le packaging, une valeur ajoutée ? le carton pliant se

Transcription

le packaging, une valeur ajoutée ? le carton pliant se
Le magazine de relations
de Plantin & Tetterode
12.1
le packaging, une valeur ajoutée ?
le carton pliant se distingue
les pionniers de l’uv
les sept piliers de heidelberg
des imprimés à manger !
un imprimé n’est beau qu’à l’usage
La ligature, en termes de typographie, est la fusion de deux lettres en une seule.
Ainsi des deux lettres du mot et, réduites au seul signe &, qui a pris le joli nom
d’esperluette (ampersand en néerlandais et en anglais). Ce signe se trouve déjà
dans les graffitis de la Rome antique, puis dans les manuscrits médiévaux, enfin
dans l’imprimerie dès son invention. Au début du siècle dernier, l’esperluette était
encore enseignée dans les écoles comme la vingt-septième lettre de l’alphabet.
Elle est utilisée ici en tant que titre générique d’une revue qui affirme sa vocation
d’union et de connivence avec l’industrie qui l’a popularisée.
3Éditorial
4 Le packaging, une valeur ajoutée ?
Rencontre avec Rowland Heming
8
7 Un rappel sur les grands formats
8 Le carton pliant se distingue
Vekopak (Tilburg)
10 « La meilleure presse au monde »
Joh. Enschedé Stamps (Haarlem)
12 Nouvelles des produits
18
13 Les technologies à la trace
WS Lettering (Erpe-Mere)
14 Les pionniers de l’UV
Beyaert Printing (Waregem)
16 Les sept piliers de Heidelberg drupa 2012
18 Des imprimés à manger ?
Primus Ouwel (Oostzaan)
22
21 Sjoerd de Roos et son Mediaeval Hollandais
22 Le noble art d’ennoblir
Grafisch Bedrijf Gillis (Brussel)
24 Connaissez-vous Opticolor ?
26 Qualité, prudence et développement
28
28 « Un imprimé n’est beau qu’à l’usage »
sommaire
24
Drukkerij Jacobs (Sint-Michiels Brugge)
Rencontre avec Irma Boom
30 Nouvelles des produits
32 Les calendriers: un patrimoine graphique
Hans Huyghe
Managing Director Plantin
Algemeen Directeur Tetterode
& 12.1 3
Esperluette
éditorial
Nous voulions au départ consacrer ce deuxième numéro de
& à l’ennoblissement des imprimés. Réflexion faite, nous
avons préféré étendre le débat à tout ce qui concerne la
valeur ajoutée que Plantin et Tetterode peuvent apporter aux
produits d’imprimerie. Les études soulignent le glissement
inexorable du temps consacré à la lecture de médias imprimés
en faveur des supports électroniques... et la constriction du
marché publicitaire qui s’ensuit pour les premiers. C’est dire
si l’attractivité de l’imprimé, dans un contexte hautement
concurrentiel encore alourdi par des considérations
environnementales excessives, reste un thème prédominant.
Dès lors, l’impression sur papier est-elle encore un secteur
porteur, écologiquement défendable et, partant, rentable ?
La réponse est oui. Le papier et le carton offrent encore
d’immenses possibilités créatives, avec des effets qu’aucun
support électronique ne peut offrir... et qu’aucune firme
soucieuse de son image ne voudrait d’ailleurs abandonner.
Bien sûr, investir exige des industries graphiques qu’une
réflexion profonde soit menée. Quels créneaux investir ?
Quels accords éventuels de sous-traitance ou de
complémentarité négocier ? Quels modèles d’efficacité et de
productivité choisir ? Plantin et Tetterode ne peuvent que
réaffirmer ici leur volonté de partenariat, en plus d’aligner
des compétences uniques et un portefeuille de matériels
sans égal sur nos marchés respectifs. Notre expérience est
séculaire, notre connaissance des niches les plus porteuses est
d’autant plus fine que nous sommes en permanence à l’écoute
des mouvements technologiques et environnementaux. Nous
pouvons proposer un large éventail de solutions, parfaitement
éprouvées et rentables. Nous pouvons aussi dégager avec
vous les modèles économiques qui vous conviennent. Nous
pouvons encore assurer la mise en place technique des options
retenues, et garantir la formation de vos effectifs. à la croisée
des mondes de l’offset, du numérique et du display, en parfaite
connaissance du marché foisonnant des substrats et des
consommables, Plantin et Tetterode se profilent comme des
partenaires capables de valoriser votre spécificité économique.
Le packaging,
une valeur ajoutée ?
rowland heming
& 12.1 4
Rowland Heming est un des Grands Sages du packaging européen. Ce citoyen britannique
installé en Belgique est en effet actif dans l’emballage depuis plus de 40 ans. Après des débuts
dans les plus prestigieux studios internationaux, il a fini par fonder sa propre compagnie
– Pineapple Design – en 1978, à Bruxelles. Ses clients incluent des compagnies comme
Procter & Gamble, Unilever, Nestlé, Kraft, Pepsi, Lipton et Coca-Cola, pour n’en citer que
quelques-unes. Co-fondateur de l’EPDA (European Packaging Design Association), il lui arrive
plus qu’à son tour de donner des conférences sur le métier... et des interviews comme celle-ci,
accordée à & en février 2012.
Quelle a été l’impact de ce phénomène
sur les grandes marques ?
Elles ont vu plus de la moitié de leur
marché passer aux « private labels ». Elles
se sont réorganisées en conséquence en
se concentrant sur leurs labels les plus
forts, et en négligeant une infinité de
petites marques qui, pourtant, avaient
leur public. Les fabricants sont donc
restés avec un portfolio réduit de griffes
qu’ils ont installées sur le marché
mondial de manière à accroître leurs
ventes. Vous comprenez dès lors à quel
point il est difficile et coûteux, dans
un tel contexte, de lancer une nouvelle
marque. D’autant que les distributeurs
ne sont pas en reste. Eux aussi veulent
une part du marché mondial, et
ils disposent d’une multitude de
producteurs anonymes qui sont prêts
à fabriquer sur demande les produits
qu’ils veulent.
Que préconisez-vous ?
La chance des grandes marques, c’est
leur image plutôt que leurs produits. Je
leur suggère donc d’investir dans leur
identité afin de capitaliser sur les liens
de familiarité et de confiance qu’elles
entretiennent avec le consommateur.
C’est peut-être aussi l’occasion, pour
elles, de redéfinir ce qu’elles vendent,
d’investir dans ce qu’elles ont de
meilleur ou de plus rentable, voire
d’étendre leur offre. On observe que,
dans certains cas, l’image d’un produit
peut supplanter le produit lui-même,
et ouvrir de nouveaux territoires de
consommation. Des marques comme
Dunhill, Virgin, Marlboro en ont profité
pour se positionner sur d’autres zones
de chalandise. Qui sait encore que
Virgin, au départ, était une marque de
disques ? Voyez la postérité du « i » que
Apple avait fondé lors du lancement
de l’iPod.
Quelle nuance faites-vous
entre l’emballage et la marque ?
Le branding et le packaging ?
La marque est une valeur spirituelle,
elle est en interaction avec la vie intime
du consommateur. à la limite, c’est à
lui qu’elle appartient. Le packaging a
une dimension pratique, tactile ; il fait
partie de ce que le client reçoit, et le
rassure. Le shelving – le positionnement
des produits en rayon – facilite
physiquement la manutention des
produits. Les études indiquent que 70 %
des décisions d’achat ont lieu dans le
supermarché même. Le consommateur
« voit » d’abord, étudie l’offre ensuite,
trouve le détail qui convainc et choisit
enfin. Or, la crise aidant, il passe moins
de temps en magasin et dépense moitié
moins qu’avant. Raison de plus pour
être le premier à attirer l’attention du
chaland et le séduire. Le packaging
est une occasion unique d’accrocher le
consommateur. C’est, pour les marques,
un sujet d’une priorité absolue.
Où situez-vous l’ennoblissement
dans ce débat ?
Il relève du domaine de l’haptique,
du « touch and feel ». C’est une manière
d’épouser ce que l’on sait du goût
de l’acheteur. L’ennoblissement – la
découpe, le relief, la dorure, les laques,
l’olfaction – joue un rôle capital dans
le marché des produits haut de gamme.
Les gens sont sensibles aux couleurs ;
le blanc représente tout ce qui est
pur, les nuances tendres ce qui peut
être mis sur la peau, etc. L’emballage
doit créer et renforcer la confiance. Il
appartient au designer de définir ce qui
correspond le mieux à la personnalité
du produit, à son discours de marque.
Mais les techniques d’ennoblissement
ne conviennent pas à tout, ni à tous.
Nous avons une association – European
Packaging Design Association – qui
forme les donneurs d’ordre aux
techniques de l’emballage et aux
nouvelles tendances en matière de
parachèvement des imprimés. L’échange
d’expériences est capital dans notre
métier. Un créateur ne peut travailler
en vase clos, à l’écart de la profession.
& 12.1 5
Quelles évolutions vous semblent
avoir affecté le marché du packaging ?
Il y en a beaucoup, mais j’en vois une
importante qui remonte aux années
1960 : l’apparition et la montée en
puissance des « private labels », ces
marques de distributeurs qui ont
progressivement éloigné les griffes
d’origine de leurs consommateurs
historiques. Ces labels se maintiennent
et gagnent du terrain malgré les
crises parce qu’ils ont compris que les
habitudes de consommation avaient
changé. L’acheteur mise sur l’aspect
économique, bien sûr, mais aussi sur
des valeurs comme la famille, la santé,
la nutrition, la qualité. Ces marques
« parallèles » ont intérêt à améliorer leur
offre et l’adéquation de leurs produits à
la demande, à construire leur identité et
à améliorer leur packaging. Cela ne fait
évidemment pas l’affaire des grandes
marques. Pourtant, celles-ci conservent
un potentiel de conviction qu’il suffirait
de réanimer.
Le designer n’utilise pas une technique ou un
matériau parce qu’il est disponible mais parce qu’il
sert la marque. Regardez Apple, la plupart des
utilisateurs conservent les boîtes simplement parce
qu’elles sont belles et intelligentes.
Quel rôle voyez-vous jouer
à l’impression numérique ?
En limitant les déplacements, en misant
sur les habitudes de consommation
locales, les achats éthiques, sur
l’authenticité, le marché a multiplié les
niches. Ce qui a réduit la longueur des
tirages et diversifié les emballages. Tout
cela convient au digital. Mais à partir
du moment où l’on recherche des effets
spéciaux, le numérique ne peut plus
intervenir que ponctuellement. C’est
au designer de faire cohabiter au mieux
les techniques que l’industrie met à sa
disposition. Le créateur doit pouvoir
s’entendre avec le technicien. Il peut
être un catalyseur du changement.
L’imprimeur aussi d’ailleurs.
Le packaging est-il, comme
le prétendent certains, une forme
de gaspillage ?
Cette question soulève plusieurs
réflexions. Le papier et le carton sont
des produits que l’on peut recycler ;
ils le sont d’ailleurs plusieurs fois.
D’autres matières ne le permettent pas.
D’autre part, l’emballage protège le
produit et accélère son écoulement. Il
contribue donc à réduire les gaspillages.
Mais il multiplie aussi la masse des
rebuts. Cela dit, il ne faut pas se leurrer :
le recyclage des emballages coûte cher.
Tout ce « green washing » dont la mode
nous vient des supermarchés induit
pas mal de confusion. Où commence
l’empreinte écologique ? Je crois qu’il
faut être honnête. Tout le monde
cherche des solutions pour ménager les
ressources et limiter la production de
déchets : les fabricants, les imprimeurs,
les distributeurs, les designers. Certains
prix se justifient ; les consommateurs
attendent des emballages de qualité,
mais cela doit rester admissible.
Le but de la création n’est pas le luxe,
mais de chercher à distinguer un
produit. Les gens peuvent comprendre
un discours réaliste.
Le packaging et, partant,
les techniques d’ennoblissement
et de personnalisation, ont-ils
un avenir ?
Certainement. D’abord, il y a, pour
les grandes marques, tout l’espace
à reconquérir sur les labels de
distributeurs. Ensuite, il y a le contexte
de la mondialisation ; les marques ont
maintenant une image planétaire.
Le débat est stratégique car il s’agit,
en redéfinissant leurs relations avec les
utilisateurs, de protéger et d’accroître
leur part de marché tout en restant
locales. Les clients ont beau surfer sur
le Net, ils gardent leurs habitudes de
consommation, leur sensibilité, leur
culture. La vérité est toujours dans la
tête du consommateur. ■
& 12.1 6
L’European Packaging Design Association a été fondée
en 1990 par des designers désirant échanger des
informations et des idées sur le packaging, l’identité
de marque, les techniques de point de vente, les médias
électroniques, etc. Elle encourage un comportement
éthique et les « best practices » de la profession.
L’EPDA promeut bien sûr le design et s’efforce d’intégrer
les clients à ses activités, notamment dans le domaine
de la guidance. Rowland Heming a, de son côté, fondé
sa propre société – Rowland Heming PKG – qui offre des
conseils et des formations en matière de packaging.
Son enseignement, fondé sur 40 ans d’expérience,
couvre, entre autres, la gestion de projets, le briefing
des équipes, la direction créative, la maîtrise des délais,
etc. Toutes choses utiles à qui veut gérer son discours
de marque et ses emballages de manière optimale.
un rappel sur les
grands formats
Le « grand format » est un concept très large. Il commence
à 43 centimètres et se termine à 500. Un investissement
dans ce créneau débute à 2.000 euros mais peut aller
jusqu’au million.
Pour comprendre les tenants et
aboutissants de ce secteur, il est
important de savoir quelle technique
est la mieux adaptée au produit que
l’on recherche.
Les impressions à base d’eau étaient,
jusqu’il y a quelques années d’ici,
extrêmement sensibles à l’humidité.
Avec l’arrivée des encres à pigments et
de supports mieux étudiés, ces produits
se sont sensiblement améliorés. Les
systèmes à base d’eau sont adaptés à
l’impression de substrats couchés comme
les papiers photo et les toiles, les tissus
pour drapeaux et les polyesters pour
systèmes à enroulement. Les impressions
à base d’eau offrent un grand niveau de
détail, les matériels sont financièrement
compétitifs et sont surtout écologiques.
les systèmes
à base de solvants
Les imprimantes à solvants sont adaptées
aux produits pour l’intérieur et l’extérieur.
Les feuils les plus flexibles – destinés
à l’habillage de véhicules, par exemple
– sont réalisés avec ce procédé. Les
solvants sont encore indiqués pour
l’affichage et le papier peint, les toiles,
les tissus pour drapeaux, les bannières,
etc. L’usage d’autres types d’encres
permet aussi l’impression de textiles pour
l’habillement. Les nouvelles générations
d’encres à solvants ne comportent plus
de matières dangereuses et sont donc
plus écologiques et moins nocives pour
l’utilisateur.
les systèmes à uv
L’impression UV est par excellence
destinée à la réalisation d’impressions
de qualité sur les supports synthétiques,
le bois, le verre, le métal, etc. Selon le
travail, l’impression UV est aussi indiquée
pour les matériaux rigides non couchés
ou les médias en rouleau, le plus souvent
aux plus grandes vitesses, et jusqu’à des
épaisseurs de 45 mm.
En dehors des domaines précités, il existe
beaucoup d’autres options ouvertes
à l’utilisateur. Comme, par exemple, les
impressions de vernis, d’encres blanches
ou métalliques.
En savoir plus sur nos solutions ? Consultez www.ptdisplay.eu ou visitez nos
showrooms de Plantin Tetterode Display à Wetteren ou à Almere.
& 12.1 7
les systèmes à base d’eau
Michel van Kuringe et Marco Ruiter affichent
leur confiance et leur fierté. En 2000, ils ont
repris à son précédent propriétaire la société
Vekopak, spécialisée dans les cartonnages
pliants. Fondée à Oisterwijk, l’entreprise est
aujourd’hui installée dans un beau local de
Le carton pliant
se distingue
vekopak
& 12.1 8
7.000 m2, à Tilburg.
Michel van Kuringe : « Il y a quatre ans,
nos installations étaient quatre fois
plus petites. Malgré les vicissitudes de
la conjoncture, nous avons progressé
d’année en année, réalisant même
11 % de croissance en 2011 ! Mais les
choses ne se sont pas faites toutes seules.
Chaque jour a été un combat. Et nous
n’y sommes arrivés que parce que nous
formons une équipe de première, avec
de vrais professionnels. »
Marco Ruiter surenchérit : « Nous
travaillons avec une cinquantaine de
personnes qui se donnent corps et âme
à notre philosophie d’entreprise. Nos
points forts ? La réflexion collective
et la souplesse. Nous nous identifions
totalement au client afin de définir ses
besoins. Nous traduisons cela dans nos
process et nous résolvons les choses
collectivement, avec souplesse, rapidité,
efficacité et compétence. Nos prix sont
acceptables pour les deux parties et
dans les normes du marché. Chez nous,
un accord est un accord. »
out-of-the-box
Nos interlocuteurs sont des
enthousiastes qui parlent de leur métier
avec d’autant plus de conviction qu’ils
ont véritablement choisi leur spécialité.
Ruiter : « Nous n’avons pas de formation
en imprimerie, mais nous avons
étudié le graphisme. Nous raisonnons
spontanément et non en fonction des
possibilités techniques, comme il est
d’usage dans notre industrie. Nous
partons des besoins du client. »
Il n’est pas étonnant que Vekopak soit
arrivée en si peu de temps à occuper
une place importante sur le marché
des emballages en carton imprimé :
carton compact
Le matériau de base utilisé chez
Vekopak est le carton plein, dans une
infinité de qualités, du 200 au 600
grammes, avec une épaisseur maximale
de 0,8 mm. La firme travaille aussi
le métallisé et le synthétique. Tous
ces matériaux se laissent gentiment
imprimer par les deux Heidelberg
Speedmaster CD 74F (full packaging
format) : une 4-couleurs plus laque et
une 6-couleurs avec deux groupes de
laquage. à la finition, on trouve trois
découpeuses et cinq plieuses-colleuses.
Ces matériels découpent et collent
selon différentes configurations :
longitudinale, autolock, construction
à 4 ou 6 points, plaquage conique,
inclusion de fenêtres.
feuil à froid
FoilStar est installé sur la 6-couleurs
Speedmaster CD 74. Ce dispositif
permet de coller à froid du feuil
métallique sur un grand nombre de
supports. La machine accepte un large
choix de couleurs, même si le feuil
argenté est le plus courant. FoilStar
est un procédé innovant qui fait usage
de deux groupes. Le premier utilise
Nous préférons tout réaliser nousmêmes, chez nous. Cela nous garantit
un maximum de vitesse et de flexibilité.
De plus, nous pouvons réagir avec
plus de sûreté si nous connaissons les
possibilités et les limites des matériels. »
le conseil
une plaque offset pour déposer la colle
sur la zone à habiller. Sur le deuxième
groupe, l’installation FoilStar amène
le feuil entre le blanchet et le cylindre
de contrepression vers les surfaces qui
viennent d’être encollées. Au cours du
même passage, une impression peut être
réalisée sur la couche métallisée, livrant
des effets tout à fait étonnants.
innover sans cesse
Michel van Kuringe nous montre les
gammes de couleurs métallisées que
Vekopak a développées. Les possibilités
d’impression sur feuil argenté
offertes par FoilStar sont proprement
stupéfiantes. L’utilisation de laques
UV à haute brillance permet d’obtenir
des effets supplémentaires. »Dès que
nous avons vu FoilStar à l’œuvre –
c’était au cours d’un séminaire sur le
packaging chez Heidelberg – cela a
été l’enthousiasme. Cette application
répond pleinement à notre désir
d’innover et de chercher à multiplier
les solutions créatives au niveau des
produits. Nous créons ainsi notre propre
marché. Pour nos forces de vente aussi,
il est gratifiant de pouvoir montrer
des nouveautés au client, de renvoyer
l’image d’une firme qui bouge. »
Marco Ruiter : « Une autre raison de
continuer à investir tient dans le fait
que nous n’aimons pas sous-traiter.
Le conseil est une valeur cruciale, car
le donneur d’ordre n’a généralement
pas une bonne perception de ses besoins.
Michel van Kuringe : « Le client ne se
présente généralement qu’avec une
vague idée de ce qu’il veut. Il nous
appartient de la traduire de manière
à présenter un emballage qui a de la
pêche et qui réponde à ses besoins.
Cela demande souvent un temps de
calcul et de réflexion considérable,
une période de test approfondie
sur le modèle. Faire de ce qui paraît
impossible un projet réalisable, c’est
vraiment ce qui nous plaît le plus. » ■
& 12.1 9
elle a délibérément opté pour les
tirages courts et moyens – de 2.500
à 5.000 exemplaires – ce qui n’exclut
pas les jobs à 100 non plus. Ses clients
appartiennent – entre autres – aux
industries des cosmétiques, du tabac,
et des vins et spiritueux. « Des
emballages de luxe effectivement,
précise notre interlocuteur, mais nous
produisons aussi des boîtes brutes pour
clous, boulons et vis. Le business est le
business, nous sommes assez réalistes
sur ce plan-là. »
« C’est la meilleure presse que vous puissiez trouver actuellement,
j’en suis convaincu », nous affirme Patrick Nuijen, Manager Operations
Stamps, à propos de la Heidelberg Speedmaster XL 105 avec laque
& 12.1 10
joh. enschedé stamps
« La meilleure presse
au monde »
installée depuis l’été 2011 chez Joh. Enschedé Stamps à Haarlem.
Joh. Enschedé imprime des papiers de
valeur. Timbres-poste, timbres d’accises,
timbres d’épargne, banderoles, etc. De
toutes sortes et de toutes dimensions.
Quelle que soit l’exécution choisie, Joh.
Enschedé Stamps se targue de fournir
la meilleure qualité. Les timbres sont
produits sous plusieurs formats, selon
les types de feuilles, les tailles des
rouleaux, déclinés en booklets, en
séries spéciales promotionnelles ou non.
Gommés ou autocollants. Exécutés à
partir de techniques différentes dont
l’offset, l’héliogravure, la sérigraphie ou
encore une combinaison de celles-ci.
L’innovation est bien sûr au programme.
Comme les timbres autocollants et
les timbres personnalisés. Ou encore
les timbres musicaux : un code inclut
dans le timbre permet, via une plume
spéciale ou un téléphone mobile,
d’écouter un morceau de musique !
exigences
Le marché des papiers de valeur est
exigeant. Rob Stierman, le Directeur des
Opérations : « Chaque timbre doit être
parfait. Ce qui signifie que l’appareil
de production doit être au meilleur des
techniques, et le rester. Cela dit, dans
le marché du timbre-poste, comme
dans d’autres secteurs, les tirages et les
marges sont à la baisse. Ce qui pose des
exigences supplémentaires en termes
d’efficacité. »
Il y a un an, la firme était à la recherche
d’une nouvelle presse, histoire de
remplacer deux machines, dans le
moyen et le grand format. La Heidelberg
Speedmaster XL 105 s’est rapidement
imposée. Stierman : « Nous n’avions
jamais eu de presse Heidelberg dans
nos ateliers, contrairement à Amsterdam.
L’expérience s’étant révélée positive,
nous trouvions intéressante la
possibilité de pouvoir échanger les jobs.
Nous faisions déjà des affaires avec
Tetterode ; nos diverses rogneuses Polar
en témoignent. Depuis, nous avons aussi
ajouté une nouvelle Polar 137 XT à
notre parc. »
« Au départ, Heidelberg suscitait un
certain scepticisme », ajoute Patrick
Nuijen. « Mais au cours de la période
de test qui précéda notre décision, il
apparut que la Speedmaster XL 105
épousait au mieux nos exigences sur
le plan de la couleur, du registre, du
contrôle et des garanties de qualité.
Ce n’est pas étonnant : Heidelberg est
un des fabricants les plus emblématiques
du secteur des industries graphiques. »
efficacité
Entre-temps, la machine travaille
à la satisfaction de chacun. Nuijen :
« La presse s’accommode aisément du
travail précédemment réalisé sur
les deux machines. Les gains sont
importants, tant en efficacité qu’en
qualité, notamment grâce à CIP4 et
Prinect Image Control – le système de
mesure des couleurs assurant le contrôle
de qualité sur l’ensemble de la feuille.
La qualité d’impression est sublime, et
cela, c’est vraiment important. Nous
imprimons chaque année des timbres
par milliards et aucun d’entre eux
ne peut présenter de défaut, même
le plus minime. Pour quelle raison ?
Parce que les philatélistes sont des
gens extrêmement pointilleux.
à Hong Kong, par exemple, les
collectionneurs n’achètent un timbre
au bureau de poste qu’après avoir pu
l’examiner à la loupe. Viendraient-ils
à repérer un défaut d’impression que
notre contrôle de qualité se retrouverait
immédiatement sous pression. »
iris inktbakken
encriers
iris
De Heidelberg
HeidelbergSpeedmaster
SpeedmasterXL
XL105
105debijJoh.
Joh.
Enschedé
La
Enschedé
estiséquipé
voorzien
van
speciale
iris
inktbakken.
Dit
systeem
wordt
d’encriers spéciaux iris. Ces dispositifs ne sont pas destinésniet
aux
ingezet voor postzegels
– vanwege
de geringe
inktbezetting
is
timbres-poste
– ils ne sont
pas adaptés
aux couvertures
d’encre
het daarvoor
– maar
wel voor
productie
van
faibles
– mais niet
à la geschikt
production
de chèques
de de
valeur
et de diplômes.
onder meer waardecheques en diploma’s.
critique
kritisch
Les groupes
d’impression
Bijzonder
is verder
dat eensont
van de
également
pourvus
d’un
dispositif
druktorens is voorzien
van
een specispécial
en ligne
découpe,rillen
le
aal
systeem
voor pour
inlinelastansen,
rainage
et
la
perforation.
« Un
autre
en perforeren. “Ook dat levert kwaligainen
de efficiencywinst
qualité et d’efficacité »,
teitsop”, zoprécise
besluit
Patrick
Nuijen.
■
Patrick Nuijen. ■
& 12.1 11
& 12.1 11
Tantkwaliteitscontrole
que nous en sommes
au contrôle
Over
gesproken:
de
de qualité :
la presse
est Prinect
équipée Inspecdu
pers
is voorzien
van het
dispositif
Prinect Inspection
Control,
tion
Control-systeem,
een hoge
resolutie
un
système
de
contrôle
vidéo
à
haute
video-inspectiesysteem dat de drukvelrésolution
qui assure
vérification
len
controleert.
Er is inlade
markt geen
des feuilles
imprimées.
Il n’existe
ander
systeem
beschikbaar
dat inline,
aucun
autre
matériel
sur
le
marché
dus tijdens de productie in de
pers, met
qui
puisse
assurer
in-line,
en
cours en
een dergelijke hoge nauwkeurigheid
de production,
un contrôle
qualité
resolutie
de kwaliteit
van dede
drukvellen
d’un tel niveau
de précision
et de en
bewaakt.
Het systeem
identificeert
résolution.
Le
système
identifie
relève
rapporteert drukfouten en zorgtetvoor
les erreurs d’impression. Il assure un
de naadloze controle en documentecontrôle parfaitement étanche et la
ring van de hele oplage. Nuijen: “In één
documentation complète du tirage.
woord geweldig! Onze drukkers hebben
Nuijen : « C’est extraordinaire. Nos
overigens wel met alle automatisering
conducteurs ont bien sûr dû se
moeten leren werken. We hebben de
familiariser avec tous ces matériels
meettafel bijvoorbeeld op een gegeven
d’automatisation. Nous avons un
moment weer even uitgezet. De drukmoment déconnecté la table de mesure ;
kers begonnen te veel op de apparatuur
nos imprimeurs faisaient trop confiance
te vertrouwen. Dat kan bij onze producà leur matériel, ce qui est incompatible
ten niet. Het drukwerk is uitermate kriavec nos produits. Imprimer est
tisch,
heel dun difficile :
papier met
weinig
extrêmement
du heel
papier
inkt.
En
ieder
graficus
weet:
hoe
minder
extra fin et très peu d’encre. Et chaque
inkt,
hoe
moeilijker.
Iedere
afwijking
graphiste le sait : moins il y a d’encre, is
meteen
opdifficile.
het randje.
Hoe geavanceerd
plus c’est
Quelque
sophistiqué
de
controlesystemen
ook
zijn, het
blijft
que soit le système de contrôle,
il doit
ter
ondersteuning
van
de mens.
Om
rester
sous contrôle
humain.
Toutes
deles200
moeten
onze
drukkerssont
een
200vel
feuilles,
nos
imprimeurs
manuele,
kritische
inspectie
uitvoeren.
tenus de mener une inspection critique
Daarna
gaatLahet
controlevel
– tijdens
manuelle.
feuille
de test est
ensuite
de
productie
– noglanaar
een speciale
amenée
– durant
production
– dans
inspectieruimte.
Uiteindelijk
wordt de
un local d’inspection.
Enfin, l’ensemble
hele
oplageest
door
de sous
kwaliteitscontrole
du tirage
passé
la loupe, feuille
pareens
feuille,
parde
le département
envel
nóg
onder
loep genomen,
charge
qualité.
voor
vel.du
Zócontrôle
kritischde
moeten
weSeul
zijn om
un
tel
niveau
critique
nous
permet
te kunnen voldoen aan de eisen die de
de
répondre
aux exigences du marché. »
markt
stelt.”
Les feuils de laminage
thermique Saphira
xH
Saphira s’est fait une réputation
dans le domaine du feuil de laminage
thermique. Quels que soient le support
et l’application choisis, ses produits
sont de la meilleure qualité, et adaptés
tant à l’offset qu’au digital. Saphira est
une marque de Heidelberg, mais ses
feuils de laminage sont universels.
Brochures, menus, couvertures de
livres... chaque application pose au feuil
de laminage des exigences spécifiques.
Saphira, qui dispose d’un très large
assortiment, peut répondre à chacune
d’entre elles. Les feuils Saphira sont
étanches à l’eau et aux huiles, et résistent
aux plus hautes températures. Ils ne se
déforment pas après laminage.
L’assortiment des feuils de laminage
Saphira offre :
• Une exécution en mat ou en brillant.
• Des variantes pour applications
particulières, comme les revêtements
à haute résistance contre le frottement
ou les effets de soie pour le domaine
du luxe.
• Des feuils pour l’embossage destinés à
l’ennoblissement de produits spéciaux :
effets de soie, de lin, de cuir, ou lignes
extra-fines.
• Des feuils pour l’impression numérique,
adaptés à diverses qualités de toner :
Saphira Ultrabond ou Digital Supermelt.
• Un feuil de laminage avec film nylon
« respirant » destiné, par exemple, aux
couvertures des livres de luxe.
Le livre supporte ainsi parfaitement
les environnements d’humidité.
Ce matériau ne s’enroule pas, offre
une résistance optimale aux rayures
et respecte la planéité du livre.
• Un feuil spécial destiné à la protection
contre les UV solaires pour les imprimés
destinés à l’extérieur.
un laquage uv sur feuilles laminées
Autobond, le producteur de machines à laminer, a développé une unité
d’accompagnement de laquage UV à jet d’encre numérique. Ce dispositif peut
être monté directement sur les systèmes de laminage Autobond ou utilisé off-line
& 12.1 12
avec une alimentation séparée. Il s’intègre aussi aux lamineuses déjà installées.
Les premières unités UV de ce type à être montées sur lamineuses
Autobond sont les Mini Digital T36 au format 36 x 52. à l’issue de
la phase de laminage « traditionnelle », les feuilles sont séparées
et mises en registre sur bande transporteuse. Un dispositif à vide
positionne les feuilles sous une tête à jet d’encre Xaar, laquelle
applique une laque spéciale UV avec une extrême précision. La
laque est ensuite durcie via une diode UV à électroluminescence,
un procédé infiniment moins coûteux en énergie que les lampes
UV traditionnelles et qui présente de moindres risques de déformation du papier par la chaleur. La combinaison du laminage et du
laquage UV d’appoint s’avère idéale pour l’application, en un seul
passage, d’effets spéciaux sur feuil mat double face.
Ward Sluys a démarré à 18 ans, après une formation en
offset qui l’a mené... 6 jours en atelier. L’homme n’avait pas
le goût du travail d’imprimerie, mais certainement celui de la
publicité. Près de vingt ans plus tard – et quinze ans à la tête
de sa société WS Lettering – Ward Sluys est une pointure de la
publicité, du lettrage et du display, des spécialités dont il
WS Lettering occupe aujourd’hui
sept collaborateurs et règne sur un
parc de machines de pointe. Ward
Sluys est entré en contact avec
l’actuelle Plantin Tetterode Display
via des collègues. Depuis, il y acquiert
machines et consommables. « Ce sont
des gens sérieux, avec un formidable
bagage professionnel, une parfaite
connaissance des techniques et des
nouveaux produits. De plus, ce qui ne
gâte rien, ils ont leurs installations tout
près de chez moi. » ■
& 12
12.1.1 13
voitures, aux films pour le vitrage
automobile, etc. Il va même jusqu’à
ouvrir un showroom de vêtements
publicitaires et professionnels dont
il assure lui-même – cela s’entend –
le marquage. Un itinéraire ponctué
d’acquisitions de matériels en tous sens,
d’aventures technologiques diverses,
d’essais de nouveaux supports, de pistes
relancées, le tout s’enchaînant dans
une course folle à l’innovation, et sans
investissement publicitaire. « Je mise
sur la qualité, pas les prix car je reste
plus cher que mes concurrents. Par
contre, mon service est imparable ; WS
Lettering intervient avec une extrême
rapidité. Mon offre est complète, de la
création au placement. Et puis, je mise
beaucoup sur l’Internet : un nouveau site
tous les ans pour surprendre le client et
relancer sans cesse la machine. »
ws lettering
« J’ai démarré au début du display.
Pendant un an, j’ai découpé mes lettres
à la main, à l’aide d’un rétroprojecteur,
pour des magasins qui affichaient des
soldes. Je ne connaissais rien de ce
créneau, mais je démarchais au culot. »
Ward prospecte les commerçants de
la région d’Alost, son terroir d’origine,
et finit par tomber sur un voisin qui
vend des jeans. De fil en aiguille – et
une première machine à lettrer plus
tard – il reprend toute la publicité de
ce premier gros client. Le business
s’étend et Ward Sluys croît avec les
réseaux de magasins. Mais un problème
se pose au jeune entrepreneur : les
affaires sont saisonnières. Histoire
de s’assurer une activité plus étale,
il accroche son wagon à celui d’un
constructeur de stands à qui il fournit
les lettrages de dernière minute. Mais
il veut aller plus loin, travailler en solo.
Il rachète à Erembodegem un atelier
de sérigraphie, une technique dont il
ne connaît rien, mais dont il apprend
les rudiments en quelques jours. Son
objectif est d’imprimer des textiles.
Cette spécialité l’entraîne, deux ans
plus tard, à investir dans la broderie,
car le marché est demandeur. Curieux,
travailleur, boulimique de nouvelles
techniques, Ward passe à l’habillage de
véhicules, aux bandeaux publicitaires,
aux panneaux pour la promotion
immobilière et la distribution de
Les technologies
à la trace
a balisé tous les aspects.
Les pionniers de l’UV
beyaert printing
& 12.1 14
Grafimat est un partenaire sûr
depuis 20 ans. L’entreprise a
géré notre déménagement et
continue à nous informer des
opportunités qui se présentent
sur le marché. Ses collaborateurs
savent qui nous sommes et ce que
nous cherchons. Ce sont eux qui
nous ont trouvé nos deux presses
Heidelberg CD 102.
Nous sommes des imprimeurs,
pas des industriels.
Beyaert Printing est une entreprise séculaire – 1892 – dont les origines nous
ramènent au beau temps de la lithographie. Depuis, les fusions ont ramené toutes
les imprimeries qui étaient issues de la maison-mère sur le site de Waregem,
au sein d’une firme hyperspécialisée dans les très grands formats, les vernis UV
et le cartonnage. Elle est aujourd’hui dirigée par Bernard Ramboux.
« Nos Heidelberg Speedmaster CD 102
– 5- et 6-couleurs plus laque – sont de
formidables machines, qui nous ont
ouvert de nouvelles applications comme
l’impression sur PVC, polypropylène ou
vinyle, et l’application de vernis UV en
un seul passage. Mais elles nécessitent
des compétences particulières et
de l’habileté. Nous avons beaucoup
appris en travaillant avec elles. 2009
a été une année de crise et, bien que
nous puissions faire état de 30 ans
d’expérience dans l’application de
vernis UV, nous sentions le besoin
d’innover. De chercher une plusvalue pour redynamiser l’entreprise.
Nous avons cherché à rentabiliser
l’application de vernis UV, à imprimer
sur matières synthétiques et papiers
métallisés. Nous avons aussi quitté le
domaine des imprimés généraux pour
nous concentrer sur les hyper-grands
formats : 151 x 205 cm. Le bouche à
oreille a fait le reste. »
« La gestion d’une entreprise familiale
requiert une disponibilité totale. Il
faut de l’engagement, la volonté de
faire aboutir, la capacité de réfléchir,
le sens du client. C’est pourquoi je ne
travaille qu’avec une seule équipe, et
une structure légère. Le patron doit
avoir l’œil à tout. C’est aussi la raison
pour laquelle nous investissons dans des
presses – comme les Speedmaster 102
– qui nous offrent plus de productivité
et qui nécessitent moins de personnel.
Je suis peut-être le dernier des quatre
générations qui se sont succédé chez
Beyaert à travailler de cette manière. »
Beyaert a délibérément fait le choix des
tirages courts : une moyenne de 6.000
à 7.000 exemplaires en format moyen,
2.000 à 3.000 en grand format, 10.000
en cartonnage. Sur les jobs au-delà des
100 exemplaires, Bernard Ramboux
affirme être meilleur marché que le
digital, et avec une qualité supérieure.
Côté ennoblissement, la firme propose
toutes les applications UV,
de vernis blister, de feuil métallique et
d’estampage. Y compris les travaux de
bronzage ou à la poudre d’or, quoique
cette dernière spécialité soit en
régression. L’ennoblissement accroît de
manière significative la plus-value d’un
imprimé et offre à l’imprimerie
de meilleurs rendements. ■
Grafimat est partenaire de Plantin depuis 2008 et elle fait, depuis le
rapprochement avec la hollandaise Tetterode, partie intégrante de l’organisation
Benelux. Grafimat est active sur le marché mondial des machines d’imprimerie de
seconde main. En plus de son propre portefeuille de clients, Grafimat entretient
une excellente collaboration dans le secteur de la reprise et de la revente de
matériels avec les sociétés-sœurs de Plantin et de Tetterode en Italie, en Espagne
et en Grèce. Elle travaille de même en bonne intelligence avec Heidelberg
Remarketed, la division internationale du constructeur allemand sur le marché
de l’occasion. Active depuis 1974, Grafimat est aujourd’hui dirigée au quotidien
par Gerald et Maarten Blockeel, ses précédents propriétaires.
Elle est leader de marché en Belgique et compte quelque 5.000 clients dans
le monde. Les services de Grafimat sont sur mesure. Elles incluent l’achat et
la revente de matériels, le démontage/remontage professionnel des machines,
le nettoyage, le soutien technique et le service après-vente. Le tout avec
un rapport prix/performances imbattable. Grafimat, qui dispose à Deerlijk
(Belgique) d’un showroom de 5.000 mètres carrés.
& 12.1 15
En 2009, Bernard Ramboux a ramené
sous un seul et nouveau toit les sociétés
Beyaert Sioen, Techni-Pack et André
Beyaert. La société actuelle, qui est
restée familiale, occupe 35 personnes.
Son marché – très pointu – s’étend de
Eindhoven à Paris et Reims. Beyaert
Printing produit des boîtes, des étuis,
des displays grands modèles, des
affiches. Sa clientèle ? Des bureaux
de création et des collègues qui ne
disposent pas de capacités comparables
et d’une telle versatilité. Pas de création,
peu de concurrents, les plus grands
formats de Belgique, une expérience
UV sans égale, une stabilité financière
parfaite... Beyaert tient sa niche.
drupa 2012
les sept piliers
« La drupa 2012 se tiendra dans un contexte exceptionnel.
Le secteur est toujours en train de changer. Mais, dans notre
rôle de partenaire fiable, nous sommes bien placés pour offrir
des conseils judicieux et recommander des solutions adéquates »,
a déclaré Bernhard Schreier, CEO de Heidelberg.
La crise économique rend en effet l’environnement difficile.
Les applications graphiques traditionnelles montrent des signes
de recul. Par contre, la croissance est soutenue dans des domaines
comme l’emballage, les tirages courts, l’impression à la demande
et le Web-to-Print.
Voici un rapide survol des secteurs dans lesquels Heidelberg
proposera des solutions de productivité et de maximisation
des résultats.
hei productivity ou la production allégée
Le client est à la recherche du meilleur produit, au prix le plus
bas, et livré rapidement. Pour maîtriser ses coûts et organiser
sa rentabilité, le secteur graphique doit pouvoir rationaliser son
workflow de production et optimiser ses processus.
hei eco ou l’imprimerie verte
Les équipements et les procédés de production durable, les règles
d’économie environnementale, les pratiques écologiques les
plus pointues et les plus rentables, en accord avec une demande
croissante des annonceurs.
hei integration ou le web-to-print
& 12.1 16
Ce domaine, en plein développement, ouvre de nouveaux horizons
aux prestataires d’imprimerie et à leurs clients. Les processus
numériques et les architectures logicielles basées sur l’utilisation
d’Internet ouvrent aux arts graphiques un potentiel énorme de
services et de pistes de personnalisation.
drupa.heidelberg.com
hei flexibility ou l’impression à la
demande, les tirages courts et la
production hybride
Tirages ultra-courts, contenus variables, combinaison offset/
numérique, utilisation des codes Quick Response, etc. composent
un nouvel univers de production, parfaitement aligné sur les
dernières tendances du marché.
hei emotions ou les vernis et effets
spéciaux
Les techniques d’ennoblissement évoluent aussi, proposant toute
une gamme de procédés de mise en valeur des produits imprimés.
Vernis, gaufrage, films à froid, effets spéciaux permettent, à coûts
contrôlés, d’enluminer les impressions et de leur assurer une
meilleure visibilité.
hei end ou l’impression d’emballages
L’emballage est un domaine qui va aujourd’hui beaucoup plus
loin que la protection et la manutention des marchandises.
Il communique, transmet un savoir, emporte la décision d’achat
sur le point de vente. Le packaging est un outil de vente.
hei school ou la différenciation par le
savoir
L’évolution de nos sociétés, la généralisation de la communication
électronique, la complexité et l’exigence des procédés d’impression
contemporains requièrent une formation continue et des modes
d’apprentissage efficaces. Heidelberg propose toute une batterie
de programmes éducatifs dans ce sens.
Heidelberg proposera encore des nouveaux contrats de services,
des solutions de workflow et de gestion énergétique, des
consommables écologiques, etc. Une grande première enfin
(une drupa sans première est inimaginable !) : une Speedmaster
XL 105 produisant 18.000 feuilles à l’heure en recto-verso.
Heidelberg sera bien sûr l’une des vedettes de la prochaine drupa,
la célébrissime foire internationale aux matériels graphiques, qui se
tiendra à Düsseldorf du 3 au 16 mai 2012. Le constructeur allemand
a décidé de placer sa présence sous le signe de la productivité et des
solutions de partenariat pour le secteur de l’imprimerie professionnelle.
Outre les traditionnelles annonces de produits, l’essentiel de la
participation de Heidelberg tournera autour de sept tendances de
marché regroupées sous la bannière Discover HEI.
& 12.1 17
Plantin et Tetterode ont leur point de
rencontre dans le Customer Center 1 Hall 1
Des imprimés
à manger !
primus ouwel
& 12.1 18
C’est un produit très particulier, fabriqué par une entreprise
tout aussi inhabituelle : du papier comestible, qu’on appelle
« ouwel » aux Pays-Bas, azyme chez nous. En gros, du papier
pour hosties. Primus Ouwel à Oostzaan est leader mondial
dans ce genre de production depuis 1916. L’entreprise cherche
à surprendre ses clients en proposant sans cesse de nouvelles
applications. Une Heidelberg Speedmaster 52-1 et une
découpeuse à plat Kama ProCut 53 participent à l’aventure.
« Le support est parfois terriblement
difficile », nous confie Klaas Mol, le
directeur général. « Son format est
irrégulier et il n’est guère plane.
L’imprimer n’est pas une sinécure.
Aussi sommes-nous ravis de la
Heidelberg Speedmaster 52 que
nous avons acquise mi-2011. Cette
machine nous a permis de rehausser
considérablement la qualité et la
productivité de nos opérations. Il est
incroyable que nous puissions maîtriser
de manière constante l’impression d’un
matériau aussi difficile. La SM 52 nous
autorise à satisfaire des commandes
que ne pouvions honorer auparavant.
La demande ne cessant de croître, nous
avons commandé une deuxième presse,
aux mêmes spécifications. »
des encres comestibles
du travail sur mesure
La plupart des azymes sont exportés en
tant que produits industriels semi-finis,
non salés ni... imprimés. Mais l’usine
d’Oostzaan fabrique également des
azymes imprimés. Ces derniers, s’ils
ne représentent que de faibles volumes,
représentent toutefois la part la plus
importante du chiffre d’affaires. Les
encres comestibles sont en majorité
produites par l’entreprise elle-même à
partir d’huiles végétales.
La directrice commerciale, Daniela
Silvestri, est enthousiaste à propos de
ses dernières créations : des azymes
décoratifs de toutes formes pour le pain
et la pâtisserie, et même des « billets
de banque » colorés et sucrés. Il est
étonnant que ces produits puissent
être réalisés sur une simple presse
offset, d’autant que celle-ci utilise des
plaques flexo. Klaas Mol : « Heidelberg
nous a livré des cylindres tout à fait
spéciaux. Les plaques flexographiques
sont plus « hautes » que les plaques
offset conventionnelles et le diamètre
des cylindres a dû être adapté en
conséquence. Le procédé est le même,
l’image figurant sur la plaque est
déposée sur le blanchet qui, à son tour,
imprime la feuille d’azyme. Pourquoi
des plaques flexo ? Parce que l’offset
utilise de l’eau, ce qui aurait pour effet
de dissoudre le substrat. De plus, les
plaques flexo sont très résistantes ; une
grande partie de nos jobs exigent une
remise sur machine. De même, les
suceurs au margeur et à la recette ont
dû être adaptés ; les azymes ont de tout
autres exigences. »
« Nous imprimons aussi en sérigraphie
et en numérique, bien que nos travaux
soient de 75 % à 80 % réalisés en offset.
La sérigraphie est destinée aux produits
spéciaux à tirage faible, comme les
dépliants comestibles. »
le découpage
La découpeuse à plat Kama ProCut 53,
en production depuis fin 2011, remplit
une autre fonction. « Son format nous
permet non seulement de produire plus
efficacement, mais aussi de réaliser une
plus grande variété de labels pour pains.
Même les plus petites boulangeries
& 12.1 19
un matériau difficile
Les azymes sont connus chez nous à
cause des labels apposés sur les pains
ou les supports pour pâtisseries souples,
comme les macarons. Ailleurs – et
notamment dans les pays du sud de
l’Europe – les azymes servent de moyen
antiadhésif lors de la cuisson des
nougats. Primus Ouwel garantit ses
produits à 100 %. Rien que du naturel :
fécule de pomme de terre, huile végétale
et eau. Les azymes sont parfaitement
comestibles. à la demande, l’entreprise
fabrique des produits biologiques ou
aux normes kasher. Les épaisseurs
varient de 0,2 à 0,6 mm, les variétés
les plus lourdes étant composées de
deux couches soudées à l’aide d’une
colle, mangeable elle aussi. Il n’existe
pratiquement pas de fabricant au monde
capable de produire une telle qualité.
Primus Ouwel occupe une soixantaine de personnes,
dont huit à l’imprimerie. Une grande partie des
collaborateurs, qu’ils soient boulangers ou imprimeurs,
est formée dans la maison. La fabrication et l’impression
d’azymes sont des métiers très spécialisés. Un monde
secret, où le personnel connaît très peu de rotation.
artisanales peuvent maintenant utiliser
ces « étiquettes », et signer leurs produits
d’un logo attestant de leur qualité.
Nous exportons mensuellement entre
trois et quatre millions d’azymes pour
pains rien qu’au Royaume-Uni », précise
fièrement Daniela Silvestri.
Une visite des installations nous fait
découvrir la combinaison étonnante
d’une boulangerie, d’une imprimerie
et d’une salle d’expédition. L’accès à
l’unité de production requiert le port de
vêtements d’hygiène. Klaas Mol : « Nous
devons être l’imprimerie la plus propre
des Pays-Bas. Les exigences qui nous
sont imposées sont celles des industries
alimentaires. »
Partout flotte une odeur sucrée et, où
que porte le regard, s’empilent les
feuilles d’azymes, certaines de couleur
pastel, d’autres non imprimées. à
l’emballage, on met en sachets de
l’herbe comestible. En fait, de fines
barrettes d’azyme vert destinées au
marché allemand à l’occasion des fêtes
de Pâques. Idéal pour garnir un panier
plein d’œufs. Le découpage des azymes
se fait sur deux rogneuses Polar 155
équipées de couteaux spéciaux. à la
boulangerie, une batterie de fours
produisent des rouleaux d’azymes.
On se croirait chez un producteur de
papier, n’était la température, beaucoup
plus élevée. à l’imprimerie, la SM 52
engloutit les feuilles d’azyme à 12.000
passages l’heure. ■
azymes : toute une histoire
& 12.1 20
L’histoire du pain azyme remonte
fort loin dans le temps. Son origine
est incertaine. On sait qu’à la
Renaissance, les azymes figuraient
sur la table des desserts. C’était
alors un luxe, destiné aux gens de
bien et de pouvoir. Plus tard, on lui
conféra une valeur religieuse : celle
de l’hostie. Les azymes sont produits
à partir de farine de blé (les hosties)
ou de farine de riz (pour le marché
asiatique). Ou encore de semoule
de pomme de terre, comme chez
Primus Ouwel.
Il y a cent ans exactement
paraissait ce que l’on
considère comme le
premier caractère moderne
de l’héritage typographique
hollandais : le Hollandse
Mediaeval. C’était alors
la première police à avoir
été entièrement conçue aux
Le Mediaeval Hollandais était l’œuvre
de Sjoerd de Roos, un grand admirateur
de William Morris, dont le travail se situe
au confluent des courants esthétiques
européens de l’époque. Créateur
infatigable de caractères, tous plus beaux
les uns que les autres, de Roos travailla
de 1907 à 1942 pour la Lettergieterij
Amsterdam, la fonderie dont devait sortir
l’actuelle Tetterode.
Sjoerd de Roos s’est éteint le 2 avril 1962,
il y a cinquante ans ces jours-ci.
& 12.1 21
un anniversaire Pays-Bas depuis un siècle.
Il existe à Bruxelles, au-delà de la Porte
d’Anderlecht, un vieux faubourg industriel
dont quelques artères – les rues Plantin
et Moretus, ça ne s’invente pas ! – fleurent
bon la tradition graphique. L’imprimerie
Gillis poursuit là une vocation originale en
Le noble art
d’ennoblir
grafisch bedrijf gillis
& 12.1 22
se ménageant des créneaux hyper-pointus.
Dirk Gillis : « Nous nous sommes
maintenus sans prospection
ni représentants. Nous ne sommes pas
les moins chers, mais nous maîtrisons
une série de techniques spéciales
qui nous permettent de réaliser
des imprimés de très haut niveau.
L’imprimerie se focalise aujourd’hui
sur les tirages courts et moyens et les
fabrications inhabituelles. L’éditeur
de bandes dessinées Dargaud vient en
voisin pour des ouvrages de luxe. Il nous
arrive, pour des projets de découpe tout
à fait particuliers, de travailler à un
seul exemplaire... »
L’entreprise est équipée en offset –
une Heidelberg Speedmaster CD 74
5-couleurs – et en digital, et dispose
d’un équipement de façonnage
complet. Depuis fin 2008, elle est aussi
outillée d’une découpeuse Kama 74
ProCut, une machine de découpe et
d’ennoblissement multifonctions dont
la charge est aujourd’hui au maximum.
« La Kama a utilement remplacé nos
découpeuses à cylindre et nos platines.
Nous réalisons avec elle toutes les
découpes spéciales que nécessite notre
business, une masse de travail telle que
nous avons dû installer une traceuse
pour libérer la Kama. Un des avantages
de cette machine est que, pour un
supplément modique, elle a pu être
équipée d’un module d’estampage
à chaud. Nous avons même réalisé
un calendrier montrant toutes les
possibilités qu’offre cette machine. »
Sur le bureau de Dirk Gillis, un certificat témoigne d’une des possibilités
de la Kama : la pose d’hologrammes.
Le document, au format A3, a été réalisé
au départ de deux rouleaux de feuil
distincts montés simultanément sur
le dérouleur de l’unité d’estampage. ■
Dirk Gillis n’est pas peu fier de son
dernier calendrier. Cette pièce de
collection, tirée à 400 exemplaires
numérotés, est un répertoire de
toutes les techniques d’impression
et d’ennoblissement que l’imprimerie
est capable de mobiliser en interne.
Typographie, offset, relief, découpe,
estampage, feuils et quadrichromie,
encres fluo et métallisées, vernis,
dorure, etc. Le tout adorné de dessins
de Jan Van Der Veken, un dessinateur
de classe internationale, brillant
héritier de la ligne claire et du style
atome, un ami de la maison. « Tant
qu’on peut se payer ses services...
et avant que The New Yorker nous
le prenne définitivement ! », ajoute
Dirk Gillis avec un sourire.
Gillis abrite, entre autres compagnons
de route, une micro-entreprise de
typographie appelée Tipozero. C’est
elle qui a réalisé l’habillage tactile
des illustrations de Jan Van Der Veken
qui figurent dans l’agenda réalisé par
l’imprimerie. Spécialisée en éditions
limitées et projets pointus,
Tipozero
rapproche conception et réalisation
et soutient l’expérimentation et la
collaboration entre graphistes et
artistes. Comme quoi, on trouve encore
des trésors sous les toits des vieilles
imprimeries bruxelloises.
& 12.1 23
Grafisch Bedrijf Gillis a été fondée en
1953 par le père de l’actuel patron,
Dirk Gillis. Imprimerie généraliste,
très engagée socialement à ses origines,
l’entreprise occupe aujourd’hui 15
employés très motivés. La firme
travaille beaucoup pour des sociétés,
quelques particuliers, et pas mal
d’agences qui lui confient les travaux les
plus complexes de leurs gros clients.
Connaissez-vous Opticolor ?
& 12.1 24
Les imprimeries qui utilisent les encres Pantone et en assurent
elles-mêmes le mélange connaissent bien ces soucis. Les
recettes de la gamme ne sont pas toujours précises. Mélanger
les encres prend du temps. Les machines restent à l’arrêt.
Monter aux densités pose des problèmes. Les couches
d’encre sont trop épaisses, ce qui entraîne d’autres difficultés
de séchage et de fermeture des trames. Sans parler des
discussions avec les clients quand les couleurs dévient des
gammes PMS. Et quand celles-ci sont considérées comme des
standards alors qu’elles ne le sont pas.
L’association entre le logiciel Opticolor et
le système BCS développé par K+E offre
« la » solution ! Grâce à la combinaison,
réalisée sur couche standardisée, de
couleurs BCS monopigmentées et des
recettes PMS, Plantin et Tetterode
garantissent aux imprimeurs une fidélité
et une prédictibilité maximales. Peter
Nuyts, le patron de la station de mélange
d’Evere (Belgique) : « Opticolor est une
base de données reprenant une grande
variété de recettes PMS et HKS, que les
encres BCS soient fraîches d’encrier ou
oxydatives. En fait, Opticolor offre au
client sa mini-station de mélange ; une
solution idéale – et ultra-rapide – pour
les petites quantités. »
Le logiciel Opticolor livre à l’utilisateur
des recettes, le soin du mélange étant
laissé à l’imprimeur. Une solution idéale
et rapide pour les tirages courts - les
productions plus importantes restant
gérées par la station de mélange d’Evere.
Celle-ci utilise d’ailleurs les mêmes
recettes qu’Opticolor. La solution est
complète, y compris pour les applications
PMS destinées à Anicolor.
Plantin et Tetterode disposent à Evere
d’un laboratoire – le inkt*LAB – et
d’une station de mélange pour encres
d’imprimerie. Le laboratoire poursuit en
permanence des échantillonnages, des
contrôles et des corrections de nouvelles
couleurs selon un grand nombre de
critères techniques. La station de
mélange répond aux exigences les plus
pointues de l’imprimerie moderne. Le
recours au système Opticolor – décrit
ci-dessus – permet aux imprimeries
devant réagir plus vite sur de petites
quantités de bénéficier de la précision et
de la compétence accumulées par
les équipes du labo.
les avantages d’opticolor
• Des temps de mélange plus courts.
• Des arrêts sur presses moins fréquents.
• Des économies d’encre.
• Des temps de séchage raccourcis.
• Une meilleure stabilité sur machine.
• Des trames plus ouvertes.
& 12.1 25
Les recettes de la gamme Pantone sont
présentées sous des épaisseurs de
couche variant entre 0,7 et 5 grammes
d’encre par mètre carré. En offset, des
épaisseurs entre 1 et 1,8 grammes
suffisent. Ce qui ne va pas sans causer
des soucis aux imprimeurs. Avec
comme conséquence que ces derniers
ne s’engagent plus guère en faveur des
encres PMS, source de conflits avec leurs
clients et de problèmes techniques plus
nombreux que de solutions.
Qualité, prudence
et développement
drukkerij jacobs
& 12.1 26
Le secret de Werner Jacobs ? Progresser avec prudence,
avec un personnel minimum et beaucoup d’engagement
personnel. Chez les Jacobs, on travaille souvent de 12 à
16 heures par jour ! Et jamais à perte.
Le 19 février dernier avait lieu, à Sint-Michiels Brugge,
l’inauguration officielle des nouvelles installations de
la Drukkerij Jacobs, une entreprise familiale fondée en
1992. Echaudée par une expérience douloureuse en digital,
l’entreprise a réussi ces dix dernières années un redressement
spectaculaire. L’explication ? Des équipements judicieusement
choisis, beaucoup de travail... et une structure ultra-légère.
Les nouvelles installations du
zoning de Ten Briel totalisent
1.400 m2. Werner Jacobs y a
logé ses Speedmaster – une
XL 75-5L avec unité de séchage
et deux SM 52 1- et 4-couleurs –
ainsi que ses matériels de
finition. La firme dispose en
effet de toute une batterie de
plieuses Heidelberg Stahlfolder
et de matériels de coupe Polar.
Werner Jacobs a débuté comme
beaucoup d’imprimeurs, en décidant
de voler de ses propres ailes après des
années de travail en équipe. Seul avec
son épouse, Lut, dans un mini-local,
avec peu de moyens et du matériel
d’occasion. « Nous produisions des fairepart et des documents administratifs
pour les PME. Il y avait pas mal de
concurrence à l’époque. Rien qu’à
Bruges, on dénombrait pas moins de
50 imprimeries ! Nous nous efforcions
de faire valoir notre service et notre
disponibilité. Ce sont d’ailleurs toujours
deux de nos atouts. »
Les matériels se succèdent, neufs cette
fois : une Quickmaster – achetée à la
Drupa 1996 – puis une Speedmaster
52 2-couleurs, toujours dévolues aux
petits tirages au format 52. Le business
s’emballe. En 2000, histoire de pouvoir
tenir tête à la concurrence, Werner
Jacobs se lance dans l’impression
quadri digitale. Mais il est trop tôt,
l’entreprise n’est pas mûre et cette
technologie revient beaucoup plus
cher que prévu. Trois années se
passent : Jacobs est au bord du gouffre.
En 2003, Plantin lui suggère de jeter
l’éponge et de repartir avec une offset
4-couleurs d’occasion. Le business
redémarre et, huit mois plus tard à
peine, Werner achète une machine
neuve : une Heidelberg Speedmaster
SM 52, 4-couleurs elle aussi. Ce
matériel sera suivi d’une seconde
presse de même type deux ans plus
tard. Cette fois, c’est vraiment parti !
Les clients affluent, de même que les
agences de publicité. En 2011, nouveau
tournant : Jacobs ajoute le format 75
au 52 qu’il pratique toujours, avec
une Speedmaster XL 5-couleurs plus
laque. « Nous n’investissons plus que
dans du matériel de haute technologie,
de manière à offrir encore plus de
souplesse et de qualité. Nous proposons
des services d’ennoblissement : tous
les types de laques, du Saphira dripoff depuis peu, et la rumeur fait le
reste. Nous imprimons aussi sur papier
synthétique. » La clientèle de l’entreprise
se situe pour l’essentiel dans le triangle
Bruges-Gand-Courtrai. Ce qui n’exclut
pas les pays voisins, via les nombreux
bureaux de création qui font appel aux
talents de Jacobs.
L’imprimerie Jacobs est restée
farouchement familiale. Elle évolue
avec prudence, en mesurant chaque
fois les risques. Elle ne compte que
trois employés, en plus de Werner, Lut
et leurs deux fils – Ignace et Laurens
– qui sont venus renforcer le tandem
familial de base. Depuis octobre 2011,
les Jacobs ont migré vers un quartier
d’entreprises de la banlieue de Bruges,
dans un immeuble ultra-moderne,
où la batterie de Heidelberg pouvait
trouver sa vraie place. La XL 75 tourne
en continu avec deux équipes. Depuis
peu, une imprimeuse (eh, oui, on trouve
des femmes dans le métier !) est venue
renforcer l’atelier. ■
& 12.1 27
Chez Jacobs, on aime soigner
les détails. L’emballage des
imprimés, par exemple, se fait
dans de jolis cartons au décor de
mosaïque du meilleur goût. Le
soin est un argument commercial.
Irma Boom préfère les couvertures blanches. Les éditeurs
trouvent cela salissant car on y voit plus vite les traces
d’usage. Elle pense le contraire. Un imprimé qui montre sa
fatigue aborde une tout autre dimension. Les livres sont des
« Un imprimé n’est beau qu’à l’usage »
irma boom
& 12.1 28
objets d’utilisation courante !
« Ne me demandez pas de créer un livre
de salon. Le terme est déjà explicite ; ce
produit est destiné à être déposé sur une
table sans être utilisé. Ce n’est pas la
fonction d’un imprimé. Je déteste cela.
Je ne veux faire de livres que ceux dont
on se sert ».
Cette affirmation ne tient pas toujours
la route. Irma Boom a développé en
2004, pour le conseil de rédaction de
Grafisch Nederland, un répertoire des
connaissances graphiques en imprimerie :
’Kleur Colour’. Un ouvrage qui avait toutes
ses chances de finir, sans jamais avoir été
ouvert, sur les rayons d’une bibliothèque.
Soyons honnêtes, c’est le cas de l’auteure
de cet article. Pourquoi ? Parce qu’il est
dommage de déchirer les pages de ce livre,
perforées et pliées à la manière japonaise,
même pour en goûter l’originalité. Ce
n’est pas le but, nous affirme la créatrice.
« L’ouverture des pages et l’utilisation,
de préférence intensive, de cet ouvrage
rendent sa manipulation encore plus
excitante. Cela lui apporte quelque chose.
Ouvrir le livre vous permet de découvrir
les diagrammes de couleur. Cette beauté
ne vous est accessible qu’au travers d’une
manipulation physique. C’est la grande
différence avec les livres numériques.
Ceux-ci sont incontestablement
dynamiques, mais d’une autre manière.
L’aspect physique joue un grand rôle dans
un imprimé et cela, le digital ne peut vous
l’apporter. »
Dans des ouvrages comme Grafisch
Nederland, la manière d’Irma Boom
est immédiatement reconnaissable. La
couverture est blanche. Le contenu
doit surprendre le lecteur, l’exciter et
l’empoigner. La conceptrice avait reçu
de nombreuses demandes du conseil de
rédaction de Grafisch Nederland, mais
elle les avait toutes déclinées. La couleur
lui convenait. Ce thème, elle voulait
l’aborder différemment de l’enseignement
de l’imprimerie. Son angle d’approche
est totalement original. Boom a choisi
d’explorer deux mondes : l’art – et en
particulier la peinture – et les techniques
graphiques. Elle a analysé 80 peintures,
connues et moins connues, choisies
sur cinq siècles parmi des œuvres de
maîtres anciens et modernes. Les données
colorimétriques de ces œuvres d’art ont
été abstraites sous forme de diagrammes.
Le digital ne peut se substituer
à la force d’un imprimé. Il s’agit
d’une tout autre dynamique.
Ceux-ci sont composés de lignes colorées
façon code-barres qui restituent la palette
des peintres et sont imprimées en pleine
couleur. Au cours de l’analyse, Boom a
chaque fois isolé une couleur typique de
l’artiste qu’elle a fait reproduire en aplat.
L’édition est donc imprimée, en dehors
des polychromies, avec 80 couleurs PMS
spéciales portant chaque fois le nom du
créateur de l’œuvre. Tetterode a mélangé
L’édition a suscité des réactions diverses.
Certains destinataires n’ont rien compris
aux pages, ni aux surfaces en pleine couleur.
« Boom s’en est tirée facilement », ont
avancé certains. Irma Boom : « Je n’ai jamais
eu l’intention d’apporter d’explications.
J’aurais trouvé bien sûr plus agréable que
l’ouvrage soit compris. On m’a souvent fait
remarquer qu’il fallait découper les pages.
Les gens ne lisent pas. Je le savais, mais
cela s’est confirmé. Je pense qu’il est de la
responsabilité du lecteur de faire le pas.
Si vous n’êtes pas prêt à aller voir plus loin,
c’est très dommage. Il faut « déchirer » ce
livre pour mesurer sa beauté. D’un point de
vue graphique et technique, c’est une belle
réussite ; un parfait exemple de maîtrise
professionnelle. Tout ce qui en est sorti
est intéressant. Il existe même un DVD
reprenant les diagrammes de couleur sur
une musique spécialement composée par
Michael Nyman. Ce DVD offre la possibilité
de les visionner de plusieurs manières.
Les bandes de couleur se superposent
l’une à l’autre ; elles bougent ! Il en est
aussi sorti du papier-peint, vendu au mètre
carré, et qui s’est retrouvé aussitôt dans les
bureaux et les habitations. Les applications
multimédia et la réception de l’ensemble du
projet, notamment sur le plan international,
ont rééquilibré l’accueil initial de l’édition
imprimée. »
Avec « Kleur Based on Nature », le projet a
trouvé sa suite, huit ans plus tard. D’une
manière comparable avec ce qu’elle avait
fait à partir d’œuvres d’art, Irma Boom a
créé une nouvelle série de diagrammes,
cette fois à partir de sites naturels classés
par l’Unesco et choisis dans le monde
entier. Les pages de l’édition comportent
à nouveau 80 couleurs PMS, dont la
fabrication a une nouvelle fois été confiée à
Tetterode. Le corps du volume a été imprimé
(magnifiquement) par Lenoirschuring,
la couverture par Lecturis. Le tout sous la
surveillance (critique) d’Irma Boom.
Le responsable de production de la première
édition, Alwin van Steijn, a également
supervisé le processus de production.
Nous sommes à la presse pour admirer le
travail en cours de réalisation. Partout, des
palettes avec des feuilles imprimées. Les
combinaisons de couleurs sont à la fois
provocantes et flatteuses. L’atmosphère à
l’imprimerie est enthousiaste, critique et
alerte. Pour l’imprimeur, c’est un travail
minutieux, le changement des couleurs sur
la presse est un boulot exigeant.
irma boom, créatrice
Irma Boom (1960) est une graphistecréatrice hollandaise de réputation
internationale. Après des études à l’AKI,
à Enschedé, elle a travaillé pour la
Staatsdrukkerij en Uitgeverij à La Haye.
En 1991, elle crée son propre bureau :
Irma Boom Office, à Amsterdam. Elle
assure très vite l’édition, avec l’historien
de l’art Johan Pijnappel, d’un livre sur
l’entreprise jubilaire SHV. Suivront
divers projets prestigieux pour Vitra,
Zumtobel et Ferrari notamment. On lui
doit aussi les ouvrages Dutch Heights#1
et #2 et le catalogue de Sheila Hicks,
avec les tranches brutes. En plus de
livres, Irma Boom travaille pour l’instant
à des identités d’entreprise, un rideau
pour les Nations Unies à New York et à
un projet de mur de 110 mètres de long
pour la gare centrale d’Amsterdam.
Il est excitant de suivre une réalisation
aussi ambitieuse. Comment ’Kleur 2’
– le nom officiel est Based on Nature –
sera-t-il accueilli lors de sa présentation,
en avril, à Milan ? La première édition
(Kleur 1) est épuisée et c’est une pièce
de collection. L’intérêt est international
et rien ne semble devoir entraver le succès
du nouveau projet. ■
& 12.1 29
ces couleurs et les a mises à disposition.
Le résultat final de cette étude a été
consigné dans l’édition précitée de Grafisch
Nederland.
le ctp lenticulaire maîtrisé
Toutes les entreprises graphiques qui
se trouvent confrontées à l’impression
d’images lenticulaires en conviendront :
elles rencontrent trois défis majeurs.
Des passages d’image (flips) incertains,
des effets de moiré et une répétabilité
imprécise. Bonne nouvelle ! Heidelberg
a développé une solution d’impression
lenticulaire fondée sur l’utilisation
d’une insoleuse Suprasetter et du flux
de production Prinect, permettant
de créer des images d’une qualité
exceptionnelle. Des flips sans moiré,
de très beaux effets 3D, le tout en
production stable !.
flips
Les passages d’image imprécis étaient
dus à une résolution mal alignée sur
les caractéristiques du feuil lenticulaire.
Ces problèmes ont été résolus grâce à
l’extrême précision de la Suprasetter sur
les plaques CtP.
Le flux de production Prinect permet un
échantillonnage (angle de tramage et
fréquence) correct sur lentille. Prinect
Hybrid définit un point laser minimum,
de manière à garantir une production UV
de grande stabilité.
step & repeat
moiré
L’effet de moiré provient d’une cellule
d’échantillonnage (screening cell) mal
adaptée à la lentille. Les trames peuvent
aussi interférer sur l’orientation de cette
dernière. Les trames stochastiques sontelles dès lors la solution au problème ?
Cette technologie de tramage permet
de faire coïncider très précisément les
points FM avec les zones de transition des
lentilles, ce qui peut créer d’autres flous.
Le troisième défi en impression
lenticulaire relevait de la répétition (step
and repeat). Les images répétées doivent
elles aussi être positionnées de manière
précise sur la lentille, au risque d’obtenir
des flips irréguliers et des images en trois
dimensions floues... et un grand nombre
de chutes. Cette question a été résolue
grâce à Prinect Signa Station et à sa
fonction automatique d’imposition précise
des images.
foilstar pour les imprimés d’exception
Vous êtes à la recherche de procédés d’ennoblissement
originaux ? Avez-vous songé à FoilStar ? Cette technologie
offset permet de déposer du feuil métallique à froid sur un
grand nombre de supports. Le dérouleur accepte jusqu’à
six rouleaux de feuil (différents). Mieux, le « cold foil » peut
être directement imprimé avec des encres conventionnelles,
ouvrant aux imprimeurs une large gamme d’effets de couleurs
métallisées.
FoilStar est un procédé novateur qui utilise deux des groupes
d’une presse offset. Son intégration au dispositif de pilotage pour Speedmaster – Prinect Press Center (technologie
CAN bus) – permet de passer rapidement de l’impression
à l’application de feuil. Ce qui confère à la pose à froid un
certain nombre d’avantages sur la pose à chaud.
pose de feuil à froid (cold foil)
•Le feuil est posé « en ligne » sur son support grâce à une
colle imprimable. Le procédé se combine avec l’impression
offset.
•L’image correspondant au motif en feuil est insolée sur des
plaques offset normales. La réalisation des formes est à la
fois simple et rapide.
•La vitesse est élevée : jusqu’à 15.000 feuilles à l’heure.
•La qualité du registre est exceptionnelle.
•La technique du cold foil permet de reproduire, avec une
définition élevée, les images les plus fines comme textes,
trames, lignes et vignettes.
•Le procédé est très efficace sur les tirages courts avec
changements nombreux
•Le caractère et la structure du support à imprimer sont
conservés.
•Il n’y pas d’effet de relief au revers du support.
& 12.1 30
pose de feuil à chaud (hot foil)
•Le feuil est posé par la chaleur et la pression. Une presse
typographique ou une découpeuse sont nécessaires.
•Très haute brillance, surface parfaitement uniforme et lisse.
•Limites et réglages selon le type de support.
•Surtout adapté aux grosses quantités.
laques, laques, laques...
La technologie drip-off de Saphira – la marque de
consommables de Heidelberg – permet la mise en œuvre, en
un seul passage, d’effets mats et brillants grâce à l’usage
simultané d’un vernis spécial et d’une laque à haute brillance.
Une incontestable plus-value pour les imprimés. Il existe en
effet une demande croissante pour les produits rehaussés
d’effets spéciaux : encres olfactives, laques à pigments irisés,
argent ou or.
Le très large assortiment proposé par Plantin et Tetterode au
sein de la gamme Saphira offre une infinité d’applications, y
compris des laques pour étiquettes, l’emballage alimentaire et
le vernissage en deux passages. Pour les applications tout à fait
spéciales – laques UV pour hologrammes, laques à exfoliation,
à dispersion pour l’irisation, l’olfaction et les effets métalliques
– Plantin et Tetterode proposent les produits du fabricant de
laques Weilburger Graphics.
cito : le façonnage sur presse
Rainer, découper, perforer et refendre sur presse en un seul
passage ? C’est possible avec le système Cito RSP, utilisable sur
un groupe de vernissage ou sur un groupe couleur de la plupart
des presses modernes. Cette technologie permet, en évitant la
sous-traitance, de gagner un temps précieux et de réduire les
coûts. Aisé à mettre en œuvre et à régler, le système Cito RSP
propose une recette impeccable, propre à la mise en route
d’autres façonnages.
& 12.1 31
L’utilisation des laques à dispersion et UV se généralise.
Une des raisons à la base de ce phénomène est le besoin
en séchage accéléré des feuilles imprimées, ce qui permet
de les travailler plus rapidement. De plus, l’usage de
laques à pleine surface – à haute brillance, brillantes,
demi-mates ou mates – n’assure pas uniquement la
protection des feuilles, elle en avive les couleurs.
Les calendriers :
un patrimoine graphique
les vainqueurs 2012
Les distinctions attribuées chaque année aux meilleurs
calendriers ont été décernées en mars dernier, à
Eindhoven. Au cours de cette manifestation, qui suscite
toujours énormément d’intérêt, le président du jury
– Mike Silva, de l’atelier de reliure Patist – a déclaré :
« Je prêche sans doute pour ma chapelle ; mais je
suis convaincu que le calendrier fait partie de notre
héritage professionnel. »
« Les calendriers relèvent du patrimoine graphique, notre
industrie doit s’en rendre compte et soutenir la démarche.
Nous sentons dans notre cou l’haleine brûlante des
smartphones, tablettes et autres moyens de communication
numériques. Nous devons rester exigeants, plus pointus que
jamais. Et oser investir dans nos équipes de communication.
Le calendrier constitue une réelle occasion. »
Les organisateurs ont reçu quatre-vingt-huit calendriers
et agendas. Les étudiants en communication des Fontys
Hogescholen ont – pour leur part – développé treize projets.
Les vainqueurs dans les diverses catégories sont :
Calendriers muraux : Trichis,
De grote Rotterdamse Kunstkalender 2012
Calendriers de bureau : Drukkerij Wihabo / De Ridder
Communicatie, 2012 par douze
Agendas : Drukkerij Ando,
Le « Big Bang » dans le monde des points de trame
Mention honorable image/illustration : VandenBroele,
Anonymous Hairmonious
Prix KVGO : Zwaan printmedia,
Calendrier d’inspiration avec des matériaux durables
Prix des étudiants : le calendrier d’épargne du duo Marjolein
Haneveer et Roy van de Meulengraaf
Prix du public : les 823 visiteurs de la Foire Graphique de
Hardenberg ont désigné leur favori : Andi Druk de MaastrichtAirport avec le calendrier Everyday makes a difference, conçu
par des étudiants de l’Académie des Beaux-Arts de Maastricht.
& 12.1 32
« Il y avait des choses surprenantes, bien qu’on ne puisse
affirmer honnêtement qu’elles fussent meilleures, en diversité
et en qualité, que ce que nous avions connu les années
précédentes. Mais le fait est là : il y a beaucoup d’entreprises
qui croient encore au potentiel de communication d’un
calendrier ou d’un agenda. Et qui contribuent chaque année à
donner du lustre à cette compétition. Les envois de Belgique
étaient – eux aussi – d’un très haut niveau. »
un soutien étendu
le jury
Le « Kalenderwedstrijd » est soutenu par HP, Papyrus, Plantin
et Tetterode. Co-parrainages : Koninklijke KVGO, Drukkerij
Aeroprint, GW, Staal&Duiker Ontwerpers, Evenementenhal
Gorichem/Hardenberg et BB Communicatie. Contribution
exceptionnelle cette année de la Artevelde Hogeschool
(Belgique) et des Fontys Hogescholen (Pays-Bas).
Voir aussi : www.kalenderwedstrijd.nl.
Le jury était composé de huit membres. Le président Mike Silva,
Koos Staal de Staal&Duiker Ontwerpers, Martien Ulder de la
Drukkerij Slinger, Paul Berkvens de Papyrus Belgique, Jurrijn
Laan de Nefli, Marga Scholma de Beukers Scholma Grafisch
Ontwerpers, le spécialiste des arts graphiques Jean-Pierre Berth
et Tessa Schlüter de la KVGO.
Prière de faxer votre carte-réponse au +32 (0)2 727 30 12
ou posez votre/vos question(s) via [email protected]
Les thèmes repris dans ce numéro m’intéressent.
Je souhaiterais en savoir plus au sujet de (à spécifier s.v.p.) :
Prepress
Suprasetter - Lenticular
Supplies
Laques à dispersion et UV
Foilstar
Opticolor
PlantinShop / Tetterode E-Base
(webshop)
Les feuils de laminage Saphira
Press
Speedmaster SM 52
Speedmaster XL 75, XL 105
Postpress
Autobond
Kama
Polar
Print & Sign
Machines
Software
Supplies
Print Media Academy –
Formations
Services
Prinect
Prinect Modules
(Prepress – Press – Postpress)
Démonstration Prinect Experience
Autres :
..............................................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................................
Votre avis est important pour nous ! Faites-nous part de vos suggestions, avis, remarques :
..............................................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................................
Privée
Professionnelle
Mme
M.
Nom
Prénom
Firme
Adresse
N° client
Téléphone direct
E-mail
& 12.1 33
Code postal + Localité
Vous pouvez recevoir le magazine « & » deux fois par an,
modifier vos coordonnées et/ou abonner un(e) collègue.
Remplissez ce formulaire et faxez-le au +32 (0)2 727 30 12
ou demandez simplement le magazine sur www.plantin.be
& Magazine 12.1
Achevé d’imprimé en avril 2012
Informations sur les produits
et les développements
dans l’industrie graphique
Une publication de Plantin sprl
et Tetterode bv
A Staples Company
Ik wil magazine “&” voortaan in het Nederlands ontvangen.
Je ne souhaite plus recevoir le magazine « & ».
Numéro de référence
(voir enveloppe) :
1
2
1
2
0
Avenue du Four à Briques 5
1140 Bruxelles
Téléphone +32 (0)2 727 31 11
Téléfax +32 (0)2 727 38 11
E-mail [email protected]
www.plantin.be
Coordination Efrem Neveux
0 4
, à qui ce magazine « & » est adressé
Rédactionnel Golem s.a., Michel Oleffe
BB Communicatie, Cecile Janssen et
Wim Broekman
La personne, ne travaille plus pour notre entreprise.
Sa fonction est reprise par :
Mes coordonnées ne sont plus exactes.
Veuillez les modifier comme suit :
Photos Nicolas van Haaren
Photo de couverture www.voltage.nl
Photos pag. 32 Henny Miltenburg
Veuillez abonner la personne suivante :
Concept graphique Ad hoc Design
s.p.r.l., Guy-A. Schockaert et Julie Lay
Design graphique www.voltage.nl
Privée
Professionnelle
Mme
M.
Nom
Prénom
Fonction
Firme
Adresse
Typographie Hollandse Mediaeval,
Heidelberg Antiqua, Heidelberg Gothic
N° client
Traduction Misty Meadows s.a.
Reproduction autorisée
après accord écrit de l’éditeur.
E-mail [email protected]
Éditeur responsable :
Maarten Lebbing
Marketing Manager Grafische Systemen
Avenue du Four à Briques 5
1140 Bruxelles Belgique
Code postal + Localité
Téléphone direct
E-mail
Plantin protège vos coordonnées privées.
Surfez sur notre website (www.plantin.be) et cliquez sur la rubrique « Vie privée ».
Nederlandstalige uitgave op aanvraag
Consultez régulièrement notre
website www.plantin.be
afin d’y découvrir les plus récentes
nouvelles.
A la drupa 2012, nous présenterons un portefeuille de solutions répondant aux exigences
actuelles du marché. Solutions très efficaces, avantageuses financièrement et respectueuses
de l’environnement. Découvrez les nouveaux produits et services de Heidelberg qui rendront
votre entreprise plus forte pour les années à venir − pour chaque marché et pour tout scénario.
Découvrez HEI. Nous nous réjouissons de votre visite. www.drupa.heidelberg.com
Business partner of Heidelberg
Téléphone +32 (0)2 727 31 11 • www.plantin.be