTURES Plus d’images sur www.lejsd.com 15 Carine bœuf 14 N°1058 DU 28 OCTOBRE AU 3 NOVEMBRE 2015 Génération Triple B a rassemblé Ligne 13 « Des Blacks, des Blancs et des Beurs » s’étaient retrouvés vendredi dernier pour faire la fête lors de la 6e édition de la soirée Génération Triple B organisée à La Ligne 13 par l’association JHR Crew. Cette équipe avait invité pour l’occasion des amis tel le rappeur Rafal, mais aussi des artistes comme le rappeur Brasco, le chanteur r’n’b Monsieur Nov et la révélation de l’émission Rising Star sur M6, Déborah Inaya. Un line-up qui a attiré nombre de Dionysiens, plus d’une centaine de personnes s’étaient donné rendez-vous pour cet événement incontournable du Festival hiphop de Saint-Denis. Les chanteurs ont ensuite laissé la place aux nombreux streetdancers venus eux aussi en équipe comme le Two Dancer crew de l’écurie Wati B ou encore Nrik et ses danseurs du CDN School. M.Lo Chauffage Maintenance Ventilation Plomberie Zone industrielle Les Mardelles 34, rue Maurice de Broglie 93600 Aulnay-sous-Bois TÉL. 01 48 33 74 65 FAX 01 45 09 50 55 MAISON FONDÉE EN 1958 OPQCB - AGRÉ GDF